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IAS 33, Résultat par action/part pour les entités ayant émis des ...

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Groupe de discussion sur <strong>les</strong> IFRS<br />

Compte rendu de la réunion publique<br />

du 31 mars 2011<br />

Le Groupe de discussion sur <strong>les</strong> IFRS (GDI) se veut seulement un cadre d’échanges. Il a <strong>pour</strong><br />

vocation d’aider le Conseil <strong>des</strong> normes comptab<strong>les</strong> à repérer <strong>les</strong> questions soulevées <strong>par</strong><br />

l’application <strong>des</strong> Normes internationa<strong>les</strong> d’information financière (IFRS) au Canada. Les membres<br />

du Groupe, qui proviennent d’horizons diversifiés, s’expriment dans <strong>les</strong> discussions en leur propre<br />

nom, et <strong>les</strong> opinions formulées pendant la réunion publique ne représentent pas nécessairement<br />

cel<strong>les</strong> de l’organisation à laquelle ils ap<strong>par</strong>tiennent ni cel<strong>les</strong> du Conseil <strong>des</strong> normes comptab<strong>les</strong>. Les<br />

résultats <strong>des</strong> discussions du GDI ne constituent pas <strong>des</strong> prises de position officiel<strong>les</strong> ni <strong>des</strong><br />

indications faisant autorité.<br />

(Le présent document rend compte <strong>des</strong> discussions tenues lors de la réunion publique. Pour bien<br />

comprendre ces discussions ainsi que <strong>les</strong> opinions exprimées, il faut écouter l’enregistrement de la<br />

réunion en cliquant ici.)<br />

Questions soulevées et traitées lors de la réunion de mars<br />

<strong>IAS</strong> 32 : Classement <strong>des</strong> <strong>action</strong>s visées <strong>par</strong> une offre publique de rachat dans le cours normal <strong>des</strong><br />

activités<br />

<strong>IAS</strong> <strong>33</strong> : Résultat dilué <strong>par</strong> <strong>action</strong> <strong>pour</strong> <strong>les</strong> plans alternatifs de droits à la plus-value d’<strong>action</strong>s<br />

<strong>IAS</strong> <strong>33</strong> : Résultat <strong>par</strong> <strong>action</strong>/<strong>par</strong>t <strong>pour</strong> <strong>les</strong> entités <strong>ayant</strong> émis <strong>des</strong> instruments de capitaux propres<br />

rachetab<strong>les</strong> au gré du porteur<br />

<strong>IAS</strong> 34 : Rapports financiers intermédiaires<br />

IFRIC 12 : Immobilisation incorporelle – dépenses non contractuel<strong>les</strong><br />

IFRIC 14 : Exigences de financement minimal<br />

Proposition d’examen post-mise en œuvre de l’<strong>IAS</strong>B<br />

Questions soumises, mais non considérées<br />

Le point sur <strong>des</strong> questions antérieures dont le Groupe avait recommandé la présentation à<br />

l’<strong>IAS</strong>B ou à l’IFRS Interpretations Committee <strong>pour</strong> examen<br />

<strong>IAS</strong> 7 et <strong>IAS</strong> <strong>33</strong> : Flux de trésorerie <strong>par</strong> <strong>action</strong><br />

<strong>IAS</strong> 1 : Critères de classement d’une dette dans le passif courant ou non courant<br />

<strong>IAS</strong> 37 : Taux d’actualisation<br />

Considérations supplémentaires relatives à <strong>des</strong> questions dont le Groupe avait discuté<br />

précédemment, mais <strong>pour</strong> <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> il n’avait pas recommandé une analyse plus poussée<br />

<strong>IAS</strong> 10 : Événements postérieurs à l’autorisation de publication <strong>des</strong> états financiers, mais antérieurs à<br />

leur publication<br />

Conseil <strong>des</strong> normes comptab<strong>les</strong><br />

277, rue Wellington Ouest, Toronto (Ontario) Canada M5V 3H2<br />

Tél. : 416-977-3222 Téléc. : 416-204-3412 Page 1 de 6


Indications ne faisant pas autorité<br />

QUESTIONS SOULEVÉES ET TRAITÉES LORS DE LA RÉUNION DE MARS<br />

<strong>IAS</strong> 32 : Classement <strong>des</strong> <strong>action</strong>s visées <strong>par</strong> une offre publique de rachat dans le cours normal<br />

