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Y-mail janvier 2005 - Jan Yperman Ziekenhuis

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Y<br />

-<strong>mail</strong> N°8<br />

België/Belgique<br />

P.B.<br />

Antwerpen-X<br />

8/1015<br />

P106214<br />

BULLETIN D’INFORMATION DE L’HÔPITAL RÉGIONAL JAN YPERMAN<br />

Nederlandse versie op aanvraag Ieper/Poperinge - année 5 - <strong>janvier</strong> <strong>2005</strong><br />

Toelating gesloten verpakking 8/161<br />

Afgiftekantoor Antwerpen-X<br />

Terugzendadres: Kuiperskaai 6, 9000 Gent<br />

Aussi<br />

dans ce<br />

magazine<br />

2 Cours de français IRM<br />

3 Resurfaçage<br />

4 Equippe pastorale<br />

5 Manuel oncologique<br />

6 <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

7 Hôpital accueillant<br />

pour enfants<br />

8 Brachythérapie<br />

Y Y J<br />

www.yperman.net<br />

Un nouveau service Sp pour<br />

se remettre sur pied<br />

Revalidation<br />

locomotorice<br />

> Le service Sp ‘Revalidation locomotrice’ de l’hôpital<br />

<strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> accueille des patients qui ont besoin de<br />

suivre une revalidation consécutivement à une blessure<br />

ou à une intervention au niveau du système<br />

moteur. <<br />

“Notre but est que chaque patient parvienne, à l’issue<br />

de sa revalidation, à fonctionner de la manière la plus<br />

autonome possible dans la société. La norme est fixée<br />

individuellement pour chaque patient. Les patients<br />

jeunes et sportifs souhaitent par exemple continuer à<br />

pouvoir faire du sport après leur revalidation”, explique<br />

le docteur Filip Lefevere qui dirige le service SP. Après<br />

avoir reçu l’agrément demandé, l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> a<br />

étoffé son service de revalidation existant en le dotant<br />

d’un nouvel appareillage moderne et de 22 lits d’hospitalisation.<br />

La revalidation des patients est organisée sur une base<br />

multidisciplinaire: l’équipe se compose d’ergothérapeutes,<br />

de kinésithérapeutes, d’infirmiers (sociaux),<br />

d’aides soignantes, de logopèdes, d’un technicien<br />

orthopédiste et d’un diététicien.<br />

Le docteur Filip Lefevere: “Tous les collaborateurs ont<br />

formé des groupes de travail qui font chaque année de<br />

la recherche dans une bibliothèque universitaire afin de<br />

rester informés des nouvelles tendances dans leur<br />

domaine d’activité. Chaque collaborateur suit aussi un<br />

minimum de 40 heures de recyclage dans sa sous-spécialité.”<br />

De cette manière, les traitements et l’achat du<br />

matériel sont toujours basés sur les méthodes les plus<br />

modernes de la revalidation locomotorice. Exemple: le<br />

Con-trex, qui est une primeur en Belgique.<br />

Filip Lefevere: “Le Con-trex est un appareil de revalidation<br />

isokinétique permettant de faire bouger toutes<br />

les articulations périphériques du corps de manière<br />

assistée ou avec résistance à la même vitesse ou tension.<br />

Un logiciel nous permet de faire bouger les articulations<br />

au degré souhaité et de régler l’intensité du<br />

soutien fourni par l’appareil.”<br />

Comme le but est de permettre aux patients de se réintégrer<br />

le mieux possible à l’issue de la revalidation, la<br />

thérapie va bien au-delà de la récupération du mouvement<br />

et du renforcement musculaire.<br />

Filip Lefevere: “Nous sommes également attentifs à la<br />

revalidation ergonomique. Nous simulons par exemple<br />

des situations de travail telles que la conduite d’un<br />

camion ou le maniement d’une machine, mais aussi des<br />

activités qui font partie du quotidien comme conduire<br />

sa voiture, repasser et s’habiller ou se déshabiller.” Le<br />

service comprend aussi une unité de revalidation pour<br />

les patients souffrant de troubles de la mémoire ou de<br />

la concentration.<br />

Outre les patients hospitalisés, le service de revalidation<br />

traite actuellement plus de 200 patients ambulatoires.<br />

Il est situé sur le campus de la clinique des<br />

Sœurs Noires à Ypres.<br />

Si vous avez des questions, adressez-les au service<br />

Sp ‘Revalidation locomotrice’:<br />

Infirmier en chef: Werner Room, 057 22 54 46<br />

Courriel: Werner.Room@yperman.net ou<br />

KSP@yperman.net<br />

>>


2<br />

Utiliser son dos intelligemment<br />

Projet prévention des<br />

lésions au cou et au dos<br />

Monitrice de manutention Caroline Gheysen<br />

IN MEMORIAM<br />

Docteur Jo Quaghebeur<br />

27/03/1948 – 27/10/2004<br />

Le mardi 2<br />

novembre, le<br />

docteur Jo<br />

Quaghebeur<br />

nous a quittés<br />

lors d’une<br />

cérémonie<br />

d’adieu à<br />

l’église Sint-<br />

Martinus à<br />

Westvleteren.<br />

En 1976, le<br />

docteur Jo<br />

Quaghebeur a commencé comme<br />

anesthésiste au Maria <strong>Ziekenhuis</strong> à<br />

Poperinge. Il a développé le service<br />

en une section moderne de haute<br />

qualité par un engagement continu,<br />

une humanité permanente et une<br />

grande connaissance scientifique et<br />

technique.<br />

Dans l’intervalle, il a également accepté<br />

d’assumer la responsabilité<br />

de médecin chef du Maria <strong>Ziekenhuis</strong>.<br />

Entre 1985 et 1991, il a été<br />

conseillé de l’Ordre des Médecins<br />

de la Flandre occidentale. Il traitait<br />

tous les problèmes collégiaux, déontologiques<br />

et éthiques de manière<br />

très rationnelle, honnête et équitable.<br />

Lors de la grande fusion de l’hôpital<br />

regional <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> en 1998, l’on<br />

