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Marionville Marionville - Saint-Ghislain

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La réserve naturelle des<br />

<strong>Marionville</strong><br />

Comment bien se comporter<br />

dans une réserve naturelle ?<br />

• Rester sur les sentiers<br />

et dans les observatoires.<br />

• Tenez votre chien en laisse pour la<br />

tranquillité des animaux sauvages.<br />

La réserve naturelle des<br />

<strong>Marionville</strong><br />

Superficie : environ 80 hectares<br />

• Ramassez les déjections<br />

de votre animal.<br />

• Évitez de crier pour la quiétude<br />

de tous, hommes et bêtes.<br />

• Pas d’armes !<br />

Ici, tous les animaux sont protégés<br />

Grenouille<br />

verte<br />

circuit de<br />

promenade<br />

Propriétaires :<br />

principalement l’Intercommunale<br />

IDEA et l’Asbl Natagora – Réserves<br />

Naturelles RNOB<br />

Gardons<br />

• Ne jetez pas vos déchets,<br />

merci de les emporter à la maison.<br />

• N’arrachez pas les fleurs<br />

et les plantes.<br />

Afin de vous faire découvrir les<br />

richesses naturelles de ce site tout en<br />

dérangeant au minimum les espèces<br />

animales présentes, nous vous invitons<br />

à emprunter le sentier balisé par nos<br />

soins, figuré à l’intérieur de ce dépliant.<br />

Les différents points représentés sur<br />

cette carte (de 1 à 7) se rapportent à<br />

nos commentaires repris dans ce guide.<br />

Ceux-ci ont été entièrement rédigés par<br />

nos soins. Chaque balise représente<br />

un endroit remarquable du site et fut le<br />

centre d’intérêt de 4 ou 5 d’entre nous.<br />

Un parking est disponible au point 1<br />

(Rue O. Lhoir à Tertre)<br />

Nous espérons que ce guide répondra<br />

aux attentes de tous ceux qui aiment la<br />

nature et qu’il vous aidera à vous mener<br />

à travers ce merveilleux site protégé.<br />

Rossignol<br />

Grèbe<br />

huppé<br />

Ce dépliant et le balisage sur le terrain<br />

ont été réalisé grâce à la collaboration<br />

de la Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Ghislain</strong>,<br />

du Syndicat d’Initiatives et<br />

de l’ASBL les Trous Verts (Villerot)<br />

Chevalier guignette<br />

Photos : Aurélien Audevard, Bernard Bouckenooghe, Antoine Derouaux, Franck Hidvégi,<br />

Denis Parkinson, C. & N. Percsy, Vincent Swinnen − Graphisme : Mathieu Gillet<br />

Gorge-bleue<br />

à miroir blanc<br />

Guide<br />

réalisé par les<br />

élèves du degré<br />

supérieur de l’école<br />

communale de la<br />

Rue O. Lhoir<br />

à Tertre


Fuligule<br />

morillon<br />

Infos : ?????????????????????????????????<br />

Balise n°1 | Historique<br />

Utriculaire<br />

La réserve naturelle des « <strong>Marionville</strong> » existe depuis<br />

1978. Elle est gérée par l’Asbl Réserves Naturelles R.N.O.B<br />

(Natagora). Le site s’est formé par l’effondrement des terrains dû<br />

aux mines présentes dans la région depuis plusieurs siècles. Un vaste plan d’eau<br />

permanent s’est ainsi développé au milieu des prairies. Cette zone humide fut<br />

rapidement colonisée par une faune et une flore très riches. Cet endroit précis<br />

prouve l’existence des mines grâce aux fossiles sur lesquels subsistent des<br />

traces de charbon ( ça brille !). Les pierres noires cassantes sont du schiste,<br />

tandis que les autres, grises ou brunes, sont du gré (sable aggloméré).<br />

Balise n°2 | Les petites mares<br />

Libellule<br />

Cette partie nord du site est occupée par une dizaine de petits plans d’eau déprimée<br />

peu profonds. Ils sont très intéressants pour leur faune et leur flore. Dans<br />

la mare devant vous, la faune comprend des poissons comme l’épinoche,<br />

le gardon, la perche… On y rencontre souvent le héron ou le martin-pêcheur.<br />

À partir du mois d’avril, on entend le coucou : c’est un oiseau « parasite » qui<br />

pond ses œufs dans le nid des autres ! De nombreux insectes peuplent aussi ce<br />

lieu (libellules…). La flore comprend une plante carnivore très rare : l’utriculaire.<br />

Les plantes vertes flottantes sont des « étoiles d’eau ». Début mai, les genêts<br />

(plantes à fleurs jaunes) décorent l’endroit, mais attention, c’est du poison !<br />

Balise n°4 | La roselière<br />

de la gorge-bleue à miroir blanc<br />

Cette roselière s’est formée grâce à l’eau qui a rempli les creux causés par<br />

les effondrements de terrain (mines). Plus tard, le chemin de fer a remblayé<br />

une partie des étangs. Les plantes et les animaux ont donc colonisé le marais.<br />