<strong>des</strong> activités<br />

Un certain nombre de sociétés canadiennes rachètent leurs <strong>action</strong>s dans le cadre d’opérations<br />

appelées «offres publiques de rachat dans le cours normal <strong>des</strong> activités». L’<strong>IAS</strong> 32, Instruments<br />

financiers : Présentation, exige que <strong>les</strong> options émises visant le rachat <strong>par</strong> une entité de ses propres<br />

<strong>action</strong>s soient comptabilisées à titre de passif «brut», <strong>pour</strong> la valeur actualisée du montant du rachat.<br />

Il est peu probable qu’une offre publique de rachat dans le cours normal <strong>des</strong> activités donne lieu à<br />

une obligation lorsque le rachat est à la discrétion de l’entité. Cependant, il arrive <strong>par</strong>fois que l’entité<br />

donne à un mandataire le pouvoir discrétionnaire de racheter <strong>les</strong> <strong>action</strong>s dans le cadre d’une telle<br />

opération. La question qui se pose est de savoir quels facteurs devraient être pris en compte <strong>pour</strong><br />

déterminer si une obligation devrait être comptabilisée dans le contexte d’un accord d’exécution<br />

d’une offre publique de rachat dans le cours normal <strong>des</strong> activités conclu avec un mandataire.<br />

Les membres ont identifié <strong>des</strong> facteurs potentiels qui <strong>pour</strong>raient être considérés <strong>par</strong> une entité<br />

lorsqu’elle conclut ou modifie <strong>des</strong> accords avec un mandataire dans le cadre d’une offre publique de<br />

rachat dans le cours normal <strong>des</strong> activités et qui feraient en sorte qu’une obligation ne serait pas<br />

comptabilisée. Le Groupe a recommandé que la question ne soit pas soumise à l’IFRS Interpretations<br />

Committee <strong>par</strong>ce que la détermination de l’existence d’une obligation est fonction <strong>des</strong> faits et <strong>des</strong><br />

circonstances de l’accord conclu entre l’entité et un mandataire.<br />

<strong>IAS</strong> <strong>33</strong> : Résultat dilué <strong>par</strong> <strong>action</strong> <strong>pour</strong> <strong>les</strong> plans alternatifs de droits à la plus-value d’<strong>action</strong>s<br />

Un certain nombre de sociétés canadiennes ont constitué <strong>des</strong> régimes alternatifs de droits à la plusvalue<br />

d’<strong>action</strong>s <strong>pour</strong> rémunérer leurs salariés. Habituellement, ces régimes permettent au salarié de<br />

choisir entre un règlement en trésorerie ou un règlement en <strong>action</strong>s au titre de ces droits à la plusvalue<br />

d’<strong>action</strong>s. Les questions qui se posent sont de savoir comment calculer conformément aux<br />

IFRS le résultat dilué <strong>par</strong> <strong>action</strong> lorsque l’entité a constitué un tel régime et si une demande de<br />

clarification devrait être présentée à l’IFRS Interpretations Committee.<br />

Les membres ont discuté de deux approches <strong>pour</strong> le calcul du résultat dilué <strong>par</strong> <strong>action</strong> lorsqu’il est<br />

supposé que le règlement se fait en <strong>action</strong>s. Le groupe a toutefois recommandé que la question ne<br />

soit pas soumise à l’IFRS Interpretations Committee <strong>par</strong>ce que <strong>les</strong> régimes alternatifs de droits à la<br />

plus-value d’<strong>action</strong>s sont rares à l’extérieur de l’Amérique du Nord et qu’il ne s’agit donc<br />

vraisemblablement pas d’un problème courant.<br />

<strong>IAS</strong> <strong>33</strong> : Résultat <strong>par</strong> <strong>action</strong>/<strong>par</strong>t <strong>pour</strong> <strong>les</strong> entités <strong>ayant</strong> émis <strong>des</strong> instruments de capitaux<br />

propres rachetab<strong>les</strong> au gré du porteur<br />

Les entités qui ont émis <strong>des</strong> instruments de capitaux propres rachetab<strong>les</strong> au gré du porteur, classés ou<br />

non dans <strong>les</strong> capitaux propres selon l’<strong>IAS</strong> 32, Instruments financiers : Présentation, doivent se<br />

demander quel<strong>les</strong> informations «<strong>par</strong> <strong>par</strong>t» el<strong>les</strong> peuvent présenter dans leurs états financiers selon <strong>les</strong><br />

