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Conseil - Dompierre-sur-Yon

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1<br />

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 DECEMBRE 2009<br />

PROCES-VERBAL<br />

En application de l’article L 2121-25 du Code Général des Collectivités Territoriales.<br />

L'an deux mille neuf, le 17 décembre, vingt heures trente, le <strong>Conseil</strong> Municipal, dûment convoqué,<br />

s'est réuni en session ordinaire, à la Mairie, sous la présidence de M. Philippe GABORIAU.<br />

Date de convocation du <strong>Conseil</strong> Municipal : 11 décembre 2009<br />

Nombre de membres en exercice : 27<br />

Présents : Annick MERCUL, Cécile DREURE, Michèle BARILE, Monique PALLATIER, Cécile<br />

HILLAERT, Sandra LE BERCHE, Françoise FENAILLE, Laurette CHAMOULAUD, Brigitte LE<br />

DIUZET, Dominique FRANÇOIS, Marie-Josèphe BAUDRY,<br />

Philippe GABORIAU, Christian NOËL, Norbert LAPORTE, Jacques BREGER, Lionel BOIROUX,<br />

Jacques BOUTAUD, Bernard GRELAUD, Stéphane LEDARD, Christian LANDRIAU, Gabriel<br />

POUPELIN, Jacky PUAUD, Roland VERNAGEAU.<br />

Absents excusés : Laurent SOULLARD qui a donné pouvoir à Jacky PUAUD.<br />

Mme Dominique FRANÇOIS est désignée secrétaire de séance.<br />

-*-*-*-*-*-*-<br />

Aucune observation n’étant formulée <strong>sur</strong> le procès-verbal de la séance du 19 novembre, celui-ci est<br />

adopté sans modification.<br />

1) PRESENTATION DU GENDARME REFERENT POUR LA COMMUNE DE DOMPIERR-SUR-<br />

YON<br />

En ouverture de ce <strong>Conseil</strong> Municipal, M. Le Maire accueille le Maréchal des Logis Chef Cavinato,<br />

Gendarme Référent de la Commune de <strong>Dompierre</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong>, accompagné de son suppléant, le Chef<br />

Billaudeau, et les remercie d’avoir accepté de venir présenter le rôle de Gendarme référent et rappeler<br />

les missions as<strong>sur</strong>ées par la Gendarmerie.<br />

Cette présentation a déjà eu lieu auprès des élus de la Ferrière, dont le Chef Billaudeau est le<br />

Gendarme référent, et M. Le Maire a trouvé cette démarche intéressante, d’où cette invitation. M. Le<br />

Maire précise que ce point n’appellera pas de délibération de la part du <strong>Conseil</strong>.<br />

Nous avons de nombreux contacts avec la Gendarmerie des Essarts, et nous nous félicitons, j’ai eu<br />

l’occasion de le dire dernièrement devant M. Le Procureur, de la qualité du travail et de la<br />

collaboration que nous pouvons avoir avec vous. Il est très ras<strong>sur</strong>ant pour les élus d’avoir des<br />

interlocuteurs aussi disponibles que vous l’êtes.


2<br />

M. Le Maire donne la parole au Maréchal des Logis Chef Cavinato :<br />

Je suis le référent de la Brigade <strong>sur</strong> la Commune de <strong>Dompierre</strong>, avec comme adjoint le Chef<br />

Billaudeau, qui est le référent <strong>sur</strong> la Commune de La Ferrière, comme l’a souligné M. Le Maire. Nous<br />

avons tous une commune en titre et nous sommes tous également adjoints <strong>sur</strong> une autre commune. Je<br />

suis adjoint <strong>sur</strong> la commune des Essarts.<br />

Notre rôle est de nouer les liens avec les communes, être les interlocuteurs privilégiés au sein de la<br />

Brigade auprès des élus afin de relayer les informations rapportées au niveau des mairies. Bien sûr,<br />

nous ne prenons pas toutes les plaintes et nous ne faisons pas toutes les interventions <strong>sur</strong> la commune,<br />

mais pour tout ce qui d’ordre public et relationnel avec les élus, nous sommes les interlocuteurs<br />

privilégiés. C’est l’essentiel de notre rôle de référent.<br />

M. Le Maire :<br />

Pourriez-vous nous rappeler en quelques mots le rôle des gendarmes ? Vous savez, nous entendons<br />

souvent parler de vous pour les contrôles que vous opérez <strong>sur</strong> les routes. Il serait intéressant d’avoir<br />

une idée des différents rôles que vous pouvez tenir, qui sont, je le constate souvent, assez méconnus.<br />

Chef Cavinato :<br />

<strong>Dompierre</strong> présente une particularité : c’est une commune qui est très fréquentée au niveau des<br />

usagers de la route, donc forcément cela attire notre attention. De ce fait, nous sommes trois unités à<br />

venir travailler <strong>sur</strong> la commune : la communauté de Brigade des Essarts, le PSIG (Peloton de<br />

Surveillance et d’Interventions de la Gendarmerie de la Roche-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong>), et les unités dédiées à la<br />

sécurité routière, c'est-à-dire le peloton d’autoroute des Essarts et la Brigade motorisée de La Roche<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong>.<br />

Effectivement, je ne suis pas <strong>sur</strong>pris que vous disiez que vous voyez souvent les gendarmes.<br />

Ces trois unités, même si elles travaillent ensemble, n’ont pas de liens directs, et peuvent parfois se<br />

trouver en même temps à divers points de la commune. Cependant, si le peloton d’autoroute est déjà<br />

<strong>sur</strong> la commune, le PSIG et nous-mêmes allons patrouiller et faire de la <strong>sur</strong>veillance ailleurs.<br />

