icones

More documents

Recommendations

Info

12 > C U L T U R E Journées du film engagé d’Alger «Poussières de vie» pour la clôture AGENDA CULTUREL FIAC 3 e Festival international d'art contemporain : Grande exposition placée sous le signe du «Retour» jusqu'au 2 février 2012 au Musée d'art moderne et contemporain d'Alger (MAMA). Samedi 10 décembre à 18h au MAMA : Concert de musique classique, piano à quatre mains avec : G. Fauré, M. Ravel, E. Chabrier et D. Millaud. Maison de la culture Mouloud-Mammeri Hommage à Muhend U Yehya : - Exposition retraçant le parcours de l'artiste, dans le hall de la Maison de la culture. - Aujourd'hui à 14h : Concert poétique « Salah Gaoua chante et dit Mohia». Les Journées du film engagé organisées à la cinémathèque d'Alger, ont pris fin avanthier soir, par la projection du film «Poussières de vie» du réalisateur Rachid Bouchareb. CLS Exposition du plasticien Hacen Drici intitulée : «Archipeinture» jusqu'au 20 décembre au Centre des loisirs scientifiques de Didouche-Mourad. CCF d'Alger Demain 8 décembre à 18h : Vernissage de l'exposition « Algérie an 0, qui suis-je ?» de Dallila Dalléas Bouzar, en présence de l'artiste. L'expo dure jusqu'au 22 décembre. Théâtre régional de Batna 3e Festival national du théâtre amazigh du 10 au 18 décembre sous le thème : «Evolution, création et élévation», avec vingt troupes venues de onze wilayas. Les amateurs et cinéfiles ont ainsi, eu l'occasion de voir ce film poignant, qui brise un tabou de la guerre du Vietnam. 20 000 enfants nés, durant cette guerre, de mariages mixtes américanovietnamiens ont été abandonnés après le retrait des forces américaines, jetés dans des camps de redressement communistes vietnamiens, considérés comme le fruit d'unions illégales et «contre nature». Des milliers de jeunes femmes étaient considérées comme l'opprobre de la conscience nationale. «Poussières de vie» était l'expression utilisée par les Américains pour évoquer ce drame. «C’est dommage que le réalisateur ne soit pas présent . J’ai déja vu le film, mais pour moi, le plus intéressant dans ce genre de festival, c’est de pouvoir écouter les réalisateurs et les acteurs. A l’époque, je trouvais plutôt bizzare qu’un réalisateur français d’origine algérienne puisse s’intéresser à l’histoire vietnamienne», nous confie Dix-huit films, longs et courts métrages, ont été projetés à la cinémathèque d'Alger dont «Persona non grata» de l'Américain Oliver Stone. Nacéra, juste avant le début de la projection. Le film met en scène un enfant «Sun»» (Poussières de vie), fils d'un soldat noir américain et d'une Vietnamienne. Placé dans un camp de redressement où il subit les pires sévices et traité comme un esclave par les soldats, Sun fait la connaissance de Bob qui lui apprend comment faire face aux revers de la vie. Cette co-production cinémat o graphique (Algérie- France-Hong Kong) réalisée en 1995 est une a daptation du roman d'un journaliste et écrivain vietnamien, l'une des victimes du camp qui ont fui vers la France dans les embarcations de la mort. Le film a été proposé en 1998 pour l'Oscar du meilleur film étranger. La commissaire du festival, Zahira Yahi, a déclaré à la presse que cette première manifestation extrêmement importante a été saluée par l'assistance tout comme par les participants, ajoutant que l'événement sera d'autant plus retentissant en lui conférant un cachet international à partir de l'année prochaine. Dix-huit films, longs et courts métrages, ont été projetés à la cinémathèque d'Alger dont «Persona non grata» de l'Américain Oliver Stone, «Namibia» du réalisateur américain Charles Burnett, «Ecuador» du réalisateur suisse Jacques Sarasin et «Territoire perdu» du B e lge Pierre Yves Vandeweerd. Un regard particulier a été accordé à la Palestine à travers deux focus sur le cinéma palestinien au féminin avec une dizaine de courts métrages réalisés par des Palestiniennes, abordant les différents genres d'engagement outre celui relatif à la politique. R. C. El Mouggar - Jusqu'au 31 