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Régimes de retraite - Historique et fondement des conclusions

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Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>Manuel <strong>de</strong> l’ICCA– Comptabilité, Partie IVchapitre 4600<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment<strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>INTRODUCTION1 Le présent document résume les éléments que les membres du Conseil <strong>de</strong>s normescomptables (CNC) ont jugé significatifs pour dégager leurs <strong>conclusions</strong>relativement à l’élaboration du chapitre 4600 <strong>de</strong> la Partie IV du Manuel <strong>de</strong>l’ICCA – Comptabilité (le «Manuel»), RÉGIMES DE RETRAITE. On y trouve lesmotifs qui ont incité le CNC à entreprendre le proj<strong>et</strong> d’élaboration <strong>de</strong> ce chapitre,le processus <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> <strong>de</strong> réflexion suivi, les décisions cruciales prises par leCNC ainsi que les principales raisons qui l’ont amené à adopter certains points <strong>de</strong>vue <strong>et</strong> à en rej<strong>et</strong>er d’autres. Les divers membres du CNC n’ont pas nécessairementtous accordé la même importance aux différents facteurs en cause.2 Rien dans le présent document ne doit être interprété comme ayant préséance surles exigences du Manuel. Toutefois, l’analyse pourra ai<strong>de</strong>r les lecteurs à voircomment le CNC est arrivé à ses <strong>conclusions</strong> dans l’élaboration du chapitre, <strong>et</strong> àcomprendre l’intention du CNC en ce qui concerne l’interprétation <strong>et</strong> l’application<strong>de</strong> ce chapitre.HISTORIQUE3 Lors <strong>de</strong> sa réunion <strong>de</strong> février 2008, le CNC s’est posé la question suivante : aumoment du basculement, lorsque les entreprises ayant une obligationd’information du public appliqueront les Normes internationales d’informationfinancière (IFRS), les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> du Canada <strong>de</strong>vaient-ils adopter la Normecomptable internationale (IAS) 26 <strong>de</strong> la Partie I du Manuel, «Comptabilité <strong>et</strong>rapports financiers <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>»? La consultation d’autres organismesnationaux <strong>de</strong> normalisation lui avait appris ceci :a) un certain nombre <strong>de</strong> pays qui ont adopté les IFRS pour d’autres typesd’entités n’ont pas adopté l’IAS 26;b) certains pays ont adopté une version «améliorée» <strong>de</strong> l’IAS 26;c) les pays qui ont envisagé d’adopter l’IAS 26 conviennent que c<strong>et</strong>te norme doitêtre révisée.Le CNC était aussi d’avis que l’IAS 26 ne constituait pas une amélioration parrapport au chapitre 4100, RÉGIMES DE RETRAITE, faisant partie <strong>de</strong>s normes envigueur avant le basculement 2 (l’ancien chapitre 4100), <strong>et</strong> que la convergenceavec les normes internationales ne procurerait pas <strong>de</strong>s avantages significatifs auxrégimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> ou aux utilisateurs <strong>de</strong> leurs états financiers. Le CNC a doncdéterminé que les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> du Canada ne <strong>de</strong>vaient pas adopter l’IAS 26.2Les normes en vigueur avant le basculement s'enten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s normes appliquées avant la publication <strong>de</strong>sParties I à IV du Manuel.1


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>Il a aussi décidé d’encourager l’International Accounting Standards Board àremplacer l’IAS 26. Cependant, le CNC a reconnu que pareil proj<strong>et</strong> ne serait pasentrepris dans un proche avenir, l’International Accounting Standards Board ayantd’autres questions prioritaires à son programme. Il est arrivé à la conclusion qu’il<strong>de</strong>vait entre-temps élaborer un modèle comptable approprié pour les régimes <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong> du Canada. Il a aussi indiqué qu’il souhaitait remplacer ultérieurement lemodèle canadien par une version améliorée <strong>de</strong> l’IAS 26.4 En avril 2008, le CNC a publié l’exposé-sondage «Adoption <strong>de</strong>s IFRS auCanada», dans lequel il proposait qu’au moment <strong>de</strong> l’adoption <strong>de</strong>s Normesinternationales d’information financière par les entreprises ayant une obligationd’information du public, les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> continuent <strong>de</strong> préparer leurs étatsfinanciers conformément à l’ancien chapitre 4100, plutôt qu’à l’IAS 26. Le CNCa par la suite confirmé c<strong>et</strong>te intention dans son exposé-sondage <strong>de</strong> mars 2009,«Adoption <strong>de</strong>s IFRS au Canada II» <strong>et</strong> il ajoutait ceci :«Le CNC est en train d’étudier l’étendue <strong>de</strong>s modifications qu’il estnécessaire d’apporter au chapitre 4100, tout en cherchant à déterminer si<strong>de</strong>s indications complémentaires à celles fournies dans ce chapitre serontnécessaires après 2011 <strong>et</strong>, le cas échéant, quelle en serait la sourceappropriée.»5 Plusieurs parties prenantes qui ont commenté l’exposé-sondage d’avril 2008étaient d’accord avec la proposition <strong>de</strong> conserver l’ancien chapitre 4100 plutôtque d’obliger les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> à adopter l’IAS 26. Cependant, d’autresétaient d’avis que les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> du Canada <strong>de</strong>vaient appliquer l’IAS 26pour que le CNC adopte ainsi les IFRS intégrales. Ces parties prenantes jugeaientqu’il était nécessaire que les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>et</strong> autres instruments <strong>de</strong>placement semblables appliquent le même ensemble <strong>de</strong> normes comptables (c’està-direles IFRS à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong> comparabilité). Le CNC a reconnu qu’il étaitsouhaitable que l’information présentée par les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>et</strong> autresinstruments <strong>de</strong> placement semblables soit uniforme. Il a cependant observé quel’application <strong>de</strong> l’IAS 26 ne donnerait pas lieu à une information uniforme étantdonné le nombre d’options permises en vertu <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te norme (par exemple lapossibilité <strong>de</strong> présenter l’obligation au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> dans lecorps même <strong>de</strong>s états financiers ou dans les notes).Élaboration <strong>de</strong>s normes6 Le CNC a déterminé que l’ancien chapitre 4100 répondait <strong>de</strong> façon générale auxbesoins <strong>de</strong>s utilisateurs <strong>de</strong>s états financiers <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. Il a doncdécidé <strong>de</strong> modifier l’ancien chapitre 4100 uniquement dans la mesure nécessaire2


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>pour que les normes <strong>de</strong> la Partie IV du Manuel restructuré puissent constituer unensemble autonome.7 En janvier 2009, les permanents du CNC ont réuni <strong>de</strong>s représentants du secteur<strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>, soit <strong>de</strong>s préparateurs d’états financiers, <strong>de</strong>s praticiens dusecteur public <strong>et</strong> <strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong> réglementation. Les représentants ont fait état<strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> principes comptables généralement reconnus (PCGR) qui étaientutilisées lorsque <strong>de</strong>s aspects <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong> l’information financièren’étaient pas abordés dans l’ancien chapitre 4100. Le CNC a appris qu’outre leséléments fondamentaux (c’est-à-dire les actifs détenus sous forme <strong>de</strong> placements,les passifs relatifs aux placements <strong>et</strong> les obligations au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong>), un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> peut avoir besoin d’indications en matière <strong>de</strong>comptabilité à l’égard <strong>de</strong>s questions suivantes :a) les avantages sociaux futurs, parce que le régime peut être lui-même unpromoteur;b) les immobilisations corporelles, parce que le régime peut utiliser, parexemple, <strong>de</strong>s améliorations locatives pour ses activités (le paragraphe 4100.13fournissait précé<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s indications minimes);c) les créances <strong>et</strong> fournisseurs concernant, par exemple, les promoteurs <strong>et</strong> lesparticipants du régime, <strong>de</strong> même que les courtiers en placement;d) les réserves, parce que certains régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> prévoient <strong>de</strong>s tarifsnormaux <strong>de</strong> cotisation pour les participants <strong>et</strong> les employeurs au moyen <strong>de</strong>réserves <strong>de</strong> stabilisation établies à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> bénéfices plus élevés que prévu durégime (le chapitre 3260, RÉSERVES, abordait précé<strong>de</strong>mment la création <strong>de</strong>réserves);e) la hiérarchie <strong>de</strong>s PCGR, dans les circonstances où une question n’est pasabordée dans la source principale <strong>de</strong>s PCGR.8 Ces représentants ont aussi souligné qu’il était important que les normes abor<strong>de</strong>nt<strong>de</strong>s questions qui surviennent dans la pratique comme la présentation d’unajustement au titre <strong>de</strong> la valeur actuarielle <strong>de</strong> l’actif <strong>et</strong> la présentation <strong>de</strong>s actifsdétenus sous forme <strong>de</strong> placements sur une base consolidée <strong>et</strong> une base nonconsolidée. Ils ont mentionné également que les indications relatives aux coûts <strong>de</strong>transaction données dans l’Abrégé <strong>de</strong>s délibérations du Comité sur les problèmesnouveaux CPN-168, «Comptabilisation <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> transactions par les régimes<strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>», <strong>de</strong>vraient être conservées. Ces questions sont abordées ci-après.9 En juill<strong>et</strong> 2009, le CNC a publié l’exposé-sondage «Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>», danslequel il proposait <strong>de</strong> publier <strong>de</strong> nouvelles normes comptables pour les régimes <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong> dans une partie distincte du Manuel. Les nouvelles délibérations du CNCont été alimentées par les commentaires reçus lors <strong>de</strong> tables ron<strong>de</strong>s, dans <strong>de</strong>s3


