Dossier de presse Tous les coqs ont été des Åufs - Théâtre Massalia
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© Simon Fravega<br />
DOSSIER DE PRESSE<br />
TOUS LES COQS ONT ÉTÉ DES ŒUFS<br />
Compagnie L’Art <strong>de</strong> Vivre<br />
Création 2010.<br />
Tout public à partir <strong>de</strong> 7 ans<br />
Du 1 er au 7 avril 2010<br />
Théâtre <strong>Massalia</strong> Tel. : 04 95 04 95 70 www.theatremassalia.com<br />
La Friche la Belle <strong>de</strong> Mai – 41 rue Jobin – 12 rue François Simon – Marseille 13003
À la ferme Di<strong>de</strong>rot, <strong>les</strong> animaux parlent sans le savoir et philosophent sans le<br />
vouloir.<br />
À la ferme Di<strong>de</strong>rot, l'injustice est toujours rendue avec poésie, le bon n'est pas<br />
toujours récompensé, le méchant pas toujours puni, et tout ne finit pas<br />
forcément bien.<br />
Petits et grands, apprêtez-vous à passer une belle soirée pleine <strong>de</strong> frissons. Une<br />
vraie belle soirée hantée avec <strong>les</strong> plus incroyab<strong>les</strong> et <strong>les</strong> plus facétieux<br />
animateurs fantômes <strong>de</strong> Radio Belle Victorine. Ils vous fer<strong>ont</strong> voyager à travers<br />
un mon<strong>de</strong> où <strong>les</strong> animaux jouent pour nous une drôle <strong>de</strong> comédie humaine.<br />
1<br />
L’Art <strong>de</strong> Vivre a achevé en novembre <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>ux années <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création à<br />
Saint-Priest (69). Deux années au cours <strong>de</strong>squel<strong>les</strong> ils <strong>ont</strong> développé, à l’invitation du<br />
Centre culturel Théo Argence et <strong>de</strong> son directeur Jean-Louis Sackur, un projet appelé<br />
L’Archipel <strong>de</strong>s Arts Occasionnels.<br />
L’idée était <strong>de</strong> créer une légen<strong>de</strong> <strong>de</strong> la ville, sur un principe <strong>de</strong> production artistique<br />
associant <strong>les</strong> artistes <strong>de</strong> la compagnie à <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> Saint-Priest.<br />
Des “ateliers <strong>de</strong> bricolage et d’excentricité“ (ateliers <strong>de</strong> créations sonores, musique<br />
bruitiste, chants et théâtre radiophonique, ateliers d’arts plastique…), proposés tout au<br />
long <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce, <strong>ont</strong> donné lieu à plusieurs réalisations : le Musée Imaginaire <strong>de</strong> la<br />
Mémoire et <strong>de</strong>s Arts Approximatifs (MIMAA) d<strong>ont</strong> <strong>les</strong> œuvres plastiques s<strong>ont</strong> inspirées<br />
dans la plus gran<strong>de</strong> fantaisie, par le passé industriel <strong>de</strong> Saint-Priest (exposition et<br />
catalogue), le Centre International Itinérant <strong>de</strong> Cuisine Ordinaire (CIICO) : collecte <strong>de</strong><br />
recettes, mise en son et en musique (réalisation du livre-disque Les Délices <strong>de</strong> la<br />
cuisine ordinaire).<br />
La genèse <strong>de</strong>s fab<strong>les</strong> animalières<br />
<strong>Tous</strong> <strong>les</strong> <strong>coqs</strong> <strong>ont</strong> été <strong>de</strong>s œufs est un spectacle jeune public écrit lors <strong>de</strong> ces<br />
rési<strong>de</strong>nces à Saint-Priest. Des enfants <strong>ont</strong> rac<strong>ont</strong>é à la compagnie <strong>de</strong>s histoires<br />
d'animaux inspirées <strong>de</strong> ceux qu'ils côtoyaient quotidiennement en fréquentant la ferme<br />
<strong>de</strong> la Maison pour tous <strong>de</strong> leur quartier. Des histoires d'animaux qui ressemblaient à<br />
cel<strong>les</strong> <strong>de</strong> leurs famil<strong>les</strong>, souvent venues d'ailleurs. El<strong>les</strong> rac<strong>ont</strong>aient la migration à<br />
laquelle se prêtaient bien naturellement <strong>les</strong> animaux, surtout ceux à plumes.<br />
Nourrie <strong>de</strong> leurs trouvail<strong>les</strong> et <strong>de</strong> leurs inventions, la compagnie a prolongé leur<br />
imaginaire et est restée fidèle à leurs idées qui mélangeaient le réel et le fabuleux,<br />
l'ordinaire et l'extraordinaire.<br />
Une pantomime « dramophonique » en douze fab<strong>les</strong> et sept chansons.<br />
Les fab<strong>les</strong> <strong>ont</strong> été écrites dans l'esprit <strong>de</strong>s « dramatiques radio » en faisant dialoguer<br />
<strong>les</strong> personnages. La conception, la fabrication et le m<strong>ont</strong>age <strong>ont</strong> été faits dans le<br />
respect du modèle radiophonique qui consiste à m<strong>ont</strong>er quasiment en direct, avec <strong>de</strong>s<br />
moyens techniquement mo<strong>de</strong>stes, dans l’énergie du moment.