décembre : exposition de photographies sur les activités de l'ONCI durant l'année 2011. - Demain 8 décembre à 18h : Concert musical de l'artiste Mariana Ramos du Cap Vert. - Jeudi 11 décembre à 18h : Représentation théâtrale du TR Annaba, intitulée : Akhir Guendouz» d'Abdelhamid Gouri. Salle Atlas - Demain 8 décembre à 18h : Générale de la pièce « Le Miroir » de Samir Meftah, mise en scène Mohamed Frimahdi, par le Théâtre régional de Mascara. Librairie Socrate Dimanche 11 décembre à 14h : Vente-dédicace de l'auteur Abderrezak Hellal à l'occasion de la sortie de son livre «Histoire du cinéma : le refus d'une mise en images». ALGERIE NEWS Mercredi 7 décembre 2011
Sept ans depuis la disparition de Muhend U Yehya Autopsie d'une évocation Il est vrai que les anniversaires de la mort, à l'image de toutes les fixations saisonnières qui prétendent déterrer l'œuvre d'un grand homme, s'avèrent aujourd'hui d'une vulgarité hallucinante. Il est tout aussi vrai qu'évoquer un créateur de la hauteur de Muhend U Yehya doit à tout prix échapper aux commémorations prisonnières du lieu et de la date. L e poète, dramaturge et pourfendeur de la bêtise qu'il était doit certainement se moquer à présent, de ces tentatives acharnées, et peutêtre même sincères, de convoquer son œuvre et son visage, à chaque fois que nous en avons le prétexte. L'amalgame est bien sûr facile à faire, mais il serait utile de préciser ici que l'anniversaire de la disparition de Muhend U Yehya peut en effet, constituer un prétexte pour une commémoration classique et tout aussi publique, histoire de porter encore une fois la voix et le souffle de l'artiste, à un maximum d'individus. Mais on sait également que le meilleur, ou plus exactement le moins superficiel, hommage que l'on peut lui rendre est de croire infailliblement à sa vision, la revisiter en boucle, l'enseigner, la diffuser et surtout la continuer. Cette date du 7 décembre peut aussi avoir son pesant d'or de symbolisme quant au destin tragique des génies de ce monde. Ignorés ou sous-estimés de leur vivant, ils doivent attendre l'heure du trépas pour se voir portés aux nues de l'adulation, fidèles que nous sommes à notre obsession pour les <strong>icones</strong> mortes, pour les amours morbides ! Cette postérité qui devient de plus en plus hystérique contraste effroyablement avec l'inertie latente dont nous pouvons faire preuve lorsqu'un créateur surgit de nulle part et commence à nous pourfendre, amoureusement, sadiquement et dont nous nous empressons de mettre l'œuvre et la pensée au frigo parce qu'affolés, blessés et lâches face à ce vent nouveau qu'il veut nous insuffler. Alors, du plus profond du subconscient collectif, les masses attendent patiemment la disparition de l'auteur pour pouvoir le canoniser à leur manière, l'interpréter, voire le récupérer tranquillement sans craindre ses foudres et ses colères. Il y a en effet, dans l'évocation quelque chose de malsain, de pervers même. Il semblerait que nous sommes tous des profanateurs de tombes qui, partant peut-être des meilleures intentions ou peut-être pas, cherchons à survivre par le biais d'un génie mort, à lui faire endosser nos rêves, nos craintes et nos propres pensées, à l'habiller de nos fantasmes, à le remodeler selon nos attentes. Cela peut ressembler aux interprétations idéologiques des livres saints. Cela peut aussi signifier que, tels des hommes maladivement incapables d'aborder une femme, on cherche le frisson idéal dans l'onanisme ou, pis, dans la nécrophilie. Il peut également y avoir, au contraire, un besoin spirituel, une sorte d'addiction psychologique à une perfection révolue. Parce que, oui, il faut le dire : Muhend U Yehya était parfait. Irritant de perfection ! Et ce sont justement cette droiture, cette intégrité intellectuelle et ce génie créateur qui nous appellent, comme le cri d'un prophète censé nous sauver de l'ignorance et des enfers. C'est ainsi que l'obsession commémorative peut s'apparenter au besoin insurmontable d'une croyance, d'une