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>mémoires écrits <strong>et</strong> lors d’échanges avec les parties prenantes du secteur <strong>de</strong>srégimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. Les <strong>conclusions</strong> du CNC à l’égard <strong>de</strong>s questions plusimportantes soulevées par les parties prenantes sont abordées ci-après.CHAMP D’APPLICATION10 Le CNC a déterminé que les normes du chapitre 4600 <strong>de</strong>vaient s’appliquer à tousles régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>et</strong> non pas seulement à ceux qui répon<strong>de</strong>nt à la définitiond’un régime à prestations déterminées ou d’un régime à cotisations déterminées.Le champ d’application englobe <strong>de</strong>s régimes comme les régimes hybri<strong>de</strong>s quicomportent une composante à prestations déterminées <strong>et</strong> une composante àcotisations déterminées, <strong>de</strong> même que les regroupements <strong>de</strong> régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>,éclaircissant ainsi une question sur laquelle l’ancien chapitre 4100 n’était pasexplicite.11 L’exposé-sondage proposait <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre que les régimes d’avantages sociauxprésentant <strong>de</strong>s caractéristiques semblables à celles <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>appliquent les normes. Le CNC a décidé que ces régimes <strong>de</strong>vaient être tenusd’appliquer les normes. Ce changement perm<strong>et</strong> une meilleure comparaison <strong>de</strong>sétats financiers <strong>de</strong>s différents régimes d’avantages sociaux <strong>et</strong> <strong>de</strong>s états financiers<strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> avec ceux <strong>de</strong>s régimes qui prévoient <strong>de</strong>s avantagescomplémentaires <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. Les parties prenantes ont également suggéré que lechamp d’application ne se limite pas aux régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>, mais qu’il englobeégalement les régimes d’avantages sociaux autres que <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> dont lescaractéristiques s’apparentent à celles <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> (par exemple lesprestations d'invalidité <strong>de</strong> longue durée). Le CNC était d’accord avec c<strong>et</strong>tesuggestion.12 Pour assurer la concordance avec le chapitre 3461 <strong>de</strong> la Partie II (Normescomptables pour les entreprises à capital fermé) du Manuel, AVANTAGESSOCIAUX FUTURS, le CNC a modifié les définitions d’un régime à cotisationsdéterminées <strong>et</strong> d’un régime à prestations déterminées. Dans le cas du régime àcotisations déterminées, le CNC a éliminé le critère selon lequel la cotisation doitêtre fixée d’avance ou attribuée individuellement à chaque salarié, <strong>et</strong> il n’aconservé que le critère selon lequel la façon dont les cotisations sont établies doitêtre précisée. Le régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> à prestations déterminées est maintenant définicomme un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> qui n’est pas un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> à cotisationsdéterminées (une définition par défaut). Ces changements visent à répondre auxpréoccupations relatives à certains régimes interentreprises qui comportent à lafois les éléments d’un régime à prestations déterminées <strong>et</strong> d’un régime àcotisations déterminées. Dans le cadre <strong>de</strong> ces régimes interentreprises, lesfiduciaires peuvent réduire les prestations versées aux employés lorsque le régime4


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>n’a pas suffisamment <strong>de</strong> fonds; ces régimes étaient précé<strong>de</strong>mment classés comme<strong>de</strong>s régimes à prestations déterminées lorsque les conditions d’un régime àcotisations déterminées n’étaient pas remplies.RÉFÉRENTIEL COMPTABLE13 En raison <strong>de</strong> sa décision <strong>de</strong> faire du chapitre 4600 une partie autonome du Manuel(la Partie IV), le CNC s’est interrogé sur le référentiel comptable qu’un régime<strong>de</strong>vait utiliser pour choisir ou modifier ses métho<strong>de</strong>s comptables qui neconcernent pas ses placements ou ses obligations au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. L’exposé-sondage proposait qu’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> établisse ses étatsfinanciers conformément aux dispositions du «Cadre <strong>de</strong> préparation <strong>et</strong> <strong>de</strong>présentation <strong>de</strong>s états financiers» <strong>de</strong> l’International Accounting Standards Boardainsi que <strong>de</strong>s Normes comptables internationales IAS 1, «Présentation <strong>de</strong>s étatsfinanciers», IAS 8, «Métho<strong>de</strong>s comptables, changements d’estimationscomptables <strong>et</strong> erreurs», <strong>et</strong> IAS 10, «Événements postérieurs à la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>reporting», pour autant que les dispositions <strong>de</strong> ces normes n’entrent pas en conflitavec les exigences <strong>de</strong>s normes pour les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. Aux fins du choix <strong>de</strong>sautres métho<strong>de</strong>s comptables qui ne concernaient pas les placements <strong>et</strong> lesobligations au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>, le régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> pouvait sereporter aux Normes internationales d’information financière, sans pour autantêtre tenu <strong>de</strong> le faire.14 Certaines parties prenantes ont exprimé <strong>de</strong>s craintes à l’égard <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te approche,faisant observer que l’absence d’instructions précises risquait <strong>de</strong> semer laconfusion chez les préparateurs <strong>de</strong>s états financiers. C<strong>et</strong>te approche pouvait aussidonner lieu à certaines incohérences dans l’application parce qu’un régime <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong> pourrait se reporter aux indications fournies dans les IFRS à l’égard d’unequestion donnée, <strong>et</strong> à une autre partie du Manuel pour une autre question. Le CNCa donc décidé qu’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>de</strong>vait se conformer (<strong>de</strong> façon cohérente)soit aux Normes internationales d’information financière <strong>de</strong> la Partie I du Manuel,soit aux Normes comptables pour les entreprises à capital fermé <strong>de</strong> la Partie II duManuel, pour autant que ces normes n’entrent pas en conflit avec les exigences duchapitre 4600.15 Chacun <strong>de</strong> ces référentiels (les IFRS <strong>et</strong> les Normes comptables pour lesentreprises à capital fermé) est une source complète <strong>de</strong> PCGR qui comporte unehiérarchie d’indications faisant autorité auxquelles la direction peut se reporter —l’IAS 8 <strong>de</strong> la Partie I, «Métho<strong>de</strong>s comptables, changements d’estimationscomptables <strong>et</strong> erreurs», ou le chapitre 1100 <strong>de</strong> la Partie II, PRINCIPESCOMPTABLES GÉNÉRALEMENT RECONNUS , <strong>et</strong> un cadre conceptuel se rapportantaux normes dans la partie concernée. Par conséquent, le CNC est arrivé à la5