IFRS, comment présenter ces informations et à quel endroit <strong>les</strong> intégrer dans <strong>les</strong> états<br />

financiers. L’<strong>IAS</strong> <strong>33</strong>, Résultat <strong>par</strong> <strong>action</strong>, contient <strong>des</strong> dispositions concernant la communication de<br />

mesures supplémentaires du résultat <strong>par</strong> <strong>action</strong> dans <strong>les</strong> notes <strong>des</strong> états financiers. Les questions qui<br />

se posent sont de savoir comment ces dispositions devraient être appliquées lorsque l’entité n’a pas<br />

d’<strong>action</strong>s ordinaires, au sens de l’<strong>IAS</strong> <strong>33</strong>, du fait de l’application de l’<strong>IAS</strong> 32, et si une demande de<br />

clarification devrait être présentée à l’IFRS Interpretations Committee.<br />

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Indications ne faisant pas autorité<br />

Le Groupe a recommandé de ne pas présenter de demande de clarification à l’IFRS Interpretations<br />

Committee, puisque l’<strong>IAS</strong>B a mis fin à ses travaux concernant son projet de modification de l’<strong>IAS</strong> <strong>33</strong><br />

et qu’il décidera s’il relance ou non ce projet lorsqu’il se penchera sur son programme de travail plus<br />

tard cette année. Les membres du Groupe ont discuté <strong>des</strong> informations qu’une entité peut fournir<br />

selon <strong>les</strong> dispositions de l’<strong>IAS</strong> 1, Présentation <strong>des</strong> états financiers, relatives aux informations à<br />

fournir sur un élément, lorsque de tel<strong>les</strong> informations sont uti<strong>les</strong> <strong>pour</strong> permettre aux utilisateurs de<br />

comprendre <strong>les</strong> états financiers. Le Groupe a recommandé de demander que soit apportée, dans le<br />

cadre du processus annuel d’amélioration, une modification qui permettrait que <strong>les</strong> instruments<br />

classés dans <strong>les</strong> instruments de capitaux propres selon l’exception prévue <strong>par</strong> l’<strong>IAS</strong> 32 soient classés<br />

dans <strong>les</strong> instruments de capitaux propres lors de l’application de l’<strong>IAS</strong> <strong>33</strong>.<br />

<strong>IAS</strong> 34 : Rapports financiers intermédiaires<br />

L’<strong>IAS</strong> 34, Information financière intermédiaire, et <strong>les</strong> PCGR canadiens prébasculement sont<br />

harmonisés dans une vaste mesure. Il existe toutefois <strong>des</strong> différences concernant le traitement de<br />

certaines questions de comptabilisation et d’évaluation. La question qui se pose a trait à la<br />

détermination <strong>des</strong> facteurs dont <strong>les</strong> sociétés ouvertes canadiennes devraient tenir compte lorsqu’el<strong>les</strong><br />

pré<strong>par</strong>ent <strong>des</strong> états financiers selon l’<strong>IAS</strong> 34 <strong>pour</strong> <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> intermédiaires ouvertes à compter de<br />

2011, avec retraitement <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> intermédiaires de l’exercice précédent.<br />

Les membres ont discuté de certaines différences entre <strong>les</strong> indications de l’<strong>IAS</strong> 34 et cel<strong>les</strong> <strong>des</strong><br />

PCGR canadiens prébasculement, notamment en ce qui concerne l’évaluation <strong>des</strong> régimes à<br />

prestations déterminées, la comptabilisation <strong>des</strong> écarts sur stocks et la comptabilisation <strong>des</strong> actifs<br />

d’impôts non comptabilisés antérieurement. Le Groupe a demandé aux permanents de chercher à<br />

savoir si <strong>les</strong> permanents de l’<strong>IAS</strong>B se sont penchés sur la nécessité de réviser l’exemple de l’<strong>IAS</strong> 34<br />

traitant de l’application <strong>des</strong> principes généraux de comptabilisation et d’évaluation aux coûts <strong>des</strong><br />

retraites <strong>pour</strong> une période intermédiaire compte tenu de la publication imminente de la version<br />

révisée de l’<strong>IAS</strong> 19, Avantages du personnel. Le Groupe a déterminé qu’aucune autre <strong>action</strong> n’était<br />

nécessaire puisque <strong>les</strong> différences relevées concernent expressément le passage du Canada aux IFRS.<br />