a créé un grand service d’anesthésie<br />

fonctionnant sur les divers campus.<br />

Le cœur de Jo Quaghebeur est<br />

cependant toujours resté au Maria<br />

<strong>Ziekenhuis</strong>.<br />

Entre 1998 et 2001, il a été membre<br />

du Conseil Médical de l’hôpital<br />

<strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>. Et, même en étant<br />

très malade, il a continué à s’intéresser<br />

à l’hôpital. En mai 2004, il<br />

est même venu voter pour les élections<br />

du nouveau Conseil médical.<br />

C’est le 22 juillet 2003, qu’a été<br />

établi le diagnostic fatal. En dépit<br />

d’un combat acharné au cours duquel<br />

il a été très bien soutenu par<br />

tout son cercle familial, Jo Quaghebeur<br />

nous a quittés le 27 octobre<br />

2004. Un départ que chacun a ressenti<br />

comme étant beaucoup trop<br />

prématuré.<br />

Il était un médecin exemplaire.<br />

Merci pour tout ce que tu as fait<br />

pour nous et ce que tu as signifié<br />

pour nous.<br />

Dr. Willy Traen<br />

Médecin-chef<br />

Y Y J<br />

> Soulever des charges correctement et avoir une<br />

bonne position sont des conditions incontournables<br />

pour garder un dos en bonne santé. C'est pourquoi<br />

l'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> a élaboré en 2002 un plan de<br />

prévention des maux de cou et de dos pour les<br />

membres du personnel. <<br />

Grâce à une subvention du Sociaal Fonds voor de Privéziekenhuizen,<br />

tous les membres du personnel ont pu<br />

suivre une formation durant la période 2003-2004. La<br />

monitrice de manutention et les 37 personnes de référence<br />

ont élaboré un plan de prévention concret. Ils<br />

ont créé une commission de manutention, mis au point<br />

un protocole de manutention, procédé à l'achat d'accessoires<br />

et cherché ensemble des solutions aux divers<br />

problèmes névralgiques au sein de l'hôpital.<br />

Au cours de la formation, les membres du personnel<br />

ont appris à être attentifs aux actes quotidiens qui représentent<br />

une charge pour le dos, tant au travail que<br />

chez soi.<br />

Caroline Gheysen (monitrice de manutention): “Le<br />

protocole de manutention pour le personnel infirmier<br />

est basé sur la règle des 25 kilos. Aucun membre du<br />

personnel ne peut lever une charge supérieure à 25 kg.<br />

Cette mission, qui ne paraît pas aussi évidente dans le<br />

secteur des soins de santé, n'est pourtant pas impossible.<br />

Lorsqu'un malade alité de 75 kg, par exemple, demande<br />

qu'on le redresse dans son lit, l'infirmier peut<br />

utiliser une couverture pour le remonter en le faisant<br />

glisser confortablement. Si le patient peut aider l'infirmier,<br />

la couverture portera 25 kg, l'infirmier 25 kg et le<br />

patient 25 kg. Si le patient n'est pas capable d'aider, il<br />

faudra demander l'assistance d'un deuxième aide-soignant.<br />

Ce n'est qu'une des manières par lesquelles un<br />

infirmier peut déplacer un patient en 'économisant son<br />

dos'. Le protocole de manutention indique aussi quand<br />

il faut utiliser une 'infirmière d'acier' ou un 'plateau<br />

tournant'.”<br />

Le plan de prévention est également destiné au personnel<br />

d'autres services comme l'administration, le service<br />

technique et le service hôtelier.<br />

De plus, le plan de prévention se prolongera au-delà de<br />

l'année 2004 puisque de nombreux avis ergonomiques<br />

ont été pris en compte dans la conception du nouveau<br />

bâtiment.<br />

Cours de français au service de l’IRM<br />

Ceci n’est pas une pile… mais un pile<br />

> Plus d’un quart des patients de l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

sont des francophones. Ils sont accueillis dans la<br />

langue de Voltaire par un personnel bilingue. Les<br />

techniciens du service de RMN ont suivi l’été dernier<br />

un cours de français axé spécifiquement sur leur travail<br />

au sein du département. <<br />

Voilà pas mal de temps déjà que l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

organise des cours permettant aux membres du personnel<br />

de rafraîchir leurs connaissances en français, mais<br />

le bain linguistique spécifique est une primeur. Et c’est<br />

avec enthousiasme que les techniciens du service de<br />

l’IRM se sont proposés comme candidats pour ce projet<br />

pilote.<br />

Luc Verhaeghe (infirmier en chef en radiologie): “Tous<br />

les techniciens se débrouillent pas mal en français,<br />

mais ils confondent parfois certaines expressions. Pour<br />

donner un exemple: les mots néerlandais ‘de nek’ signifient<br />

‘le cou’, tandis que les mots français ‘le coude’ se<br />

traduisent en néerlandais par ‘de elleboog’.<br />

L’obstination de certains francophones à désigner un<br />

pacemaker par les mots ‘un pile’ au lieu de ‘un stimulateur<br />

cardiaque’ en est un autre exemple.” Outre la traduction<br />

exacte de certains termes de leur jargon, les<br />

Infirmier en chef en radiologie Luc Verhaeghe et<br />

laborantin en radiologie Ludo Walbrou<br />

techniciens ont aussi appris une série d’expressions<br />

dialectales.<br />

Ludo Walbrou (laborantin en radiologie): “Nous avons<br />

suivi au total trois cours durant lesquels nous avons<br />

aussi fait un jeu de rôles. Durant la dernière leçon,<br />

nous avons pu tester immédiatement nos nouvelles<br />

connaissances sur les patients francophones du service<br />

de l’IRM. Honnêtement: il n’y a pas eu le moindre problème<br />

de communication!”