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>conclusion que le chapitre 4600 pouvait constituer une partie autonome duManuel, la Partie IV, sans qu’il soit nécessaire <strong>de</strong> renvoyer à d’autres normes oucadres particuliers. Le chapitre 4600 exige également que les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>appliquent les normes générales <strong>de</strong> présentation <strong>de</strong>s états financiers en ce qui atrait à l’image fidèle, l’information comparative <strong>et</strong> l’importance relative <strong>de</strong> laPartie I ou <strong>de</strong> la Partie II du Manuel (en conformité avec le choix effectué pour lesmétho<strong>de</strong>s comptables qui ne concernent pas les placements ou les obligations autitre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>).16 En conséquence, un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> ou le promoteur d’un régime peutappliquer les mêmes parties du Manuel (soit la Partie I ou la Partie II) pour lechoix <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s comptables autres que les métho<strong>de</strong>s adoptées par le régimepour ses placements ou ses obligations au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. Unepartie prenante était d’accord avec c<strong>et</strong>te approche pour <strong>de</strong>s raisons pratiques, carle promoteur d’un régime ou l’auditeur n'auraient pas à se familiariser avec untrop grand nombre <strong>de</strong> PCGR.ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈREPrésentationObligation au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong><strong>et</strong> ajustement au titre <strong>de</strong> la valeur actuarielle <strong>de</strong> l’actif17 L’exposé-sondage proposait que les obligations au titre <strong>de</strong>s prestations soientprésentées dans l’état <strong>de</strong> la situation financière pour assurer une meilleur<strong>et</strong>ransparence. Le CNC considérait que les états financiers <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>qui montraient les actifs du régime, mais non pas les obligations que les actifsétaient censés couvrir étaient incompl<strong>et</strong>s <strong>et</strong> éventuellement trompeurs. Ilreconnaissait également qu’une comparaison entre l’obligation <strong>et</strong> les actifs étaitprimordiale pour les utilisateurs <strong>de</strong>s états financiers <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>.L’ancien chapitre 4100 perm<strong>et</strong>tait à un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>de</strong> présenter l’obligationau titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> dans les notes complémentaires.18 La plupart <strong>de</strong>s parties prenantes ont commenté c<strong>et</strong>te question, la majoritéappuyant la présentation <strong>de</strong> l’obligation au titre <strong>de</strong>s prestations dans le corpsmême <strong>de</strong> l’état financier. Elles ont fait remarquer que l’obligation est un élémentclé <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong> la situation financière d’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> parce qu’elledonne une image plus facile à comprendre, <strong>et</strong> plus complète. Elles considéraientaussi qu’une présentation dans les notes complémentaires avait pour eff<strong>et</strong> <strong>de</strong>dissimuler l’obligation, <strong>et</strong> que l’obligation <strong>de</strong>vait être présentée d’une manièreconforme avec l’actif n<strong>et</strong> disponible pour le service <strong>de</strong>s prestations.6


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>19 Certaines parties prenantes s’opposaient à la présentation <strong>de</strong> l’obligation dans lecorps même <strong>de</strong>s états financiers. Elles considéraient que l’obligation déterminéeaux fins <strong>de</strong> la comptabilité est moins pertinente que celle qui est déterminée auxfins <strong>de</strong> la capitalisation. Elles étaient d’avis que la présentation <strong>de</strong> l’obligationdans le corps même <strong>de</strong>s états financiers sèmerait la confusion. D’autres partiesprenantes préféraient la présentation <strong>de</strong> l’obligation par voie <strong>de</strong> notes, enconformité avec l’IAS 26, qui n’exige pas la présentation dans le corps même <strong>de</strong>sétats financiers. Certaines parties prenantes ont fait observer que certainesautorités <strong>de</strong> réglementation ne perm<strong>et</strong>tent pas la comptabilisation <strong>de</strong> l’obligation,alors que d’autres ne l’exigent pas <strong>et</strong>, en conséquence, elles m<strong>et</strong>taient en doute sapertinence pour les états financiers à usage général.20 Le CNC a fait remarquer qu’il avait décidé <strong>de</strong> ne pas adopter l’IAS 26 <strong>de</strong> sorteque la concordance avec c<strong>et</strong>te norme n’était pas un objectif visé. La question <strong>de</strong>l’évaluation <strong>de</strong> l’obligation diffère <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> savoir s’il faut exiger laprésentation <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te obligation dans le corps même <strong>de</strong>s états financiers. Lesautorités <strong>de</strong> réglementation exigent souvent que les états financiers soientpréparés conformément aux PCGR, mais elles perm<strong>et</strong>tent ou exigent que <strong>de</strong>sajustements particuliers soient apportés pour répondre à leurs besoins. Ces étatsfinanciers à vocation spéciale ne sont pas <strong>de</strong>s états financiers à usage général <strong>et</strong>,en conséquence, ils n’entrent donc pas dans le champ d’application du chapitre4600. Le CNC a décidé que les raisons qui avaient motivé la proposition contenuedans l’exposé-sondage étaient toujours valables <strong>et</strong> que la norme définitive <strong>de</strong>vaitexiger qu’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> présente l’obligation au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong> dans le corps même <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> la situation financière.21 Certaines parties prenantes étaient fermement en faveur du maintien <strong>de</strong> la pratiquedu lissage, à savoir <strong>de</strong> la comptabilisation d’un ajustement <strong>de</strong> la juste valeur <strong>de</strong>sactifs du régime pour présenter une «valeur actuarielle <strong>de</strong> l’actif». Ellesconsidéraient que l’ajustement est approprié pour rapprocher les actifs <strong>de</strong>s passifsafin <strong>de</strong> déterminer l’excé<strong>de</strong>nt ou le déficit. Certaines ont <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>séclaircissements au suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’acceptabilité <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong> c<strong>et</strong> ajustementdans les états financiers à usage général.22 Certaines parties prenantes ont expliqué que l’ajustement perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> lisser lesgains <strong>et</strong> les pertes sur une pério<strong>de</strong>, <strong>de</strong> sorte que les fiduciaires peuvent gérer lavolatilité, <strong>et</strong> ce, sans <strong>de</strong>voir modifier continuellement les niveaux <strong>de</strong> cotisation.D’autres ont expliqué que les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> utilisent le taux d’un titreobligataire ou un autre taux à long terme pour déterminer l’obligation au titre <strong>de</strong>sprestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>, mais qu’ils investissent dans <strong>de</strong>s actifs autres que <strong>de</strong>s titresobligataires. Selon ces parties prenantes, le lissage contribue pour beaucoup à7


