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Schole' ou le temps qu'il faut à un homme pour ... - Théâtre Massalia

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Scho<strong>le</strong>’ <strong>ou</strong> <strong>le</strong> <strong>temps</strong> qu’il <strong>faut</strong> à <strong>un</strong> <strong>homme</strong> p<strong>ou</strong>r<br />

devenir <strong>un</strong>e personne civilisée<br />

Prologue<br />

Un <strong>homme</strong> désespéré, fatigué et très en colère. Il se plaint auprès de Socrate<br />

de ne plus avoir de <strong>temps</strong> auj<strong>ou</strong>rd’hui p<strong>ou</strong>r apprendre et p<strong>ou</strong>r enseigner.<br />

C’est <strong>un</strong> acteur, il n<strong>ou</strong>s précise que s’il devait auj<strong>ou</strong>rd’hui interpréter <strong>le</strong> rô<strong>le</strong><br />

d’<strong>un</strong> maître d’éco<strong>le</strong>, il <strong>le</strong> j<strong>ou</strong>erai comme ça : très en colère.<br />

L’éco<strong>le</strong> au <strong>temps</strong> de Socrate.<br />

Eco<strong>le</strong> vient du mot grec Scho<strong>le</strong>’, qui signifie repos, <strong>temps</strong> libre. L’éco<strong>le</strong> se<br />

faisait après l’entraînement physique p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong>s jeux olympiques et la guerre,<br />

p<strong>ou</strong>r reposer <strong>le</strong> corps fatigué et n<strong>ou</strong>rrir l’esprit. Les élèves faisaient de la<br />

philosophie, de la poésie, de l’astronomie, des mathématiques. Les maîtres<br />

étaient t<strong>ou</strong>s gentils et parmi eux, Socrate était particulièrement recherché<br />

par <strong>le</strong>s élèves.<br />

Description de Socrate : tête de crabe, yeux de gren<strong>ou</strong>il<strong>le</strong>, chauve, <strong>un</strong><br />

clochard t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs pieds nus.<br />

Il disait: “Réfléchissez, éc<strong>ou</strong>tez <strong>le</strong>s opinions des autres, mais apprenez à<br />

défendre vos idées. Posez des questions, cherchez <strong>le</strong>s réponses, faites <strong>le</strong>s<br />

taons”<br />

Piquez <strong>le</strong> cul des gens, gardez l’esprit en éveil, <strong>le</strong> vôtre et celui des<br />

autres…Taonnez! Taonnez! Taonnez!”<br />

S’il était maître et non comédien, il serait <strong>un</strong> maître comme Socrate, <strong>un</strong><br />

maître ent<strong>ou</strong>ré d’élèves, qui par<strong>le</strong>nt, se promènent, qui se promènent et<br />

par<strong>le</strong>nt t<strong>ou</strong>t en réfléchissant…<br />

Il est interrompu par du bruit dans <strong>le</strong> public. Arrive A, <strong>un</strong> petit garçon avec <strong>un</strong><br />

grand classeur sur <strong>le</strong> dos.<br />

Scène 1<br />

Entrée de l’élève<br />

A s’impose sur <strong>le</strong> plateau. Le comédien <strong>le</strong> retient, en lui expliquant qu’il est en<br />

train de j<strong>ou</strong>er <strong>un</strong> spectac<strong>le</strong> qui par<strong>le</strong> de Scho<strong>le</strong>’, que A a dû se tromper de<br />

sal<strong>le</strong>, qu’il <strong>faut</strong> qu’il s’en ail<strong>le</strong>.<br />

A lui montre la <strong>le</strong>ttre A écrite dans son dos et cherche dans <strong>le</strong> dos du<br />

comédien. Puis au tab<strong>le</strong>au, il lit Scho<strong>le</strong>’ à l’envers, ce qui étonne <strong>le</strong><br />

comédien. A fait tomber <strong>le</strong> comédien et t<strong>ou</strong>che à t<strong>ou</strong>t sur la scène.


