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Loi sur les partis politiques adoptée<br />
Le FLN et le RND<br />
saluent le texte,<br />
le MSP non satisfait<br />
Le parti du Front de libération nationale et le Rassemblement national<br />
démocratique ont salué le projet de loi sur les partis politiques soumis hier<br />
au vote de l'Assemblée populaire nationale, alors que le MSP s'est dit "non<br />
satisfait" par les amendements de la commission juridique.<br />
Deux délégations de l'opposition<br />
syrienne sont arrivées, hier, à<br />
Alger pour une mission d'une<br />
semaine. Il s'agit du Conseil national<br />
syrien et de l'instance suprême de la<br />
révolution. L'objectif de cette visite<br />
d'après Djaber Achouafi, président des<br />
deux délégations, s'inscrit dans le cadre<br />
du travail de lobbying que mènent les<br />
révolutionnaires syriens auprès des<br />
pays arabes. «Nous sommes ici en<br />
Algérie, pour rencontrer les partis politiques,<br />
les organisations de la société<br />
civile, les étudiants et les journalistes.<br />
Nous transmettons le message suivant<br />
au peuple algérien : le peuple syrien<br />
meurt sous les balles et la torture du<br />
régime d'Al Assad et sa famille. Vous<br />
voulons plus de pressions de la part de<br />
la Ligue arabe pour assurer une protection<br />
aux populations civiles», a-t-il<br />
déclaré au siège du journal Echourouk,<br />
lors d'une rencontre-débat. Il ajoute :<br />
«Nous demandons aux ministres des<br />
Le député du parti du FLN,<br />
Abdelhamid Si Afif, a qualifié<br />
le projet de loi d'"importante<br />
avancée" dans la pratique<br />
politique, soulignant que sa formation<br />
est pour un "Etat fort et neutre,<br />
ne s'ingérant pas dans les activités<br />
des partis qui activent dans le cadre<br />
de la loi". Pour sa part, Saïd<br />
Bouhadja, a estimé que cette loi<br />
"répond profondément aux aspirations<br />
de la majorité des parlementaires",<br />
relevant une "flexibilité" dans les<br />
procédures de création des partis<br />
politiques, élaborées conformément<br />
à la Constitution. Le porte-parole du<br />
RND, Miloud Chorfi, a salué lui aussi<br />
le projet de loi sur les partis, qu'il<br />
considère comme un "axe fondamental"<br />
des réformes initiées par le président<br />
de la République. Il a noté que<br />
ce projet de loi, "plus précis", est venu<br />
pour "enrichir la scène politique à<br />
travers l'agrément de nouveaux partis".<br />
Toutefois, le député et président<br />
du conseil consultatif du MSP,<br />
Abderrahmane Saïdi, a exprimé la<br />
"non satisfaction" de son parti de la<br />
façon dont ont été examinés par la<br />
commission juridique de l'APN les<br />
amendements proposés.<br />
"Nous ne sommes pas satisfaits du<br />
travail fait par la commission juridique",<br />
a-t-il affirmé, appelant à "prendre<br />
en considération" les amendements<br />
présentés par les partis non<br />
majoritaires au sein de l'APN. La<br />
commission des affaires juridiques,<br />
administratives et des libertés de<br />
l'Assemblée populaire nationale a<br />
Affaires étrangères des pays arabes<br />
d'être plus rigoureux avec le pouvoir<br />
syrien. Dans ce cadre nous voulons que<br />
l'Algérie prenne une position plus<br />
ferme.» Les accusations du régime<br />
syrien ne sont pas passées inaperçues.<br />
En effet, l'orateur a indiqué que la<br />
révolution est pacifique et le restera.<br />
«C'est le pouvoir qui utilise la force<br />
contre les manifestants pacifiques et<br />
non pas l'inverse», a-t-il répondu. Il a<br />
également nié tout lien entre la révolution<br />