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>éliminer l’asymétrie entre les actifs <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>et</strong> les obligations autitre <strong>de</strong>s prestations. Dans leur rapport annuel, les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> analysentgénéralement leur situation <strong>de</strong> capitalisation en se fondant sur les valeursactuarielles <strong>de</strong> l’actif. Certains régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> ont dit craindre que les étatsfinanciers ne montrent un excé<strong>de</strong>nt ou un déficit différent <strong>de</strong> celui dont ladirection fait état dans le rapport annuel.23 Le CNC est arrivé à la conclusion qu’il n’y avait pas <strong>de</strong> définition usuelle <strong>de</strong>l’expression «valeur actuarielle <strong>de</strong> l’actif», <strong>et</strong> que la valeur actuarielle <strong>de</strong> l’actifn'est pas une base appropriée d’évaluation <strong>de</strong>s actifs d’un régime. Qui plus est, ladifférence entre c<strong>et</strong>te valeur actuarielle <strong>de</strong> l’actif <strong>et</strong> l’actif n<strong>et</strong> disponible pour leservice <strong>de</strong>s prestations (parfois appelée un «ajustement au titre <strong>de</strong> la valeuractuarielle <strong>de</strong> l’actif») ne répond pas à la définition d’un actif ou d’un passif <strong>et</strong>,par conséquent, ne peut être prise en compte dans le calcul <strong>de</strong> l’excé<strong>de</strong>nt ou dudéficit du régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. Le CNC était d’avis que la volatilité <strong>de</strong> la valeurcomptable <strong>de</strong>s actifs du régime reflète une véritable réalité économique <strong>et</strong>, <strong>de</strong> cefait, elle <strong>de</strong>vrait être montrée dans les états financiers d’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>.24 En conséquence, le CNC a confirmé qu’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>de</strong>vait évaluer lesactifs du régime à la juste valeur, <strong>et</strong> non pas à une valeur actuarielle <strong>de</strong> l’actif.L’excé<strong>de</strong>nt ou le déficit présenté dans l’état <strong>de</strong> la situation financière <strong>de</strong>vrait donccorrespondre à la différence entre la juste valeur <strong>de</strong> l’actif n<strong>et</strong> disponible pour leservice <strong>de</strong>s prestations <strong>et</strong> les obligations au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. Lesnormes précisent les composantes <strong>de</strong> «l’actif n<strong>et</strong> disponible pour le service <strong>de</strong>sprestations» <strong>et</strong> «l’excé<strong>de</strong>nt ou le déficit connexe », pour qu’il soit clair qu’unajustement au titre <strong>de</strong> la valeur actuarielle d’un actif ne peut être pris en comptedans le calcul <strong>de</strong> l’excé<strong>de</strong>nt ou du déficit du régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>.25 Cependant, en réaction aux préoccupations <strong>de</strong>s parties prenantes, le CNC aindiqué qu’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> pouvait mentionner la valeur actuarielle <strong>de</strong> l’actifn<strong>et</strong> disponible pour le service <strong>de</strong>s prestations. Cependant, lorsque le régimedéci<strong>de</strong> <strong>de</strong> communiquer c<strong>et</strong>te valeur actuarielle, il doit indiquer le montant <strong>de</strong> toutécart entre c<strong>et</strong>te valeur <strong>et</strong> la juste valeur, <strong>et</strong> fournir une explication <strong>de</strong> c<strong>et</strong> écart(paragraphe 4600.34). C<strong>et</strong>te obligation d’information s’apparente à celle que l’ontrouvait dans l’ancien chapitre 4100.26 Le CNC a indiqué que les normes définitives n’empêchent nullement un régime<strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> d’envisager un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> présentation qui explique la différence entre unexcé<strong>de</strong>nt ou un déficit déterminé à <strong>de</strong>s fins réglementaires <strong>et</strong> un excé<strong>de</strong>nt ou undéficit déterminé à <strong>de</strong>s fins comptables, par exemple, en montrant l’excé<strong>de</strong>nt ou ledéficit à <strong>de</strong>s fins réglementaires <strong>et</strong> l’ajustement au titre <strong>de</strong> la valeur actuarielle <strong>de</strong>8


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>l’actif comme <strong>de</strong>ux composantes <strong>de</strong> l’excé<strong>de</strong>nt ou du déficit à <strong>de</strong>s finscomptables. Il pourrait être avantageux pour les utilisateurs <strong>de</strong>s états financiers <strong>de</strong>comprendre c<strong>et</strong>te différence.Consolidation27 Certains régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> possè<strong>de</strong>nt une participation donnant le contrôle dans<strong>de</strong>s placements dans <strong>de</strong>s infrastructures <strong>et</strong> <strong>de</strong>s entités immobilières, ou agissent àtitre d’investisseurs dans les titres d’entités à capital fermé <strong>de</strong> divers secteurs. Cessociétés dans lesquelles ils détiennent une participation peuvent avoir une <strong>de</strong>tteimportante. Certaines parties prenantes étaient d’avis que l’existence d’un levierfinancier significatif dans ces sociétés sous contrôle est une informationimportante pour perm<strong>et</strong>tre à un utilisateur <strong>de</strong> comprendre la situation financièred’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>et</strong> elle <strong>de</strong>vrait être apparente dans les états financiers durégime. Le CNC a cru comprendre qu’il existait <strong>de</strong>s pratiques divergentes pour lacomptabilisation <strong>de</strong> ces placements en vertu <strong>de</strong> l’ancien chapitre 4100. Certainsrégimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> avaient utilisé une consolidation partielle pour les filiales enincluant la <strong>de</strong>tte <strong>de</strong> la filiale dans l’état <strong>de</strong> l’actif n<strong>et</strong> disponible pour le service <strong>de</strong>sprestations du régime <strong>et</strong> en majorant le montant <strong>de</strong>s placements. Les régimes <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong> ne consolidaient généralement pas entièrement les actifs détenus sousforme <strong>de</strong> placements <strong>et</strong> les passifs relatifs aux placements <strong>de</strong>s entités surlesquelles ils exerçaient un contrôle.28 Le CNC a confirmé que tous les actifs détenus sous forme <strong>de</strong> placements <strong>et</strong> lespassifs relatifs aux placements <strong>de</strong>vaient être évalués à la juste valeur à la date <strong>de</strong>l’état <strong>de</strong> la situation financière. En outre, le CNC a décidé que tous les placements<strong>de</strong>vaient être présentés <strong>de</strong> la même façon. Par conséquent, le chapitre 4600 exigeque les actifs détenus sous forme <strong>de</strong> placements soient présentés sur une base nonconsolidée. Le régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> évalue à sa juste valeur un placement dans uneentité sur laquelle il exerce un contrôle ou peut exercer une influence notable, <strong>et</strong> ilinclut c<strong>et</strong>te juste valeur avec tous les autres actifs détenus sous forme <strong>de</strong>placements dans l’état <strong>de</strong> la situation financière. Le CNC a indiqué qu’un régime<strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> pouvait fournir volontairement dans les notes complémentaires uneinformation supplémentaire sur les sociétés dans lesquelles il détient uneparticipation.Participation dans une fiducie globale29 En vertu <strong>de</strong> l’ancien chapitre 4100, la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’intégration proportionnelle oula métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> la comptabilisation à la valeur <strong>de</strong> consolidation étaient considéréescomme <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s acceptables <strong>de</strong> comptabilisation d’une participation d’unrégime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> dans une fiducie globale, moyennant la présentation par voie <strong>de</strong>9


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>note d’informations sur la fiducie dans son ensemble. L’exposé-sondage neproposait aucune modification à c<strong>et</strong> égard, mais le CNC y <strong>de</strong>mandait si <strong>de</strong>smodifications <strong>de</strong>vaient être apportées. Ni l’exposé-sondage ni l’ancien chapitre4100 n’abordait le traitement comptable par la fiducie globale elle-même.30 La majorité <strong>de</strong>s parties prenantes qui ont abordé c<strong>et</strong>te question convenait qu’il nefallait pas modifier les indications sur la comptabilisation d’une participation dansune fiducie globale. Cependant, la plupart <strong>de</strong> ces parties prenantes n’ont pasexpliqué pourquoi <strong>et</strong> certaines ont mentionné qu’elles n’avaient pas une gran<strong>de</strong>expérience <strong>de</strong>s fiducies globales. Parmi les parties prenantes qui ont exprimé leurdésaccord, certaines m<strong>et</strong>taient en question la possibilité <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre l’intégrationproportionnelle pour les fiducies globales alors qu’il semble que ce traitement estabandonné dans d’autres circonstances. D’autres étaient d’avis que le traitementcomptable d’une participation dans une fiducie globale <strong>de</strong>vait concor<strong>de</strong>r avec l<strong>et</strong>raitement <strong>de</strong>s participations dans d’autres fonds <strong>de</strong> placement (c’est-à-dire lajuste valeur). Quelques parties prenantes ont <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>s indicationssupplémentaires.31 Le CNC a décidé que le traitement comptable d’une participation dans une fiducieglobale <strong>de</strong>vait concor<strong>de</strong>r avec le traitement comptable d’une participation dansd’autres fonds <strong>de</strong> placement, <strong>et</strong> d’autres actifs détenus sous forme <strong>de</strong> placements.(c’est-à-dire à la juste valeur). Par conséquent, l’intégration proportionnelle <strong>et</strong> lacomptabilisation à la valeur <strong>de</strong> consolidation ne seront plus autorisées.32 Le CNC a également examiné la définition d’une fiducie globale donnée dans lechapitre 4100, à savoir un fonds dans lequel l’argent <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> d’un«groupe d’employeurs sous contrôle commun» est déposé à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong>placement. Le CNC a noté que <strong>de</strong> nombreuses ententes couramment décritescomme <strong>de</strong>s «fiducies globales» m<strong>et</strong>taient en présence un certain nombred’employeurs non apparentés, parfois d’un même secteur <strong>et</strong> parfois regroupés envertu d’une convention collective. Le CNC ne croyait pas que le contrôlecommun <strong>de</strong>vait influencer le traitement comptable d’une participation dans unefiducie globale par un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> ou le traitement comptable par la fiducieglobale. Il a par conséquent décidé d’éliminer l’exigence selon laquelle lesemployeurs doivent être «sous contrôle commun» dans la définition définitive. LeCNC a aussi profité <strong>de</strong> l’occasion pour apporter une autre modification <strong>et</strong> définirune fiducie globale comme un «groupe d’actifs» plutôt que comme un «fonds»,en raison <strong>de</strong>s différentes significations associées à ce <strong>de</strong>rnier terme. Il a aussidécidé <strong>de</strong> ne pas faire référence à une «entité» parce qu’il a cru comprendrequ’une fiducie globale peut ne pas être une entité distincte, mais plutôt un contratentre le constituant (dans le cas présent le cotisant) <strong>et</strong> le fiduciaire.10