Le comédien s’énerve, s’ensuit <strong>un</strong>e lutte et <strong>le</strong> comédien se retr<strong>ou</strong>ve ligoté. Et<br />

se demande s’il n’est pas en train de devenir f<strong>ou</strong>, si l’intrusion de A doté de<br />

p<strong>ou</strong>voirs bizarres (il lit à l’envers et écrit des deux mains en même <strong>temps</strong>) est<br />

bien réel<strong>le</strong>.<br />

Il baptise A Capolavoro (Chef-d’œuvre).<br />

A trace <strong>un</strong> M avec la craie dans <strong>le</strong> dos de l’acteur, et <strong>le</strong> baptise Maître !<br />

M lui dit qu’il n’est qu’<strong>un</strong> comédien, qui s’intéresse à l’éco<strong>le</strong> mais qui n’a de<br />

t<strong>ou</strong>te sa carrière, jamais j<strong>ou</strong>é <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> d’<strong>un</strong> maître.<br />

M face à A, <strong>le</strong> perturbateur, décide de changer son programme : il va j<strong>ou</strong>er<br />

<strong>un</strong> maître mais comme Socrate.<br />

Il sort alors <strong>un</strong> livre de Rainer Maria Rilke « <strong>le</strong>ttre à <strong>un</strong> je<strong>un</strong>e poète ». Après <strong>un</strong>e<br />

partie de football avec <strong>le</strong> livre, il entreprend de lui enseigner la poésie. Selon<br />

la méthode de Socrate, t<strong>ou</strong>t en marchant, M lui décrit <strong>le</strong>s conseils de Rilke<br />

aux je<strong>un</strong>es gens p<strong>ou</strong>r n<strong>ou</strong>rrir <strong>le</strong>ur passion p<strong>ou</strong>r l’écriture : en premier lieu, il <strong>faut</strong><br />

regarder en soi. Il lit <strong>un</strong> passage.<br />

A semb<strong>le</strong> ne pas l’éc<strong>ou</strong>ter et perturbe la marche. Il s’écarte p<strong>ou</strong>r al<strong>le</strong>r écrire<br />

quelque chose au tab<strong>le</strong>au, c’est <strong>un</strong> poème.<br />

Là encore, A suscite l’admiration de M, qui <strong>le</strong> tr<strong>ou</strong>ve très intelligent et se<br />

demande quel<strong>le</strong> est la tail<strong>le</strong> de son cerveau.<br />

M passe la t<strong>un</strong>ique à A qui la repasse à M.<br />

A ne veut plus apprendre la poésie. Il aimerait savoir ce qu’est <strong>le</strong> cerveau.<br />

Scène 2<br />

Les cadeaux de Prométhée<br />

M est très embêté car il n’y connaît rien en la matière. Il s’adresse au public<br />

p<strong>ou</strong>r demander de l’aide.<br />

Il rappel<strong>le</strong> <strong>le</strong> principe fondamental : A doit rester <strong>le</strong> seul maître de son<br />

cerveau.<br />

M se lance dans l’histoire de l’évolution de l’espèce humaine : nos ancêtres il<br />

y a 5 millions d’années avaient <strong>un</strong>e grosse tête et <strong>un</strong> t<strong>ou</strong>t petit cerveau, ils<br />

avaient des choses à faire mais ne savaient pas ce qu’ils faisaient, ils avaient<br />

peur de t<strong>ou</strong>t, ils étaient à la merci de la nature, et s<strong>ou</strong>vent ils avaient faim et<br />

se mangeaient entre eux.<br />

Il aimerait par<strong>le</strong>r de la théorie de Darwin mais ne la connaît pas assez bien. Il<br />

cherche de l’aide dans <strong>le</strong> public, on lui suggère de par<strong>le</strong>r d’Einstein, mais <strong>le</strong><br />

problème est <strong>le</strong> même.