IFRIC 12 : Immobilisation incorporelle – dépenses non contractuel<strong>les</strong><br />

L’IFRIC 12, Accords de concession de services, contient <strong>des</strong> dispositions concernant la<br />

comptabilisation d’une immobilisation incorporelle lorsqu’un concessionnaire détermine qu’il a reçu<br />

un droit de faire payer <strong>les</strong> usagers d’un service public. Selon l’IFRIC 12, l’entité (le concessionnaire)<br />

ne comptabilise pas l’immobilisation corporelle, mais elle comptabilise un droit incorporel de faire<br />

payer <strong>les</strong> utilisateurs <strong>pour</strong> l’accès à l’immobilisation corporelle ou aux biens ou services que produit<br />

celle-ci. Cependant, l’IFRIC 12 ne contient pas de dispositions spécifiques <strong>pour</strong> le traitement <strong>des</strong><br />

dépenses en immobilisations engagées <strong>par</strong> le concessionnaire relativement à cette immobilisation<br />

incorporelle lorsque <strong>les</strong> dépenses ne font pas <strong>par</strong>tie de l’obligation contractuelle que le<br />

concessionnaire doit remplir <strong>pour</strong> conserver ce droit incorporel. La question qui se pose est de savoir<br />

si une demande de clarification devrait être présentée à l’IFRS Interpretations Committee concernant<br />

le traitement comptable de ces dépenses.<br />

Les membres ont examiné la situation d’une entité qui exploite une centrale électrique et détient le<br />

droit de faire payer <strong>les</strong> usagers pendant 10 ans. Même si le contrat n’oblige pas explicitement l’entité<br />

à procéder à <strong>des</strong> travaux majeurs d’entretien et de ré<strong>par</strong>ation, l’entité doit le faire <strong>pour</strong> exploiter la<br />

centrale. Les membres se sont demandé s’il était approprié de capitaliser <strong>les</strong> dépenses engagées <strong>pour</strong><br />

<strong>les</strong> travaux majeurs d’entretien et de ré<strong>par</strong>ation dans une telle situation. Le Groupe a recommandé<br />

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Indications ne faisant pas autorité<br />

que la question ne soit pas soumise à l’IFRS Interpretations Committee du fait que la détermination<br />

du traitement approprié selon <strong>les</strong> IFRS dépend <strong>des</strong> faits et circonstances propres à chaque entente.<br />

IFRIC 14 : Exigences de financement minimal<br />

L’IFRIC 14, <strong>IAS</strong> 19 — Le plafonnement de l’actif au titre <strong>des</strong> régimes à prestations définies, <strong>les</strong><br />

exigences de financement minimal et leur inter<strong>action</strong>, traite de l’incidence potentielle d’une exigence<br />

de financement minimal sur la possibilité de réduire <strong>les</strong> cotisations futures. Cependant, il semble que,<br />

en pratique, il existe diverses interprétations de ce qui constitue une exigence de financement<br />

minimal selon l’IFRIC 14. La question qui se pose est de savoir si une demande de clarification<br />

devrait être présentée à l’IFRS Interpretations Committee <strong>pour</strong> savoir si <strong>les</strong> rendements futurs<br />

attendus <strong>des</strong> actifs <strong>des</strong> régimes de retraite devraient être pris en considération lors de l’évaluation de<br />

l’avantage économique disponible sous forme de réduction <strong>des</strong> cotisations futures au régime.<br />

Les membres ont discuté de deux approches <strong>pour</strong> déterminer le montant futur de financement<br />

minimal requis <strong>pour</strong> services futurs. Le Groupe a recommandé que <strong>les</strong> permanents effectuent <strong>des</strong><br />

recherches supplémentaires <strong>pour</strong> déterminer s’il y a diversité dans la pratique à l’extérieur du<br />