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>Autre33 Il était proposé dans l’exposé-sondage que l’état <strong>de</strong> la situation financièreprésente séparément les passifs relatifs aux placements par catégorie par souci <strong>de</strong>cohérence avec l’ancien chapitre 4100, selon lequel les actifs détenus sous forme<strong>de</strong> placements <strong>de</strong>vaient être présentés par type <strong>de</strong> placement. Cependant, certainesparties prenantes s’opposaient à l’obligation <strong>de</strong> présenter les actifs détenus sousforme <strong>de</strong> placements ou les passifs relatifs aux placements par catégorie, au motifque ce type <strong>de</strong> présentation aboutirait à un état financier excessivement détaillé.Elles faisaient remarquer que les informations détaillées fournies par voie <strong>de</strong>notes répondaient parfaitement aux besoins <strong>de</strong>s utilisateurs puisque les notes fontpartie intégrante <strong>de</strong>s états financiers. Le CNC a noté que bon nombre <strong>de</strong> grandsrégimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> avaient diversifié leurs placements ces <strong>de</strong>rnières années <strong>et</strong>croyaient, à l’instar <strong>de</strong> ces parties prenantes, qu’une présentation détaillée partype <strong>de</strong> placement dans le corps même <strong>de</strong> l’état financier aurait souvent pour eff<strong>et</strong>d’encombrer l’état financier. Par conséquent, le CNC a décidé que l’état <strong>de</strong> lasituation financière <strong>de</strong>vait présenter les actifs détenus sous forme <strong>de</strong> placements <strong>et</strong>les passifs relatifs aux placements séparément <strong>de</strong>s autres actifs <strong>et</strong> passifs <strong>et</strong> que lesinformations détaillées relatives aux catégories <strong>de</strong> placements pouvaient êtrefournies dans le corps <strong>de</strong> l’état financier ou par voie <strong>de</strong> note.Comptabilisation34 Certaines parties prenantes ont fait remarquer que l’exposé-sondage ne proposaitpas d’indications pour la comptabilisation <strong>et</strong> la décomptabilisation <strong>de</strong>s actifs <strong>et</strong>passifs financiers. En vertu <strong>de</strong>s normes en vigueur avant le basculement, lesrégimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> se reportaient aux indications du chapitre 3855, INSTRUMENTSFINANCIERS — COMPTABILISATION ET ÉVALUATION. Le CNC était d’accord avecces parties prenantes quant à la nécessité <strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s indications à c<strong>et</strong> égard <strong>et</strong>il a donc décidé <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre aux régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>de</strong> se reporter aux indicationssur la comptabilisation <strong>et</strong> la décomptabilisation <strong>de</strong>s actifs <strong>et</strong> passifs financiers <strong>de</strong>la Norme comptable internationale IAS 39 <strong>de</strong> la Partie I du Manuel, «Instrumentsfinanciers : Comptabilisation <strong>et</strong> évaluation», ou aux indications du chapitre 3856<strong>de</strong> la Partie II du Manuel, INSTRUMENTS FINANCIERS. Il a aussi intégré lesdéfinitions pertinentes <strong>de</strong>s IFRS au chapitre 4600. Le CNC ne considérait pas quele renvoi à l’IAS 39 ou au chapitre 3856 entraînait un changement significatifdans la pratique, parce que ces normes étaient pour l’essentiel en convergence, ence qui a trait à ces questions, avec le chapitre 3855 en vigueur avant lebasculement.11


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>ÉvaluationJuste valeur35 Les indications relatives à l’évaluation à la juste valeur sont essentielles pourl’évaluation <strong>de</strong>s actifs détenus sous forme <strong>de</strong> placements <strong>et</strong> <strong>de</strong>s passifs relatifs auxplacements. L’exposé-sondage proposait d’exiger que les actifs détenus sousforme <strong>de</strong> placements <strong>et</strong> les passifs relatifs aux placements soient évalués à la justevaleur conformément aux indications d’un proj<strong>et</strong> d’IFRS sur l’évaluation à lajuste valeur, l’intention du CNC étant d’intégrer un renvoi à la norme définitivelorsque celle-ci serait publiée. Ce renvoi assurerait l’adoption d’une approchecohérente avec celle <strong>de</strong> la Partie I du Manuel (IFRS).36 Les parties prenantes appuyaient c<strong>et</strong>te position, quoique certaines s’interrogeaientsur le moment où une norme définitive sur l’évaluation à la juste valeur seraitpubliée. Elles suggéraient qu’en attendant la publication <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te norme, lesnormes définitives sur les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> conservent les indicationspertinentes <strong>de</strong> l’ancien chapitre 4100.37 Après la publication <strong>de</strong> l’exposé-sondage, le CNC a appris que la publication parl’IASB d’une norme définitive sur l’évaluation à la juste valeur était reportée. LeCNC prévoyait publier le chapitre 4600 au début <strong>de</strong> 2010 pour qu’il s’appliqueaux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2011. Par conséquent, il a examinéd’autres sources d’indications sur l’évaluation à la juste valeur, y comprisl’IAS 39, «Instruments financiers : Comptabilisation <strong>et</strong> évaluation», le chapitre3855, INSTRUMENTS FINANCIERS — COMPTABILISATION ET ÉVALUATION, envigueur avant le basculement, <strong>et</strong> les indications contenues dans l’ancien chapitre4100, suggérées par certaines parties prenantes. Le CNC est arrivé à la conclusionqu’il <strong>de</strong>vait r<strong>et</strong>enir les meilleures indications actuelles sur c<strong>et</strong>te question <strong>et</strong> il aainsi décidé <strong>de</strong> renvoyer à l’IAS 39. Il compte modifier le chapitre 4600 pourqu’il renvoie à l’IFRS sur l’évaluation à la juste valeur lorsque la norme serapubliée par l’International Accounting Standards Board.Obligation au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>38 L’ancien chapitre 4100 fournissait <strong>de</strong>s indications minimales sur l’évaluation <strong>de</strong>sobligations au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> à prestationsdéterminées. L’exposé-sondage ne proposait pas d’ajouter <strong>de</strong>s indications à c<strong>et</strong>égard par rapport à l’ancienne norme outre la possibilité d’utiliser le montant <strong>de</strong>l’obligation au titre <strong>de</strong>s prestations constituées du promoteur du régime.12