« La technique dramophonique : cette technique d'écriture dramatique s'inspire <strong>de</strong> la<br />
technique <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> son radiophonique traditionnelle avec ses bruitages, trucages<br />
sonores, ambiances, etc… Mais c<strong>ont</strong>rairement à la dramatique-radio, son modèle, la<br />
dramophonie « spectaculaire » fonctionne en captation-diffusion directe, en présence<br />
du public. La technique dramophonique a non seulement l'ambition <strong>de</strong> mettre<br />
l'exécution d'une œuvre dramatique à la portée <strong>de</strong> tous, mais aussi d'encourager <strong>les</strong><br />
interprètes, libérés <strong>de</strong>s c<strong>ont</strong>raintes <strong>de</strong> la représentation théâtrale et ses avatars<br />
psycho-réalistiques, d'expérimenter une approche non conventionnelle <strong>de</strong> l'œuvre<br />
(mélange <strong>de</strong>s genres, non-linéarité, simultanéité, peinture sonore, bruits, humour<br />
féroce, exotismes, artifices, etc.…). La dramophonie se veut un antidote protoanecdotique<br />
théâtral : en dramophonie pure, à part ce qui se passe, il n'y a rien. C'est<br />
la radio sans le poste.<br />
Une pièce dramophonique, c'est du théâtre qui se voit par <strong>les</strong> oreil<strong>les</strong>. »<br />
Peter Proot,<br />
Artiste dramophonique,<br />
animateur <strong>de</strong> Radio Belle Victorine.<br />
2<br />
Avec : Hélène Force, Catherine Sparta, Bruno Bonomo et Bernard Hours.<br />
Écriture : Hélène Force, Catherine Sparta et Bruno Bonomo ; mise en scène : Yves<br />
Fravega ; scénographie : Bernard Hours et Yves Fravega ; musique : Pascal Gobin<br />
et Franck Lamiot ; son : Éric Petit.<br />
Coproduction : L’Art <strong>de</strong> Vivre ; théâtre <strong>Massalia</strong>, Marseille ; Centre culturel Théo<br />
Argence, Saint Priest.<br />
Avec le soutien <strong>de</strong> la DRAC PACA, la Région Provence Alpes Côte d’Azur, le Conseil<br />
Général <strong>de</strong>s Bouches du Rhône et la Ville <strong>de</strong> Marseille.<br />
Accueil réalisé en partenariat avec Les Bancs publics* lieu d’expérimentations<br />
culturel<strong>les</strong>.
LA COMPAGNIE<br />
Dirigée par Yves Fravega, metteur en scène et Pascal Gobin, musicien et<br />
compositeur, L'Art <strong>de</strong> Vivre a été créée en 1994 pour permettre le développement<br />
d'un travail <strong>de</strong> création artistique associant <strong>de</strong> manière très intime spectacle vivant et<br />
création sonore. L'une <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> leur projet artistique est <strong>de</strong> mélanger<br />
sans vraiment y prêter attention, le savant et le populaire (renc<strong>ont</strong>res amateurs et<br />
professionnels, musique expérimentale et musique <strong>de</strong> variétés, textes distingués et<br />
communs, l’original et l’ordinaire...). Les productions <strong>de</strong> l'Art <strong>de</strong> Vivre s<strong>ont</strong> ainsi très<br />
variées : spectac<strong>les</strong>, créations sur support audio, manifestations festives. Depuis 2000<br />
elle est installée dans un lieu équipé (studio d'enregistrement, salle <strong>de</strong> répétition,<br />
locaux administratifs) au Comptoir <strong>de</strong> la Victorine à Marseille et développe un travail <strong>de</strong><br />
création artistique « <strong>de</strong> proximité » : <strong>de</strong>s artistes se présentant eux-mêmes comme «<br />
occasionnels » (habitants du quartier, enfants, ado<strong>les</strong>cents, adultes) s<strong>ont</strong> invités à<br />
participer aux projets <strong>de</strong> création <strong>de</strong> la compagnie. L'Art <strong>de</strong> Vivre se compose d'une<br />
dizaine d'artistes professionnels (comédiens, musiciens).<br />
3<br />
Éloge <strong>de</strong> l'Art Petit<br />
Beaucoup pensent que l'art doit infiltrer la vie. Nous œuvrons, nous menons le jeu,<br />
pour que la vie infiltre l'art. Fantaisistes rigoureux, imposteurs sincères et <strong>de</strong> bonne foi,<br />
nous pratiquons avec allégresse la falsification, le plagiat, la mystification. Collagistes,<br />
détourneurs, hybridateurs, nous abusons <strong>de</strong>s auteurs <strong>les</strong> plus «prestigieux»,<br />
«essentiels» et «considérab<strong>les</strong>». Les œuvres que nous proposons c<strong>ont</strong>estent <strong>les</strong><br />
valeurs du savoir-faire et <strong>de</strong> la virtuosité, accueillent la maladresse appliquée <strong>de</strong><br />
l'amateur comme une aubaine et la possibilité <strong>de</strong> surgissement <strong>de</strong> formes hors<br />
normes.<br />
Aller chercher l'art où il se trouve<br />
Nous avons adopté pour principe <strong>de</strong> produire avec <strong>de</strong>s gens qui ne s<strong>ont</strong> pas <strong>de</strong>s<br />
spécialistes. Nous élaborons <strong>de</strong>s projets qui s<strong>ont</strong> en conformité avec <strong>les</strong> moyens<br />
humains d<strong>ont</strong> nous disposons. Nous inventons beaucoup à partir <strong>de</strong>s amateurs que<br />
nous renc<strong>ont</strong>rons, ils s<strong>ont</strong> associés à nos projets artistiques. Le dilettantisme implique<br />
un engagement et <strong>de</strong>s dispositions poétiques qui compensent largement <strong>les</strong><br />
insuffisances <strong>de</strong> savoir-faire. La maladresse ne peut en aucun cas diminuer la valeur<br />
artistique <strong>de</strong> ce qui est proposé. Nous mettons en oeuvre ce qui n'aurait pas dû... être<br />
œuvre, ce qui n'aurait pas dû faire œuvre... Nous agissons pour le développement <strong>de</strong><br />
« la création marginale durable ».