Nous avons deux missions principales au niveau des communes : la première, c’est la <strong>sur</strong>veillance<br />

générale, de jour comme de nuit. De jour, on en profite pour prendre contact avec les élus, pour<br />

procéder aux différentes interventions et constatations, comme pour les accidents. Pour la commune<br />

de <strong>Dompierre</strong>, depuis le 1 er janvier, il y a eu 593 heures pour ce service de <strong>sur</strong>veillance générale. Pour<br />

la Communauté de Brigades des Essarts-Chantonnay, cela représente 8000 heures pour 17 communes.<br />

Ce qui est dédié à la sécurité routière ne représente que 216 heures dans votre commune. Nos<br />

collègues viennent nous renforcer dans ce domaine, mais pas <strong>sur</strong> les accidents, les cambriolages ou<br />

autres problèmes. Sur l’ensemble de la communauté de Brigades, les contrôles routiers représentent<br />

3449 heures. Sur votre commune, c’est 6% de l’activité qu’y mène la Brigade des Essarts, et donc<br />

vous voyez bien que les contrôles routiers ne sont pas ici notre activité principale.<br />

M. Le Maire : Ces données chiffrées sont effectivement très parlantes. Quels sont les effectifs de la<br />

Brigade des Essarts ?<br />

Chef Cavinato : Actuellement, nous sommes 12. L’adjudant Chef Barreau est l’officier qui<br />

commande la Communauté de Brigades, il a pour adjoint l’adjudant Ménard, et il y a 9 sous-officiers<br />

et un gendarme adjoint volontaire. La Brigade de Chantonnay a un effectif de 12 également.


3<br />

M. Le Maire : Les départs à la retraite sont-ils remplacés ?<br />

Chef Cavinato : A plus ou moins long terme, les départs à la retraite sont remplacés. Cela va être le<br />

cas pour le Commandant de la Communauté de Brigades, le capitaine Fortier, qui part à la retraite en<br />

mars 2010. Son remplacement aura lieu durant l’été.<br />

M. Le Maire remercie le Chef Cavinato et donne la parole au Chef Billaudeau :<br />

J’ai été affecté à la Brigade des Essarts en octobre 2001, cela fait donc huit ans que j’exerce <strong>sur</strong> le<br />

canton. 12 gendarmes pour un canton de plus de 20 000 habitants, cela représente un ratio assez<br />

significatif. Le maire était informé de toutes les affaires importantes <strong>sur</strong> sa commune depuis plusieurs<br />

années, c’est une obligation. Mais la mise en place du référent a été une volonté de Mme Alliot-Marie<br />

lorsqu’elle était Ministre de l’Intérieur, qui a voulu que le maire et ses adjoints aient un contact<br />

privilégié au sein de la Gendarmerie. Un gendarme a donc été désigné afin que le maire puisse avoir<br />

une personne avec qui il puisse discuter d’événements particuliers, et vice-versa, avec des liens<br />

privilégiés.<br />

M. Le Maire souligne que c’est très appréciable d’avoir ce contact avec un gendarme qui a<br />

connaissance de l’ensemble des affaires.<br />

Le Chef Cavinato ajoute qu’en cas d’appel téléphonique, si le référent ou son adjoint ne sont pas<br />

présents, la communication interne fonctionne bien et les informations sont données rapidement.<br />

Avant la réforme de 2003, c’était essentiellement le commandant de Brigade et son adjoint qui étaient<br />

chargés de ce rôle, ce qui représentait une tâche importante compte tenu du nombre de communes.<br />

Avec la multiplication et la diversification des tâches et les changements de fonctionnement en<br />

interne, de moins en moins de temps était consacré au lien avec les mairies, et peu à peu il y a eu une<br />

perte de contact.<br />

Après s’être as<strong>sur</strong>é que les élus ne souhaitaient pas poser des questions supplémentaires, M. Le Maire<br />

demande au Chef Cavinato s’il peut expliquer ce qui a valu à notre commune, le 24 novembre<br />

dernier, d’avoir la visite d’un aussi grand nombre de gendarmes.<br />

Le Chef Cavinato répond : M. Pavageau, qui a pris ses fonctions en septembre, est le nouveau<br />

Procureur de La République. Il souhaitait réunir les officiers de Gendarmerie de l’arrondissement de<br />

La Roche-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong>, pour nous informer d’un certain nombre de modifications en matière<br />

d’organisation de la police judiciaire en Vendée. M. Le Maire a accepté de nous prêter cette salle du<br />

<strong>Conseil</strong> pour y tenir cette réunion. C’est la raison pour laquelle les habitants de votre commune ont pu<br />

constater, pendant une demi-journée, un grand nombre de véhicules de Gendarmerie stationnés dans<br />

leur centre bourg.<br />

Le Chef Billaudeau ajoute que le Procureur de la République est le directeur de la Police Judiciaire<br />

et qu’à ce titre, les officiers et agents de Police Judiciaire travaillent sous son autorité directe.<br />

M. Le Maire remercie les Chefs Cavinato et Billaudeau de s’être déplacés et souligne encore une fois<br />

les excellentes relations et la disponibilité de tous les instants des gendarmes et en particulier de notre<br />

Gendarme Référent et de son suppléant.