3 YY<br />

Le docteur <strong>Jan</strong> Somers, service d’orthopédie,<br />

chirurgie reconstructive du pelvis<br />

> À l'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>, les patients peuvent se faire<br />

poser une prothèse de la hanche selon une technique<br />

qui répond mieux à leurs souhaits et à leurs possibilités.<br />

Ce type de resurfaçage qui préserve la masse<br />

osseuse est destiné principalement aux patients<br />

jeunes et actifs dotés d'une ossature solide. <<br />

Le chirurgien <strong>Jan</strong> Somers: “Ces dernières années, on a<br />

vu émerger deux tendances très nettes dans le domaine<br />

de la chirurgie de la hanche. D'une part, les prothèses<br />

de hanche sont implantées de plus en plus souvent au<br />

moyen d'une chirurgie la moins invasive possible: l'utilisation<br />

d'un matériel spécialisé très fin pour le placement<br />

de la prothèse permet de toucher le moins possible<br />

les tissus entourant l'os de la hanche. D'autre part,<br />

les prothèses de hanche sont de plus en plus souvent<br />

posées au moyen de la technique du resurfaçage de la<br />

hanche. Durant le resurfaçage, le chirurgien conserve la<br />

tête du fémur au lieu de l'enlever comme cela se fait<br />

dans l'arthroplastie classique. Cette technique offre<br />

donc surtout l'avantage de sauvegarder l'os. Nous retirons<br />

une fine couche de cartilage de la tête du fémur,<br />

puis nous recouvrons celle-ci d'une espèce de coquille<br />

Le resurfaçage permet de sauvegarder<br />

la masse osseuse<br />

Prothèse de la hanche<br />

à la carte<br />

Narcodontie<br />

Rêver sur la chaise du dentiste<br />

faite de composantes 'métal sur métal', ce qui réduit<br />

considérablement l'usure. Pour le patient, cette prothèse<br />

a une sensation très naturelle car le diamètre de la<br />

coquille diffère à peine de celui de la tête de fémur<br />

naturelle.”<br />

Tous les patients ne peuvent cependant pas être traités<br />

au moyen de cette technique. Les chirurgiens de l'hôpital<br />

<strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> se montrent donc très sélectifs dans le<br />

choix des patients.<br />

Le docteur Somers: “Le resurfaçage est indiqué surtout<br />

pour les patients jeunes et actifs qui ont une ossature<br />

d'excellente qualité. Ils pourront d'ailleurs continuer à<br />

mener une vie active et sportive avec ce type de prothèse.<br />

Pour les patients plus âgés l'arthroplastie classique<br />

reste toujours un choix excellent. Là aussi, nous<br />

nous efforçons d'utiliser les techniques les moins invasives:<br />

une très petite incision dans la peau et une<br />

durée d'hospitalisation de quelques jours seulement.<br />

Quelle que soit la méthode que nous choisissons d'appliquer<br />

en concertation avec le patient, le principal est<br />

que le patient se rétablisse rapidement et – si possible<br />

– qu'il soit content de sa prothèse de hanche pour le<br />

restant de sa vie.”<br />

Nouveaux<br />

visages<br />

Après avoir exercé pendant trois ans<br />

à l'A.Z. Leuven en tant que rhumatologue,<br />

le docteur Filip Lensen a rejoint<br />

l'équipe de l'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

le 27 septembre 2004. Il travaille<br />

sur les trois sites entre lesquels<br />

il fait la navette chaque mardi<br />

et chaque vendredi. Il s'intéresse<br />

tout particulièrement aux douleurs<br />

inflammatoires articulaires. Des<br />

nouveaux traitements ont été récemment<br />

mis au point pour se type d’inflammations.<br />

> Les personnes qui attendent impatiemment de pouvoir<br />

se rendre chez le dentiste font certes partie<br />

d’une minorité mais, pour certains, une ‘simple consultation’<br />

n’est tout simplement pas une option. A<br />

partir de <strong>janvier</strong> <strong>2005</strong>, les patients qui se présenteront<br />

à l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> pourront s’y faire soigner<br />

sous narcodontie, c’est-à-dire subir une intervention<br />

dentaire sous narcose complète. <<br />

Pour certaines personnes,<br />

une visite chez le dentiste<br />

n’est pas chose si simple, certainement<br />

si elles doivent<br />

subir des soins dentaires<br />

importants et conservateurs<br />

et si ce traitement dure malgré<br />

tout un certain temps. La<br />

narcodontie peut constituer<br />

une solution. A partir de <strong>janvier</strong>,<br />

les patients pourront<br />

désormais s’adresser à l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>.<br />