INFORMATIONS PRATIQUES<br />
Dates <strong>de</strong>s représentations<br />
Tout public<br />
Jeudi 1 er avril à 20 h Théâtre <strong>Massalia</strong><br />
Mardi 6 avril à 15 h et à 19 h Bancs Publics<br />
Mercredi 7 avril à 10 h et à 15 h Bancs Publics<br />
4<br />
Scolaires<br />
Jeudi 1 er avril à 14h30 Théâtre <strong>Massalia</strong><br />
Vendredi 2 avril à 10 h et à 14h30 Théâtre <strong>Massalia</strong><br />
Tout public à partir <strong>de</strong> 7 ans<br />
Durée : 50 mn<br />
Tarifs : 6 €<br />
Lieu : Théâtre <strong>Massalia</strong>. Petit Théâtre. La Friche la Belle <strong>de</strong> Mai. 41 rue Jobin ou 12<br />
rue François Simon, Marseille 3 e .<br />
Les Bancs publics* lieu d’expérimentations culturel<strong>les</strong>. 10 rue Ricard, Marseille 3 e .<br />
Réservations : 04 95 04 95 70 du lundi au vendredi <strong>de</strong> 9h30 à 12 h et <strong>de</strong> 14 h à 18 h.<br />
Crédit visuel : Simon Fravega<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> la Belle Fête <strong>de</strong> Mai, le théâtre <strong>Massalia</strong> programme cette<br />
création au restaurant Rouge Belle <strong>de</strong> Mai (47 rue Schiaffini, Marseille 3 e ) le<br />
samedi 29 mai à 17h30 (entrée libre).
LE THÉÂTRE MASSALIA<br />
Implanté à la Friche la Belle <strong>de</strong> Mai à Marseille, lieu <strong>de</strong> développement artistique et<br />
culturel d<strong>ont</strong> il est le fondateur, le théâtre <strong>Massalia</strong> est une structure <strong>de</strong> production et<br />
<strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> spectac<strong>les</strong> vivants pour le jeune public et le tout public.<br />
Son projet artistique s‘appuie sur « l’art du jeu » et croise différentes disciplines :<br />
théâtre, marionnettes, danse, cirque, musique, arts plastiques. Il s’adresse <strong>de</strong>puis plus<br />
<strong>de</strong> vingt ans aux enfants, aux ado<strong>les</strong>cents et aussi aux adultes.<br />
5<br />
Son implication dans le projet <strong>de</strong> la Friche, favorisant l’accueil <strong>de</strong>s équipes artistiques<br />
qui a conduit pour certaines à leur installation permanente dans le lieu (Théâtre <strong>de</strong><br />
cuisine, Skappa !, L’Entreprise) a assis et consolidé un savoir-faire en terme<br />
d’expérimentation et d’action artistique avec <strong>les</strong> publics.<br />
Depuis quatre ans, le théâtre <strong>Massalia</strong> est en charge du Pôle Jeune Public <strong>de</strong> la<br />
communauté d’agglomération <strong>de</strong> Toulon, affirmant ainsi son rayonnement régional.<br />
Pour 2013, dans le cadre <strong>de</strong> Marseille Provence, capitale européenne <strong>de</strong> la culture,<br />
le théâtre <strong>Massalia</strong> travaille à un événement biennal <strong>de</strong> théâtre jeune public, autour<br />
d’une réflexion centrale, celle <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s jeunes au XXI ème siècle.<br />
Presse : Caroline Guichard<br />
Tel. : 04 95 04 95 70<br />
cguichard@theatremassalia.com