et les forces étrangères. «La théorie<br />
du complot étranger est tombée. Le<br />
pouvoir n'a plus de prétextes pour justifier<br />
ses crimes», a-t-il indiqué. Pour<br />
l'après-révolution, Djaber Achouafi<br />
s'est montré rassurant : «Nous voulons<br />
fonder un Etat civil démocratique et<br />
pluriel.» Des jeunes victimes de la torture<br />
ont témoigné de la terreur<br />
qu'exercent les services de sécurité.<br />
Notons que des personnalités algériennes<br />
ont pris part à cette rencontre.<br />
retenu une série de conclusions après<br />
examen des propositions des députés<br />
concernant le projet de loi organique<br />
sur les partis politiques soumis<br />
mardi au vote dont:refus du droit de<br />
création de partis politiques ou de<br />
participation à la création à toute<br />
personne ayant participé à des actes<br />
terroristes et ne reconnaîssant pas sa<br />
responsabilité. Au final, la loi organique<br />
relative aux partis politiques a<br />
été adoptée à la majorité absolue par<br />
les députés de l'Assemblée populaire<br />
nationale (APN).<br />
Les députés avaient entamé le vote<br />
article par article, de ce projet de loi,<br />
lors d'une séance plénière présidée<br />
par le président de l'APN, Abdelaziz<br />
Ziari.<br />
R. N.<br />
Ils veulent une position officielle plus rigoureuse<br />
Des membres de l'opposition<br />
syrienne depuis hier à Alger<br />
Entre autres, l'écrivain Amine Zaoui,<br />
l'ex-chef du gouvernement Ahmed<br />
Benbitour, et l'ex-ministre de<br />
l'Information Abdelaziz Rahabi.<br />
Benbitour a salué les révolutionnaires<br />
syriens. «Nous sommes avec vous.<br />
Nous devons vous aider comme vous<br />
l'aviez fait pour nous pendant la guerre<br />
de Libération nationale. Puisque la<br />
révolution est en marche, vous devez<br />
penser à l'après-révolution», a-t-il dit.<br />
Par ailleurs, le commandant de l'ALN<br />
Lakhdar Bouregaâ, n'a pas été tendre<br />
avec les hôtes de l'Algérie, il a refusé de<br />
les qualifier de «révolutionnaires».<br />
«Une révolution se passe une fois dans<br />
l'histoire d'une Nation. On ne peut pas<br />
qualifier les soldats de l'Otan de révolutionnaires»,<br />
a-t-il rétorqué. Notons<br />
que cette rencontre s'inscrit dans le<br />
cadre du festival de soutien au peuple<br />
syrien.<br />
Younès Saâdi<br />
D. News<br />
Journée décisive pour les<br />
travailleurs de l'éducation<br />
et les syndicalistes<br />
de ce secteur qui procéderont<br />
aujourd'hui au vote du<br />
mode de gestion des œuvres<br />
sociales.<br />
Lors de cette opération<br />
qui va se tenir dans tous les<br />
établissements scolaires,<br />
tous paliers confondus, au<br />
niveau national, les enseignants<br />
devront choisir entre<br />
deux options : Le bulletin<br />
(n°1) porte sur la centralisation<br />
de la gestion des<br />
œuvres sociales, ce qui sousentend<br />
la création de commissions<br />
de wilayas et une<br />
commission nationale, qui<br />
s'occuperont de cette gestion.<br />
Le deuxième bulletin<br />
(n° 2) prévoit la décentralisation<br />
des œuvres sociales,<br />
c'est-à-dire que chaque établissement<br />
va gérer ses<br />
œuvres sociales d'une<br />
manière autonome.<br />
Mais depuis l'annonce de<br />
cette élection, une guerre<br />
ouverte oppose les partisans<br />
des deux options. Entre ceux<br />
qui veulent la centralisation<br />
de la gestion, en justifiant<br />
leur choix par le renforcement<br />
du sens de la solidarité<br />
entre les employés du secteur<br />
de l'éducation. Il s'agit<br />
de l'UNPEF et du CNA-<br />
PEST, le deuxième groupe<br />
est constitué des syndicats<br />