4<br />

2) APPROBATION DU COMPTE RENDU FINANCIER 2009 DE LA ZONE D’ACTIVITES DU<br />

SEJOUR<br />

M. Le Maire invite M. Philippe Auvinet, représentant la Société Vendée Expansion, à rejoindre le<br />

<strong>Conseil</strong> Municipal, et le remercie d’avoir bien voulu répondre à son invitation.<br />

M. Le Maire présente :<br />

Nous avions eu l’occasion de délibérer en janvier 2009 <strong>sur</strong> le compte rendu financier 2008 de la Zone<br />

d’Activités du Séjour. L’aménagement des zones d’activités est toujours quelque chose d’important et<br />

cela l’est encore davantage quand nous arrivons au terme de la commercialisation, comme c’est le cas<br />

pour la Zone du Séjour. Nous avons d’autres projets, et nous serons peut-être amenés à collaborer de<br />

nouveau avec vous, M. Auvinet. Aujourd’hui, vous allez nous présenter le rapport financier 2009 de<br />

cette zone. Vous pourrez également ajouter quelques points, qui ne sont pas dans le rapport, mais qui<br />

concernent les dernières informations relatives à la finalisation de cette opération.<br />

M. Le Maire invite M. Auvinet à présenter le rapport :<br />

A l’image du Chef Cavinato, je suis moi aussi en quelque sorte « référent » <strong>sur</strong> la commune, mais pour<br />

Vendée Expansion, en ce qui concerne les opérations d’aménagement de sols. Vendée Expansion<br />

s’occupe notamment de zones d’activités, de lotissements et de quartiers d’habitation. Comme le disait<br />

M. Le Maire, nous avons une obligation légale, lorsque l’on as<strong>sur</strong>e le suivi d’une opération dans le<br />

cadre d’une concession d’aménagement, d’établir chaque année un rapport financier qui fait le point<br />

<strong>sur</strong> l’état des dépenses et des recettes réalisées <strong>sur</strong> l’opération d’aménagement qui nous est confiée.<br />

C’est donc l’objet de cette présentation.<br />

La zone du Séjour, vous la connaissez tous, elle se situe en face Akéna, avec entres autres TDO et Télé<br />

Vendée. Pour une opération d’aménagement, on travaille dans un cadre juridique. C’est tout d’abord,<br />

un dossier de création de lotissement qui a été approuvé en juillet 2003 au profit de la Commune et qui<br />

a été transféré le 29 octobre 2003 à Vendée Expansion. La Commune, le 10 septembre 2003, a<br />

délibéré pour nous confier ce que l’on appelle une concession d’aménagement. Une concession est un<br />

contrat qui est passé entre la collectivité et une société d’économie mixte ou une société privée qui<br />

peut aussi faire ce type d’intervention. Il lui est confié par délégation la réalisation d’un ouvrage.<br />

Notre mission a donc été d’acheter les terrains, de les aménager et de les revendre. La fin de<br />

concession pour cette opération est prévue le 10 septembre 2011. Le lotissement est d’une <strong>sur</strong>face<br />

assez restreinte car on a un périmètre de 5ha5 pour une superficie cessible de 3ha5. La superficie étant<br />

la partie qui va être vendue sans les espaces verts, voiries et délaissés.<br />

Vendée Expansion, au démarrage de l’opération, avait acheté des terrains qui appartenaient à la<br />

Commune pour une superficie de 5ha5 pour un prix qui avait été convenu d’un peu moins de 150 000<br />

€. Dans le cadre de la négociation, il était prévu que le paiement de cette acquisition s’effectuerait<br />

après la commercialisation complète du lotissement. Ce différé permettait de réduire les frais<br />

financiers supportés avec une incidence directe <strong>sur</strong> la réduction du prix de vente des terrains qui<br />

représentait une baisse d’environ 0,70 € le m 2 .<br />

Les ventes réalisées avant 2009, ce qui avait fait l’objet du dernier rapport, représentaient 16 577 m 2<br />

pour un montant total de cession de 263 000 € (ventes TDO, Vendée Bureau, SCI Papin pour des<br />

bâtiments en location dont Télé Vendée et M. Thibaud, de Belleville, menuisier qui est venu<br />

s’implanter <strong>sur</strong> <strong>Dompierre</strong>).<br />

Depuis la dernière révision de bilan, nous avons vendu deux terrains complémentaires :


5<br />

• un terrain en janvier 2009 à la société ECB qui a déposé son permis de construire qui est en<br />

cours d’instruction. Cette société a acheté 2106 m 2 situés à côté de Vendée Bureau.<br />

• un terrain de 6719 m 2 à la société Vendée Distribution.<br />

Nous avions deux prix de vente différents : les terrains en façade à 19,60 € et ceux à l’arrière à 12,60<br />

€. Les terrains en façade de routes départementales sont plus recherchés car mieux situés.<br />

Nous avons signé un compromis avec la société PROMOSAB pour le solde des terrains disponibles<br />

c'est-à-dire les 10 000 m 2 restants au prix de 12,60 €. PROMOSAB qui est venu présenter son projet<br />

en mairie est un investisseur qui va construire un bâtiment d’environ 3 000 m 2 pour le louer.<br />

Le montant des travaux réalisés est de 187 000 € au 30 septembre (travaux de viabilité et espaces<br />

verts). Il reste un montant de 61 000 € pour les finitions de voirie, trottoirs et espaces verts en façade<br />

de route départementale pour avoir une image de la zone d’activités plus cohérente.<br />

Le montant des participations perçues au 30 septembre 2009 était de 10 033,46 € HT correspondant à<br />

une aide de la Région des Pays de Loire. A cette somme, il faudrait ajouter une participation de la<br />

Commune du fait que la collectivité a accepté ce différé de paiement au niveau de l’acquisition<br />

foncière, ce qui nous a évité de faire un emprunt supplémentaire. Cela représente une économie réelle<br />

qui est estimée à 25 000 €, qui a été répercutée directement <strong>sur</strong> le prix de vente des terrains.<br />

Chaque opération de concession est identifiée par une balance comptable, on ne mélange pas tous les<br />

comptes d’opérations. On tient compte des dépenses et des recettes réalisées <strong>sur</strong> chaque opération<br />

individuellement. Des comptes de trésorerie sont tenus. Actuellement, sont réalisées des balances<br />

trimestrielles pour des régularisations de TVA.<br />

En 2006, nous avons mis en place un emprunt de 70 000 € <strong>sur</strong> une durée de 6 ans avec un taux fixe de<br />