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>39 Certaines parties prenantes ont relevé <strong>de</strong>s incohérences dans la pratique <strong>et</strong> ontproposé que l’on ajoute certaines indications, notamment sur le choix d’un tauxd’actualisation. Le CNC a noté que ce type d’indication débordait la portéerestreinte du proj<strong>et</strong>. Qui plus est, le CNC ne voulait pas modifier la pratiqueactuelle avant que l’International Accounting Standards Board ne réexamine c<strong>et</strong>tequestion dans son proj<strong>et</strong> sur les avantages postérieurs à l’emploi. D’autres partiesprenantes ont proposé <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre l’utilisation <strong>de</strong> l’évaluation actuarielle enremplacement <strong>de</strong> l’évaluation comptable. Le CNC a fait remarquer que ladéfinition <strong>de</strong> l’obligation au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> d’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>à prestations déterminées donnée dans le chapitre 4600 contenait les principespour l’évaluation <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te obligation.40 Le CNC a noté que la proposition visant à perm<strong>et</strong>tre l’utilisation <strong>de</strong> l’obligationau titre <strong>de</strong>s prestations constituées du promoteur du régime intègre le principeexposé dans la réponse à la question 2 du «Gui<strong>de</strong> d’application – Avantagessociaux futurs» publié par l’ICCA. L’utilisation <strong>de</strong> l’obligation au titre <strong>de</strong>sprestations constituées du promoteur du régime perm<strong>et</strong> en eff<strong>et</strong> au régime <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>et</strong> au promoteur d’appliquer la même évaluation à <strong>de</strong>ux fins, <strong>et</strong> ainsi <strong>de</strong> nepas avoir à effectuer <strong>de</strong>ux évaluations.41 Le CNC a décidé d’ajouter <strong>de</strong>s indications sur la détermination <strong>de</strong> l’obligation autitre <strong>de</strong>s prestations constituées en présentant <strong>de</strong>s renvois aux normes applicables<strong>de</strong> la Partie I (IFRS) <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Partie II (Normes comptables pour les entreprises àcapital fermé) du Manuel. Le renvoi à la Partie II perm<strong>et</strong>trait l’utilisation d’uneévaluation actuarielle pour la détermination d’une obligation au titre <strong>de</strong>sprestations d’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> lorsque le promoteur a choisi d’utiliser c<strong>et</strong>teévaluation pour déterminer son obligation au titre <strong>de</strong>s prestations constituées,comme le perm<strong>et</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> la constatation immédiate dont il est questiondans le chapitre 3461 <strong>de</strong> la Partie II du Manuel, AVANTAGES SOCIAUX FUTURS.ÉTAT DE L’ÉVOLUTION DE L’ACTIF NETDISPONIBLE POUR LE SERVICE DES PRESTATIONSCoûts <strong>de</strong> transaction42 Dans l’Abrégé <strong>de</strong>s délibérations du Comité sur les problèmes nouveaux CPN-168,«Comptabilisation <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> transaction par les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>» (normes envigueur avant le basculement), le CPN dégageait le consensus suivant lequel lesrégimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> ne <strong>de</strong>vraient inclure les coûts <strong>de</strong> transaction dans la justevaleur <strong>de</strong>s placements ni lors <strong>de</strong> l’évaluation initiale, ni lors d’une évaluationultérieure. Les coûts <strong>de</strong> transaction <strong>de</strong>vraient être comptabilisés dans l’état <strong>de</strong>l’évolution <strong>de</strong> l’actif n<strong>et</strong> <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> où ils sont engagés. L’exposé-sondage13


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>proposait que les coûts <strong>de</strong> transaction soient pris en compte dans les fraisd’administration, une exigence plus précise que le consensus dégagé dans leCPN-168.43 Les parties prenantes ont souligné l’importance <strong>de</strong> conserver l’indication duCPN-168, <strong>et</strong> elles étaient par conséquent d’accord avec c<strong>et</strong>te proposition.Cependant, certaines parties prenantes ont exprimé <strong>de</strong>s préoccupations à l’égard<strong>de</strong> l’inclusion <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> transaction dans les frais d’administration. Elles ontfait remarquer que c<strong>et</strong>te proposition modifierait la pratique actuelle <strong>de</strong>s régimesqui comptabilisent généralement les coûts <strong>de</strong> transaction dans leurs chargesrelatives aux placements <strong>de</strong> sorte que le revenu <strong>de</strong> placement <strong>et</strong> les ren<strong>de</strong>mentssont présentés déduction faite <strong>de</strong> ces coûts. Ces parties prenantes considéraientque les coûts associés à la comptabilisation <strong>de</strong> ces coûts <strong>de</strong> transaction séparément<strong>de</strong>s autres charges relatives aux placements excédaient les avantages <strong>de</strong> c<strong>et</strong>raitement comptable. Le CNC s’est rangé à c<strong>et</strong> avis <strong>et</strong> a précisé que son intentionn'était pas <strong>de</strong> modifier la pratique actuelle. Il a donc décidé que les coûts <strong>de</strong>transaction <strong>de</strong>vaient être pris en compte dans les charges engagées au cours <strong>de</strong> lapério<strong>de</strong>, mais il n’a pas précisé la catégorie <strong>de</strong> charges.Informations relatives aux versements <strong>de</strong> prestations44 L’exposé-sondage proposait d’exiger que les régimes présentent <strong>de</strong>s informationsrelatives aux versements <strong>de</strong> prestations montrant séparément les versements <strong>de</strong>prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>, les versements <strong>de</strong> prestations d’invalidité <strong>et</strong> les versements<strong>de</strong> prestations <strong>de</strong> cessation d’emploi. Une partie prenante a dit craindre qu’il soitdifficile <strong>de</strong> distinguer les prestations d'invalidité <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> cessationd’emploi, souvent présentées ensemble dans les «versements <strong>de</strong> prestations»,ajoutant que nombre <strong>de</strong> versements <strong>de</strong> prestations (par exemple les sommesforfaitaires pour le décès <strong>et</strong> l’invalidité) sont souvent d’un montant peu importantpar rapport à la taille du régime. Les informations détaillées proposées ne seraientvraisemblablement pas utiles pour les lecteurs <strong>de</strong>s états financiers. Une autrepartie prenante a exprimé <strong>de</strong>s préoccupations quant à la granularité <strong>de</strong> certainesobligations d’information, comme les informations relatives aux versements <strong>de</strong>prestations, qui risquaient d’être trop lour<strong>de</strong>s.45 Le CNC a pris ces préoccupations en considération mais il a décidé <strong>de</strong> conserverles obligations d’information (paragraphe 4600.27), <strong>et</strong> il a rappelé aux partiesprenantes que l’importance relative est toujours prise en considération lors <strong>de</strong>l’application <strong>de</strong>s exigences en matière <strong>de</strong> présentation <strong>et</strong> d’informations à fournir(voir l’IAS 1 <strong>de</strong> la Partie I du Manuel, «Présentation <strong>de</strong>s états financiers», <strong>et</strong> le14


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>chapitre 1400 <strong>de</strong> la Partie II du Manuel, NORMES GÉNÉRALES DE PRÉSENTATIONDES ÉTATS FINANCIERS).Autre46 Ni l’exposé-sondage ni l’ancien chapitre 4100 n’abordaient le classement <strong>de</strong>sgains <strong>et</strong> pertes réalisés <strong>et</strong> non réalisés dans l’état <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> l’actif n<strong>et</strong>disponible pour le service <strong>de</strong>s prestations. Une partie prenante suggérait <strong>de</strong>préciser si ces gains <strong>et</strong> pertes <strong>de</strong>vaient être pris en compte dans les «revenus <strong>de</strong>placement, par catégorie <strong>de</strong> placement, à l’exclusion <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong>s justesvaleurs <strong>de</strong>s placements» ou dans «les variations <strong>de</strong>s justes valeurs <strong>de</strong>splacements». Le CNC partageait c<strong>et</strong> avis <strong>et</strong> il a ajouté <strong>de</strong>s précisions sur leclassement <strong>de</strong>s gains <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pertes réalisés <strong>et</strong> non réalisés au paragraphe 4600.26.47 Le CNC a examiné, <strong>et</strong> rej<strong>et</strong>é, la suggestion d’une partie prenante <strong>de</strong> présenterséparément dans le corps même <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> l’actif n<strong>et</strong> disponiblepour le service <strong>de</strong>s prestations les activités d’investissement <strong>et</strong> les activitésd’exploitation. Le CNC a noté qu’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> pouvait volontairementfournir ce type d’informations.INFORMATIONS À FOURNIR48 Le chapitre 4600 exige <strong>de</strong>s informations plus détaillées que l’ancienchapitre 4100 :a) pour ai<strong>de</strong>r les utilisateurs <strong>de</strong>s états financiers à apprécier la capacité <strong>de</strong>l’actif du régime <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre le versement <strong>de</strong>s prestations;b) pour combler tout manque éventuel, car les normes constituent maintenantune partie autonome du Manuel, la Partie IV. Par exemple, le CNC a ajoutéune obligation d’information concernant les métho<strong>de</strong>s comptablesimportantes (alinéa 4600.29 b)), <strong>et</strong> il exige que soient fournies lesinformations précisées dans la Norme internationale d’informationfinancière IFRS 7 <strong>de</strong> la Partie I du Manuel, «Instruments financiers :Informations à fournir», pour les placements qui sont <strong>de</strong>s instrumentsfinanciers.49 Selon l’ancien chapitre 4100, certaines informations étaient «souhaitables». LeCNC a décidé que ces informations <strong>de</strong>vaient être fournies.Généralités50 Le Manuel <strong>de</strong> l’ICCA – Comptabilité contient maintenant <strong>de</strong>s normes distinctespour les entités ayant une obligation d’information du public, les entreprises àcapital fermé <strong>et</strong> les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> (<strong>de</strong>s normes distinctes pour les organismes15