Jutta D’hoore (dentiste): “Les petits enfants par exemple<br />

ont pas mal de difficultés à rester tranquilles pendant<br />

une intervention un peu longue et, même les<br />

adultes sont parfois extrêmement anxieux, énervés rien<br />

qu’à la perspective d’un certain traitement. Certains<br />

patients handicapés entrent également en ligne de<br />

compte pour un traitement sous narcodontie.”<br />

Même pour des traitements moins importants qui prennent<br />

donc moins de temps, une sédation totale peut<br />

être indiquée.<br />

Jutta D’hoore: “Certains patients ne peuvent pas, pour<br />

certaines raisons, être endormis localement. Par exemple<br />

ceux qui souffrent d’un réflexe prononcé de vomissement<br />

ou ceux qui sont allergiques à un anesthésique<br />

local. Il est important de signaler que le patient ne<br />

peut pas opter pour la narcose totale par mesure de<br />

facilité. Il faut une raison valable et fondée avant de<br />

passer à la narcodontie.”<br />

Jutta D’hoore (voir également ci-contre) vient toutes<br />

les deux semaines le vendredi à l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

pour pratiquer la narcodontie dans le cadre de l’association<br />

stomatologie (le docteur Carlos Verhelst et le docteur<br />

Evert Mathys).<br />

Des questions? Contactez l’association de stomatologie<br />

au 057 22 35 15<br />

À partir de <strong>janvier</strong> <strong>2005</strong>, le service<br />

de chirurgie buccale et maxillo-faciale<br />

de l'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> comptera<br />

dans ses rangs une nouvelle dentiste<br />

en la personne du dentiste<br />

Jutta D’hoore, spécialiste en narcodontie,<br />

branche dans laquelle elle a<br />

suivi quatre années de spécialisation<br />

à la K.U. Leuven. Vous en apprendrez<br />

davantage sur le travail de<br />

Jutta D’hoore en lisant la page cicontre.<br />

J


4<br />

Des étudiants de la K.U.L.<br />

en stage de formation<br />

Nouveaux<br />

visages<br />

Depuis le 1er octobre 2004, le docteur<br />

Wim Terryn a rejoint l'équipe de<br />

l'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> où il exerce en<br />

tant qu'interniste-néphrologue.<br />

Il travaillait auparavant en tant que<br />

chef adjoint au service des maladies<br />

des reins à l’ U.Z. Gand. Il était également<br />

actif dans le programme de<br />

la transplantation rénale. En dehors<br />

du vaste domaine de la néphrologie,<br />

il s'intéresse aussi aux maladies internes<br />

et aux maladies infectieuses.<br />

> L'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> est un lieu de stage fort apprécié<br />

des étudiants en médecine. Il accueille chaque<br />

année des étudiants de sixième année de médecine<br />

de la K.U. Leuven qui viennent y faire un stage<br />

pratique de quatre mois en chirurgie ou en médecine<br />

interne. <<br />

Le docteur Lieven Allaert (coordinateur du stage en<br />

chirurgie): “Pendant toute la durée de leur stage en<br />

chirurgie et en orthopédie, les étudiants suivent le chirurgien<br />

dans ses diverses activités: visites en chambre,<br />

consultations, opérations et urgences. Ils apprennent<br />

en outre une série de techniques de base essentielles<br />

comme suturer une plaie, percer un abcès, poser un<br />

plâtre, etcetera.”<br />

Le docteur Bart van Besien assure la coordination des<br />

stages en médecine interne durant lesquels les futurs<br />

médecins se familiarisent pendant plusieurs semaines à<br />

chaque sous-discipline.<br />

Le docteur van Besien: “Ils assistent surtout aux consultations,<br />

mais ils participent aussi à la visite des patients<br />

hospitalisés et apprennent dans ce cadre à<br />

Équipe pastorale<br />

Une oreille attentive<br />

Tine Bode, stagiaire en chirurgie<br />

accomplir des actes techniques essentiels tels que placer<br />

une sonde, mettre en route une perfusion ou faire<br />

une prise de sang.” Ces deux stages ont bien sûr aussi<br />

pour but essentiel d'apprendre aux stagiaires à poser<br />

un diagnostic sur la base de l'anamnèse, d'examens cliniques<br />

et d'une utilisation ciblée du labo et des examens<br />

medico-techniques. Les stagiaires font également<br />

connaissance avec le service des urgences et participent<br />

à quelques interventions du SMUR.<br />

Le docteur van Besien: “Au-delà de l'élément purement<br />

médical, l'aspect social joue également un rôle<br />

important. Si, à l'hôpital, les stagiaires apprennent<br />

avant tout à travailler avec d'autres médecins et avec le<br />

personnel infirmier, ils apprennent aussi et surtout à<br />

être à l'écoute du patient et à répondre à ses plaintes<br />

et préoccupations.”<br />

Chaque étudiant rédige un rapport de stage dans lequel<br />

il présente plusieurs cas cliniques et mesure ses progrès<br />

personnels. Enfin, au terme des quatre mois de stage et<br />

après concertation mutuelle, on procède à une évaluation<br />

qui sera ensuite transmise au secrétariat des<br />

stages de la KUL.<br />

> Tout séjour en milieu hospitalier a un impact sur les<br />

patients et ce, à plusieurs niveaux. Souvent, ils se<br />

retrouvent seuls face à leurs questions et leurs doutes<br />

ou ils cherchent un sens à ce qui leur arrive.<br />

L’équipe pastorale de l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> peut les<br />

aider. <<br />

L’´Equipe pastorale offre une oreille attentive<br />

Depuis le 2 novembre 2004, l'hôpital<br />

<strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> compte une nouvelle<br />

pédiatre en la personne du docteur<br />

Ilse De Henau. Au terme de ses<br />

études de médecine à l'université<br />

de Gand, celle-ci a exercé successivement<br />

au Sint-Lucasziekenhuis<br />

Gent et à l'U.Z. Gent. Ses centres<br />

Y Y J<br />

d'intérêts sont la pédiatrie générale<br />

et la néonatologie ainsi que les<br />

problèmes d'énurésie chez l’enfant.<br />

“La maladie et l’hospitalisation soulèvent chez beaucoup<br />

de personnes des questions d’ordre philosophique”,<br />

explique l’aumônier E.H. Miguel Dehondt. “Elles<br />

font le point sur leur vie et essaient de faire cadrer ce<br />

qui leur arrive. Nous leur offrons une oreille attentive,<br />

ce qui leur est souvent d’un grand soutien”, ajoute-t-il.<br />

Avec Dennis Jacques, prêtre spécialisé dans l’accompagnement<br />

des malades, il forme l’équipe pastorale de<br />

l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>, qui est une équipe jeune et<br />