3,78% et un différé d’amortissement de 2 ans. La trésorerie actuelle de l’opération nous a permis de<br />

rembourser à la fin de l’année 2009 la totalité de cet emprunt.<br />

Compte tenu du montant des travaux à réaliser et des sommes à valoir pour frais financiers, divers et<br />

honoraires, le montant total des dépenses prévisionnelles à l’issue de la convention est estimé à<br />

524 050 €, et le montant total des recettes prévisionnelles s’établit au même niveau.<br />

Il est bien évident que ce sont des prévisions et si jamais les dépenses étaient moindres, et je l’espère,<br />

car nous sommes prudents <strong>sur</strong> les chiffres, cela dégagera un excédent <strong>sur</strong> l’opération. En recettes, les<br />

126 000 € correspondent à la vente du terrain à PROMOSAB.<br />

En conclusion, la commercialisation de terrains en 2009 est légèrement supérieure aux prévisions de<br />

commercialisation que nous avions prises en compte <strong>sur</strong> la simulation de novembre 2008, puisque<br />

nous avions tablé <strong>sur</strong> une vente de 3749 m 2 pour l’année 2009. C’est une bonne chose compte tenu de<br />

la conjoncture économique actuelle. Nous sommes satisfaits de cette concession d’aménagement.<br />

La vente de la parcelle de 10 000 m 2 en 2009/2010 permettra de verser à la Commune dès la signature<br />

de l’acte de cession, la somme de 150 000 € correspondant à la vente des terrains. Cette cession va<br />

nous permettre d’engager les travaux de finition des voies et des espaces verts qui seront rétrocédés à<br />

la Commune.<br />

M. Le Maire remercie M. Auvinet pour son intervention et poursuit.


6<br />

Vous vous félicitez de cette conclusion plus rapide que prévue, nous nous en félicitons également. En<br />

<strong>Conseil</strong> Municipal, au mois de janvier, nous avions souhaité que l’ensemble de la commercialisation<br />

puisse se faire dans l’année. Certains compromis avaient été signés, mais les ventes ne se concluaient<br />

pas. Nous avons bien travaillé ensemble cette année, nous sommes restés en lien régulièrement et nous<br />

avons montré que nous pouvions être efficaces. Vous avez effectivement très bien négocié et c’est<br />

intéressant de voir que dans un contexte difficile, les emplacements de notre commune sont assez<br />

recherchés et attractifs.<br />

Nous ne souhaitons pas nous arrêter là en matière d’aménagement de zones, même si, vous le savez,<br />

cette compétence est désormais exercée en intercommunalité, mais néanmoins nous souhaitons agir<br />

dans ce sens, et fortement.<br />

Vous nous indiquez que vous avez un compromis signé avec PROMOSAB. Il est un peu délicat<br />

aujourd’hui de dire quelle est l’entreprise qui s’installera, dans la me<strong>sur</strong>e où l’affaire n’est pas encore<br />

conclue. Le dossier de permis de construire est en instruction, il aurait été déjà accordé s’il n’avait pas<br />

nécessité un complément. Néanmoins, je sais que l’aménageur est pressé, nous espérions même avoir<br />

signé avant ce <strong>Conseil</strong> Municipal. Ce dossier sera conclu dans les semaines qui viennent. Vous vous<br />

souvenez que nous avions inscrit dans notre budget, voté en en mars 2009, la recette attendue de la<br />

vente des terrains, dont vous avez parlé, M. Auvinet. Nous avions parié <strong>sur</strong> notre efficacité, et <strong>sur</strong> celle<br />

de Vendée Expansion. L’objectif est atteint. Cette recette devrait pouvoir être rattachée à l’exercice<br />

2009.<br />

M. Auvinet ajoute que pour une concession, ce n’est pas seulement un aménageur qui est choisi pour<br />

vendre des terrains, il doit y avoir un travail commun avec la collectivité pour trouver la meilleure<br />

solution même si notamment les opérations sont difficiles. Il faut avoir un contact permanent, cela<br />

rejoint un peu ce que disait le Gendarme en terme de référent, c’est exactement la même chose en<br />

terme de concession d’aménagement.<br />

M. Le Maire précise que la Commune est sollicitée pour de nouvelles implantations d’entreprises, et<br />

qu’elle réfléchit à une extension de cette Zone du Séjour.<br />

M. Auvinet indique que l’axe nord de La Roche-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong> est recherché en priorité, même si le secteur<br />

de La Chaize-le-Vicomte commence à se densifier aussi et à se commercialiser, ce qui n’était pas le<br />

cas avant l’arrivée de l’autoroute. Ce secteur Nord reste encore le secteur privilégié par les chefs<br />

d’entreprises.<br />

M. Le Maire note que l’axe de la 2x2 voies étant désormais bien occupé, les terrains dont dispose la<br />

commune dans la zone de l’Eraudière et dans son prolongement deviennent intéressants, car ils sont<br />

bien desservis par le contournement entre <strong>Dompierre</strong> et Le Poiré qui dispose d’un accès facile <strong>sur</strong> la<br />

2x2 voies. C’est un des points qui sera examiné dans le cadre de la révision du PLU.<br />

M. Le Maire remercie M. Auvinet et donne la parole à M. Noël qui présente le projet de<br />

délibération.<br />

Au cours de l'exercice 2003, la Commune a confié à Vendée Expansion la réalisation du lotissement<br />

d'activités dénommé "Le Séjour" dans le cadre d'une concession qui arrivera à échéance en septembre<br />

2011. La Commune avait alors demandé à Vendée Expansion, l'Aménageur, d'établir le compte rendu<br />

financier des activités, objet de la convention, de définir les perspectives possibles d'évolution et leurs<br />

incidences financières.


