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OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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Xc Année 1958. — N° 1 A. N. Le Numéro: 50 francs. Mercredi 15 Janvier 1958 afe<strong>OFFICIEL</strong>DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISEDÉBATSPARLEMENTAIRESASSEMBLEENATIONALECOMPTE' RENDU IN EXTENSO DES SÉANCESQUESTIONS ÉCRITES ET REPONSES DES MINISTRES A CES QUESTIONSAbonnements à l'Édition <strong>de</strong>s DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE :liÉTROPOLB EX FRANCE D'OUTRE-MER : 2.200 fr. ; ÉTRANGER : «.OOO Ip.(Compte chèque postal: 9063.13, Paris.)PRIERE DE JOINDRE LA DERNIÈRE BANDEaux renouvellements et réc<strong>la</strong>mationsDIRECTION, REDACTION ET ADMINISTRATIONQUAI VOLTAIRE, S- 31, PARIS-7*POUR LESCHANGEMENTS D'ADRESSKAJOUTER 2 0 FRANCS3 8 LEGISLATURESESSION DE 4957-1938 — COMPTE RENDU IN EXTENSO,— 52 e SEANCESéance du Mardi 14 Janvier 1958.SOMMAIREt. — Reprise <strong>de</strong> <strong>la</strong> session (p. 1).t. — Procès-verbal (p. 2).3. — Excuse (p. 2).4. — Décès d'un député (p. 2).MM. le prési<strong>de</strong>nt, Thomas, secrétaire d'Etat aux postes, télégrapheset téléphones.é. — Deman<strong>de</strong>s d'interpel<strong>la</strong>tion (p. 2).6. — Communication <strong>de</strong> M. le prési<strong>de</strong>nt du Conseil économique(p. 3).7. — Dépôt, avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussion d'urgence, <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> loi(P- 3).8. — Dépôt, avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussion d'urgence, d'une proposition<strong>de</strong> loi (p. 3).9. — Dépôt, avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussion d'urgence, d'une proposition<strong>de</strong> résolution (p. 3).10. — Propositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts (p. 3).MM. le prési<strong>de</strong>nt, Lucien Bégouin, <strong>de</strong> Tinguy, Malleret-Joinville,Darou, Mutter, Gail<strong>la</strong>rd, prési<strong>de</strong>nt du conseilSuspension et reprise <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance.M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil.Question <strong>de</strong> conliance posée contre l'ensemble <strong>de</strong>s propositions<strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts.Fixation à jeudi <strong>de</strong>s explications <strong>de</strong> vote et du vote sur <strong>la</strong> question<strong>de</strong> confiance.11. — Inscription d'affaires sous réserve qu'il n'y ait pas débat (p. 6).fc(2 t.)12. — Rappel d'inscription d'une affaire sous réserve qu'il n'y ailpas débat (p. 7).13. — Report d'inscription d'une affaire sous réserve qu'il n'y aitpas débat (p. 7).14. — Deman<strong>de</strong> en autorisation <strong>de</strong> poursuites (p. 7).15. — Communication <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale, <strong>de</strong><strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports (p. 7).16. — Renvoi pour avis (p. 7). ».17. — Dépôt <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> loi (p. 7).18. — Dépôt <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> loi {p. 7).19. — Dépôt <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> résolution (p. 8).20. — Dépôt <strong>de</strong> rapports et inscription d'office à l'ordre du jour(p. 8).21. — Dépôt <strong>de</strong> rapports (p. 8).22. — Adoption conforme par le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République (p. 9).23. — Ordre du jour (p. 9).PRESIDENCE DE M. ANDRE LE TROQUERLa séance est ouverte à seize heures.REPRISE DE LA SESSIONM, le prési<strong>de</strong>nt. Je déc<strong>la</strong>re reprise <strong>la</strong> session ordinaire <strong>de</strong>1957-1958. interrompue le 27 décembre 1957,


2 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'__ 2 —PROCES-VERBALM. le prési<strong>de</strong>nt. Le procès-verbal <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance du 27 décembreJ957 a été affiché et distribué.Il n'y a pas d'observation ?...Le procès-verbal est adopté.— 3 —EXCUSEM. le prési<strong>de</strong>nt. M. Henri Martel s'excuse <strong>de</strong> ne pouvoir assisterà <strong>la</strong> séance <strong>de</strong> ce jour.— « —DECES D'UN DEPUTEM. le prési<strong>de</strong>nt. Mes chers collègues (Mm.es et MM. les dê/putèsse lèvent), une douloureuse disparition est venue en<strong>de</strong>uiller<strong>la</strong> reprise <strong>de</strong> nos travaux: notre collègue, Léon Dagain, député<strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre, est décédé le 3 janvier à l'hôpital Boucicaut oùil avait été transporté en raison <strong>de</strong> son état <strong>de</strong> santé.Il souffrait d'une grave affection cardiaque et les soins lesplus vigi<strong>la</strong>nts n'ont pu que retar<strong>de</strong>r l'issue que nous redoutions.Né le 11 juillet 1896, en Saône-et-Loire, il n'avait même pasencore atteint 62 ans.La carrière <strong>de</strong> Léon Dagain fut simple et droite.Après <strong>la</strong> guerre <strong>de</strong> 1914-1918, où son courage lui fît obtenirune première croix <strong>de</strong> guerre, il était entré dans l'administration<strong>de</strong>s P. T. T.Sorti du rang, ses qualités <strong>de</strong> travail, sa conscience professionnellelui avaient procuré <strong>de</strong>s avancements mérités et c'estau gra<strong>de</strong> d'inspecteur principal qu'il était parvenu quand il setourna vers l'action politique.Il avait adhéré au parti socialiste en 1917 et son activité, sonar<strong>de</strong>ur, son dévouement lui avaient valu <strong>de</strong> se voir confier leposte <strong>de</strong> secrétaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération socialiste <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvre.En 1935, il était élu conseiller municipal <strong>de</strong> Nevers et, àce poste, il va s'occuper plus spécialement <strong>de</strong>s œuvres sco<strong>la</strong>ireset post-sco<strong>la</strong>ires. Il organise et dirige un patronage lâïque municipalqui groupait, jusqu'à <strong>la</strong> guerre ; . plus <strong>de</strong> 1.500 enfants.Arrive <strong>la</strong> chute <strong>de</strong> 1940. Léon Dagain est <strong>de</strong> ceux qui ne serésignent pas à l'abandon. Il est un résistant <strong>de</strong>s premièresheures et il va lutter <strong>de</strong> toutes ses forces contre l'occupant etceux qui le servent.C'est ainsi qu'il <strong>de</strong>vient chef départemental <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance,section P. T. T., dans le groupe « Vengeance ».Ce<strong>la</strong> lui vaut, à <strong>la</strong> Libération, <strong>la</strong> croix <strong>de</strong> guerre et <strong>la</strong> Légiond'honneur au titre militaire.La guerre terminée, Dagain retrouve son mandat municipaldont il avait été dépouillé par,Vichy.Il est élu à <strong>la</strong> première puis à <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième assemblée constituante.Devenu député à l'Assemblée nationale, en 1946, son mandatlui avait été renouvelé sans interruption.L'activité <strong>de</strong> Léon Dagain dans notre Assemblée était diverse.Souvent il intervint en faveur <strong>de</strong>s anciens combattants et <strong>de</strong>sgran<strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre.Il se souciait vivement <strong>de</strong>s problèmes agricoles et spécialementdu dépeuplement <strong>de</strong> nos campagnes, mais il s'était surtoutstpécialisé dans l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s questions re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> fonctionpuiblique et tout particulièrement <strong>de</strong> celles qui concernentles P. T. T.A <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances, dont il <strong>de</strong>vint un <strong>de</strong>s secré<strong>la</strong>ires,il manifestait une compétence avisée <strong>de</strong> tout ce quilouchait à l'extension <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> communications et à leurmo<strong>de</strong>rnisation.Mais un <strong>de</strong> ses soucis constants avait été <strong>de</strong> procurer <strong>de</strong>sConditions <strong>de</strong> travail sans cesse améliorées à tous les personnelsd'une <strong>de</strong>s meilleures <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s administrations.Dans les rapports qu'il soumettait à l'Assemblée, lors <strong>de</strong>sdiscussions budgétaires, il savait associer un sens précis <strong>de</strong>l'intérêt général à une volonté tendue vers <strong>la</strong> justice sociale.Léon Dagain était attachant par sa simplicité, soulignée parlin accent <strong>de</strong> terroir qui marquait ses origines.C'était un homme loyal et droit qui méritait l'estime quenous lui portions.I/Assemiblée s'incline <strong>de</strong>vant sa mémoire et adresse à sesamis, à son parti socialiste — auquel il était si fidèlement attaché— ses très sincères condoléances.En votre nom, je prie Mme Dagain, ses enfants, d'accepterle témoignage <strong>de</strong> notre sympathie émue.M. Eugène Thomas, secrétaire d'Etat aux postes, télégrapheset téléphones. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong> parole.M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. le secrétaire d'Etat auxpostes, télégraphes et téléphones.M. le secrétaire d'Etat aux postes, télégraphes et téléphones.Monsieur le prési<strong>de</strong>nt, le Gouvernement s'associe à voe paroles.11 s'incline lui aussi <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> douleur <strong>de</strong> Mme Dagain, <strong>de</strong>smembres <strong>de</strong> sa famille et <strong>de</strong>vant le chagrin <strong>de</strong>s amis politiques<strong>de</strong> Léon Dagain. 11 regrette vivement <strong>la</strong> disparition d'un hommequi fut vraiment un bon ouvrier <strong>de</strong> <strong>la</strong> République et qui honoragran<strong>de</strong>ment <strong>la</strong> fonction parlementaire.— 5 —DEMANDES D'INTERPELLATIONM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'interpel<strong>la</strong>tion sutyantes:De M. Lucien Bégouin, sur les raisons qui ont conduit leGouvernement à déci<strong>de</strong>r le non-payement à <strong>la</strong> date prévue par<strong>la</strong> loi <strong>de</strong> <strong>la</strong> troisième tranche du pécule dû aux anciens prisonniers<strong>de</strong> guerre et <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite du combattant, ce quiconstitue une vio<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion et risque d'éprouver<strong>la</strong> confiance que les anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guenefaisaient encore aux engagements pris


3 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'— 6 —COMMUNICATION DE M. LE PRESIDENT DU CONSEIL ECONOMIQUEM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. le prési<strong>de</strong>nt du Conseil économique<strong>la</strong> lettre suivante :« Paris, le 8 janvier 1958.« Monsieur le prési<strong>de</strong>nt,« J'ai l'honneur <strong>de</strong> vous faire connaître qu'au cours <strong>de</strong> saréunion du 7 janvier 1958, le Conseil économique a procédé 4l'élection <strong>de</strong> son bureau pour l'année 1958.« Ce bureau est ainsi composé:« Prési<strong>de</strong>nt M. Emile Roche.« Vice-prési<strong>de</strong>nts MM. René Richard.Paul Pisson.Pierre Martin.Edwin Poi<strong>la</strong>y.« Secrétaires MM. Antoine Antoni.Pierre Lienart.Maurice Chopin.Eugène Forget.« Questeurs MM. André Malterre.Paul Noddings.« Membres du bureauéconomique.du Conseil' MM. Roger Millot.Alexandre Vcrret.Lucien Monjauvis.« Veuillez agréer, monsieur le prési<strong>de</strong>nt, l'assurance <strong>de</strong> mahaute considération.« Signé: E. ROCHE. »Acte est donné <strong>de</strong> cette communication.La lettre <strong>de</strong> M. le prési<strong>de</strong>nt du Conseil économiquedéposée aux archives.— 7 —DEPOT, AVEC DEMANDE DE DISCUSSION D'URGENCE,DE PROJETS DE LOIseraM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>saffaires économiques et du p<strong>la</strong>n, avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussiond'urgence, un projet <strong>de</strong> loi portant ratification du décret57-1316 du 27 décembre 1957 modifiant le tarif <strong>de</strong>s droits<strong>de</strong> douane d'importation.Le projet <strong>de</strong> loi sera imprimé sous le n° 6292. distribué et,s'il n'y a pas d'opposition, renvoyé à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s affaireséconomiques. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiqueset du p<strong>la</strong>n, avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussion d'urgence, unprojet <strong>de</strong> loi portant ratification du décret n° 58-12 du 11 janvier1958 rétablissant <strong>la</strong> perception <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> douane d'importationapplicables à certaines tôles dites « magnétiques ».Le projet <strong>de</strong> loi sera imprimé sous le n° 6314, distribué et,s'il n'y a pas d'opposition, renvoyé à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s affaireséconomiques. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques,avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussion d'urgence, un projet <strong>de</strong>loi portant ratification du décret n° 58-13 du 11 janvier 1958portant suspension provisoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> perception du droit <strong>de</strong>douane d'importation sur certains produits.Le projet <strong>de</strong> loi sera imprimé sous le n" 6315. distribué et,s'il' n'y a pas d'opposition, renvoyé à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s affaireséconomiques. (Assentiment.)Il va être procédé à l'affichage et à <strong>la</strong> notification <strong>de</strong>s<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> discussions d'urgence.— 8 —DEPOT, AVEC DEMANDE DE DISCUSSION D'URGENCE,D'UNE PROPOSITION DE LOIM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. Pierre Ferrand, avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> discussion d'urgence, une proposition <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tive aupayement du pécule <strong>de</strong>s anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre.La proposition sera imprimée sous le n° 6320, distribuée et,s'il n y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s pensions.(Assentiment.)II va être procédé à l'affichage et à <strong>la</strong> notification <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussion d'urgence.— 9 —DEPOT, AVEC DEMANDE DE DISCUSSION D'URGENCE,D'UNE PROPOSITION DE RESOLUTIONM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. Roucaute, avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dodiscussion d'urgence, une proposition <strong>de</strong> résolution tendantà inviter le Gouvernement à attribuer, sans dé<strong>la</strong>i, une ai<strong>de</strong>exceptionnelle aux sinistrés et aux collectivités locales victimes<strong>de</strong>s violents orales <strong>de</strong> pluie et <strong>de</strong>s tempêtes <strong>de</strong> neige qui sesont abattus sur le département <strong>de</strong> l'Ardôche les 24 et25 décembre 1957.La proposition sera imprimée sous le n° 6299, distribuée et,s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à. <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>sfinances. (Assentiment.)Il va être procédé à l'affichage et à <strong>la</strong> notification <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> discussion d'urgence.— 10 —PROPOSITIONS DE LA CONFERENCE DES PRESIDENTSM. le prési<strong>de</strong>nt. La conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts propose à l'Assemblée<strong>de</strong> fixer comme suit l'ordre du jour <strong>de</strong>s séancesjusqu'au vendredi 24 janvier:Cet après-midi, discussion <strong>de</strong> l'ordre du jour légis<strong>la</strong>tif suivant:Proposition <strong>de</strong> loi tendant à exonérer certaines institutions<strong>de</strong> prévoyance <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe unique sur les conventions d'assurances;Proposition <strong>de</strong> loi tendant à exonérer <strong>de</strong>s taxes sur le chiffred'alïaires les prêts consentis par les sociétés d'assurances;Proposition <strong>de</strong> loi tendant à élever le maximum <strong>de</strong>s dépôtsautorisés sur les livrets <strong>de</strong> caisse d'épargne;Projet <strong>de</strong> loi sur <strong>la</strong> convention entre <strong>la</strong> France et le Danemarken vue d'éviter les doubles impositions;Propositions <strong>de</strong> résolution re<strong>la</strong>tives au cas d'exemption <strong>de</strong>service militaire en Afrique du Nord;Police <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion routière;Pioposilions <strong>de</strong> loi modifiant le décret du 30 septembre 1953sur les baux commerciaux;Projet et propositions <strong>de</strong> loi sur le régime <strong>de</strong>s prestationsfamiliales dans les départements d'outre-mer;Proposition <strong>de</strong> loi tendant à modifier l'article 685 du co<strong>de</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale dans les départements d'outre-mer;Proposition <strong>de</strong> résolution sur une allocation exceptionnelleaux vieux travailleurs;Propositions <strong>de</strong> loi tendant à assurer une rente complémentaireà certains assurés sociaux ayant continué à cotiser;Propositions <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tives au congé et au droit <strong>de</strong> reprisaen matière <strong>de</strong> fermage.Mercredi 15, après-midi et soir, et jeudi 16, après-midi etsoir, discussion <strong>de</strong>s interpel<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> MM. Soustelle, Rieu,Hernu, Isorni, Tixier-Vignaneour, Chaînant et Kriegel-Valrimontsur <strong>la</strong> politique extérieure du Gouvernement, le débat étantorganisé sur quatre séances et poursuivi jusqu'à son termeet étant entendu que seront appelés en tête <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance dumercredi 15 après-midi, <strong>la</strong> question orale hors tour <strong>de</strong> M. Biehetsur le taux d'escompte et le débat restreint sur <strong>la</strong> pédiatrie.Vendredi 17 après-midi:Discussion <strong>de</strong>s interpel<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> MM. Bégouin, Mouton etDronne sur les anciens combattants, le débat étant organisé.Mardi 21 matin:Troisième lecture du projet <strong>de</strong> loi sur les péages dans lesports maritimes;Suite <strong>de</strong> l'ordre du jour légis<strong>la</strong>tif.Mardi 21, après-midi et soir, et mercredi 22 après-midi etsoir :Deuxième lecture du statut <strong>de</strong> l'Algérie;Deuxième lecture <strong>de</strong>s régimes électoraux en Algérie.Jeudi 23, après-midi, et vendredi 21, après-midi:Ordre du jour légis<strong>la</strong>tif.Au cas où <strong>la</strong> question <strong>de</strong> confiance serait posée au cours<strong>de</strong>s débats d'interpel<strong>la</strong>tions, il serait procédé au vote mardi 21.La parole est à M. Lucien Bégouin.M. Lucien Bégouin, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s pensions tMesdames, messieurs, au cours <strong>de</strong>s vacances <strong>parlementaires</strong>j'ai <strong>de</strong>mandé à interpeller le Gouvernement sur les raisons qui


6 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'M. Marcel Darou. Au coure <strong>de</strong> cette entrevue, je lui proposerai...Sur plusieurs bancs à l'extrême droite. Il est là!M. Marcel Darou. ... qu'à l'intérieur même du budget etdans le cadre <strong>de</strong>s crédits qui y sont inscrits, satisfaction noussoit donnée, que le règlement <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite <strong>de</strong>s anciens combattantset le payement du pécule <strong>de</strong>s prisonniers <strong>de</strong> guerreinterviennent à <strong>la</strong> date normalement prévue, c'est-à-dire aumois <strong>de</strong> janvier 1958. (App<strong>la</strong>udissements à gauche.)M. Maurice Kriegel-Valrimont. Et s'il refuse ?M. Marcel Darou. Nous prendrons, alors, nos responsabilités!M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Mutter.M. André Mutter. Mesdames, messieurs, le groupe <strong>de</strong>s indépendantset paysans d'adion sociale m'a mandaté pour indiquerque ses conclusions correspondaient à l'intervention qu'a<strong>la</strong>ite M. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s pensions.En ma qualité d'ancien ministre <strong>de</strong>s anciens combattante,je tiens à souligner, monsieur le prési<strong>de</strong>nt du conseil, qu'aumois <strong>de</strong> décembre 1953, lorsque le Parlement a voté le p<strong>la</strong>nquadriennal, il avait été entendu que d'autres mesures complémentairesinterviendraient, spécialement en <strong>la</strong>veur <strong>de</strong>s veuveset <strong>de</strong>s orphelins.Cette année, les anciens combattants ne bénéficient d'aucunemesure complémentaire et c'est déjà un sacrifice lourdqui leur est imposé. Mais, fait plus grave encore, <strong>de</strong>s mesures<strong>de</strong> rétorsion sont prévues.Je veux dire au Gouvernement...M. Jacques Duclos. C'est un escroc!M. André Mutter. ... qu'il s'agit surtout, en <strong>la</strong> matière, d'unproblème psychologique. Dans les cahiers budgétaires quiviennent <strong>de</strong> nous être distribués, nous voyons figurer, à <strong>la</strong>rubrique « économies », <strong>de</strong>ux milliards au titre <strong>de</strong>s prisonniers<strong>de</strong> guerre et cinq milliards au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite du combattant.'Mais, à <strong>la</strong> lin <strong>de</strong> cette année, le Gouvernement seraobligé <strong>de</strong> surcharger le budget <strong>de</strong> 1959 <strong>de</strong> ces sept milliardsqui vont <strong>de</strong>meurer en suspens.On ne peut donc pas parler d'économies.M. Jacques Duclos. Mais il ne sera plus là, M. Gail<strong>la</strong>rd ! Unautre sera à sa p<strong>la</strong>ce.M. André Mutter. Ce qui est grave, c'est que les ancienscombattants qui vont se réunir tout à l'heure et <strong>de</strong>s anciensdéportés — j'en vois au banc <strong>de</strong>s ministres — puissent direque le Gouvernement espère que durant cette année <strong>de</strong>s créanciers<strong>de</strong> l'Etat disparaîtront et, avec eux, leurs droits pécuniaires.Mes amis indépendants et paysans s'associent donc aux<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'interpel<strong>la</strong>tion touchant une question qui méritetm long et sérieux examen. (App<strong>la</strong>udissements sur diversbancs à droite.)M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil.M. Félix Gail<strong>la</strong>rd, prési<strong>de</strong>nt du conseil. Monsieur le prési<strong>de</strong>nt,mesdames, messieurs, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s propositions <strong>la</strong>ites par <strong>la</strong>conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts rencontrent l'accord du Gouvernement..11 en est cependant qui, implicitement, signifient que l'Assembléeveut revenir sur <strong>de</strong>s décisions qu'elle a prises dans les<strong>de</strong>rniers jours <strong>de</strong> 1957...A l'extrême gauche. Voilà! voilà!M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil. ... à un moment où plus quejamais une rigueur dans l'exécution du budget est indispensableà <strong>la</strong> survie même <strong>de</strong> <strong>la</strong> nation.•C'est pourquoi, dès le début <strong>de</strong> cette première séance <strong>de</strong>l'année nouvelle et au moment où l'Assemblée va être appeléeà émettre son premier vote, mon désir est <strong>de</strong> poser <strong>la</strong> question<strong>de</strong> confiance contre l'ordre du jour tel qu'il est présenté. (Mouvementsdivers prolongés. — Interruptions à l'extrême droiteet à l'extrême gauche.)A l'extrême gauche. Qu'en dites-vous, monsieur <strong>de</strong> Tinguy ?M. Maurice Kriegel-Valrimont. Vous les avez tels que vousles fabriquez, vos prési<strong>de</strong>nts du conseil!R3. Passai Arrighi. Il n'y a plus <strong>de</strong> Parlement!ta. Vincent Eatiie. Se soumettre ou se démettre 1M. Maurice Kriegel-Valrimont (s'adressant au centre et àdroite). Vous l'avez voulu comme ce<strong>la</strong>, vous l'avez!M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil. Monsieur le prési<strong>de</strong>nt, <strong>la</strong> Constitutionne me permet <strong>de</strong> poser cette question <strong>de</strong> confiancequ'après délibération du conseil <strong>de</strong>s ministres. Je dois donc<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au chef <strong>de</strong> l'Etat <strong>de</strong> réunir ce conseil.C'est pourquoi j'ai l'honneur <strong>de</strong> solliciter <strong>de</strong> l'Assembléequ'elle suspen<strong>de</strong> sa séance...M. Jean-Louis Tixier-Vignancour. Très bien!M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil. ... jusqu'à ce que cette formalitéait pu être accomplie. (App<strong>la</strong>udissements sur quelques bancs,à droite.)M. Jean Liante. Démission!M. le prési<strong>de</strong>nt. Conformément à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que vient <strong>de</strong>formuler M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil, <strong>la</strong> séance est suspenduejusqu'à ce que le conseil <strong>de</strong>s ministres ait pu délibérer.Voix diverses à l'extrême gauche. Démission ! Démission !(La séance, suspendue à seize heures quarante minutes, estreprise ù dix-huit heures trente minutes.)M. le prési<strong>de</strong>nt. La séance est reprise.La parole est à M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil.M. le prési<strong>de</strong>nt du conseil. Le Gouvernement pose <strong>la</strong> question<strong>de</strong> conliance contre l'adoption <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong><strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts.M. le prési<strong>de</strong>nt. Le Gouvernement pose <strong>la</strong> question <strong>de</strong>confiance contre l'adoption <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong><strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts.Je rappelle qu'aux termes <strong>de</strong> l'article 49 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution,« le vote sur <strong>la</strong> question <strong>de</strong> confiance ne peut intervenir quevingt-quatre heures après qu'elle a été posée <strong>de</strong>vant l'Assemblée».L'Assemblée voudra sans doute procé<strong>de</strong>r aux explications <strong>de</strong>vote et au vote à partir <strong>de</strong> jeudi matin 9 heures 30. (Assentiment.)II en est ainsi décidé.— 11 —INSCRIPTION D'AFFAIRESSOUS RESERVE QU'IL N'Y AIT PAS DEBATM. le prési<strong>de</strong>nt. En vertu <strong>de</strong> l'article 36 du règlement, <strong>la</strong>conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts a décidé d'inscrire, sous réserve qu'iln'y ait pas débat, en tête <strong>de</strong> l'ordre du jour du troisième jour<strong>de</strong> séance :Suivant <strong>la</strong> séance d'aujourd'hui:La proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Brocas tendant à exonérer certainesinstitutions <strong>de</strong> prévoyance <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe unique" sur lesconventions d'assurance (n°» 5590-6133) (rapport adopté à <strong>la</strong>majorité <strong>de</strong>s membres composant <strong>la</strong> commission) ;Les propositions <strong>de</strong> loi et <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Boisdé, <strong>de</strong>M. Marcel David, <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Tinguy, <strong>de</strong> M. Durbet, <strong>de</strong> M. Cail<strong>la</strong>vetet <strong>de</strong> M. Lanips tendant à relever les chiffres d'affaireslimites fixés aux articles 50 et 53 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts(n° s 6171-6223-6224-5322-5885-6261-6208) (rapport adopté à <strong>la</strong>majorité absolue <strong>de</strong>s membres composant <strong>la</strong> commission) ;La proposition <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Quinson tendant à inviterle Gouvernement à abroger le décret du 24 janvier 1956portant création d'une commission chargée <strong>de</strong> coordonner leséchanges internationaux dans le domaine communal (n°" 4435-6131) (rapport adopté à <strong>la</strong> majorité absolue <strong>de</strong>s membrescomposant <strong>la</strong> commission) ;La troisième lecture du projet <strong>de</strong> loi portant modification <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 23 lévrier 1941 concernant <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> taxeslocales <strong>de</strong> péages dans les ports maritimes <strong>de</strong> commerce(n°" 1393-1948-616S) (rapport supplémentaire adopté à <strong>la</strong> majoritéabsolue <strong>de</strong>s memibres composant <strong>la</strong> commission) (2 e inscription);La proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont tendant à compléterle titre IV du co<strong>de</strong> du travail par un article 57 bis re<strong>la</strong>tifà <strong>la</strong> procédure <strong>de</strong>vant les bureaux <strong>de</strong> jugement (n°" 1969-6186) (rapport adopté à <strong>la</strong> majorité absolue <strong>de</strong>s membrescomposant <strong>la</strong> commission).


7 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'— 12 —RAPPEL D'INSCRIPTION D'UNE AFFAIRESOUS RESERVE QU'IL N'Y AIT PAS DEBATM. le prési<strong>de</strong>nt. Le rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> l'éducationnationale sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> Mile Marzin etplusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à inviter le Gouvernement:1° à publier les décrets .portant règlement d'administrationpublique prévus aux articles 7 et 8 dé <strong>la</strong> loi n" 51-389 du 8 avril1954; 2° à abroger l'arrêté du 27 mars 1957 modifiant le nomdu Bureau universitaire <strong>de</strong> statistique et <strong>de</strong> documentation sco<strong>la</strong>ireset professionnelles et rattachant <strong>de</strong>ux sections <strong>de</strong> cetorganisme à un autre établissement public a été distribuéaujourd'hui (n° 6218).Conformément à l'article 36 du règlement et à <strong>la</strong> décision<strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts du 26 décembre 1957, il y alieu d'inscrire celte affaire, sous réserve qu'il n'y ait pas débat,en tête <strong>de</strong> l'ordre du jour du troisième jour <strong>de</strong> séance suivant<strong>la</strong> séance d'aujourd'hui.- 13 —REPORT D'INSCRIPTION D'UNE AFFAIRESOUS RESERVE QU'IL N'Y AIT PAS DEBATM. le prési<strong>de</strong>nt. Dans <strong>la</strong> séance du 27 décembre 1957, l'Assembléeavait décidé, en vertu <strong>de</strong> l'article 36 du règlement, d'inscrire,sous réserve qu'il n'y ait pas débat, en tète <strong>de</strong> l'ordredu jour du troisième jour '<strong>de</strong> séance suivant <strong>la</strong>dite séance <strong>la</strong>proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont et plusieurs <strong>de</strong> sescollègues ayant pour objet <strong>de</strong> permettre l'application <strong>de</strong>s loiset contrats "basés sur l'indice <strong>de</strong>s 213 articles supprimé, par<strong>la</strong> substitution à cet indice <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s 250 articles, appliquéavec un coefficient <strong>de</strong> raccord. (N° 5830.)Mais, <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice et <strong>de</strong> légis<strong>la</strong>tion ayantpublié au Feuilleton du 1 i janvier 1958 un erratum à son rapportn° 6150, l'inscription <strong>de</strong> .cette aifaire est reportée en tète<strong>de</strong> l'ordre du jour du troisième jour <strong>de</strong> séance suivant celtedate.— 14 —DEMANDE EN AUTORISATION DE POURSUITESM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en autorisation <strong>de</strong>poursuites contre un membre <strong>de</strong> l'Assemblée.La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sera imprimée sous le n° 6298, distribuée et renvoyéeà l'examen <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s immunités <strong>parlementaires</strong>.— 15 —COMMUNICATION DE M. LE MINISTREDE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTSM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu une lettre par <strong>la</strong>quelle M. leministre <strong>de</strong> l'éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l'Assemblée <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> nomination <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<strong>de</strong> ses membres chargés <strong>de</strong> <strong>la</strong> représenter au sein du conseild'administration du bureau universitaire <strong>de</strong> statistique et <strong>de</strong>documentation sco<strong>la</strong>ires et professionnelles (application <strong>de</strong>l'article 3 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 54-389 du 8 avril 1955).En conséquence, conformément à l'article 19 du règlement,j'invite <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> l'éducation nationale à remettre ausecrétariat général, dans le moindre dé<strong>la</strong>i, le nom <strong>de</strong> ses candidats.— 16 —RENVOI POUR AVISM. le prési<strong>de</strong>nt. La commission du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à donner son avis sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loin° 6178 <strong>de</strong> Mme Eugénie Duvernois et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguestendant à créer un fon<strong>de</strong> spécial <strong>de</strong> recettes en vued'alimenter le fonds national <strong>de</strong> solidarité dont l'examen aufond a été renvoyé à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s finances.Conformément à l'article 27 du règlement, l'Assemblée voudrasans doute prononcer ce renvoi pour avis. {Assentiment.)— 17 —DEPOT DE PROJETSDE LOIM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur unprojet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif au régime <strong>de</strong> retraites et <strong>de</strong> disponibilitédu corps préfectoral.Le projet <strong>de</strong> loi sera imprimé sous le n° 6301, distribué et,s'il n'y a pas d'opposition, renvoyé à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> l'intérieur.(Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur un projet dè loiportant institution au tribunal administratif <strong>de</strong> Paris <strong>de</strong> secrétaires-greffiersadjoints et commis-greffiers.Le projet <strong>de</strong> loi sera imprimé sous le n° 6303, distribué et,s'il n y a pas d'opposition, renvoyé à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong>justice et <strong>de</strong> légis<strong>la</strong>tion. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion un projet <strong>de</strong> loi tendant à modifier les articlesL. 419, L. 454 et L. 455 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique.Le projet <strong>de</strong> loi sera imprimé sous le n" 6304, distribué et,s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong>famille, <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> santé publique. (Assentiment.)— 18 —DEPOT DE PROPOSITIONS DE LOIM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. Baron et plusieurs <strong>de</strong> sescollègues une proposition <strong>de</strong> loi tendant à instituer le scrutin<strong>de</strong> circonscription préférentiel à un tour pour les électionslégis<strong>la</strong>tives et le prochain renouvellement <strong>de</strong>s conseils généraux.La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 6300, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commissiondu suffrage universel, <strong>de</strong>s lois constitutionnelles, du règlementet <strong>de</strong>s pétitions. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. De<strong>la</strong>chenal une proposition <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tiveaux agents <strong>de</strong> l'Etat mis à <strong>la</strong> retraite d'office pour invaliditécontractée en service.La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 630C, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s pensions. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont une proposition <strong>de</strong> loi tendantA porter <strong>de</strong> trois à six mois le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> validité du billetannuel à prix réduit prévu en faveur <strong>de</strong>s pensionnés, retraités,par <strong>la</strong> loi du l el août 1950.La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 6307, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> .communication et du tourisme. {Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Marcel Noël et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguesune proposition <strong>de</strong> loi tendant à intégrer dans le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong>retraite <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer secondaires et <strong>de</strong>stramways servis par <strong>la</strong> caisse autonome nmtelle <strong>de</strong>s retraitesle temps <strong>de</strong> service militaire au titre <strong>de</strong> campagne simple.La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 6310, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> communication et du tourisme. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Denvers une proposition <strong>de</strong> loi tendant âconfirmer l'exemption <strong>de</strong>s taxes sur le chiffre d'a/Taiies auprofit <strong>de</strong>s organismes d'H. L. M. et <strong>de</strong> crédit immobilier.La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 6313, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s finances. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Buron et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues uneiproposition <strong>de</strong> loi portant revision <strong>de</strong>s articles 49 . 50 et 51 <strong>de</strong><strong>la</strong> Constitution en vue d'assurer <strong>la</strong> stabilité du pouvoir exécutif.La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 6318. distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée A <strong>la</strong> commissiondu suffrage universel, <strong>de</strong>s lois constitutionnelles, du règlementet <strong>de</strong>s pétitions. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Laborbe une proposition <strong>de</strong> loi tendant à <strong>la</strong>réforme <strong>de</strong>s conditions d'attribution <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité journalièreaux assujettis à <strong>la</strong> sécurité sociale.La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le ir° 6322. distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commissiondu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale. {Assentiment.),


8—J'ai reçu <strong>de</strong> M. Frédéric-Dupont et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues"line proposition <strong>de</strong> loi sur <strong>la</strong> réforme du régime administratif<strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris.La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 6323, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission! <strong>de</strong> l'intérieur. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Orvoen et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues une(proposition <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tive à l'organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> vulgaiisalioni - a g r i c o l e .La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 0321, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission!<strong>de</strong> l'agriculture. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Arthur Conte et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues'tme proposition <strong>de</strong> loi tendant à faciliter l'entrée <strong>de</strong> l'industrieilrançaise dans <strong>la</strong> Communauté économique européenne., La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 632.", distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission,<strong>de</strong>s finances. (Assentiment.)— 19 —8 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'J'ai reçu <strong>de</strong> M. Garaudv et plusieurs dé ses collègues une proposition<strong>de</strong> résolution tendant à inviter le Gouvernement à faireadministrer et gérer directement par l'université <strong>de</strong> Paris <strong>la</strong>cité universitaire du boulevard Jourdan à Paris.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n" 0316,distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong> l'éducation nationale. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Buron et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues une proposition<strong>de</strong> résolution tendant à déci<strong>de</strong>r <strong>la</strong> revision <strong>de</strong> l'article45 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution en vue d'instituer une incomp<strong>la</strong>bilitéentre les fonctions ministérielles et le mandat parlementaire.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 0317,distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commissiondu suffrage universel, <strong>de</strong>s lois constitutionnelles, durèglement et <strong>de</strong>s pétitions. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Pierre Vitter une proposition <strong>de</strong> résolutiontendant à inviter le Gouvernement à prolonger jusqu'à vingttroisans le bénéfice <strong>de</strong>s allocations familiales aux jeunes genspréparant les gran<strong>de</strong>s écoles.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 0321,distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong> l'éducation nationale. (Assentiment.)DEPOT DE PROPOSITIONS DE RESOLUTIONM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. Courrier et plusieurs <strong>de</strong> ses^collègues une proposition <strong>de</strong> résolution tendant à inviter le Gouvernementà consentir <strong>de</strong>s dégrèvements fiscaux, en particulierJen ce qui concerne <strong>la</strong> patente et le forfait, en faveur <strong>de</strong>s cidricrs)à façon et <strong>de</strong>s bouilleurs ambu<strong>la</strong>nts dont l'activité est réduiteipu nulle par suite <strong>de</strong>s mauvaises récoltes <strong>de</strong> fruits.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 0293,distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s boissons. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Schei<strong>de</strong>r et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues une proposition<strong>de</strong> résolu lion tendant à inviter le Gouvernement àIramener pour les véhicules à moteurs à <strong>de</strong>ux roues: vélomoteurs,scooters, motocyclettes, <strong>la</strong> T. V. A. <strong>de</strong> 25 p. 100 au taux«intérieur.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 0294,[distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> comjmission<strong>de</strong> <strong>la</strong> production industrielle et <strong>de</strong> l'énergie. (Assentijment.)J'ai reçu <strong>de</strong> MM. Triboulet, Bricout et Viallet, une proposition<strong>de</strong> résolution tendant à inviter le Gouvernement à accor<strong>de</strong>r lesmoyens nécessaires à <strong>la</strong> gendarmerie nationale pour qu'elle'puisse conserver une p<strong>la</strong>ce prééminent dans <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong><strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion routière, en augmentant notamment le nombre et^'effectif <strong>de</strong> ses briga<strong>de</strong>s motocyclistes.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 0302,^distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> communication et du tourisme. (Asscnjliment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Legendre une proposition <strong>de</strong> résolution tendantà modifier l'article 118 du règlement <strong>de</strong> l'Assemblée natio-'oale.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 0305,[distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> cornomissiondu suffrage universel, ues lois constitutionnelles, duRèglement et <strong>de</strong>s pétitions. (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Mouton et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues une proposition<strong>de</strong> résolution tendant à inviter le Gouvernement àpublier le décret portant règlement d'administration publique•en vue <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> l'article L. 310 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pensionsmilitaires d'invalidité et <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre.La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n° 0308,distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s pensions". (Assentiment.)J'ai reçu <strong>de</strong> M. Marcel Thibaud et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguesUne proposition <strong>de</strong> résolution tendant à inviter le Gouvernementà surseoir aux dispositions envisagées en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> fermeturedu trafic voyageurs sur <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> <strong>la</strong> S. N. C. F. Bonson-Semba<strong>de</strong>l (Loire).La proposition <strong>de</strong> résolution sera imprimée sous le n" 0309,distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s moyens '<strong>de</strong> communication et du tourisme. (Asscntimenl.\— 20 —DEPOT DE RAPPORTS ET INSCRIPTION D'OFFICEA L'ORDRE DU JOURM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. Berrang un rapport, fait aunom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s immunités <strong>parlementaires</strong>, sur <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> en autorisation <strong>de</strong> poursuites concernant M. Courrier(n® 5414).Le rapport sera imprimé sous le n" 0295 et distribué.Aux termes du quinzième alinéa <strong>de</strong> l'article 18 bis du règlement,ce rapport sera inscrit en tète <strong>de</strong> l'ordre du jour du premierjour <strong>de</strong> séance suivant sa distribution.J'ai reçu <strong>de</strong> M. Mazuez un rapport, fait au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s immunités <strong>parlementaires</strong>, sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s enautorisation <strong>de</strong> poursuites concernant M. Mé<strong>de</strong>cin (n°" 5986 et5987).Le rapport sera imprimé sous le n° 0290 et distribué.Aux termes du quinzième alinéa <strong>de</strong> l'article 18 bis du règlement,ce rapport sera inscrit en tête <strong>de</strong> l'ordre du jour du premierjour <strong>de</strong> séance suivant sa distribution.J'ai reçu <strong>de</strong> M. Mondon (Moselle) un rapport, fait au nom <strong>de</strong><strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s immunités <strong>parlementaires</strong>, sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sen autorisation <strong>de</strong> poursuites concernant MM. Bône et Davoust(n° 8 3911, 4710 et 4715).Le rapport sera imprimé sous le n° 0297 et distribué.Aux termes du quinzième alinéa <strong>de</strong> l'article 18 bis du règlement,ce rapport sera inscrit en tête <strong>de</strong> l'ordre du jour du premierjour ue séance suivant sa distribution.— 21 —DEPOT CE RAPPORTSM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. Besset un rapport, fait auroui <strong>de</strong> ia commission du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale,sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> M. Ansart et plusieurs <strong>de</strong>ses collègues tendant à inviter le Gouvernement à lixer à150 francs le taux horaire du sa<strong>la</strong>ire national minimum interprofessionnelgaranti (n° 5981).Le rapport sera imprimé sous le n° 0311 et distribué.J'ai reçu <strong>de</strong> M. Tourné un rapport, fait au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission<strong>de</strong>s boissons, sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Tourné etplusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à porter pour les années1957, 1958 et 1959 à 2 milliards <strong>de</strong> francs par an le montant <strong>de</strong>sprêts et à 1.500 millions <strong>de</strong> francs par an le montant <strong>de</strong>s subventionsaccordées aux caves coopératives <strong>de</strong> vinification afin<strong>de</strong> permettre <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> nouvelles coopératives <strong>de</strong>vinification et <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions existantes(n» 3340).Le rapport sera imprimé sous le n° 6312 et distribué.J'ai reçu <strong>de</strong> M. Gautier-Cbaumet un rapport, fait au nom <strong>de</strong><strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s pêches, sur leprojet <strong>de</strong> lo.i modifiant les articles 24 et 26 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du13 décembre 1920 portant co<strong>de</strong> du travail maritime (n° 3S88).Le rapport sera imprimé sous le n° 6319 et distribué.


9 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'ADOPTION CONFORME PAR— 22 —LE CONSEIL DE LA REPUBLIQUEM. le prési<strong>de</strong>nt. J'ai reçu <strong>de</strong> M. le Prési<strong>de</strong>nt du Conseil <strong>de</strong><strong>la</strong> République line lettre m'informant que le 27 décembre1957, dans sa 3 e lecture, le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République a adoptésaris modification le projet <strong>de</strong> loi modifié par l'Assembléenationale dans sa 2 8 lecture dans sa séance du 27 décembre1957 portant institution d'un co<strong>de</strong> <strong>de</strong> procédure pénale (titrepréliminaire et Livre premier).Cette communication m'étant parvenue dans l'intervalle <strong>de</strong><strong>de</strong>ux séances <strong>de</strong> l'Assemblée nationale, j'ai pris acte <strong>de</strong> cetteadoption conforme, en application <strong>de</strong> l'article 87 du règlement.Le texte étant <strong>de</strong>venu définitif a été transmis au Gouvernementaux fins <strong>de</strong> promulgation.— 23 —ORDRE DU JOURM. le prési<strong>de</strong>nt. Jeudi 16 janvier, à neuf heures trente,•séance publique :* Vote du projet <strong>de</strong> loi n° 56S5 portant statut <strong>de</strong>s écolesnationales <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong>. (Rapport adopté à <strong>la</strong>majorité absolue <strong>de</strong>s membres composant <strong>la</strong> commission.).(N° 6158. — M. Denvers, rapporteur.) (Sous réserve qu'il n'yait pas débat) ;Vote <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> résolution: 1° <strong>de</strong> M. Jean Lainén° 3572 tendant à inviter le Gouvernement à modifier ledécret n° 56-933 du 19 septembre 1956 re<strong>la</strong>tif au régime fiscal<strong>de</strong>s transports <strong>de</strong> marchandises en ce qui concerne les transportsagricoles; 2° <strong>de</strong> M. Cail<strong>la</strong>vet et plusieurs <strong>de</strong> ses collèguesn° 4050 tendant à inviter le Gouvernement à modifierle décret n° 56-933 du 19 septembre 1956 re<strong>la</strong>tif au régimefiscal <strong>de</strong>s transports <strong>de</strong> marchandises; 3° <strong>de</strong> M. Bouyer etplusieurs <strong>de</strong> ses collègues n° 4305 tendant à inviter le Gouvernementà modifier le décret n° 56-933 du 19 septembre1956 re<strong>la</strong>tif au régime fiscal <strong>de</strong>s transports <strong>de</strong> marchandisesen ce qui concerne les agriculteurs, ostréiculteurs et mvtiliculteurs.(Rapport adopté à <strong>la</strong> majorité absolue <strong>de</strong>s membrescomposant <strong>la</strong> commission.) (N° 6080. — M. Sagnol, rapporteur.)(Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ;Vote <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> résolution n° 6054 <strong>de</strong> M. Monta<strong>la</strong>tet plusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à inviter le Gouvernementà réunir régulièrement tous les trois mois <strong>la</strong> commissionparitaire instituée par l'arrêté du 6 janvier, 1950. (Rapportadopté à <strong>la</strong> majorité absolue <strong>de</strong>s membres composant <strong>la</strong> commission).(N° 6055. — M. Monta<strong>la</strong>t, rapporteur.) (Sous réservequ'il n'y ait pas débat);Vote du projet <strong>de</strong> loi n° 5606 portant organisation <strong>de</strong>scadres du service du matériel <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> terre. (N° 6085. —M. Badie, rapporteur.) (Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ;Vote <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> résolution n° 4912 <strong>de</strong> MM. JeanCaveux et Buron tendant à inviter le Gouvernement à fon<strong>de</strong>run lycée franco-hongrois. (N° 6015. — M. Prisset, rapporteur.)(Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ;Vote <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> résolution n" 5362 <strong>de</strong> M. Gaillemintendant à inviter le Gouvernement à mettre à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>spopu<strong>la</strong>tions qui en feraient <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vaccins antipoliomyélitiques.(N° 6119. — M. Gaillemin, rapporteur.) (Sousréserve qu'il n'y ait pas débat) ;Vote du projet <strong>de</strong> loi n° 5369 tendant à autoriser le Prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> <strong>la</strong> République à ratifier <strong>la</strong> Convention signé à Paris,le 8 février 1957, entre <strong>la</strong> France et le Danemark en vue d'éviterles doubles impositions en matière d'impôts sur les revenus etsur <strong>la</strong> fortune et <strong>de</strong> régler certaines questions en matière liscale.(Rapport adopté à <strong>la</strong> majorité absolue <strong>de</strong>s membrescomposant <strong>la</strong> commission.) (N° 6136. — M. Francis Leenbardt,rapporteur général.) (Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ;Vote du projet <strong>de</strong> loi n° 5649 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> prolongation dumandat <strong>de</strong> certains administrateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> Régie autonome <strong>de</strong>stransports parisiens (N° 6097. — M. Marcel Noël, rapporteur.)(Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ;Vote <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi n° 1914 <strong>de</strong> M. Bernard Paumieret plusieurs <strong>de</strong> ses collègues tendant à modifier <strong>la</strong> loi n° 48-1543du 1 er octobre 1918 portant réorganisation <strong>de</strong>s contentieux <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mutualité agricole et à permettreau délégués <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> vieux les plus représentatives<strong>de</strong> représenter leurs ressortissants <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>première instance. (Rapport adopté à <strong>la</strong> majorité absolue <strong>de</strong>smembres composant <strong>la</strong> commission.) (N° 6070. — M. Coque!,rapporteur.) (Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ;Explications <strong>de</strong> vote et vole sur <strong>la</strong> question <strong>de</strong> confianceposée contre l'adoption <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> <strong>la</strong>conférence <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts du 14 janvier 1958.Scrutin public à <strong>la</strong> tribune.La séance est levée.(La séance est levée à dix-huit heures trente cinq minutes.)Le Chef du service (le <strong>la</strong> sténographie<strong>de</strong> l'Assemblée nationale,RF.NIÎ MASSON.Erratumau compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong> 3 e séancedu 29 novembre 1957.Page 5085, 2 e colonne, 11, dépôt <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> résolution,rétablir comme suit le premier alinéa :« J'ai reçu <strong>de</strong> M. Courrier et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues uneproposition <strong>de</strong> résolution tendant à inviter le Gouvernement àne pas appliquer le nouveau texte réglementaire sur <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong>luxe aux prestataires <strong>de</strong> service, en particulier dans <strong>la</strong> coiffure,pour les soins <strong>de</strong> manucurie, d'esthétique et <strong>de</strong> beautédélivrés occasionnellement (n° 6035) ».Errataau compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong> 3 e séancedu 17 décembre 1957.Page 5455, l ro colonne :I. — 7. — Dépôt <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> loi. — Rétablir commesuit le neuvième alinéa:« J'ai reçu <strong>de</strong> M. Savard et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues uneproposition <strong>de</strong> loi tendant à procurer à toute personne résidantsiir le territoire français ou dans un déparlement d'outremer,que son incapacité physique permanente ou temporairemet dans l'impossibilité <strong>de</strong> travailleur, <strong>de</strong>s ressources au moinségales à 50 p. 100 du sa<strong>la</strong>ire national minimum interprofessionnelgaranti (n° 6179) ». ;II. — 8. — Dépôt <strong>de</strong> rapports. — Rétablir comme suit letroisième alinéa :« J'ai reçu <strong>de</strong> M. Mérigo'n<strong>de</strong> un rapport, fait au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong>commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> presse, sur <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi, modifiéepar le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République dans sa <strong>de</strong>uxième lecture,tendant à compléter l'article 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 29 juillet 1881 sur<strong>la</strong> liberté <strong>de</strong> <strong>la</strong> presse (n° 6174) ».Erratumau compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong> séancedu 19 décembre 1957.Page 5516, 1 colonne, 17, dépôt <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> loi, 18 e alinéa, rétablir comme suit cet alinéa:« La proposition <strong>de</strong> loi sera imprimée sous le n° 6214, distribuéeet, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à <strong>la</strong> commission<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice et <strong>de</strong> légis<strong>la</strong>tion ».Décès d'un député-M. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Assemblée nationale a le regret <strong>de</strong> porterà <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong> mesdames et messieurs les députés qu'i<strong>la</strong> été avisé, par un télégramme <strong>de</strong> M. le préfet <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nièvreen date du 3 janvier 1958, que M. Léon Dagain, député <strong>de</strong> <strong>la</strong>Nièvre, est décédé le 3 janvier 1958.•Modification aux listes électorales <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>s groupes.GROUPESOCIALISTE(95 membres au lieu <strong>de</strong> 96.)Supprimer le nom <strong>de</strong> M. Dagain.