enthousiaste. Ces deux prêtres abordent leur fonction<br />

dans leur optique chrétienne, mais ils s’empressent de<br />

souligner que tous les patients peuvent s’adresser à<br />

eux, quelles que soient leurs convictions religieuses.<br />

Dennis Jacques: “Les patients décident eux-mêmes<br />

s’ils veulent parler de leur foi ou non. C’est un sujet<br />

que nous n’imposerons jamais à qui que ce soit. Nous<br />

vivons dans une société multiculturelle et sommes ouverts<br />

à l’histoire de chacun. Le patient peut par exemple<br />

demander que l’on organise un rendez-vous avec un<br />

représentant de sa propre religion.”<br />

Les patients qui le souhaitent peuvent assister chaque<br />

jour à l’eucharistie dans la chapelle de l’hôpital ou<br />

écouter sa retransmission par la radio de l’hôpital<br />

depuis leur chambre.<br />

Miguel Dehondt: “Nous souhaitons aménager dans le<br />

nouveau bâtiment un grand espace spirituel où chacun<br />

sera le bienvenu pour venir méditer ou trouver la sérénité.”<br />

Outre sa fonction de prêtre, Dennis Jacques est également<br />

ombudsman de l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>. “Je combine<br />

ces deux fonctions sans problème. Le grand avantage,<br />

c’est qu’en tant que prêtre, je suis souvent proche<br />

des patients, ce qui me permet de comprendre beaucoup<br />

plus vite leurs problèmes et leurs aspirations.<br />

J’essaie alors d’y trouver une réponse en ma qualité<br />

d’ombudsman”, explique Dennis Jacques.


Le médecin oncologue Kurt Geldhof coordonne le<br />

Programme de Soins Oncologiques<br />

> L’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> a récemment adhéré officiellement<br />

au Programme de Soins Oncologiques qui sera<br />

mis en œuvre au cours des trois prochaines années.<br />

Le programme garantit un traitement de qualité du<br />

cancer et met un maximum d’informations à la disposition<br />

des patients. <<br />

Manuel oncologique en ligne<br />

Primeur pour la<br />

Belgique<br />

Un des points de base du Programme de Soins Oncologiques<br />

est le Manuel Oncologique Multidisciplinaire. Il a<br />

été rédigé par des spécialistes de l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