7<br />

La situation actuelle de cette opération présentée dans le compte-rendu ci-joint est la suivante :<br />

• L'aménagement de ce lotissement a été réalisé en une tranche et a permis de viabiliser 35 400<br />

m² cessibles environ dont 25 400 m² sont commercialisés et 10 000 m² sous compromis.<br />

• La trésorerie de l'opération au 30 septembre 2009 présentait un solde créditeur de 217 511,68 €.<br />

• Cette situation financière va permettre à Vendée Expansion de procéder au remboursement<br />

anticipé de l'emprunt de 70 000 € mis en œuvre pour la réalisation de cette opération.<br />

• La commercialisation complète du lotissement permettra de rembourser les avances dues à la<br />

commune au titre des achats de terrains conformément à la délibération du 15 avril 2007 soit 149<br />

844,16 €. Il convient de rappeler que cette avance a permis de réduire le montant des frais<br />

financiers supporté par l'opération soit une économie estimée à 25 000 € au bilan et directement<br />

répercutée <strong>sur</strong> le prix de vente des terrains.<br />

Après délibéré, le <strong>Conseil</strong> municipal décide à l’unanimité :<br />

• D’ACCEPTER<br />

• Le compte-rendu financier qui lui a été présenté en application de l'arrêté 5.II de la<br />

loi n° 83.597 du 7 juillet 1983, de l'article L 1523-3 du Code Général des Collectivités<br />

Territoriales et L 300-5 du Code de l'Urbanisme.<br />

• Les bilan et plan de financement prévisionnels actualisés par Vendée Expansion, établis<br />

le 30 octobre 2009, <strong>sur</strong> la base de la balance comptable du 30 septembre 2009.<br />

• DE DECIDER de maintenir les prix de vente des terrains disponibles ou sous option à<br />

12,60 € HT/m².<br />

• D’AUTORISER M. le Maire à<br />

• APPROUVER le bilan et le compte-rendu financier révisés le 30 octobre 2009<br />

• SIGNER toutes pièces, se rapportant à ces décisions.<br />

3) PROTOCOLE D’ACCORD TRANSACTIONNEL ENTRE LA COMMUNE DE DOMPIERRE-<br />

SUR-YON ET LA SOCIETE CILAOS DANS LE CADRE DE L’AMENAGEMENT DU SECTEUR<br />

DES ETANGS<br />

M. Le Maire présente :<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal a été saisi à plusieurs reprises <strong>sur</strong> le dossier de l’aménagement du secteur des<br />

Etangs, compris entre la rue des Etangs et la vallée de la Margerie, qui représente environ 11ha.<br />

D’une manière générale, l’objectif de la Commune en matière d’urbanisation et de construction de<br />

notre ville est de maîtriser les opérations à venir. Nous ne souhaitons pas que l’extension de notre<br />

bourg soit une juxtaposition de lotissements où les gens iraient dormir, mais que la ville se construise<br />

avec toutes ses composantes, pas seulement avec de l’habitat, mais avec une mixité des fonctions.<br />

Lorsque qu’une Commune a constitué des réserves foncières, il est plus facile pour elle de maîtriser le<br />

rythme et la qualité de son urbanisation. Ce n’est pas notre cas, d’une manière générale, et en<br />

particulier <strong>sur</strong> le secteur des Etangs, où la Société Cilaos a constitué d’importantes réserves.<br />

En septembre 2008, le <strong>Conseil</strong> Municipal a décidé de lancer une étude en vue de la création d’une<br />

zone d’aménagement différé. C’est un dispositif simple qui permet à la Commune, <strong>sur</strong> un périmètre<br />

arrêté par le Préfet <strong>sur</strong> proposition de la Commune, de se rendre propriétaire des terrains destinés à<br />

l’urbanisation et de stabiliser le prix du foncier. En avril 2009, nous avions arrêté notre projet de<br />

périmètre pour la ZAD, et M. Le Préfet l’a officialisé le 9 juin 2009.


8<br />

La ZAD porte <strong>sur</strong> la partie du secteur des Etangs classée en 2AU, qui borde le ruisseau de la Margerie.<br />

Les terrains en 2AU sont des terrains qui pourront être urbanisés à terme mais qui ne le sont pas<br />

aujourd’hui. C’est un point que nous rappelons souvent aux aménageurs qui entendent constituer des<br />

réserves foncières, quelquefois de façon abusive : les secteurs en 2AU ne sont pas urbanisables, et ils<br />

peuvent éventuellement ne jamais le devenir.<br />

Le reste du secteur des Etangs est en 1AU, c’est-à-dire urbanisable dans le cadre d’opérations<br />

globales, et est en partie la propriété de la Société Cilaos. Dans la discussion qui s’est établie avec elle,<br />

un accord s’est établi <strong>sur</strong> un schéma d’aménagement, mais il a subsisté une difficulté concernant la<br />

réalisation de logements locatifs sociaux, qui est désormais une obligation pour les communes de plus<br />

de 3 500 habitants. Cette difficulté a conduit la commune à préempter <strong>sur</strong> la vente d’une parcelle afin<br />

d’y réaliser un programme de logements locatifs.<br />

Une discussion s’est engagée entre la Commune et la Société Cilaos, qui aboutit à un projet de<br />

protocole d’accord, dont je vais demander à M. Noël de nous présenter les termes.<br />

M. Noël donne lecture du projet de délibération.<br />

Rappel des faits :<br />

La société CILAOS a voulu se porter acquéreur d'une parcelle de terrain sise Commune de<br />

DOMPIERRE SUR YON, lieu-dit La Braconnière et cadastrée section C n° 648. Monsieur le Maire a,<br />