Alors il par<strong>le</strong> de mythologie bien connue au théâtre. Il raconte <strong>le</strong> mythe de<br />

Prométhée, ce mi dieu mi <strong>homme</strong> qui a offert aux <strong>homme</strong>s l’intelligence et la<br />

mémoire. (Chant de Noêl, remerciements à Prométhée)<br />

Intelligence et mémoire grâce auxquel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s <strong>homme</strong>s ont inventé <strong>le</strong>s chiffres,<br />

l’écriture et <strong>le</strong>s bel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>ttres.<br />

Ils ont aussi eu l’idée d’atte<strong>le</strong>r <strong>le</strong> cheval au chariot. (M demande à A de faire<br />

<strong>le</strong> cheval et de galoper). Et ils ont inventé <strong>le</strong>s médicaments p<strong>ou</strong>r soigner.<br />

Prométhée a aussi appris à interpréter <strong>le</strong>s étoi<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> ciel. M demande à A<br />

ce qu’il lit dans <strong>le</strong> ciel. A voit <strong>un</strong> maître et <strong>un</strong> élève qui font r<strong>ou</strong>te ensemb<strong>le</strong>,<br />

s’amusent et se séparent. Prométhée a aussi donné <strong>le</strong> feu aux <strong>homme</strong>s.<br />

Les cadeaux de Prométhée sont <strong>le</strong> feu, l’intelligence et la mémoire.<br />

Scène 3<br />

Entraîner sa mémoire - Arpagon.<br />

M demande à A : s’il devait renoncer à l’<strong>un</strong> des deux cadeaux, que<br />

choisirait–il : la mémoire <strong>ou</strong> l’intelligence ? A répond l’intelligence, mieux vaut<br />

<strong>un</strong> idiot qui se s<strong>ou</strong>vient de t<strong>ou</strong>t qu’<strong>un</strong> surd<strong>ou</strong>é qui ne se s<strong>ou</strong>vient de rien du<br />

t<strong>ou</strong>t.<br />

M fait alors semblant de ne pas <strong>le</strong> reconnaître, reprend son rô<strong>le</strong> d’acteur et se<br />

fâche contre A qui sabote son spectac<strong>le</strong>, il lui ordonne de disparaître. Il cesse<br />

sa mauvaise plaisanterie et explique à A qu’il ne <strong>faut</strong> surt<strong>ou</strong>t pas <strong>ou</strong>blier que<br />

l’<strong>homme</strong> qui <strong>ou</strong>blie peut devenir très méchant.<br />

C’est la raison p<strong>ou</strong>r laquel<strong>le</strong> il <strong>faut</strong> entraîner sa mémoire. Il sort alors <strong>un</strong>e feuil<strong>le</strong><br />

de sa poche, et donne <strong>un</strong> premier exercice à A : L’avare de Molière, acte 4<br />

scène 7. Il demande à A de l’apprendre par cœur et de prendre t<strong>ou</strong>t son<br />

<strong>temps</strong>. On est à la Scho<strong>le</strong>’.<br />

A ne veut pas de ce <strong>temps</strong> et accepte à contre cœur.<br />

Pendant ce <strong>temps</strong>, M rappel<strong>le</strong> que à l’éco<strong>le</strong> comme au théâtre la mémoire<br />

est capita<strong>le</strong>, que c’est <strong>un</strong> investissement, celui qui sait ne peut pas être volé.<br />

A revient très vite. Il sait déjà <strong>le</strong> texte, <strong>le</strong> récite mais sans intention auc<strong>un</strong>e. M<br />

<strong>le</strong> fait recommencer plusieurs fois sans succès.<br />

Le technicien interrompt M. M sort et A, en l’absence de M récite <strong>le</strong> texte<br />

avec beauc<strong>ou</strong>p de conviction.<br />

M lui demande quel est <strong>le</strong> vers qu’il préfère dans ce texte.<br />

A répond : « Argent, mon ami <strong>le</strong> plus cher »<br />

T<strong>ou</strong>s <strong>le</strong>s deux reconnaissent bien aimer l’argent, mais n’ont auc<strong>un</strong> s<strong>ou</strong> en<br />

poche.