10 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'QUESTIONSREMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALELE 14 JANVIER 1958(Application <strong>de</strong>s articles 94 et 97 du règlement.)s Art. 94. —« Les qttestions doivent être très sommairement rédigées et necontenir aucune imputation d'ordre personnel à l'égard <strong>de</strong> tiersnommément désignés. »« Art. 07. — Les questions écrites sont publiées à <strong>la</strong> suite ducompte rendu in extenso; dans le mois qui suit cette publication,les réponse s <strong>de</strong>s ministres doivent également y être publiées.« Les ministres ont. touffois <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer par écrit quel'intérêt • public leur interdit <strong>de</strong> répondre mis à titre exceptionnel,qu'ils réc<strong>la</strong>ment, un dé<strong>la</strong>i supplémentaire pour rassembler teséléments <strong>de</strong> leur réponse; ce dé<strong>la</strong>i supplémentaire ne peut excé<strong>de</strong>run mois. »QUESTIONSORALESPRESIDENCE DU CONSEIL9-531. — H janvier 1958. — M. Jean Dï<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le prési<strong>de</strong>ntdu conseil; 1® ce qu'il faut penser <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication, dansune certaine presse quotidienne et hebdomadaire, d'un rapportémanant <strong>de</strong> 'hauts fonctionnaires français dénonçant <strong>la</strong> politiquealgérienne du Gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong> ' République ; 2° <strong>de</strong> lui faireconnaître les noms <strong>de</strong> ces hauts fonctionnaires; 3° quelles sanctionsil entend prononcer contre les responsables


12 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'3609. — 14 janvier 1958. — M. FrétJéric-Dupeirt <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre si unenfant adopté peut être assimilé à un enfant légitime en ce quiconcerne <strong>la</strong> bonification d'un an prévue pour <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> <strong>la</strong>le traite.9610. — 14 janvier 1958. — M. Kerzic expose à M. le ministre <strong>de</strong>sanciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre qu'un sujet italien ayantopté pour <strong>la</strong> France au début <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre a été, <strong>de</strong> ce fait, requispour le S. T. 0. en 19-13 et rapatrié comme grand ma<strong>la</strong><strong>de</strong> en 1944,puis naturalisé Français en 1948. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» quels sont lesdroits <strong>de</strong> l'intéressé au titre d'une pension d'invalidité; 2° par qustorganisme peut-il être aidé et secouru, étant dans une situationdifficile.BUDGET9611. — 14 janvier 1956. — M. Alduy <strong>de</strong>manda à M. le secrétaired'Etat au budget les dispositions qu'il compte prendre en matièred'exonération <strong>de</strong> taxe vignelte automobile en ce qui concerne <strong>la</strong>Situation particulière <strong>de</strong>s représentants, voyageurs et p<strong>la</strong>ciers ducommerce et <strong>de</strong> l'industrie qui ne sont pas encore personnellementpropriétaires du véhicule indispensable à l'exercice <strong>de</strong> leur profession,ledit véhicule <strong>de</strong>meurant, jusqu'à l'extinction complète <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>de</strong>tte contractée par eux, immatriculé au nom <strong>de</strong> l'employeur quia consenti le prêt pour en permettre l'acliat.9612. — 14 janvier 1958. — M. Ailoin expose à M. Is secrétaired'Etat au budget qu'à <strong>la</strong> suite du décret du 29 juillet 1957 assujettissantcertains artisans à <strong>la</strong> T. V. A. au taux majoré <strong>de</strong> 25 p. 1(K>,un certain nombre <strong>de</strong> ceux-ci ont opté pour le régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A.,<strong>de</strong> façon à pouvoir déduire <strong>la</strong> taxe payée sur l'achat <strong>de</strong>s matièrespremières. Mais <strong>la</strong> loi du 13 décembre 1957 a rétabli le régimeartisanal en imposant les artisans, producteurs d'objets soumis autaux majoré, à une taxe complémentaire <strong>de</strong> 7,5 p. 100 s'ajoutant à<strong>la</strong> taxe locale normalement perçue. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel va être 'eBort v<strong>de</strong>s artisans ayant opté pour le régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A.; et sil'option tombe d'elle-même ou sur simple <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'intéressé.9613. — 14 janvier 1958. — M. Bône <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat au budget si un agent d'un service <strong>de</strong> contentieux, qui taitsouscrire <strong>de</strong>s contrats et est rémunéré exclusivement à <strong>la</strong> commission,doit être patenté comme asent d'afîaires ou non et s'il doitpayer <strong>la</strong> taxe sur le chiffre d'affaires.9614. — 14 janvier 1958. — M. Bouyer expose à M. le secrétaired'Etat au budget que, dans <strong>la</strong> réponse du 18 avril 1956 à <strong>la</strong> questionn° 94, il est précisé: «toutefois, les opérations <strong>de</strong> commissionou <strong>de</strong> représentation portant sur les produits soumis à linetaxe unique sont, soit paj tolérance administrative, soit en vertufle textes légaux, exonérés du payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe locale ». Telest le cas <strong>de</strong>s vins, cidres, poirés, hydromels, thé, café et extraitssolubles <strong>de</strong> café et <strong>de</strong> thé et <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s ». Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si lesproduits ayant déjà acquitté une taxe unique, telles .que les levuresentrant dans <strong>la</strong> vinification, sont, comme il semblerait logique, exonérésau même titre.9815. — 14 janvier 1958. — M. Courtier signale à M. le secrétaired'Etat au budget qu'un chef d'entreprise achetant <strong>de</strong>s locaux neulsdans un immeuble nouvellement construit a le droit d'alîecler àces achats le montant <strong>de</strong> ce qu'il doit verser comme taxe à <strong>la</strong>construction <strong>de</strong> 1 p. 100 sur les sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> ses employés et ouvriers.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si un chef d'entreprise achetant <strong>de</strong>s locaux anciensqu'il fait remettre en état pour y faire <strong>de</strong>s logements h usage <strong>de</strong>ses ouvriers peut également intégrer dans ses frais d'achats et <strong>de</strong>réparations, le montant


13 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'9624. — 14 janvier 1958. — M. Raymond Mondoit (Réunion) <strong>de</strong>man<strong>de</strong>à M. le secrétaire d'Etat au budget quelles mesures il compte prendrepour éviter que les agents <strong>de</strong> l'arrondissement du service maritime <strong>de</strong><strong>la</strong> Réunion ne connaissent pas les inconvénients graves qui résulteraient<strong>de</strong> leur affiliation à plusieurs caisses <strong>de</strong> retraites.9633. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées: 1° dansquelles conditions s'effectuent les affectations militaires du contingent<strong>de</strong>s parachutistes; 2° si ces affectations se font d'office oupar voie <strong>de</strong> volontariat.9625. — 14 janvier 1958. — M. Raymond Mondon (Réunion) attirel'attention <strong>de</strong> M. ie secrétaire d'Etat au budget sur l'arrêt du conseild'Ktat, en dote du 9 novembre 1956, qui a annulé les décretsn»* 51-989 et 51-990 du 28 juillet 1951 ainsi que l'arrêté Interministérieldu 6 aoiit 1951 constituant en cadres locaux les surveil<strong>la</strong>nts<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>s ponts et chaussées <strong>de</strong>s D. 0. M., d'une part, ieschefs, sous-chefs d'atelier, les mécaniciens et ouvriers <strong>de</strong> travaux<strong>de</strong> ces mêmes départements, d'autre part. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à quelledate il compte pouvoir prononcer l'intégration et le rec<strong>la</strong>ssement,à compter du 1 er janvier 1918, en tenant compte <strong>de</strong> leur ancienneté<strong>de</strong> service, <strong>de</strong>s agents intéressés dans les cadres <strong>de</strong> leurs homologuesmétropolitains.9634. — 14 janvier 1958. — M. Isorni expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées qu'un étudiant eupharmacie a été condamné à mort, le 0 octobre 1941, par te tribunalmilitaire provisoire <strong>de</strong> Poitiers et exécuté le 9 octobre1944; que <strong>la</strong> décision vient d'être annulée par un arrêt <strong>de</strong> <strong>la</strong>cour <strong>de</strong> cassation en date du 2G décembre 19."fi « tant dans l'intérêt<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi que du condamné », si.r pourvoi introduit d'ordre <strong>de</strong>M. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° <strong>de</strong> préciser <strong>la</strong> nature<strong>de</strong> l'intérêt du condamné, aujourd'hui exécuté; 2° quelle in<strong>de</strong>mnitéil envisage <strong>de</strong> verser aux parents <strong>de</strong> <strong>la</strong> victime; 3° à défaut duversement spontané d'une in<strong>de</strong>mnité par l'Etat, quels recours peuventintroduire les parents.9526. — 14 janvier 195S. — M. Bernard Paumier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat au budget, à ia suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> réponse faite lenovembre 1957 à sa question écrite n» 8471: 1® quels sont lespnvs exportateurs <strong>de</strong> tabac en France; 2° quel est le montant, parpays, <strong>de</strong>s sommes afférentes à ces importations.9627. — 14 janvier 1958. — M. Bernard Paumier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'État au budget: 1° quelle est <strong>la</strong> quantité d'alcoolimportée par <strong>la</strong> Fiance <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 1957; 2° quel est lemontant <strong>de</strong>s crédits consacrés à cette importation; 3° dans quelspays sont effectué» ces achats d'aleoois.9628. — 14 janvier 1958. — M. Ritter expose à M. le secrétaired'ftat au budget: qu'une société à responsabilité limitée a pourobjet <strong>de</strong>s opérations commerciales et, en général, toutes opérationsmobilières et immobilières; que <strong>de</strong>puis 1930 cette société a abandonnétoute exploitation commerciale et gère exclusivement sapropriété immobilière. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si <strong>la</strong>dite société doit êtreconsidérée, au point <strong>de</strong> vue fiscal, comme société commerciale oucomme société immobilière; 2° si elle est considérée comme sociétécommerciale, a-t-elle le droit <strong>de</strong> déduire <strong>de</strong> son bénéfice imposableles majorations <strong>de</strong> loyers d'habitation consécutives à <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> 1918,i>( ur les exercices 1952-1955, nonobstant le fait que son activité seborne à l'encaissement <strong>de</strong> loyers; 3° peut-elle, en tant que sociétécommerciale, ne gérant qu'un immeubie, opter pour le régime <strong>de</strong>société familiale (décret n» 55-594 du 20 mai 1955, art. 3, IV) ;4° si elle choisit <strong>de</strong> se transformer en société civile immobilièrepar modification <strong>de</strong>s statuts, cette opération est-elle à considérercomme cessation au point <strong>de</strong> vue fiscal.9S35. — 14 janvier 1958. — M. Jean Laïné <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> ia défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées: 1° ce qu'ilfaut entendre par «prime opérationnelle»; 2° quelles sont les catégories<strong>de</strong> militaires qui <strong>la</strong> perçoivent et selon quelies conditions;3» quel est ie montant global exact <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense due à cetteprime.9636. — 14 janvier 1958. — M. Mech <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées, en présence <strong>de</strong>schiffres astronomiques et probablement erronés donnés par certainsjournaux sur les officiers, sous-officiers et soldats servant,d'une part, en Afrique du Nord et, d'autre part, en métropole,en Allemagne ou dans tes territoires d'outre-mer, <strong>de</strong> lui donner<strong>la</strong> statistique exacte sur cette répartition d'effectifs.9637. — 14 janvier 1958. — M. Maurice Nico<strong>la</strong>s expose à M. <strong>la</strong>secrétaire d'Etat aux forces armées (air) qu'un acci<strong>de</strong>nt, qui auraitpu avoir <strong>de</strong> très graves conséquences, est survenu sur l'aérodrome<strong>de</strong> Poitiers, l'avion ayant accrcohé un hangar qui sert <strong>de</strong> dépôt<strong>de</strong> munitions. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il est compatible avec <strong>la</strong> sécurité<strong>de</strong>s pilotes et du personnel <strong>de</strong> tolérer un dépôt <strong>de</strong> munitions auxabords d'un aérodrome et s'il faut attendre une catastrophe pourprendre <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> sécurité, .cet acci<strong>de</strong>nt étant le troisièmesurvenu à cet endroit, et s'il lui paraît logique <strong>de</strong> former <strong>de</strong>sélèves pilotes sur un terrain présentant <strong>de</strong> tels dangers.9629. — 14 janvier 1958. — M. Salvetat expose à M. le secrétaired'Etat au budget qu'en application du nouveau tarit <strong>de</strong>s patentesles charcutiers sont susceptibles d'être c<strong>la</strong>ssés dans ia catégorie A2ou dans <strong>la</strong> catégorie A4, selon qu'ils sont réputés vendre <strong>de</strong> <strong>la</strong>charcuterie fine ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> charcuterie commune. II lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>quels sont les critères qui permettent <strong>de</strong> déterminer leur c<strong>la</strong>ssilicu-.Lon dans l'une ou l'autre <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux catégories.9638. — 14 janvier 1958. — M. Schei<strong>de</strong>r <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (air) si le voyage gratuit vers <strong>la</strong> métropole,au bout <strong>de</strong> six mois <strong>de</strong> séjour en Algérie pour les militairescadres mariés, et au bout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans polir les autres, représenteun droit et, dans l'affirmative, quelles sont les raisons pour lesquellesle militaire est obligé d'en faire <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au généralcommandant <strong>la</strong> région aérienne.DEFENSE NATIONALE ET FORCES ARMEES9630. — 14 janvier 1958. — M. Berrang <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (air) si uu militaire (officier ou sousofficier)affecté en Algérie au titre du « maintien <strong>de</strong> l'ordre »peut faire venir sa famille en Algérie et, dans l'affirmative, s'ilpeut prétendre au remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> voyage et <strong>de</strong> déménagementpour celle-ci, même si 1e déménagement a été effectué.9631. — 14 janvier 1958. — M. Berrang <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées si un militaire officierou sous-officier, ayant un traitement à subir, peut avoir:1» le choix <strong>de</strong> son mé<strong>de</strong>cin; 2° le choix pour subir le traitementà domicile ou à l'hôpital (un sachet <strong>de</strong> bismuth pous les joursplus une intraveineuse tous les <strong>de</strong>ux jours). Quelles sont lesdémarches à entreprendre pour continuer le traitement à domiciledans le cas où l'intéressé aurait déjà, contre sa volonté, étéhospitalisé.9632. — 14 janvier 1958. — M. Etienne Fajon expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées que <strong>la</strong> direction<strong>de</strong> <strong>la</strong> S. I. P. A. (Société industrielle pour l'aéronautique) <strong>de</strong>Suresnes, ayant procédé le 2 janvier au licenciement d'un ouvrier,lui a fourni comme seul prétexte l'existence d'un rapport Qe <strong>la</strong>ï>. S. T. re<strong>la</strong>tif à ses opinions politiques, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en vertu <strong>de</strong>quelles instructions ministérielles un service <strong>de</strong> police intervienten contradiction formelle avec <strong>la</strong> Constitution.9S39. — 14 janvier 1958. — M. Schei<strong>de</strong>r <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le secrétaired'Etat aux forces armées (air) s'il est tenu compte, pour les affectationsen métropole <strong>de</strong>s militaires mis en p<strong>la</strong>ce en Algérie au titreprovisoire du « maintien <strong>de</strong> l'ordre », du fait que le militairepossè<strong>de</strong> dans sa garnison d'origine un logement lui appartenant.9649. — 14 janvier 1958. — M. Schei<strong>de</strong>r <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées s'il est exact qu'unenfant en bas âge est décédé, il y a <strong>de</strong>ux mois, au dispensaire<strong>de</strong> <strong>la</strong> cité Marine <strong>de</strong> Valmy (Oran-Atgérie), le mé<strong>de</strong>cin militaire(marine) ayant refusé d'effectuer une visite au domicile <strong>de</strong>s parentspour consulter l'enfant qui avait une forte fièvre. Dans l'affirmative,considérant qu'aucun mé<strong>de</strong>cin civil n'habite près <strong>de</strong> <strong>la</strong> cité Marine<strong>de</strong> Valmy: 1° les raisons pour lesquelles un mé<strong>de</strong>cin peut refuser<strong>de</strong> se dép<strong>la</strong>cer pour consulter un ma<strong>la</strong><strong>de</strong>. Dans le cas <strong>de</strong> décès:a) peut-on invoquer <strong>la</strong> non-assistance à personne en danger;i).) quelles sont les responsabilités en jeu; 2» les mesures urgentesprises pour que <strong>de</strong> tels faits ne puissent se reproduire; 3° dans le cassignalé, quels sont les recours <strong>de</strong>s parents.9541. — 14 janvier 1958. — M. Schei<strong>de</strong>r <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées si un militaire blesséen service aérien commandé, hospitalisé pendant trois mois, peutprétendre à <strong>la</strong> surprime familiale pendant <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> son hospitalisation(hospitalisé à Oran, épouse <strong>de</strong>meurant à Aïn-el-Turck).


14 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 14 JANVIER' 1958— '1matérielles pour qu'il n'y soit pas ajouté <strong>de</strong>s retards aisémentévitables dans le .payement <strong>de</strong>s bourses. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quellesdispositions il compté prendre, dans les plus brefs dé<strong>la</strong>is, pour que<strong>de</strong> tels re<strong>la</strong>rds ne se renouvellent plus.9642. — 14 janvier 1958. — M. Vahé <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux forces armées (air): 1» quelles sont les conditions nécessaireset suffisantes poui pouvoir prétendre à <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> <strong>la</strong>prime <strong>de</strong> bivouac; 2° si un militaire <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> l'air, détachépour raisons <strong>de</strong> service pendant Irente et un jours sur un terraindépourvu <strong>de</strong> base aérienne ou <strong>de</strong> D. T. 0., logeant à l'hôtel etmangeant au res<strong>la</strong>urant, doit percevoir <strong>la</strong> prime <strong>de</strong> bivouac ou <strong>de</strong>sIrais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement et, dans le cas où il pourrait prétendre auxfrais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement, sur quels textes <strong>de</strong>vrait-il s'appuyer pour<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>risation <strong>de</strong> sa situation.9543. — 14 Janvier 1958. — M. Vahé <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Eiat aux forces armées (air): 1» si les familles <strong>de</strong> militaires (officiers,sous-officiers) se trouvant en Algérie ou dans l'Union françaiseet regagnant <strong>la</strong> métropole (fin <strong>de</strong> séjour) ont le libre choixdu moyen <strong>de</strong> locomotion (bateaux, avions civils, avions militaires);2° dans l'affirmative, les raisons pour lesquelles <strong>de</strong> nombreux commandants<strong>de</strong> base obligent les familles <strong>de</strong> militaires (bien souventsous-oliïciers) à emprunter les avions militaires; 3° dans <strong>la</strong>négative, les textes qui s'y réfèrent et les raisons pour lesquellesles avions militaires ne sont pas dotés d'un confort suffisant pourle transport <strong>de</strong>s familles comprenant, bien souvent, <strong>de</strong>s bébés et <strong>de</strong>senfants en bas âge.9644. — 14 janvier 1958. — M. Vahé <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre(le <strong>la</strong> défense nationale et <strong>de</strong>s forces armées quelle est l'utilitéexacte du grand état-major <strong>de</strong> <strong>la</strong> 61 e escadre par rapport au petitnombre d'appareils existant dans les escadrilles; le fait <strong>de</strong> rattacherles escadrilles à une autre escadre ne diminuerait en rien leuractivité et permettrait l'économie d'un étal-major.9645. — 14 janvier 1958. — M. Vahé expose à M. le secrétaire d'Etataux forces armées (air) que, faute <strong>de</strong> crédits suffisants, les locaux<strong>de</strong> <strong>la</strong> base aérienne lil et l'infirmerie, plus particulièrement, nesont pas chauffés. 11 est cependant certain que les conséquencesqui en découlent pour <strong>la</strong> santé <strong>de</strong>s militaire» et <strong>de</strong>s sous-officierssont plus onéreuses. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte, d'extrême urgence,prendre les mesures nécessaires pour remédier à cet état <strong>de</strong> choseset lui faire connaître les décisions prises à cet effet.EDUCATION NATIONALE, JEUNESSE ET SPORTS9846. — 14 janvier 1958. — M. Cogniot expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports que les instituteurssuppléants percevaient jusqu'ici une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> vacancescalculée en rapport avec le nombre <strong>de</strong>s jours où ils avaient étéemployés, mais que cette année, on a refusé toute in<strong>de</strong>mnité àceux qui n'avaient pas eu <strong>de</strong> posle pendant le mois <strong>de</strong> juin 1957et que cette mesure a frappé <strong>de</strong>s catégories particulièrement dignesd'intérêt, à savoir, d'une part, <strong>de</strong>s étudiants et étudiantes quiavaient <strong>de</strong>mandé à être déchargés <strong>de</strong> leurs suppléances à partirdu 1 er juin pour pouvoir préparer leurs examens et, d'autre part,<strong>de</strong>s suppléants appelés ou rappelés au service militaire à <strong>la</strong> fin<strong>de</strong> mai. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en vertu <strong>de</strong> quel texte ou quelles instructionscette mesure a été prise.9647. — 14 janvier 1958. — M. Deixonne signale à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports les mauvaisesconditions <strong>de</strong> fonctionnement du centre d'apprentissage <strong>de</strong> garçons<strong>de</strong>s Sables-d'Olonne (Vendée) : <strong>la</strong> vétusté <strong>de</strong>s locaux, les diversesinstal<strong>la</strong>tions défecteuses, ou même dangereuses, ren<strong>de</strong>nt indispensableet urgente <strong>la</strong> construction d'un centre mieux adapté auxbesoins économiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> côte vendéenne. Un projet a été inscritau p<strong>la</strong>n quinquennal <strong>de</strong> constructions sco<strong>la</strong>ires 1952-i957 et un crédit<strong>de</strong> 200 millions a été prévu sur l'exercice 1957. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cecrédit sera mis prochainement à <strong>la</strong> disposition du départementafin que <strong>la</strong> rentrée sco<strong>la</strong>ire d'octobre 1958 puisse s'effectuer dans<strong>de</strong>s conditions plus favorables.9648. — 14 janvier 1958. — Mlle Marzïn expose à M., le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports que ce n'estpas «<strong>de</strong>rnièrement», comme l'affirme sa réponse du 26 décembreJ957 à <strong>la</strong> question écrite n° 5979, que les techniciens <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté<strong>de</strong>s sciences d'Orsay ont <strong>de</strong>mandé une majoration <strong>de</strong> 25 p. 100 <strong>de</strong>leur rémunération ; et qu'il connaît, au moins <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong>1957, cette revendication non encore satisfaite. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1° quel est le pourcentage <strong>de</strong> <strong>la</strong> majoration « envisagée dès àprésent» par lesdite services; 2° à quelle date elle sera appliquée.9650. — 44 janvier 1958. — Mlle Marzin expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'èduceiSon nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports que, <strong>de</strong>,puis1951, il est projeté d'octroyer aux gardiens, magasiniers, chefsmagasiniers, chefs magasiniers principaux, en raison du caractèreexceptionnellement pénible <strong>de</strong> leur emploi, le c<strong>la</strong>ssement en catégorieB. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour quelles raisons ce projet n'a pasencore abouti.9651- — fi janvier 1958. — M. Marcel-Edmond Naegelen <strong>de</strong>mand»h M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>ssports: 1° combien <strong>de</strong> chaires: aj <strong>de</strong> professeurs <strong>de</strong> lettres ; b) <strong>de</strong>professeurs <strong>de</strong> sciences <strong>de</strong> l'enseignement du second <strong>de</strong>gré n'ontpu être pourvues <strong>de</strong> titu<strong>la</strong>ires lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> renlrée sco<strong>la</strong>ire d'octobre1957: 2° combien <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> l'enseignement du premier <strong>de</strong>grécomptent a) plus <strong>de</strong> 60 élevés; b) plus <strong>de</strong> 50 élèves; c) pïus<strong>de</strong> 40 élèves; d) plus <strong>de</strong> 30 élèves; 3» combien approximativement<strong>de</strong> candidats élèves n'ont pu tire acceptés, faute <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ce et <strong>de</strong>maîtres, dans les établissements d'enseignement technique;4° quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour assurerà tous les enfants et à tous les jeunes gens <strong>de</strong> Francel'instruction et <strong>la</strong> formation indispensables à l'avenir <strong>de</strong> <strong>la</strong> nation.FINANCES, AFFAIRES ECONOMIQUES ET PLAN9352. — 14 janvier 1953. — M. Ailoin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1» si le propriétaired'un café restaurant, qui loue une salle pour bal <strong>de</strong> sociétésporlive ou mutuelle, est tenu <strong>de</strong> verser au trésorier • <strong>de</strong> <strong>la</strong>ditesociété le bénéfice réalisé sur les consommations servies au coursdu bal, dans son établissement: 2° exisle-t-il une loi ou un décretà ce sujet, et quel en est te texle.9653. — 14 janvier 1958. — M. Pierre André expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du pian <strong>la</strong> légitime émotioncréée parmi les vieil<strong>la</strong>rds retraités <strong>de</strong>s sociétés industriellespour <strong>la</strong> façon dont ils viennent d'être taxés à l'impôt sur le revenu.En effet, chaque retraite est imposé à <strong>la</strong> base pour sa retraite autaux <strong>de</strong> 5 p. 100 pour une première tranche et subit, pour le surplus,<strong>la</strong> taxe proportionnelle à ls p. 100, ainsi que <strong>la</strong> surtaxe progressivecorrespondante. On note, ainsi, que ces vieil<strong>la</strong>rds ne bénéficientpas d'abattement a <strong>la</strong> base, ni <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux décotes <strong>de</strong> 10 et15 p. 100 appliquées à tous les sa<strong>la</strong>riés. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il comptemettre un terme à cette discrimination.9654. — 14 janvier 195S. — M. Al<strong>la</strong>în <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n quelle est <strong>la</strong> toi,ou le décret, qui obligerait le propriétaire d'un calé restaurant quiloue une salle à une société pour y organiser un bai, à verser à<strong>la</strong>dite société le bénéfice réalisé sur les consommations servies aucours <strong>de</strong> ce bal dans les condilions exposées ci-<strong>de</strong>ssous: « Noussoussignés, B. et A., traiteurs, loueurs <strong>de</strong> salles à Lyon, attestonsque les recettes réalisées aux entrées du bal du... organisé par <strong>la</strong>société 11..., sont entièrement perçues et encaissées par le trésorier<strong>de</strong> <strong>la</strong>dite société, <strong>la</strong>quelle a, à sa charge, tous les frais d'organisation(location <strong>de</strong> salle, orchestre et attractions, publicité, droitsd'auteur, frais <strong>de</strong> personnel et divers, etc.). Nous précisons qu'aucuneristourne sur les consommations servies par nos soins aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong> fête n'est versée à <strong>la</strong> société, ce service faisant partieintégrante <strong>de</strong>s autorisations déc<strong>la</strong>rations et impositions qui endécoulent concernant l'exploitation <strong>de</strong> notre commerce. »9655. — li janvier 1958. — M. Alîoin expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n que, d'aprèsles dires <strong>de</strong> certain contrôleur <strong>de</strong>s contributions indirectes lessociétés qui organisent un spectacle dans un établissement nepourront désormais prétendre à l'exonération <strong>de</strong>s taxes que surprésentation d'un bi<strong>la</strong>n unique attestant que toutes les recettesréalisées aux entrées et sur les consommations, déduction faite <strong>de</strong>sfrais, ont bien été versées au trésorier <strong>de</strong> <strong>la</strong> société bénéficiaire.En conséquence, les organisateurs <strong>de</strong> spectacles <strong>de</strong>vraient, à l'avenir,pour bénéficier <strong>de</strong>s exonérations prévues, présenter, outre les justificationsrequises jusou'à ce jour, un bi<strong>la</strong>n spécial faisant ressortirles bénéfices réalisés au titre <strong>de</strong>s consommaiions. Le propriétaire<strong>de</strong> <strong>la</strong> salle louée <strong>de</strong>vra également exiger du trésorier <strong>de</strong> <strong>la</strong> société.bénéficiaire une attestation précisant le montant global <strong>de</strong> <strong>la</strong>somme qui lui a été versée. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sur quelle loi, oudécret, ce fonctionnaire s'appuie pour dicter <strong>de</strong> telles mesures à unpropriétaire <strong>de</strong> café restaurant qui loue une salle, alors que lesconsommaiions sont servies par ses soins.9649. — 14 janvier 1958. — Mlle Marzin expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports que, parcequ'elles ont échoué en 1957 à <strong>de</strong>s examens, par suite <strong>de</strong> grossesse,<strong>de</strong>s étudiantes <strong>de</strong> l'université <strong>de</strong> Paris ont subi <strong>de</strong> graves retardsdans le payement <strong>de</strong> leur bourse. La naissance d'un bébé dans unfoyer d'étudiants boursiers crée par elle-même assez <strong>de</strong> difficultés9656. — 14 janvier 1958. — M. Georges Bonnet expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n, qu'uneimportation massive <strong>de</strong> 500.000 tonnes <strong>de</strong> ferrailles étrangères, quivont revenir à 10,50 F <strong>de</strong> plus au kilogramme que celles quisont récupérées en France, serait imposée à <strong>la</strong> sidérurgie française.La récupération jnétallurgique française collecte annuellement


15 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'plus <strong>de</strong> trois millions <strong>de</strong> tonnes <strong>de</strong> ferrailles, alors que les besoinsnationaux évoluent entre 200.000 et 250.000 tcnnes par-mois. Ellese trouve ainsi en mesure d'approvisionner normalement le marchéfrançais. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° pourquoi importer une marchandisedont nous n'avons nul besoin, <strong>la</strong> .payer environ 10 F <strong>de</strong>plus au kilogramme et en <strong>de</strong>vises qui manquent tant à notreéconomie; 2° pour quelles raisons, cette importation massive <strong>de</strong>lerrailles étrangères a été décidée.9657 — 14 janvier 1958. — M. Bouyer <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1° s'il estrégulier qu'un contrôleur <strong>de</strong>s contributions directes impose d'officeun contribuable pour l'impôt sur les revenus sans avis officiel,alors que le contribuable a refusé le forfait proposé; "2° quelest le processus normal qui doit être suivi en malière d'impositiondirecte, le contribuable refusant le forfait qui lui est proposé.9658 — 14 janvier 1958. — M. Crouan <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n si le droit <strong>de</strong>bail est exigible sur le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> location, par un exploitant<strong>de</strong> cinéma, un hôtelier, etc. <strong>de</strong> vitrines p<strong>la</strong>cées dans le hall <strong>de</strong>leurs établissements, à <strong>de</strong>s commerçants qui y exposent <strong>de</strong>s articlesdans un but publicitaire, étant observé que <strong>la</strong> taxe sur lesprestations <strong>de</strong> services est déjà exigée sur le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong>ditelocation.9659. — 14 janvier 1958. — M. Jean-Paul David rappelle à M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n qu'uneloi il» 57-775 du 11 juillet 1957 a amélioré les taux <strong>de</strong> majorationappliqués aux rentes viagères et ceci avec effet du 1 er janvier1957. Or les rentiers touchant actuellement les arrérages <strong>de</strong> leurrente, c'est-àidire plus <strong>de</strong> six mois après <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi,ne perçoivent pas <strong>la</strong> nouvelle majoration, aucun ordre n'ayantété donné aux caisses publiques, disent les agents <strong>de</strong> ce<strong>de</strong>s-ci.11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte prendre pour remédierà cette situation très pénible pour les rentiers viagers, tant do point<strong>de</strong> vue matériel que du point <strong>de</strong> vue moral, ceux-ci étant déjà trop<strong>la</strong>rgement lésés - par l'amenuisement continu <strong>de</strong> leur unique etmo<strong>de</strong>ste source <strong>de</strong> revenu.9660 — 14 janvier 1958. — M. Ro<strong>la</strong>nd Dumas expose à M. lesecrétaire d'Etat aux affaires économiques, qu'à <strong>la</strong> suite du blocage<strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> juillet 1957 intervenant par décision gouvernementale,un certain nombre <strong>de</strong> produits ont été rendus à <strong>la</strong> libertéet que, parmi ceux-ci, il en est qui entrent comme composant <strong>de</strong>produits finis qui, eux-mêmes, restent bloqués. C'est ainsi par exemple,que <strong>la</strong> farine à gâteaux, le sucre vanillé, etc. sont re<strong>de</strong>venuslibres à <strong>la</strong> vente et, par contre, <strong>la</strong> pâtisserie et <strong>la</strong> biscuiterie <strong>de</strong>meurentbloquées. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu'elle mesure il compte prendrepour mettre fin à cette situation pour le moins paradoxale et en toutcas anti-économique.9664. ----- 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du pian quel estle mou<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>s capitaux investis par.<strong>la</strong> France dans son industrie,dans son agriculture, en France, aux colonies <strong>de</strong> 1947 à 1957 (parannée).9665. — 14 janvier 195S — M. Giscard d'Estaing expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du pian qu'auxtermes <strong>de</strong> l'article 2i0 ter du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts « les sociétéset autres personnes morales sont exonérées <strong>de</strong> l'impôt sur lessociétés pour <strong>la</strong> fraction <strong>de</strong> leur bénéfice net correspondant aurevenu net <strong>de</strong>s immeubles dont <strong>la</strong> construction a été commencéepostérieurement au 31 mars 1950 » L'administration a précisé, dansune circu<strong>la</strong>ire à l'intention <strong>de</strong> ses agents, que parmi les bénéficesainsi exonérés figurent les plus-values dégagées, le cas échéant, par<strong>la</strong> vente <strong>de</strong>s immeubles dont il s'agit. Elle a précisé également, aumoyen <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux réponses (Journal officiel du 27 sepiembre 1957,débats Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, page 1890), que <strong>la</strong> portée <strong>de</strong> celteexonération était très générale et qu'elle s'appliquait à toutes lespersonnes morales passibles <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés quelle quesoit leur forme et quel que soit leur, objet. C'est ainsi notammentque les bénéfices d'une entreprise <strong>de</strong> travaux publics qui, <strong>de</strong> façoahabituelle, fait construire sur ses terrains <strong>de</strong>s immeubles d'habitationpour les revendre avec profits, dès leur achèvement, à


16ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'9670. — 14 janvier 1958. — M. Mérigon<strong>de</strong> expose à M. le ministre4M finances, <strong>de</strong>s- affaires économiques et du pian que <strong>de</strong>s compensationsparticulières ont été allouées aux victimes civiles <strong>de</strong>sattentats terroristes en Algérie et que, notamment, les fonctionnairescivils peuvent ainsi cumuler rente d'invalidité et traitement.Il lui signale que les fonctionnaires français <strong>de</strong>s ex-cadres <strong>de</strong> Tunisieet (lu Maroc n'ont pas bénéficié <strong>de</strong> telles mesures, alors que bonnombre d'entre eux ont été blessés au cours <strong>de</strong>s événements ayantprécédé leur mise à <strong>la</strong> disposition du Gouvernement français. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sont les dispositions envisagées: 1° en <strong>la</strong>veur <strong>de</strong>ces <strong>de</strong>rniers; 2° si, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> multiplication <strong>de</strong>s attentats surl'ensemble du territoire, il ne serait pas indispensable d'étendre àtous les fonctionnaires, quel que soit le lieu d'exercice <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession,le bénéfice <strong>de</strong>s avantages prévus par <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion algérienne.9671. — 14 janvier 1958. — M. Mérigon<strong>de</strong> expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n que, d'après lesdispositions du décret du 29 octobre 1936, un fonctionnaire qui aréalisé une œuvre <strong>de</strong> caractère scientifique, littéraire ou artistiquepeut faire éditer son œuvre et l'exploiter lui-même sans que jouefa loi <strong>de</strong>s cumuls. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est le sens exact qu'ilconvient <strong>de</strong> donner au terme «œuvre »; faut-il entendre qu'il s'agitseulement d'une « œuvre écrite », ou bien ce terme couvre-t-il parexemple <strong>la</strong> «réalisation d'une invention»; et si un instituteur quia réalisé du matériel d'enseignement <strong>de</strong> caractère scientifique, enl'occurrence une table <strong>de</strong> multiplication électrique, peut lui-mêmefabriquer et exploiter sa découverte en bénéficiant du décret du29 octobre 1936.9372. — 14 janvier 1958. — M. Monnier expose â M. le ministre<strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n que les briga<strong>de</strong>s<strong>de</strong>s contributions indirectes sont amenées, dans <strong>la</strong> répression <strong>de</strong> <strong>la</strong>frau<strong>de</strong> sur les alcools, à faire <strong>de</strong>s perquisilions à domicile et à saisir<strong>de</strong>s quantités anormalement détenues. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» quel estle montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime allouée aux agents <strong>de</strong>s briga<strong>de</strong>s; 2» quelest le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime allouée' aux indicateurs; 3» si un indicateurreconnu frau<strong>de</strong>ur notoire peut prétendre à <strong>la</strong> prime; 4» quelles«ont <strong>la</strong> <strong>de</strong>stination et l'utilisation <strong>de</strong>s quantités saisies.3673. — 14 janvier 1938. — M. Mora <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n: 1» compte tenu <strong>de</strong><strong>la</strong> défail<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong> l'enregistrement qui a envoyéau pilon, à l'expiration du dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> conservation, les dossiers <strong>de</strong>liquidation d'in<strong>de</strong>mnités pour pertes <strong>de</strong> loyers allouées aux propriétairesen vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 9 mars 1918 ainsi que les sommiers spéciauxtenus en vue <strong>de</strong> leur inscription, comment un propriétaired'immeuble à Paris peut vérifier le montant <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités verséesà son mandataire <strong>de</strong> 1918 à 1928 ; 2» <strong>la</strong> mise au pilon <strong>de</strong>s documentscités plus haut entraîne-t-etle <strong>la</strong> disparition totale <strong>de</strong> toutetrace <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités mandatées; 3° le cas échéant, à défaut d'organismeordonnateur, quel est l'organisme payeur habilité à donnerles renseignements <strong>de</strong>mandés.9674. — 14 janvier 1958. — M. Roger Roucaute expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p.'an que <strong>la</strong>ville du Pouzin (Ardèche), sinistrée a 80 p. 100 par les bombar<strong>de</strong>ments<strong>de</strong> 1944, a réalisé ces <strong>de</strong>rnières années <strong>la</strong> construction <strong>de</strong>réseaux <strong>de</strong> distribution d'eau potable et d'assainissement: à l'inlé-Tietir du périmètre <strong>de</strong> reconstruction au titre <strong>de</strong>s dommages <strong>de</strong>guerre, à l'extérieur <strong>de</strong> ce périmètre avec financement par <strong>la</strong> participation<strong>de</strong> l'Etat, les ressources et emprunts communaux. A <strong>la</strong>suite <strong>de</strong> ces travaux, ies rues et p<strong>la</strong>ces sont restées en très mauvaisétat et <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion pratiquement impossible. Pour permettre cestravaux <strong>de</strong> réfection, <strong>la</strong> commune a contracté un emprunt <strong>de</strong> 5 millionsà <strong>la</strong> caisse d'épargne <strong>de</strong> <strong>la</strong> Voulte qui avait accepté mais <strong>la</strong>caisse <strong>de</strong>s dépôts et consignations refuse. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quellessont les raisons invoquées pour ce refus, et s'il s'agit d'une mesured'odre général et si une dérogation exceptionnelle, en raison <strong>de</strong> sasituation particulière <strong>de</strong> ville sinistrée, ne pourrait pas être envisagéepour le Pouzin; 2° dans <strong>la</strong> négative, à quel organisme peut s'adresser<strong>la</strong> commune pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> cet emprunt.9675. — 14 janvier 1958. — M. Sanglier attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n sur leslois du 14 avril 1924, article 79 et du 30 juin 1930 édictant <strong>de</strong>s dispositionsbienveil<strong>la</strong>ntes en faveur <strong>de</strong>s fonctionnaires anciens combattantsen matière <strong>de</strong> limite d'âge; et lui rappelle que, ni <strong>la</strong> loi du20 septembre 1948 sur les pensions, ni celle du 19 octobre 1916 sur<strong>la</strong> fonction publique n'ont abrogé ces dispositions; que <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>iredu .ministre <strong>de</strong>s finances du 17 septembre 1917 et l'avis du conseild'Etat n® 261541 du 9 septembre 1953 opinant en sens contraire nesauraient aller contre <strong>la</strong> loi; que <strong>la</strong> volonté du légis<strong>la</strong>teur <strong>de</strong> 192iet <strong>de</strong> 1930 était manifestement d'avantager certains anciens combattants;que rien ne dit que le Parlement soit actuellement d'uneopinion différente; il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les mesures qu'il compte prendrepour appliquer ces textes légis<strong>la</strong>tifs .tant qu'ils, <strong>de</strong>meurent juridiquementen vigueur.FONCTION PUBLIQUE ET REFORME ADMINISTRATIVE9S76. — lâ janvier 1958. — M. Frédéric-Dupont <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat à <strong>la</strong> fonction publique et à <strong>la</strong> réforme administrativesi <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> décrets fixant les statuts <strong>de</strong>s corps d'agents<strong>de</strong> maîtrise spécialisés, é<strong>la</strong>borés par <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s personnels civilsdu secrétariat d'Etat aux forces armées (terre), sont susceptiblesd'être publiés prochainement.9677. — 14 janvier 1958. — M. Hernu, se référant à <strong>la</strong> réponsedonnée le 19 février 1957 à <strong>la</strong> question n» 4023 concernant l'application<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 6 juin 1956 re<strong>la</strong>tive à l'amnistie <strong>de</strong>s fonctionnaireset agents <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat à <strong>la</strong> fonctionpublique et à <strong>la</strong> réferme administrative si cette loi refuse, en 1956,ce qui a été accordé en 1953, et si on peut considérer que lesdispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire d'application du ministre <strong>de</strong> ia justicen» 32-6-B-6 et du secrétaire d'Etat à <strong>la</strong> fonction publique n" 281/ F. I'.du 12 juin 1956 re<strong>la</strong>tive à l'application, aux agents dos servicespublics, <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 6 août 1953 portant amnistie (Journal o/licieldu 16 juin 1956, p. 5651) restent toujours va<strong>la</strong>bles pour l'application<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi d'amnistie du 6 juin 1956.FRANCE D'OUTRE-MER967S. — 14 janvier 1958 — M. Malbrant expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'ouire-mer que <strong>la</strong> limite d'âge <strong>de</strong>s magistrats enservice dans <strong>la</strong> France d'outre-mer est toujours alignée sur colle<strong>de</strong>s magistrats métropolitains qui est <strong>de</strong> soixante-dix ans, alorsque leurs servitu<strong>de</strong>s et les conditions climatiques qu'ils subissentjustifient une limite sensiblement moins élevée. La question nepouvant être réglée que par voie légis<strong>la</strong>tive. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'iln'est pas dans ses intentions <strong>de</strong> faire ' régler rapi<strong>de</strong>ment ce problèmedont les multiples inci<strong>de</strong>nces, aussi bien en ce qui concernel'avancement <strong>de</strong>s jeunes magistrats qu'en ce qui a trait au maintiendans les cadres <strong>de</strong> magistrats anciens qui sont.dans l'incapacitéphysique <strong>de</strong> rejoindre leur poste, n'ont certainement pas manqué<strong>de</strong> "retenir son attention.INDUSTRIE ET COMMERCE9679. — 14 janvier 1958. — M. Chêne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'industrie et du commerce: 1° quelles sont les entreprises qui,dans le département du Loiret, ont opéré leur décentralisation aucours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années; 2° quels sont, pour chacune d'entreelles: a) le nombre d'ouvriers qu'elles emploieront; b) les avantagesdont elles ont bénéficié <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> l'Etat: prêts, ai<strong>de</strong> pour<strong>la</strong> réadaptation professionnelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> main-d'œuvre, exonérationsfiscales, primes d'équipement, etc.9080. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce quel est le montant du« supplément <strong>de</strong> prix » reporté sur <strong>la</strong> taxe intérieure <strong>de</strong> l'essenceréalisé à compter du 1 er décembre 1957 en application <strong>de</strong> l'arrêtédu 28 novembre 1957 et du décret n° 57-1238 du 30 novembre 1957,supplément résultant <strong>de</strong> <strong>la</strong> charge exceptionnelle d'importation <strong>de</strong>sproduits du pétrole résultant <strong>de</strong>s événements <strong>de</strong> Suez.9681. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce: 1" quelle est <strong>la</strong> quantitéd'énergie électrique utilisée par le département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Creuse; 2° surce total, quelle est <strong>la</strong> part <strong>de</strong> ia fourniture d'énergie faite auxagriculteurs <strong>de</strong> ce déparlement; 3» quel est le nombre d'instal<strong>la</strong>tionsindividuelles, le nombre <strong>de</strong> compteurs électriques à bassetension (lumière-force); 4° quel est le nombre d'abonnements ayantune puissance souscrite intérieure à 1 k\V et comprise entre 1et 5 kW.9682. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce: 1° s'il est exact quenotre approvisionnement en caoutchouc est à <strong>la</strong> merci du marchéaméricain; 2» pourquoi <strong>la</strong> France ne fabrique pas encore <strong>de</strong> caoutchoucartificiel et les raisons <strong>de</strong> ce retard; 3° à quelle date fonctionnerontles usines <strong>de</strong>vant produire du butyl et du G. R. S;4» quel est, actuellement, l'importance <strong>de</strong> nos stocks.9683. — 14 janvier 1958. — M. Ruf <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'industrie et du commerce s'il est envisagé <strong>de</strong> faire profiter ledépartement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vendée <strong>de</strong> ressources énergétiques fournies parle gaz <strong>de</strong> Lacq, cette utilisation ne pouvant être que bénéfique poui,son développement économique et industriel.INTERIEUR9684. — 14 janvier 1958. — M. Bricout expose à M. le ministre <strong>de</strong>l'intérieur que. <strong>de</strong>s dispositions combinées du décret n° 55-190 du2 février 1955 (art. 140 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille et <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> sociale) et<strong>de</strong> l'article 1 er <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 avril 1952, il découle: 1° que le personnel<strong>de</strong>s bureaux d'ai<strong>de</strong> sociale ne <strong>de</strong>vrait pas figurer sur <strong>la</strong>