<strong>sur</strong> délégation du <strong>Conseil</strong> Municipal, décidé de préempter cette parcelle par un arrêté du 29 avril 2009,<br />

afin de constitution de réserves foncières et de réalisation à terme d'une nouvelle opération<br />

d'aménagement permettant de répondre aux exigences du plan local de l'habitat (PLH) en matière de<br />

logement social.<br />

La société CILAOS a contesté la légalité de cette décision en saisissant le Tribunal Administratif de<br />

NANTES d'un recours pour excès de pouvoir par voie de requête enregistrée le 8 juin 2009. L'instance<br />

est actuellement pendante devant le Tribunal Administratif de NANTES, un mémoire en réponse ayant<br />

été notifié pour le compte de la Commune le 7 octobre 2009 par lequel elle conclut au rejet de la<br />

requête et à la condamnation de la société CILAOS à lui verser une somme de 2 000 € par application<br />

des dispositions de l'article L 761-1 du Code de Justice Administrative.<br />

Un rapprochement entre les parties avait permis, entre temps, d'entrevoir une possibilité d'accord<br />

transactionnel qui, après négociations, se concrétise sous la forme d'un projet de protocole<br />

transactionnel que Monsieur le Maire se propose désormais de régulariser.<br />

Les clauses principales du protocole transactionnel :<br />

Concessions de la société CILAOS :<br />

• Cession à la Commune de DOMPIERRE SUR YON de la parcelle cadastrée section C n° 650<br />

pour partie (la totalité de la parcelle moins la partie correspondant à l'EV7 du permis d'aménager n°<br />

PA 085 081 09 R0001 du 26 octobre 2009) pour un prix net vendeur de 30 120 €.<br />

• Cession à la Commune de DOMPIERRE SUR YON de 2 îlots viabilisés pour un prix net<br />

vendeur de 104 500 € au sein de la première opération d'aménagement à réaliser par la société<br />

CILAOS ayant obtenu un permis d'aménager en date du 26 octobre 2009, ces 2 îlots,<br />

respectivement de superficie de 654 m² et 1226 m², pouvant accueillir 3 logements et 8 logements<br />

maximum.


9<br />

• Désistement de l’instance pendante devant le Tribunal administratif de NANTES dans les 15<br />

jours de la signature du protocole et renonciation à toute demande d'indemnisation des frais,<br />

honoraires, taxes ou impôts liés au litige.<br />

Concessions de la Commune de DOMPIERRE SUR YON :<br />

• Cession à la société CILAOS de la parcelle cadastrée section C n° 648, objet de la préemption<br />

litigieuse, pour un prix net vendeur de 20 460 € (prix de la préemption).<br />

• La Commune accordera à la société CILAOS, dans la me<strong>sur</strong>e du strict respect des règles<br />

d'urbanisme en vigueur, un permis d'aménager permettant la réalisation de la seconde opération<br />

qu'elle projette dans le secteur des Etangs.<br />

Les délais d’exécution du protocole transactionnel :<br />

Il est convenu que la rétrocession de la parcelle préemptée cadastrée section C n°648 intervienne dans<br />

le mois de la demande qu'en fera la société CILAOS.<br />

La régularisation de l'achat des deux îlots viabilisés par la Commune interviendra au plus tard le 1 er<br />

décembre 2010.<br />

La vente à la Commune de la parcelle cadastrée section C n°650 devra intervenir dans l'année suivant<br />

la délivrance du permis d'aménager le seconde tranche de travaux et au plus tard dans les 2 ans de la<br />

signature du présent protocole.<br />

M. Le Maire ajoute que ce protocole est une suite logique de la volonté de la commune de peser<br />

<strong>sur</strong> les projets d’aménagement. Une des questions qui faisait débat et qui était une source de nos<br />

difficultés avec cette société, ce n’était pas tant <strong>sur</strong> la conception du lotissement, car elle avait accepté<br />

de s’inscrire dans la logique du plan d’aménagement de la Commune, mais le point qui faisait obstacle<br />

était la création de logements locatifs.<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions ou des observations <strong>sur</strong> ce projet de délibération, puis<br />

propose de passer au vote.<br />

Après délibéré, à la majorité (21 voix : pour, 6 voix : contre) le <strong>Conseil</strong> Municipal décide :<br />

• D’APPROUVER les termes du protocole d’accord transactionnel,<br />

• D’AUTORISER le Maire à signer ledit protocole.<br />

M. Le Maire demande aux élus minoritaires s’ils souhaitent expliquer les raisons de leur vote contre<br />

l’adoption de ce protocole, conformément au droit d’explication qu’ils avaient revendiqué en début de<br />

mandat.<br />

Mme François : Ce sera très rapide, puisque quoique nous puissions dire, nous l’avons vu la dernière<br />

fois, nous ne sommes pas entendus. Nous n’approuvons pas tout simplement la façon dont vous<br />

procédez avec la société Cilaos. Vous voulez nous faire croire qu’ils n’acceptaient pas les logements<br />

sociaux alors que précédemment nous nous sommes toujours arrangés avec eux pour que cela puisse<br />

se faire. C’est une façon de procéder un peu curieuse, un pas en avant, un pas en arrière. Je n’en dirai<br />

pas plus.<br />

M. Le Maire : Mme François, je vais quand même vous poser une question : quels sont les<br />

programmes de logements sociaux que vous avez réalisés avec la société Cilaos ?


