Printemps 2005 - Canadian Snowbird Association

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article vedette Cancer colorectal : Le cancer du côlon et du rectum qui se développe dans le gros intestin, est le troisième type de cancer le plus courant qui touche les Canadiens et le cancer le plus mortel chez les personnes âgées. Il est tout à fait possible d’éviter de telles complications si la maladie est diagnostiquée de manière précoce, et en général, ce cancer peut être éradiqué avec succès. L’examen de dépistage utilisé le plus couramment par les médecins est le test de recherche de sang occulte dans les selles. Le Comité national sur le dépistage du cancer colorectal recommande aux personnes âgées de 50 à 74 ans de subir un tel examen tous les deux ans. Étant donné que le test détecte seulement la présence potentielle de sang dans les selles, cette procédure est non invasive et sans danger. L’examen le plus sophistiqué et le plus précis pour détecter de tels cancers est la coloscopie. À l’aide d’une micro-caméra souple et d’une préparation de l’intestin, le médecin est capable d’explorer l’intérieur du gros intestin et de détecter un cancer précoce ou un signe avant-coureur, soit un polype intestinal. Ce dernier, bien que bénin, devient souvent malin. En général, les polypes peuvent être retirés lors d’une même procédure sans nécessiter une opération abdominale. Étant donné qu’il s’agit d’un examen invasif, souvent menée sous anesthésie générale ou sous calmants, la procédure présente certains risques. Par conséquent, le Comité national sur le dépistage du cancer n’a pas encore reconnu cette procédure comme un examen de routine, mais il la recommande pour les patients présentant certains symptômes, tels que du sang dans les selles, et pour les personnes ayant des antécédents familiaux de cancer colorectal. Néanmoins, de nombreux médecins recommandent désormais cette méthode plus précise pour diagnostiquer les polypes ou les cancers pour toutes les personnes faisant partie de ce groupe d’âge. Par ailleurs, de nombreuses personnes âgées demandent à passer cet examen. Quand des polypes sont détectés et retirés, il n’est pas nécessaire de subir une nouvelle coloscopie avant trois ou cinq ans. La Société canadienne du cancer conseille à toutes les personnes âgées de plus de 50 ans de subir un test de recherche de sang occulte dans les selles au minimum tous les deux ans. Cet organisme ainsi que l’<strong>Association</strong> canadienne du cancer colorectal affirment qu’il a été prouvé que le taux de mortalité du cancer colorectal peut être réduit de manière considérable si le dépistage devient plus courant au sein de la population canadienne. Examens spécifiques pour les femmes Mammographie : La mammographie est une technique d’imagerie utilisant des rayons X pour fournir des images de la structure interne des seins et servant à détecter tout signe avant-coureur du cancer du sein. Plus de 10 pour cent des femmes canadiennes seront atteintes de cancer du sein au cours de leur vie. Bien que l’incidence du cancer du sein a augmenté au cours des 25 dernières années, certains pensent que le dépistage précoce de tumeurs par le biais d’une mammographie est l’un des facteurs responsable de la baisse du taux de morbidité et de mortalité. Santé Canada recommande de passer des examens par radiographie en plus de l’autoexamen et de l’examen des seins par un médecin. La plupart des femmes âgées de 50 à 69 ans devraient passer un examen de dépistage tous les deux ans. De nombreuses études ont démontré que les examens de routine ont le potentiel de réduire les cas de décès de cancer du sein de ce groupe d’âge par près de 40 pour cent. De nombreuses provinces disposent de cliniques spécialisées dans le cancer du sein offrant la possibilité de passer de tels examens. Il continue d’y avoir des différences d’opinions à savoir si les femmes de moins de 50 ans et de plus de 69 ans bénéficient autant d’une mammographie. Jusqu’à ce que la preuve soit faite, les femmes devraient faire un choix selon leur bilan de santé personnel. Coloscopie Une coloscopie est une procédure impliquant l’inspection visuelle des muqueuses du rectum par le biais d’un tube flexible éclairant muni d’une caméra. Des images des parois de l’intestin sont diffusées sur un moniteur et si une anormalité est détectée, le médecin peut l’enlever ou faire un prélèvement de tissu en utilisant de minuscules instruments à travers le tube. Une coloscopie peut être menée dans un hôpital, une clinique ou le cabinet d’un médecin, selon les moyens de l’établissement. Avant de subir une coloscopie, vous aurez pour « mission » de purger vos intestins. Vous devrez suivre un régime composé uniquement de liquides pendant 1 à 3 jours avant la procédure et vous devrez prendre des laxatifs, qui bien souvent causent la diarrhée. Ce processus de nettoyage peut être assez incommodant, toutefois si votre intestin n’est pas complètement vide au moment de l’examen, votre médecin pourrait ne pas être en mesure de mener à bien un examen approfondi, et un nouveau test pourrait s’avérer nécessaire à un autre moment. Cette procédure dure environ 30 à 60 minutes, mais peut être plus longue si un polype est retiré ou si une biopsie est nécessaire. Le calmant et l’analgésique devraient prévenir toute sensation de gêne durant l’examen. Vous ne serez pas en mesure de conduire suite à l’examen (en raison des calmants), assurez-vous donc de prévoir vos déplacements en conséquence. 12 www.snowbirds.org