qui soutiennent la décentralisation<br />
des œuvres sociales,<br />
à savoir le SNAPEST, le CLA,<br />
le SATEF, le FNTE, et le<br />
SNTE. D'après eux, c'est le<br />
seul moyen pour que les travailleurs<br />
du secteur puissent<br />
bénéficier de leur « part ».<br />
En somme, tous les syndicats<br />
essayent de faire campagne<br />
pour convaincre le<br />
maximum de travailleurs du<br />
secteur, même au détriment<br />
des autres syndicats, puisque<br />
Près de 165 000 divorces<br />
ont été enregistrés en<br />
Algérie pendant les<br />
trois dernières années, a-t-on<br />
appris hier auprès du ministère<br />
de la Solidarité nationale<br />
et de la Famille. "Au total<br />
164 988 cas de divorce ont été<br />
enregistrés durant la période<br />
allant de 2007 à 2010, passant<br />
de 34 123 divorces en 2007 à<br />
49 839 en 2010, selon un<br />
document du ministère<br />
rendu public lors des travaux<br />
d'une journée d'étude sur la<br />
médiation familiale.<br />
Détaillant ces données, le<br />
document fait état de 52.687<br />
> A C T U<br />
5<br />
Gestion des œuvres sociales<br />
de l'Education<br />
Les syndicats<br />
face à deux<br />
options<br />
nous avons constaté que les<br />
deux courants s'échangent<br />
des accusations et des insultes<br />
graves lors de leurs<br />
conférences de presse et à<br />
travers des communiqués.<br />
Dernier à avoir animé<br />
une conférence de presse,<br />
Abdelkrim Boudjenah, président<br />
du Syndicat national<br />
des travailleurs de l'éducation<br />
(SNTE), qui n'a pas<br />
hésité à accuser les deux syndicats<br />
qui soutiennent le<br />
mode de centralisation des<br />
œuvres sociales d'être à la<br />
solde d'un parti politique<br />
dont il ne citera pas le nom.<br />
« La majorité des membres<br />
fondateurs et sympathisants<br />
de ces deux syndicats appartiennent<br />
à un parti politique,<br />
c'est ce dernier qui<br />
décide et gère ces syndicats »<br />
confirme-t-il.<br />
M. Boudjenah a expliqué<br />
la position de son syndicat<br />
vis-à-vis du vote d'aujourd'hui<br />
: « Notre choix est<br />
en faveur de la décentralisation<br />
de la gestion des œuvres<br />
sociales qui consacre la<br />
transparence de la gestion de<br />
œuvres sociales des travailleurs<br />
du secteur de l'éducation…<br />
» déclare-t-il. Pour le<br />
conférencier, « la centralisation<br />
des œuvres sociales est<br />
sy-nonyme d'un retour à la<br />
bureaucratisation de la gestion.<br />
Ce qui fera qu'une<br />
minorité des travailleurs<br />
vont bénéficier des œuvres<br />
sociales, au détriment de la<br />
majorité » explique-t-il.<br />
Un communiqué du<br />
Syndicat autonome des travailleurs<br />
de l'enseignement<br />
et de la formation, SATEF,<br />
rendu public hier, affirme<br />
que les syndicats qui soutiennent<br />
la centralisation des<br />
œuvres sociales sont un<br />
« pur produit de l'UGTA.<br />
Aziz Sethi<br />
Près de 165 000 divorces<br />
enregistrés en 3 ans<br />
15 226 Algériennes<br />
se libérent par le khol'a<br />
divorces par consentement<br />
mutuel des deux époux et<br />
81 319 par la volonté de<br />
l'époux". Ce chiffre global<br />
comprend également, pour la<br />
même période, 15 226 divorces<br />
à la demande de l'épouse"<br />
et 15 756 autres cas ont été<br />
recensés dans la catégorie du<br />
khol'a, a précisé la même<br />
source. Par ailleurs, 4 203<br />
jeunes filles et femmes agées<br />
entre 10 et 18 ans, ont été victimes<br />
de violence durant<br />
le premier semestre 2010<br />
contre 9 010 durant l'année<br />
2009.<br />
R. N.<br />
ALGERIE NEWS Mercredi 7 décembre 2011