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n°76 - Octobre 2011

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Actualités<br />

Eglise Notre-Dame<br />

de Beauregard<br />

Le diocèse<br />

entame<br />

les travaux<br />

Financés par le diocèse et<br />

les paroissiens, les travaux<br />

consistent à renforcer la<br />

structure de bois existante<br />

afin de garantir une étanchéité<br />

à la fois plus durable et plus<br />

esthétique.<br />

8<br />

La toiture de l’église de Notre-Dame de Beauregard<br />

va connaître d’importants travaux afin de résoudre les<br />

problèmes d’infiltration d’eaux pluviales. Le chantier,<br />

qui a débuté en juin dernier, s’achèvera au printemps<br />

prochain.<br />

Depuis de nombreuses années, la couverture de l’édifice<br />

est confrontée à des problèmes récurrents d’étanchéité.<br />

Malgré un premier programme de travaux réalisé en 1987,<br />

c’est l’ensemble de la toiture qui doit aujourd’hui être refaite.<br />

« C’est une architecture unique en France ! » rappelle le père<br />

Jean-Pierre Allouchery, curé de la paroisse pendant huit ans.<br />

En effet, l’originalité de la toiture réside dans la conception de sa<br />

voûte parabolique, constituée de trois couches de bois croisées<br />

dont l’épaisseur totale n’est que de six centimètres. Cette voûte<br />

est recouverte de bardeaux d’asphalte (shingles), qui n’assurent<br />

plus leur fonction depuis quelques mois.<br />

S’appuyant sur les préconisations du concepteur de l’église<br />

Monsieur Lourdin, les travaux consistent à renforcer la structure<br />

de bois existante avec une charpente en résille puis à la<br />

consolider et à la recouvrir avec des feuilles de cuivre afin de<br />

garantir une étanchéité à la fois plus durable et plus esthétique.<br />

Les opérations ont d’ores et déjà commencé : l’édifice a<br />

été mis hors d’eau grâce à un « parapluie » temporaire,<br />

permettant l’usage normal de l’église pendant les travaux.<br />

Des échafaudages ont été installés autour du bâtiment et les<br />

shingles retirés, pour permettre le séchage du bois.<br />

Coût total de l’opération, 1,4 million d’euros : 1 million d’euro<br />

étant financé par le diocèse, propriétaire de l’église, le reste<br />

de la somme (également avancé par le diocèse) sera pris en<br />

charge sur une durée de vingt ans par l’ensemble des paroissiens<br />

de la commune.<br />

Plus de 50 ans d’histoire<br />

En 1959, l’évêque de Versailles, Monseigneur Renard, décide<br />

de construire une paroisse sur le domaine de Beauregard, afin<br />

de respecter le vœu du donateur qui souhaitait y voir fonder des<br />

lieux de culte. La nouvelle paroisse rassemblerait les quartiers<br />

de Beauregard, mais aussi de la Châtaigneraie, des Gressets,<br />

et de Bel Ebat. En 1961, une chapelle provisoire est érigée en<br />

face des commerçants de la rue de l’Aqueduc, en attendant<br />

l’église définitive. La première pierre de Notre-Dame de Beauregard<br />

sera posée le 15 mars 1964. Les travaux s’achèveront<br />

neuf mois plus tard. L’église sera inaugurée le 20 décembre par<br />

Monseigneur Renard.<br />

Bruno L’Hirondel,<br />

nouveau curé de la paroisse<br />

Depuis le 1 er septembre, la paroisse compte un nouveau venu dans<br />

ses rangs. Le père Bruno L’Hirondel, ancien vicaire à Elancourt-<br />

Maurepas, qui remplace le père Jean-Pierre Allouchery. « Je découvre<br />

de nouveaux visages et une nouvelle ville. Je suis très content d’être<br />

ici », souligne le père Bruno L’Hirondel. Le nouveau curé dit « vouloir<br />

se réserver du temps pour visiter les malades et accueillir les paroissiens<br />

». Il a été officiellement présenté, le 18 septembre dernier, lors<br />

d’une messe à l’église de Notre-Dame de Beauregard.

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