10<br />

Mme François : Je ne m’en souviens plus.<br />

M. Le Maire: Moi je m’en souviens très bien, et c’est la raison qui nous a permis de déterminer cette<br />

stratégie. Vous n’avez pas fait de logements sociaux avec Cilaos.<br />

Mme François : Il en était question, en tout cas.<br />

M. Le Maire : C’est en effet tout le problème, que nous avons voulu éviter en établissant ce protocole.<br />

Mme François : Nous en avons fait avec d’autres.<br />

M. Le Maire : Bien sûr, avec d’autres. Nous travaillons aussi avec d’autres aménageurs pour lesquels<br />

nous ne sommes pas actuellement dans des procédures judiciaires.<br />

Mme François : Il en était question, même si cela n’était pas encore fait, j’en suis persuadée.<br />

M. Le Maire : Bien sûr qu’il en était question. Cette société nous le disait également : oui, nous<br />

verrons, nous en ferons. Nous, nous leur avons demandé : vous ferez quoi ? Vous les ferez où ? Avec<br />

qui ? Et à quel prix ? N’obtenant pas de réponse, nous avons considéré que cette société ne se<br />

donnerait pas les moyens de réaliser ces logements sociaux. D’où la préemption <strong>sur</strong> une parcelle pour<br />

y faire réaliser des logements par un bailleur public. Avec du foncier à 90 ou 100 € le m 2 , vous ne<br />

trouvez pas d’opérateur public aujourd’hui capable de construire. C’est un accord qui est bon pour la<br />

Commune et que la Société Cilaos a accepté. Je regrette votre vote qui ne me semble pas aller dans le<br />

sens de l’intérêt de notre commune.<br />

4) CLASSEMENT DANS LE DOMAINE PUBLIC COMMUNAL DU LOTISSEMENT « LE CLOS<br />

DE L’ HALLIER »<br />

M. Le Maire donne la parole à Mme Barile, qui présente le projet de délibération.<br />

Le lotissement « Le Clos de l’Hallier » est situé au sud de l’agglomération, dans le prolongement de la<br />

rue des Abrifaits. Il est délimité au nord par la rue de la Martinière, à l’est dans le prolongement de la<br />

rue des Abrifaits, au sud et à l'ouest par la rue du Pareau.<br />

Dans sa séance du 17 septembre 2009, le <strong>Conseil</strong> Municipal a approuvé le principe du classement dans<br />

le domaine public communal des voies privées et des espaces communs du lotissement « Le Clos de<br />

l’Hallier ».<br />

Sont concernés :<br />

• 5 282 m² pour « Le Clos de l’Hallier 1 »<br />

• 8 213 m² pour « Le Clos de l’Hallier 2 »<br />

• 510 ml de longueur de voies pour les 2 tranches.<br />

L’enquête publique préalable à ce classement s’est déroulée du 4 novembre au 20 novembre 2009. Le<br />

Commissaire Enquêteur a émis un avis favorable au classement, avec la réserve que « la Commune<br />

examine les conditions de sécurité <strong>sur</strong> les moyens de circulation de l’impasse des Abrifaits, eu égard<br />

aux nécessités de secours si les services d’incendie devaient intervenir dans cette impasse. »


11<br />

M. Le Maire remercie Mme Barile et ajoute que <strong>sur</strong> ce dossier, il y a eu nécessité d’une enquête<br />

publique du fait d’une modalité qui avait été mise en place avec le lotisseur qui prévoyait que l’espace<br />

public était géré par une association syndicale libre. Nous avons eu un effort d’explications à faire<br />

auprès de nos habitants membres de cette association syndicale qui ne comprenaient pas que les<br />

démarches soient aussi longues et aussi formalistes pour arriver à cette cession. Nous avons déjà eu<br />

l’occasion de le dire, aujourd’hui, nous ne souhaitons pas et nous avons dû le réaffirmer avec ce<br />

lotisseur récemment, cette formule d’association syndicale. Nous souhaitons que soient établies avec<br />

les aménageurs des conventions de transfert fixant les règles et les modalités de rétrocession, car c’est<br />

la procédure qui apporte les meilleures garanties à la Commune tout en étant plus simple pour les colotis.<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions <strong>sur</strong> ce dossier.<br />

Mme François souhaite savoir ce qui a été décidé en ce qui concerne la réserve du commissaire<br />

enquêteur relative à l’impasse des Abrifaits.<br />

M. Le Maire : La Commune en prend note, tout simplement. Il y a une question de sécurité qui est<br />

pointée, et le commissaire enquêteur est dans son rôle. L’enquête publique émet une réserve qui<br />

n’empêche pas la rétrocession. C’est une observation qui effectivement a un certain sens. Les risques<br />

soulignés en matière de sécurité donneront lieu à un rapprochement avec les services départementaux<br />

d’incendie et de secours. Il importe que la spécificité de cette rue soit bien portée à leur connaissance.<br />

Après délibéré, le <strong>Conseil</strong> Municipal décide à l’unanimité :<br />

• D’INCORPORER dans la voirie communale:<br />

• 5 282 m² d’espaces communs pour « Le Clos de l’Hallier 1 »<br />

• 8 213 m²d’espaces communs pour « Le Clos de l’Hallier 2 »<br />

• 510 ml de longueur de voies pour les 2 tranches<br />

• D’AUTORISER M. Le Maire à accomplir toutes les formalités nécessaires à l’exécution de<br />

la présente décision, étant précisé que les frais inhérents à ce classement seront à la charge<br />

des associations syndicales cédantes.<br />

5) DECISION MODIFICATIVE N°3 DU BUDGET PRINCIPAL<br />

M. Le Maire donne la parole à M. Bréger, qui présente le projet de délibération.<br />

Il y a lieu de modifier le budget principal, pour tenir compte des éléments suivants :<br />

‣ En section d’investissement<br />

La commune a contracté en 2002 un prêt à taux variable d’un montant de 183 000€, auprès de DEXIA<br />

Crédit Local.<br />

Ce taux a varié de février à novembre 2009 de 5,01% à 1,14%. Les échéances de ce prêt étant<br />

constantes, la part du capital remboursé est plus importante.<br />

‣ En section de fonctionnement<br />

Il y a lieu d’abonder le Chapitre 012 – Charges de Personnel- pour prendre en compte les éléments<br />

suivants :