M demande à A comment il fait p<strong>ou</strong>r manger. A demande quelquefois <strong>un</strong>e<br />

pomme, il en vo<strong>le</strong> aussi parfois mais il peut être aussi payé p<strong>ou</strong>r en cueillir.<br />

s’il peut travail<strong>le</strong>r p<strong>ou</strong>rquoi cherche t-il à apprendre ? lui demande M.<br />

P<strong>ou</strong>r A « l’apprentitude » est <strong>un</strong>e bonne chose. Et comme son grand père Karl<br />

Marx disait, p<strong>ou</strong>r ne pas être opprimé.<br />

A convient alors que s’il a choisi de venir apprendre chez M c’est parce que<br />

c’est gratuit. M remarque que l’éco<strong>le</strong> devrait être comme ça : gratuite et<br />

<strong>ou</strong>verte à t<strong>ou</strong>s, p<strong>ou</strong>r t<strong>ou</strong>tes <strong>le</strong>s b<strong>ou</strong>rses surt<strong>ou</strong>t cel<strong>le</strong>s qui sont vides, afin que<br />

t<strong>ou</strong>s puissent s’occuper des affaires du pays.<br />

A a faim et réclame à manger.<br />

Scène 4<br />

Gali<strong>le</strong>o Gali<strong>le</strong>i<br />

M n’est pas <strong>un</strong> restaurateur alors il va par<strong>le</strong>r de n<strong>ou</strong>rriture de l’esprit avec<br />

« Galilée » de Bertold Brecht, <strong>un</strong> texte qu’il adore. Il raconte l’histoire de<br />

Galilée, ce physicien qui en 1660 inventa la l<strong>un</strong>ette et développa la théorie<br />

sur <strong>le</strong> m<strong>ou</strong>vement de rotation et de révolution de la terre.<br />

A préfère la poésie, la science est trop diffici<strong>le</strong>. P<strong>ou</strong>r M la science aussi devrait<br />

être accessib<strong>le</strong> à t<strong>ou</strong>t <strong>le</strong> monde. Il fait j<strong>ou</strong>er à A, Andrea l’élève de Galilée. A<br />

ne comprend rien. M <strong>le</strong> fait asseoir sur <strong>un</strong> tab<strong>ou</strong>ret et commence à lui<br />

expliquer la rotation de la terre aut<strong>ou</strong>r du so<strong>le</strong>il. (extrait de La vie de Galilée<br />

de Bertold Brecht).<br />

A ne comprend pas. M fait semblant (on est au théâtre) de prendre <strong>un</strong>e<br />

pomme et <strong>un</strong>e allumette p<strong>ou</strong>r lui expliquer. A irrité et en colère (flanque <strong>le</strong><br />

tab<strong>ou</strong>ret par terre) comprend enfin <strong>le</strong> m<strong>ou</strong>vement de la terre sur el<strong>le</strong>-même<br />

et aut<strong>ou</strong>r du so<strong>le</strong>il et remarque éga<strong>le</strong>ment ce même m<strong>ou</strong>vement donne<br />

l’impression que c’est <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il qui t<strong>ou</strong>rne.<br />

Scène 5<br />

Je n’y arriverai jamais<br />

A est défaitiste en déclarant qu’il n’y arrivera jamais.<br />

M lui demande où veut il al<strong>le</strong>r. Nul<strong>le</strong> part répond A. Alors p<strong>ou</strong>rquoi avoir peur<br />

d’y al<strong>le</strong>r, insiste M. Il demande à A d’écrire au tab<strong>le</strong>au Je n’y arriverai jamais.<br />

A fait <strong>un</strong>e <strong>faut</strong>e. M, certain d’être <strong>un</strong> bon pédagogue, prend <strong>le</strong> public à<br />

partie, il sera témoin de sa réussite.<br />

A se bloque et devient grossier.<br />

C<strong>ou</strong>rse p<strong>ou</strong>rsuite entre A et M.<br />

M capitu<strong>le</strong>, A s’enfuit.<br />

Texte de Daniel Pennac extrait de « Chagrin d’éco<strong>le</strong> ».<br />

Scène 6


Les crises de l’hirondel<strong>le</strong><br />

A est comme <strong>un</strong>e hirondel<strong>le</strong> enfermée dans <strong>un</strong>e pièce. Il t<strong>ou</strong>rne et vire. Il jette<br />

son manteau par terre.<br />

M lui ordonne de s’arrêter. Il lit Rilke qui prône la patience.<br />

A a faim.<br />

Scène 7<br />

L’œuf<br />

Ils ont faim t<strong>ou</strong>s <strong>le</strong>s deux. Ils cherchent des solutions ensemb<strong>le</strong>. A propose<br />

d’al<strong>le</strong>r vo<strong>le</strong>r. M l’en dissuade et suggère à A de penser à <strong>un</strong>e solution.<br />