Ces peuplements naturels de massettes et de roseaux abritent une faune<br />

remarquable qu’il est plus facile d’entendre que d’observer ! Il est, notamment,<br />

le lieu de repos et de nidification de la fameuse gorge-bleue à miroir<br />

blanc, très rare en Europe ! Les fauvettes des marais (rousseroles) y sont<br />

nombreuses : elles tissent leur nid dans les roseaux. Les phragmites des<br />

joncs, le bruant des roseaux ou le bouscarle de Cetti (au chant si particulier),<br />

peuplent aussi cette partie du site. En ce qui concerne la flore, à part les<br />

roseaux et les massettes, les saules sont très présents. Ceux-ci contiennent<br />

la même substance que celle que l’on trouve dans les aspirines. Il y a aussi<br />

une sorte de chardon nommé cardère (grande plante à longue tige piquante,<br />

avec une « boule » hérissée au sommet de celle-ci.<br />

La réserve naturelle des<br />

<strong>Marionville</strong><br />

Balise n° 5 | Le petit observatoire<br />

Le ruisseau que vous voyez devant vous alimente l’étang en eau.<br />

Grâce à un dispositif (appelé moine) placé à la sortie de celui-ci, on<br />

peut en réguler le niveau d’eau. Naturellement bas en automne, les berges<br />

de l’étang sont alors découvertes. Ces vasières (zones couvertes de vase)<br />

attirent alors de nombreux limicoles en migration comme les bécassines<br />

des marais, vanneaux huppés, chevaliers guignette, culblanc et aboyeur,<br />

bécasseaux variables... Certains canards comme la sarcelle d’hiver<br />

ou le canard souchet aiment également fouiller la vase ou les eaux peu<br />

profondes pour y trouver leur nourriture.<br />

Balise n°6 | Le grand observatoire<br />

Le centre de la réserve est occupé par un plan d’eau d’une dizaine<br />

d’hectares, fréquenté par de nombreux canards ou oiseaux aquatiques<br />

comme le héron cendré, les goélands, les mouettes, les foulques, les<br />

cormorans, les grèbes huppés et castagneux huppés, les canards colvert,<br />

chipeau ou pilet, la sarcelle d’été, le fuligule milouin, le fuligule morillon…<br />

font partie des mille oiseaux venant se nourrir ou habiter sur le plan d’eau. Le<br />

balbuzard pêcheur est parfois observé. C’est un grand rapace qui se nourrit<br />

de poissons. L’hiver, certains oiseaux venus de pays très froids migrent et<br />

viennent hiverner sur le site.<br />

Balise n°3 | La Rivièrette<br />

Cette rivière (la Rivièrette) servait anciennement à évacuer les eaux du<br />

marais de Douvrain. Aujourd’hui, elle sert d’habitat à de nombreux batraciens<br />

comme la grenouille rousse ou la grenouille verte, les tritons… Mais aussi<br />

des poissons comme l’épinoche ou le gardon. Et bien sûr, plusieurs centaines<br />

d’espèces d’insectes qui nourriront ces animaux. En ce qui concerne la<br />

flore, les potamots (plantes ressemblant à des algues) et des callitriches<br />

(étoiles d’eau) garnissent l’endroit. En regardant devant vous, le chemin est<br />

en réalité une ancienne ligne de chemin de fer. On y observe une végétation<br />

abondante comme des aubépines, prunelliers, rosiers sauvages (des églantiers),<br />

sureaux, cerisiers sauvages (des merisiers), saules, lierres terrestres,<br />

symphorine, bouillon blanc… Attention ! Au printemps, si, sur certaines<br />

plantes, vous pensez voir un « crachat », c’est le « crachat de coucou », qui<br />

est un moyen de protection d’un tout petit insecte qui fait mousser la sève<br />

de celles-ci. Comme les oiseaux ont des facilités à construire leurs nids, à se<br />

cacher et à se nourrir ici, ils y sont nombreux comme le rossignol (qui revient<br />

dans la réserve vers la mi-avril et chante jour et nuit jusqu’à début mai), le<br />

merle, la fauvette à tête noire, la grive musicienne, les mésanges bleues et<br />

charbonnières… Mais on peut aussi voir des mammifères comme le renard<br />

ou le lapin sauvage et d’autres petits rongeurs. Au printemps, l’aurore, un<br />

papillon remarquable, montre ses jolies ailes orangées.<br />

Bruant des<br />

roseaux<br />

Balise n°7 | La Haine canalisée<br />

D’ici, en regardant vers l’est, on aperçoit l’autoroute E-19 E-42. Vers<br />

l’ouest, on voit l’aérodrome de <strong>Saint</strong>-<strong>Ghislain</strong> et, vers le nord, la centrale<br />

électrique (tgv) de Baudour. La Haine est une rivière canalisée, donc<br />

moins « naturelle » et polluée. En hiver, lorsque les étangs sont gelés,<br />

quelques oiseaux viennent y trouver refuge grâce aux eaux « réchauffées »<br />

par la station d’épuration de Wasmuël. À vos pieds, une petite plante à fleurs<br />

jaunes, le poivre des murailles va vous surprendre. En effet, en y goûtant, ses<br />

épines microscopiques vont vous piquer la gorge… comme du poivre !<br />

Héron cendré<br />

Aurore

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