ASSEMBLEE NVÎ'ONAI.K — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 17liste du personnel communal; 2» que <strong>la</strong> commission administrativedu bureau d'ai<strong>de</strong> sociale <strong>de</strong>vrait cfress.er sa Dropre liste d'emplois;8° que <strong>la</strong> commission paritaire compétente en ce qui concerne lepersonnel d'un bureau .d'ai<strong>de</strong> sociale occupant mains <strong>de</strong> quaranteagents <strong>de</strong>vrait être <strong>la</strong> commission intercommunale, même si- unecommission paritaire communale est créée pour le personnel strictementcommunal. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, étant donné que <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ireministérielle n° 32ô du 10 août 1952, p. 8, a apporté une solutioncontraire à cette doctrine et que si, en raison <strong>de</strong> l'intervention dudécret du 2 février 1955, il envisage <strong>de</strong> modifier' son interprétationdu statut du personnel communal dans un sens favorable au personneldu bureau d'ai<strong>de</strong> sociale, et <strong>de</strong> rattacher les bureaux d'ai<strong>de</strong>sociale comptant moins <strong>de</strong> 40 agents à <strong>la</strong> commission paritaire intercommunale,ce personnel en raison <strong>de</strong> sa situation minoritaire setrouve p<strong>la</strong>cé dans une fausse position vis-à-vis du personnel communallorsqu'en cas d'avancement l'avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission paritaireest sollicité. •93S5. — 14 janvier 1958. — M. Etienne Fajon expose à M. I© ministretie l'intérieur que }a direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> S. 1. P. A. (Société industriellepour l'aéronautique) <strong>de</strong> Suresn-es, ayant procédé le 2 janvierl'eu licenciement d'un ouvrier, lui a fourni comme seui prétextel'existence d'un rapport <strong>de</strong> ta I). S. T. re<strong>la</strong>tif à ses opinions politiques,et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en vertu <strong>de</strong> quelle» instructions ministérielles,rm service <strong>de</strong> police intervient en contradiction formelle avec <strong>la</strong>ÇonsUtution.9686, — 14 janvier 1958. — M. Gabelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'intérieur <strong>de</strong> lui fournir toutes précisions utiles au sujet <strong>de</strong>sremboursements <strong>de</strong> frais d'adjudication (frais d'affiche et <strong>de</strong> publicité),tes administrateurs communaux se trouvant, à cet égard, enprésence d'instructions contradictoires : selon certains documents,ces frais d'adjudications restent à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune, selond'autres, ils doivent être mis à <strong>la</strong> eharge <strong>de</strong>s adjudicataires.9S87. — 14 janvier 1958. — M. Raymond Laine expose S M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur que 1-es policiers rapatriés du Maroc atten<strong>de</strong>nt•ï&rlOTigs mois pour obtenir le remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> démémgementet <strong>de</strong> réinstal<strong>la</strong>tion; que ceux qui sont mutés en Algérieet qui ont droit à une prime <strong>de</strong> réinstal<strong>la</strong>tion algérienne se voientrefuser celle-ci. sous le prétexte qu'ils ont perçu celte <strong>de</strong> réinstal<strong>la</strong>tionen métropole. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne serait pas nécessaire <strong>de</strong>régler rapi<strong>de</strong>ment les frais <strong>de</strong> déménagement et les primes <strong>de</strong> ré instal<strong>la</strong>tion,tenant compte <strong>de</strong> ce que les intéressés ont subi <strong>de</strong>s pertesparfois lour<strong>de</strong>s qui ne peuvent leur être imputées.9688. — 14 janvier 195S. — H. Raymond Lainé expose à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur que les policiers rapatriés du Maroc et faisantpartie du cadre marocain ne savent pas quel est le statut qui leurest applicable. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les raisons <strong>de</strong> leur non-intégrationou réintégration dans le cadre métropolitain, alors que ceux <strong>de</strong>scadres Indochinois et tunisiens ont obtenu une telle solution; ets'il ne pense pas que cette situation les rend sceptiques pourl'acceptation d'un poste en Algérie.- M janvier 1958. — M. Lamarque Cantto <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. teministre <strong>de</strong> l'intérieur quel est,, pour chaque département, le nombred'e outrants par souscription publique autorisés par les préfets,du 1 er janvier au 31 décembre 1957, pour les collectivités suivantes:communes, syndicats, y compris les syndicats intercommunaux.$650. — 14 janvier 195S. — M. <strong>de</strong> Lipliewslti signale à M. Mministre <strong>de</strong> l'intérieur que, le 20 décembre 1957, <strong>de</strong>s personnesstationnant <strong>de</strong>vant u>n théâtre oui été interpellées paj un fonctionnaire<strong>de</strong> police en civil qui brandissait un ré vol ver et a omis dddéc<strong>la</strong>rer sa qualité qui a été révélée au poste <strong>de</strong> police où on tesa conduites, line telle attitu<strong>de</strong> pouvant avoir <strong>de</strong>s conséquenceslâcheuses — dans l'hypothèse où les interpellé? se croiraient victimesd'une agression — il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne pense pas utile <strong>de</strong>rappeler aux fonctionnaires do-police <strong>la</strong> nécessité d'agir <strong>de</strong> sangtoiit9531. — Il janvier 1958. — M. MatHrant <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h Hl. le ministre«Se (intérieur si l'attribution du contentieux <strong>de</strong> l'excès <strong>de</strong> pouvoira.ux tribunaux administratifs régionaux pourrait avoir pour conséquencejuridique que Leurs actes sur <strong>de</strong>s recours en annu<strong>la</strong>tiond-'arrôlés préfectoraux déc<strong>la</strong>rants d'utilité publique ou <strong>de</strong> cessibitité,et les expéditions <strong>de</strong> ces actes, n'entreraient plus dans les prévisionsd-«s l'article. 51 du décret du 8 août 1935 (exemption générale dutimbre et exonération <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> justice, Instruction enreg. 780,titre I L-r , 2®, paragraphe exonérations), et, dans l'affir,native, s'il neserait pas «pportun <strong>de</strong> remédier à u-ne inadvertance légis<strong>la</strong>tive, quiaurait pour conséquence <strong>de</strong> jeter bas une jurispru<strong>de</strong>nce bientôt'sécu<strong>la</strong>-ire -du eonseil d'Etat (Garei dit 2U décembre 1373; <strong>de</strong> L'11-ôpi<strong>la</strong>let autres da 22 novembre 1878). 11 lui signale que, saisi d'un recourspontre un décret déc<strong>la</strong>ratif d'utilité publique, il n'est pas vraisemb<strong>la</strong>bleque le conseil d'Etat -con<strong>de</strong>scendrait à accommo<strong>de</strong>r sa jurispru<strong>de</strong>nceà celle <strong>de</strong>s juridictions inférieures et que <strong>la</strong> mise au pointéventuelle <strong>de</strong> cette anomalie parait être du domaine du Gouvernamentpar l'effet <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi €11 du 11 juillet 1953.9892. — 14 janvier 1958. — M. Mafbrsnt <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> l'intérieur dans quel recueil ont été publiées les instructionsenvisagées dans sa réponse à <strong>la</strong> question écrite n» 15135 (DébatsA. N. du 23 avril 1953) et, dans le cas où elles n'auraient pas étépubliées, s'il est possible d'en avoir communication.9693. — 14 janvier 1958. — M. Roger Raucaute expose à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur que <strong>la</strong> violente tempête <strong>de</strong> neige qui s'estabattue sur le p<strong>la</strong>teau ardéchois, au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuit <strong>de</strong> Noël, n'apas causé <strong>de</strong>s dégâts considérables qu'aux instal<strong>la</strong>tions électriqueset téléphoniques. Plusieurs maisons d'habitations et fermes ont étéfortement endommagées et quelques-unes ont été écrasées sous <strong>la</strong>poids <strong>de</strong> <strong>la</strong> neige. En raison <strong>de</strong> l'importance <strong>de</strong>s dégâts constatés,it serait nécessaire <strong>de</strong> prévoir un secours exceptionnel en <strong>la</strong>veur<strong>de</strong>s familles qui ont subi <strong>de</strong>s dommages matériels. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>quelles mesures ont été prises à cet effet.JUSTICE9694. — 14 janvier 1938. — M. Ma* Brusset soumet à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice, au sujet du décret n° 55-1481 du 16 novembre1955 re<strong>la</strong>tif au tarit <strong>de</strong>s huissiers, et plus particulièrement àl'article 11, paragraphe 2", commençant par ces mots: «Lorsqu'onaccord avec le créancier, etc. », l'ambiguïlé <strong>de</strong> ce texte, et lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>, puisque l'huissier <strong>de</strong> justice peut justifier qu'en accordavec t'e créancier il a fait <strong>de</strong>s démarches ou interventions réitéréesauprès du débiteur, si te droit <strong>de</strong> recette complémentaire est dû.en tout état <strong>de</strong> cause, que le règlement ait été effectué au créancierpar l'intermédiaire <strong>de</strong> l'huissier, ou effectué directement parle débiteur au créancieret interventions réitérées <strong>de</strong> l'huissier).(mais toujours à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s démarches9E95. — 14 janvier 1958. — M. Davoust <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice: 1» si les tribunaux administratifs régionaux constituentune autorité judiciaire dont le personnel ressortirait à ce titreau chef <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice ou une autorité administrativedépendante à ce titre du chef <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong> l'intérieur;2» <strong>de</strong> lui indiquer éventuellement les décisions au contentieuxdu conseil d'Etat qui auraient infirmé l'avis du conseil d'Etat:a) que les requêtes dites introductives d'instance adressées auxjuridictions administratives ont le caractère <strong>de</strong> pétition à une autoritéadministrative; b) que, spécialement en ce qui concerne les tribitnauxadministratifs régionaux, les requêtes et mémoires anciennementassujettis au timbre par l'effet <strong>de</strong> l'article 55 (10°) <strong>de</strong> l'ancienco<strong>de</strong> du timbre en sont <strong>de</strong>venus exempts (sauf exceptions en matièred'impôts) <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 194-S, ceci par les conséquences <strong>de</strong>sarticles 42-1 et 56 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n» 23 du 6 janvier 1918 (abrogationavec effet du i« r janvier 1918 du n» 10 ne l'article 55 BUS visé).Il précise qu'une instruction enregistrement 5679, confirmée, sur cepoint, par une instruction 7293 <strong>de</strong> novembre 1956, s'est inspirée dul'avis du conseil d'Etat précité dans les directives aux agents du fisc.9396. — li janvier 1958. — M. Jaeques Fowca<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice si les exigences <strong>de</strong> <strong>la</strong> publicité impliquantle calcul par un industriel, dans son prix <strong>de</strong> revient, d'un pourcentageaffecté a celle-ci, ledit industriel peut, au lieu et p<strong>la</strong>ce d'unecampagne par voie <strong>de</strong> presse, <strong>de</strong> radio, d'affichage, etc., assurerl'intéressement du ou <strong>de</strong>s divers intermédiaires <strong>de</strong> son circuit <strong>de</strong>distribution par une remtee en espèces ou en nature, ou par l'attributiond'un objet quelconque, dont <strong>la</strong> délivrance peut être immédiateou différée, selon <strong>la</strong> loi régissant le remboursement <strong>de</strong>sescomptes ou remises.9697. — 14 janvier 1956. — M. André Gautier attire t'attentran<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice: 1° sur diverses dispositions émanant<strong>de</strong>s services pénitentiaires locaux d'Algérie qui limitent l'accomplissementnormal <strong>de</strong> ia mission d'assistance <strong>de</strong>s défenseurs;2" sur les mesures dont souffre l'ensemble <strong>de</strong>s détenus dans lesprisons d'Algérie: privations <strong>de</strong> tous colis, <strong>de</strong> linge, les exposantaux rigueurs <strong>de</strong>s premiers froids, ainsi que <strong>de</strong>s colis <strong>de</strong> vivres,alors que <strong>la</strong> nourriture est souvent immangeable, ce qui est singulièrementvrai pour <strong>la</strong> prison civile d'Alger; 3° sur <strong>la</strong> situationparticulièrement tragique <strong>de</strong>s condamnés à mort « traités d'unemanière inhumaine », selon le rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong><strong>de</strong>s droits et libertés individuels. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, dans unsouci- <strong>de</strong> justice et d'humanité, les dispositions qu'il envisage pourremédier a une telle situation.959». — 14 janvier 1938. — M. Jean Cuittsn expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> j*.»îice que l'un <strong>de</strong> ses prédécesseurs, répondantà' <strong>la</strong> question écrite n» 15373 (Journal officiel du 12 janvier 1955,A. N., page 33) indique que « les frais auxquels donne lieu l'appli-«alion <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du décembre 1951 sont faibles et ne dépassent


18 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'pas • 3.000 francs, lors même que <strong>la</strong> personne menacée est conduiteà faire signifier <strong>la</strong> décision lui accordant un dé<strong>la</strong>i ». Il appelle sonattention sur le fait que, dans <strong>la</strong> pratique, le locataire, toujourscondamné aux dépens, supporte — en même temps que ses propreslirais — ceux du propriétaire lorsque celui-ci se tait représenter parun avoué. C'est donc une somme minimum <strong>de</strong> 10.000 francs — etnon <strong>de</strong> 3.000 francs — que doit régler un locataire sollicitant undé<strong>la</strong>i. Les frais atteignent près <strong>de</strong> -20.000 francs lorsque l'expulséise fait lui-même assister d'un avoué ou avocat dont <strong>la</strong> présence,si elle n'est pas obligatoire, est du moins utile Enfin, les dé<strong>la</strong>isaccordés étant le plus souvent <strong>de</strong> courte durée, c'est près <strong>de</strong>iiO.OOO francs, «'ajoutant à d'importants trais <strong>de</strong> justfce antérieurs,aue doit débourser le locataire — en général <strong>de</strong> condition mo<strong>de</strong>ste —iqui est contraint <strong>de</strong> solliciter un second sursis, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>les mesures qu'il envisage <strong>de</strong> prendre pour mettre fin à une telle(Situation qui ne peut se prolonger puisqu'elle p<strong>la</strong>ce pratiquementia plupart <strong>de</strong>s locataires dan.s l'impossibilité <strong>de</strong> solliciter <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>isen application <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion en vigueur.MARINE MARCHANDE9G99. — ii janvier 1958. — M. Roger Duveau signale à M. le seorétaired'Etat à <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong> qu'il n'a pas répondu exactementle 27 décembre 1957 à sa question n» 9369. il importe moins,en effet, <strong>de</strong> savoir si le décret du 13 octobre 1921 doit faire l'objetd'une « stricte application » que <strong>de</strong> s'inquiéter <strong>de</strong>s graves conséquencesqu'un formalisme étroit et obstiné peut entraîner sur le.p<strong>la</strong>n économique et social. Il n'est pas contestable que si <strong>de</strong>snavires (et pms spécialement <strong>de</strong>s paquebots) ont dû être vendusà l'étranger au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, c'est parce qu'en dépit<strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etat k <strong>la</strong> construction (et non pas à l'armement),Ils étaient <strong>de</strong>venus inexploitables, et qu'il convenait par suite <strong>de</strong>îles remp<strong>la</strong>cer par <strong>de</strong>s unités mieux adaptées à nos trafics et à notrjéconomie. Le formalisme institué par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 5 décembre4957 ne servira donc pas à empêcher une mise en vente qui <strong>de</strong>vientinéluctable lorsque <strong>la</strong> rentabilité do navire disparaît, mais— ce qui est très différent — à retar<strong>de</strong>r ou à pa. alyser les transactions,mettant ainsi les armateurs dans <strong>la</strong> nécessité soit <strong>de</strong> supporter<strong>de</strong>s charges inutiles, soit <strong>de</strong> désarmer leur navires. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> les mesures qu'il compte prendre pour empêcher quel'application « stricte • <strong>de</strong> sa circu<strong>la</strong>ire du 5 décembre 1957 n'aggrave<strong>la</strong> situation <strong>de</strong> l'armement français en paralysant les•transactions, en provoquant par voie <strong>de</strong> conséquence le désarmement<strong>de</strong>s navires réputés inutilisables et en empêchant, du mêmecoup, leur remp<strong>la</strong>cement par <strong>de</strong>s unités mieux adaptées à <strong>la</strong>eonjincture actuelle.9700. — 11 janvier 1953. — M. Roger Duveau signale h M. le secrétaired'Etat à <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong> que <strong>la</strong> réponse faite le 27 décembre1957 à sa question n» 93G9 appelle <strong>de</strong>s précisions complémentairessur le point suivant: en effet, pour justifier sa circu<strong>la</strong>ire du& décembre 1957, M. le secrétaire d'Etat à <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong> ainvoqué le fait que l'Etat avait pris à .sa charge tout ou partie <strong>de</strong><strong>la</strong> reconstruction ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction <strong>de</strong>s navires français. Mais i<strong>la</strong> oublié <strong>de</strong> préciser, d'une part, que celte participation <strong>de</strong> l'Etatijouait en faveur <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> construction navale et non pas<strong>de</strong>s a-matcurs qui, établis sur <strong>de</strong>s trafic.s internationaux, étaientdans l'obligation d'acheter leurs navires au « juste prix international»; Outre part, que <strong>la</strong> --onstruction, par les chantiers français,<strong>de</strong>s navires <strong>de</strong>stinés à l'étranger étaient financés exactementdans les mêmes conditions que celles <strong>de</strong>s navires français. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> comment il entend justifier <strong>la</strong> double discrimination quel'application stricte <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire précitée va nécessairemententraîner: d'une part, entre le navire usagé dont l'exportation sera,en principe, prohibée — et le navire neuf dont l'exportation sera,en principe, permise; — d'autre part, et surtout, entre le constructeur<strong>de</strong> navires, qui seul bénéficiaire <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Ktat sera invitéÀ exp irter sa production; et l'armateur qui, bien que ne WnéPeiantd'aucune ai<strong>de</strong>, se verra interdire <strong>la</strong> libre disposition <strong>de</strong> ses biens.9731. — i\ janvier 1958. — M. René Pleven <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le sscrétaïred'Etat à <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong>: 1° s'il est exact que l'in<strong>de</strong>mnitéjpour service <strong>de</strong> nuit attribuée au personnel embarqué <strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce<strong>de</strong>s pêches <strong>de</strong>meure fixée au taux horaire <strong>de</strong> C5 francs;S" c<strong>la</strong>ns l'affirmative, s'il n'estime pas nécessaire <strong>de</strong> modifier cetaux hor.v'e, qui parait notoirement insuffisant, et dans quelle proportion.POSTES, TELEGRAPHES ET TELEPHONES9702. — 11 janvier 1958. — M. Gaston Julian expose à M. le secrétaired'E<strong>la</strong>t aux postes, téiéârzphes et téléphones que, suivant leBulletin officiel <strong>de</strong>s posies, télégraphes et téléphones (p. 325,A, P/'190/85), une circu<strong>la</strong>ire du 21 juin 1957 précise les conditionsdan.s lesquelles pourront prétendre à <strong>la</strong> titu<strong>la</strong>risation les auxiliairesprécé<strong>de</strong>mment « désignés » pour tenir un emploi <strong>de</strong> bureau enattentant leur nomination. Or, par suite <strong>de</strong> l'arrivée <strong>de</strong> brigadières<strong>de</strong> réserve, <strong>la</strong> direction départementale <strong>de</strong>s hautes-Alpes a étéamenée à ne pas tenir compte <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite circu<strong>la</strong>ire puisque unnombre égal d'auxiliaires réunissant au 1 er juillet 1957 l'ancien-» neté <strong>de</strong> services nécessaires (7 années <strong>de</strong> services va<strong>la</strong>bles ou valldablespour <strong>la</strong> retraite) a été mis en position <strong>de</strong> « non-utilisation ».II lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles dispositions il compte prendre pour rétablir«es auxiliaires dans leurs droits, conformément à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire21 juin 1957.9703. — lî janvier 1953. — M. Roger Roucaufe signale à M. lesecrétaire d'Etat aux postes, télégraphes et téléphones qu'à <strong>la</strong> suite<strong>de</strong>s violentes tempêtes <strong>de</strong> neige qui se sont abattues <strong>de</strong>rnièrementsur le p<strong>la</strong>teau ardéchois, les agents techniques <strong>de</strong>s postes, tétégrapheset téléphones ont éprouvé <strong>de</strong>s difficultés considérables pourse dép<strong>la</strong>cer afin <strong>de</strong> rétablir avec célérité les circuits téléphoniques<strong>de</strong> montagne. Il serait souhaitable, étant donné les rigueurs exceptionnelles<strong>de</strong>s hivers dans <strong>la</strong> montagne ardéchoise, que les agentstechniques soit dotés, pour leur dép<strong>la</strong>cement, d'une voiture genre« Jeep » avec appareils permettant <strong>de</strong> circuler dans <strong>la</strong> neige. 11lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cette dotation est déjà envisagée et quelles mesuresil compte prendre pour faciliter le travail ingrat, particulièrementpénible, <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s posies, télépgraphes ët téléphones, obligésparfois à travailler avec <strong>de</strong> <strong>la</strong> neige jusqu'à mi-corps9704. — li janvier 1958. — M. Sohaff <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux postes, télégraphes et téléphones <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelleaucune commission paritaire centrale n'est prévue à l'administration<strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones pour désigner les facteursmanutentionnaires chargeurs qui seront nommés préposés spécialiséset si une telle disposition n'est pas contraire à l'esprit dustatut <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique.9705. — li janvier 1958. — M. Sohei<strong>de</strong>r expose à M. le secrétaired'Etat aux postes, télégraphes et téléphones qu'une prime <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>menta été instituée dans l'administration <strong>de</strong>s P. T. T. et qu'elleest versée à tous les fonctionnaires. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il est exactque <strong>de</strong>s facteurs et certains employés ne <strong>la</strong> touchent pas et, dansl'affirmative, quelles sont les raisons <strong>de</strong> cette ditférence <strong>de</strong> .traitementqui serait une injustice.RECONSTRUCTION ET LOCrBMENT9706. — li janvier 1953. — M. André Beauguitte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement s'il autorise les sociétés<strong>de</strong> construction <strong>de</strong> droit privé a utiliser pour leurs marchés lesdocuments types établis par son administration à l'usage <strong>de</strong>s sociétéscoopératives <strong>de</strong> reconstruction. Ces documents sont en effet û'unerédaction exemp<strong>la</strong>ire; ils comprennent: le cahier <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>uses spéciales,le cailler <strong>de</strong>s prescriptions techniques générales, le cahier <strong>de</strong>scharges particulières.9707. — li janvier 1953. — M. André Beauguitte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement quelle interprétation11 y a lieu <strong>de</strong> donner au paragraphe 3 <strong>de</strong> l'article 4 <strong>de</strong> l'arrêtédu il mars 195i fixant les caractéristiques <strong>de</strong>s logements économiqueset familiaux établissant l'augmentation <strong>de</strong> 5 n. 100. Doit-elleêtre calculée en taisant le rapport entre <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> l'indice à <strong>la</strong>date <strong>de</strong> <strong>la</strong> réception provisoire et celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> conclusiondu marché portant sur le gros œuvre ou bien doit-on considérerl'amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> courbe suivie par l'indice enlre les <strong>de</strong>ux datesprécitées. Par exemple pour un chantier en cours dont les marchéssont soumis aux dispositions <strong>de</strong> l'arrêté en cause et comportent uneformule <strong>de</strong> revision, l'indice qui était <strong>de</strong> 1,00 lors ce <strong>la</strong> conclusiondu marché portant sur le gros œuvre est passé à 1.00 à une certaineépoque, alors qu'une baisse autoritaire ou autre peut leramener à 1,02 <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> réception provisoire. Si 1 indice 1,0Gdoit être considéré, les enlrepreneurs peuvent bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> revision<strong>de</strong> leurs prix et peuvent faire valoir leurs droits à cette augmentationdès avant <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s travaux. Si, au contraire, c'estl'indice 1,02 qui doit être retenu, il est nécessaire pour les entrepreneurs,et dans tous les cas, d'attendre <strong>la</strong> réception provisoirepour pouvoir prétendre aux ausmentations éventuelles.9708. — li janvier 1958. — M. Billoux signale à M. le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> reconstruction et du logement que le programme d'aménagementd'un quartier <strong>de</strong> Marseille, qui a été approuvé, prévoit: « La construction<strong>de</strong> quatre bâtiments logements économiques et familiauxet, à l'intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour, <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> garages particulierspour voitures et, éventuellement, <strong>de</strong> magasins à l'extrémité Nord-Kst du terrain ». Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> garagesdans <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong> ces quatre immeubles peut donner lieu àune affaire spécu<strong>la</strong>tive; 2» si l'imp<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong> box-garages au rez<strong>de</strong>-chausséed'un <strong>de</strong>s bâtiments précités (économiques et familiaux)à usage exclusif d'habitation est autorisée et, dans l'affirmative,dans quelles conditions, le <strong>de</strong>vis <strong>de</strong>scriptif <strong>de</strong> ce bâtiment ne faisantaucune mention <strong>de</strong>soits garages; 3» si <strong>la</strong> transformation d'unepartie <strong>de</strong>s garages construits dans <strong>la</strong> cour d'un <strong>de</strong>s immeubles encause en bâtiments à usage commercial est autorisée, le p<strong>la</strong>n d'aménagementprévoyant seulement <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> magasins à l'extrémitéNord-Est du terrain qui a été loti, celle extrémité étanttotalement indépendante <strong>de</strong> l'immeuble d'habitation, tin simpleaccord entre tes copropriétaires est-il suffisant, sous réserve <strong>de</strong> l'obtention<strong>de</strong>s autorisations administratives. Y a-t-it certaines restrictions.notamment iwur l'instal<strong>la</strong>tion d'une station-service.du


19 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'9709, — 14 janvier 1958. — M. Courrier signale à M, le ministre <strong>de</strong><strong>la</strong> reconstruction et du logement qu'un chef d'entreprise, achetant<strong>de</strong>s locaux neufs dans un immeuble nouvellement construit, a ledroit d'alfecter à ces achats le montant dé ce qu'il doit versercomme taxe à <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> 1 p. 106 sur les sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> sesemployés et ouvriers. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si un chef d'entreprise achetant<strong>de</strong>s locaux anciens qu'il <strong>la</strong>it remettre en état pour y faire<strong>de</strong>s logements a usage <strong>de</strong> ses ouvriers peut également intégrerdans ses frais d'achats et <strong>de</strong> réparations le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à<strong>la</strong> construction <strong>de</strong> 1 p. 100 sur les sa<strong>la</strong>ires et, dans <strong>la</strong> négative,pour quelles raisons.9710. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement: 1° s'il est exact quele service du logement, à Paris, a relevé 7.714 infractions pourtransformations illicites <strong>de</strong> locaux d'habitation en bureaux ou enlocaux commerciaux, que sur ce nombre, ,4.163. seulement ont faitl'objet d'une mise en <strong>de</strong>meure <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> l'administration, surlesquelles 415 par tolérance et 1.776 par dérogation ont abouti àune acceptation <strong>de</strong> fait, <strong>de</strong> telle sorte que 6.051 transformationsillégales ont pu être effectuées avec succès en vio<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> toutesles réglementations en vigueur; 2° dans l'affirmative, quelles mesuresit compte prendre pour faim cesser ces vio<strong>la</strong>tions répétées <strong>de</strong><strong>la</strong> loi, qui aggravent considérablement <strong>la</strong> crise si aiguë du logement,et pour poursuivre avec sévérité les contrevenants.ce jour, n'a fait l'objet d'aucune abrogation. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: i« siune telle interprétation est conforme à l'esprit <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>iren® 52-39; 2° dans <strong>la</strong> négative, quelle mesure il compte prendre•pour éviter <strong>de</strong> tels faits.9715. — 14 janvier 1958. — M. Pierrard signale à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement qu'à Dunkerque, à l'angle <strong>de</strong><strong>la</strong> rue <strong>de</strong> iParis et <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Verrerie, un terrain cédé par<strong>la</strong> ville à l'office départemental <strong>de</strong>s habitations à loyer modéré estmaintenant utilisé pour l'instal<strong>la</strong>tion d'une station-service pour voituresautomobiles; que les habitants <strong>de</strong>s habitations à loyer modéré<strong>de</strong> l'ilôt Marchand protestent parce qu'ils considèrent que cetteexploitation peut comporter <strong>de</strong>s risques pour leur sécurité; que<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion dunkerquoise s'étonne d'une telle utilisation, alorsqu'il est avéré qu'à Dunkerque on ne trouve pas suffisamment<strong>de</strong> terrains pour construire <strong>de</strong>s habitations. Il lui. <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : .1° sil'autorisation <strong>de</strong> construire a été donnée à <strong>la</strong>dite station-serviceet par quel organisme; 2° quel est le prix payé par <strong>la</strong> sociétéutilisatrice pour l'occupation <strong>de</strong> ce terrain.9716. — 14 janvier 1958 — M. Vauge<strong>la</strong><strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement si le décret d'application prévuà l'article 38 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 7 août 1957 n» 57-90S a été publié tft,dans <strong>la</strong> négative, s'il sera pris à 'brève échéance.9711. — 14 janvier 1958. — M, Pierre Ferrand signale à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement le cas d'un prisonnier,réformé à 65 p. 100, sinistré, qui, du fait oe ces qualités particulières,se trouve pénalisé .pour les raisons suivantes: d'unepart, en tant que sinistré,, son emprunt <strong>de</strong> construction pour unlogement familial normalement <strong>de</strong> 600 francs le mètre carré a étéréduit;à 480 francs, représentant 36.430 francs au lieu <strong>de</strong> 54.000 francset sa surface réduite eu. conséquence,. D'autre part, ses dommages<strong>de</strong> guerre — 520.Î60 francs — pavés, moitié en espèces, moitié entitres, lui causent un nouveau préjudice. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne seraitpas possible dans <strong>de</strong>s cas semb<strong>la</strong>bles — qui ne doivent pas êtretrès nombreux mais qui sont suffisamment dignes d'intérêt — <strong>de</strong>permettre qu'il n'y ait pas une diminution <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime et <strong>de</strong> <strong>la</strong>surface primée en raison <strong>de</strong>s titres éminemment va<strong>la</strong>bles <strong>de</strong>sintéressés.9712. — 14 janvier 1958. — M. Grandin expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et «tu logement qu'une voiture automobile professionnelle<strong>de</strong> 4 CV servant à l'exercice d'une profession libérale,sortie d'usine en 1928, entièrement revisée en 1910 etdéc<strong>la</strong>rée en parfait état <strong>de</strong> marche par le garagiste qui avaitexécuté les travaux, fut détruite en juin 1940 par les troupes alleman<strong>de</strong>s.L'in<strong>de</strong>mnité qui fut versée au sinistré en 1955 n'atteignitpas 6,500 francs valeur 1955. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cette somme, quireprésente le quart du prix d'une bicyclette sans moteur ou d'unseul pneu <strong>de</strong> cette voiturette, peut être considéré comme <strong>la</strong> « réparationintégrale » prescrite par l'article 2 <strong>de</strong>. <strong>la</strong> loi du 28 octobre1946 sur lès dommages <strong>de</strong> guerre, c'est-à-dire, aux termes <strong>de</strong> l'article15 <strong>de</strong> <strong>la</strong> même loi: « l'intégralité du coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstitutiondu bien détruit tel qu'il se comportait au moment du sinistre ».SANTE PUBLIQUE ET POPULATION9717. — 11 janvier 1958. — M. Noël Barrot expose à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l'hygiènesociale (7 e bureau), dans une circu<strong>la</strong>ire du 9 août 1957 (Dgs/45 337-6)ayant pour objet l'application du p<strong>la</strong>n comptable dans les hôpitauxprivés faisant fonction d'hôpitaux'publics, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à ces établissementsune comptabilité conforme aux données concernant l'applicationdu p<strong>la</strong>n comptable; s'agissant d'établissements privés, il s'étonnequ'une telle'obligation leur soit imposée dans ce domaine, et lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> comment doivent être interprétés les mois « <strong>de</strong>vraient,tenir... » et quelles sont les obligations qui découlent <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ireprécitée pour les hôpitaux privés faisant fonction d'hôpitauxpublics.9718. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> S M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion : 1» s'il est exactque <strong>la</strong> syphilis, qui avait jusqu'en 1954 montré une diminutionmarquée <strong>de</strong> fréquence, moins forle cependant que certaines statistiquespouvaient le <strong>la</strong>isser croire, affecte une tendance manifeste h<strong>la</strong> recru<strong>de</strong>scence <strong>de</strong>puis 1955 ; 2° quels sont les facteurs éventuels<strong>de</strong> cette tendance, notamment ceux pouvant expliquer son augmen-;tation chez les moins <strong>de</strong> vingt ans; 3° si <strong>la</strong> prostitution c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stinene doit pas être particulièrement incriminée, certaines c<strong>la</strong>ssessociales étant plus- frappées que d'autres.9719. — 11 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> suite publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion: 1° quelle est <strong>la</strong>répartition départementale <strong>de</strong> <strong>la</strong> mortalité par tuberculose; 2® quellut le taux <strong>de</strong> mortalité par tuberculose en 1954, 1955, 1956, 1957;3° quel est, par département, le pourcentage <strong>de</strong> décès <strong>de</strong> causes indéterminéeset décès par tuberculose (années 1954, 1955, 1956, 1957).9713. — 14 janvier 1958. — M. Bernard Jourd'hui expose à M. leministre <strong>de</strong> ta reconstruction et du logement que, dans <strong>la</strong> nuit du6 au 7 janvier 1958, <strong>de</strong>ux immeubles du groupe édifié pour lecompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris, à <strong>la</strong> porte d'Italie, dans le 13« arrondissement,ont été endommagés par l'orage. 11 s'agit <strong>de</strong> logementsneufs, dont l'aménagement est récent, et plusieurs familles setrouvent, à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> l'acci<strong>de</strong>nt, dans une situation très difficile.C'est le second acci<strong>de</strong>nt du même genre dans le même groupe<strong>de</strong>puis octobre 1956. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quelles mesures il compteprendre d'urgence : a) pour assurer <strong>la</strong> mise' hors eau et <strong>la</strong> réparation<strong>de</strong>s logemenis endommagés ainsi que toutes dispositionspropres à assurer <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>sdits Immeubles et<strong>la</strong> juste compensation <strong>de</strong>s dommages subis par chaque foyer; b) pourfaire vérifier les conditions <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong>s autres immeublesconstruits par <strong>la</strong> même société pour le compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris;2° s'il compte faire procé<strong>de</strong>r à une enquête aux fin d'établir lesconditions dans lesquelles ses services ont été amenés à confier àcette société <strong>la</strong> construction et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 400 logementsdu même type pour le compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris et à réceptionnerles' travaux effectués par elle.9714. — 14 janvier 1958 — M. Marcel Moël signale à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et du logement que, par circu<strong>la</strong>ire<strong>de</strong> son ministère n» 52-39 du 20 mars 1952, l'acquisition <strong>de</strong> grosappareils ménagers peut être imputée, dans une certaine limite,sur les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> iommages immobiliers. Or, actuellement,ses services refusent à <strong>de</strong>s sinistrés <strong>la</strong> prise en compte <strong>de</strong> facturesse rapportant à <strong>de</strong> tels appareils, bien que <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s travauxafférents à <strong>la</strong> reconstruction <strong>de</strong> leur immeuble soit réglée. Ce refu*semble contraire à l'esprit <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire n° 52-39 qui pourtant, à9720. — 14 janvier 1956 — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion les raisons quiont empêché le « Peroxidase Solomi<strong>de</strong>s » d'obtenir <strong>de</strong> <strong>la</strong> commissiondu visa <strong>de</strong>s produits pharmaceutiques l'autorisation nécessaireà sa vente ' officielle.9721. — 14 janvier 1958. — M. Frédéric-Dupont rappelle & M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que l'article 2 bis<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 17 novembre 1952 précise que, dans le dé<strong>la</strong>i maximumd'un an à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, un arrétôfixera l'organisation <strong>de</strong>s commissions chargées <strong>de</strong> se prononcer surles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s opticiens lunetiers non titu<strong>la</strong>ires du brevet professionnel,pour bénéficier <strong>de</strong>s avantages prévus par l'article %11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi aùcunê commission n'a été constituée etquand il pense pouvoir appliquer <strong>la</strong> loi.9722. — 14 janvier 1958. — M. Halbout <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion comment doit s'opérer leremboursement <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> sociale à domicile lorsque les assistéssont les ayants droit prestataires <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale, <strong>la</strong> partnon couverte par <strong>la</strong> sécurité sociale étant seule à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>l'ai<strong>de</strong> sociale.9723. — 14 janvier 1958. — M. Jean Lefranc expose & M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion qu'un docteuren mé<strong>de</strong>cine étant suspendu par décision du conseil <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>smé<strong>de</strong>cins du droit <strong>de</strong> soigner les assurés sociaux, se voit solliciter paç


20 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'<strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s ayant cette qualité et qui Tequiôrent ses soins en invoquantleur droit <strong>de</strong> choisir leur mé<strong>de</strong>cin. Il lui <strong>de</strong>mman<strong>de</strong> si ce<strong>de</strong>rnier peut sans inconvénients accepter <strong>de</strong> donner les soins réc<strong>la</strong>méssi l'assuré social n'invoque pas cette qualité et ne réc<strong>la</strong>meaucune prestation ou si ces mêmes soins sont dispensés gratuitement.1958, quel est le montant du coût <strong>de</strong> l'immeuble somptueux conslruilen plein centre <strong>de</strong> Caen qui <strong>la</strong>isse supposer que tous les sinistréscaennais ont eu satisfaction; 3° quelles sont les prévisions « dépensesbâtiments » pour 1958 et les années suivantes, ainsi que lesdépenses envisagées pour toutes autres constructions, hospitalièresen particulier._9724. — 14 janvier 1958. — M. Mérigon<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion les raisons puur lesquellesle personnel hospitalier ne perçoit plus l'in<strong>de</strong>mnité forfaitaire pourles heures effectuées au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong> quarantière heure et si lesétablissements hospitaliers sont autorisés à modifier leurs horaires<strong>de</strong> travail sans tenir compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> quarante heures.9732. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale s'il est exact que <strong>la</strong>sécurité sociale effectue le remboursement, au personnel paramédical,<strong>de</strong>s frais occasionnés par l'injection <strong>de</strong> Peroxidase So'omi<strong>de</strong>salors que ce médicament n'a pas eu légalement le visa duministère <strong>de</strong> ta santé publique.9725. — 14 janvier 1958. — M. Schei<strong>de</strong>r <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion l'importance <strong>de</strong>s créditsqui seraient nécessaires pour donner « les moyens matériels » auxchirurgiens spécialistes du cœur. 11 est anormal, quand on connaîtles progrès faits dans le domaine « opération cardiaque » par lespraticiens Irançais <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s, surtout <strong>de</strong> jeunes enfants,partir à l'étranger pour se faire opérer et ceci à grands frais etsurtout avec <strong>de</strong>s risques plus grands du <strong>la</strong>it d'un long dép<strong>la</strong>cement.9726. — 14 janvier 1958. — M. Vergés <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion quels sont: 1° le nombretotal et par catégorie (ai<strong>de</strong> médicale aux tuberculeux, etc.) <strong>de</strong>sbénéficiaires <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> sociale; 2» le montant total et le montantpar nature <strong>de</strong>s dépenses d'ai<strong>de</strong> sociale dans les départements <strong>de</strong> <strong>la</strong>Guyane, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réunion <strong>de</strong>puisl'introduction <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> sociale dans les départements d'outre-mer.TRAVAIL ET SECURITE SOCIALE9727. — 14 janvier 1958. — M. Virgile Barel expose à M. le ministre!du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'un citoyen français, âgé <strong>de</strong>\soixante-dix-huit ans, titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> l'allocation aux vieux travailleurs |sa<strong>la</strong>riés, a <strong>de</strong>mandé le bénéfice <strong>de</strong> l'allocation supplémentaire instituéepar <strong>la</strong> loi du 30 juin 1950 avec effet du 1 er avril 1956; que sa<strong>de</strong>man<strong>de</strong> a élé rejetée par <strong>la</strong> caisse compétente, qu'il s'est adresséà <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> première instance qui a confirmé <strong>la</strong> décision<strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse en invoquant le fait que ce citoyen français ayantperdu sa compagne a transféré son domicile 500 mètres plus loin, :chez sa fille, à Monte-Carlo. Or, <strong>la</strong> principauté <strong>de</strong> Monaco est une jterre étrangère et <strong>la</strong> loi du 30 juin 1956 exige, entre autres condi-jtioos, que le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l'allocation supplémentaire « rési<strong>de</strong> sur ile territoire métropolitain ou dans les départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>-Iloupe, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guyane, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réunion ». 11 lui|<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte prendre pour faire corrigerles dispositions d'une loi qui porte atteinte aux intérêts légitime^<strong>de</strong> vieux travailleurs français.9728. — 14 janvier 1958. — M. Cagne se référant à <strong>la</strong> réponse donnéele 6 décembre 1956 à sa question n° 3661 concernant <strong>la</strong> situation ducentre départemental d'appareil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>ntés du travail etdans <strong>la</strong>quelle il était précisé que <strong>de</strong>s améliorations étaient en coursafin <strong>de</strong> remédier, à cet état <strong>de</strong> fait, signale à M. le ministre du tra.vail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'actuellement, <strong>la</strong> section départementale<strong>de</strong>s anciens combaltants, qui a passé une convention avec<strong>la</strong> sécurité sociale, dispose d'un local vi<strong>de</strong> au rez-<strong>de</strong>-chaussée, àl'aile Sud du bâtiment. Cet emp<strong>la</strong>cement réglerait au mieux le problèmeposé par <strong>la</strong>dite question. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les domaines,qui ont ta charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s locaux, ne pourraient pas lesremettre à <strong>la</strong> disposition du centre départemental d'appareil<strong>la</strong>ge, etS'il ne pourrait pas intervenir dans ce sens.9733. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale quels sont : 1° le nombre<strong>de</strong> mulilés <strong>de</strong> guerre; 2° les employeurs assujettis à l'emploiobligatoire <strong>de</strong>s mutilés <strong>de</strong> guerre, <strong>de</strong>s mulilés du travail; 3° lenombre <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rations faites aux préfectures par ies chefs d'entrepriseen application du décret du 20 mai 1955 (mutilés <strong>de</strong> guerre),si possible le nombre par département, à défaut celui du département<strong>de</strong> <strong>la</strong> Creuse; 4° le nombre <strong>de</strong> mutilés bénéficiant déjà etayant bénéficié, <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> publication du décret, <strong>de</strong> « l'emploi obligatoire».9734. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1° s'il est exact qu'ail1 er octobre 1957 3.220.100 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'allocation supplémentaire dufonds national vieillesse avaient été déposées, soit 77 p. 100 <strong>de</strong>sestimations avancées par ses prédécesseurs lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussiondu fond national <strong>de</strong> solidarité ; 2° quel est le pourcentage <strong>de</strong>s<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s ayant déjà fait i'objet d'un premier payement; 3° quelest le pourcentage <strong>de</strong>s rejets; 4° s'ii est exact qu'au 1 er octobre 1957sur 3.220.100 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s 2.317.717 avaient fait l'obiet <strong>de</strong> premierspayements; 5» quel est le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'allocation supplémentairedéposées dans le département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Creuse au titr«général et au litre agricole, le nombre <strong>de</strong> rejets.9735. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1» quels ont été, parcatégories, le montant <strong>de</strong>s récents relèvements <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s différentsemployés <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale, notamment <strong>de</strong>s cadres,effectués en raison <strong>de</strong>s augmentations du coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie; 2° quelétait le montant <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité socialeen 1953, et actuellement (par catégorie).7M. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lefisyb du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1° s'il est exact qu'auirar<strong>de</strong>s sept <strong>de</strong>rnières années l'indice <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires a été multiplié73,76, ie niveau du p<strong>la</strong>fond par 3,5 et les recouvrements par 4,1;parmi les 73 miliiards énoncés dans une précé<strong>de</strong>nte questioncrite comme représentant le « retard » constaté dans les recou-/vrements, quelle est <strong>la</strong> part <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong> <strong>la</strong> région parisienne, <strong>la</strong>liste <strong>de</strong>s principaux re<strong>de</strong>vables, notamment quelle est <strong>la</strong> part <strong>de</strong>l'Etat; 3° s'ii est exact que Paris et sa région versent un tiers <strong>de</strong>scotisations <strong>de</strong> sécurité sociale.9737. — li janvier 1058. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale quelle est, dans les« dépenses hospitalières », <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s honoraires hospitaliers verséspar les organisiiies <strong>de</strong> sécurité sociale au corps médical hospitalier<strong>de</strong> <strong>la</strong> métropole.9729. — 14 janvier 1958. — M. Chêne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1° le nombre, par département:a) d'ouvriers espagnols; b) d'ouvriers italiens employés dans lesusines, chantiers, administrations; 2» quelle serait, en cas <strong>de</strong> chômageou <strong>de</strong> fermetures d'usines, <strong>de</strong> chantiers, <strong>la</strong> conséquence surie contrat <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> ces ouvriers.9738. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale quelle esl, pour chaquedépartement, <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s honoraires médicaux hostipaliers vers'é*par les organismes <strong>de</strong> sécurité spciale.9730. — 14 janvier 1958. — M. Etienne Fajon expose à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong>S. I. P. A. (Société industrielle pour l'aéronautique) <strong>de</strong> Suresnes,ayant procédé, le 2 janvier, au licenciement d'un ouvrier, lui a fournicomme seul prétexte l'existence d'un rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> D. S. T. re<strong>la</strong>tifà ses opinions politiques, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en vertu <strong>de</strong> quelles instructionsministérielles un service <strong>de</strong> police intervient en contradictionformelle avec <strong>la</strong> Constitution.9731. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1° quel est le montant<strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> « bâtirnenl » effectuées par les organismes <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale, par année, <strong>de</strong> 1950 à 1957; 2» à l'heure <strong>de</strong> <strong>la</strong>réduction <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction que comporte le programme9739. — 11 janvier 1958 — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. te.ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale le nombre d'é<strong>la</strong>blisse-" 1ments <strong>de</strong> soins appartenant aux organismes <strong>de</strong> sécurité sociale etcréés grâce au fond <strong>de</strong> l'action sanitaire et sociale.9740. — 14 janvier 1958. — M. Fontanet attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale sur <strong>la</strong> lenteur souventexcessive <strong>de</strong> l'instruction <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> retraite déposéspar les vieux travailleurs sa<strong>la</strong>riés. E<strong>la</strong>nt donné <strong>la</strong> situation difficile<strong>de</strong>s vieux travailleurs sa<strong>la</strong>riés pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> s'élendant <strong>de</strong><strong>la</strong> cessation <strong>de</strong> leur travail à l'attribution <strong>de</strong> leur pension, il <strong>de</strong>mandas'il ne serait pas possible <strong>de</strong> fixer un dé<strong>la</strong>i maximum pour <strong>la</strong> liquidation<strong>de</strong> ces dossiers <strong>de</strong> retraite.


ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 219741. — 14 janvier 1958. — M. Frédéric-Dupont signale à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'ayant recommandéune personne pour le poste <strong>de</strong> préposée aux toilettes danSXtesthéâtres lyriques nationaux, 'il a obtenu <strong>la</strong> réponse suivante \duprési<strong>de</strong>nt directeur général: «Vous avez bien voulu appeler mhnattention sur une candidate à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> préposée aux toilettes dahsles théâtres-lyriques nationaux. Malheureusement, votre protégéeest ?gée <strong>de</strong> trente-huit ans et a donc déliassé <strong>la</strong> limite d'Sge fix< epar <strong>la</strong> convention collective <strong>de</strong> travail du personnel <strong>de</strong> salle, Jàtrente ans pour les candidates h cet emploi ». 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° a,au moment où le Gouvernement préconise le plein emploi et promit<strong>de</strong> lutter contre le chômage, encore si fréquent pour les travailleurs<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> cinquante ans, il est admissible qu'on ne puisse p<strong>la</strong>sposlnler à une p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> préposée aux toilettes dans les théâtrtslyriques nationaux parce qu'on a plus <strong>de</strong> trente ans; 2° les mesurésqu'il compte prendre pour remédier à une situation aussi grotesque.9742. — li janvier 1958. — M. Isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre dutravail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale dans quelles conditions l'inspectiondu travail a avalisé le congédiement, par <strong>la</strong> correspondance <strong>de</strong>presse, <strong>de</strong> près <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> son personnel.14 janvier 1958. — M. Jean Leiranc expose à M. le ministreihtf'fravail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'un docteur en mé<strong>de</strong>cine étantjHspendu par décision du conseil <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins du droitle soigner les assurés sociaux, se voit solliciter par <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>sayant "celle qualité et qui requièrent ses soins en invoquant leurpropre droit <strong>de</strong> choisir leur mé<strong>de</strong>cin. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si l'assuré socialpeut, sans inconvénients, solliciter les soins d'un tel praticien, s'ildoit, en ce cas, renoncer au bénéfice <strong>de</strong> toute prestation et si, <strong>de</strong>son côté, le mé<strong>de</strong>cin suspendu peut dépenser ses soins gratuitementaux assurés sociaux qui les réc<strong>la</strong>ment.9744: — 14 janvier 1958. — M. André-François Mercier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale si une société,dont un préposé a été blessé par un tiers sur <strong>la</strong> voie publiquependant les heures <strong>de</strong> travail, doit, a <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> jugements, lepremier en première instance fixant <strong>la</strong> responsabilité du tiers à <strong>la</strong>totalité, le second en appel fixant cette responsabilité à 50 p. 100,être tenue en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> toute <strong>la</strong> procédure et rester dans l'impossibilité<strong>de</strong> faire valoir ses conclusions et <strong>de</strong> présenter ses témoinsalors que par le jeu <strong>de</strong>s taux d'assurance acci<strong>de</strong>nts elle est <strong>la</strong>principale intéressée en <strong>la</strong> circonstance et peut se voir frappée <strong>de</strong>charges considérables imprévues, tandis que <strong>la</strong> sécurité sociale, qui<strong>la</strong> représente dans ces actions, est certaine d'élre couverte suivantses ts:opres barèmes soit par ta société d'assurance du tiers, soitpar le tiers lui-même, soit par <strong>la</strong> société en cause.9745. — li janvier 1958. — M. Mouton expose à M. le ministre dutravail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'un vieux travailleur, âgé <strong>de</strong>soixante-huit ans, ayant tait sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong>s vieux <strong>de</strong>puisl'âge <strong>de</strong> soixante-cinq ans, n'a pas encore obtenu celte retraite du<strong>la</strong>it qu'on s'obstine à lui réc<strong>la</strong>mer <strong>de</strong>s certificats <strong>de</strong> travail impossiblesà fournir en raison du décès d'entrepreneurs l'ayant occupé.Or, il est <strong>de</strong> notoriété publique que l'intéressé a travaillé <strong>de</strong>puisl'âge <strong>de</strong> quatorze ans et a verse aux retraites ouvrières et paysannesdès l'institution <strong>de</strong> cette caisse. lt lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures ilcompte prendre pour qu'il soit mis un terme à une si longueattente.9746. — 11 janvier 1958. — M. Henri Thébault expose à M. leministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que l'interprétationsingulièrement restrictive, par ses services, <strong>de</strong> l'article 81 <strong>de</strong> l'ordonnancedu 19 octobre 1915 aboutit, le plus souvent, à donner auxtravailleurs assurés sociaux, bénéficiaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s pensionsmilitaires, pour les blessures, ma<strong>la</strong>dies ou infirmités non viséespar <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion sur les pensions militaires, <strong>de</strong>s avantages bienmoindres que ceux accordés h l'ensemble <strong>de</strong>s assurés sociaux parl'article 2ti; que, <strong>de</strong> ce fait, ces assujettis, dont <strong>la</strong> validité et <strong>la</strong> santéont été diminuées au service <strong>de</strong> <strong>la</strong> patrie, ne bénéficient que d'unesécurité illusoire. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il est dans son intention <strong>de</strong>modifier l'interprétation donnée par ses services du texte susvisé,J'intention du légis<strong>la</strong>teur paraissant avoir été d'accor<strong>de</strong>r h cettecatégorie d'assurés le bénéfice <strong>de</strong>s prestations par pério<strong>de</strong>s d'arrêts<strong>de</strong> travail successifs d'une durée totale <strong>de</strong> trois ans.9747. — 14 janvier 1958. — M. Thoral <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministredu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale si l'épouse d'un retraité d'Electricitédu France, inscrite au registre du commerce en qualité <strong>de</strong>« loueur <strong>de</strong> fonds » pour un commerce d'alirnen<strong>la</strong>tion qu'elle loueen gérance et qu'elle exploitait elle-même auparavant peut, dès lorsqu'elle n'exerce aucune activité, prétendre aux prestations en nature<strong>de</strong> l'assurance ma<strong>la</strong>die <strong>de</strong> ia sécurité sociale en qualité <strong>de</strong> conjointd'assuré.9748. — 14 janvier 1958. — M. Jean Vïltard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministredu travail eî <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale si, lorsqu'un col<strong>la</strong>borateur,congédié par un employeur, n'assure pas son travail pendant letemps <strong>de</strong> préavis, l'employeur est tenu <strong>de</strong> verser les eolisn lionssociales (assurances sociales, allocations familiales, acci<strong>de</strong>nts dutravail) pendant le temps correspondant,TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTS ET TOURISME9749. — 14 janvier 1958. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ilM. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme:1° <strong>de</strong> qui dépend le recrutement <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> travaux (cantonniers); 2° s'il est judicieux que cette nomination dépen<strong>de</strong> essentiellementdu conseil général qui, dans son déparlement, a toujoursimposé ses candidats; 3° si celte façon <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r est égalementen vigueur dans les autres départements.9750. — 14 janvier 1958. — M. Jarresson <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme s'il est dans sesintentions <strong>de</strong> modifier, dans quel sens et dans quelles limites, lestarifs homologués pour 1957 dans les hôtels <strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Pau,Lour<strong>de</strong>s et Tarbes, en raison <strong>de</strong> l'affluence prévue en 1958 pour lesfêtes du centenaire <strong>de</strong> l'apparition.9751. — 14 janvier 1958. — M. Juvînal expose à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme que <strong>la</strong> réfectiondu pont <strong>de</strong> Martigues est <strong>de</strong>venue aussi nécessaire qu'urgente. Lapopu<strong>la</strong>tion, les usagers <strong>de</strong> <strong>la</strong> route et les services publics craignentà tout instant qu'une catastrophe ne se produise. L'ingénieur enchef <strong>de</strong>s ponts et chaussées maritimes vient <strong>de</strong> faire connaîtrequ'à partir du 1 er janvier prochain une nouvelle réglementationd'ouverture du pont serait en vigueur: le matin, <strong>de</strong> G h. 45 à7 h. 15 et <strong>de</strong> 7 h. 45 à 8 h. 30; à midi, <strong>de</strong> lt heures à 12 h. 40 et<strong>de</strong> 13 h.- 30 à 14 heures; le soir, <strong>de</strong> 17 h. 30 à 19 heures. Cetteréglementation ne correspond pas aux heures qui avaient été indiquéespar le préfet <strong>de</strong>s fiouches-du-Rhône en séance publique duconseil général le 5 décembre <strong>de</strong>rnier. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les raisonsqui ont provoqué l'établissement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux horaires complètementdifférents, le second étant *le seul qui ait l'agrément <strong>de</strong>s élus ducanton <strong>de</strong>s Martigues et <strong>de</strong> Tort-Saint-Louis-du-Rhône.9752. — 14 janvier 1958. — M. Juvénal expose à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, tiss transports et du tourisme que le ponttournant <strong>de</strong> Martigues a été p<strong>la</strong>cé en 1927; à son origine, il avaitété prévu pour n'ouvrir que trois ou quatre fois par jour. Actuellement,il tourne plus <strong>de</strong> trente fois et il lui arrive parfois <strong>de</strong><strong>de</strong>meurer bloqué. La popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> Martigues vit dans <strong>la</strong> crainted'un commencement d'incendie qui se produirait alors que lepont est fermé et que, tout au long <strong>de</strong> ses rues, s'entassentvoitures et camion?, ces <strong>de</strong>rniers bien souvent transportant duBas oil, du gaz butane ou propane. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> où en sontles étu<strong>de</strong>s envisagées soit pour modifier le pout actuel, soit pourcréer un nouveau pont répondant aux besoins <strong>de</strong> notre traficmo<strong>de</strong>rne.9753. — 14 janvier 1958. — M Raymond Mondon (Réunion)<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports etdu tourisme s'il a l'intention <strong>de</strong> iaire bénéficier le personnel <strong>de</strong>l'arrondissement maritime <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réunion, en attendant l'intégration<strong>de</strong> ce personnel dans les cadres <strong>de</strong> leurs homologues métropolitains,<strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> traitement et d'in<strong>de</strong>mnité accordéesà leurs anciens collègues cheminots.9754. — 14 janvier 1958. — M. Raymond Mondon (Réunion)<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports etdu tourisme quelles mesures il compte prendre pour éviter queles agents <strong>de</strong> l'arrondissement du service maritime <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réunionne connaissent pas les inconvénients graves qui résulteraient <strong>de</strong>leur affiliation à plusieurs caisses <strong>de</strong> retraites.0755. — 14 janvier 1958. — M Raymond Mondon (Réunion)attire l'attention <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transportset du tourisme sur l'arrêt du conseil d'Etat en date du9 novembre 1955 qui a annulé les décrels n° s 51-989 et 51-990 du28 juillet 1951 ainsi que l'arrêté interministériel du 6 août 1951,constituant en cadres locaux les surveil<strong>la</strong>nts <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>s pontset chaussées <strong>de</strong>s départements d'outre-mer, d'une part, les chefs,sous-chefs d'atelier, les mécaniciens et ouvriers <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong>ces mêmes départements, d'autre part, tt lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à quelledate il compte pouvoir prononcer l'intégration et le rec<strong>la</strong>ssement,à compter du f er janvier 1918, en tenant compte <strong>de</strong> leur ancienneté<strong>de</strong> service, <strong>de</strong>s agents intéressés dans les cadres <strong>de</strong> leurshomologues métropolitains.


22ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'9756. — li janvier 1958. — M. Marcel Noël signale à M. leministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme que,(f<strong>la</strong>ns les <strong>de</strong>ux anciennes compagnies <strong>de</strong>s Transports en commun<strong>de</strong> <strong>la</strong> région parisienne et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Compagnie du métropolitain <strong>de</strong>Paris aucune différence n était faite entre les agents c<strong>la</strong>ssés serviceaçjif ou service sé<strong>de</strong>ntaire quant à <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> l'annuité servantau calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension <strong>de</strong> retraite. La création <strong>de</strong> <strong>la</strong> Régieautonome <strong>de</strong>s transpoits parisiens a entraîné, pour les agentsc<strong>la</strong>ssés service sé<strong>de</strong>ntaire ta perte <strong>de</strong> cet avantage. En ce quiles concerne, <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> cette annuité est établie sur <strong>la</strong> basedu soixantième <strong>de</strong>s sommes soumises à retenue, alors que, pourles actifs. le calcul est fait sur <strong>la</strong> base du cinquantième. Cettedifférenciation n'existe qu'à <strong>la</strong> Régie autonome <strong>de</strong>s transportsparisiens. La Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français etElectricité <strong>de</strong> France ne <strong>la</strong> connaissent pas, H lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>quelles raisons ont motivé celte différenciation.9757. — 14 janvier 1958. — M, Bernard Pautnier signale à M. leministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme que'Je transport <strong>de</strong>s fruits, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière campagne, fut entravéar le manque <strong>de</strong> wagons frigorifiques. Ce fait serait dû àf impossibilité financière pour <strong>la</strong> S. T. E. F. <strong>de</strong> renouveler sonparc. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure il compte prendre pourremédier à cette situation, qui peut, si elle se poursuit, entraîner<strong>de</strong> graves conséquences.9758. — 14 janvier 1958. — M. Schei<strong>de</strong>r <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme s'il est exactque l'avion du type Broussard est vendu 22 millions à l'arméeet 14 millions aux civils et à l'étranger. Dans l'affirmalive, commentexplique-t-il cette différence <strong>de</strong> prix et à quoi correspond-elle.9759. — 14 janvier 1908. — M. Vergés <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme: 1° quel étaitle montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> réserve du port <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pointe-<strong>de</strong>s-Galets(Réunion): a) au 1 er janvier 1918; b) au 1 er janvier 1958; 2° quellea été l'utilisation <strong>de</strong>s sommes prélevées sur cette caisse entre les<strong>de</strong>ux dates ci-<strong>de</strong>ssus et si. certaines dépenses ainsi effectuéesB'auraient pas dû être imputées au budget <strong>de</strong> l'Etat.REPONSES DES MINISTRESAUX QUESTIONS ECRITESAFFAIRES ECONOMIQUES7922. — M. Palmero signale à M. le secrétaire d'Etat aux affaireséconomiques que les prix très bas auxquels les producteurs <strong>de</strong>pêches <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> certaines régions <strong>de</strong> France, et plus particulièrement<strong>de</strong> l'Ardèche, ven<strong>de</strong>nt"actuellement leurs fruits alorsque les prix à <strong>la</strong> consommation à Paris et dans les gran<strong>de</strong>s villesoscillent entre 130 et 200 F, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quels moyens il comptemettre en oeuvre pour remédier à cette situation à plus d'un titreanormale. (Question du 17 septembre 1957).Réponse. — Il a été procédé à une enquête concernant les prix<strong>de</strong>s pêches relevés pendant le mois <strong>de</strong> juillet: au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> production(Ardèche); au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> gros (halles centrales <strong>de</strong> Paris);au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> détail (département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine). Les résultats sontconsignés dans le tableau suivant :DATESCOURS DATES COURS PRIXà <strong>la</strong> (lieus <strong>de</strong> gros <strong>de</strong> vente(lieu <strong>de</strong> production)production <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination) (Haltes au détailwagoa départ. (Ardècbei. (1). <strong>de</strong> Paris). (Seine).l 8r juillet15/GO 3 juillet. 70/120 92/146•4 juillet 40/100 6 juillet. 80/130 103/1608 juillet 45/400 10 juillet. 80/180 103/21611 juillet 30/120 1.3 juillet. 60/140 80/17043 judlet40/100 16 juillet. 70/1:50 92 H247 juillet 30/120 19 juillet.50/110 67/17020 juillet 30/100 23 juillet. 60'130 80/15824 juillet 30/80 26 juillet. 50 120 67/1162G juillet 20/60 28 juillet. 40/100 65/124(1) Les pêches <strong>de</strong> l'Ardèche ne sont vendues à Taris qu'environ<strong>de</strong>ux jours après leur départ du lieu <strong>de</strong> production.Les prix ^ayés aux producteurs, par rapport aux prix pavés parles consommateurs, ressortent, pendant <strong>la</strong> même pério<strong>de</strong>, aux pourcentagessuivants :DATES MINIMUM MAXIMUM DATES MINIMUM MAXIMUMP. 100. P. 100. r. 180. P. 100.l w juillet.. 16 41 17 juillet... 44 704 juillet... 38 62 20 juillet... 37 638 juillet... 43 45 24 juillet... 44 5411 juillet... 37 70 26 juillet... 30 4813 juillet... 43 54On constate donc, si l'on excepte le 1 er juillet, que le prix payéau sta<strong>de</strong> production représente <strong>de</strong> 30 à


ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 23'mentation économique donne, en ses articles 19 et 22, modifiés parles articles 4 et 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2S novembre 1955 (J. 0. du 30), <strong>la</strong>possibililé au directeur départemental <strong>de</strong>s enquêtes économiquesd'accor<strong>de</strong>r au délinquant le bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> transaction, dans lesconditions qui ont été fixées par le décret n° 55-1596 du 7 décembre1955 (J. 0. du 8). Au cas où le directeur <strong>de</strong>s enquêtes économiquesestime inopportun un règlement amiable, ou bien lorsque,par suite du défaut d'acceptation ou du défaut <strong>de</strong> payement dansles dé<strong>la</strong>is fixés, <strong>la</strong> transaction a échoué, le dossier est transmis auparquet pour poursuites judiciaires. Cependant, même dans ce cas,et tant qu'une décision judiciaire sur le fond n'a pas acquis <strong>la</strong>force <strong>de</strong> <strong>la</strong> chose jugée, l'intéressé peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au magistrat ouà <strong>la</strong> juridiction saisi — procureur <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, juge d'instruction,tribunal, cour d'appel ou <strong>de</strong> cassation — le renvoi, pour transaction,du dossier an directeur <strong>de</strong>s enquêtes économiques. L'autoritéjudiciaire compétente n'est pas tenue <strong>de</strong> faire droit à cetterequête (article 33 <strong>de</strong> l'ordonnance du 30 juin 1915, modifié parl'article 0 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 novembre 1955). Si le renvoi est accordéet si <strong>la</strong> tentative <strong>de</strong> transaction réussit, l'autorité judiciaire constatel'extinction <strong>de</strong> i'action publique; dans les hypothèses contraires,l'instance suit ou reprend son cours. Quant au montant <strong>de</strong><strong>la</strong> transaction, il est fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> gravité du délit et <strong>de</strong>s circonstancespropres à chaque affaire, dans <strong>la</strong> limite du maximum d«t'amen<strong>de</strong> prévue par l'ordonnance précitée du 30 juin 1915 pourl'infraction réprimée.AFFAIRES ETRANGERES8393. — M. Max Brusset <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s affairesétrangères s'il est exact que <strong>de</strong>s militaires français portés disparusau cours <strong>de</strong>s opérations en Indochine seraient susceptibles d'êtreencore détenus dans certains paye étrangers, et notamment enChine; et, dans l'affirmative, les mesures qu'il compte prendred'urgence pour que <strong>de</strong>s recherches les plus diligentes soient entreprisesauprès <strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong> ces pays étrangers en ce qui concernele sort <strong>de</strong> nos compatriotes afin <strong>de</strong> rassurer <strong>de</strong> nombreuses famillesqui vivent dans l'angoisse. (Question du 4 octobre 1957.)Réponse. — Le ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères a reçu, notammentaprès leur libération, en décembre 1955, d'un lieutenant et<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sergents <strong>de</strong> l'armée française qui avaient été détenus enChine, plusieurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'intervention auprès <strong>de</strong>s autorités communisteschinoises en faveur <strong>de</strong> certains <strong>de</strong> leurs camara<strong>de</strong>s disparusau cours <strong>de</strong>s opérations d'Indochine et qui pouvaient avoirété emmenés au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong> frontière. Même en l'absence <strong>de</strong> preuvsou d'indice d'un tel transfert, le ministère <strong>de</strong>s affaires étrangèresn'a pas manqué <strong>de</strong> se renseigner, par voie officieuse, auprès <strong>de</strong>sautorités communistes chinoises compétentes, sur les cas qui luiont été signalés. Ses démarches, qui ont eu un caractère pressant,sont restées sans résultat positif. Il lui a été répondu qu'aucunmilitaire français ne se trouvait en Chine communiste et lesenquêtes individuelles que les autorités communistes chinoises ontdéc<strong>la</strong>ré avoir faites n'ont permis <strong>de</strong> retrouver <strong>la</strong> trace d'aucun <strong>de</strong>nos compatriotes. En liaison avec les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale,le ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères s'efforce néanmoins <strong>de</strong>recueillir les témoignages <strong>de</strong>s militaires susceptibles <strong>de</strong> donner<strong>de</strong>s renseignements sur le sort <strong>de</strong> leurs camara<strong>de</strong>s disparus ainsique toutes précisions qui lui permettront d'intervenir <strong>de</strong> nouveauauprès <strong>de</strong>s autorités communistes chinoises.8691. — M. Jacques Soustelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>saffaires étrangères: 1» quels renseignements il a pu obtenir sur lesort du docteur Grisot, citoyen français résidant à Meknès, incarcéréarbitrairement <strong>de</strong>puis le 15 septembre par les autorités marocaineset détenu à Tétouan sans avoir été l'objet d'aucune inculpationrégulière; 2° quelles démarches ont été faites auprès duGouvernement marocain pour obtenir <strong>la</strong> libération <strong>de</strong> notre infortunécompatriote. (Question du 7 novembre 1957.)Réponse. — Le docteur Jean Grisot, mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>la</strong>santé et <strong>de</strong> l'hygiène publiques au Maroc, domicilié 16, me Jacques-Cartier, à iMelmès, a été arrêté le 27 septembre au poste <strong>de</strong> douaneentre Tanger et Tétouan. Une mitraillette avait élé trouvée danssa voiture. Bien qu'il ait tenté <strong>de</strong> justifier <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> cette..arme par le fait qu'il a déjà été attaqué et que sa vil<strong>la</strong> <strong>de</strong> Meknèsa été caimbriolée, cette infraclion aux règlements en vigueur luia valu <strong>de</strong> rester interné quelque temps à rin'irmerie pénitentiaire<strong>de</strong> Tétouan. Notre consul général à Tétouan est intervenu auprès.<strong>de</strong>s autorités marocaines et a pu obtenir le 22 octobre <strong>de</strong>rnier <strong>la</strong>mise en liberté provisoire <strong>de</strong> ce mé<strong>de</strong>cin. Le docteur Grisot s'est'engagé à ne pas quitter le terriloire marocain avant qu'un jugementne soit rendu à son encontre.8833. — M. Goussu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères:1» quel est le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> participation française auxdivers organismes internationaux pendant l'année 1956; O.T.A.N.,O.N.U., U.N.E.S.C.O., F.A.O.; notamment pour chacun <strong>de</strong> ces organismes,le montant <strong>de</strong>s frais engagés pour les délégations perma-. nenles et leur secrétariat, le montant <strong>de</strong>s frais engagés pour les.délégations exceptionnelles; 3° sur quels articles du budget lesIrais ainsi engagés sont imputés (Question du 15 novembre 1957.)Réponse. — 1° Contrevaleur en francs <strong>de</strong>s participations françaisesen 1956 à: l'O.T.4.N., 1.498.349.329 F: l'O.N.U., 944.158.900 F;l'U.N.E.S.C.O., 195.302.100 F; le F.A.O., 101.C05.859 F. 2» Montant<strong>de</strong>s frais engagés; a) pour les délégations permanentes et leursecrétariat: O.T.A.N., 21.651.000 F; O.N.IJ., 111.908.000 F;U.N.E.S.C.O., pas <strong>de</strong> délégation permanente; F.A.O., pas <strong>de</strong> délégationpermanente. Dépenses imputées au budget <strong>de</strong>s affaires étrangères:chapitres 31-11, 31-12 et 31-13 (dépenses <strong>de</strong> personnel); chapitres34-12 et 3-4-91 (dépenses <strong>de</strong> matériel); t>) pour les délégationsexceptionnelle à: O.T.A.N., 329.375.873 F (missions temporaires);O.N.U., 60.3C5.000 F; U.N.E.S.C.O., 10.553.000 F; F.A.O., 5.541.000 F.Dépenses imputées en ce qui concerne l'O.T.A.N. sur le budget <strong>de</strong><strong>la</strong> défense nationale, en ce qui concerne les autres institutions surle budget <strong>de</strong>s affaires étrangères. - chapitre 34-95.8802. — M. Dronne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangèress'il ne croit pas opportun pour <strong>la</strong> France <strong>de</strong> fournir d'urgence <strong>de</strong>sarmes à ia résistance cypriote et aux adversaires du gouvernementétabli dans le territoire d'Oman. Selon <strong>de</strong>s renseignements <strong>de</strong>bonne source, <strong>la</strong> Russie soviétique et l'Egypte seraient disposéesà équiper et à armer les éléments révolutionnaires <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>uxpays. Le Gouvernement <strong>de</strong> Sa Majesté britannique comprendraitsûrement que, dans l'intérêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> consolidation <strong>de</strong> <strong>la</strong> solidaritéocci<strong>de</strong>ntale et du l'acte at<strong>la</strong>ntique, il est essentiel que <strong>de</strong>s armesocci<strong>de</strong>ntales parviennent ià-bas avant les armes communistes etégyptiennes. (Question du 26 novembre 1957.)Réponse. — Ni <strong>la</strong> « résistance » cypriote ni les adversaires dugouvernement établi dans le terriloire d'Oman n'ont <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>sarmes à <strong>la</strong> France. Nous n'avons d'autre part pas connaissanceque ces mouvements insurrectionnels aient <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>s armes à<strong>la</strong> Russie soviétique et à l'Egypte. L'hypothèse envisagée parl'honorable député ne se pose donc pas. if est nécessaire enfin <strong>de</strong>rappeler que le Gouvernement britannique n'a jamais livré d'armesaux rebelles algériens.8962. — M. Isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangèresquelle protestation il a fait valoir auprès du gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong>République tunis enne à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi auxtermes <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle seront coupables d'indignité nationale et passibles<strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute Cour tous les Tunisiens ayant apporté une ai<strong>de</strong>directe ou indirecte aux autorités du Protectorat et quelles mesuresil compte prendre pour protéger les Tunisiens viclimes <strong>de</strong> leurattachement à <strong>la</strong> France et <strong>de</strong> leur loyauté. '(Question du 27 novembre1957.)Réponse. — Le Gouvernement français a officiellement protestéle 29 novembre 1957 par une note remise à l'ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> Tunisieà Paris contre <strong>la</strong> loi tunisienne du 19 novembre 1957 re<strong>la</strong>tive à« l'indignité nationale ». La protestation du Gouvernement françaisa rèlevé que ce texte tunisien prétendait remettre en cause <strong>la</strong>légalité du Protectorat; que les mesures qu'il énumère sontcontraires aux droits et aux garanties <strong>de</strong> <strong>la</strong> personne énoncés dansia Déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong>s Droits <strong>de</strong> l'Homme ; qu'il constitue <strong>la</strong> vio<strong>la</strong>tiond'engagements conventionnels à l'égard <strong>de</strong> <strong>la</strong> France et <strong>de</strong>s règlesgénérales du droit international. A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> protestation duGouvernement français, le Gouvernement tunisien a modifié le texte<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 19 novembre et en a réduit considérablement le champd'application dans ie temps. Le Gouvernement français étudie actuellementles mesures qu'il pourrait être amené à prendre en faveur<strong>de</strong>s Tunisiens frappés d'indignité nationale qui lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>raientsa protection.AGRICULTURE8611. — M. Courrier signale à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculturequ'une commune du département <strong>de</strong> l'Aube — Sainte-Maure —attend <strong>de</strong>puis 1937 qu'une suite utile soit donnée aux recherches,essais, travaux déjà effectués (dont le dép<strong>la</strong>cement du cimetière),essais ayant donné toute satisfaction, pour être pourvue d'uneadduction normale d'eau potable, qui est indispensable dans uneagglomération, à l'eau habituellement polluée, et qui compte746 habitants et une école d'agriculture. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si unedécision pourra enfin intervenir. (Question du 5 novembre. 1957.)Réponse. — Il est exact qu'un captage a été réalisé en 1937 dans<strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Sainte-Maure (Aube). Toutefois, ce n'est qu'en 1951que cette collectivité a émis le désir <strong>de</strong> poursuivre <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong><strong>la</strong> distribution <strong>de</strong> l'eau. Celte même année, le service local dugénie rural a donc fait procé<strong>de</strong>r aux essais <strong>de</strong> débit et analysesréglementaires. La commune, voisine <strong>de</strong> Lavau ayant <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>bénéficier d'une partie <strong>de</strong> l'eau provenant du captage réalisé parSainte-Maure, un syndicat intercommunal d'étu<strong>de</strong>s, groupant les<strong>de</strong>ux communes, a été constitué le 15 juillet 1952 par M. ie préfet<strong>de</strong> l'Aube. Depuis lors <strong>la</strong> solution technique a été mise au pointet l'instruction administrative menée à bonne fin. Toutefois, c'estsur le p<strong>la</strong>n départemental que se détermine <strong>la</strong> possibilité d'uneinscription à un programme <strong>de</strong> réalisation, en fonction <strong>de</strong> l'ordred'urgence <strong>de</strong>s diverses affaires et du voiume <strong>de</strong>s travaux que ledépartement est autorisé à entreprendre pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>sprojets en instance. Il ne semble pas possible <strong>de</strong> préjuger actuellementle dé<strong>la</strong>i dans lequel <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Sainte-Maure pourraobtenir satisfaction, qui dépend essentiellement <strong>de</strong>s dispositions quiseiont prises à l'écheion local.8620. — M. Bernard Paumier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agrl»culture, pour chaque département: a) comment sont réparties lessommes affectées au fonds forestier national; b) combien d'hectaresont été reboisés. (Question du 5 novembre 1957.)Réponse. — Les sommes affectées au fonds forestier national sontréparties entre les départements en fonction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'ai<strong>de</strong>


24(subventions, prêts en numéraire, prêts sous forme <strong>de</strong> travauxexécutés par l'Etat) présentées' par les propriétaires forestiers (collectivitéspubliques et particuliers). Toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s sont examinéespar le conseil départemental <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété forestière nonsoumise au régime forestier qui, sous <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du conservateur<strong>de</strong>s eaux et forêts, comprend trois représentants <strong>de</strong>s propriétairesforestiers et trois représentants <strong>de</strong>s travailleurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêtdésignés par leurs organisations syndicales. En ce qui concerne lessubventions, l'inscription <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s aux programmes annuelsfait l'objet d'une décision du conservateur <strong>de</strong>s eaux et forêts, leconseil départemental entendu. En ce qui concerne les prêts etles contrats, <strong>la</strong> décision est prise par le secrétaire d'Etat à l'agriculture.Depuis plusieurs années les disponibilités du fonds forestiernational ne permettent plus <strong>de</strong> satisfaire <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'ai<strong>de</strong> qui lui sont présentées. Aussi <strong>de</strong>s priorités oui étéétablies: il existe une priorité <strong>de</strong> principe pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s émanant<strong>de</strong>s collectivités publiques et <strong>de</strong>s groupements forestiers; enoutre il est tenu compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> rentabilité économique et financière,et <strong>de</strong>s avantages sociaux que comportent les différents projets.Les sommes allouées aux divers départements, ainsi que lessurfaces reboisées par déparlement, sont consignées chaque annéedans le rapport au comité <strong>de</strong> contrôle du fonds forestier national.Ce document est trop long pour trouver p<strong>la</strong>ce dans les colonnesdu Journal officiel, mais un exemp<strong>la</strong>ire du <strong>de</strong>rnier rapport paruest adressé à l'honorable parlementaire. A <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> 1950, les engagements<strong>de</strong> crédits du fonds forestier national avaient permis <strong>de</strong>mettre en boisement 602.244 hectares <strong>de</strong> terrains appartenant àl'Etat, aux collectivités publiques et aux particuliers.8693. — M. Cordillot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture<strong>de</strong> lui faire connaître: 1» <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> l'ïomien'ayant aucune instal<strong>la</strong>tion d'adduction d'eau; 2» <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture<strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> l'Yonne ayant un réseau d'adduction d'eauinsuffisant ne permettant pas l'alimentation complète <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune;3" le montant <strong>de</strong>s crédits accordés, chaque année, au départementpour l'adduction d'eau <strong>de</strong>puis 1950 jusqu'à 1S57. (Questiondu 7 novembre 1957.)Réponse. — 1» Sur les 486 communes que comporte le département<strong>de</strong> l'Yonne, 216 communes sont dépourvues d'une instal<strong>la</strong>tiond'adduction d'eau potable. Ce sont les communes suivantes: Aigrement,Aisy-sur-Armançon, Ancy-le-Libre, Andryes, Angely, Anna'ysur-Serein,Aimoux, Arey-sur-Cure, Argenteuil, Arthonnay, Asnièressous-Bois,Athie, Bagneaux, Bassou, Beaumout, Beauvitliers, LaBelliole, Bessy-sur-Gure, Beugnon, llierry-tes-Bel'es-Fontaines, B<strong>la</strong>cy,B<strong>la</strong>nnay, Bleigny-le-Carreau, Bligny-en-Othe, Bois-d'Arcv, Bonnard,Les Bor<strong>de</strong>s, Bouilly, Brion, Brosses, Bussières, Butteaûx, Carisey,Censy, Cerilly, Chanibeugle, Chamoux, Champcevrais, La Chanelle-Vaupelteigne, Charbuy, Charmoy, Chastellux-sur-Cure, Chastènav,Châtel-Gérard. Chemilly-sur Yonne, Chêne-Arnoult, C.heviilon, Chigv,Cisery, Civry-sur-Serein, Col<strong>la</strong>n, Cou<strong>la</strong>ngeron, Coulours, Courgenay,Coutarnoux, Cry, Cudot, Cussy-les-Forges, Guy, Dilo, Dissangis,Domecy-sur-le-Vault, Druyes-Ies-Belles-Fontaines, Etais, Evry, Festigny,Fleury-Vallée, Fleys, Foissy-sur-Vanne, Foissy-lès-Yéze<strong>la</strong>v,Fontaines, Fontenailles, Fontenay-près-Véze!ay, Fontenay-sous-Fo^ironnes, Fontenouilles, Fouclières, Fournàudin, Fouronnes,Fresnes, Girolles, Gisy-lès-Nobles, G<strong>la</strong>nd, Gran<strong>de</strong>hamp, Grimault,Guerchy, Guislon, Héry, Is<strong>la</strong>nd, Jouancy, Jully, Laduz, Lailly,Lainsecq, Lasson, Lavau, Levis, Lichères-sur-Yonne, Lindrv, Lucyle-Bofs,Lucy-sur-Yonne, Magny, Mailly-<strong>la</strong>Viile, Ma<strong>la</strong>y-ie-Petit, Maficorne,Marchais-Béton, Marmeaux, Mé'nacies, Merrv-1,à-Vallée, Merry-Sec, Merry-sur-Yonne, Mézilles, Moiat, Molesmes," Molinons, Molosmes,Montigny-<strong>la</strong>-Resle, Montréal, Mouffy, Moulins-en-Tonnerrois,Moutiers, Nitry, Noé, Nuits-sur-Armanç-on, Ouanne, Pacy-sur-Armançon, Pasilly, Percey, Perreux, Perrignv-sur-Armançon, P'ierre-Perthuis, Pimelles, Pisy, Poilly-sur-Tbolon, Pont-sur- Vanne, Précysur-Vrin,Provency, Prunoy, Quenne, Quincerot, Rebourseaux,Rogny, Roncbères, Rouvray, Rugny, Sainpuits, Sambours, Santignv,Sarry, Sauvigny-le-Beuréa'l, Sàuvigny-le-Bois, Savigriy-sur-Ciairis,Sceaux, Sémentron, Sennevoy-le-IIout, Sépeaux, Septfonds. Serbonnes,Sermizetles, Sérv, Sougères-en-Puisave, Soumaintrain,Subligny, Saint-Agnan, Saint-André-en-Terre-Plàine, Saint-Aubin-Chiteauneuf, Saint-Brancher, Saint-Clément, Sainte-Co'ombe-sur-Loing, Saint-Denis-lès-Sens, Saint-Denis-sur-Ouanne. Saint-Germain<strong>de</strong>s-Champs,Saint-Léger-Vauban, Saint-Loup-d'Ordon, Sairite-Magnance, Saint-Martin-sur-Armançon, Saint-Martin-<strong>de</strong>s-Champs,Saint-Martin-d'Ordon, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Martin-sur-Ouanne,Saint-Maurice-le-Vieil, Saint-More, Saint-Père, Saint-Prive, Snint-Romain-le-Preux, Sainte-Vertu, Talcv. Tannerre-en-Puisave, Tharoiseau,Tharot, Tbeil-sur-Vanne, Thizy, Thorey, Thory, Trevillv,Trichey, Turny, Vareilles, Varennes, Vassy-sous-Pisy. Vau<strong>de</strong>urs,Vault-<strong>de</strong>-Lugny, Vaumort, Venouse, Venoy, Vergigny, Venin, Vignes,Villecbétive, Villefranche-Saint-Phal, Villeneuve-<strong>la</strong>-Rondaizre, Vil'eneuvc-lès-Genêts,Villiers-Vineux, <strong>la</strong> Villotte, Vincelles, Vincelottes,yireaux.Dans les 38 communes ci-après désignées, un réseau d'adductiond'eau est en cours <strong>de</strong> réalisation: Arces, Bœurs-en-Othé, Cezy, Champignelles,Cheu. Chevonnes, Gourtoin, Diges, Dollot, Domat's, Fiacy,Fontenoy, Germigny, Gurgy, Jaulges, Lain, La<strong>la</strong>n<strong>de</strong>, Leugny, Loue'smes,Melisey, les Ormes, Parly, Perreuse, Pourrain, Savigny-"en-Terre-P<strong>la</strong>ine, Sommecaise, Sormery, Sougère«-sur-Sinotle, Stigny, Saint-Fargeau, Saint-Georges-sur-Baulche, Vatlery, Villebougis, Viltefargeau,.Viilëgardin, Villeroy, Villevallier, Yrouerre.2» Dans les 91 communes ci-après désignées le réseau d'adductiond'eau existant ne permet pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>sservir tous les habitants: Ail<strong>la</strong>ntsur-Tholon,Asquins, Avrolles, Bazarnes, Bernouil, Bleneau, Branches,Brannay, Brienon, Bussy-en-Othe, Bussy-le-Repos, <strong>la</strong> Cclie-Saint-Cyr,Cerisiers, Chnmvres, <strong>la</strong> Chapelle^sur-Oreuse, Charny, Chassisnelles,Chassy, Chatel-Gensoir, Chaumont, Gbaumot, Chcmilly-sur^erein,Cheney, Cbeny, Cheroy, Chichery, les Clérimois, Gollemiers, Commissey,Gourson, Grain, Gravant, Dicy, Dixmont, Dracy, Egrisehes-ie-Bocage, Epmeau-les-V'oves, Escamps, Esnon, Fiogny, Fontaine-<strong>la</strong>-Gail<strong>la</strong>r<strong>de</strong>, Gigny, Givrv, Gron, i<strong>la</strong>uterive, Joux-<strong>la</strong>-Ville, Jouy, Lezinnes,L'gny-le-Chatel, fi<strong>la</strong>ssangis, Michery, Mige, Monlillot, Mont-Saint-Sulpice, .Nailly, Neuvy-Sautour, Ormoy, Perrigny-près-Auxerre, Piffonds,PontauDert, Pont-sur-ïoiine, Précy-le-Sec, Quarre-lès-Tombes,Sacy, Seigneiay, Sennevoy-le-lSas, les Sièges, Soucy, Saint-Aubin-sur-Yonne, Saint-Kris-le-Vineux, Sainte-Coiombe-près-T'lsle, Saint-Cyr-les-Cotons, Saint-Martin-du-Tertre, Samt-Maurice-Thizouailles, Saint-Sauveur,Saint-Sérotin, Tonnerre, Toucy, Vermenton, " Véron, Véze<strong>la</strong>y,Villebievin, Villeneuve-Ia-Guyard, Vi<strong>de</strong>neuve-Saint-Salves, Villeneuvesur-Yonne,ViHeperrot, Viltiers-Louis, Villiers-sur-Tholon, Vinneuf,Voisines, Volgre.3® Les montants <strong>de</strong>s travaux subventionnables inscrits aux programmesannuels inconditionnels d'adduction d'eau pour le département<strong>de</strong> l'Yonne ont été les suivants en milliers <strong>de</strong> francs: 1950, 640.714;1951, 121.700; 1952, 103.931; 1953, 205.600; 1951, 167.200; 1955, 210.400;1956, 207.800; 1957, 205.800 De plus les montants <strong>de</strong>s travaux inscritsaux programmes conditionnels sont les suivants: 1955, 1.327.300;1956-1957, 480.000. L'ensemble représente un montant total <strong>de</strong> travaux<strong>de</strong> 3.670.148.000 francs.8694. — M. Cordillot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture <strong>de</strong>lui indiquer: 1° le nombre et <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s communes dudépartement <strong>de</strong> l'Yonne non encore électrifiées ; 2° le nombre et <strong>la</strong>nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s communes comportant <strong>de</strong>s écar's non encoreétectrifiés; 3° le montant du coût <strong>de</strong>s travaux d'électrification restantà réatiser. (Question du 7 novembre 1957.)Réponse. — 1» Toutes les communes du département <strong>de</strong> l'Yonnepœs^<strong>de</strong>nt un réseau <strong>de</strong> distribution d'énergie électrique; 2° Certainsécarts restent encore à électrifier surtout dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> <strong>la</strong> I'ui-.saye. La popu<strong>la</strong>tion rurale <strong>de</strong>sservie est <strong>de</strong> 187.179 habitants alorsque <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>lion rurale totale est <strong>de</strong> 192.621. Un important programme<strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> renforcement reste h exécuter. 3" Le coût <strong>de</strong>stravaux d'extension restant à réaliser peut être évalué à 150 millions<strong>de</strong> francs.8884. — M. Anîier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> 4 M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculturequelles ont été par année, <strong>de</strong>puis 1947 inclus, les subventionsaccordées aux différents syndicats d'élevage porcin: 1® à titre <strong>de</strong>fonctionnement; 2® à titre <strong>de</strong> concours spécial <strong>de</strong> race; 3° à titredivers. (Question du 2 nov-embre 1957.)Réponse. — 1® Il n'est pas possible <strong>de</strong> donner par syndicat d'élevageporc-in le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> subvention qui lui est accordée. Lessyndicats sont en effet actuellement au nombre <strong>de</strong> 156. Les créditsdélégués en leur faveur sont compris â l'intérieur <strong>de</strong> ceux intéressanttous les syndicats d'élevage et les directeurs <strong>de</strong>s servicesagricoles assurent <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong> l'ensemble au mieux <strong>de</strong>s contingenceslocales. Pour <strong>la</strong> répartition à l'échelon national <strong>de</strong>s créditsentre les départements, <strong>la</strong> subvention aux syndicats d'élevage porcinest calculée sur ta base <strong>de</strong> 2.000 F par syndicat contre 500 F en1947; 2® toutefois, certains syndicats tenant le livre généalogique<strong>de</strong> leur race reçoivent une subvention plus importante comote tenu<strong>de</strong> leur fonctionnement et <strong>de</strong> leur respect <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation en<strong>la</strong> matière. Depuis 1947, les subventions accordées à ce titre ontété les suivantes;ANNEESRACELargeWhite.RACEnorman<strong>de</strong>.RACEcraonnaidoRACEdanoise.RACE<strong>de</strong>Bayeux.Francs. Francs. Francs. Francs. Francs.50.000 12.0W 3.000 » 6.0001948 90.000 42.000 4.0)0 » 7.0001949 85.000 45.000 12.000 » 15.0001950 77.500 31.000 9.500 » 9.0001951 69.0*10 43.000 11.000 31.000 10.0001952 i21.000 30.000 41.000 43.500 8.5001953 228.000 97.000 2G.500 143.500 65.0001954 225.090 104.500 80.000 99.000 »1955 228.000 152.000 62.500 20.000 •1956 248.000 169.900 71.000 128.000 »1957 210.000 124.000' 32.000 159.000 92° Aucune subvention n'est accordée aux syndicats d'élevageporcin pour l'organisation -<strong>de</strong>s concours spéciaux <strong>de</strong> race qui sont<strong>de</strong>s concours organisés par l'Etat; 3® aucune subvention n'estaccordée à titre divers aux syndicats d'élevage porcin.89G6. — M. Jean Meunier expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculturele cas suivant: un viticulteur délient simplement, sans l'avoir proposéà <strong>la</strong> vente, un pour lequel il a revendiqué une appel<strong>la</strong>tiond'origine contrôlée lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> souscription <strong>de</strong> sa déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>récolte. Par <strong>la</strong> suite, un contrôle fait apparaître que co vin neremplit pas toutes les conditions prévues par l'article 21 du décretloidu 30 juillet 1935 (art. 42 du co<strong>de</strong> du -s in) et par le décret particulierrégissant t'appe<strong>la</strong>tion revendiquée. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> préciser:1° si <strong>la</strong> détention <strong>de</strong> ce vin constitue une infraction aux dispositionsconcernant <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> récolte <strong>de</strong> l'appel<strong>la</strong>tion d'origine contrôlée; 2® si, <strong>de</strong> ce fait, l'article 22 modifié <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 6 mai 1919!art. 47 du co<strong>de</strong> du vin) est applicable en l'espèce; 3® et, dansl'affirmative, si l'aiticie il s'applique lorsque le via ne présente


ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 25lias, au moment du contrôle, le <strong>de</strong>gré minimum, toutes 1rs autresconditions étant satisfaites, alors que <strong>la</strong> fermentation n'est pas terminée,(Question du 26 novembre 1957.)Réponse. — Toute déc<strong>la</strong>ration d'appel<strong>la</strong>tion d'origine lorsqu'elles'accompagne d'une fausse déc<strong>la</strong>ration ayant pour but d'obtenirindûment un titre <strong>de</strong> mouvement, est punissable <strong>de</strong>s pemes portéesà l'article 22 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 6 mai 1919, sans pré.judn-e <strong>de</strong>s sanctionsfiscales. Il n'en est pas <strong>de</strong> môme dans l'hypothèse où <strong>la</strong> fermentationdu vin n'était pas achevée au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration<strong>de</strong> récolte et où celui-ci n'atteint pas ensuite le <strong>de</strong>gré minimumprévu pour l'appel<strong>la</strong>tion revendiquée. Dans ce cas, les sanctionsapplicables sont celles fixées à l'article 6 <strong>de</strong> !a loi susvisée, maiselles ne sont encourues «u'à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en vente du vin.9029, — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agricutture:1° quel est te nombre <strong>de</strong> journées <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die admises par anel par assuré social agricole en 1950, 1951, 1952, 1953, 1951, 1956;2» quel est le montant global pour tous les assurés sociaux agricoles<strong>de</strong> <strong>la</strong> retenue qui leur fut imposée en 1955-1956 sur leurssa<strong>la</strong>ires; 3° à combien s'élève <strong>la</strong> couverture du petit risque — fraismédicaux et chirurgicaux, in<strong>de</strong>mnités journalières — pour ma<strong>la</strong>dies<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> huit jours et <strong>de</strong> huit à quinze jours; 4» quel est lemontant <strong>de</strong>s retards <strong>de</strong> cotisations non payées à <strong>la</strong> sécurité socialeagricole par les divers employeurs. {Question du 29 novembre 1957.)Réponse. — 1» Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous donne, pour chacune <strong>de</strong>sannées 1951 à 1956, le nombre moyen par assuré: <strong>de</strong>s journées <strong>de</strong>ma<strong>la</strong>die ou longue ma<strong>la</strong>die in<strong>de</strong>mnisées; <strong>de</strong>s journées d hospitalisations<strong>de</strong>s assurés eux-mêmes; <strong>de</strong>s journées d'hospitalisation <strong>de</strong>sayants droit <strong>de</strong>s assurés. Ces élémen s ne sont pas connus pourl'année 1950.ANNEESJournées<strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die.ASSURÉS AYANTS DROITJournéesd'hospitalisation.Journéesd'hospitalisation.1951 6,24 1,22 1,171952 6,52 1,46 1,421953 7,32 1,57 1,491954 7,25 1,70 1,671955 7,26 1,71 1,781956 7,38 1,96 2,072» Le montant global <strong>de</strong>s cotisations ouvrières d'assurancessociales agricoles menues sur- les sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s assurés sociaux agricoless'est élevé à 13.3-8 millions en 1955 et à 15.162 millions en1956; 3° <strong>la</strong> comptabilité <strong>de</strong>s assurances sociales agricoles ne permetpas <strong>de</strong> distinguer ies ma<strong>la</strong>dies suivant leur durée. On peut cepemdant indiquer que, pour l'exercice 1956, le montant moyen <strong>de</strong>s prestaiionspar feuille <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die (c'est-à-dire pour une durée inférieureà quinze jours) ressort à 1.222 F pour les in<strong>de</strong>mnités journalièreset à 3.940"F pour les prestations en nature; 4° sur une masse globale<strong>de</strong> 37 milliards 210 millions do cotisations encaissées au cours<strong>de</strong> l'année 1956, il a élé encaissé à titre <strong>de</strong> cotisations arriérées419 millions el, au 31 décembre 1956, il restait dû au mémo tilreaux caisses d'assurances soc.ales agricoles, une somme <strong>de</strong> 135 millions,dont le recouvrement avait été confié aux trésoriers payeursgénéraux.9113. — M. Cormier expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculturequ'un agriculteur a reçu un congé <strong>de</strong> sa propriétaire désireuse d'exploiterpersonnellement sa ferme: que <strong>la</strong> même personne est égalementpropriétaire d'un immeuble qu'elle occupe dans une importantelocalité siluée à soixante kilomètres <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite ferme; qu'ily a <strong>de</strong>ux ans, elle a obtenu le départ <strong>de</strong>s locataires <strong>de</strong> celte maisonsous <strong>la</strong> condition formelle qu'elle l'occupe, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si,<strong>de</strong>vant cet état <strong>de</strong> fait, il estime que <strong>la</strong> propriétaire requérantepeut, à <strong>la</strong> fois, remplir les conditions d'occupation qu'elle a invoquéespour obtenir <strong>la</strong> libération <strong>de</strong> son immeuble d'habitation ets'engager à exploiter personnellement son domaine rural, et si leconsé donné à l'exploitant lui semble va<strong>la</strong>ble. (Question du 5 décembre1957.)Réponse. — L'agriculteur, preneur en p<strong>la</strong>ce, a <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> déférerle congé pour exploitation personnelle dans un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> quatre moisà dater <strong>de</strong> sa réception, sous peine <strong>de</strong> forclusion. Il n'est pas possible<strong>de</strong> préjuger <strong>la</strong> validité <strong>de</strong> ce congé, celle-ci, en cas <strong>de</strong> litige,relevant strictement <strong>de</strong> l'appréciation du tribunal paritaire cantonal<strong>de</strong> baux ruraux. La cour suprême a décidé qu'aux termes <strong>de</strong> l'article845 du co<strong>de</strong> .rural l'obligation pour le bénéficiaire du droit<strong>de</strong> reprise d'occuper lui-même les bâtiments d'habitation du fondsest <strong>la</strong>issée à l'appréciation du juge du fond qui déci<strong>de</strong> si, enl'absence <strong>de</strong> cette condition, le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur est en mesure d'assurerl'exploitation directe dans les conditions fixées au premier alinéadudit article. (Cass. soc. 28 avril 1950. Epoux Meunier c. Passerat;Revue <strong>de</strong>s fermages 1950, p. 401).ALGERIE8993. — M. Prenne expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'Algérie que,seion une information récente, <strong>la</strong> chasse Srançaise a intercepté etobligé à atterrir sur l'aérodrome d'Oran-<strong>la</strong> Sénia, un Dakota <strong>de</strong> <strong>la</strong>Royal air force dont le passage n'avait pas été annoncé au comman<strong>de</strong>mentfrançais et qui avait d'abord refusé d'obtempérer auxordres d'atterrissage, it lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. 1° à quelle date s'est produitcet inci<strong>de</strong>nt; 2° s'il est exact que <strong>la</strong> porte <strong>de</strong> l'appareil était arrachéeet que l'équipage a déc<strong>la</strong>ré qu'il s'agissait d'un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>parachu<strong>la</strong>ge survenu au <strong>la</strong>rge <strong>de</strong> Gibraltar; 3° comment il explique<strong>la</strong> présence c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stine <strong>de</strong> cet appareil dans le ciel algérien. (Questiondu 23 novembre 1957.)Réponse. — !•> L'inci<strong>de</strong>nt auquel se réfère <strong>la</strong> question posées'est produit le 21 novembre 1957. L'avion s'est posé sur l'aérodromed'Oran à 17 h 25; 2" <strong>la</strong> porte <strong>de</strong> l'appareil avait été retirée pourpermettre, selon les déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> l'équipage, le parachu<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>documents sur un navire britannique qui faisait rouie vers Gibraltar;3° selon les règlements en vigueur le survol du territoire auraitdû faire l'objet d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'autorisation qui n'a pas été présentéeet te p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> vol aurait dû Cire communiqué 4 heuresau moins avant le décol<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> l'appareil alors qu'il ect parvenuune heure vingt après. L'approbation du pian <strong>de</strong> vol n'a pu, et pourcause, être donnée. En outre, l'appareil n'a pas respecté l'altitu<strong>de</strong><strong>de</strong> vol. C'est en fonction <strong>de</strong> ces considérations que <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>l'appareil dans l'espace aérien français a été jugée irrégulière.ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE4834. — M. Mouton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combat.tanis et victimes <strong>de</strong> guerre: 1" combien <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pécule ontélé déposées par les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre évadés et combienont été réglées sur <strong>la</strong> base d'un premier acompte; 2» combien <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, présentées à ce Une, ont pu être réglées sur <strong>la</strong> base<strong>de</strong> durée totale <strong>de</strong> <strong>la</strong> captivité, suivant les instructions <strong>de</strong>s circu'airesministérielles <strong>de</strong> septembre 1954 et juillet 1950; 3° combien <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'attestations sur l'honneur ont été adressées en vertu <strong>de</strong><strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle <strong>de</strong> juillet 1956 et quel est le nombred'intéressés qui ont fait parvenir les attestations <strong>de</strong>mandées.(Question du 26 novembre 1956.)43S7. — M. Hernu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combat,tanis et victimes (se guerra: combien <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pécule ontéié déposées par les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre évadés et combienont été réglées sur <strong>la</strong> base d'un premier acompte; 2» combien <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, présentées à ce tiire, ont pu être réglées sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong><strong>la</strong> durée totale <strong>de</strong> <strong>la</strong> captivité, suivant les instructions <strong>de</strong>s circu<strong>la</strong>iresministérielles <strong>de</strong> septembre 1954 et <strong>de</strong> juillet 1956; 3° combien<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'attestations sur l'honneur ont été adressées en vertu<strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle <strong>de</strong> juillet 1956 et quel est le nombred'intéressés qui ont fait parvenir les attestations <strong>de</strong>mandées. (Questiondu 26 novembre 1956).4122. — M. Bouxom <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combat*tants et victimes ds guerre: 1° ie nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> péculedéposées par les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre évadés et le nombre<strong>de</strong> pécu'es réglés sur <strong>la</strong> base d'un premier acompte; 2° le nombre <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s présentées à ce litre réglées sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée totale<strong>de</strong> <strong>la</strong> captivité, suivant les instructions <strong>de</strong>s circu<strong>la</strong>ires ministérielles<strong>de</strong> septembre 1951 et do juillet 1956; 3° le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sd'attestations Sur l'honneur adressées en verlu <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle<strong>de</strong> juillet 1956 et le nombre <strong>de</strong>s intéressés qui ont faitparvenir les attestations <strong>de</strong>mandées. (Question du 27 novembre 1956.),4222. — M. ds Baiiliencourt <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s ancienscombattants et victimes <strong>de</strong> guerre: 1° combien <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>pécule ont été déposées par les anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre, évadés,et combien ont élé réglées sur <strong>la</strong> base d'un premier acompte;2° combien <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s présentées à ce tilre ont pu être régléessur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée totale <strong>de</strong> <strong>la</strong> captivité, suivant les instructions<strong>de</strong>s circu<strong>la</strong>ires ministérielles <strong>de</strong> septembre 1954 et <strong>de</strong> juillet 1956;3° combien ds <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'attestations sur l'honneur ont été adreséesen verlu <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle <strong>de</strong> juillet 1956, et quel est lenombre d'intéressés qui ont fait parvenir l'es attestations <strong>de</strong>mandées(Question du 3 décembre 1956.)Réponse. — Les quatre questions ci-<strong>de</strong>ssus appellent <strong>la</strong> réponsesuivante: le nombre total <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pécule déposées par lesanciens prisonniers <strong>de</strong> guerre évadés ou leurs ayants cause, dansl'ensemble <strong>de</strong>s services extérieurs du ministère <strong>de</strong>s anciens combattantset victimes <strong>de</strong> guerre, s'élève à 13.243. Parmi ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s,8.423 ont été réglées sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée réelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> captivitéet 911 dans le cadre <strong>de</strong>s instructions n° 1141 et n° 1176 S. D. F. <strong>de</strong>s3 septembre 1954 et 7 juin 1956, assimi<strong>la</strong>nt à <strong>la</strong> captivité <strong>la</strong> pério<strong>de</strong><strong>de</strong> c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stinité postérieure à l'évasion. II n'a pas été établi <strong>de</strong>statistiques particulières permettant <strong>de</strong> répondre aux questionsposées aux paragraphes 1" (2 8 point) et 3°, mais <strong>de</strong> <strong>la</strong> comparaisonentre les chiffres figurant ci-<strong>de</strong>ssus, il semb'e ressortir que peunombreux sont les intéressés ayant, à l'heure actuelle, pu fournir<strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration sur l'honneur prévue par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 7 juin 1956permettant d'apporter ainsi <strong>la</strong> preuve <strong>de</strong> <strong>la</strong> matérialité et <strong>de</strong> <strong>la</strong>durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stinité ainsi que <strong>de</strong>s émoluments perçus durantcette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stinité Les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire précitéeviennent d'tre confirmées aux directeurs interdépartementauxet départementaux <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre,appelés * instruire le? dossiers <strong>de</strong> l'espèce.


23 ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 268293. — M. Cadic expose à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combattantset victimes <strong>de</strong> guerre que <strong>de</strong> nombreux militaires ayant servien Indochine ou ailleurs pendant huit ou dix années et qui sontrentrés dans leurs foyers sans retraite se trouvent sans empioiLorsqu'ils s'adressent à d'administration ou à une entreprise nationaliséeou du secteur libre, il leur est répondu par <strong>la</strong> négative.11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte faire cesser un tei état <strong>de</strong> choses enprenant toutes dispositions utiles pour procurer un emploi, parpriorité, a ces anciens militaires. (Question du 3 septembre 1U57).Réponse. — Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion sur les emplois réservésdans les administrations et services publics (lois <strong>de</strong>s 30 janvier1923 et 18 juillet 1921), dont l'application incombe au ministère<strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre, <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>smilitaires visés par l'honorable parlementaire est <strong>la</strong> suivante:a) s'ils bénéficient d'une pension d'invalidité au titre d'affectionscontractées ou aggravées en service <strong>de</strong> guerre ou sur un théâtred'opérations extérieur, ils peuvent solliciter un emploi réservé,quelle que soit <strong>la</strong> date <strong>de</strong> leur libération <strong>de</strong> l'armée. 11 leur appartientd'adresser à cet effet une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à <strong>la</strong> direction interdépartementale<strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre dontdépend leur rési<strong>de</strong>nce; b) s'ils ont accompli, en qualité <strong>de</strong> militairesengagés ou rengagés, quatre ans <strong>de</strong> services au minimum à l'issued'un contrat à terme fixe, ils ont <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> postuler les mêmesemplois; toutefois leur libération ne doit pas être antérieure £t3 ans et ils ne doivent pas avoir atteint l'âge <strong>de</strong> 40 ans; c) s'ilssont rélormés définitifs pour infirmités imputables au service militaire (hors guerre), ils possè<strong>de</strong>nt les mêmes droits que les militairesvisés au paragraphe b ci-<strong>de</strong>ssus; <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 3 ans doit seulementêtre appréciée à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> réforme définitive n° 1,mais <strong>la</strong> condition <strong>de</strong> durée <strong>de</strong> services ne leur est pas opposable.Par ailleurs, les pensionnés <strong>de</strong> guerre ont <strong>la</strong> possibilité d'obtenirleur rec<strong>la</strong>ssement dans le secteur privé en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 26 avril 1924 sur l'emploi obligatoire <strong>de</strong>s mutilés <strong>de</strong> guerre,modifiée par le décret n° 55-689 du 20 mai 1955. Enfin, certainssdispositions spéciales ont été prises en faveur <strong>de</strong>s anciens combattantsd'Extrême-Orient en matière <strong>de</strong> rec<strong>la</strong>ssement à savoir: 1» ledécret n» 51-892 du 9 juillet 1951 a fixé les conditions <strong>de</strong> l'extensionaux intéressés <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'ordonnance du 1 er mai 1945re<strong>la</strong>tive au réemploi et à <strong>la</strong> réadaptation <strong>de</strong>s démobilisés, <strong>de</strong>s prisonniers,déportés et assimilés; 2° le décret n° 52-573 du 21 maid.952 a prévu, à leur égard, une priorité d'admission dans les centres<strong>de</strong> formation professionnelle <strong>de</strong>s adultes ; 3° <strong>la</strong> loi n» 52-833 du18 juillet 1952 leur a étendu toutes mesures prises en faveur <strong>de</strong>sanciens combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre 1939-1915, et en particulier,le bénéfice <strong>de</strong>s prêts professionnels d'instal<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong>réinstal<strong>la</strong>tion prévus par les ordonnances <strong>de</strong>s 5 et 20 octobre 1915;4° le décret n° 51-1262 du 24 décembre 1954 a déterminé, en ce quiconcerne le recrutement <strong>de</strong>s intéressés dans les emplois publics,par voie <strong>de</strong> concours, les modalités d'application <strong>de</strong> l'ordonnancen° 45-1283 du 15 juin 1915 re<strong>la</strong>tive aux candidats ayant été empêchésd'y accé<strong>de</strong>r par suite d'événements <strong>de</strong> guerre; 5° le décret n° 56-64du 21 janvier 1956 tendant à adopter pour leur application en Algériecertaines dispositions du décret n° 51-1262 du 21 décembre 1951précité, a pour objet, en son article 2 notamment, <strong>de</strong> permettrel'application aux administrations ou services <strong>de</strong> l'Algérie et <strong>de</strong>sétablissements publics <strong>de</strong> l'Algérie, <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> l'ordonnancedu 15 juin 1945 susvisée.9420. — M. Dronne expose à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combat*tanîs et victimes <strong>de</strong> guerre que l'article 16 du traité <strong>de</strong> paix concluavec le Japon prévoit qu'une in<strong>de</strong>mnité sera payée par le gouvernementjaponais aux militaires qui ont été faits prisonniers enIndochine par les troupes japonaises lors du coup <strong>de</strong> force du9 mars 1915; que le Japon a versé cette somme à <strong>la</strong> Croix-Rougeinternationale, qui a transféré au début <strong>de</strong> 1957, au Gouvernementfrançais <strong>la</strong> part revenant à <strong>la</strong> France. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans quelsdé<strong>la</strong>is et dans quelles conditions il pourra faire etfectuer le payement<strong>de</strong> celte in<strong>de</strong>mnité aux intéressés qui atten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>puis douzeans et dont le nombre est d'environ 12.000. (Question du 19 décembrel'J57).Réponse. — Conformément aux dispositions <strong>de</strong> l'article 16 du traité<strong>de</strong> paix signé à San Francisco le 8 septembre 1951, le Japon aremis au comité international <strong>de</strong> <strong>la</strong> Croix-Rouge <strong>de</strong>s sommes <strong>de</strong>stinéesà in<strong>de</strong>mniser les membres <strong>de</strong>s forces armées <strong>de</strong>s puissancesalliées qui ont subi <strong>de</strong>s épreuves injustifiées pendant quils étaientprisonniers <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong>s Japonais au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre 1939-1915.Après avoir arrêté, en accord avec le comité international <strong>de</strong> <strong>la</strong>Croix-Rouge, les modalités <strong>de</strong> répartition entre les anciens prisonniersfrançais, ou leurs ayants cause, <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong>vant revenir à<strong>la</strong> France, calculés au prorata du nombre <strong>de</strong>s ayants droit (environ10.500) qui s'étaient alors fait connaître, le Gouvernementir'ançais a été mis en possession d'une somme d'environ 250 millions<strong>de</strong> francs. Les modalités <strong>de</strong> répartition adoptées, qui ten<strong>de</strong>ntà in<strong>de</strong>mniser plus <strong>la</strong>rgement ceux qui ont subi les plus gran<strong>de</strong>sépreuves, sont les suivantes: 1° les bénéficiaires sont répartis entrois catégories, <strong>la</strong> première comprenant les ayants droit <strong>de</strong>s militairesdécédés au cours <strong>de</strong> leur captivité, <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième concernantles militaires dont le <strong>de</strong>gré d'invalidité, consécutif aux sévicessubis, est égal ou supérieur à 80 p. 100, <strong>la</strong> troisième comprenanttous les 'bénéficiaires; 2° les parties prenantes <strong>de</strong> <strong>la</strong> première catégoriepercevront une in<strong>de</strong>mnité double <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> troisième, etceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième catégorie une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> 50 p. 100 supérieurei celle-ci. 11 est donc nécessaire, avant <strong>de</strong> pouvoir déterminerle cbilfre <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités respectivement attribuées à chacune <strong>de</strong>ces catégories, <strong>de</strong> recenser les victimes présentant un <strong>de</strong>gré d'invalidité,consécutif aux sévices subis, qui soit égal ou supérieur àSO p. 100. Cette opération est actuellement en cours.BUDGET444S. — M. Coirre attire l'attention <strong>de</strong> M. le secrétaire d'Etat aubudget sur <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s entreprises françaises exportatrices enEgypte, dont les créances ont été mises sous séquestre par le Gouvernementégyptien. Leur règlement apparaissant comme improbable,il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ces entreprises peuvent constituer, enfranchise d'impôt, <strong>de</strong>s provisions correspondant à <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>sdébits s'y rapportant. (Question du 17 décembre 1956.)Réponse. — En attendant que le sort <strong>de</strong>s avoirs dont il s'agitsoit réglé, l'administration fiscale admettra <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong> provisionsdont le montant <strong>de</strong>vra être réintégré dans les résultats <strong>de</strong>l'exercice en cours' à <strong>la</strong> date où le rapatriement <strong>de</strong> ces avoirs sera<strong>de</strong>venu possible ou, si elle est antérieure, à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> leur ulil>sation sur p<strong>la</strong>ee ou <strong>de</strong> leur réalisation.9231. — M. Tourné expose îi M. le ministre <strong>de</strong>s anciens combattantset victimes <strong>de</strong> guerre qu'un grand nombre <strong>de</strong> tuberculeux <strong>de</strong>guerre, pensionnés à 100 p. 100 et titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> soins,se voient retirer cette <strong>de</strong>rnière. Parfois même <strong>la</strong> pension est réduiteà 95. 85 ou 80 p. 100 et n'est plus allouée pour tuberculose, maisséquelles pulmonaires. De telles décisions non seulement réduisentbrutalement les ressources <strong>de</strong> ces ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s <strong>de</strong> 50 à 70 p. 100, mais,en obligeant le pensionné à elfeciuer un travail pour subvenir àses besoins, alors qu'il en est physiquement incapable, provoquent<strong>de</strong>s rechutes. En outre, il est impossible <strong>de</strong> rec<strong>la</strong>sser socialementun tuberculeux <strong>de</strong> guerre ma<strong>la</strong><strong>de</strong> <strong>de</strong>puis dix ou vingt ans. Orl'article 13 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 53-1310 du 31 décembre 1953 prévoit uneallocation spéciale aux imp<strong>la</strong>cables. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne seraitpas possible d'accor<strong>de</strong>r à tous les tuberculeux non définitivementguéris, incapables d'assurer un travail sa<strong>la</strong>rié, le bénéfice <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> soins et <strong>de</strong> l'allocation spéciale aux imp<strong>la</strong>ç-aibles.IQuestion du 11 décembre 1957.)Réponse. — Le bénéfice <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> soins est réservé auxpensionnés à. 100 p. 100 pour tuberculose, à condition qu'ils: nesoient pas hospitalisés gratuitement à un titre quelconque; cessenttout travail lucratif; se soignent sous <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s organismesantituberculeux. Lorsque les intéressés cessent <strong>de</strong> remplir l'une <strong>de</strong>ces conditions, <strong>de</strong> même que lorsqu'ils sont reconnus guéris ausens <strong>de</strong> l'article P. 9 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pensions militaires d'invaliditéet <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre, ou que leur pourcentage d'invalidité estabaissé au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 100 p. 100 en raison <strong>de</strong> l'amélioration <strong>de</strong>leur état <strong>de</strong> santé, ils ne peuvent plus percevoir l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong>soins. Actuellement, <strong>de</strong>s conversations sont en cours entre les différentsdépartements ministériels intéressés, en vue <strong>de</strong> rechercherles mesures propres à faciliter le rec<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s anciens tuberculeux<strong>de</strong> guerre ou à venir en ai<strong>de</strong> à ceux d'entre eux qui nepourraient plus être rec<strong>la</strong>ssés, les intéressés pouvant rarement êtreconsidérés, du point <strong>de</strong> vue médical, comme remplissant les conditionsvoulues pour pouvoir bénéficier <strong>de</strong> l'allocation aux imp<strong>la</strong>cables,dès lors que <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> soins est motivéepar une guérison.4706. — M. <strong>de</strong> Cftevigny expose h M. le secrétaire d'Etat au budgetle cas suivant : une personne donne en location un immeuble àusage d'habitation et <strong>de</strong> commerce, avec droit à l'exploitation d'unelicence <strong>de</strong> débit <strong>de</strong> boissons. La licence seule est propriété dubailleur. Le locataire est propriétaire <strong>de</strong> l'acha<strong>la</strong>ndage et s'est faitlui-même une clientèle, <strong>la</strong> licence ayant été dép<strong>la</strong>cée dans cetimmeuble lors <strong>de</strong> l'entrée du locataire, qui a monté aussi uncommerce <strong>de</strong> primeurs dans le même immeuble. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> :1° si le fait que le bailleur donne cette licence a exploiter sansêtre propriétaire complet du fonds <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> débit <strong>de</strong> boissonsconstitue pour lui un mo<strong>de</strong> d'exploitation à caractère commercialet entraine que le bailleur doit être imposable aux taxes surle chiffre d'affaires et à l'impôt cédu<strong>la</strong>ire sur les bénéfices industrielset commerciaux, et sur <strong>la</strong> re<strong>de</strong>vance payée à raison <strong>de</strong> l'exploitation<strong>de</strong> <strong>la</strong> licence et sur le loyer <strong>de</strong> l'immeuble, ces <strong>de</strong>ux partiesn'étant pas ventilées dans le bail quant à leur valeur; 2» si, dansun nouveau bail, le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> location <strong>de</strong> <strong>la</strong> licence estventilé, par exemple estimé au quart ou au tiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeurlocative totale <strong>de</strong> l'immeuble, le bailleur n'aurait à payer l'impôtsur le chiffre d'affaires et celui sur les bénéfices industriels etcommerciaux que sur <strong>la</strong> valeur distinguée <strong>de</strong> <strong>la</strong> location <strong>de</strong> <strong>la</strong>licence et non sur le total du loyer <strong>de</strong> l'immeuble. (Question du15 janvier 1957.)Piéponse. — La location d'une licence <strong>de</strong> débit <strong>de</strong> boissons et <strong>de</strong>l'immeuble dans lequel elle est exploitée rend en principe le bailleurre<strong>de</strong>vable <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur les prestations <strong>de</strong> services au tauï<strong>de</strong> 8,50 p. 100 sur le montant total <strong>de</strong>s loyers qu'elle comporte,sans d'ailleurs qu'il y ait lieu <strong>de</strong> déduire" <strong>la</strong> part afférente aulogement lorsque l'occupation <strong>de</strong> celui-ci, par le locataire, est liéea l'exploitation du fonds <strong>de</strong> commerce farrèt du conseil d'Etatdu 18 mai 1936, req. n° 46S39). Les profits résultant <strong>de</strong> cette locationsont, en outre, passibles <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s personnesphysiques au titre <strong>de</strong>s bénéfices industriels et commerciaux.Toutefois, l'auteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> question visant un cas particulier, il neserait possible <strong>de</strong> prendre parti en toute connaissance <strong>de</strong> cause quesi l'administration était mise en mesure <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>r à uneenquête.


ASSEMBLEE NVÎ'ONAI.K — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 275173. — M. Maurice-BoHanowski <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. te secrétaire d'Etatau budget s'il , ne lui semble pas souhaitable d'élendre aux contribuables<strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine le bénéfice <strong>de</strong> l'exonération <strong>de</strong>s taxes localivesactuellement prévu pour ceux <strong>de</strong> Paris. (Question du 6 février 1957.)Réponse. — L'ne telle extension se traduirait par une augmentation,sans contre partie, <strong>de</strong>s charges du budget général et neparait donc pas souhaitable. Il convient, à toutes fins utiles, <strong>de</strong>sianaler que, contrairement à <strong>la</strong> taxe d'enlèvement <strong>de</strong>s orduresménagères et à <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> déversement à l'égoût, <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong>ba<strong>la</strong>vàge, également visée par le décret du 29 janvier 1957 prononçant"<strong>la</strong> suspension, n'est perçue que par <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris. En toutétat <strong>de</strong> cause, le Gouvernement a décidé <strong>de</strong> ne pas mainteniren 1958 le régime institué pour l'année 1957, par le décret précité.5196. — M. Bergasse expose à M. le secrétaire d'Etat au budgetque l'administration admet qu'un commissionnaire exportateur quiopte pour l'assujettissement à <strong>la</strong> taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée, «t sep<strong>la</strong>ce dans <strong>la</strong> situation d'acheteur-ven<strong>de</strong>ur, peut bénéficier <strong>de</strong>sdéductions ordinaires et, notamment, obtenir le remboursement <strong>de</strong><strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> 8,50 p. 100 afférente aux agios bancaires ou autres servicesau prorata <strong>de</strong>s affaires soumises à <strong>la</strong> T. V. A. ou <strong>de</strong>s affairesd'exportation portant sur ces produits passibles <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A. parrapport au total du chiffre d'affaires effectivement réalisé. Or, lesnouvelles dispositions <strong>de</strong> l'article 100 <strong>de</strong> l'annexe III au G. G. I.telles qu'elles résultent du décret n» 56-1076 du 12 octobre 1956font obligation aux re<strong>de</strong>vables <strong>de</strong>s T. C. A. <strong>de</strong> justifier <strong>de</strong>. leursexportations par <strong>la</strong> présentation à l'appui du registre réglementaireou <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité en tenant lieu, <strong>de</strong> certificats d'exportationafférents à chaque envoi et visés par le service <strong>de</strong>s douanes dupoint <strong>de</strong> sortie. Il en découle que les commissionnaires exportateursqui ont adopté <strong>la</strong> position volontaire d'assujetti à <strong>la</strong> T. V. A. pourrécupérer notamment <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> 8,50 p. 100 sur les agios bancairesel autres services et biens taxables, ne peuvent, semble-t-il,qu'adopter, vis-à-vis <strong>de</strong>s ven<strong>de</strong>urs, <strong>la</strong> position d'exportateurs etacheter en suspension <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quellesmesures il compte prendre pour concilier les nouvelles dispositions<strong>de</strong> l'article .100 <strong>de</strong> l'annexe II du C. G. I. avec les mesures trèssouples adoptées <strong>de</strong>puis l'institution du régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A. etnotamment s'il ne pense pas que le plus simple est <strong>de</strong> <strong>la</strong>isserentre les mains <strong>de</strong> l'exportateur le certificat d'exportation, souscondition que <strong>la</strong> comptabilité du commissionnaire comportetoutes références utiles au certificat dont il s'agit. (Question du7 février 1957.)Réponse. — Les commissionnaires exportateurs peuvent prendre<strong>la</strong> position d'assujettis à <strong>la</strong> taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée pour celles<strong>de</strong> leurs affaires qui portent sur <strong>de</strong>s produits soumis à cette taxeà l'intérieur et conserver néanmoins, dans cette situation, le bénéfice<strong>de</strong> l'exonération prévue par l'article 272 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>simpôts en faveur <strong>de</strong> leurs opérations. Ils peuvent, dès lors, obtenirle remboursement <strong>de</strong>s taxes ayant grevé les biens acquis pour lesbesoins <strong>de</strong> leur exploitation et les prestations <strong>de</strong> services qui leursont fournies, au prorata du chiffre <strong>de</strong>sdites affaires rapporté à leurchiffre d'affaires total. E<strong>la</strong>nt donné qu'ils ne per<strong>de</strong>nt pas pourautant <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> commissionnaires, il leur appartient, commepar le passé, <strong>de</strong> renvoyer 5 leur fournisseur le certificat d'exportation,annoté du visa <strong>de</strong> <strong>la</strong> douane, allèrent aux marchandiseslivrées par ledit fournisseur.5237. — M. Bergasse expose à M. le secrétaire d'Etat au budgetqu'un commerçant soumis au bénéfice réel, exploitant, personnellementun fonds <strong>de</strong> commerce, l'a apporté en jouissance en 1942à une société anonyme pour une durée <strong>de</strong> quinze ans. Ce commerçantenvisage actuellement d'apporter en pleine propriété son fonds<strong>de</strong> commerce à celte société, tout en conservant <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong>sbâtiments commerciaux dans lesquels il était exploité et qu'illouerait à <strong>la</strong> société. En vertu <strong>de</strong>s textes actuels, <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> 6 p. 100semble due sur <strong>la</strong> plus-value éventuelle du fonds <strong>de</strong> commerce.11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, en ce qui concerne les bâtiments commerciaux,<strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> 6 p. 100 sur leur plus-value est due ou bien si l'on peutconsidérer que ces bâtiments, sortis <strong>de</strong> son commerce le jour où11 a cessé toute exploitation personnelle, c'est-à-dire en 1942,échappent ainsi à <strong>la</strong> taxation <strong>de</strong> <strong>la</strong> plus-value. (Question du12 février 1957.)Réponse. — Les immeubles qui appartiennent à un industriel,commerçant ou artisan et qui sont affectés à son exploitationdoivent, même s'ils ne figurent pas à son bi<strong>la</strong>n, être considéréscomme faisant partie <strong>de</strong> l'actif <strong>de</strong> son entreprise au sens <strong>de</strong> l'article38 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts. 11 s'ensuit que les plus-valuespouvant être réputées acquises par les bâtiments commerciauxdont le contribuable visé dans <strong>la</strong> question se réservera <strong>la</strong> propriétélors <strong>de</strong> l'apport du fonds <strong>de</strong> commerce en société <strong>de</strong>vront, aumême titre que les plus-values afférentes audit fonds, être soumisesi l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s personnes physiques au nom <strong>de</strong> rapporteurau taux réduit <strong>de</strong> 6 p. 100 prévu à l'article 200 du co<strong>de</strong> général<strong>de</strong>s impôts, sans préjudice, le cas échéant, <strong>de</strong> <strong>la</strong> majoration dudécime instituée par l'article !


23 ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 28auteurs <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ces attentats. Les sept inculpée, ont été condamnésà <strong>de</strong>s peines al<strong>la</strong>nt notamment <strong>de</strong> 15 jours <strong>de</strong> prison avecSURSIS à 1 an <strong>de</strong> prison Terme. Dans les autres cas, l'enquête se poursuit;2« s'il est matériellement dilficile d'empêcher que <strong>de</strong> semb<strong>la</strong>blesactes <strong>de</strong> terrorisme soient commis, il importe que tout soitm» en œuvre pour en retrouver les auteurs et châtier ceux-cicomme ils le méritent. Le Gouvernement a prescrit aux services <strong>de</strong>police <strong>de</strong> n'épargner aucun effort afin <strong>de</strong> mener à bien les enquêtesactuellement en cours. 11 a par ailieurs donné <strong>de</strong>s instructions auxparquets- intéressés atin que <strong>de</strong>s sanctions sévères soient requisescontre les auteurs d'attentats qui pourraient être i<strong>de</strong>ntifiés. S'agissant<strong>de</strong> <strong>la</strong> pro'ection <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s services financiers dans l'exercice<strong>de</strong> leurs fonctions, les Gouvernements précé<strong>de</strong>nts ainsi que leGouvernement actuel ont pris les mesures nécessaires. En <strong>de</strong>rnierlieu, une circu<strong>la</strong>ire du ministre <strong>de</strong> l'intérieur a rappelé aux préfets,au d-ébut du mois <strong>de</strong> mai 1957, que les crimes et les délits commispar <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>s mouvements d'agitation antifiscal doivent êtrefermement réprimés, et que le concours et <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s forces<strong>de</strong> l'ordre doivent être assurés, chaque fois que ce<strong>la</strong> est nécessaire,aux asents <strong>de</strong>s administrations financières. Des procédures ont étémise--" au point, en particulier, afin <strong>de</strong> permettre l'exercice duconlrô'e fiscal en dépit <strong>de</strong>s oppositions et l'arrestation en f<strong>la</strong>grantdélit <strong>de</strong>s meneurs <strong>de</strong>s oppositions collectives au contrôle a été prescrite.Enfin, le Parlement, par l'article 1 er , B, 4° <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 57-716du 26 l'uin 1957 portant assainissement financier, a supprimé l'obligationd'une secon<strong>de</strong> tentative <strong>de</strong> vérification après une opposition àcontrôle fiscal. Cette disposition a déjà permis <strong>de</strong> réduire les occasionsd'inci<strong>de</strong>nts.717S. — M. Isornï prend acte <strong>de</strong> <strong>la</strong> réponse du 27 mars 1957 <strong>de</strong>M. ie secrétaire d'Etat au budget à <strong>la</strong> question n» 5219 et lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> comment un décret, même pris en conseil d'Etat, peutdonner à <strong>la</strong> loi un effet rétroactif. (Question du 12 juin 1957.)Réponse. — Les revenus <strong>de</strong> 1956 n'étant normalement soumis àl'impôt qu'en 1957, le décret n» 56-661 du 6 juillet 1956 pris en application<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n» 56-639 du 30 juin 1950 n'a pas donné d'effetrétroactif à cette loi lorsqu'il a stipulé que les dispositions <strong>de</strong>l'article 237 -du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts prévoyant l'exonération <strong>de</strong>certaines majorations <strong>de</strong> loyers cesseraient s'être appliquées pourl'imposition <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong> l'année 1956 et <strong>de</strong>s années postérieures.L'évaluation <strong>de</strong>s produits et revenus applicables au budget général<strong>de</strong> 1957 (art. 8 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances pour 1957, n" 56-1327 du 29 décembre1956), tient d'ailleurs compte <strong>de</strong>s ressources créées par <strong>la</strong> loidu 30 juin 1956 et notamment <strong>de</strong>s recettes prévues <strong>de</strong>vant provenir<strong>de</strong> l'imposition du montant total <strong>de</strong>s loyers perçus pendantl'année 195tï.7498. — M. Cassagne expose à M. le secrétaire d'Etat au budgetle cas d'une société anonyme immobilière constituée pour bénéficier<strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> construction dans le cadre du décret du 9 août1953 qui a acquis un terrain en vue d'y construire <strong>de</strong>s maisonsindividuelles et <strong>de</strong>s maisons collectives répondant aux normes <strong>de</strong>3logements économiques et familiaux et dont les trois quarts aumoins <strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie seront <strong>de</strong>stinés à l'habitation. Cette sociétéenvisage <strong>de</strong> vendre les maisons individuelles une fois achevées,après avoir obtenu l'autorisation <strong>de</strong> lotir. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>; o) quelrégime sera applicable, en matière <strong>de</strong> taxes sur le chiffre d'affaires,sur <strong>la</strong> part du prix <strong>de</strong> vente concernant le terrain et sur <strong>la</strong> part <strong>de</strong>ce prix concernant les constructions; b) si les bénéfices serontpassibles <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés, bien qu'il y ait aussitôt réinvéstissementdans <strong>de</strong> nouvelles constructions au sens <strong>de</strong> l'article 40du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts et conformément, d'ailleurs, aux prescriptionsimpératives <strong>de</strong>s statuts. (Question du 2 juillet 1957.)Réponse. — a) La société visée dans <strong>la</strong> question serait passible<strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur les prestations <strong>de</strong> services au taux <strong>de</strong> 8,50 p. 100 sur<strong>la</strong> partie <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> vente afférente aux terrains. Les ventes <strong>de</strong>constructions n'entraînent pas <strong>la</strong> perception <strong>de</strong>s taxes sur le chiffred'affaires. Mais les entreprises <strong>de</strong> travaux immobiliers étant passii)les, en vertu <strong>de</strong>s dispositions combinées <strong>de</strong>s articles 256-1» et 260-i®du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée au taux<strong>de</strong> 19,50 p. 100 sur <strong>la</strong> valeur, atténuée d'une réfaction <strong>de</strong> 39 p. 100<strong>de</strong>s immeubles qu'elles se livrent à elles-mêmes, soit poux leurebesoins personnels, soit pour l'exercice <strong>de</strong> leur profession, <strong>la</strong> sociétédont il s'agit serait re<strong>de</strong>vable <strong>de</strong> cette taxe si elle se comportaitcomme un entrepreneur, b) La société visée dans <strong>la</strong> question neserait pas en situation <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article 40du coda général <strong>de</strong>s impôts re<strong>la</strong>tives à l'exonération <strong>de</strong>s plus-valuessous condition <strong>de</strong> remploi dès lors que les maisons individuellesseraient édifiées en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente et ne constituerait donc pasun élément d'actif immobilisé au sens dudit article 40. Elle pourrait,en revanche, profiter <strong>de</strong> l'exonération prévue à l'article 210 ter duditco<strong>de</strong>. H a été admis, en effet, par mesure libérale, que cette exonérationpeut s'appliquer aussi bien aux plus-values <strong>de</strong> cession qu'auxrevenus locatifs (circu<strong>la</strong>ire du service <strong>de</strong>s contributions directes du18 mai 1951, n» 2267, page 9, renvoi 1). La fraction <strong>de</strong> <strong>la</strong> plus-valueafférente aux terrains cédés serait également couverte par cetteexonération dans <strong>la</strong> mesure où elle se rapporterait au sol même <strong>de</strong>sconstructions ainsi qu'aux terrains qui en constituent une dépendanceindispensable et immédiate, c'est-à-dire aux terrains attenantaux maisons lorsque leur superficie est inférieure à cinq ares{Bulletin officiel <strong>de</strong>s contributions directes, 2 e partie, 1954, n° 9.page 506). Mais il est précisé que l'administration procè<strong>de</strong> actuellementà une étu<strong>de</strong> d'ensemble du régime fiscal applicable aïKdiverses catégories <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong> construction et qu'à l'occasion <strong>de</strong> .cette étu<strong>de</strong>, l'interprétation libérale <strong>de</strong> l'article 210 ter du sodigénéral <strong>de</strong>s impôts fera l'objet d'un nouvel examen.7832. — M. Frédéric-Dupont <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aubudget si un propriétaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux immeubles dont l'un a été i'objetdlimportantes réparations lui donnant drnit pendant cinq ans à <strong>la</strong>réduction <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong> ses revenus fonciers peut: 1° en cas <strong>de</strong>vente <strong>de</strong> l'immeuble ainsi réparé, continuer à jouir <strong>de</strong> <strong>la</strong> déductionqui serait reportée sur l'immeuble par lui conservé; 2» bénéficier <strong>de</strong><strong>la</strong> même impu<strong>la</strong>tion sur les revenus d'un autre immeuble nouvellementacheté par lui, postérieurement à l'exécution <strong>de</strong>sdits travaux.(Question du 10 juillet 1957.)Réponse.— li' et 2», réponse affirmative.7700. — M. Wasmer expose & M. le secrétaire d'Etat au budgetque, pour l'impôt sur les successions, l'enfant du premier lit adoptépar l'époux survivant du second lit est assimilé à l'enfant dusang et à l'enfant adopté élevé par l'adoptant (art. 731 du co<strong>de</strong>général <strong>de</strong>s impots). Il est <strong>de</strong>mandé si <strong>la</strong> même assimi<strong>la</strong>tion ne<strong>de</strong>vrait pas être faite en matière d'impôts directs, <strong>de</strong> telle sorteque <strong>la</strong> veuve ayant adopté un entant du premier lit <strong>de</strong> son maridéfunt puisse être taxée à l'impôt général pour une part et <strong>de</strong>mie.On ne voit d'ailleurs pas comment il pourrait en être autrement,vu que, dans ce cas, l'enfant a été élevé, dès son plus- jeun»âge, par son ascendant défunt, <strong>de</strong> sorte que les conditions lixée3par l'article 195 du co<strong>de</strong> général semblent bien remplies. (Questiondu 16 juillet 1957.)Réponse. — Conformément aux dispositions expresses <strong>de</strong> l'article195 (§ 1 er , e) du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, le nombre <strong>de</strong> partsà prendre en considération pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive<strong>de</strong> l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s personnes physiques due par uncontribuable veuf ayant adopté un enfant est d'une part et <strong>de</strong>mie,sous réserve, d'une part, que, si l'adoption a eu lieu alors quel'entant était âgé <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> dix ans, cet enfant ait été à <strong>la</strong> charge<strong>de</strong> l'adoptant comme enfant recueilli dans les conditions prévuesà l'article 196 du co<strong>de</strong> général précité <strong>de</strong>puis l'âge <strong>de</strong> dix ans et,d'autre part, qu'il ne soit pas décédé avant d'avoir atteint l'âge<strong>de</strong> seize ans. L'assimi<strong>la</strong>tion générale visée par l'honorable députén'étant actuellement prévue par aucune disposition légale en vuedu calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive, il ne pourrait dès lors êtrerépondu à <strong>la</strong> question que si, par l'indication du nom et dèl'adresse du contribuable intéressé, l'administration était mise àmême <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>r à une enquête sur 1b point <strong>de</strong> savoir siles conditions posées par l'article 195-1» susvisé peuvent, au calparticulier, être considérées comme remplies.7913. — M. Qosset <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat au budgetau bout <strong>de</strong> combien <strong>de</strong> mois après l'arrêté du préfet approuvantles opérations <strong>de</strong> remembrement, arrêté qui semble bien être à <strong>la</strong>fois déc<strong>la</strong>ratif et, s'il y a lieu, trans<strong>la</strong>tif <strong>de</strong> propriété, les intéresséspeuvent espérer; 1» que le nouveau p<strong>la</strong>n cadastral sera déposé enmairie et à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong> tout propriétaire pour consultation;2° que les bornes matérialisant les angles <strong>de</strong>s parcelles seronttoutes posées dans <strong>la</strong> superficie soumise au remembrement; 3» queles transcriptions seront opérées; 4» qu'un nouveau litre sera remisaux Intéressés, leur permettant <strong>de</strong> prouver leur propriété en invoquantl'arrêté du préfet et non <strong>de</strong>s titres périmés puisque concernant<strong>de</strong>s terres dont ils ont été dépossédés par le remembrement(Question du 26 juillet 1957.)Réponse. — L'honorable parlementaire est prié <strong>de</strong> vouloir biense reporter à <strong>la</strong> réponse qui a été faite sur le même sujet parM. le secrétaire d'Etat à l'agriculture (J. 0., Débats 21 septembre1957, p. 4287). Il est précisé, en ce qui concerne le 1°, que lenouveau p<strong>la</strong>n cadastral, faisant état <strong>de</strong>s résultats du remembrement,est déposé à <strong>la</strong> mairie à compter du 1 er janvier <strong>de</strong> l'annéequj suit celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> clôture <strong>de</strong>s opérations.7926. — M. Mé<strong>de</strong>cin expose à M. le secrétaire d'Etat au budget l'affairesuivante: un acheteur a acquis en avril 1956 un appartementdéc<strong>la</strong>ré 3 millions <strong>de</strong> francs sur l'acte <strong>de</strong> vente; l'inspecteur <strong>de</strong> l'enregistrement,estimant que ce prix était inférieur à <strong>la</strong> valeur réelle<strong>de</strong>vant servir <strong>de</strong> base à <strong>la</strong> perception <strong>de</strong>s droits en application <strong>de</strong>sarticles 1897 et suivants du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, a proposé <strong>de</strong> leporter à 4 millions <strong>de</strong> francs. Ce chiffre a été accepté par l'acheteurmais le directeur <strong>de</strong> l'enregistrement, trouvant le prix encore insuffisant,a <strong>de</strong>mandé à l'amiable <strong>de</strong> le fixer d'abord à 4.700.000 F, puisà 4.500.000 F. L'acheteur a alors décidé <strong>de</strong> soumettre son cas à <strong>la</strong>commission départementale <strong>de</strong> conciliation prévue par l'article 1898du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts et a offert 4.250.000 F. Le directeur <strong>de</strong>l'enregistrement, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite commission, faisant table rasedo ses propositions amiables, a <strong>de</strong>mandé que l'estimation soit fixéaà 5 millions <strong>de</strong> francs, ce qui a été entériné, bien que l'acheteur aitobjecté que <strong>la</strong> commission n'était pas un organisme d'aggravationmais <strong>de</strong> conciliation créé pour augmenter les garanties"d'objectivitéen faveur du contribuable vis-à-vis <strong>de</strong> l'administration. U lui