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>sans but lucratif sont en cours d’élaboration). Pour perm<strong>et</strong>tre à un utilisateur <strong>de</strong>comprendre plus facilement le référentiel <strong>de</strong> présentation, le Manuel exige qu’uneentité indique dans les notes complémentaires le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> présentation utilisé(voir le paragraphe 4600.31).51 L’exposé-sondage proposait que <strong>de</strong>s informations soient fournies sur lesopérations conclues entre le régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>et</strong> le promoteur du régime <strong>et</strong> touteautre opération conclue avec <strong>de</strong>s parties apparentées au régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>.Comme le promoteur peut avoir une relation étroite avec le régime lui-même, leCNC considérait que <strong>de</strong>s informations sur les opérations entre le régime <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>et</strong> le promoteur du régime étaient utiles pour l’évaluation <strong>de</strong> la gestion durégime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. Il considérait également qu’un placement effectué auprès dupromoteur du régime risquait d’avoir pour eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> rendre la capacité du régimed’effectuer le versement <strong>de</strong>s prestations davantage dépendante <strong>de</strong> la situationfinancière du promoteur que ce n’aurait été autrement le cas.52 Certaines parties prenantes ont mis en question l’obligation <strong>de</strong> mentionner «touteautre opération conclue avec <strong>de</strong>s parties apparentées» <strong>et</strong> elles ont suggéréd’exclure les opérations portant sur les capitaux propres parce qu’ellesconsidéraient que les informations relatives à ces opérations étaient excessives <strong>et</strong>n’étaient ni utiles ni pertinentes. Le CNC a décidé <strong>de</strong> ne pas exiger <strong>de</strong>sinformations sur les placements supplémentaires effectués par le régime <strong>de</strong><strong>r<strong>et</strong>raite</strong> dans <strong>de</strong>s sociétés dans lesquelles il détient déjà une participation, lesdivi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s <strong>et</strong> les intérêts versés au régime par les sociétés dans lesquelles ildétient une participation ainsi que les opérations similaires (alinéa 4600.29 e)). Ila convenu qu’il ne serait pas utile <strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s informations sur les placementssupplémentaires effectués par un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> dans <strong>de</strong>s sociétés danslesquelles il détient déjà une participation. Il a aussi noté que l’alinéa 4600.25 a)exige <strong>de</strong>s informations sur les revenus <strong>de</strong> placement par catégorie <strong>de</strong> placement.Portefeuille <strong>de</strong> placements53 L’alinéa 4600.32 a) précise que les informations exigées par l’IFRS 7 <strong>de</strong> laPartie I du Manuel, «Instruments financiers : Informations à fournir», doivent êtrefournies pour les placements qui sont <strong>de</strong>s instruments financiers. L’exposésondagecomportait une exigence semblable mais plus explicite, car il renvoyait à<strong>de</strong>s paragraphes précis <strong>de</strong> l’IFRS 7. L’obligation <strong>de</strong> fournir les informationsexigées par l’IFRS 7 concor<strong>de</strong> avec l’exigence antérieure, soit l’obligation <strong>de</strong>fournir les informations exigées dans le chapitre 3862, INSTRUMENTS FINANCIERS— INFORMATIONS À FOURNIR, en vigueur avant le basculement qui a étéharmonisé avec l’IFRS 7. (Le chapitre 3862 excluait <strong>de</strong> son champ d’application16


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>les obligations au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> à prestationsdéterminées auxquelles s’applique l’ancien chapitre 4100, mais n’excluait pas lesactifs financiers ou les passifs financiers.)54 Certaines parties prenantes n’étaient pas d’accord avec certains aspects <strong>de</strong>spropositions <strong>et</strong> ont présenté les commentaires <strong>et</strong> suggestions suivants :a) le renvoi à l’IFRS 7 <strong>de</strong>vrait s’appliquer à tous les actifs détenus sous forme <strong>de</strong>placements, <strong>et</strong> non pas seulement aux actifs financiers;b) la conformité <strong>de</strong>vrait être exigée à l’égard <strong>de</strong> toutes les obligationsd’information énoncées dans l’IFRS 7 <strong>et</strong> non pas seulement à l’égard <strong>de</strong>quelques paragraphes précis <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te norme parce qu’il n’est pas possible <strong>de</strong>prédire quelles parties <strong>de</strong> la norme sont pertinentes. Les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> seconforment <strong>de</strong> façon générale à tous les aspects pertinents du chapitre 3862;c) la comptabilité <strong>de</strong> couverture n’est pas pertinente parce que les actifs détenussous forme <strong>de</strong> placements <strong>et</strong> les passifs relatifs aux placements sont à la justevaleur;d) <strong>de</strong>s indications <strong>de</strong>vraient être fournies en ce qui a trait à l’application;e) certains participants <strong>de</strong> régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> à cotisations déterminées prennentles décisions quant au placement <strong>de</strong>s actifs <strong>de</strong> leur propre portefeuille. Enconséquence, les parties prenantes m<strong>et</strong>taient en question l’utilité <strong>de</strong> l’analyse<strong>de</strong> sensibilité quantitative parce qu’elle est fondée sur l’ensemble duportefeuille <strong>de</strong> placements du régime plutôt que sur le portefeuille d’unparticipant donné.55 Le CNC a noté que l’IFRS 7 s’applique aux actifs financiers <strong>et</strong> aux passifsfinanciers plutôt qu’aux actifs détenus sous forme <strong>de</strong> placements <strong>et</strong> aux passifsrelatifs aux placements. Il ne souhaitait pas élargir le champ d’application <strong>de</strong>sobligations d’information du chapitre 4600 au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ce qui est précisé dansl’IFRS 7.56 En ce qui a trait à un renvoi précis plutôt qu’à un renvoi général à l’IFRS 7, leCNC était d’accord pour remplacer les renvois à <strong>de</strong>s paragraphes précis <strong>de</strong>l’IFRS 7 avec un renvoi général à c<strong>et</strong>te norme pour les raisons invoquées par lesparties prenantes. Le CNC ne voyait pas la nécessité <strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s indications enmatière d’application <strong>et</strong> il a noté que le renvoi général à l’IFRS 7 concerne aussile gui<strong>de</strong> d’application qui fait partie intégrante <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te norme <strong>et</strong> qui doit être luavec la norme.57 Le CNC était d’avis, à l’instar <strong>de</strong>s parties prenantes, qu’une analyse <strong>de</strong> sensibilitéquantitative relative au risque <strong>de</strong> marché, comme le risque <strong>de</strong> taux, fondée surl’ensemble d’un portefeuille <strong>de</strong> placements pour un régime à cotisations17


