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SAMEDI
> Lecture musicale : Achille
avec Marie Richeux et Jacob Stambach
salle de l’atelier
16H30
« Il faut chercher un peu pour lire la mort d’Achille. L’Iliade
d’Homère ne la décrit pas. Pourtant Achille meurt et son nom
explose en fines particules jusqu’à nous, si bien que l’on est
en mesure de le prononcer des siècles après l’aède ».
Une nuit de tempête, la grande ville se recouvre de sable
et devient désert, le poème peut revenir. Achille entre dans
un des appartements et parle. Une version condensée du
livre paru en mars 2015 aux éditions Sabine Wespieser,
permet de faire l’expérience de ce texte dans la voix de
son auteur Marie Richeux, et dans la musique de Jacob
Stambach. Les images de Cédric Dupire scandent une
performance qui reprend la temporalité de cette nuit où se
rejoue le mythe.
Réservation conseillée :
05 56 10 10 10 // reservation@escaledulivre.com
> Regards croisés : Voyage en Italie
salle vauthier
17H30
Révélé au grand public grâce au prix Goncourt qu’il
reçoit pour Le Soleil des Scorta, Laurent Gaudé est
principalement connu pour son œuvre romanesque.
Pourtant c’est au théâtre que cet ancien étudiant en
lettres modernes, commence sa carrière d’écrivain.
Inspiré par l’Italie du Sud, Les Pouilles, Naples ou
encore la Sicile, il situe nombre de ses romans en
Italie.
Milena Agus enthousiasme le public français avec Mal de
pierres (Liana Levi). Après Battement d’ailes, Mon voisin,
Quand le requin dort et La Comtesse de Ricotta, tous
publiés aux éditions Liana Levi, Milena Agus poursuit avec
Prends garde sa route d’écrivain, singulière et libre. Liberté
dans l’écriture, inclassable dans le style, elle crée des
héroïnes, reflet de sa vision du monde et de ses envies.
Tous deux attachés à la terre italienne Laurent Gaudé, le
Français, et Milena Agus, la Sarde, viendront nous parler
de leurs sentiments pour ce pays.
Rencontre présentée par Bruno Tessarech, écrivain.
> Regards croisés : La fin de l’innocence
SALON LITTÉRAIRE
17H00
Un jour, ils quittent Paris pour une maison avec jardin en
banlieue ; l’endroit idéal pour élever des enfants. Élevés
dans une éducation catholique confinée, les adolescents
découvrent les drogues et les fêtes, loin des rêves que
leurs parents avaient conçus pour eux. Dans La vie de
jardin (Gallimard), Alexis Brocas nous offre le récit d’une
riche banlieue pavillonnaire : des histoires d’enfance et
d’adolescence, la peinture d’une époque.
La fille (Actes Sud) d’Eric Marty, c’est l’histoire de Claudie,
un garçon du village avec qui le narrateur a connu une idylle
lorsqu’ils étaient enfants. Mais une dizaine d’années plus
tard, c’est à une sorte de chasse à la « fille » que Claudie est
confronté, avec pour protecteur et sauveur celui qui raconte
l’histoire ; un roman sur les perversions de l’adolescence.
Dans Les batailles d’Hastings (Finitude), l’action se
déroule dans une pension anglaise pour jeunes filles
de bonne famille. Eléanor découvre le cadavre de sa
camarade de chambre qui s’est pendue. Dans son roman,
Éric Haviland, explore le moment si fugace et pourtant
si crucial où un événement dramatique fait basculer une
adolescente dans l’âge adulte.
> Regards croisés : Le désordre des sentiments
studio de création
17H30
Passant de l’humour à la gravité, de la confidence à l’outrage, de la pudeur à la sensualité, Arnaud Cathrine dans Pas
exactement l’amour (Verticales), revisite, au fil de dix nouvelles, un motif universel, fluctuant et insaisissable.
Dans Un été (Minuit) de Vincent Almendros, Pierre, le narrateur, sa petite amie Lone, son frère Jean et la femme de
ce dernier, Jeanne, partent sur un voilier dans la baie de Capri. Cette croisière est une drôle d’idée qui met mal à l’aise
Pierre...
Un homme amoureux de deux femmes, et nul dérangé par cette situation, quoi de plus banal aujourd’hui ? Nu intérieur
(L’Olivier) de Belinda Cannone nous montre pourtant qu’il n’en est rien, et qu’à l’époque de la libération sexuelle, la
jalousie et la mauvaise foi ont encore de beaux jours devant elles.
Tous les trois viennent nous parler de sentiments refrénés, de non-dits, de jalousie, de pudeur ou encore de passion, de
désir et de sensualité.
Rencontre présentée
par Pierre Mazet,
Président de l’Escale
du livre.
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