foi, d'ériger un totem inaltérable qui puisse incarner nos noblesses et nous consoler au sujet de nos bassesses. Pour certains, être accro à la voix et à la plume de Muhend U Yehya relève du pur masochisme parce qu'il faut dire que l'homme n'y allait pas par quatre chemins pour nous dire ce que nous sommes, pour nous refléter cette image de nous-mêmes, si laide que même le miroir, poussé par un mécanisme d'auto-défense, ne peut plus nous donner à voir. Pour d'autres, c'est un acte de militantisme que d'entretenir la mémoire du défunt, une manière de dire au monde entier, mais surtout à soi-même, que finalement un des nôtres a pu produire une telle immensité littéraire mais surtout une pensée indéfectible, insurmontable dont la cohérence et la justesse nous réjouissent et nous terrorisent à la fois ! D'autres encore préfèrent les compartimentations faciles, voire le «relogement» idéologique le plus abject. D'aucuns ont croisé en effet, dans des textes et des discours dédiés à Muhend U Yehya, des expressions stupéfiantes de simplisme comme celle-ci : «Ykeddech af tmazight » (Il servait tamazight) ! Oubliant, ou s'efforçant à le faire, qu'il était un farouche défenseur de la langue «fellahi» ! Il serait trop fastidieux de citer ici toutes les «variantes» post-mortem que les uns et les autres ont substituées à l'œuvre, pourtant claire comme l'eau de source et intraitable comme une écume furieuse. Il en sort seulement un constat, pas des plus reluisants, et qu'il nous faudra encore longtemps pour y remédier : rares sont ceux qui arrivent, sereinement mais passionnément, à approcher Muhend U Yehya sans barricades et sans boucliers, aller vers lui dans toute la nudité dont l'esprit est encore capable et se contenter d'écouter, de lire et d'introniser chaque mot dans la mémoire, sans la moindre mythification inutile. Alors, on comprendra que la seule tâche qui nous reste à faire pour réellement honorer sa mémoire, c'est de continuer son entreprise, sans pour autant aspirer à l'égaler. Aujourd'hui, il faudra définitivement nous rendre à l'évidence que Muhend U Yehya est mort et que nous sommes vivants ! Sarah Haidar ALGERIE NEWS Mercredi 7 décembre 2011 > C U L T U R E 13 REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE LA CULTURE TLEMCEN, CAPITALE DE LA CULTURE ISLAMIQUE 2011 THEATRE NATIONAL ALGERIEN PIECE THEATRALE “AFRIQUE ASIE” TOURNEE DECEMBRE 2011/JANVIER 2012 Dans le cadre de la manifestation “Tlemce, Capitale de la Culture Islamique 2011”, le Théâtre National Algérien Mehieddine Bachtarzi organise une tournée- de la pièce théâtrale “Afrique Asie” de Timotée Roux et mise en scène de Ahmed Khoudi- à travers le territoire national en collaboration avec les directions de la culture, maisons de la cultre et les théâtres régionaux selon le programme suivant : PIECE THEATRALE «AFRIQUE ASIE» Algérie News 07-12-2011 DATE DE LA REPRESENTATION JANVIER 2012 DECEMBRE 2011 07 08 09 10 11 12 13 14 15 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 02 03 05 06 08 09 10 12 13 LIEU Centre culturel de Maghnia Maison de la culture /Tlemcen Théâtre Régional d’Oran Maison de la Culture/Mostaganem Maison de la Culture/Chlef Maison de la Culture/Ain Defla Maison de la Culture/Médéa Maison de la Culture/Béjaia Théâtre Régional de Béjaia Maison de la Culture/Bouira Théâtre Régional Constantine Théâtre Régional Skikda Théâtre Régional Guelma Théâtre Régional Annaba Théâtre Régional Batna Djelfa Biskra Tissemsilt Tiaret Saida Théâtre Régional Sidi Bellabbes
Page 1 and 2: Frantz Fanon et le Printemps arabe
Page 3 and 4: A L A U N E 3 Lamine Bechichi évoq
Page 5 and 6: Loi sur les partis politiques adopt
Page 7 and 8: ENTRETIEN > E N T R E T I E N 7 Akl
Page 9: C U L T U R E 11 Dans un numéro sp
Page 13 and 14: S E L E C T I O N Avant-premières
Page 15 and 16: N O T R E V I S I O N D U M A G H R
Page 17 and 18: Coupe du monde 2014 Sepp Blatter di
Page 19 and 20: Nouvelles technologies New York veu

icones

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?