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>déterminées n’était pas utile puisque les portefeuilles propres <strong>de</strong>s membres <strong>et</strong> lerisque correspondant pouvaient différer <strong>de</strong> façon significative. Il a donc décidé <strong>de</strong>ne pas exiger <strong>de</strong>s informations sur l’analyse <strong>de</strong> sensibilité quantitative relative aurisque <strong>de</strong> marché pour les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> à cotisations déterminées lorsque cesont les membres qui prennent les décisions quant au placement <strong>de</strong>s actifs inscritsdans leurs comptes (paragraphe 4600.33).58 En raison <strong>de</strong> sa décision <strong>de</strong> ne pas renvoyer pour le moment à la future norme <strong>de</strong>l’International Accounting Standards Board sur l’évaluation à la juste valeur, leCNC a décidé <strong>de</strong> reconduire l’exigence <strong>de</strong> l’ancien chapitre 4100 selon laquelleune <strong>de</strong>scription doit être fournie du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> détermination <strong>de</strong>s justes valeurs.Comme l’IFRS 7 contient <strong>de</strong>s obligations d’information sur la juste valeur <strong>de</strong>sinstruments financiers, ces informations supplémentaires sont pertinentesuniquement pour les actifs détenus sous forme <strong>de</strong> placements <strong>et</strong> les passifs relatifsaux placements autres que les instruments financiers.Obligation au titre <strong>de</strong>s prestations d’un régime<strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> à prestations déterminées59 Il était proposé dans l’exposé-sondage d’exiger que la date <strong>de</strong> la prochaineévaluation actuarielle requise soit mentionnée en plus <strong>de</strong> la date <strong>de</strong> l’évaluationactuarielle qui a servi à déterminer l’obligation au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>.C<strong>et</strong>te proposition concordait avec les obligations d’information du chapitre 3461en vigueur avant le basculement, <strong>de</strong> nombreux utilisateurs <strong>de</strong>s états financierss'intéressant à l’estimation <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie futurs. La date <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnièreévaluation actuarielle est importante pour comprendre la capitalisation actuellerequise, alors que la date <strong>de</strong> la prochaine évaluation actuarielle détermine lemoment où le montant annuel requis <strong>de</strong> capitalisation va changer. Les partiesprenantes n’ont pas commenté c<strong>et</strong>te proposition (voir les alinéas 4600.35 a) <strong>et</strong> b)).60 L’exposé-sondage conservait l’exigence <strong>de</strong> l’ancien chapitre 4100 concernantl’information sur le nom <strong>de</strong> l’actuaire qui a effectué l’évaluation actuarielle ayantservi à déterminer l’obligation découlant <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> à prestationsdéterminées. Un cabin<strong>et</strong> d’actuariat a mis en question l’utilité <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te information<strong>et</strong> considérait qu’il était plus approprié <strong>de</strong> mentionner le cabin<strong>et</strong> d’actuariat. LeCNC s’est rangé à c<strong>et</strong> avis <strong>et</strong> a modifié l’exigence (voir l’alinéa 4600.35 c)).Capital61 L’exposé-sondage proposait qu’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> établisse ses états financiersconformément aux dispositions <strong>de</strong> l’IAS 1 <strong>de</strong> la Partie I du Manuel, «Présentation<strong>de</strong>s états financiers», <strong>et</strong> <strong>de</strong> certaines autres IFRS <strong>de</strong> nature générale. Comme il a18


<strong>Historique</strong> <strong>et</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>conclusions</strong>décidé qu’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>de</strong>vait se conformer <strong>de</strong> façon cohérente aux IFRS<strong>de</strong> la Partie I du Manuel ou aux Normes comptables pour les entreprises à capitalfermé <strong>de</strong> la Partie II du Manuel (voir le paragraphe 4600.07), le CNC a réexaminéc<strong>et</strong>te proposition. Il a constaté qu’en vertu <strong>de</strong>s normes en vigueur avant lebasculement, les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> appliquaient le chapitre 1535, INFORMATIONSÀ FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL, qui est en convergence avec les exigencescorrespondantes <strong>de</strong> l’IAS 1. Cependant, la Partie II du Manuel ne contient pasd’exigences semblables. En conséquence, le CNC a décidé d’ajouter l’obligationexplicite pour le régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>de</strong> fournir, à l’égard du capital, lesinformations exigées dans les paragraphes 135 <strong>et</strong> 136 <strong>de</strong> l’IAS 1 <strong>de</strong> la Partie I duManuel, «Présentation <strong>de</strong>s états financiers» (voir le paragraphe 4600.37).DATE D’ENTRÉE EN VIGUEUR62 L’exposé-sondage proposait que les normes concernant les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>s’appliquent aux états financiers annuels <strong>de</strong>s exercices ouverts à compter du1 er janvier 2011, leur application anticipée étant permise. Les parties prenantesétaient en général d’accord avec c<strong>et</strong>te proposition, parce qu’elles appuyaient ladécision du CNC <strong>de</strong> lier la date d’entrée en vigueur <strong>de</strong> ces normes à la dated’entrée en vigueur <strong>de</strong>s IFRS pour les autres entreprises ayant une obligationd’information du public. Cependant, certains désapprouvaient la date d’entrée envigueur, en raison <strong>de</strong> l’élaboration <strong>de</strong> la norme définitive <strong>de</strong> l’IASB surl’évaluation à la juste valeur (prévue alors pour le premier semestre <strong>de</strong> 2010).D’autres ont <strong>de</strong>mandé que la touche finale soit apportée aux normes concernantles régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> avant le 31 décembre 2009, ou au plus tard le 1 er mars2010, pour une entrée en vigueur le 1 er janvier 2011.63 Comme l’International Accounting Standards Board a reporté la publication <strong>de</strong>l’IFRS sur l’évaluation à la juste valeur, le CNC a décidé <strong>de</strong> publier les normesconcernant les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> ne pas renvoyer directement à c<strong>et</strong>te norme(voir les paragraphes 35 à 37 du présent document).64 Le CNC a décidé que la pério<strong>de</strong> entre la publication <strong>de</strong>s normes le 1 er avril 2010<strong>et</strong> la date proposée d’entrée en vigueur était suffisante pour perm<strong>et</strong>tre aux régimes<strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> d’appliquer les normes, <strong>et</strong> il a conservé la date d’entrée en vigueurproposée dans l’exposé-sondage.DISPOSITIONS TRANSITOIRES65 L’exposé-sondage proposait que les régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> effectuent la transition auxnouvelles normes d’une manière conforme avec les dispositions <strong>de</strong> l’IAS 8 <strong>de</strong> laPartie I du Manuel, «Métho<strong>de</strong>s comptables, changements d’estimations19


Régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>comptables <strong>et</strong> erreurs». La plupart <strong>de</strong>s parties prenantes étaient d’accord avecc<strong>et</strong>te proposition. Par conséquent, le chapitre 4600 s’applique <strong>de</strong> manièrerétrospective à toutes les pério<strong>de</strong>s antérieures présentées. C<strong>et</strong>te décision tientcompte du fait que les utilisateurs <strong>de</strong>s états financiers doivent pouvoir comparerles états financiers d’un régime <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong> au fil du temps pour relever lestendances dans sa situation financière <strong>et</strong> sa performance financière. Elle concor<strong>de</strong>également avec l’obligation générale <strong>de</strong> se conformer à la Partie I ou à la Partie IIdu Manuel lors du choix ou <strong>de</strong> la modification <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s comptables qui nesont pas couvertes dans le chapitre 4600.66 L’expression «application rétrospective» est définie ainsi dans l’IAS 8 <strong>et</strong> dans lechapitre 1506, MODIFICATIONS COMPTABLES, <strong>de</strong> la Partie I <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Partie II duManuel, respectivement : «[…] appliquer une nouvelle métho<strong>de</strong> comptable à <strong>de</strong>stransactions, d’autres événements <strong>et</strong> conditions comme si c<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> avaittoujours été appliquée.» Les <strong>de</strong>ux normes fournissent <strong>de</strong>s indications surl’application rétrospective, y compris sur l'information comparative <strong>et</strong> sur lesinformations à fournir, comme la nature du changement <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> comptable.Par conséquent, le CNC ne voyait pas la nécessité <strong>de</strong> préciser davantage le sens<strong>de</strong> l’expression «<strong>de</strong> manière rétrospective».EXEMPLES67 L’exposé-sondage proposait d’éliminer les exemples <strong>de</strong> l’ancien chapitre 4100qui illustraient trois façons possibles <strong>de</strong> présenter les informations relatives auxobligations découlant <strong>de</strong>s régimes <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>. Certaines parties prenantes ontcommenté c<strong>et</strong>te proposition, <strong>et</strong> notamment l’élimination <strong>de</strong> l’exemple 2, indiquantqu’elles considéraient que c<strong>et</strong> exemple appuyait la comptabilisation d’unajustement au titre <strong>de</strong> la valeur actuarielle <strong>de</strong> l’actif dans les états financiers. LeCNC craignait que c<strong>et</strong>te pratique ne découle d’une mauvaise interprétation <strong>de</strong>l’intention visée par l’exemple. Il est arrivé à la conclusion que les exemplesn’étaient plus nécessaires puisque l’obligation au titre <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> <strong>r<strong>et</strong>raite</strong>doit maintenant être présentée dans le corps même <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> la situationfinancière, <strong>et</strong> il a décidé <strong>de</strong> publier les normes définitives sans les accompagnerd’exemples.20

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