en collaboration avec leurs collègues de l’A.Z. Groeninge<br />

à Courtrai, de l’A.Z. Sint-<strong>Jan</strong> à Bruges et de l’A.Z.<br />

O.L.V. Lourdes à Waregem. Le manuel est à la disposition<br />

des patients, des médecins et du personnel soignant<br />

des quatre hôpitaux et est utilisé comme norme<br />

standard pour le traitement des tumeurs.<br />

Kurt Geldhof (médecin oncologue): “Ce manuel fournit<br />

une trame de base dans l’approche des affections oncologiques.<br />

Ce n’est pas un ouvrage scientifique mais un<br />

aperçu des diverses manières dont la science est mise<br />

en pratique dans les hôpitaux participants. Pour les<br />

généralistes, ce manuel offre un certain nombre de certitudes:<br />

leurs patients bénéficient dans chacun des<br />

quatre hôpitaux d’une thérapie adéquate et de haute<br />

qualité et l’autorisation de quitter le milieu hospitalier<br />

ainsi que les soins post-hospitaliers répondent partout<br />

quasiment aux mêmes critères.”<br />

INFORMATION DES PATIENTS<br />

Mais le patient peut, lui aussi, utiliser utilement le Manuel<br />

Oncologique Multidisciplinaire.<br />

Il est en effet accessible à tous sur le site internet<br />

www.oncozuidwest.be<br />

Kurt Geldhof: “Cet accès général aux directives médicales<br />

est une primeur en Belgique mais nous estimons<br />

qu’il est très important que nos patients soient bien informés<br />

au sujet de la procédure de leur traitement. Ces<br />

informations sont d’ailleurs un des points d’ancrage du<br />

programme de soins oncologiques.” Pour compléter l’information<br />

qui est donnée aux patients à l’hôpital,<br />

celui-ci peut, chez lui à domicile, découvrir sur le site<br />

internet des données plus détaillées concernant son<br />

traitement.<br />

Cours en nocturne au profit du département pédiatrie<br />

École de minuit<br />

Accouchement<br />

sous eau<br />

De plus en plus à l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>,<br />

les futures mamans optent<br />

pour un accouchement sous eau.<br />

Leur nombre est passé de 13% en<br />

2002 à 26% en 2004. Ce chiffre<br />

permet ainsi à l’hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

de faire ainsi partie du groupe de<br />

tête des hôpitaux flamands pour les<br />

accouchements sous eau. Cette<br />

évolution positive est due en grande<br />

partie à l’engagement continu de<br />

l’ensemble de l’équipe d’obstétrique<br />

qui fournit des informations<br />

complètes aux futures mères sur<br />

cette manière d’accoucher.<br />

Saviez-vous<br />

que ...<br />

> Les élèves de 5e du lycée yprois O.-L.-V.-ter-Nieuwe<br />

Plant Passer ont décidé de passer quelques heures<br />

de plus sur les bancs d’école en dehors de l’horaire<br />

normal. Grâce à ces cours donnés en nocturne, ils<br />

sont parvenus à réunir une somme de plus de 500<br />

euros au profit du département Pédiatrie du campus<br />

O.-L.-Vrouwziekenhuis Ieper. <<br />

Lorsque la sonnette a retenti pour annoncer la fin des<br />

cours le vendredi 30 avril 2004, les élèves sont restés à<br />

l’école pour participer à un grand marathon scolaire. Au<br />

programme, il n’y avait pas des cours ‘normaux’ tels que<br />

mathématique, biologie ou informatique. Pour maintenir<br />

l’attention de la classe en éveil jusqu’à minuit, les<br />

participants ont eu droit à des cours d’aérobic, de chanson<br />

française, d’expression et d’italien pour débutants.<br />

La vente des cartes de soutien a rapporté plus de 500<br />

euros, somme que les élèves ont voulu consacrer à<br />

l’achat de matériel de jeu pour le service pédiatrie du<br />

campus O.-L.-Vrouwziekenhuis.<br />

Chantal Catteeuw (contact avec les établissements<br />

d’enseignement): “On nous avait préalablement demandé<br />

de dresser une liste de tout le matériel de jeu dont<br />

nous pourrions avoir besoin, tant pour les tout-petits<br />

que pour les enfants un peu plus âgés. Cela allait des<br />

petites voitures aux vidéos en passant par les blocs<br />

Lego et les bandes dessinées.”<br />

Le samedi 25 septembre, une délégation d’élèves du lycée<br />

d’Ypres est venue remettre les jouets achetés au<br />

département pédiatrie.<br />

Chantal Catteeuw: “Nous sommes très contents de tous<br />

ces nouveaux jeux et nous tenons à remercier du fond<br />

du cœur les élèves de 5e du lycée O.-L.-V.-ter-Nieuwe<br />

Plant pour cette action généreuse.”<br />

Les élèves ont participé à un marathon scolaire afin d'acheter de nouvelles<br />

jouets pour la Pédiatrie<br />

… le 13 décembre 2004 les premiers<br />

patients ont intégré le nouveau<br />

Centre d’Autodialyse Collective<br />

(ADC) à Furnes. Ce centre accueille<br />

également des patients en vacance<br />

à la côte belge venant d’autres centres<br />

de dialyse.<br />

… en 2004, plus de 300 étudiants<br />

venant de 26 établissements d'enseignement<br />

ont effectué un stage<br />

dans notre hôpital.<br />

… le docteur Ludo Van Krunckelsven<br />

a donné une présentation au 9 ième<br />

congrès mondial de la Fédération Internationale<br />

pour la Chirurgie d’Obésité<br />

à Tokyo.<br />

Y Y J<br />

5


6<br />

<strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

(± 1275 – 1331)<br />

Le père de la<br />

médecine<br />

flamande<br />

> C’est au 19e siècle que l’on a attribué pour<br />

la première fois à <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> le titre honorifique<br />

de ‘Père de la médecine flamande’.<br />

Et tous les auteurs qui ont écrit à son sujet<br />

par la suite l’ont ensuite repris. Mais cela<br />

se justifie-t-il ? Nous avons posé la question<br />

à l’historien des sciences Roger Blondeau,<br />

qui est en train de mettre la dernière main à<br />

un livre consacré à <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>. <<br />

des quatre copies du manuscrit ‘Chirurgie’<br />

d’<strong>Yperman</strong>. Il était aussi sociétaire de l’Académie<br />

Royale de Belgique. Il déclara en 1860 au<br />

cours d’une réunion de la Société de médecine<br />

de Gand: ‘Grâce à <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>, c’est à la ville<br />

d’Ypres que revient l’honneur d’être considérée<br />

comme le berceau de la médecine belge!’”<br />

Quant au professeur L. Elaut, le grand spécialiste<br />

flamand de l’histoire de la médecine, il<br />

écrivait plus d’un siècle plus tard (en 1974):<br />

Extrait du manuscrit ‘Chirurgie’ de <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

Illustration de <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

“Dire qu’<strong>Yperman</strong> brille parmi les grands semeurs<br />

d’idées du Moyen-Âge dans le domaine<br />

de la médecine n’est pas une exagération rhétorique<br />

mais le reflet exact de la place qu’il<br />

occupe dans l’histoire de la chirurgie.”<br />

Dans un prochain numéro d’Y-<strong>mail</strong>, nous vous<br />

en dirons plus sur le personnage de <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>.<br />

Panneau commémorative de <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong><br />

Roger Blondeau: “C’est le docteur Jean-Martin<br />

F. Carolus (1808 – 1863) qui, en 1854, a publié<br />

en français une partie du manuscrit “Chirurgie”<br />

de <strong>Yperman</strong>, après avoir déchiffré son<br />

écriture difficile à lire et traduit le manuscrit<br />

rédigé au départ en moyen néerlandais. C’est<br />

lui aussi qui l’a qualifié pour la première fois<br />

de ‘père de la chirurgie flamande’. Carolus a pu<br />

constater que la méthode d’<strong>Yperman</strong> et ses interventions<br />

allaient bien au-delà des actes superficiels<br />

que posaient généralement les chirurgiens<br />

de l’époque. <strong>Yperman</strong> fut manifestement<br />

le pionnier de la chirurgie moderne dans<br />

nos contrées et il se risqua même à pratiquer<br />

des trépanations. Le couteau dessiné par<br />

<strong>Yperman</strong> et dont il se servait pour ses opérations<br />

crâniennes, est resté en usage jusqu’au<br />

19e siècle!”<br />

“Ferdinand A. Snellaert (1809 – 1872), originaire<br />

de Courtrai et médecin à Gand, était un<br />

érudit qui connaissait bien le moyen néerlandais<br />

et il possédait l’heureux détenteur une


Plus d’attention pour<br />

les jeunes patients<br />

Un hôpital accueillant<br />

pour les enfants<br />

> Un séjour à l’hôpital est toujours une source<br />

de stress pour l’enfant qui se retrouve dans<br />

un environnement inconnu et qui doit souvent<br />

subir des examens inconfortables ou<br />

des interventions désagréables. L’hôpital<br />

<strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> redouble d’efforts pour rendre<br />