ASSEMBLEE NATIONALE —SEANCE DU 14 JANVIER 1958 23L<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si' le directeur <strong>de</strong> l'enregistrement, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commissiondépartementale <strong>de</strong> conciliation a le droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à<strong>la</strong>dite commission une estimation supérieure à celle proposée à l'amiableaux acheteurs d'immeubles et si, dans <strong>la</strong> négative, <strong>la</strong> décisionprise ne doit pas être annulée et, pour le présent, l'estimation ramenéeà 4.500.000 F. [Question du 17 septembre 11)57.)Réponse. — Le rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> conciliation instituée parle décret n° 43-1S60 du 9 décembre 1913 consiste à éc<strong>la</strong>irer les re<strong>de</strong>vableset l'administration sur <strong>la</strong> véritable valeur <strong>de</strong>s biens litigieux,et -à îavoriser un règlement amiable <strong>de</strong> façon à éviter, si possible,le recours à <strong>la</strong> procédure judiciaire d'expertise prévue aux articles1902 et 1903 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts. L'avis émis par <strong>la</strong> commissiondoit dès lors être formulé en toute objectivité et en toute indépendance.La commission n'a donc ipas à tenir compte <strong>de</strong>s estimationsqui ont été antérieurement proposées soit par u-n représentant<strong>de</strong> l'administration, soit par le re<strong>de</strong>vable, étant observé que ces estimationsne lient définitivement leur auteur que si elles ont été acceptéespar l'autre partie, et si cet accord a été constaté par une soumissiondu re<strong>de</strong>vable, approuvés par le directeur départemental <strong>de</strong>l'enregistrement. L'enquête effectuée sur le cas particulier visé parl'honorable parlementaire a d'ailleurs révélé que le re<strong>de</strong>vable avaitfinalement signé une soumission sur <strong>la</strong> base proposée par <strong>la</strong> commissionet que cotte soumission avait été revêtue <strong>de</strong> l'approbation dudirecteur départemental <strong>de</strong> l'enregistrement. La valeur imposable <strong>de</strong>i'aiJparlement. litigieux se trouve ainsi définitivement fixée.7933. — M. Wasmer. expose à M. le secrétaire d'Etat au budget lecas <strong>de</strong>s entreprises alsaciennes victimes <strong>de</strong> spoliation qui perçoiventactuellement le montant <strong>de</strong> créances sur 10. B. I. P., sur <strong>de</strong>stiers ou sur le spoliateur lui-même. Ces créances, représentantnotamment le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion du spoliateur pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 1910-1915, se trouvaient bloquées <strong>de</strong>puis 1915, bien que leur montantnominal ait été fixé à cette époque. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si les in<strong>de</strong>mnitésreçues actuellement ne doivent pas être exclues du bénéficeimposable <strong>de</strong>s bénéficiaires, par analogie avec les dispositions <strong>de</strong>l'article 3 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi au 2i avril 1948 re<strong>la</strong>tives à l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> dépossession<strong>de</strong>s entreprises d'Alsace et Lorraine; 2° en cas <strong>de</strong> réponsenégative, si les entreprises dont il s'agit, lorsqu'elles sont passibles<strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés, ne peuvent pas <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>la</strong> taxation,soit au'taux en vigueur lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> perle subie, conformément auxdispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 7 février 1953.concernant les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong>dommages <strong>de</strong> guerre, soit au taux en vigueur à l'époque <strong>de</strong> <strong>la</strong> fixationdu montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> oréance. [Question du 17 septembre 1957.)Réponse. — L'administration procè<strong>de</strong> actuellement à une enquêteà l'effet, notamment <strong>de</strong> déterminer l'origine et <strong>la</strong> nature juridiqueexactes <strong>de</strong>s créances visées dans <strong>la</strong> question et il ne pourra êtrerépondu à l'honorable député qu'après examen <strong>de</strong>s conclusions <strong>de</strong>cette enquête.8237. — M. Moisan expose à M. le secrétaire d'Etat au budgetqu'un sinistré par faits <strong>de</strong> guerre, propriétaire d'une maison à usaged'habitation édifiée par <strong>la</strong> coopérative <strong>de</strong> reconstruction en remploi<strong>de</strong> son in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> dommages <strong>de</strong> guerre sur un terrain comprisdans le périmètre <strong>de</strong> l'association syndicale <strong>de</strong> remembrement, estdécédé le 9 juillet 1954, <strong>la</strong>issant un légataire universel non parentdu <strong>de</strong> cujus; que cette construction, achevée le 25 septembre 1953,c'est-à-dire neuf mois et <strong>de</strong>mi avant le décès, est à usage d'habitationà plus <strong>de</strong>s trois quarts <strong>de</strong> sa superficie totale; que le remembrementen question peut être considéré comme déflnatif. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le légataire universel, non parent du <strong>de</strong> cujus, quirecueille l'immeuble en réunissant les conditions exposées ci-<strong>de</strong>ssus, Abénéficie <strong>de</strong> l'exonération prévue par l'article 1241 du co<strong>de</strong> général f<strong>de</strong>s impôts, ainsi qu'il semble résulter <strong>de</strong>s décisions antérieures 'selon lesquelles on ne tient pas compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s héritiersou légataires dans le cas dont il s'agit. [Question du 25 septembre1957).Réponse. — En matière <strong>de</strong> mutation par décès, l'exonération accordéepar l'article 1241 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts est applicable,sous les conditions édictées par le texte, quelle que 6oit <strong>la</strong> qualité<strong>de</strong>s ayants droit et peut donc bénéficier à un légataire universelnon parent du défunt. Aussi bien, dans l'espèce envisagée par l'honoraihleparlementaire, <strong>la</strong> question n'est susceptible <strong>de</strong> se poser quesi l'immeuble en cause dépendait effectivement <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession,ce qui implique que le <strong>de</strong> cujus en était <strong>de</strong>venu propriétaire avantson décès. Sur ce point, il ne serait possible <strong>de</strong> se prononcer enpleine connaissance <strong>de</strong> cause qu'après examen <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>scirconstances <strong>de</strong> l'affaire et, notamment, <strong>de</strong>s conventions d'affectationintervenues.l'hypothèse envisagée, les taxes sur le chiffre d'affaires sont exigiblesquel que soit le nombre <strong>de</strong>s lots prévus et <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> l'arrêtépréfectoral d'autorisation. [Question du 18 octobre 1957.)Réponse. — L'octroi <strong>de</strong>s allégements fiscaux que comporte <strong>la</strong> décision<strong>de</strong> tempérament du 25 juin 1957, à <strong>la</strong>quelle l'honorable députéa bien voulu se référer, est subordonné à <strong>de</strong>ux conditions: d'unepart, que le lotissement à propos duquel celle décision est invoquéene se rattache pas à l'exercice d'une activité commerciale telle quecelle <strong>de</strong> marchand <strong>de</strong> biens ou d'intermédiaire immobilier; d'autrepart, que ledit lotissement ait été effectivement autorisé suivant <strong>la</strong>procédure simplifiée décrite au <strong>de</strong>rnier alinéa <strong>de</strong> l'article 107 duco<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme et <strong>de</strong> l'habitation. En ce qui concerne cette<strong>de</strong>rnière condition, il est précisé que les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> directiongénérale <strong>de</strong>s impôts n'ont pas qualité pour apprécier, dans chaquecas particulier, si un lotissement satisfait, ou non, aux conditionsexigées par ce texte pour l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure simplifiéedont il s'agit. Par suite, le lotisseur qui invoque <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> tempéramentsusvisé doit être en mesure <strong>de</strong> justifier qu'il a été admisau bénéfice <strong>de</strong><strong>la</strong>dite procédure; cette justification résulte normalementd'une mention expresse insérée dans l'arrêté préfectora<strong>la</strong>utorisant le lotissement, mais elle peut aussi être fournie sous <strong>la</strong>forme d'une attestation distincte, notamment lorsque l'arrêtéremonte à une époque où les services préfectoraux n'avaient pasencore eu connaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision du 25 juin 1957. Enfin, si <strong>la</strong>question posée était malivée par <strong>de</strong>s difficultés particulières rencontréesà propos d'un cas concret, l'administration ne se refuseraitpas à effectuer une enquête, sur l'indication qui lui serait donnée<strong>de</strong>s nom et domicile du lotisseur intéressé, ainsi que <strong>de</strong> <strong>la</strong> situationdu terrain loti.8554. — M. Bernard Paumier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat a«budget: 1» à combien se sont élevées, en 1956, les recettes inscritesà <strong>la</strong> section viticole du fonds <strong>de</strong> solidarité agricole et comment sontréparties les dépenses; 2» comment sont réparties, pour l'année 1957,les recettes, évaluées à 1.225 millions, au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> 25 Fsur 49 millions d'hectolitres <strong>de</strong> vin. [Question du 28 octobre 1957.)Réponse. — 1» Entre le 1 er janvier et le 31 décembre 195G. lesrecouvrements effectués par l'administration <strong>de</strong>s contributions indirectesau litre <strong>de</strong>s ressources affectées à <strong>la</strong> section viticole du fondsnational <strong>de</strong> solidarité agricole (F. N. S .A.) se sont élevés auxsommes ci-après: majoration <strong>de</strong> 5 F par hectolitre du droit <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tionsur les vins: 240 millions <strong>de</strong> francs; prélèvement <strong>de</strong> 20 F parhectolitre sur le produit <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe unique sur les vins: 402 millions<strong>de</strong> francs. Total: 642 millions <strong>de</strong> francs. Au fur et à mesure <strong>de</strong> leurréalisation, ces recouvrements donnent lieu, par <strong>la</strong> procédure <strong>de</strong>sfonds <strong>de</strong> concours, à <strong>de</strong>s ouvertures <strong>de</strong> crédits au chapitre 46-51(article 3) du budget <strong>de</strong> l'agriculture. Lorsque ces crédits sontouverts, le département <strong>de</strong> l'agriculture mandate les sommes correspondantesà <strong>la</strong> caisse nationale <strong>de</strong> crédit agricole chargée <strong>de</strong> <strong>la</strong>gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> section viticol-e du fonds national <strong>de</strong> solidarité agricole.Les dépenses effectuées sur ces ressources par <strong>la</strong> caisse nationale <strong>de</strong>crédit agricole, consistent uniquement en prises en charge <strong>de</strong>sannuités <strong>de</strong>s prêts spéciaux consentis aux viticulteurs sinistrés;2» pour l'année 1957, le produit <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux ressources affectées à 'asection viticole du fonds national <strong>de</strong> solidarité est évalué à 1.225 millions<strong>de</strong> francs dont 245 millions pour <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong> 5 F du droit<strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion et 980 millions pour le prélèvement <strong>de</strong> 20 F sur <strong>la</strong>taxe unique Pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> du. 1 er janvier au 30 septembre 1957, lemontant <strong>de</strong>s recouvrements effectifs est <strong>de</strong> 187 millions <strong>de</strong> francspour <strong>la</strong> majoration du droit <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> 742 millions <strong>de</strong>îrancs pour le prélèvement sur <strong>la</strong> taxe unique.8579. — M. Goussu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à. M. le secrétaire d'Etat au budget<strong>de</strong> lui faire connaître: 1° le montant du chiffre d'affaires réalisépar les entreprises industrielles et commerciales <strong>de</strong> droit privé en1955 et en 1956; 2° le montant par entreprise du chiffre d'affairesréalisé par les entreprises nationales ayant un caractère industriel oucommercial en 1955 et 1956; 3° le montant <strong>de</strong>s impôts directs acquittéspar -les premières en 1955 et 1956 ; 4° le montant par entreprise <strong>de</strong>simpôts directs acquittés par les secon<strong>de</strong>s en 1955 et 1956. [Questiondu 28 octobre 1957.)Réponse. -- 1» L'administration n'est pas actuellement en mesure<strong>de</strong> fournir les renseignements <strong>de</strong>mandés; 2» <strong>la</strong> règle du secretprofessionnel édictée par l'article 2006 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôtss'oppose à <strong>la</strong> communication <strong>de</strong> renseignements <strong>de</strong> cette nature;3° et 4° les statistiques actuellement établies ne permettent pas <strong>de</strong>distinguer les différentes catégories <strong>de</strong> contribuables assujettis auximpôts directs dont il s'agit, étant entendu que <strong>la</strong> règle du secretrofessionnel ci-<strong>de</strong>ssus rappelée s'opposerait en tout état <strong>de</strong> cause<strong>la</strong> publication <strong>de</strong>s renseignements <strong>de</strong>mandés dans le quatrièmepoint <strong>de</strong> <strong>la</strong> question.8427. — M. IWehaigaerie expose à M. le secrétaire d'Etat au budgetque, par une décision du 25 juin 1957, les ventes <strong>de</strong> terrains relevant<strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure simplifiée prévue par l'article 107 (<strong>de</strong>rnier alinéa) duce<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme ont élé exonérées <strong>de</strong>s taxes sur le chiffred'affaires. 11 lui indique qu'en règle générale, lorsque les terrainssont situés en bordure d'une voie publique, qu'ils soient, du reste,situés à l'intérieur ou à l'extérieur du périmètre d'agglomération, etqu'il n'y a pas à prévoir <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> viabilité ou d'aménagement,le dossier <strong>de</strong> lotissement ne comprend qu'un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> situation, unp<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s lots projetés et un projet <strong>de</strong> cahier <strong>de</strong>s charges à imposeraux acquéreurs pour les constructions. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, dans8582. — M. Bernard Paumier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aubudget s'il ne serait pas équitable que les grands invali<strong>de</strong>s, titu<strong>la</strong>iresd'une pension d'invalidité, utilisant <strong>de</strong>s véhicules à moteurpour leurs dép<strong>la</strong>cements et qui bénéficient déjà, au titre du décretdu 3 septembre 1956, <strong>de</strong> l'exonération <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe différentielle,obtiennent une détaxation sur le prix <strong>de</strong> l'essence. [Question du28 octobre 1957.)Réponse. — En raison <strong>de</strong>s dangers d'extension qu'elle présente et<strong>de</strong>s pertes importantes <strong>de</strong> recettes qui pourraient par suite en résulterpour le Trésor, <strong>la</strong> mesure envisagée ne peut, malgré les sentiments2


30 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'hautement humanitaires dont elle s'inspire, qu'être écartée. Lesnombreuses <strong>de</strong>nian<strong>de</strong>s <strong>de</strong> détaxe ront le département est saisi <strong>de</strong>puis<strong>la</strong> hausse du prix <strong>de</strong> l'essence <strong>la</strong>issent en effet penser que si unedétaxation <strong>de</strong> l'essence intervenait en faveur <strong>de</strong>s grands invali<strong>de</strong>s,d'autres catégories sociales ou professionnelles pourraient invoquerSes raisons dignes d'intérêt pour réc<strong>la</strong>mer le bénéfice d'une mesureanalogue.Réponse. — L'article 1«--21° du décret n» 57-845 du 29 juillet 1957,«ris pour l'application <strong>de</strong> l'article 258 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts,soumet à <strong>la</strong> taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée au taux <strong>de</strong> 27,5 p. 100 lesproduits <strong>de</strong> confiserie, <strong>de</strong> pâtisserie, <strong>de</strong> biscuiterie, <strong>de</strong> ehoco<strong>la</strong>terie,les pâtes <strong>de</strong> fruits et les crèmes g<strong>la</strong>cées. Les gâteaux, croissants ettartes vendus par les pâtissiers sont donc passibles <strong>de</strong> cette .taxe dansles conditions <strong>de</strong> droit commun. Toutefois, ceux <strong>de</strong> ces professionnelsqui exercent <strong>de</strong>s activités soumises à <strong>la</strong> taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutéeà <strong>la</strong> taxe sur les prestations <strong>de</strong> services et à-<strong>la</strong> taxe locale et dontle chiffre d'affaires global <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte n'a pas dépassé30 millions peuvent, conformément aux dispositions <strong>de</strong> l'article 15,paragraphe I" du décret n° 55-465 du 30 avril 1955, opter pour le1payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe '— sur — *-- le» prestations <strong>de</strong> services au • taux <strong>de</strong>15,6 p. 100.8626. — M. Gilbert Cartier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aubudget si <strong>la</strong> décision ministérielle du 2 janvier 1924, aux termes <strong>de</strong><strong>la</strong>quelle chacune <strong>de</strong>s personnes intervenant dans <strong>la</strong> réalisation d'uneaffaire <strong>de</strong> publicité ne doit acquitter les taxes que sur le montantbrut lui revenant dans le prix


ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 31«rési<strong>de</strong>nce du conseil chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>a quel moment il estime qu'il sera possible <strong>de</strong> prendre une décisiondéfinitive concernant le texte qui lui est soumis <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong>10 mois. (Question du 14 novembre 1957.)Réponse. — L'arrêté d'échelonnement indiciaire auquel s'intéressel'honorable parlementaire est actuellement revêtu <strong>de</strong> <strong>la</strong> signature dusecrétaire d'Etat au budget et a été transmis, aux mêmes fins, ausecrétaire d'Etat à <strong>la</strong> fonction publique et à <strong>la</strong> réforme administrative.Il sera Incessamment publié au Journal officiel.8854. — M. Schel<strong>de</strong>r expose à M. le secrétaire d'Etat au budgetqu'un négociant reven<strong>de</strong>ur ayant opté pour <strong>la</strong> position fiscale B,payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A. sur* factures d'achat avec déca<strong>la</strong>ge d'unmois, a fait fabriquer, pour son magasin, <strong>de</strong>s rayonnages amovibleset <strong>de</strong>s meubles d'exposition <strong>de</strong>s articles en vente. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>si <strong>la</strong> T. V. A. figurant sur <strong>la</strong> facture du fournisseur <strong>de</strong> ce matérielpeut être récupérée intégralement par ce négociant. (Question du19 novembre 1957.)Réponse. — La question posée par l'honorable parlementairecomporte une réponse négative. En vertu <strong>de</strong> l'article 69 G <strong>de</strong>l'annexe III au co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, les objets <strong>de</strong> mobiliern'ouvrent pas droit, en effet,'au bénéfice <strong>de</strong>s déductions.8835. — M. Gabelle expose à M. le secrétaire d'Etat au budget lecas d'un agent immobilier patenté <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> trente ans quiprocè<strong>de</strong> à l'acquisition <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison où il exerce sa profession etoù il habite avec sa famille <strong>de</strong>puis très longtemps. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> lui fournir les précisions suivantes : 1° dans le cas où, à l'avenir,1 intéresé serait amené à vendre ledit immeuble, serait-il assujettiaux dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 13 juillet 1925, article 39 (co<strong>de</strong> général<strong>de</strong>s impôts article 35), l'obligeant à acquitter l'impôt du chiffred'affaires sur le montant du prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> revente; 2» quel taux d'impositionserait appliqué à <strong>la</strong> différence éventuelle existant entre le prixd'achat et le prix <strong>de</strong> revente (chiffre d'af<strong>la</strong>ires ou bénéfices commerciaux).(Question du 20 novembre 1957.)Réponse. — Pour déterminer si l'aliénation, à <strong>la</strong>quelle procé<strong>de</strong>raitéventuellement l'agent immobilier visé dans <strong>la</strong> question, sesituerait ou non dans le cadre normal <strong>de</strong> son activité professionnelleet motiverait ou non l'exigibilité <strong>de</strong>s impôts commerciaux (taxesur les prestations <strong>de</strong> services, impôt sur le revenu <strong>de</strong>s personnesphysiques), c'est aux circonstances particulières <strong>de</strong> l'affaire qu'ilconviendrait d'avoir égard. Mais ces circonstances ayant à êtreappréciées en se p<strong>la</strong>çant au moment tant <strong>de</strong> l'achat <strong>de</strong> l'immeubleque <strong>de</strong> sa revente, il n'est pas possible <strong>de</strong> se prononcer par anticipationsur le régime fiscal qui serait applicable à l'opérationïisée par M. Gabelle.8916. — M. Julien Tardieu, se réérant à <strong>la</strong> réponse faite le13 février 1957 à <strong>la</strong> question n° 1833, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat au budget, si, pour un retraité qui n'a pas repris une nouvelleactivité publique, il ne lui parait pas équitable do calculer, dans lecadre <strong>de</strong> l'année civile, le cumul <strong>de</strong> sa pension et <strong>de</strong>s sommes quilui sont encore versées par son administration d'origine pour servicesantérieurs, cette façon <strong>de</strong> faire étant, d'ailleurs, appliquée pour <strong>la</strong>détermination <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive. (Question du 26 novembre1957.)Réponse. — Les règles <strong>de</strong> cumul <strong>de</strong> pensions et <strong>de</strong> rémunérationsne sont susceptibles <strong>de</strong> s'appliquer qu'à <strong>de</strong>s retraités ayant reprisune nouvelle activité après leur admission à <strong>la</strong> retraite. Les sommesversées a un retraité après sa mise à <strong>la</strong> retraite ne peuvent donc,lorsqu'elles ont été acquises au titre <strong>de</strong> son activité antérieure,donner lieu à suspension <strong>de</strong> sa pension. Ces sommes doivent, aucontraire, être rattachées à-l'année à <strong>la</strong>quelle elles se rapportenten vue d'une application éventuelle <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> cumul <strong>de</strong> rémunération.8821. — M. Wasmer expose à M. le secrétaire d'Etat au budget:1» qu'une entreprise industrielle a acquis, en vue <strong>de</strong> l'utiliser exclusivementpour ses fabrications soumises à <strong>la</strong> T. V. A., du matérielneuf et qu'elle a bénéficié <strong>de</strong> <strong>la</strong> déduction <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite taxe facturéeavec le prix <strong>de</strong> ce matériel; 2° que l'entreprise en cause a revenduledit matériel avant <strong>de</strong> l'avoir amorti, même partiellement, et qu'enconséquence, elle a reversé l'intégralité <strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A. déduite à <strong>la</strong>suite <strong>de</strong> l'achat. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, bien que <strong>la</strong> revente porte sur unmatériel d'occasion, l'entreprise peut acquitter volontairement <strong>la</strong>T. V. A. sur le prix <strong>de</strong> cette revente et facturer cette taxe à l'acheteur.Celte solution semble conforme non seulement à l'article 263(2-2°) du C. G. I., puisqu'il s'agit d'une revente en l'état, mais encoreà l'intention du légis<strong>la</strong>teur; en effet, dans le cas.contraire, on setrouverait <strong>de</strong>vant un investissement qui ne donnerait droit à aucunedéduction bien qu'il remplisse toutes les conditions posées par lesarticles 69 A et 69 B <strong>de</strong> l'annexe III au C. G. I. La même questionest posée dans l'hypothèse d'un apport en nature, fait par l'acheteurà une société, du même matériel industriel non amorti. (Question du26 novembre -1957.)Réponse. — 1° Lorsqu'une entreprise qui a procédé à <strong>la</strong> déduction<strong>de</strong> <strong>la</strong> T. V. A. grevant l'achat <strong>de</strong> matériels neufs conformément auxrègles <strong>de</strong> droit commun, cè<strong>de</strong> ces biens avant toute utilisation, l'opérationpeut s'analyser en une revente en l'état normalement soumiseà <strong>la</strong> T. V. A. L'entreprise est alors dispensée du reversement <strong>de</strong><strong>la</strong> taxe initialement déduite, mais doit observer strictement <strong>la</strong> règledu butoir prévue par l'article 273-1. 1» Si <strong>la</strong> T. V. A. facturée lors <strong>de</strong><strong>la</strong> revente est inférieure à <strong>la</strong> taxe ayant grevé l'achat du bien;2° lorsqu'un matériel ayant ouvert droit à déduction est apporté parune entreprise à une autre entreprise, l'administration admet qu'aucunerégu<strong>la</strong>risation ne soit effectuée si l'entreprise bénéficiaire remplitles conditions pour exercer le même droit à déduction et s'engageà observer au lieu et p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> société apporteuse les mêmesobligations en ce qui concerne les biens apportés ayant ouvert droità déduction.8985. — M. Raymond Boisdé <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le secrétaire d'Etat aubudget si un adjudicataire peut profiter <strong>de</strong>s exemptions <strong>de</strong> droits<strong>de</strong> mutation prévus par l'article 35 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 10 avril 1951, alorsque: a) <strong>la</strong> vente a été ordonnée par un jugement passé en force<strong>de</strong> chose jugée; b) l'immeuble à usage d'habitation en questionest, d'après ie cahier <strong>de</strong>s charges, libre <strong>de</strong> toute location; c) ledite) le colicitant occupant ledit immeuble n'a pas signé le cahier<strong>de</strong>s charges et n'a pas assisté à l'adjudication — quoique avantrégulièrement été sommé <strong>de</strong> prendre connaissance du cahier"<strong>de</strong>scharges et d'assister à l'adjudication; f) l'adjudicataire a déc<strong>la</strong>ré,lors <strong>de</strong> l'adjudication et dans le procès-verbal même, vouloir faireson habitation principale <strong>de</strong> l'immeuble à lui adjugé et requérirles exemptions prévues par <strong>la</strong> loi. (Question du 27 novembre 1957.),Réponse — Question d'espèce à <strong>la</strong>quelle il ne pourrait êtrerépondu avec certitu<strong>de</strong> qu'au vu <strong>de</strong>s termes <strong>de</strong> l'acte, et aprèsenquête sur les circonstances particulières <strong>de</strong> l'affaire. A cet effet,il serait nécessaire <strong>de</strong> connaître les noms et adresses <strong>de</strong>s parties,ainsi que <strong>la</strong> situation exacte <strong>de</strong> l'immeuble adjugé.89S7. — M. Marcel David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'£iat aubudget s'il est possible à un fonctionnaire utilisant exclusivement;sa. voiture pour se rendre <strong>de</strong> son domicile à son bureau <strong>de</strong> faire'figurer le montant <strong>de</strong>s dépenses occasionnées par ce trajet dansle montant <strong>de</strong> ses frais professionnels réels. Il est précisé que»ledit fonctionnaire ne perçoit pas d'in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong>stinées à couvrirses frais <strong>de</strong> voilure. (Question du 27 novembre 1957.)Réponse. — Le point <strong>de</strong> savoir si les dépenses supportées par lecontribuable visé dans <strong>la</strong> question, pour se rendre en voiture automobile<strong>de</strong> son domicile au lieu <strong>de</strong> son travail, présentent le caractère<strong>de</strong> frais professionnels déductibles pour l'établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong>surtax? progressive dont il est passible, dépend <strong>de</strong>s circonstances<strong>de</strong> fait et, dès lors, il ne serait possible <strong>de</strong> renseigner utilementl'honorable parlementaire que si, par l'indication du nom et <strong>de</strong>l'adresse du contribuable dont il s'agit, l'administration était miseà môme <strong>de</strong> taire procé<strong>de</strong>r à un examen du cas particulier.89S7. — M. Jean Vii<strong>la</strong>rd expose à M. lebudget qu'une gran<strong>de</strong> infirme, titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong>l'ai<strong>de</strong> sociale avec mention « station <strong>de</strong>boutchaque jour à son travail dans une voiturecarte grise est au nom <strong>de</strong> son mari, avec quiie régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> communauté. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>bénéficier <strong>de</strong> l'exonération <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur lesprévue à l'article 2, 6° (b), du décret n° 56-875(Question du 28 novembre 1957.)secrétaire d'Etat aucarte d'invalidité <strong>de</strong>pénible », se rendautomobile dont <strong>la</strong>elle est mariée soussi cette voiture peutvéhicules à moteurdu 3 septembre 1956Réponse. — Réponse affirmative, sous réserve que l'intéressée, nondivorcée ni séparée <strong>de</strong> corps, soit effectivement titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong>carte prévue à l'article 173 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille et <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> sociaieet portant <strong>la</strong> mention « station <strong>de</strong>bout pénible », et que, par ailleurs,le véhicule immatriculé au nom du conjoint soit un vénicule « <strong>de</strong>tourisme » au sens <strong>la</strong>rge du terme (cf. R.S.E.B. à M. B. Paumier;J. 0. Déb. A. N., du 2 février 1957, p. 532, col. 2).9084. — M. Courrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat au budgetsi un fabricant <strong>de</strong> meubles possédant une camionnette servant à<strong>la</strong> livraison <strong>de</strong> sa production à ses clients, négociants en meubles,doit payer sur ces transports <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> valeur ajoutée aux taux<strong>de</strong> 19,50 p. 100 ou <strong>la</strong> taxe sur prestations <strong>de</strong> services. (Question duS décembre 1957.)Réponse. — Si le fabricant en question effectue ses ventes auxconditions « franco-domicile » <strong>de</strong>s négociants, les frais <strong>de</strong> transportsont compris dans le prix <strong>de</strong> vente soumis à ia taxe sur <strong>la</strong> valeurajoutée <strong>de</strong> 19,50 p. 100. Si, au contraire, il vend aux conditions« départ usine », il est considéré comme entrepreneur <strong>de</strong> transports<strong>de</strong> marchandises pour les livraisons qu'il effectue. A ce litre etdans <strong>la</strong> mesure où ces livraisons donnaient lieu à une rémunérationspéciale du client, il était re<strong>de</strong>vable <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur les prestations<strong>de</strong> services jusqu'au 24 septembre 1956; il se trouve exonéré <strong>de</strong><strong>la</strong>dite taxe <strong>de</strong>puis cette date, en vertu <strong>de</strong> l'article 11 du décret du19 septembre 1956.


ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER1958 329037. — M. Privât expose à M. te secrétaire d'Etat au budget quecertains bureaux <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> <strong>la</strong> vignette auto se sont trouvéscomplètement débordés et n'ont pu satisfaire les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s dansles dé<strong>la</strong>is présents. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne serait pas souhaitable <strong>de</strong>reporter au 15 décembre <strong>la</strong> date limite du renouvellement


ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 33faire son affaire <strong>de</strong> l'obtention <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision définitive. U y a,alors, cession non p us d'une créance certaine mais bien d'unecréance incertaine, éventuelle., soumise quant à son existence à<strong>la</strong> condition suspensive <strong>de</strong> l'exécution par le cessionnaire <strong>de</strong>s conditionsexigées pour l'octroi définitif <strong>de</strong>s primes. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si dansce cas le droit <strong>de</strong> cession <strong>de</strong> créance ne doit pas. être perçu sur leprix <strong>de</strong> cession et non sur le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> créance éventuelle.[Question du 10 décembre 1057.)Rcnonse. — En principe, <strong>la</strong> cession <strong>de</strong>s droits du cédant à <strong>la</strong>réalisation d'une créance éventuelle, consonlie moyennant un prixfixé à fer<strong>la</strong>it, donne lieu à <strong>la</strong> perception immédiate du droit <strong>de</strong>cession <strong>de</strong> créance, au taux actuel <strong>de</strong> 1.40 p. 100, liquidé sur le prixstipulé. Toutefois, le régime fiscal appiicab'e aux cessions viséesdans <strong>la</strong> question ne pourrait être déterminé avec certitu<strong>de</strong> qu'au vu<strong>de</strong>s termes clés actes rédigés pour les constater, et après enquêtesur ies circonstances propres à chaque affaire.9188. — M. Antoine Guitton (Vendée), expose à M. le secrétaire(TEtat ai» budget que, suivant acte en dale du 5 juillet 1955, unepersonne a acquis une maison d'habitation pour <strong>la</strong>quelle elle a<strong>de</strong>mandé <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong>s droits prévus par l'article 1371 oettes duco<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts. Le ven<strong>de</strong>ur s'était réservé <strong>la</strong> jouissance<strong>de</strong> l'immeuble vendu pendant un an, mais il ne quitta les lieuxqu'en novembre 1956 sous <strong>la</strong> contrainte d'une procédure. Or, aprèsson départ, <strong>la</strong> maison était dans un tel état <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>brement quel'acquéreur fut pratiquemment obligé <strong>de</strong> faire démolir l'immeubleen totalité; les travaux <strong>de</strong> reconstruction ne furent terminés quevers le 15 septembre 1957 et il ne put entrer qu'à partir <strong>de</strong> celledate dans les lieux qui sont maintenant occupés par sa {amitié autitre <strong>de</strong> l'habitation principale. Le 9 septembre 1957, l'administration<strong>de</strong> l'enregistrement réc<strong>la</strong>mait audit acquéreur les droits complémentairesau taux <strong>de</strong> 18,6a p. 100, majorés du taux légal, en raison<strong>de</strong> <strong>la</strong> non-occupation <strong>de</strong>s lieux par l'acquéreur. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si<strong>la</strong> prétention <strong>de</strong> l'administration est justifiée et, dans l'affirmative,si l'acquéreur aurait <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer dans un acte complémentairequ'il a acquis l'immeuble pour le démolir et en construireun nouveau. L'administration ayant déjà adopté <strong>de</strong>s. mesures àtempérament semb<strong>la</strong>bles en cas d'omission dans l'acte originaire <strong>de</strong><strong>la</strong> mention <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination du terrain pour les. immeubles: visés parl'article 1371 sexies du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts (B. A. 1955, In.6605). (Question du 10 décembre 1057.)Réponse. — Dès lors que l'acquéreur, son conjoint, ses ascendantsou <strong>de</strong>scendants n'ont pas effectivement occupé l'immeubledans les <strong>de</strong>ux ans du transfert <strong>de</strong> propriété, l'acquisition dont ils'agit n'est pas susceptible <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong>s allégements <strong>de</strong> droitsprévus à l'article 1371 octies du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts. D'autrepart, pour l'application, notamment, <strong>de</strong> l'ancien article 1371 sexi.esdu même co<strong>de</strong> re<strong>la</strong>tif aux acquisitions <strong>de</strong> terrains recouverts <strong>de</strong>bâtiments <strong>de</strong>stinés à être démolis (nouvel article 1371 bis), l'administrationadmet, par mesure <strong>de</strong> tempérament, que lorsque l'acquéreura omis <strong>de</strong> prendre dans l'acte d'acquisition l'engagement d'effectuerdans le. dé<strong>la</strong>i légal les travaux prévus par ce texte, celteomission peut être réparée dans un acte complémentaire à présenterà <strong>la</strong> formalité <strong>de</strong> l'enregistrement. Mais, cette mesure <strong>de</strong> bienveil<strong>la</strong>ncen'est applicable, en principe, que si, dès l'origine, l'acquisitiona bien été faite dans un but conforme aux prévisions <strong>de</strong>l'ancien article 1371 sexies précité. Toutefois, il ne pourrait êtredéfinitivement pris parti sur le cas particulier visé dans <strong>la</strong> questionque si, par l'indication <strong>de</strong>s noms et adresses <strong>de</strong>s parties en causeet <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> l'immeuble vendu, l'administration était miseen mesure <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à une enquête sur cette affaire.91SÎ. — M. Isorni expose à M. le secrétaire d'Etat au budget leeas suivant: une personne a acquis, le 1 er octobre 1U57, une maisond'hab'tation libre et a acquitté les droits d'enregistrement ordinaires,c'est-à-dire 1,50 p. 100, en application <strong>de</strong> l'article 1371 octiès duco<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts. Elle se propose maintenant d'échangerson immeuble, échange remplissant les conditions d'application dubulletin administratif 7483 (<strong>de</strong>ux droits <strong>de</strong> vente à 1,50' p. 100 étantperçus sur cet échange). L'administration <strong>de</strong> l'enregistrement estellefondée à poursuivre contre l'intéressé le recouvrement du complément<strong>de</strong>s droits sur l'acquisition du l or octobre 1957. (Questiondu 10 décembre 1957.)Rénonse. — Réponse affirmative, si <strong>la</strong> maison acquise le l or octobre1957 n'est pas effectivement occupée pendant un an au moinsà titre d'habitation principale par l'acquéreur initial, son conjoint,ges ascendants ou <strong>de</strong>scendants.9291. — M. Adrien André expose à M. le secrétaire d'Etat au budgetle cas suivant: M. F... est décédé le 5 février 1947 <strong>la</strong>issant: saveuve commune en biens et usufruitière légale, et pour seuls héritiersconjointement pour le tout ou divisément chacun pour moitié,sauf l'effet <strong>de</strong>sdits droits d'usufruit, Mlle P. F... et M. A. F..., ses<strong>de</strong>ux enfants issus <strong>de</strong> son union. De <strong>la</strong> succession <strong>de</strong> M. F... ildépend notamment une propriété agricole d'une contenance <strong>de</strong>32 hectares, formant une exploitation unique qui est actuellementdonnée à bail à métayage. Mme F... a l'intention <strong>de</strong> donner à sesenfants tous les droits et biens lui revenant tant dans <strong>la</strong> communauté<strong>de</strong> biens ayant existé entre elle et son défunt mari que dans<strong>la</strong> succession <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier et les <strong>de</strong>ux enfants procé<strong>de</strong>raient, ensuite,entre eux, au partage, tant <strong>de</strong>s droits reçus, que <strong>de</strong> ceux leurrevenant dans ta succession <strong>de</strong> leur père. Mlle P. F... <strong>de</strong>venue, <strong>de</strong>puisle décès <strong>de</strong> son père, épouse <strong>de</strong> M. D... serait seule attributaire <strong>de</strong><strong>la</strong> propriété. M. et Mme D... habitent avec Mme veuve F... unemaison faisant partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété et participent effectivement encommun avec le métayer à <strong>la</strong> culture. (M. D... ayant acquis personnellementun tracteur, exécute lui-même tous les travaux <strong>de</strong><strong>la</strong>bourage, fauchage et autres oii l'emploi du tracteur est <strong>de</strong>venuhabituel au lieu et p<strong>la</strong>ce du métayer.) Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, lors dal'enregistrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> donation-partage proietée, Mme D... bénéficierasur <strong>la</strong> soulte qu'elle <strong>de</strong>vra à son frère attributaire d'autresbiens, <strong>de</strong> l'exonération prévue par l'article 710 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>simpôts, étant expliqué que cette soulte sera inférieure à"3 millions<strong>de</strong> francs et que <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété attribuée sera inférieureau maximum légal. (Question du 13 décembre 1957.)Réponse. — L'apolicotion <strong>de</strong> l'exonération prévue à l'article 710 duco<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts est subordonnée, notamment, à <strong>la</strong> conditionque l'attributaire ait participé effectivement à <strong>la</strong> culture au moment<strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession, ou, s'il s'agit d'une donation-partage,antérieurement à <strong>la</strong> date du contrat. La question do savoir si, dansl'espèce envisagée, cette condition se trouve remolie par Mme D...,future attributaire <strong>de</strong> l'exploitation, ne pourrait être r'solué aveccertitu<strong>de</strong> qu'acres enquête sur les circonstances particulières <strong>de</strong>l'affaire. A cet effet, il sera't nécessaire <strong>de</strong> connaître les noms etadresses <strong>de</strong>s parties, ainsi que <strong>la</strong> situation exacte <strong>de</strong> l'exploitation.9313. — M. Antbonioz expose à M. le secrétaire d'Etat au bucîgstque, par acte du 15 décembre 1950, une entreprise <strong>de</strong> bâtiments aacquis un terrain à bâtir, d'une superficie <strong>de</strong> 3.573 mètres carrés,pour y construire un groupe d'immeubles d'habitation en copropriété,dont partie primable à 500 F et l'autre partie en dommages<strong>de</strong> guerre. Le directeur4u M. R. L. a imposé <strong>de</strong>ux corps <strong>de</strong> bâtimentsdistincts, dont l'un en apports personnels <strong>de</strong> c'ients et prêts duCrédit foncier a été achevé en 1953 et le <strong>de</strong>uxième entièrementcouvert en dommages <strong>de</strong> guerre a été terminé en janvier 1957,seulement par suite du retard dans le financement <strong>de</strong>s créances <strong>de</strong>dommages <strong>de</strong> guerre. L'acte do vente du terrain a été enregistré auxdroits réduits <strong>de</strong> moitié, applicables, à l'époque, sous réserve <strong>de</strong>construction <strong>de</strong>s immeubles projetés dans le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> trois ans,porté, <strong>de</strong>puis, à quatre ans. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si l'administration d.3l'enregistrement est fondée, actuellement, à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le complément<strong>de</strong>s droits simples majorés <strong>de</strong> 0 p. 100 sur l'assiette du bâtimentcouvert en dommages <strong>de</strong> guerre (<strong>la</strong> cour é<strong>la</strong>nt commune avec lepremier immeuble) du fait qu'il n'a pu, en raison <strong>de</strong>s circonstancesexposées, être achevé dans le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> quatre ans. (Question du16 décembre 1957.)Réponse. — Question d'espèce à <strong>la</strong>quelle il ne pourrait êtrerépondu avec certitu<strong>de</strong> que si, par l'indication <strong>de</strong>s nom et adresse<strong>de</strong> l'acquéreur ainsi que <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation exncle du terrain, l'administrationétait mise en mesure <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>r à une enquête surles circonstances particulières <strong>de</strong> l'affaire.931S. — M. Braeas expose à M. le secrétaire d'Etat au Budgetque, par un acte remontant à 1935, <strong>de</strong>ux époux avaient donné, àti're <strong>de</strong> partage anticipé, une exploitation agricole à leurs troisenfants, l'un d'entre eux bénéficiant d'un quart préeiputaire qu'ilcéda en 1937 à l'un <strong>de</strong> ses frères. L'usufrit <strong>de</strong>«s. donateurs a prislin par le décès du survivant en 1951. L'héritier cessionnaire duquart préeiputaire a toujours habi'é et exploité <strong>la</strong> propriété, d'abordavec ses père et mère et son frère bénéficiaire du préciput, puisseul en qualité <strong>de</strong> fermier. Il va <strong>de</strong>meurer propriétaire unique <strong>de</strong>l'exploitation par l'effet d'un acte <strong>de</strong> cession me'tont fin à l'indivision.il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> « le bénéfice <strong>de</strong> l'exonération du droit <strong>de</strong>soulte, prévue par l'article 710 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, estapplicable à cet acte. (Question du 16 décembre 1957.)Réponse. — Sous réserve <strong>de</strong> l'examen <strong>de</strong>s circonstances particulières<strong>de</strong> l'affaire, l'exonération <strong>de</strong>s droi's <strong>de</strong> soulte. prévue à l'article710 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts semble suisceplible <strong>de</strong> s'appliquerdans l'hypothèse envisagée.9103. — M. Hovnanian <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat au budgetsi les postes <strong>de</strong> direction nouvellement créés dans les entreprisesnationales d'assurances sont indispensables à <strong>la</strong> bonne marche <strong>de</strong>ces sociétés; s'il est exact que ces créations sont entièrementimputables aux prési<strong>de</strong>nts directeurs généraux <strong>de</strong> ces sociétés,et que ceux-ci n'ont pas à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r d'autorisation au ministère<strong>de</strong>s finances pour les faire; si l'affectation systématique à cespostes nouveaux <strong>de</strong> fonctionnaires en position <strong>de</strong> détachement, cequi provoque un vif mécontentement parmi les cadres <strong>de</strong> l'assurance,est une nécessité technique; si, l'hostilité d'une partie <strong>de</strong>scadres <strong>de</strong> l'assurance risquant <strong>de</strong> compromettre l'efficacité <strong>de</strong>sfonctionnaires détachés dans les entreprises nationales, il ne seraitpas utile <strong>de</strong> donner une plus gran<strong>de</strong> publicité à ces nominations.(Question du 18 décembre 1957.)Réponse. — Les créations d'emplois <strong>de</strong> direction, tant dans lessociétés d'assurances du secleur public que dans celles du secteurprivé, constituent <strong>de</strong>s actes d'administration, qui sont <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétencesoit <strong>de</strong>s conseil d'administration <strong>de</strong>s entreprises intéressées,soit <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts ou directeurs généraux <strong>de</strong> ces entreprises envertu <strong>de</strong>s pouvoirs qu'ils peuvent détenir à cet effet. L'administrationn'a pas à intervenir ou à fournir une autorisation dans <strong>la</strong>réalisation <strong>de</strong> tels actes, qui sont accomplis par les conseils d'adminisiration,les prési<strong>de</strong>nts ou directeurs ' généraux, sous leur seuleresponsabilité, en considération <strong>de</strong> l'intérêt que peut présenter