Canada. Le Groupe a recommandé provisoirement que le CNC envisage de soumettre cette question<br />

à l’IFRS Interpretations Committee si <strong>des</strong> éléments probants suffisants montrent qu’il y a diversité<br />

dans la pratique à l’échelle internationale.<br />

Proposition d’examen post-mise en œuvre de l’<strong>IAS</strong>B<br />

L’International Accounting Standards Board (<strong>IAS</strong>B) et la Financial Accounting Foundation <strong>des</strong><br />

États-Unis ont proposé <strong>des</strong> approches différentes concernant l’examen post-mise en œuvre <strong>des</strong><br />

normes. L’<strong>IAS</strong>B élabore un projet de programme de travail général <strong>pour</strong> un examen post-mise en<br />

œuvre, qui fournira une structure <strong>pour</strong> <strong>les</strong> examens futurs. La question qui se pose est de savoir si, du<br />

point de vue canadien, <strong>les</strong> objectifs du processus d’examen post-mise en œuvre <strong>des</strong> normes proposé<br />

<strong>par</strong> l’<strong>IAS</strong>B sont appropriés.<br />

Les membres ont discuté du processus d’examen post-mise en œuvre <strong>des</strong> normes proposé <strong>par</strong> l’<strong>IAS</strong>B<br />

et ont fait <strong>par</strong>t de leurs commentaires à Paul Cherry, président de l’IFRS Advisory Committee.<br />

Questions soumises, mais non considérées<br />

Après une première évaluation, certaines <strong>des</strong> questions soumises au Groupe ne sont pas retenues <strong>pour</strong><br />

faire l’objet d’une analyse détaillée. Ce point à l’ordre du jour permet à l’ensemble <strong>des</strong> membres<br />

d’évaluer ces questions <strong>pour</strong> déterminer si certaines d’entre el<strong>les</strong> devraient être étudiées lors d’une<br />

réunion future. À cette réunion, une question a été soumise.<br />

<strong>IAS</strong> 20 : Aide publique dans le cadre d’un ensemble d’ai<strong>des</strong> financières<br />

La question soumise porte sur le traitement <strong>des</strong> subventions selon l’<strong>IAS</strong> 20, Comptabilisation <strong>des</strong><br />

subventions publiques et informations à fournir sur l’aide publique, dans le cas où plus d’une<br />

condition est attachée à la subvention. On a demandé au Groupe de déterminer si un manque de<br />

clarté quant à la façon de comptabiliser de tel<strong>les</strong> subventions existe et entraîne une diversité dans la<br />

pratique que l’IFRS Interpretations Committee devrait examiner.<br />

Les membres ont examiné la situation d’un fabricant de produits céréaliers qui reçoit une subvention<br />

publique après avoir acheté du blé cultivé localement. Pour conserver la subvention, le fabricant doit<br />

aussi remplir d’autres critères, tels qu’engager <strong>des</strong> dépenses en capital admissib<strong>les</strong>. Le Groupe a<br />

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Indications ne faisant pas autorité<br />

recommandé que cette question ne soit pas étudiée davantage, car le traitement approprié à appliquer<br />

selon <strong>les</strong> IFRS peut varier selon <strong>les</strong> faits et circonstances propres à chaque subvention publique.<br />

LE POINT SUR DES QUESTIONS ANTÉRIEURES DONT LE GROUPE AVAIT<br />

RECOMMANDÉ LA PRÉSENTATION À L’<strong>IAS</strong>B OU À L’IFRS INTERPRETATIONS<br />

COMMITTEE POUR EXAMEN<br />

<strong>IAS</strong> 7 et <strong>IAS</strong> <strong>33</strong> : Flux de trésorerie <strong>par</strong> <strong>action</strong><br />

Le rapport sur la réunion publique du Groupe tenue le 16 septembre 2010 indique que <strong>les</strong> permanents<br />

du CNC ont envoyé une lettre à l’<strong>IAS</strong>B <strong>pour</strong> lui demander d’envisager de préciser, dans le cadre de<br />

son projet de modification de l’<strong>IAS</strong> <strong>33</strong>, Résultat <strong>par</strong> <strong>action</strong>, s’il est approprié de présenter <strong>des</strong><br />

informations sur le flux de trésorerie <strong>par</strong> <strong>action</strong> dans <strong>les</strong> états financiers. En décembre 2010, <strong>les</strong><br />

permanents de l’<strong>IAS</strong>B ont accusé réception de la demande, mais ont indiqué que l’<strong>IAS</strong>B avait mis fin<br />