article vedette Frottis vaginaux : Le test de Papanicolaou est connu par les femmes comme étant un examen de dépistage très important à passer régulièrement dès les premières années de la vie d’une jeune femme. En revanche, peu de femmes savent à quel moment dans leur vie cet examen n’est plus nécessaire. Bien que le cancer du col de l’utérus est le dixième cancer le plus répandu parmi les femmes canadiennes de tout âge, il est bien plus courant chez les femmes âgées de 20 à 49 ans. L’examen, un frottis des muqueuses du col de l’utérus, sert à détecter les changements dans le col de l’utérus avant que les cellules deviennent cancéreuses ou lorsqu’elles commencent à se développer et qu’un traitement peut être efficace. Bien que cet examen est recommandé par la plupart des médecins durant un examen de santé périodique, et au moins tous les trois ans, Santé Canada juge qu’il n’est pas nécessaire pour les femmes de plus de 69 ans de subir un tel examen dans la mesure où elles ont subi plus de deux frottis vaginaux ne présentant aucun symptôme, qu’elles n’ont eu aucune anormalité du col de l’utérus pendant neuf ans et qu’elles n’ont aucun antécédent de cancer. Dépistage de l’ostéoporose : De nombreuses études ont été menées au Canada pour déterminer si et quand des radiographies spéciales appelées DEXA devraient servir à détecter l’ostéoporose, en particulier chez les femmes. Cette maladie, caractérisée par une faible masse osseuse et une dégradation du tissu osseux, accroît la fragilité des os et le risque de fractures, particulièrement dans la hanche, la colonne vertébrale et le poignet. Une femme sur quatre et un homme sur huit âgé de plus de 50 ans est atteint de la maladie. Votre médecin vous indiquera si certaines indications concernant votre état de santé justifie un tel examen. Toutefois, il est vivement conseillé que les personnes de plus de 65 ans subissent cet examen. Si les résultats s’avèrent anormaux, un traitement et un suivi plus approfondi peuvent être recommandés. Si les résultats sont normaux, un examen de rappel n’est pas nécessaire avant cinq ans. Examens particuliers pour les hommes L’antigène prostatique spécifique : Le PSA est l’examen de dépistage du cancer le plus demandé et le plus courant chez les hommes. Cet examen est recommandé chaque année après l’âge de 50 ans, ainsi qu’un examen rectal digital mené au cours de l’examen physique annuel. Un résultat d’examen anormal indique la possibilité d’un cancer de la prostate, et un examen approfondi ainsi qu’une biopsie peuvent s’avérer nécessaires. Le cancer de la prostate est la première cause de décès liée à un cancer chez les hommes. Un dépistage précoce permet un traitement précoce, ce qui a une incidence directe sur les conséquences de la maladie. Cet examen est l’une des meilleures épreuves biochimiques permettant de détecter le cancer de manière précoce. Pour les hommes âgés de plus de 70 ans, la communauté médicale continue de débattre à savoir si cet examen de dépistage est justifié, en partie parce que dans de nombreux cas, les traitements médicaux et chirurgicaux peuvent causer plus de morbidité que la tumeur à croissance lente, elle-même. Conclusion Votre médecin peut vous conseiller de passer un examen spécifique, selon vos antécédents familiaux et votre état de santé. Assurez-vous de prendre des initiatives en ce qui concerne votre santé. Au cas où un traitement est ajouté ou changé, ou vous planifiez de subir un examen approfondi, assurez-vous de passer votre examen annuel bien avant vos vacances d’hiver afin d’éviter d’être « instable », tel que défini par votre politique d’assurance voyage santé. Et, souvenez-vous, « Mieux vaut prévenir que guérir! » Assurez-vous de passer tous les examens de dépistage qui vous sont recommandés. Examen DEXA L’absorptiométrie à rayons X en double énergie ou « examen DEXA » mesure la teneur de l’os en calcium ou la teneur minérale de l’os de la colonne lombaire et de la hanche. Cet examen à rayon X spécial à faible intensité est la meilleure méthode de mesure de teneur minérale de l’os pour diagnostiquer l’ostéoporose et surveiller les effets du traitement sur la maladie. L’examen DEXA est une procédure simple et indolore qui dure environ 15 à 20 minutes. Aucune préparation n’est nécessaire, bien que vous devriez éviter de porter des vêtements avec des fermetures éclair ou des boutonnières en métal. On vous demandera de vous allonger sur la table d’examen et de ne pas bouger. Un bras pivotant doté d’un rayon X passera au-dessus d’une de vos hanches et des vertèbres du bas de votre dos. Vos devrez restez allongé dans la même position pendant environ cinq minutes pour chaque évaluation. NOUVELLES « CSA » | PRINTEMPS <strong>2005</strong> 13
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