ZIMMERMANN Gustave par Martine Cuyalaa - Malgré-Nous
ZIMMERMANN Gustave par Martine Cuyalaa - Malgré-Nous
ZIMMERMANN Gustave par Martine Cuyalaa - Malgré-Nous
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
!"##$%&'('#")'*+,&'-./0$1&'2344564788''<br />
*$,'4$,09)&':.;$7@'A4"/&
Fi\iii'/X=1$I&,")0\'<br />
D$)/'O"#*0&,'
:&'Y.0'.)'I9#$)OP&'#$09)\'[.9'&0'/&/'O$#$,$I&/'I&'>7@W'!5[[56Z'&0'<br />
D:!75``56!@`'/")0'*$,09/'&)'O$,'J./S.X('D7665@h6-W'"n'
[&/')$a9/')&'0,$)/9%&$9&)0'*$/W'&0')X$1$9&)0'$.O.)&'*909=\'3
9
Les FFI sont le résultat d'un processus complexe d'unification des mouvements de Résistance<br />
intérieure. Ils fédèrent ainsi l'Armée secrète, issue des Mouvements unis de résistance (MUR)<br />
rassemblés en mars 1943 <strong>par</strong> Jean Moulin (à peu près 90 000 hommes) les Francs-Tireurs et<br />
Partisans Français (FTP ou FTPF) structurés <strong>par</strong> les communistes depuis mars 1942. l'Organisation<br />
de résistance de l'armée, méfiante vis-à-vis des FTP, qui recrute <strong>par</strong>mi les militaires de carrière, les<br />
maquis enfin. La capacité de contrôle de ces quelque 250 000 hommes est variable. De Gaulle<br />
envoie des délégués militaires nationaux (Marchal, puis Mangin, Bourgès-Manoury et Chaban-<br />
Delmas) qui désignent des délégués régionaux, le tout sous le commandement du général Kœnig,<br />
chef à Londres de l'état-major des FFI : ils doivent coordonner, au nom du Comité français de<br />
libération nationale, les actions des FFI pour le «jour J ». De son côté, le Conseil national de la<br />
Résistance (CNR) constitue lui-même sa propre structure de contrôle pour les FFI, avec le Comac<br />
(Comité d'action) qui nomme un état-major (Jussieu, puis Malleret alias Joinville).<br />
Les FFI, malgré ces multiples structures de commandement, d'ailleurs souvent plus théoriques que<br />
réelles, sont effectivement engagées sur de nombreux fronts à <strong>par</strong>tir du débarquement en<br />
Normandie : d'une <strong>par</strong>t, <strong>par</strong> les sabotages qui freinent de façon décisive les déplacements de la<br />
Wehrmacht (plan vert pour les voies ferrées, plan bleu pour le réseau électrique, plan «tortue»<br />
pour les routes); d'autre <strong>par</strong>t, <strong>par</strong> des actions militaires conjointes avec les forces alliées de<br />
libération, en Normandie et en Bretagne; enfin, <strong>par</strong> des actions militaires où l'initiative leur<br />
revient, <strong>par</strong>fois dramatiques comme dans le maquis du Vercors, souvent victorieuses comme la<br />
Libération de Paris ou celle du centre de la France.<br />
Les FFI ont été ensuite incorporées pour la plu<strong>par</strong>t dans la 1ère armée du général de Lattre de<br />
Tassigny.<br />
!3,%0)'%"%',$(#/'%)'=3#,/%&"%> )' %@)96'%8(%A6,6)"&%8'%B"//)'%8'%C"$$#7,D;%
@0)$%&"%7('))'2%93,%0)'%%"%)'=3#,/%&'%*3)0$%8'$%EFG%',%860&"*'9',/%1%H@BIJEI2%"(%<br />
KIFCLMG%3(%#&%"%*3,,(%9"%9)'%!')*'8'$%'/%"%0")/#*#06%%"(%9"#,/#',%8'%&-N)8)'%0',8",/%<br />
&'$%6+,'9',/$%8-@&76)#'.
I,%>OPQ%#&%"%)'=3#,/%&"%KNB