12<br />

• Lors des propositions budgétaires, les effectifs de la rentrée scolaire 2009 ne pouvaient pas<br />

être clairement identifiés. Aussi, en septembre, compte tenu des inscriptions au restaurant<br />

scolaire, l’équipe municipale a décidé la mise en place d’un 2 ème service, afin d’améliorer la<br />

qualité du temps de repas,<br />

• Par ailleurs, il a fallu pourvoir au remplacement de personnel technique en congé maladie :<br />

• Un agent des services techniques est absent depuis juillet 2009,<br />

• Un second a été absent pendant 3 semaines.<br />

SECTION DE FONCTIONNEMENT<br />

Compte Désignation Montant<br />

Dépense 64118 Autres indemnités 8 000,00€<br />

Recette 6419 Remboursement <strong>sur</strong> rémunération 8 000,00€<br />

SECTION D’INVESTISSEMENT<br />

Compte Désignation Montant<br />

Dépense 020 Dépenses imprévues - 2 000,00€<br />

Dépense 1641 Emprunts en euros 2 000,00€<br />

M. Le Maire remercie M. Bréger et précise que c’est l’habitude, en fin d’exercice, de procéder à des<br />

ajustements qui sont relativement minimes.<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions relatives à cette dernière décision modificative et propose<br />

de passer au vote.<br />

La délibération est adoptée à l’unanimité.<br />

6) INFORMATION DU CONSEIL MUNICIPAL SUR LES DECISIONS PRISES DANS LE<br />

CADRE DE LA DELEGATION ACCORDEE AU MAIRE<br />

M. Le Maire souligne que ce point suivant n’est pas une délibération. Le Maire a l’obligation de<br />

rendre compte de décisions prises dans le cadre de la délégation que lui a accordé le <strong>Conseil</strong><br />

Municipal en début de mandat.<br />

Déclarations d’intention d’aliéner (DIA)<br />

Les DIA permettent à la Commune d’être informée des projets de cession qui ont lieu dans les secteurs<br />

soumis au droit de préemption. 63 DIA ont été transmises en Mairie, dont une seule, concernant la<br />

parcelle 648 section C, a donné lieu à l’exercice du droit de préemption (point 3 de l’ordre du jour de<br />

ce conseil).<br />

Marchés passés selon la procédure adaptée<br />

M. Le Maire informe le <strong>Conseil</strong> Municipal des marchés passés selon la procédure adaptée.


13<br />

Révision du PLU : Une consultation selon la procédure adaptée a eu lieu le 17 août 2009. 7<br />

entreprises ont retiré le dossier, 2 entreprises ont répondu. Au vu des critères de choix, l’entreprise la<br />

mieux disante a été retenue. Un marché a été passé avec AS&P pour un montant de 27 970 € H.T.<br />

Transferts des effluents : Une consultation selon la procédure adaptée a eu lieu le 2 septembre 2009.<br />

54 entreprises ont retiré le dossier, 5 entreprises ont répondu. Au vu des critères de choix, l’entreprise<br />

la mieux disante a été retenue. Un marché a été passé avec l’entreprise ASA TP pour un montant de<br />

354 539,75 € H.T.<br />

Travaux Eaux Usées et Eaux pluviales : Une consultation selon la procédure adaptée a eu lieu le 11<br />

septembre 2009. 12 entreprises ont retiré le dossier. 7 entreprises ont répondu. Au vu des critères de<br />

choix, l’entreprise la mieux-disante a été retenue.<br />

Lot 1 - Rue Maryse Bastié : Un marché a été passé avec l’entreprise SYOTRA pour un montant<br />

de 16 938, 49 € H.T.<br />

Lot 2 – ZA du Séjour : Un marché a été passé avec l’entreprise ASA TP pour un montant de<br />

10 752, 04 € H.T.<br />

Lot 3 – Rue du Moulin – complexe sportif : Un marché a été passé avec l’entreprise ASA TP<br />

pour un montant de 70 586,73 € H.T.<br />

Lot 4 – Rue de La Margerie : Un marché a été passé avec l’entreprise ASA TP pour un montant<br />

de 12 256, 95 € H.T.<br />

Lot 5 – Rue du Bois Noir : un marché a été passé avec l’entreprise SOC Réhabilitation pour un<br />

montant de 58 219, 32 € H.T.<br />

Convention passée avec le SyDEV pour la réalisation de pose de motifs lumineux pour un montant de<br />

4 910, 70 €.<br />

Le <strong>Conseil</strong> Municipal prend acte de ces décisions.<br />

M. Le Maire indique que l’ordre du jour est épuisé.<br />

-*-*-*-*-*-*-<br />

M. Le Maire rappelle que le <strong>Conseil</strong> Municipal a délibéré au mois d’octobre <strong>sur</strong> la création du <strong>Conseil</strong><br />

des Sages. Les candidatures continuent toujours à arriver puisque le délai avait été fixé à la fin du mois<br />

de décembre. Les personnes peuvent toujours se faire connaître et tant que le <strong>Conseil</strong> n’aura pas<br />

délibéré, il sera pris note des candidatures. L’objectif est que nous puissions décider de la composition<br />

du <strong>Conseil</strong> des Sages au prochain <strong>Conseil</strong> du 21 janvier.<br />

M. Le Maire demande s’il y a des questions diverses.<br />

Constatant qu’il n’y a pas de questions diverses, M. Le Maire remercie les élus et souhaite à tous<br />

d’excellentes fêtes.<br />

La séance est levée à 22 h 05.<br />

Le Secrétaire de séance,<br />

Dominique François<br />

Le Maire,<br />

Philippe Gaboriau

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