le séjour de ses plus jeunes patients aussi<br />

agréable que possible. <<br />

“Notre travail est une réussite lorsque les enfants<br />

se rappellent surtout des choses agréables<br />

qu’ils ont faites à l’hôpital”, explique l’infirmière<br />

en chef Carine Bouw. Avec deux accompagnatrices<br />

ludiques et deux accompagnatrices<br />

psychosociales, elle essaie de fournir le<br />

plus possible de distractions aux jeunes patients.<br />

Carine Bouw: “Nous offrons chaque jour un<br />

accompagnement ludique, mais nous essayons<br />

aussi d’être là pour les enfants sur d’autres<br />

plans. Notre activité ne se limite pas au service<br />

de pédiatrie, car d’autres services accueillent<br />

aussi régulièrement des jeunes patients. Les<br />

salles d’attente de ces services sont aménagées<br />

de manière très colorée et l’on y trouve des<br />

jouets, des livres et des dessins au mur. Nous<br />

demandons aussi au personnel infirmer de porter<br />

un badge ou un T-shirt avec un personnage<br />

amusant.”<br />

Dans les salles d’attente, les parents trouvent<br />

aussi des dépliants informatifs qu’ils peuvent<br />

parcourir avec leurs enfants.<br />

Maeyke Merlevede (infirmière sociale): “Nous<br />

y expliquons, à l’appui de photos attrayantes,<br />

le déroulement des différentes procédures, ce<br />

que les médecins et les infirmières vont faire<br />

et à quoi servent les différents appareils. Nous<br />

essayons aussi toujours d’accompagner les<br />

enfants jusqu’à la salle d’examen ou d’opération<br />

et, si possible, de rester à leurs côtés<br />

durant l’examen ou l’opération. Nous leurs racontons<br />

des histoires ou nous collons des<br />

aimants rigolos sur la lampe au dessus de la<br />

table RX pour essayer de les mettre à l’aise et<br />

de détourner quelque peu leur attention de<br />

l’acte médical qui est en train d’être posé.”<br />

Aux urgences, on a aménagé un coin où l’on a<br />

installé un grand panier de cadeaux. La perspective<br />

de pouvoir choisir un cadeau constitue<br />

pour bon nombre d’enfants un incitant puissant<br />

qui les aide à surmonter leur peur.”<br />

De l'ancien au nouveau<br />

L'art à l'hôpital<br />

> Le nouveau bâtiment du campus O.-L.-V. sera<br />

mis en service en 2007. Trois jeunes talents<br />

ont été sélectionnés pour donner une<br />

touche artistique au couloir reliant l'ancien<br />

bâtiment au nouveau. Quiconque franchira<br />

cette passerelle pourra admirer un magnifique<br />

spectacle mariant son et lumière. <<br />

Eric Luyckx (directeur général): “Les travaux<br />

du campus O.-L.-V. sont subventionnés en partie<br />

par le Vlaams Infrastructuurfonds voor Persoonsgebonden<br />

Aangelegenheden. Le décret<br />

prévoit qu'un pourcentage déterminé de cette<br />

subvention doit servir à financer l'intégration<br />

d’œuvres d'art dans les bâtiments. Il ne s'agit<br />

pas ici simplement d'accrocher un tableau au<br />

mur; l’œuvre doit véritablement faire corps<br />

avec l'immeuble.”<br />

À la recherche d'un sujet original, l'hôpital <strong>Jan</strong><br />

<strong>Yperman</strong> a lancé un concours destiné aux<br />

jeunes artistes et créé une commission artistique.<br />

Parmi les 25 candidats qui se sont présentés,<br />

le choix du jury s’est porté sur les<br />

artistes gantois David Neirings, Mo Becha et<br />

Koen De Decker. Ces derniers ont été invités à<br />

formuler une proposition définitive sur papier<br />

et à la réaliser, l’œuvre devant être prête pour<br />

l'ouverture du nouveau bâtiment en 2007.<br />

David Neirings: “Grâce à la technique du sablage,<br />

à un filtre solaire et à de petites enceintes<br />

que nous fixons sur le verre, nous créons<br />

une installation qui s'adresse à nos différents<br />

sens. Les enceintes diffuseront le bruit d'enfants<br />

en train de jouer ainsi que d'autres sons<br />

apaisants.” Les trois artistes projettent aussi<br />

d'aménager un jardin médicinal dans le domaine<br />

qui entoure le campus.<br />

La future passerelle dans laquelle l’oeuvre d’art sera réalisée<br />

7


8<br />

Des grains radioactifs<br />

pour vaincre une tumeur<br />

Brachythérapie<br />

Nouveau<br />

bâtiment<br />

LA CHAMBRE D’ESSAI<br />

EST TESTÉE<br />

Le gros-œuvre du bloc médico-technique<br />

est terminé et les châssis<br />

sont actuellement au stade de la finition.<br />

L’on va bientôt commencer<br />

les travaux de plafonnage ainsi que<br />

les chapes. Au bloc Y, on été placés<br />

les derniers panneaux de façade et<br />

l’on entame les travaux de menuiserie<br />

extérieure. L’ascenseur de chantier<br />

a également été installé entre<br />

les deux blocs. Au cours des prochains<br />

mois, le programme prévoit<br />

les adjudications pour l’électricité,<br />

les sanitaires, les murs intérieurs,<br />

les portes et les plafonds.<br />

Dans le local technique a été installée<br />

une chambre d’essai pour garantir<br />

que le bâtiment destiné à accueillir<br />

les lits soit équipé de manière<br />

optimale. Lorsqu’il teste les<br />

chambres à deux lits, le personnel<br />

