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Regards croisés : Traversées du roman noir
comptoir des mots
15H00
Bordeaux, dans les années 50, un commissaire
de police, ancien collabo, doit soudain faire face à
la vengeance d’un adversaire mystérieux. Pendant
qu’un tout jeune homme, fils de déportés, fait
l’expérience de la guerre, en Algérie.
Dans les bas-fonds de Naples un commissaire
résoud sa première affaire : un accident de la
route qui pourrait être un assassinat. La victime,
un écrivain, a décrit dans son dernier roman une
mort survenue dans de semblables circonstances.
Il mènera une drôle d’enquête sur les traces d’un
mafieux avant de comprendre, au bout de ce
singulier voyage, où se trouve la vraie bataille.
Hervé Le Corre, Après la guerre (Rivages) et Bruno
Arpaia, Avant la bataille (Liana Levi) nous font
entrer dans l’univers du roman noir.
> Regards croisés : Des figures de la Résistance
salon littéraire
15H30
GRAND ENTRETIEN suivi d’une lecture : Will Self
Studio de création
15H00
Will Self est né en 1961 à Londres. Ce disciple de J.G.
Ballard est considéré en Angleterre comme l’un des plus
grands écrivains de sa génération. Auteur de romans
et de nouvelles, toujours grinçantes, où le quotidien et
des univers parallèles fantastiques se côtoient et parfois
se télescopent il a notamment publié, aux Éditions de
l’Olivier, Mon idée du plaisir, La Théorie quantitative de
la démence, No Smoking et Le Livre de Dave.
Il vient présenter son nouvel ouvrage, Parapluie
(L’Olivier) où se multiplient les collisions de récits et
d’époques mêlant la grande et la petite Histoire dans
un roman fleuve aux accents joyciens.
Cet entretien, mené par son traducteur Bernard Hœpffner
sera suivi d’une lecture par Will Self en anglais.
Réservation conseillée :
05 56 10 10 10 // reservation@escaledulivre.com
En juin 1940, en pleine débâcle, Aristides de Sousa
Mendes, consul du Portugal à Bordeaux, sauva
la vie de milliers de personnes en désobéissant à
son gouvernement. Salim Bachi, avec Le consul
(Gallimard), retrace le destin exceptionnel d’un
homme mystérieux et tourmenté, croyant épris de
liberté et père de quatorze enfants que l’amour d’une
femme et de l’humanité vont transfigurer.
Martiniquais d’origine modeste, vétérinaire rejeté
puis admiré, Raphaël Élizé, dans Rendez-vous
avec l’heure qui blesse (Gallimard) de Gaston-
Paul Effa, a été le premier maire noir d’une ville de
France métropolitaine. Il entra dans la Résistance
avant d’être arrêté puis déporté à Buchenwald en
1944.
Deux destins historiques d’hommes emblématiques
de la condition humaine.
Rencontre présentée par Olivier Caudron, directeur
des bibliothèques municipales de Bordeaux.
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