Avant-propos du président L’union du grand et du petit Chère lectrice, cher lecteur, Le phénomène est bien visible dans l’économie: les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent agir avec plus de flexibilité que les grandes sociétés internationales. En revanche, les groupes ont la masse critique et la puissance financière nécessaires aux grands projets qui manquent aux PME. L’<strong>ETH</strong> Zurich tente de réunir les deux atouts – flexibilité et force – dans la science. Pour cela, elle mise d’une part sur les chaires professorales, qui abordent l’impensable et le fondamental, et d’autre part sur différents groupements de compétences, qui cherchent des solutions à des problèmes complexes. Groupes de recherche primés Les distinctions décernées l’an passé à des scientifiques remarquables fournissent d’excellents exemples de chaires de haute tenue. Il faut mentionner ici les professeurs Peter Seeberger, avec le fameux Prix Körber, et Ari Helenius, avec le Prix Marcel Benoist, le «Nobel suisse». Ces deux scientifiques et leurs groupes ont réalisé un travail admirable. Notre équipe d’étudiants, qui a conquis la plus haute marche du podium au concours international de robotique aux Etats-Unis, a fait preuve d’excellence également. Le département des sciences de l’environnement, fondé il y a 20 ans, est devenu un groupement de compétence considérable. Les progrès accomplis dans la formation et la culture de la recherche ont été dignement salués lors d’une petite cérémonie. La contribution de l’<strong>ETH</strong> au thème extrêmement complexe du changement climatique dans le rapport du GIEC est également remarquable – les chercheuses et chercheurs concernés ont été récompensés par le Prix Nobel. Trouver le juste équilibre entre les exigences des différents projets et des groupements thématiques est et reste la tâche permanente de la Direction de l’<strong>ETH</strong>. Compétences concertées La recherche est de plus en plus interconnectée, mondialisée. Ainsi, les nouveaux centres de compétence du domaine des EPF encouragent la recherche portant sur d’importants problèmes futurs. Ici, avec la participation active de l’<strong>ETH</strong> Zurich, les connaissances en énergie, mobilité, environnement, science des matériaux et imagerie biomédicale sont concertées en vue d’optimiser l’innovation. La collaboration de l’<strong>ETH</strong> avec l’université et l’Hôpital universitaire de Zurich est tout aussi fructueuse. De nombreux domaines de recherche, tels que les neurosciences et la recherche sur les risques environnementaux, sont abordés en commun, ce qui renforce considérablement la place scientifique de Zurich. Nouveaux visages à la Direction de l’école La période troublée et agitée de turbulences politiques à la suite du départ de l’ancien président, Ernst Hafen, en novembre 2006, est révolue. Konrad Osterwalder, dans le double rôle peu aisé de président ad interim et de recteur jusqu’à sa retraite à la fin août 2007, a dirigé les affaires de l’<strong>ETH</strong> avec clairvoyance. Il vient d’être honoré par le titre de président de l’Université des NU à Tokyo. Depuis septembre, l’équipe dirigeante de l’<strong>ETH</strong> est à nouveau au complet, avec trois nouveaux visages – ceux de Ralph Eichler (physicien), président, de Heidi W<strong>und</strong>erli-Allenspach (biologiste), rectrice, et de Peter Chen (chimiste), vice-président de la recherche et des relations économiques. Gerhard Schmitt (architecte) faisait déjà partie de la Direction, au titre de vice-président de la planification et de la logistique. Les effectifs des étudiants ont encore augmenté. La tendance est réjouissante parmi les ingénieurs, surtout pour les constructeurs de machines et les techniciens de procédés. Mais notre économie a encore besoin d’un grand nombre de tels diplômés EPF hautement qualifiés. C’est pourquoi les efforts visant à enthousiasmer les écolières et les écoliers pour de futures études d’ingénieur et de scientifique restent en tête de nos priorités. Record: 21 spin-offs fondées Tous les diplômés EPF ne souhaitent pas rester dans la recherche académique ou mettre en œuvre leur savoir dans une société existante. Beaucoup d’entre eux veulent créer leur propre entreprise. L’année passée, nous avons établi un nouveau record, avec 21 créations d’entreprises. Tous ces jeunes entrepreneurs reçoivent un soutien professionnel par des personnalités chevronnées de l’économie, qui mettent leur savoir-faire à disposition pour réaliser un plan d’entreprise efficace. Pendant les deux premières années, les spin-offs peuvent louer des locaux à l’<strong>ETH</strong> et profiter des connaissances et du réseau de l’Alma Mater. Il y a lieu de se réjouir de l’adoption par le Parlement suisse du «Message relatif à l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation pendant les années 2008 à 2011». Ce document prévoit une croissance annuelle de 3,6% des contributions de la Confédération au domaine des EPF. Le plan inclut également nos trois grands projets stratégiques: la création d’un site <strong>ETH</strong> à Bâle, centré sur la 8