Y-mail janvier 2005 - Jan Yperman Ziekenhuis
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2<br />
Utiliser son dos intelligemment<br />
Projet prévention des<br />
lésions au cou et au dos<br />
Monitrice de manutention Caroline Gheysen<br />
IN MEMORIAM<br />
Docteur Jo Quaghebeur<br />
27/03/1948 – 27/10/2004<br />
Le mardi 2<br />
novembre, le<br />
docteur Jo<br />
Quaghebeur<br />
nous a quittés<br />
lors d’une<br />
cérémonie<br />
d’adieu à<br />
l’église Sint-<br />
Martinus à<br />
Westvleteren.<br />
En 1976, le<br />
docteur Jo<br />
Quaghebeur a commencé comme<br />
anesthésiste au Maria <strong>Ziekenhuis</strong> à<br />
Poperinge. Il a développé le service<br />
en une section moderne de haute<br />
qualité par un engagement continu,<br />
une humanité permanente et une<br />
grande connaissance scientifique et<br />
technique.<br />
Dans l’intervalle, il a également accepté<br />
d’assumer la responsabilité<br />
de médecin chef du Maria <strong>Ziekenhuis</strong>.<br />
Entre 1985 et 1991, il a été<br />
conseillé de l’Ordre des Médecins<br />
de la Flandre occidentale. Il traitait<br />
tous les problèmes collégiaux, déontologiques<br />
et éthiques de manière<br />
très rationnelle, honnête et équitable.<br />
Lors de la grande fusion de l’hôpital<br />
regional <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> en 1998, l’on<br />
a créé un grand service d’anesthésie<br />
fonctionnant sur les divers campus.<br />
Le cœur de Jo Quaghebeur est<br />
cependant toujours resté au Maria<br />
<strong>Ziekenhuis</strong>.<br />
Entre 1998 et 2001, il a été membre<br />
du Conseil Médical de l’hôpital<br />
<strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>. Et, même en étant<br />
très malade, il a continué à s’intéresser<br />
à l’hôpital. En mai 2004, il<br />
est même venu voter pour les élections<br />
du nouveau Conseil médical.<br />
C’est le 22 juillet 2003, qu’a été<br />
établi le diagnostic fatal. En dépit<br />
d’un combat acharné au cours duquel<br />
il a été très bien soutenu par<br />
tout son cercle familial, Jo Quaghebeur<br />
nous a quittés le 27 octobre<br />
2004. Un départ que chacun a ressenti<br />
comme étant beaucoup trop<br />
prématuré.<br />
Il était un médecin exemplaire.<br />
Merci pour tout ce que tu as fait<br />
pour nous et ce que tu as signifié<br />
pour nous.<br />
Dr. Willy Traen<br />
Médecin-chef<br />
Y Y J<br />
> Soulever des charges correctement et avoir une<br />
bonne position sont des conditions incontournables<br />
pour garder un dos en bonne santé. C'est pourquoi<br />
l'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> a élaboré en 2002 un plan de<br />
prévention des maux de cou et de dos pour les<br />
membres du personnel. <<br />
Grâce à une subvention du Sociaal Fonds voor de Privéziekenhuizen,<br />
tous les membres du personnel ont pu<br />
suivre une formation durant la période 2003-2004. La<br />
monitrice de manutention et les 37 personnes de référence<br />
ont élaboré un plan de prévention concret. Ils<br />
ont créé une commission de manutention, mis au point<br />
un protocole de manutention, procédé à l'achat d'accessoires<br />
et cherché ensemble des solutions aux divers<br />
problèmes névralgiques au sein de l'hôpital.<br />
Au cours de la formation, les membres du personnel<br />
ont appris à être attentifs aux actes quotidiens qui représentent<br />
une charge pour le dos, tant au travail que<br />
chez soi.<br />
Caroline Gheysen (monitrice de manutention): “Le<br />
protocole de manutention pour le personnel infirmier<br />
est basé sur la règle des 25 kilos. Aucun membre du<br />
personnel ne peut lever une charge supérieure à 25 kg.<br />
Cette mission, qui ne paraît pas aussi évidente dans le<br />
secteur des soins de santé, n'est pourtant pas impossible.<br />
Lorsqu'un malade alité de 75 kg, par exemple, demande<br />
qu'on le redresse dans son lit, l'infirmier peut<br />
utiliser une couverture pour le remonter en le faisant<br />
glisser confortablement. Si le patient peut aider l'infirmier,<br />
la couverture portera 25 kg, l'infirmier 25 kg et le<br />
patient 25 kg. Si le patient n'est pas capable d'aider, il<br />
faudra demander l'assistance d'un deuxième aide-soignant.<br />
Ce n'est qu'une des manières par lesquelles un<br />
infirmier peut déplacer un patient en 'économisant son<br />
dos'. Le protocole de manutention indique aussi quand<br />
il faut utiliser une 'infirmière d'acier' ou un 'plateau<br />
tournant'.”<br />
Le plan de prévention est également destiné au personnel<br />
d'autres services comme l'administration, le service<br />
technique et le service hôtelier.<br />
De plus, le plan de prévention se prolongera au-delà de<br />
l'année 2004 puisque de nombreux avis ergonomiques<br />
ont été pris en compte dans la conception du nouveau<br />
bâtiment.<br />
Cours de français au service de l’IRM<br />
Ceci n’est pas une pile… mais un pile<br />
> Plus d’un quart des patients de l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />
sont des francophones. Ils sont accueillis dans la<br />
langue de Voltaire par un personnel bilingue. Les<br />
techniciens du service de RMN ont suivi l’été dernier<br />
un cours de français axé spécifiquement sur leur travail<br />
au sein du département. <<br />
Voilà pas mal de temps déjà que l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />
organise des cours permettant aux membres du personnel<br />
de rafraîchir leurs connaissances en français, mais<br />
le bain linguistique spécifique est une primeur. Et c’est<br />
avec enthousiasme que les techniciens du service de<br />
l’IRM se sont proposés comme candidats pour ce projet<br />
pilote.<br />
Luc Verhaeghe (infirmier en chef en radiologie): “Tous<br />
les techniciens se débrouillent pas mal en français,<br />
mais ils confondent parfois certaines expressions. Pour<br />
donner un exemple: les mots néerlandais ‘de nek’ signifient<br />
‘le cou’, tandis que les mots français ‘le coude’ se<br />
traduisent en néerlandais par ‘de elleboog’.<br />
L’obstination de certains francophones à désigner un<br />
pacemaker par les mots ‘un pile’ au lieu de ‘un stimulateur<br />
cardiaque’ en est un autre exemple.” Outre la traduction<br />
exacte de certains termes de leur jargon, les<br />
Infirmier en chef en radiologie Luc Verhaeghe et<br />
laborantin en radiologie Ludo Walbrou<br />
techniciens ont aussi appris une série d’expressions<br />
dialectales.<br />
Ludo Walbrou (laborantin en radiologie): “Nous avons<br />
suivi au total trois cours durant lesquels nous avons<br />
aussi fait un jeu de rôles. Durant la dernière leçon,<br />
nous avons pu tester immédiatement nos nouvelles<br />
connaissances sur les patients francophones du service<br />
de l’IRM. Honnêtement: il n’y a pas eu le moindre problème<br />
de communication!”