Mission sectorielle filière eMballage - IZF

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Mission sectorielle filière emballage Salon International de l’Emballage du 17 au 22 novembre 2008 Historique du Projet § Participation à la XXXIème Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Françaises (CPCCAF) du 14 au 16 novembre 2005 à Dakar. § Participation au Connect Afrique Europe 2005 du 17 au 18 novembre 2005 à Dakar. § Participation à la XXXIIème Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Françaises (CPCCAF) du 14 au 17 novembre 2006 à Congo/Brazzaville. Ces manifestations ont permis une première approche des besoins et des moyens utilisés pour soutenir les productions africaines et faciliter leur intégration dans l’économie mondiale. § étude sur la filière emballage mettant en avant les principaux problèmes de la filière et proposant des moyens pour y remédier. (détails ci-dessous) § Mission Sectorielle du 17 au 22 novembre 2008 dans le cadre du Salon International de l’Emballage. (détails ci-après) En partenariat avec Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones
Mission sectorielle - Filière Emballage - 17 au 22 novembre 2008 Étude Filière EMBALLAGE AU SéNéGAL L’industrie de l’emballage Cette industrie souffre. Ce recul s’explique : Le marché couvert par le SPIDS (Syndicat Professionnel des Industries et des Mines du Sénégal) représente un CA de 41,4 milliards de FCFA et 842 emplois. § par la faible croissance de l’économie sénégalaise (6%), notamment l’agriculture (hivernage tardif), l’exportation de produits horticoles (forte concurrence internationale) et des produits de la mer (raréfaction des espèces et conserveries de thon tournant en dessous de leur seuil de rentabilité) ; § par la suppression de certaines activités porteuses, telles que le transfert par Nestlé Sénégal de sa ligne de production de lait concentré au Ghana, qui représente un manque à gagner important pour Crown Sénégal ; § par l’importation croissante de produits d’emballage pour concurrencer un produit national jugé souvent peu compétitif par les industries utilisatrices (coût). L’industrie de l’emballage au Sénégal se caractérise par un partage du marché par des filiales ou membres de groupes internationaux (Crown, Aga Khan pour Fumoa – Cofisac, Bolloré puis Imperial Tobacco pour la SAII). Le reste du marché est sous le contrôle d’entreprises familiales d’origine libanaise (Chahine Product, Sapin, SIPS) parfois créées avant l’indépendance par des français, puis rachetées par des nationaux (La Rochette). § par une envolée des prix des matières premières en 2004-2005 : 8 Acier : + 20 à 30 % au 1 er Janvier 2005 8 Vernis, Encres, Solvants : + 10% en moyenne 8 PVC et produits dérivés : + 20% 8 Frêt : suivant contrat et destination ; entre stable et + 10% 8 Carburant : + 20 à 25 % les 12 derniers mois 8 Acétate, Durcisseur, Encre spéciales : + 30% en 2004 8 Aluminium : +10% La hausse très importante des matières premières est due essentiellement à la forte demande du marché chinois et à la forte augmentation du prix des produits pétroliers (en Chine, la consommation d’acier est passée en 5 ans, de 50 à 150 Millions de tonnes sur 515 Millions de tonnes de consommation mondiale). Données macro-économiques du Sénégal Monnaie : Franc CFA Produit Intérieur Brut (PIB) : 3 709 milliards FCFA Taux de croissance réel (%) : 6,9 % PIB/habitant : 360 499 FCFA Secteurs : Pourcentage PIB (%) Primaire (Agr, Elev, Sylv, Pêche) : 16,5 % Secondaire (Indus, Mine, Ener, BTP) : 22,2 % Tertiaire (Services) : 61,3 % PIB au coût des facteurs : 100 % Sur la période 1999 et 2003, on note les évolutions suivantes : j Importations en hausse de 40% à 1370 milliards de FCFA j Importations notamment de sacs d’emballage en hausse de 90% j Exportations en hausse de 30 % à 656 milliards de FCFA l En baisse sur le poisson frais, les crustacés, les arachides, l’huile, les conserves de poissons et les phosphates j En hausse sur les engrais et le coton l Les exportations vers l’Europe baissent de 10% à 204 milliards de FCFA l Les exportations vers la France baissent de 11% à 80 milliards de FCFA Pour l’heure, les entreprises d’emballage sont à 60% de leur capacité de production, il leur est difficile dans ces conditions de proposer à leurs clients industriels locaux des prix compétitifs et un réel service de recherche et développement. © Fotolia : Huebi - Mathieu Aucher 3
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