34 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'pour <strong>la</strong> bonne gestion <strong>de</strong> leurs entreprises <strong>la</strong> compétence <strong>de</strong>spersonnes dont <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration est recherchée. La mise en servicedétaché <strong>de</strong>s fonctionnaires, éventuellement appelés à occuper dansces conditions un emploi dans une société nationale d'assurances,fait l'objet d'une publication au Journal officiel; d'autre part, iesnominations aux emplois <strong>de</strong> direction dans les sociétés d'assurances,tant du secteur public que du secteur privé, sont généralementannoncées dans les divers organes <strong>de</strong> ia presse professionnelle désqu'elles sont intervenues.COMMERCE8977. — M. Cormier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat au commerces'il est légal pour un concessionnaire : 1° <strong>de</strong> faire signer un engagement<strong>de</strong> ' non-revente dans certains dé<strong>la</strong>is d'un véhicule commandé; 2° si le refus <strong>de</strong> prendre livraison d un véhicule par l'acquéreurconstitue pour le ven<strong>de</strong>ur un motif suffisant pour qu'il refuseà son tour <strong>de</strong> livrer le <strong>de</strong>uxième véhicule commandé en mêmetemps; 3° si le ven<strong>de</strong>ur est fondé à conserver l'acompte sur levéhicule refusé, compte tenu <strong>de</strong>s raisons parfaitement va<strong>la</strong>bles quiont motivé l'annu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> comman<strong>de</strong> par l'acquéreur; 4° si,dans ce cas, les sommes déposées à titre d'acompte enlre les mainsdu ven<strong>de</strong>ur doivent être productrices d'intérêts pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong>qui s'est écoulée enlre leur remise et <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> livraison <strong>de</strong>svéhicules. (Question du 27 novembre 1957.)Réponse. — 1° II ne paraît pas illégal, sous réserve <strong>de</strong> l'appréciationsouveraine <strong>de</strong>s tribunaux', <strong>de</strong> faire signer un engagement <strong>de</strong>non-revenle dans un certain dé<strong>la</strong>i d'un véhicule, <strong>la</strong> signatureimpliquant l'accord <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux parties et l'article 1134 du co<strong>de</strong> civildisposant que les conventions légalement formées tiennent lieu<strong>de</strong> loi à ceux qui les ont faites: 2° ie point <strong>de</strong> savoir si le fait,pour un acheteur qui a passé comman<strong>de</strong> conjointement <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxvéhicules automobiles, <strong>de</strong> refuser <strong>de</strong> prendre livraison d'un <strong>de</strong>svéhicules constitue un motif suffisant pour que le ven<strong>de</strong>ur refuseà son tour <strong>de</strong> livrer l'autre véhicule, dépend <strong>de</strong>s termes <strong>de</strong> l'accordintervenu entre les parties; 3° <strong>de</strong>s sommes versées au momentd'une promesse <strong>de</strong> vente ou d'une vente peuvent l'être soit à titred'acompte, c est-à-dire d'avance sur le prix, soit à titre d'arrhes,c'est-à-dire comme moyen <strong>de</strong> dédit réciproque. L'article 1590 du co<strong>de</strong>civil dispose en effet, que « si <strong>la</strong> promesse <strong>de</strong> vente a été faiteavec <strong>de</strong>s arrhes; chacun <strong>de</strong>s contractants est maître <strong>de</strong> s'en départir,celui qui les a données en les perdant, celui qui les a reçues enrestituant le double ». Si dans le cas visé par l'honorable parlementaire,il s'agit vraiment d'arrhes, le ven<strong>de</strong>ur paraît donc fondé àconserver <strong>la</strong> somme versée sur le véhicuJe refusé. Il convient <strong>de</strong>rechercher sur ce point <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong>s parties. En cas <strong>de</strong> doute,il appartient au juge du fond <strong>de</strong> se prononcer; 4" l'article 1 er <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 5 décembre 1951 tendant à réglementer <strong>la</strong> pratique <strong>de</strong>sarrhes, dispose que toute somme versée d'avance sur le prix, quelsque soient <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> ce versement et ie nom qui est donnédans l'acte, est productive, au taux légal, d'intérêts qui courentà l'expiration d'un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> trois mois à compter du versementjusqu'à réalisation ou restitution <strong>de</strong>s sommes versées.DEFENSE NATIONALE ET FORCES ARMEESS114. — M. Berthommier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale et <strong>de</strong>s forces armées: 1° si <strong>la</strong> mission effectuée le 9 aoûtd957, par un avion Marcel Dassault 312 <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> l'air, départ<strong>de</strong> Vil<strong>la</strong>coub<strong>la</strong>y (Seine-et-Oise) pour conduire le Général X... en euroà Dax, présentait un intérêt pour <strong>la</strong> défense nationale; 2° le prix<strong>de</strong> revient <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission, compte tenu que: o) l'avion se posa àRennes, Nantes, Toulouse, Mont-<strong>de</strong>-Marsan et Agen (dans celle<strong>de</strong>rnière ville pour prendre Mme <strong>la</strong> Générale X...) ; b) qu'il a fallutouvrir un terrain qui était fermé (Mont-<strong>de</strong>-Marsan); c) que <strong>la</strong>voiture <strong>de</strong> service du Général X... et le chauffeur suivaient au soll'itinéraire <strong>de</strong> l'avion du général; 3» les mesures prises pour éviterque <strong>de</strong> nombreux officiels se servent <strong>de</strong>s avions militaires pour <strong>de</strong>smissions présentant un caractère privé incontestable dans un momentoù l'on réc<strong>la</strong>me <strong>de</strong> grands sacrifices à <strong>la</strong> nation; 4» s'il estimenormal qu'à une époque où l'on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux anciens combattants<strong>de</strong> se priver <strong>de</strong> leur retraite, que <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> cet ordre puissentexister, et quelles sont les mesures prises envers les responsables.,(Question du 17 septembre 1957.)Réponse. — 1° La mission effectuée le 9 août 1957 avait pour objet,non <strong>de</strong> conduire en cure à Dax, l'officier général mis en cause, mais<strong>de</strong> lui permettre, d'une part, d'effectuer une tournée d'inspectionauprès d'unités relevant <strong>de</strong> son comman<strong>de</strong>ment, d'autre part,d'exécuter les épreuves d'entraînement aérien prévues par les règlements(4 heures 5 minutes <strong>de</strong> pilotage) ; 2» celle mission entrait dansle cadre <strong>de</strong> l'activité normale <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> l'air, et les prix <strong>de</strong>revient d'une aviation militaire ne peuvent être publiés. 11 convienttoutefois <strong>de</strong> préciser: que l'avion ne s'est pas posé à Nantes etque l'épouse <strong>de</strong> l'officier général visé par <strong>la</strong> question n'a jamais prisp<strong>la</strong>ce à bord; que les autorisations d'atterrissage à Mont-<strong>de</strong>-Marsansont accordées par l'état-major <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> l'air, seul juge <strong>de</strong>leur opportunité; que <strong>la</strong> voiture n'a pas suivi l'intinéraire <strong>de</strong> l'avion;3° et 4» En ce qui concerne les autorisations <strong>de</strong> transports, seulesles liaisons rigoureusement indispensables et dûment motivées sonteffectuées par voie aérienne. Ces prescriptions ont d'ailleurs élérappelées à tous les grands comman<strong>de</strong>ments.8557. — M. Bretin expose à >M. le secrétaire d'Etat aux forcesarmées (air) que <strong>de</strong>s mess <strong>de</strong> sous-officiers ce l'armée <strong>de</strong> l'airont vu leurs effectifs doubler et même tripler en quelques années(Vil<strong>la</strong>coub<strong>la</strong>y, Oran, <strong>la</strong> Sénia), mais que ia dotation <strong>de</strong> matérieln'a pas varié <strong>de</strong>puis l'origine. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° les raisons quise sont opposées à ce que <strong>la</strong> dotation <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> cuisine suivel'augmentation <strong>de</strong>s effectifs; 2° comment <strong>de</strong>s foyers vieux <strong>de</strong> moins<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans se trouvent en état <strong>de</strong> réforme (mess sous-offieers <strong>de</strong><strong>la</strong> Sénia) ; 3» qui est chargé <strong>de</strong> passer les marchés concernant legros matériel <strong>de</strong> mess et qui le répartit; 4» les mesures qu'ilcompte prendre pour faire accélérer certains travaux (mess sousofficiers<strong>de</strong> <strong>la</strong> Sénia) et pour que les mess dont les effectifs ontaugmenté puissent préparer, dans <strong>de</strong>s concilions correctes, lesrepas (Vil<strong>la</strong>coub<strong>la</strong>y, <strong>la</strong> Sénia). (Question du 28 octobre 1957.)Réponse. — Les gros matériels <strong>de</strong> cuisine, dont <strong>la</strong> fourniture estconfiée aux établissements centraux sur ordre <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction centraledu commissariat <strong>de</strong> l'air, sont mis en p<strong>la</strong>ce à titre gratuitdans les mess, au titre <strong>de</strong> première dotation. Celle-ci est calculéeen fonction ce l'effectif <strong>de</strong>s membres permanents du mess, y comprisle personnel <strong>de</strong> service. En cas d'augmentation <strong>de</strong>s effectifs,les commandants <strong>de</strong>s bases aériennes font établir un avenant auprocès-verbal <strong>de</strong> création <strong>de</strong>s mess et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'attribuiions<strong>de</strong> matériels. Ces mess reçoivent alors un complément ce dotationbasé sur <strong>la</strong> variation <strong>de</strong>s effectifs. La ré-partition <strong>de</strong> ces matérielsest faite en fonction <strong>de</strong>s besoins exprimés et <strong>de</strong>s quantités accordéesau titre <strong>de</strong> l'état annuel <strong>de</strong>s besoins en matériels du commissariatet <strong>de</strong>s é<strong>la</strong>ts complémentaires reçus en cours d'année. Ence qui concerne les bases citées par M. liretin, il ressort d'uneenquête menée auprès <strong>de</strong>s directions régionales du commissariatqu'elles ont reçu satisfaction dans les conditions suivantes: lesmess fonctionnant en A'rique du Nord et particulièrement celui <strong>de</strong><strong>la</strong> base aérienne d'Oran ont reçu, soit par attributions gratuitessoit à titre onéreux, <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s matériels nécessaires à <strong>la</strong>satisfaction <strong>de</strong>s besoins nouveaux créés par l'augmentation <strong>de</strong>seffectifs. Le mess <strong>de</strong>s sous-officiers d'Oran-<strong>la</strong> Sénia a été doté, le29 août 1955, d'une cuisinière <strong>de</strong> 700 à 800 rations, fonctionnant aufuel, qui a remp<strong>la</strong>cé <strong>de</strong>ux cuisinières bois-charbon <strong>de</strong> 300 à 400rations, en service <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 1953, et "dont 1e ren<strong>de</strong>mentétait insuffisant. En outre, une cuisinière <strong>de</strong> 500 rations, <strong>de</strong>stinéeà faire face aux besoins nouveaux, a été mise en p<strong>la</strong>ce le 22 novembre1950. Les <strong>de</strong>ux cuisinières rendues disponibles ont faitl'objet, après remise en état, d'une affectation au profit <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxunités stationnées à Tlemcen et Colomb-Béchar. Le fonctionnementnormal du mess, un ins<strong>la</strong>nl rendu plus difficile par uneavarie survenue à l'une <strong>de</strong>s cuisinières, sera rétabli dès l'achèvement<strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> réparation en cours. La dotation <strong>de</strong>s messen matériels <strong>de</strong> cuisine a suivi, dans l'ensemble, <strong>la</strong> progression<strong>de</strong>s effectifs. La conjoncture budgétaire n'a pas permis cependant<strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce en 1957, au mess <strong>de</strong> Vil<strong>la</strong>coub<strong>la</strong>y, les éléments<strong>de</strong> cuisine prévus pour compléter l'instal<strong>la</strong>tion existante: celteréalisation <strong>de</strong>vra être reportée à l'année 1958. Quant à l'insuffisance<strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> certaines bases, soulignée par M. Brelin, lesprécisions suivantes sont données sur les projets du service <strong>de</strong>l'infrastructure: 1° à Vil<strong>la</strong>coub<strong>la</strong>y, le nouveau mess <strong>de</strong>s sousofficierssera édifié dans <strong>la</strong> zone "Est: sa réalisation est fonction<strong>de</strong>s disponibilités budgétaires. Provisoirement, l'édification, au début<strong>de</strong> 195S, d'un nouveau bâtiment donnera au mess actuel uneextension suffisante.pour faire face aux effectifs; 2° à Oran-<strong>la</strong> Sénia,le mess a été construit en 1939 à l'usage <strong>de</strong> 800 sous-officiers:c'est un bâtiment définitif et <strong>de</strong> bonne construction dont les aménagementsintérieurs nécessitent certains travaux <strong>de</strong> réfection(peinture en particulier) : ceux-ci seront réalisés en fonction <strong>de</strong>scrédits d'entretien, à <strong>la</strong> diligence du comman<strong>de</strong>ment local qui doitfaire face provisoirement à <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s servitu<strong>de</strong>s provenant <strong>de</strong>sopérations du maintien <strong>de</strong> l'ordre.8CÎ4. — M. Bretin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux force®armées (marine) pour l'aéronef du type « Neptune » : 1° <strong>de</strong>puisl'entrée en service <strong>de</strong> cet aéronef, pour chaque flotilte, pour chaquetrimestre <strong>de</strong> l'année, le nombre total <strong>de</strong> jours d'indisponibilité et <strong>la</strong>moyenne d'indisponibilité par appareil en lui précisant les causesassez graves <strong>de</strong> ces indisponibilités; 2» s'il est exact que les ffotillesmanquent <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> rechange et, dans l'affirmative: a) les raisons<strong>de</strong> cette « disette »; b) les mesures envisagées pour y parer. (Questiondu 5 novembre 1957.)Réponse. — 1» Dans les trois ffotilles <strong>de</strong> Neplune (21«, 22', 23®}'après <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> « mise en route » et d'adaptation du personnelè un matériel nouveau et très compliqué, <strong>la</strong> moyenne d'indisponibilité<strong>de</strong>s appareils s'est stabilisée aux environs <strong>de</strong> trenle jours partrimestre, ce qui est absolument normal pour ce genre d'avion ASMjlourd; 2° les ffotilles <strong>de</strong> Neptune ne manquent pas actuellement <strong>de</strong>;pièces <strong>de</strong> rechange mais cette situation ne pourra être maintenue à-l'avenir que dans <strong>la</strong> mesure où <strong>la</strong> marine obtiendra les <strong>de</strong>visesnécessaires. En effet, pour cet appareil très poussé, on ne peut envisager<strong>de</strong> fabriquer en France les rechanges indispensables.8640. — M. Jean Cayeux rappelle à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensanationale et <strong>de</strong>s forces armées qu'aux termes <strong>de</strong> l'article 1 er , alinéa<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n» 50-1478 du 30 novembre 1950, les orphelins, les chefset les soutiens <strong>de</strong> famille doivent, s'ils en font <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, être affectésdans une unité proche <strong>de</strong> leur domicile. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> comment,'dans ces condilions, peuvent être justifiées les décisions <strong>de</strong>rejet consécutives à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mutation formulées' par <strong>de</strong>smilitaires mariés et pères <strong>de</strong> famille, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s faites en application<strong>de</strong> ce texte. D'autre part, les événements d'Algérie n'ayant pasentraîné l'état <strong>de</strong> guerre et aucune modification <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion en<strong>la</strong> matière n'étant intervenue, U lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en vertu <strong>de</strong> quel texte


ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 35sont prises les décisions envoyant ces mêmes militaires et pères <strong>de</strong>famille en Algérie et pourquoi le champ d'application <strong>de</strong>s dispositionsrappelles ci-déssus se trouve-t-il' ainsi tellement limité qu'il estpratiquement <strong>de</strong>venu sans objet. (Question du 5 novembre 1957.)Réponse. — Aux termes <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n' 50-1478 du 30 novembre 1950sur le recrutement (art. 1 er ), les orphelins, les chefs et les soutiens<strong>de</strong> famille doivent en effet, s'ils en font <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, être affectesdans les uni'iis proches <strong>de</strong> leur domicile. C'est ainsi que le décretn" 57-72 du 2(i janvier 1957 a prescrit en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> dispositionprécitée, l'alfectation en métropole ou en Allemagne <strong>de</strong>s jeunesgens <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 1957 répondant aux conditions posées par <strong>la</strong> loi oe1950. Cependant pour tenir compte <strong>de</strong>s exigences entraînées par lesopérations du maintien <strong>de</strong> l'ordre en Afrique du Nord, ce mêmedécret a prévu que le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale et les secrétairesd'Etat intéressés pourraient, dans l'intérêt du service, procé<strong>de</strong>raux mutations qui s'avéreraient indispensables, postérieurementà l'incorporation. C'est <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong>s pères <strong>de</strong>famille ont pu être affectés en Algérie. En revanche, par mesure <strong>de</strong>bienveil<strong>la</strong>nce, il a été décidé par le département <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationaleque les pères <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux enfants seraient exemptés <strong>de</strong> tout serviceen Algérie et resteraient affectés pendant toute <strong>la</strong> dure? <strong>de</strong> teuiservice dans <strong>la</strong> métropole ou en Allemagne.8641. — M. Léger <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux forcesarmées (marine) <strong>de</strong> lui indiquer: 1° <strong>la</strong> spécialité et ta fonction à bord<strong>de</strong> chaque membre <strong>de</strong> l'équipage du « Neptune » qui a percuté <strong>la</strong>.sebka d'Oran le 22 octobre 1957 et quel était le rôle <strong>de</strong> chacun d'entreeux dans l'entraînement G. C. A.; 2° s'il eslime que, dans un vold'entraînement (1. C. A., où l'aéronef reste dans le circuit d'aérodrome(cet entraînement ne concernant que les pilotes), il soit nécessaired'embarquer l'équipage au grand complet; 3° s'il n'y auraitpas lieu d'envisager, dans le but d'économiser <strong>de</strong>s vies humaines,que ne soient embarqués que les membres d'équipage indispensablesà <strong>la</strong> bonne marche <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission à effectuer et non, comme actuellementl'embarquement au grand complet <strong>de</strong> l'équipage pour toutexercice d'entraînement ou pour toute mission. (Question du 5 novembre1957.)Réponse. — 1° L'équipage du « Neptune » qui a percuté <strong>la</strong> Sebkad'Oran le 22 octobre 1957 était composé <strong>de</strong> huit hommes: un lieutenant<strong>de</strong> vaisseau pilote; un second maître copilote; un secondmaître navigateur; un maître radariste; un inailre radiotélégraphiste;un maître mécanicien <strong>de</strong> moteurs d'avion; un maître armurier; uninailre mécanicien électricien d'équipement d'avion. L'équipagecomplet du « Neptune » comprend douze hommes. Dans l'entrainementau G. C. A., seuls le pilote, le copilote et le mécanicienmoteurs vo<strong>la</strong>nt —' soit trois hommes — ont un rôle et sont théoriquementindispensables; toutefois, <strong>la</strong> mise en œuvre et <strong>la</strong> sécuritéen vol d'un appareil du type « Neptune » exigent <strong>la</strong> présence à bordd'un équipage d'au moins cinq hommes; 2» il n'est évi<strong>de</strong>mmentpas nécessaire d'embarquer l'équipage complet d'un « Neptune »(douze hommes) pour un entraînement au G. C. A. Mais dans lecas <strong>de</strong> l'appareil acci<strong>de</strong>nté à Oran, <strong>la</strong> mission comportait à <strong>la</strong> fois unentraînement au G. C. A. et un entraînement <strong>de</strong> navigation tactique:-cettedouble mission nécessitait <strong>la</strong> présence à bord d'un équipage<strong>de</strong> huit hommes; 3» les» restrictions d'essence auxquelles sontsoumises les formations <strong>de</strong> l'aéronautique navale imposent <strong>la</strong> pratique<strong>de</strong>s exercices combinés qui permettent d'assurer l'entraînementdu plus grand nombre <strong>de</strong> membres <strong>de</strong> l'équipage. Il convient <strong>de</strong>noter à ce sujet que, en raison <strong>de</strong> sa courte durée, l'enlraînementau G. C. A. est le plu» souvent exécuté au retour d'un vol comportantun programme plus étendu, comme ce<strong>la</strong> était le cas pour <strong>la</strong> doublemission d'entraînement qui avait été fixée à l'appareil acci<strong>de</strong>ntéle 22 octobre 1957.8740. — M Eerrang <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux forcesarmées (air): 1» si un militaire du personnel navigant doit être enpossession, en Alsérie, d'un ordre <strong>de</strong> mission pour tout dép<strong>la</strong>cementou détachement "temporaire excédant un certain nombre d'heures;2° les conditions nécessaires pour qu'un militaire du P. N., basé enAlgérie, puisse prétendre à percevoir <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement pour<strong>de</strong>s missions ou détachements effectués en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> sa garnison;3» les raisons pour lesquelles le personnel navigant duG. A. L. A. Z, h Oran-<strong>la</strong> Senia, ne perçoit pas <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cementpour les missions ou détachements qu'il effectue et, enconséquence : a) quel est le nombre <strong>de</strong> personnes lésées ;6) comment et quand compte-t-il rembourser rapi<strong>de</strong>ment les sommesdues aux intéressés (<strong>la</strong> prescription <strong>de</strong> trois mois ne pouvantjouer, l'organisme supérieur s'étant opposé à l'attribution <strong>de</strong>s frais<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement); c) quel est le montant <strong>de</strong>s sommes à rembourser:4° quelle est <strong>la</strong> durée pour <strong>la</strong>quelle un militaire du P. N. partantd'Oran-<strong>la</strong> Senia, se rendant à Alger pour passer <strong>la</strong> visite médicaleP. N., a droit aux frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement. (Question du 12 novembre1957.)Réponse. — 1» Tout dép<strong>la</strong>cement (ou détachement) effectué parvoie aérienne par un membre du personnel navigant pour se rendreisolément sur un terrain autre que celui sur lequel est stationnéeson unité donne lieu à <strong>la</strong> délivrance d'un ordre <strong>de</strong> mission. Toutmilitaire, qu'il appartienne ou non au personnel navigant, peut pré'tendre aux frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement temporaire pour chaque repas oulogement à titre onéreux intervenant au cours du dép<strong>la</strong>cement;2® L'article 36 du décret du 12 juin 1908 accor<strong>de</strong> aux intéressés <strong>la</strong>faculté d'obtenir une avance avant leur départ. Le trésorier d'unt»unité dispose <strong>de</strong>s sommes nécessaires au payement <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement normalement acquises au personnel <strong>de</strong> l'unilé. Lesinstructions en. vigueur prescrivent qu'il y a lieu à payement déslors que l'intéressé remplit les conditions réglementaires d'attribution,conditions ci-<strong>de</strong>ssus rappelées. Seule <strong>la</strong> déchéance quadriennaleest opposable aux militaires ayant acquis <strong>de</strong>s droits à cesin<strong>de</strong>mnités. 11 est à remarquer que le personnel stationné en Algériepeut opter pour le régime <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement ou pour le régime<strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités prévues par le décret n" 57-557 du 7 mai 1957.;3» L'estimation du nombre <strong>de</strong>s militaires lésés ne pourrait être faitequ'à ta suite d'une enquête étendue; or, il n'apparaît pas que l'onse trouve en présence d'irrégu<strong>la</strong>rités systématiques décou<strong>la</strong>nt d'un»méconnaissance grave et répétée <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation en vigueur.Dans ces conditions, pour permettre aux services compétents d'étu


36 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'à rembourser; 3® dans <strong>la</strong> négative, les raison? invoquées et lestextes qui s'v réfèrent: 4® à quelles in<strong>de</strong>mnités un .militaire détachédans les conditions définies ci-<strong>de</strong>ssus peut prétendre. (Question du12 novembre 1957.)Réponse. — L'honorable parlementaire est prié <strong>de</strong> bien vouloir sereporter à <strong>la</strong> réponse faite à <strong>la</strong> question écrite n° 8740 ci-<strong>de</strong>ssus,l'our permettre aux services compétents d'étudier l'affaire en connaissance<strong>de</strong> cause, il est <strong>de</strong>mandé à M. Schei<strong>de</strong>r <strong>de</strong> donner aM. le secrétaire d'Etat h l'air toutes précisions sur le cas d'espèceévoqué dans sa question.8800. — M. Bernard Lafay <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat auxforces armées (terre'»: 1. — Pour quels motifs, pur décision ministérielledu 20 septembre 1957. il a été décidé: 1° un abattement <strong>de</strong>1.400.000 F sur les crédits <strong>de</strong> l'année 1957, ce qui entraîne: a) <strong>la</strong>résiliation <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> plusieurs mé<strong>de</strong>cins du travail au ministère<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale, section guerre, à <strong>la</strong> date du 15 novembreainsi que ceux <strong>de</strong>s infirmières <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine du travail;b) <strong>la</strong> résiliation <strong>de</strong>s comrats <strong>de</strong> toutes les autres infirmières à <strong>la</strong>date du 30 novembre 1957; 2° <strong>la</strong> suppression pour l'année 1958 duchapitre 31-61 du budget du service <strong>de</strong> santé, afférent à ia mé<strong>de</strong>cinedu travail, ce qui implique purement et simplement <strong>la</strong> disparition<strong>de</strong> tous les centres médicaux du travail <strong>de</strong> <strong>la</strong> section guerre, danstoutes les régions militaires; 11. — Comment il entend faire assureren 1957 te service <strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine du travail dans son départementministériel en lui rappe<strong>la</strong>nt que ce service a été institué par <strong>la</strong>loi du 11 octobre 1916 (décret d'application du 27 novembre 1952,arréfé <strong>de</strong> création pour <strong>la</strong> section guerre, du 13 août 1953 et miseen p<strong>la</strong>ce du service pour <strong>la</strong> 1« lésion militaire en février 1955) eten lui faisant remarquer, enfin, qu'aucun changement analogue n'alieu en ce qui concerne l'air et <strong>la</strong> marine. (Question du 11 novembre1957.)Réponse. — I. Le chapitre 31-64 a été, au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion 1957,affecté du seul blocage provisoire <strong>de</strong> 724.000 F. (Décret n° 57-160 du21 mai 1957.) Ces crédits ont d'ailleurs été rétablis intégralement pararrêté du 12 septembre 1957. 11 n'y a pas eu à proprement parler unabattement <strong>de</strong> 1.400.000 F sur ce chapitre, mais le service <strong>de</strong> santés'est trouvé dans l'obligation d'aménager les dotations budgétaires<strong>de</strong>s régions militaires — et en particulier <strong>de</strong> <strong>la</strong> 1« région militaire —<strong>de</strong> façon à reste-, pour <strong>la</strong> gestion 1957, dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong>s crédits duchapitre 31-05. IL II n'est pas question <strong>de</strong> supprimer en 1958 lesservices médicaux du travail mais il est seulement envisagé <strong>de</strong>regrouper, dans les chapitres <strong>de</strong> sol<strong>de</strong> et <strong>de</strong> fonctionnement, cetteactivité du service <strong>de</strong> santé au profit du secrétariat d'Etat auxforces années « terre » avec les autres activités du service <strong>de</strong> santé,<strong>de</strong> façon à permettre une plus gran<strong>de</strong> souplesse <strong>de</strong> gestion.88C0. — M. Chêne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationaleet <strong>de</strong>s forces armées quel est, par département, le nombre <strong>de</strong>travailleurs français (hommes et femmes) employés dans les camps,instal<strong>la</strong>tions, services et hôpitaux <strong>de</strong> l'armée américaine stationnéeen F'rance. (Question du 19 novembre 1957.)Réponse. — L'effectif <strong>de</strong>s travailleurs civils français employés dansles bases et instal<strong>la</strong>tions américaines en France, au 1 er novembre4957, est donné, par département, dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssous:D2PARTEME.NTSARMEE DE TERRE ARMÉE DE L'AIRaméricaine.an) ' [ira lue.Aisne V 495Ar<strong>de</strong>nnes » 11Charente 1.069 »Charente-Maritime 3.091 nDeux-Sèvres » 21:5Dordogne 201 »Eure » 5'.9n 408Giron<strong>de</strong> 1.132 215Haute-Marne » 377» 3.566Indre-cl-Loire 1.078 »Loire-At<strong>la</strong>ntique 249 »Loiret 1.902 >Maine-et-Loire 331 »Manche 28 «Marne » 5Meuse 3 091 5 2Meurthe-et-Moselle 3.261 399Moselle 513 272Seine 1.096 380Keine-et-Vnrne 863 25Seine-cl-Oise 587 »Vienne 1.400 »Total 19.808 7.499La documentation <strong>de</strong>s service' centraux ne faisant pas apparaître<strong>la</strong> rénsrlilion <strong>de</strong> ces personnels par sexe, il n'e«l pas possible <strong>de</strong> préciserpour chacun Je ces chiffres le nombre <strong>de</strong> femmes et le nombred'hommes.8861 — M Tourné expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationaleet <strong>de</strong>s forces armées qu'un grand nombre <strong>de</strong> jeunes militairesdu contingent éprouvent <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s dfficuttés pour bénéficier d'unepermission agricole surtout au moment où leur présence s'avèreindispensable dans leur foyer pour <strong>la</strong> rentrée <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1® quelles sont les raisons invoquées par ses servicespour refuser ces permissions; 2® quelles mesures il compte prendrepour réparer cette injustice qui cause <strong>de</strong> graves préjudices à <strong>de</strong>nombreuses familles paysannes. [Question du 19 novembre 1957.)Réponse. — Les permissions agricoles sont accordées ou refuséesen exécution <strong>de</strong>s prescriptions formulées dan? <strong>la</strong> loi n® 48-1J85 du22 juillet 1918 (./. 0. du 25 juillet 1918, page 72Cti). Le problème <strong>de</strong>spermissions agricoles a déjà fait l'objet <strong>de</strong> <strong>la</strong> questi >n écrite n® «KOdont <strong>la</strong> réponse a été puMiée au journnl officiel du 16 mai 1957,page 2156, auquel l'auteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> question est prié <strong>de</strong> se reporter.8887. — M. Courrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le minisire <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale et <strong>de</strong>s forces armées: 1° s'il est exact que <strong>de</strong>s officiersfrançais aient participé, le lundi 21 octobre 1957, à Casab<strong>la</strong>nca, àune cérémonie officielle, présidée par le prince Mou<strong>la</strong>y l<strong>la</strong>stan, aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle fut inaugurée <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s Nations-L'nies qui,<strong>de</strong>puis vingt ans, portait le nom <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ce du Maréchal-Lyauley;2° dans l'affirmative, si ces officiers étaient en service commandé;3" dans <strong>la</strong> négative, les sanctions qui ont été prises eu égard àcette présence inadmissible à une cérémonie ou a été bafouée <strong>la</strong>mémoire du maréchal Lyautey, « créateur du Maroc ». (Questiondu 20 novembre 1957.)Réponse. — Aucune délégation militaire française n'a assisté à<strong>la</strong> cérémonie <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s Nations-Unies le 24 octobre 1957 àCasab<strong>la</strong>nca. D'ailleurs, aucun uniforme français n'apparaît sur lesphotographies prises à l'occasion <strong>de</strong> cette manifestation. Le corpsdiplomatique ayant élé invité, l'ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France s'était faitreprésenter par M. Leroy, ministre plénipotentiaire. La p<strong>la</strong>ce Lyauteyexiste toujours. La p<strong>la</strong>ce Administrative qui était attenante" à <strong>la</strong>p<strong>la</strong>ce Lyautey a élé débaptisée et a pris le nom <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s^Nations-Lnies.8923. — M. Canard (O se) <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale et <strong>de</strong>s forces armées: 1° quels sont, actuellement, les effectifs<strong>de</strong>s services vétérinaires -<strong>de</strong>s différentes régions mili<strong>la</strong>iies; ï« s'iln'estime pas nécessaire, dans un souci <strong>de</strong> compressions budgétaires,<strong>de</strong> prévoir une diminution progressive <strong>de</strong> ces effectifs, étant donnéque le nombre <strong>de</strong> chevaux dans l'année diminue chaque année, parsuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> motorisation accrue <strong>de</strong> nos armements. (Question du26 novembre 1957.)Réponse. — 1° Situation numérique par région <strong>de</strong>s vétérinairesofficiers d'activé, région ou territoire: administration centrale, 0;états-majors et organismes scientifiques rattachés, 22; iw> légion, o;2 S région, 3; école d'application et centre d'instruction du servicevétérinaire, 11; 3 e région, 10; 4 e région, 2; 5 e région, 7; 6 e région, 7;7° région, 3; 8 e région, 7; 9 e région. 5; 10 e région, 31; Maroc, 17;Tunisie, 4; F. F. A., 11; A. 0. F., 4; Madagascar, 2. — Total: 153.2° En raison <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s missions imparties au service vétérinaire,il n'est pas possible <strong>de</strong> retenir l'élément <strong>de</strong> comparaisonindiqué par l'honorable parlementaire. En effet, si le service vétérinairecontinue à assurer <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce sanitaire <strong>de</strong>s eileclifs animaux(chevaux, mulets, chameaux, ciiiens) et le traitement <strong>de</strong>s animauxma<strong>la</strong><strong>de</strong>s — missions qui représentaient avant guerre l'essentiel<strong>de</strong> ses occupations — il est également char.'/é <strong>de</strong>puis 1916 <strong>de</strong> <strong>la</strong>réalisation et <strong>de</strong> l'entretien <strong>de</strong>s effectifs animaux <strong>de</strong> l'armée (chevaux,mulets, chameaux, chiens). Ces <strong>de</strong>rnières attributions étaientauparavant confiées au service <strong>de</strong> <strong>la</strong> remonte supprimé en 1916 parmesure d'économie. Le service vétérinaire a également une gran<strong>de</strong>activité cynotechnique' (dressage <strong>de</strong>s chiens, formation <strong>de</strong>s équipescynophiles). L'emploi <strong>de</strong>s chiens prend <strong>de</strong> plus en plus d'extensionen raison <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> extrêmement précieuse que ces animaux sontsusceptibles d'apporter aux armées <strong>de</strong> terre et <strong>de</strong> l'air. Le servicevétérinaire a, d'autre part, un rôle important à jouer dans te contrôlequalificatif et sanitaire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires d'origine animale,tant au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation qu'à celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> fabrication et dustockage. Enfin, l'activité du service vétérinaire dans le domainescientifique, limitée autrefois aux élu<strong>de</strong>s sur <strong>la</strong> pathologie animale,s'est étendue à toutes les recherches biologiques intéressant <strong>la</strong>défense nationale et concernant en particulier <strong>la</strong> réalisalion <strong>de</strong> produitsbiologiques au profit du service <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s armées. En conclusion,le service vétérinaire <strong>de</strong> l'armée a subi une évolution ouilui donne une p<strong>la</strong>ce primordiale dans une armée mo<strong>de</strong>rne. Il nepeut donc être question d'élnblir une re<strong>la</strong>tion entre l'effectif <strong>de</strong>svétérinaires <strong>de</strong> l'armée et celui <strong>de</strong>s chevaux en service.8959. — M. Pelât expose h M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense natisnaîeet <strong>de</strong>s forces armées comme suite à sa réponse du 5 novembre 1957à <strong>la</strong> queslion écrite n» 7766 que, contrairement au motif invoqué:application <strong>de</strong> l'article 19 (paragraphe D) <strong>de</strong> <strong>la</strong> 551, <strong>la</strong> note <strong>de</strong> servicesignale que l'élection du vice-prési<strong>de</strong>nt du mess ne pouvait êlreretenue, l'intéressé é<strong>la</strong>nt en instance <strong>de</strong> mutation. Or, celte mu<strong>la</strong>tionest <strong>la</strong> conséquence <strong>de</strong> celle élection. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'yaurait pas intérêt à effectuer une enquête afin <strong>de</strong> rechercher si le


ASSEMBLEE NATION M F.refus d'approbation <strong>de</strong> cette élection ne serait pas plu tôt moij/é ,r<strong>la</strong> crainte <strong>de</strong> voir découvrir certaines irrégu<strong>la</strong>rités Uan» .tsUvii.(Question du 27 novembre 11)57.)Réponse. — La décision du commandant <strong>de</strong> base niant refus d'approbation<strong>de</strong> l'élection du sous-ol'licier intéressé .-à '.a vice-prési<strong>de</strong>ncedu mess a été prise le 10 juillet l'J57. Or, il W>n\ at <strong>de</strong> préciserque ce sous-otlicier avait formulé, dès Se 4 juille, t. . une <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> mutation. La mutation prononcée ne pe it c! >no être considéréecomme une conséquence <strong>de</strong> l'é.r. iion du so is-ofllcier en cause maiscomme <strong>la</strong> suite favorable donnée à fa requête <strong>de</strong> l'intéressé luimême.Le commandant <strong>de</strong> base éiait. en conséquence, fondé àprendre argument <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation pour r; fuser d'approuver les résultatsd'une élection qui pouvait être remise en question d'un instantà l'autre par <strong>la</strong> mutation du sous-oîllcicr. Le commandant a simplementusé, en l'espèce, <strong>de</strong>s pouvoirs qui lui sont expressément conféréspar l'article l'j <strong>de</strong> l'instruction ministérielle n° 551 - DCC4/SO/2/7,en qualité <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt d'honneur du mess. La régu<strong>la</strong>rité du refusd'approbation étant incontestable, il n'y a pas lieu <strong>de</strong> prescrire uneenquête sur cette affaire.8970. — M. Sciiei<strong>de</strong>r expose à M. le secrétaire d'Etat aux forcesarmées (air) que l'armée prépare <strong>de</strong>s spécialistes, sans nul doute,pour les utiliser dans leur spécialité et que, d'autre part, pourpasser adjudant le brevet supérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> spécialité est nécessaire.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si un spécialiste doit être employé dans sa spécialité;2° pour quelles raisons un spécialiste est, <strong>de</strong>puis 1952, utilisé,dans sa formation, hors <strong>de</strong> sa spécialité pourtant déficitaire;3» comment peut-il se présenter au R. S. alors que <strong>de</strong>puis c.nq ansil n'a aucune pratique <strong>de</strong> sa spécialité; 4» s'il n'y aurait pas intérêt,pour l'armée <strong>de</strong> l'air, à utiliser les spécialistes dans leur spéc.alité.(Question du 27 novembre 1957.)Réponse. — En règle générale, l'armée <strong>de</strong> l'air prépare effectivement<strong>de</strong>s spécialistes en fonction <strong>de</strong> ses besoins propres et en vue<strong>de</strong> leur utilisation dans <strong>la</strong> spécialité choisie. Seules <strong>de</strong>s nécessitésparticulières peuvent amener le comman<strong>de</strong>ment à donner à certainsspécialistes une affectation qui ne leur permet pas d'êtreemplovés dans leur spécialité. Ces conditions exceptionnelles d'emploisont, dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, d'une durée limilée et justifiéespar <strong>de</strong>s circonstances dont l'appréciation appartient au seul comman<strong>de</strong>ment.Pour éviter que <strong>de</strong> telles affectations ne portent préjudice,dans le cours <strong>de</strong> leur carrière, aux personnels intéressés, <strong>de</strong>s rec<strong>la</strong>ssements,permettant aux bénéficiaires d'obtenir un brevet supérieurdans une spécalilé autre que <strong>la</strong> spécialité initiale, ont été autorisés.Pour permettre aux services compétents d'étudier, éventuellement,le cas d'espèce évoqué dacs <strong>la</strong> question, il est <strong>de</strong>mandé à son auteui<strong>de</strong> bien vouloir transmettre au secrétariat d'Etat à l'air toutes lesindications qu'il possè<strong>de</strong> à ce Sujet.9128 — M. Christian Bonnet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etataux forces armées (marine) <strong>de</strong> lui indiquer les mesures envisagéespour rencre au domaine privé les sémaphores désaffectésdont les terrains, situés le pins souvent sur <strong>de</strong>s emp<strong>la</strong>cementsmagnifiques, pourraient être achetés par <strong>de</strong>s particuliers à <strong>de</strong>sconditions avantageuse pour le Trésor. (Question du 5 décembre1957.)Réponse. — Une note ministérielle n° 003635-DN/CAR du 15 juillet1957 prévoit — afin que puissent être prises les mesures préparatoiresqui permettront do procé<strong>de</strong>r, au plus tôt, aux ventes nécessaires— que le recensement <strong>de</strong>s biens dépendant <strong>de</strong> <strong>la</strong> défensenationale sera fait chaque année et que <strong>la</strong> liste <strong>de</strong> ceux d'entreeux qui sont <strong>de</strong>venus inutiles sera adressée à ce département.Chaque armée doit établir cette liste pour son compte. En application<strong>de</strong> ces prescriptions, <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s ouvrascs gérés par lesservices <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine et susceptibles d'être aliénés va prochainementêtre adressée au ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale qui déci<strong>de</strong>raalors, en connaissance <strong>de</strong> cause, <strong>de</strong>s mortalités <strong>de</strong> leur cessionéventuelle. Les sémaphores et les postes électrosémaphoriques désaffectésfigurent sur celte liste; ils sont au nombre <strong>de</strong> 19.iïANC'i DU 14 JANVIER 1958 379187. — M. Cogniot expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationaleet <strong>de</strong>s forces armées l'état <strong>de</strong> vétusté et d'incommodité <strong>de</strong> l'hôpitalmilitaire Villemin, k Paris (10 e ), ainsi que l'impossibilité <strong>de</strong> lemo<strong>de</strong>rniser sur son emp<strong>la</strong>cement actuel. 11 rappelle que <strong>la</strong> décision<strong>de</strong> transférer cet établissement en banlieue avait été prise avant<strong>la</strong> guerre <strong>de</strong> 1939 sur <strong>la</strong> recommandation <strong>de</strong>s plus hautes autoritésmédicales et scientifiques. 11 insiste sur le fait que <strong>la</strong> libération dal'emp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> l'hôpital permettrait une vaste, opération d'urbanismeet <strong>de</strong> relogeaient dans un quartier déshérité et manquant<strong>de</strong> terrains vacants ainsi qu'une série d'autres réalisations sociales.Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle est sa position sur ce problème. (Question du10 décembre 1957.)Réponse — Il ne saurait être question, dans l'immédiat, d'abandonnerl'hôpital militaire Villemin, ses 400 à 500 lits étant absolumentindispensables à <strong>la</strong> l re région militaire dont <strong>la</strong> capacité hospitalièreest à peine suffisante pour couvrir les besoins actuels. Enoutre, sa proximité <strong>de</strong> <strong>la</strong> gare <strong>de</strong> l'Est et <strong>de</strong> <strong>la</strong> route du Bourgeten fait un centre <strong>de</strong> triage irremp<strong>la</strong>çable pour les rapatriés sanitairesd'Allemagne el d'Afrique du Nord. La vétusté <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tionsdont il est tiré argument par l'auteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> question est plus apparenteque réelle car si les bâtiments sont <strong>de</strong> construction ancienne,le gros œuvre est encore en excellent état et les aménagementsintérieurs réalisés au cours <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnière» années permettent<strong>de</strong> faire bénéficier' les ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s d'un confort réel et <strong>de</strong> toutes tesaméliorations récentes <strong>de</strong> <strong>la</strong> technique hospitalière. Le transfert enbanlieue <strong>de</strong> cet établissement n'est pas urgent, son existence surl'emp<strong>la</strong>cement actuel est utile et l'on ne pourrait reconsidérer <strong>la</strong>question que dans le cadre d'un p<strong>la</strong>n d'ensemble d'urbanisme et<strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> région parisienne.EDUCATION NATIONALE, JEUNESSE ET SPORTS8572. — M. Piètre Souquès <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre dal'éducation nationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports: a) si <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>iredu 18 juillet 1915 s'intitu<strong>la</strong>nt : « Instruction ministérielle »est toujours en vigueur, notamment dans le passage suivant:« A l'école primaire, on donne encore trop souvent un enseignementd'autorité qui <strong>la</strong>isse peu d'initiative à l'élève. 11 est recommandé,au contraire, <strong>de</strong> donner, chaque fois que ce<strong>la</strong> est possible,un enseignement concret mettant les élèves en face <strong>de</strong>s faits etd'utiliser les métho<strong>de</strong>s actives qui donnent <strong>de</strong>s résultats très intéressantsà l'école maternelle. Le fossé profond qui sépare celle-cidu cours préparatoire <strong>de</strong> l'école primaire et qui déroule le jeuneécolier doit être comblé. 11 peut l'être <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons: 1° en instal<strong>la</strong>ntle cours préparatoire à l'école maternelle avec obligation,pour <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s enfants, <strong>de</strong> tire couramment et <strong>de</strong> calculercorrectement à sept ans; 2° en confiant le cours préparatoire à <strong>de</strong>sinstitutrices dans les écoles <strong>de</strong> garçons à plusieurs c<strong>la</strong>sses. Lasolution convenable sera arrêtée en tenant compte <strong>de</strong>s conditionslocales; b) dans <strong>la</strong> négative, quelle est <strong>la</strong> décision qui l'a rapportéeet par quel moyen cette décision a été publiée; c) dans l'affirmative,les différents fonctionnaires <strong>de</strong> l'administration sont-ils obligésd'appliquer les circu<strong>la</strong>ires s'inlilu<strong>la</strong>nt : Instructions ministérielles ousont-ils libres <strong>de</strong> les interpréter do telle sorte qu'elles restent lettremorte sur les faits;