à ses travaux concernant ce projet et qu’il décidera s’il relance ou non ce projet lorsqu’il se penchera<br />

sur son programme de travail plus tard cette année.<br />

<strong>IAS</strong> 1 : Critères de classement d’une dette dans le passif courant ou non courant<br />

Le rapport sur la réunion publique du Groupe tenue le 30 novembre 2010 indique que <strong>les</strong> permanents<br />

du CNC avaient envoyé à l’IFRS Interpretations Committee une demande de directives concernant le<br />

sens de l’expression «droit inconditionnel de différer le règlement» figurant dans le <strong>par</strong>agraphe 69(d)<br />

de l’<strong>IAS</strong> 1. À sa réunion de novembre 2010, le comité a décidé de ne pas ajouter cette question à son<br />

programme de travail. Au cours de ses délibérations, le comité a relevé une question d’application<br />

pratique et a décidé de recommander à l’<strong>IAS</strong>B de modifier le libellé du <strong>par</strong>agraphe 73 de l’<strong>IAS</strong> 1. Le<br />

comité propose de préciser que lorsqu’une entité renégocie un prêt existant auprès du même prêteur<br />

et à <strong>des</strong> conditions identiques ou semblab<strong>les</strong> <strong>pour</strong> au moins douze mois après la date de clôture, elle<br />

classe l’emprunt dans <strong>les</strong> passifs non courants. Le résumé de ses délibérations sur le sujet est présenté<br />

dans le numéro de janvier 2011 du bulletin IFRIC Update, sous la rubrique «Issues considered for<br />

Annual Improvements».<br />

<strong>IAS</strong> 37 : Taux d’actualisation<br />

Le rapport sur la réunion publique du Groupe tenue le 30 novembre 2010 indique que l’IFRS<br />

Interpretations Committee avait provisoirement décidé de ne pas ajouter à son programme la<br />

demande de clarification sur la question de savoir si le risque de crédit propre à une entité devait être<br />

pris en compte dans le taux d’actualisation utilisé <strong>pour</strong> évaluer le montant <strong>des</strong> provisions. Le comité<br />

a pris une décision définitive sur cette question lors de sa réunion de janvier 2010. Les motifs de la<br />

décision figurent dans la liste intitulée Items not taken onto the agenda, sous la rubrique «<strong>IAS</strong> 37-1;<br />

March 2011».<br />

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Indications ne faisant pas autorité<br />

CONSIDÉRATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À DES QUESTIONS DONT LE<br />

GROUPE AVAIT DISCUTÉ PRÉCÉDEMMENT, MAIS POUR LESQUELLES IL N’AVAIT<br />

PAS RECOMMANDÉ UNE ANALYSE PLUS POUSSÉE<br />

<strong>IAS</strong> 10 : Événements postérieurs à l’autorisation de publication <strong>des</strong> états financiers, mais<br />

antérieurs à leur publication<br />

Le rapport sur la réunion publique du Groupe tenue le 30 novembre 2010 indique que le Groupe avait<br />

antérieurement discuté <strong>des</strong> obligations de l’entité en matière d’information financière lorsque celle-ci<br />

prend connaissance d’un événement qui entraîne la modification d’un jeu d’états financiers après<br />

qu’elle a été autorisée à publier <strong>les</strong> états financiers, mais avant leur publication. Le Groupe avait<br />

recommandé lors de la réunion du 30 novembre que cette question ne soit pas étudiée davantage<br />

étant donné qu’il ne semble pas s’agir d’un problème généralisé.<br />

À la réunion de mars 2011, <strong>les</strong> membres ont indiqué que cette question <strong>pour</strong>rait poser <strong>des</strong> problèmes<br />

lorsque <strong>les</strong> entités publient <strong>des</strong> documents de placement. Ils ont toutefois fait remarquer que la<br />

question était peut-être propre au cadre réglementaire canadien.<br />

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