soignant est surtout attentif à l’équipement<br />

et aux revêtements. Ils font<br />

des suggestions par exemple à propos<br />

de la distance entre les deux<br />

lits, de l’emplacement des tables de<br />

nuit et de la grandeur du coin sanitaire.<br />

Y Y J<br />

Y-<strong>mail</strong> est le magazine de l'Hôpital<br />

Régional <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>.<br />

Briekestraat 12 - 8900 Ypres<br />

Tél. 057 22 31 11<br />

Fax 057 22 34 08<br />

E.R.: Eric Luyckx<br />

Coordination: <strong>Jan</strong> Blontrock<br />

(jan.blontrock@yperman.net)<br />

Y-<strong>mail</strong> est réalisé par<br />

F-Twee communication<br />

contact@f-twee.be – www.f-twee.be<br />

> À partir de <strong>2005</strong>, l'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> est en mesure<br />

de dispenser aux patients atteints d'un cancer<br />

de la prostate en phase précoce un traitement complet<br />

de radiothérapie interne ou brachythérapie.<br />

Cette technique offre de nombreux avantages par<br />

rapport aux méthodes classiques. <<br />

Le cancer de la prostate est la forme de cancer la plus<br />

fréquente chez l'homme à partir d'un certain âge. Les<br />

manières classiques de traiter une tumeur maligne qui<br />

reste cantonnée à la prostate sont la prostatectomie<br />

radicale – ablation complète de la prostate par voie<br />

chirurgicale – et la radiothérapie externe. L'urologue<br />

Philippe Welvaert de l'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong> suit déjà<br />

depuis plus de deux ans des patients traités par brachythérapie,<br />

mais pour l'intervention unique dite, il<br />

doit actuellement les renvoyer vers un hôpital doté<br />

d'une infrastructure de radiothérapie. A partir de <strong>2005</strong>,<br />

ce service sera proposé aux patients sur le campus<br />

O.L.V de l'hôpital <strong>Jan</strong> <strong>Yperman</strong>.<br />

TRAITEMENT PLUS SUPPORTABLE<br />

POUR LE PATIENT<br />

Le docteur Welvaert: “La brachythérapie est une thérapie<br />

relativement moderne qui est nettement plus<br />

supportable pour le patient que les deux autres<br />

méthodes. La brachythérapie est une intervention pratiquée<br />

sous anesthésie générale qui consiste à implanter<br />

des grains radioactifs dans la prostate à travers le<br />

périnée au moyen de quinze à trente aiguilles. Les<br />

grains sont reliés entre eux et forment des chaînes de<br />

deux à cinq grains par aiguille. Ils sont ensuite placés,<br />

sous contrôle échographique, à l'intérieur ou à côté de<br />

la tumeur. Les grains restent radioactifs pendant trois<br />

mois dans la prostate et font régresser la tumeur.” Le<br />

grand avantage de la brachythérapie est que la radiothérapie<br />

reste pour ainsi dire confinée à la prostate.<br />

Le docteur Welvaert: “De cette manière, les organes<br />

voisins tels que la vessie et le rectum restent préservés<br />

au maximum. Dans le cas d'une radiothérapie externe,<br />

ces organes reçoivent une partie de l'irradiation, or ces<br />

organes ne sont pas protégés contre une dose aussi<br />

élevée de rayonnement. D'où un risque d'inflammation,<br />

ce qui réduit bien entendu le confort du patient.<br />

Le risque de troubles de l'érection ou de problèmes<br />

d'incontinence est donc beaucoup plus faible avec la<br />

brachythérapie.”<br />

Des grains radioactifs sont placés à l’intérieur de la prostate<br />

CHANCES DE GUÉRISON TRÈS ÉLEVÉES<br />

La radiothérapie interne n'est malheureusement pas<br />

utilisable pour tous les types de cancer. Cette technique<br />

n'est indiquée que pour le cancer de la prostate<br />

en phase précoce, lorsque le patient ne présente encore<br />

quasiment aucun symptôme.<br />

Le docteur Welvaert: “Pour contrôler l'état d'avancement<br />

de la tumeur, nous mesurons le taux d'antigène<br />

spécifique de la prostate (PSA) dans le sang du patient:<br />

ce taux ne peut être supérieur à 20 nanogrammes<br />

par litre. La brachythérapie est contre-indiquée<br />

lorsqu'il y a des risques que la tumeur ait proliféré<br />

vers d'autres parties du corps car dans la radiothérapie<br />

interne, seule la tumeur est soumise à une forte dose<br />

de rayonnement.” Ce traitement n’est pas indiqué non<br />

plus pour les patients qui présentent une prostate<br />

hypertrophiée ou qui souffrent de problèmes de miction.<br />

L'intervention qui dure environ 2h30 est pratiquée<br />

sous anesthésie générale. Ensuite, le patient reste<br />

encore une nuit en observation. Les premières années<br />

qui suivent le traitement, il doit se soumettre à une<br />

visite de contrôle trimestrielle à la faveur de laquelle<br />

le médecin vérifiera s'il y a des effets secondaires<br />

éventuels ou d'autres plaintes. La brachythérapie offre<br />

plus de 80% de chances de guérison définitive. Depuis<br />

mai 2003, le traitement est remboursé par l'INAMI sous<br />

certaines conditions restrictives.<br />

Des questions? Contactez le secrétariat du service de<br />

chirurgie au numéro 057 22 35 44

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