A fait sortir <strong>un</strong> œuf de son chapeau. M fait <strong>un</strong>e <strong>le</strong>çon de politique à A à<br />

propos du partage de l’œuf. L’œuf est en chocolat. M dit à A que la faim<br />

chez l’<strong>homme</strong> est s<strong>ou</strong>vent la cause d’horrib<strong>le</strong>s actions : <strong>le</strong> vol, la prostitution,<br />

<strong>le</strong> meurtre.<br />

A ne doit pas l’<strong>ou</strong>blier.<br />

Scène 8<br />

Abjurer<br />

M écrit Abjurer au tab<strong>le</strong>au. A lit à l’envers. Abjurer signifie répudier en public<br />

ses idées. Il donne l’exemp<strong>le</strong> de Galilée que l’Inquisition a fait abjurer (scène<br />

de tortures) et de Giordano Br<strong>un</strong>o qui a résisté et qui a été brûlé vif sur la<br />

place publique.<br />

A félicite Giordano Br<strong>un</strong>o. M lui fait remarquer que Galilée a vécu jusqu’à 80<br />

ans et qu’il a pu ainsi faire profiter l’humanité de ses recherches.<br />

A veut se battre p<strong>ou</strong>r ses idées mais cel<strong>le</strong>s-ci ne sont pas très claires. Son<br />

esprit est confus, il lui manque quelque chose.<br />

Scène 9<br />

Le contact avec la nature<br />

M recommande à A d’al<strong>le</strong>r seul se promener en p<strong>le</strong>ine nature p<strong>ou</strong>r y voir plus<br />

clair.<br />

Extrait du prologue de Henri V de Shakespeare.<br />

A se plaint de l’absence de la nature, M l’enc<strong>ou</strong>rage à l’imaginer. A fait surgir<br />

<strong>un</strong> arbre au creux de sa main.<br />

A feuil<strong>le</strong>tte son grand livre. Des garçons sortent des pages.<br />

Première vidéo- joe de Nairobi- Amref<br />

Une strophe de son poème sur l’éducation<br />

Seconde vidéo- extrait du film de Chaplin « Un roi à New York »<br />

Un extrait du disc<strong>ou</strong>rs sur <strong>le</strong> p<strong>ou</strong>voir d’<strong>un</strong> petit anarchiste<br />

Troisième vidéo- <strong>un</strong> documentaire de Silvano Agosti : « vivre d’am<strong>ou</strong>r »<br />

Interview d’<strong>un</strong> petit garçon de Bologne sur l’éco<strong>le</strong>.


A disparaît derrière <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au et revient transformé.<br />

Il convient que Sa nature l’a aidé mais remarque que cette Scholè ne peut<br />

pas fonctionner.<br />

Scène 10<br />

La scholè publique<br />

En dessinant au tab<strong>le</strong>au, A fait comprendre à M p<strong>ou</strong>rquoi cette Scholè ne<br />

peut pas fonctionner. Il doit y avoir p<strong>le</strong>in d’élèves, el<strong>le</strong> doit être libre, gratuite<br />

et <strong>ou</strong>verte à t<strong>ou</strong>s, dans la plus grande diversité physique, de conditions,<br />

d’origines, de religions et d’idées.<br />

C’est écrit dans la constitution italienne.<br />

Les maîtres en livrant <strong>le</strong>ur savoir permettent aux élèves de prendre confiance<br />

dans la vie. C’est <strong>le</strong>ur rô<strong>le</strong>.<br />

A dis à M qu’il est <strong>le</strong> maître des maîtres. M répond que non il est <strong>un</strong> acteur,<br />

puis s’adressant à Socrate, lui demande s’il est <strong>un</strong> maître <strong>ou</strong> <strong>un</strong> acteur…<br />

FIN

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