38 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE^fcU H JANVIER 1958Ces instituteurs ont <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> titu<strong>la</strong>ire ou <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>çant. Ensus du nombre <strong>de</strong>s instituteurs p<strong>la</strong>cés dans les postes régulièrementcréés, certains maîtres sont indisponibles pour les raisonsénumérées aux paragraphes ci-après: 1° congés <strong>de</strong> longue durée-:3e nombre <strong>de</strong>s maîtres en congé <strong>de</strong> longue durée pour l'année 1956était <strong>de</strong> 1.431; 2° congés <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die: le nombre <strong>de</strong>s maîtres encongé <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die est variable d'un jour à l'autre : 8.000 instituteursauxi<strong>la</strong>ireis sont utilisés pour remp<strong>la</strong>cer les maîtres ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s;3° autres motifs: disponibilité sans traitement soit pour convenancespersonnelles, pour continuation d'étu<strong>de</strong>s, pour raisons <strong>de</strong>santé, pour élever <strong>de</strong>s enfants ou au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi Roustan, accordéeà <strong>la</strong> femme pour suivre son mari. Le nombre et <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion<strong>de</strong> cette catégorie ne pourraient être connus qu'après enquêteauprès <strong>de</strong>s inspecteurs d'académie; <strong>de</strong> toute façon, il est à noterque ces maîtres ne perçoivent aucune rémunération et que letraitement qu'ils <strong>la</strong>issent disponible permet un nouveau recrutement;4° le nombre <strong>de</strong>s instituteurs détachés dans différents servicesen métropole, dans les territoires d'outre-mer <strong>de</strong> <strong>la</strong> Franced'outre-mer ou à l'étranger s'élève approximativement à 10.000.Ces maîtres, comme -ceux <strong>de</strong>s catégories énumérées au paragraphe 3ci-<strong>de</strong>ssus, ne sont pas rémunérés par leurs dépariements d'origineet les traitements disponibles permettent ui. nouveau recrutement..8747. — M. Philippe Vayron <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducationnationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports si l'autorisation a étédonnée <strong>de</strong> mettre en circu<strong>la</strong>tion dans les écoles publiques l'« Histoiredu peuple français », d'un inspecteur d'académie, qui comportel'éloge <strong>de</strong> Staline et du régime communiste, et, dans <strong>la</strong> négative,comment ce livre y est répandu. [Question du 12 novembre 1957.)Réponse.'— Suivant les dispositions du décret du 21 février 1914,<strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s livres adoptés par les écoles publique est revisée annuellementsur le p<strong>la</strong>n départemental par les instituteurs et institutricestitu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> chaque canton, réunis en conférence sous <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce<strong>de</strong> l'inspecteur primaire. Les propositions motivées sont transmisesà l'inspecteur d'académie et examinées, sous sa prési<strong>de</strong>nce, par unecommission siégeant au chef-lieu, composée <strong>de</strong>s inspecteurs primaires,directeurs et professeurs d'écoles normales, <strong>de</strong>s délégués<strong>de</strong>s instituteurs au conseil départemental, ainsi que <strong>de</strong>ux déléguéscantonaux désignés par le conseil départemental. La liste ainsiarrêtée est soumise à l'approbation du recteur. Si le recteur reluse<strong>de</strong> l'approuver, elle est transmise au ministère pour décision et,cas échéant, pour interdicjion. L'honorable parlementaire est prié<strong>de</strong> bien vouloir indiquer le département dans lequel le livre d'Histoireen cause est mis à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong>s écoles, afinqu'il soit procédé à une enquête locale pour savoir, soit les raisonspour lesquelles ce livre a été retenu par les organismes précitéssur <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s ouvrages adoptés pour les écoles, soit comment c«livre, non retenu, a pu êire introduit 4ans les établissements sco-Ji.ires.8971. — M. Arbeltier expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale,<strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports que plus <strong>de</strong> 1.800 étudiants sontinscrits cette année en c<strong>la</strong>sse «te propé<strong>de</strong>utique à <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong>ssciences <strong>de</strong> Paris; que moins <strong>de</strong> 50 p. 100 cîes étudiants peuventsuivre les travaux pratiques <strong>de</strong> chimie et <strong>de</strong> physique; qu'onignore combien d'entre eux pourront accomplir <strong>de</strong>s "travaux pratiquesen biologie végétale et en biologie animale; que nous manquonsà <strong>la</strong> fois <strong>de</strong> bâtiments et d'assistants; qu'ainsi huit assistantsseraient nécessaires pour les travaux pratiques <strong>de</strong> physique,mais qu'un seul a été nommé; que les assistants en fonction accomplissenten moyenne soixante heures <strong>de</strong> présence à <strong>la</strong> faculté.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sont les mesures qu'il compte prendre pourremédier à cette situation catastrophique pour l'enseignement scientifiqueà un moment où notre pays a tant besoin <strong>de</strong> cadres techniques.(Question du 27 novembre 1957.)Réponse. — Le ministre n'ignore pas <strong>la</strong> gravité <strong>de</strong>s problèmesposés par <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> Paris. Pourfaire face aux besoins nouveaux dus, en particulier,, à l'augmentationmassive du nombre <strong>de</strong>s étudiants en propé<strong>de</strong>utique, l'extension<strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté est en cours <strong>de</strong> réalisation, mais ellese heurte malheureusement à <strong>de</strong> très nombreuses difficultés quel'administration s'efforce <strong>de</strong> surmonter; d'autre part, <strong>la</strong> création<strong>de</strong> centres propé<strong>de</strong>utiques scientifiques & Amiens, à Angers et àReims paraît susceptible <strong>de</strong> lim ; ter, dans une <strong>la</strong>rge mesure, l'affluxdans <strong>la</strong> capitale <strong>de</strong> certains étudiants <strong>de</strong> <strong>la</strong> province; enfin, dans <strong>la</strong>limite <strong>de</strong>s crédits budgétaires, un ellort important <strong>de</strong> recrutement<strong>de</strong> personnel a été fait; c'est ainsi que quinze emplois <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong>travaux et quinze emplois d'assistants nouveaux ont été affectés à<strong>la</strong> rentrée universitaire à <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> Paris ; en outre,Vingt-sept emplois <strong>de</strong> techniciens, d'ai<strong>de</strong>s techniques principaux,d'ai<strong>de</strong>s techniques, d'ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong>boratoires spécialisés, d'ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong><strong>la</strong>boratoire et <strong>de</strong> garçons <strong>de</strong> <strong>la</strong>boratoire, viennent d'être créés àcette faculté. Malheureusement, le recrutement <strong>de</strong>s personnels estextrêmement difficile par suite <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires plus élevés qui sontofferts aux postu<strong>la</strong>nts en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l'Université. Sur le p<strong>la</strong>n plusspécialement <strong>de</strong> <strong>la</strong> propé<strong>de</strong>utique, <strong>de</strong>ux bâtiments nouveaux vontêtre construits à <strong>la</strong> Halle aux vins et à Orsay; <strong>de</strong> plus, quatrenouveaux emplois d'assistants sont mis, à compter du 1 er janvier,A <strong>la</strong> disposition du doyen; enfln, <strong>la</strong> création d'autres emplois nouveauxa été prévue au budget <strong>de</strong> l'exercice 195S. Cuoi qu'il en soit.les •s travaux 1rav8u pratiques <strong>de</strong> physique et <strong>de</strong> chimie <strong>de</strong> <strong>la</strong> propé<strong>de</strong>utiquesont déjà : ssurés, malgré toutes les difficultés, en très gran<strong>de</strong>partie, et le dove."* m'a fait connaître qu'il espérait que tous lesétudiants pourront fdre <strong>de</strong>s travaux pratiques à partir du mois <strong>de</strong>janvier, en réduisant, ûu besoin, s'il est absolument nécessaire, lenombre <strong>de</strong>s seances. La situation <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong>Paris retient toute l'attei.iion <strong>de</strong> l'administration qui ne manquerapas, dans toute <strong>la</strong> mesur' ée ses possibilités, <strong>de</strong> maintenir et d'accroîtreles efforts faits (n sa fav'eur afin <strong>de</strong> permettre que lesenseignemenls scientifiques donnés dans <strong>la</strong> capitale puissent former,d'une manière satisfaisante, les cadres indispensables au pays.9090. — M. Isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale,<strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports si un propriétaire d'immeublesou <strong>de</strong> terrains situés dans le périmètre <strong>de</strong> protection d'un monumenthistorique et désireux d'apporter <strong>de</strong>s modifications à cesimmeubles ou ces terrains est en droit d'obtenir <strong>de</strong> l'architecte £eamonuments historiques du ressort les indications d'ordre"•'géîîefff'flimites <strong>de</strong>. surélévation, nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> faça<strong>de</strong>, liberté d'utilisation<strong>de</strong>s immeubles, avant <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l'établissement <strong>de</strong> son p<strong>la</strong>i;<strong>de</strong> modifications. (Question du 3 décembie 1957.)Réponse. — En vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion sur les monuments historiques,aucune construction nouvelle ni aucune .transformation extérieured'une construction déjà existante ne peut être effectuée,.-dans le champ <strong>de</strong> visibilité d'un monument historique, sans uneautorisation préa<strong>la</strong>ble du ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale. Cette*autorisation est donnée après examen du projet et <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong><strong>la</strong> construction à édifier ou à transformer qui sont communiqués, àcet effet au service <strong>de</strong>s monuments historiques au cours <strong>de</strong> l'instruction<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du permis <strong>de</strong> construire. Avant <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>rà l'établissement <strong>de</strong> son projet, le propriétaire <strong>de</strong>s immeublesou terrains intéressés peut, à titre indicatif et officieux, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rà l'architecte <strong>de</strong>s monuments historiques <strong>de</strong>s renseignementsd'ordre général <strong>de</strong>stinés à l'orienter pour <strong>la</strong> confection <strong>de</strong> ce projet,mais ces renseignements indicatifs et officieux ne sauraient engagerle ministre lorsqu'il est appelé à examiner les p<strong>la</strong>ns définitifs produitsà l'appui <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au permis <strong>de</strong> construire.9155. — M. Viatte signale à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale,<strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports que, dans <strong>de</strong> nombreux établissementssco<strong>la</strong>ires, <strong>de</strong> province en particulier, <strong>la</strong> rentrée sco<strong>la</strong>ire estperturbée par <strong>la</strong> nomination tardive <strong>de</strong>s professeurs par radminis-,lration centrale; ce n'est, en effet, * qu'après avoir connaissance<strong>de</strong>s nominations ministérielles que les recteurs peuvent faire appelà <strong>de</strong>s délégués rectoraux. Il en résulte que certaines c<strong>la</strong>sses nefonctionnent normalement que le 1 er novembre, ou plus tard encore,ce qui réduit à l'extrême une année sco<strong>la</strong>ire déjà, trop courte.Il fui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'envisage pas <strong>de</strong> faire en sorte que les mouvementsdu personnel soient terminés le 15 septembre. (Questiondu 6 décembre 1957.)Réponse. — Les mouvements du personnel sont fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong>date <strong>de</strong>s concours <strong>de</strong> recrutement. Ceux-ci une fois achevés, <strong>la</strong>situation et les vœux <strong>de</strong> chaque nouveau professeur sont examinéspar les commissions administratives paritaires, qui étudientensuite les dossiers <strong>de</strong>s candidats à une délégation ministériellesur titres. Les milliers d'arrêtés d'affectation sont presque immédiatementnotifiés aux fonctionnaires intéressés, mais <strong>de</strong>s refus,basés sur <strong>de</strong>s raisons impérieuses <strong>de</strong> santé, ou <strong>de</strong> famille, amènentparfois à reviser les nominations prévues, car l'administration dupersonnel ne saurait êlre mécanique et négliger les facteurshumains. Par ailleurs, dans certaines disciplines actuellement déficitaires,l'on ne trouve quelquefois <strong>de</strong>s candidats va<strong>la</strong>bles à unedélégation ministérielle qu'après <strong>de</strong> longues et patientes recherches.Néanmoins, un nouvel effort sera tenté pour avancer autant quepossible <strong>la</strong> date à <strong>la</strong>quelle les recteurs seront avisés <strong>de</strong>s poste»<strong>la</strong>issés à leur disposition par le ministère.9191. — M, Segelle expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale,<strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports qu'en septembre 1950 le collègemo<strong>de</strong>rne, et technique Benjamin-Franklin d'Orléans a évacué sesanciens locaux pour occuper ceux qui lui avaient été affectés dans<strong>la</strong> caserne Coligny; que <strong>de</strong>s ateliers occupèrent alors les locauxdu centre <strong>de</strong> formation accélérée du bâtiment ainsi que les écuries<strong>de</strong> <strong>la</strong> caserne; que les bâtiments <strong>de</strong> l'institut et les salles <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssesfurent achevés en 1955 pour l'ensemble du groupe. Mais en ce quiconcerne les ateliers, bien que les projets <strong>de</strong> construction aient étéapprouvés par le conseil général <strong>de</strong>s batimenls <strong>de</strong> France, le4 février 1957 et que leur financement ait été autorisé par un arrêté<strong>de</strong> mars 1957, aucune construction n'est encore entreprise à ce jour.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les raisons pour lesquelles ces constructions subissentun tei retard et quels sont les dé<strong>la</strong>is qu'il est raisonnable <strong>de</strong> prévoirpour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> ces programmes autorisés et approuvés.(Question du 10 décembre 1957.)Réponse. — Le retard apporté à <strong>la</strong> construction <strong>de</strong>s ateliers ducollège mo<strong>de</strong>rne et technique d'Orléans provient <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong>financement. Le crédit do 160 millions prévu à l'origine pour cette


ASSEMBLEE NVÎ'ONAI.K — S EANCE DU 14 JANVIER 1958 39aopération et ouvert par arrêté du 28 juin 195G s'est révélé insuffisant.quand fut connu le montant total <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vis présentés par l'ar:hiitecte.Par décision en date du 3 mai 1957, une réduction <strong>de</strong> programmefut donc arrêtée et <strong>de</strong> nouvelles directives données àl'homme <strong>de</strong> l'art. Au cours d'une réunion tenue le 11 novembre 1957à <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l'architecture, le calendrier définitif <strong>de</strong> l'opération-a été mis au point et les dates <strong>de</strong>s adjudications fixées au 15 janvier1958. Ces décisions <strong>la</strong>issent espérer le début <strong>de</strong>s travaux pour.les premiers mois <strong>de</strong> l'année 1958. En ce qui concerne le dé<strong>la</strong>id'achèvement, il a été <strong>de</strong>mandé à l'architecte d'opération <strong>de</strong> taireStoute diligence dans <strong>la</strong> conduite du cihanlier <strong>de</strong> façon que les locaux«oient livrés te plus rapi<strong>de</strong>ment possible et au plus tard pour <strong>la</strong>«entrée sco<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> 195-9.9298. — Mme Francine Lefebwre expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducationnationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports l'anomalie <strong>de</strong> <strong>la</strong> situationactuelle <strong>de</strong>s dactylographes ronéotypistes <strong>de</strong>s centres publics{d'apprentissage en insistant sur le fait que <strong>de</strong>s agents qui possè<strong>de</strong>nt^obligatoirement au moins un certificat d'aptitu<strong>de</strong> professionnellecommercial sont anormalement c<strong>la</strong>ssés parmi le.s agents <strong>de</strong> serW?e<strong>de</strong>s centres d'apprentissage, à l'échelle indiciaire 3 I) qui correspondseulement aux agents <strong>de</strong> 3* catégorie; cet inexplicable déc<strong>la</strong>ssement-a, notamment, pour effet <strong>de</strong> situer les dactylo-ronéotypistesià égalité d'indi;es . avec les concierges, . lingères, ..ravau<strong>de</strong>uses etouvriers non qualifiés <strong>de</strong>s centres d'apprentissage. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>quelles dispositions il compte prendre pour améliorer <strong>la</strong> situationj<strong>de</strong> ces agents et mettre fin au déc<strong>la</strong>ssement dont ils sont l'objet.HQueslion du 13 décembre 1957.)Réponse. — Depuis que les dactylographes-ronéotypistes <strong>de</strong>scentres d'apprentissage ont acquis <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> fonctionnaire enoctobre 1956, les règles qui leur sont applicables sont celles prévuesjpar le décret il® 51-705 du 6 juin 1951 pour les employés <strong>de</strong> bureaudactylographes <strong>de</strong>s services extérieurs <strong>de</strong> l'Etat. Dans ces conditions,îa situation <strong>de</strong> ces agents, en ce qui concerne leur statut et leurc<strong>la</strong>ssement indiciaire, ne peut être modifiée que par <strong>de</strong>? textesintéressant l'ensemble <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> cette catégorie en fjnetiondans les services extérieurs <strong>de</strong> l'Etat.9299. — Mme Francine Lefebvre expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'édueationnationale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports que <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ireJl® 3071/2 du 18 février 1967, émanant <strong>de</strong>, <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l'enseignementtechnique et prise en accord avec le secrétariat d'Etat autoudget (Bulletin officiel <strong>de</strong> l'éducation nationale n» 10 du 2i3 févrierd957, page 827), ayant pour objet le remboursement, par les régiesd'avances, <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s personnels relevant <strong>de</strong> <strong>la</strong>direction <strong>de</strong> l'enseignement technique, ne semble pas être prise enconsidération par l'ensemble <strong>de</strong>s trésoriers-payeurs généraux. Ellelui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte prendre pour mettre finà cet état <strong>de</strong> choses qui porte un préjudice souvent important auxagents astreints à un service fractionné entre plusieurs établissements.(Question du 13 décembre 1957.)Réponse. — Les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire n® 3071/2 du 18 février1957, re<strong>la</strong>tives à l'octroi d'in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement aux personnelsenseignants dont le. service est partagé entre plusieurs établissementssitués dans <strong>de</strong>s localités différentes, n'ont donné lieu, senible-t-ilà aucune difficulté d'application. L'honorable parlementaire estprié <strong>de</strong> bien vouloir préciser les cas concrets <strong>de</strong> non-payementd'in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cements 1 <strong>de</strong>s personnels enseignants qui luiauraient été signalés.l'équipement sco<strong>la</strong>ire, universitaire et sportif a<strong>de</strong>mandé <strong>la</strong> concession provisoire d'un terrain à <strong>la</strong> porte <strong>de</strong> Pantinpour y établir une annexe en locaux préfabriqués; les négociationsavec <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Paris sont actuellement en bonne voie.9361. — M. Mouton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale,<strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports: 1® quel est le numéro d'ordreaffecté, sur le p<strong>la</strong>n national, au projet <strong>de</strong> construction d'un groupesco<strong>la</strong>ire dans le hameau <strong>de</strong>s Milles, commune d'Aix-cn-Provence ;2® à quelle date approximative peut-on envisager <strong>la</strong> mise en chaotier<strong>de</strong> cette construction. (Question du 17 décembre 1957.)Réponse. — 1® Le projet <strong>de</strong> construction d'un groupe sco<strong>la</strong>iredans le hameau <strong>de</strong>s Milles, commune d'Aix-en-Provence, est c<strong>la</strong>ssén® 1 pour le départemem <strong>de</strong>s Bouches-du-Hhone parmi les projelsil subventionner sur le p<strong>la</strong>n national pour l'exercice 1958; 2® <strong>la</strong>commune d'Aix-en-Provence a été autorisée à commencer les travaux<strong>de</strong> construction <strong>de</strong> ce groupe avant l'octroi <strong>de</strong> <strong>la</strong> subvention<strong>de</strong> l'Etat, conformément à l'article 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 7 février 1953; cetteautorisation lui a été accordée par dépêche n® 11231 du 17 décembre1957.FINANCES, AFFAIRES ECONOMIQUES ET PLAN8031. — M. Bernard Paumier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances, d


40 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'1. Alcools <strong>de</strong> betteraves.Les dépenses à <strong>la</strong> charge du budget général ou du service <strong>de</strong>s«Icools découlent <strong>de</strong> <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong>s achats d'alcools <strong>de</strong> betteraves,comprennent les in<strong>de</strong>mnités suivantes:a) Réduction ou cessation d'activité <strong>de</strong>s usines (décrets n° 54-202du 23 lévrier 1904, 54-1137 du 13 novembre 1954 et 55-608 du20 mai 1955) 9.002.022.540 F.b) Transferts <strong>de</strong> betteraves <strong>de</strong> distilleries sursucreries (décret n» 54-978 et arrêté du 30 septembre1354, décret n» 55-008 du 20 mai 1955) 3.112.639.249 F.c) Ai<strong>de</strong> à l'exportation <strong>de</strong>s sucres fabriqués àpartir <strong>de</strong> betteraves <strong>de</strong> transferts (décret n° 5Î-978et arrêté du 30 septembre 1954, décret n° 55-068du 20 mai 1955) 11.271.690.766 F.23.386.352.355 F.Le montant net <strong>de</strong>s économies réalisées sur les achats d'alcools<strong>de</strong> betteraves ressort ainsi à:37.679.587.900 F — 23.386.352.355 F = 14.293.235.545 F.2. Alcools divers.Les in<strong>de</strong>mnités pour réduction ou cessation d'activité <strong>de</strong> certainesusines (prévues par les décrets n° 54-1274 du 27 décembre 1954 etn° 55-609 du 20 mai 1955), atteignent 329.263.5i0 F, d'où uneéconomie nette sur les achats d'alcools divers <strong>de</strong>:1.397.291.200 F moins 329.2G3.540 F 1.068.027.6C0 F.3. Alcools d'origine cidricole.Les économies concernant les achats d'alcools d'origine cidricoledoivent être diminuées <strong>de</strong>s charges supportées par le budget généralou le service <strong>de</strong>s alcools, en ce qui concerne :a) Les in<strong>de</strong>mnités pour réduction ou cessationd'activité <strong>de</strong> certaines usines (décret n° 55-576du 20 mai 1955) 504.320.000 F.b) Les in<strong>de</strong>mnités pour arrachage <strong>de</strong> pommiers(décrets n» 55-576 du 20 mai 1955 et n° 56-62du 20 janvier 1950)— loi n° 50-780 du 4 août 1956 200.000.000— article 30 <strong>de</strong> ta loi n» 50-1327 du 29 décembre1956 700.000.000Les économies réalisées atteignent donc:fi.516.857.250 F moins 1.404.320.000 F = 5.112.537.250 F.4. Alcools d'origine vinicole.1.404.320.000 F.Les réductions <strong>de</strong> contingent prévues par le décret du 9 août 1953impliquaient une diminution <strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie du vignoble. En fait,c'est un décret n» 53-977 du 30 septembre 1953 qui a prévu leversement d'in<strong>de</strong>mnités aux viticulteurs arrachant tout ou partie<strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie <strong>de</strong> leur vignoble.Les excé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> dépenses dégagés dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssusdoivent donc être majorés <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités pour arrachages <strong>de</strong>vignes intervenus avant <strong>la</strong> récolté 1958 (les arrachages postérieursà cette récolte n'ayant etfet qu'à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 1957-1958),et dont l'ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur est <strong>de</strong> 10 milliards.Les charges supplémentaires pour achats d'alcools d'origine vinicolepeuvent donc être chiffrées à:d.9.652.557.532 F + 3.431.426.351 F + 10.000.000.000 F = 33.083.983.880 F.11 convient d'observer: 1° que les calculs qui précè<strong>de</strong>nt ne fontétat que <strong>de</strong>s dépenses d'achats d'aicoois et ne font pas intervenirles dispositions ayant pu allecter, dans un sens ou dans l'autre,les ventes <strong>de</strong> ces'alcools; 2» si les dépenses, d'achats d alcools d'originevinicole <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième pério<strong>de</strong> considérée ont été neitementplus élevées que celles <strong>de</strong> <strong>la</strong> première, c'est qu'en fait les réductions<strong>de</strong> contingent prévues par le décret du 9 août 1953 n'ont pas joué:les charges concernant les alcools d'origine vinicole dérivent essentiellement<strong>de</strong> l'importance <strong>de</strong>s récoltes et <strong>de</strong>s mesures d'assainissement.du marché du vin, indépendamment même <strong>de</strong>s crédits ducompte spécial <strong>de</strong> <strong>la</strong> viticulture. Ceux-ci, en etfet, ont dû êtrecomplétés au cours <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes campagnes, soit par <strong>de</strong>s créditsdu budaet général, soit par <strong>de</strong>s crédits du service <strong>de</strong>s alcools; 3° <strong>la</strong>pério<strong>de</strong>"postérieure au décret du 9 août 1953, prise comme secondterme <strong>de</strong> comparaison, comprend <strong>de</strong>s campagnes au cours <strong>de</strong>squellesle service <strong>de</strong>s alcools a du, en vertu <strong>de</strong> dispositions non prévuespar les textes régissant le statut viticole, acquérir d'importantesquantités d'alcools <strong>de</strong> vins produites au titre <strong>de</strong> contingents spéciaux.En principe, ces alcools étaient <strong>de</strong>stinés à <strong>de</strong>s transierts <strong>de</strong>distil<strong>la</strong>tion obligatoire pour le compte <strong>de</strong>s viticulteurs désirant selibérer, par ce moyen, d'une partie ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s prestationsd'alcools <strong>de</strong> vin qui leur étaient imposées. Les alcools ainsi affectésétaient payés aux distil<strong>la</strong>teurs sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> 19.620 F ou <strong>de</strong>20.120 F l'hectolitre, selon qu'il s'agissait <strong>de</strong> contingents spéciaux,<strong>de</strong> <strong>la</strong> carnpaane 1953-1951 ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 1951-1955. Compte tenu<strong>de</strong> ces prix et <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s transferts (11.600 F par hectolitre auminimum), les distil<strong>la</strong>teurs étaient contraints d'acheter les vins à<strong>la</strong> propriété à un prix minimum fixé à 265 F le <strong>de</strong>gré-hectolitre pourle contingent <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 1953-1954, et à 290 F le <strong>de</strong>gré-hectolitrepour celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne suivante. En fait, sur une production <strong>de</strong>689.950 hectolitres, 327.017 hectolitres ont pu êlre affectés aux prestationsd'alcools <strong>de</strong> vin. Les transferts invendus (362.933 hectolitres)!ont été rachetés par le service <strong>de</strong>s alcools, qui a été ainsi conduità payer aux distil<strong>la</strong>teurs, non seulement le prix d'achat <strong>de</strong>s alcools(sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> 20.120 F l'hectolitre), mais <strong>la</strong> valeur du transfert(au prix garanti <strong>de</strong> 11.600 F l'hectolitre), augmentée <strong>de</strong>s agios bancaires.Compte tenu <strong>de</strong> ce rachat et <strong>de</strong> <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> prix entreles alcools <strong>de</strong> contingents spéciaux et ceux <strong>de</strong> prestations d'alcools<strong>de</strong> vin, le surcroit <strong>de</strong>s dépenses à <strong>la</strong> charge du budget - général(valeur <strong>de</strong>s transferts e* agios) ou du service <strong>de</strong>s alcools, peut êtrechiffré à 1:3.008.338.680 F, ainsi que le fait ressortir le tableausuivant:CAMPAGNES1953-19541954-1355»QUANTITESaffectées.QUANTITESnonaffectées.DIFFE-RENCE<strong>de</strong>pris.VALEUR<strong>de</strong>stransfertset agios.DEPENSESsupplémentaires*Hectolitres. Hectolitres. Franc6. France. Francs.197.362129.655»»362.933» 9 »»4.0004.500» 789.4.58.000» 583.447.5007.194.199.49311.600+ agios. 4.441.243.68713.008.338.680En définitive, on peut admettre que si <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> postérieureau décret du 9 août 1953 n'avait comporté que <strong>de</strong>s campagnesnormales, l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> dépenses entraîné par les achats d'alcools<strong>de</strong> vins par rapport aux quatre campagnes- antérieures à ce texte,n'aurait été que <strong>de</strong> 6.650 millions <strong>de</strong> francs, en chiffres ronds(abstraction faite <strong>de</strong>s 10 milliards représentant approximativement,à cette date, le coût <strong>de</strong>s arrachages).8172. — M. Christian Bonnet indique à WI. le ministre «tesfinances, <strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n que <strong>la</strong> suspension,le 30 août, par <strong>la</strong> caisse nationale <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong> tousles crédits professionnels au commerce a soulevé dans les milieuxintéressés une gran<strong>de</strong> émotion, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, comme ill'espère, il est en mesure <strong>de</strong> fixer dès maintenant un terme àune mesure qui, par son caractère apparemment discriminatoire,paraît inopportune et <strong>de</strong> nature à gêner l'effort <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisationet d'équipement entrepris dans ce secteur économique. (Questiondu 18 septembre 1957.)Réponse. — Il convient tout d'abord <strong>de</strong> rappeler que l'intervention<strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s marchés pour l'octroi <strong>de</strong> crédits aux commerçantsest récente. C'est, en effet, le décret-loi du 20 mai 1955 qui,en apportant une nouvelle rédaction <strong>de</strong> l'article 8 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du19 août 1936 instituant <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s marchés, a étendu <strong>la</strong> compétence<strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse, limitée à l'origine au secteur industriel, àtoutes les branches professionnelles. La procédure nouvelle introduiteen 1955, en s'ajoutant aux procédures traditionnelles antérieuresqui étaient maintenues, a ainsi permis le développementtrès rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s crédits octroyés aux commerçants. Les opérations<strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s marchés ont atteint 'les chiffres suivants: créditsaccordés avant 1955: néant; en 1955 : 510 millions; en 1950:3.571 millions; en 1957 (septembre 1957): 3.896 millions. Ainsi, audébut <strong>de</strong> septembre 1957, lorsque <strong>la</strong> Banque <strong>de</strong> France a décidél'arrêt provisoire <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s marchés en faveur<strong>de</strong>s professions commerciales, celles-ci avaient déjà obtenu unmontant global <strong>de</strong> crédits supérieur à celui <strong>de</strong> l'année 1956 toutentière. 11 y n lieu <strong>de</strong> rappeler que dès le mois <strong>de</strong> juillet 1957 <strong>la</strong>situation monétaire avait rendu nécessaire l'adoption <strong>de</strong> mesuresrestrictives dans le domaine du crédit, notamment par <strong>la</strong> réduction<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds d'escompte accordés aux banques par l'institut d'émission.Ces mesures restrictives ont dû être étendues au moyenterme réescomptable « hors p<strong>la</strong>fond », mais, pour l'application <strong>de</strong>celle décision, un choix était nécessaire. Pour permettre, en effet,le maintien <strong>de</strong>s crédits d'investissements industriels indispensablesà l'entretien et au développement du potentiel <strong>de</strong> productiondu pays, il a paru plus sage <strong>de</strong> ralentir momentanémentl'octroi <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong>stinés à l'équipement du commerce. Cettemesure a été appliquée avec souplesse et <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s marchés apu effectivement donner suite, après le I e * septembre, à <strong>de</strong>sdossiers qui avaient été déposés avant cette date. En outre, cettemesure est provisoire et les autorités monétaires restent, parprincipe, favorables à l'octroi <strong>de</strong> crédits, quelle que soit <strong>la</strong> procédureutilisée, dans <strong>la</strong> mesure où ils peuvent ai<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation,à <strong>la</strong> simpliflcalion et l'amélioration <strong>de</strong>s circuits <strong>de</strong> distribution,afin d'en rendre le coût moins onéreux pour le consommateur.8757. — M. Pelât <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre dss finances, <strong>de</strong>saffaires économiques et du p4an quel est le montant <strong>de</strong>s ressourcesexceptionnelles dont <strong>la</strong> Fronce a disposé <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> libération (ai<strong>de</strong>américaine, prêts divers, emprunts intérieurs et extérieurs!. (Questiondu 12 novembre 1957}.


ASSEMBLEE NVÎ'ONAI.K — S EANCE DU 14 JANVIER 1958 41Réponse. — L'honorable parlementaire trouvera ci-après les renseignements<strong>de</strong>mandés1945,1918.1949.1950.1951.1952.1953.1954.1955.1956.1957.DETTEI. — Emprunts d'Etat <strong>de</strong> 1945 à 1957.INTERIEUREBons <strong>de</strong> <strong>la</strong> Libération (3 avril 1945)Rentes amortissables 8 p. 100 1915 (emprunt<strong>de</strong> conversion)Emprunt libératoire du prélèvement exceptionnel<strong>de</strong> lutte contre l'inf<strong>la</strong>tion3 «p. 100 1958Rentes perpétuelles 5 p. 100 souscrites:En rentes ou valeurs du Trésor150.489En numéraire 153.625Bons <strong>de</strong>s P. T. T. 5 1/2 p. 100 à 10 ans..Bons <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale à 5 ansà intérêt progressé 22 lévrier 1951/22 mars 1951Rentes 3 1/2 p. 100 1952 amortissablessouscrites :En rentes et valeurs du Trésor254.470En numéraire 174.585Rentes 4 1/2 p. 100 1932 amortissables(réservées aux sociétés d'assurances),souscrites :En rentes 7.479En numéraire 1.375Obligations à 2, 4, 6 ou 8 ans, valeurd'ém,ission 96 p. 100Bons P. T. T. 6 p. 100 1953 à 15 ans....Certificats d'investissements à 10 ans5 p. 100 1S55Certificats d'investissements à 9 ans5 p. 100 1954Bons P. T. T. 6 p. 100 1654 il 15 ans....Obligations P. T. T. 4 1/2 p. 100 1951à 20 ansBons P. T. T. 6 p. 100 1955 à 15 ans....Bons d'épargne à 5 ansObligations R. T. FBons P. T. T. 5 1/2 p. 100 1956 à 15 ans..Bons d'équipement industriel et agricole5 p. 100 1956 à 15 ansEmprunt national 5 p. 100 1956 à 15 ans.Bons P. T. T. 6 p. 100 1957 à 15 ans....Bons 5 n. 100 1957 à prime in<strong>de</strong>xéeObligations R. T. F. 4 1/2 p. 100 1957..VALEUR<strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion(en millions <strong>de</strong> francs).l'émission.164.500107.000108.000304.1144.85067.635429.0558.85431.non11.06849.219102.26123.5257.61226.22027.938(3) 3.61221.725(3) 86.239320.53521.33583.539(3) 2.966an31aoûllflS7.Perpétuel.20.16516.775(1) 71.9271.790213380.0788.570(2) 36.05010.691119.70919.234(3) 7.61223.06723.2*03.61220.349(3) 83.466350.53524.33583.539(3) 2.966(1) Repris en souscription à l'emprunt 3 1/2 p. 100 1952.(2) Valeur <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion augmentée chaque échéance optionnelle<strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> primé progressive <strong>de</strong> remboursement.(3) Y compris prime <strong>de</strong> remboursement.NOTA. — Il n'a pas été procédé à <strong>la</strong> tota'isalion <strong>de</strong> ces chiffresqui, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature variable <strong>de</strong>s émissions et notamment<strong>de</strong>s reprises <strong>de</strong> certaines valeurs en souscription d'emprunts ultérieurs,ne présenterait aucune signification particulière.II. — Ressources extérieures exceptionnelles <strong>de</strong> 1945 à 1957 (1).(Exprimées en millions <strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs <strong>de</strong> compte.)Prêts et crédits publics (2): recettes, 4.948.2; dépenses, 2.219;sol<strong>de</strong>, 2.729,2. — Ai<strong>de</strong> extérieure gratuite, 4.554,1.(li II est signalé d'une part que, les crédits réciproques consentispar les instituts d'émission dans le cadre d'accords <strong>de</strong> payementsne sont pas considérés comme <strong>de</strong>s ressources exceptionnelles;d'autre part, que dans les chiffres indiqués ci-<strong>de</strong>ssus, ceux afférentsà l'année 1957 sont approximatifs. Il convient. <strong>de</strong> remarquerenfin qu'une fraction importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte résultant d'accordspassés après <strong>la</strong> Libération, et c'est le cas pour <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> ia<strong>de</strong>tte résultant <strong>de</strong>s accords Blum-Byrnes ainsi que pour une fraction<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte à l'égard du Gouvernement britannique, ne peutêtre considérée comme ayant procuré à <strong>la</strong> France <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> Libération<strong>de</strong>s ressources en <strong>de</strong>vises ou en nature pour <strong>de</strong>s montantséquivalents. En effet, par ces accords ont été liquidés forfai<strong>la</strong>irementet à postériori les fournitures affectuées par nos alliés pendantles hostilités.(2) En « recettes » sont inscrites les sommes effectivement utiliséessur les prêts consentis ou crédits ouverts à <strong>la</strong> France. En« dépenses >• figurent les amortissements effectués au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>de</strong>tte publique 'extérieure y compris les amortissements tur <strong>de</strong>sprêts antérieurs à 1945.9045. — M. Pierre Ferrand rappelle à M. le ministre <strong>de</strong>s finances,<strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n sa question écrite n» 2388 du27 juin 1956 et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, en outre: 1® combien ont été souscrits:a) <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> 1 million; 6) <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> 100.000 F; c) datitres <strong>de</strong> 10.00 F lors <strong>de</strong> l'émission <strong>de</strong>s différents emprunts; 2» quelest le montant global <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> ces souscriptions par département.(Question du 29 novembre 1957.)Réponse. — 1° Les souscriptions aux bons d'équipement industrielet agricole se décomposent ainsi:NOMBRE DE COUPURES DELIVREES Y A LE II Rnominale10.000 100.000 1.000.000(en francs).1.495.028 232.447 43.937 82.131.980.0002» Ci-joint un élnt faisant ressortir le montant global <strong>de</strong>s souscriptionspour chaque département.DEPARTEMENTSDons d'équipement, 1956.(En milliers.)TOTAL160.470527.920312.020AipesAlpes(liasses-)(Hautes-)80.090113.220Alpes-Maritimes 914.400Ardèclie 118.420Ardcnnes 293.29097.420221.5 V)216.(98Avcvron 205.850Bouches-du-Rliûne ... 897.150Calvados 432.030Cantal 110.040Charente 232.920Charente-MaritimeCher.. 256.610217.760145.100127.790Côte-d'Or 310.230Cotes-du-N"ordCreuse175.05089.390Dordogne 234.990216.990283.710252.720Eure-et-LoirFinistère260.970375. 0*y0300.450Giron<strong>de</strong> 841.25JHérault 510.650Ille-et-Vi<strong>la</strong>ine 383.300157.200GaronneGers(Haute-)..., 343.6110102.450Indre-et-Loire 250.690638.960135.870161.930Loir-et-Cher 251.470719.890Loire (Haute-) 142.310Loire-At<strong>la</strong>ntique 531.100386.010Lot87.o:;oLot-et-Garonne 1G8.960DEPARTEMENTS(1) Sur un total définitif <strong>de</strong> 82.131.980.000 francs.TOTAL23.890Maine-et-Loire 457.500306.090433.560Marne (Haute-) 133.860Mavenne 155.010Meurthe-et-Moselle .. 617.490178.720242.640255.970194.9902.197.310Oise5°4.1i0264.480Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is 977.640Puv-<strong>de</strong>-Dônne 342.390Pvrénées (Basses-)... 414.850Pvrénées (Hautes-)... 142.460I'vrénées-Orientales .. 227.960Rhin (Bas-) 412.310Rhin (Haut-) 310.2801.476.020Saône (Haute-) 257.620Snône-et-Loire 375.420584.0002 40. (,50Savoie (Haute-) 22/1.33049.634.010Seine-Maritime 950.250Seine-et-Marne 458.000Seine-et-Oise 1.060.930Sèvres (Deux-) 252.580356.870287.180Tarn-et-Garonne 86.5«1383.060308.150116.110235.020Vienne (Haute-) 264.180355.730215.260P. G. Allemagne 6.520P. G. Sarre 4.71016.60(190080.986.0889303. — M. René Pleven signale i M. le ministre <strong>de</strong>s finances,<strong>de</strong>s affaires économiques et du p<strong>la</strong>n que les inspecteurs d'assurances,qui pour <strong>la</strong> plupart adhèrent au svndicat national <strong>de</strong>s inspecteursd'assurances affilié à <strong>la</strong> fédération nationale <strong>de</strong>s cadres, ne sontpas représentés au conseil national <strong>de</strong>s assurances, sinon parune organisation qui, contrairement aux principes, n'est pas l'organisation<strong>la</strong> plus représentative, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte modifierl'article 1 er du décret du 28 mai 1954 (Journal officiel du5 juin 1951), afin que les délégués du personnel <strong>de</strong>s sociétésd'assurances soient désormais désignés par l'organisalion <strong>la</strong> plusreprésentative. (Question du 13 décembre 1957.)


42 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'Réponse. — Aux termes <strong>de</strong> l'article 14 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 25 avril 1946,modifié par le décret du 28 mai 1951, les représentants du personnel<strong>de</strong>s sociéiés d'assurances et <strong>de</strong> capitalisation au sein duconseil national <strong>de</strong>s assurances sont désignés par les fédérationsou syndicats représentatifs, à raison d'un représentant pour lepersonnel <strong>de</strong> direction, un pour le personnel <strong>de</strong>s cadres, un pourles inspecteurs, <strong>de</strong>ux pour les employés, aucun syndicat ou fédérationne pouvant désigner plus d'un représentant. Ces dispositionsont pour objet <strong>de</strong> permettre à toutes les principales organisationssyndicales <strong>de</strong> désigner un représentant au conseil national <strong>de</strong>sassurances. La modification envisagée par l'honorable parlementaireaurait pour conséquence <strong>de</strong> rompre l'égalité numérique entreles organisation syndicales, désirée par le légis<strong>la</strong>teur, voire d'éliminerune ou plusieures <strong>de</strong> ces organisations dans <strong>la</strong> représentationdu personnel au sein du conseil national <strong>de</strong>s assurances; elleSemble donc, à cet égard, inopportune.FONCTION PUBLIQUE ET REFORME ADMINISTRATIVE9202. — M. Pascal Arrighi rappelle à M. le secrétaire d'Etat à<strong>la</strong> fonction publique et à <strong>la</strong> réiorme administrative çue les loisn"' 53-16 (art. 2) et 55-366 (art. 6) <strong>de</strong>s 3 février 1953 et 3 avril 1955ont prévu <strong>la</strong> constitution du corps d'attachés d'administrationcentrale; que le décret n» 55-1618 du 16 décembre 1955 a fixé lestatut particulier <strong>de</strong> ce corps; que les dispositions <strong>de</strong> ces textesont, <strong>de</strong>p uis plus d'un an, été appliquées dans les diverses administrationscentrales métropolitaines. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour quellesraisons, malgré les promesses faites <strong>de</strong>puis le 4 novembre 1953par ses services et les ministères <strong>de</strong> tutelle intéressés, les secrétairesd'administration qui ont accepté <strong>de</strong> servir au gouvernementgénéral <strong>de</strong> l'Alsérie et sembleraient, <strong>de</strong> ce fait, <strong>de</strong>voir être l'objetd'une sollicitu<strong>de</strong> particulière <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s pouvoirs publics sontà ce jour les seuls à n'avoir pu obtenir le bénéfice <strong>de</strong>s mêmesmesures et paraissent ainsi être l'objet d'une discrimination injustifiéeet incompatible avec les règles actuelles concernant <strong>la</strong>fonction publique en Algérie. (Question du 10 décembre 1957.)Réponse. — L'initiative du règlement <strong>de</strong> cette question appartientau ministère <strong>de</strong> l'intérieur. Un projet a été é<strong>la</strong>boré par celui-ciet a déjà reçu, pour ce qui le concerne, l'accord du secrétairid'Etat à <strong>la</strong> fonction publique et à <strong>la</strong> réforme administrative.FRANCE D'OUTRE-MER$482. — M. Roger Duveau exposé à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Franced'outre-mer qu'au cours d'un match amical qui a opposé le6 octobre 1957 l'équipe <strong>de</strong> Madagascar à celle du Racing-Club <strong>de</strong>France, un iouéur malgache fut blessé si grièvement qu'il <strong>de</strong>vaitmourir trentè-six heures plus tard à l'hôpital <strong>de</strong> <strong>la</strong> Salpétrière où i<strong>la</strong>vait été aussitôt transporté; que cet acci<strong>de</strong>nt a provoqué dans iesmilieux sportifs et dans <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong>-lie toute entière une vive etlégitime émotion. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne serait pas opportun:i» d'ouvrir une enquête administrative, et éventuellement judiciaire,afin <strong>de</strong> déterminer les causes exactes <strong>de</strong> l'acci<strong>de</strong>nt, et <strong>de</strong>publier — quels qu'ils puissent être — les résultats <strong>de</strong> cette enquête;2° les mesures prises pour venir éventuellement en ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong>famille <strong>de</strong> <strong>la</strong> malheureuse victime. (Question du 1S octobre 1957.),Réponse. — 1° l7ne enquête administrative et judiciaire a étémenée aussitôt que le décès <strong>de</strong> Raphaël Randriambahiny, joueur<strong>de</strong> l'équipe <strong>de</strong> rugby <strong>de</strong> Madagascar, a été signalé, c'est-à-dire dèsle 8 octobre 1957, le décès étant survenu le 7 octobre, à vingt-troisheures vingt-cinq, et le dossier <strong>de</strong> cette enquête a été adressé auprocureur <strong>de</strong> <strong>la</strong> République. Parmi les différentes pièces du dossier<strong>de</strong> l'enquête il importe <strong>de</strong> retenir les passages suivants:«) Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> M. Marquesuzaa (Arnaud), joueur <strong>de</strong> l'équipe duRacing: « Au moment où Randriambahiny et moi nous nous sommesheurtés, je venais <strong>de</strong> recevoir le ballon et me trouvant àenviron 1,50 mètres <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne d'essai, je me suis précipité commec'était mon rôle pour déposer le ballon <strong>de</strong>rrière cette iigne. Randriambahinyétait <strong>de</strong>vant et comme c'était son rôle a voulu m'empêcher<strong>de</strong> passer en m'arrêtant dans ma course. Je ne sais pas<strong>de</strong> quelle façon il s'y est pris, je ne sais même pas s'il avait <strong>la</strong>tête baissée et s'il vou<strong>la</strong>it me p<strong>la</strong>quer; tout ce que je sais c'estque j'ai ressenti un choc violent au sommet du crâne car je fonçaistête baissée: je porte encore <strong>la</strong> trace <strong>de</strong> ce choc. Je n'ai commisaucune irrégu<strong>la</strong>rité et Randriambahiny non plus d'ailleurs »;b) Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> y. Bouvier (René), arbitre <strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération française<strong>de</strong> rugby: « L'acci<strong>de</strong>nt qui s'est produit à <strong>la</strong> vingtième minute<strong>de</strong> jeu à peu près, chaque mi-temps é<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> quarante minutes.Le joueur du Racing iMiarquesuzaa s'apprêtait à marquer un essailorsque le joueur.Randriambahiny a voulu le p<strong>la</strong>quer à un mètre<strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> but. Il y avait une forte différence <strong>de</strong> poids entre les<strong>de</strong>ux joueurs que l'on ipeut évaluer à plus d'une dizaine <strong>de</strong> kilogrammeset le joueur Marquesuzaa, le plus lourd <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, qui pèsesoixante-diï-hnit kilogrammes environ, était en pleine course; Randriambahinyl'a attaqué <strong>de</strong> front, s'apprêtant à le p<strong>la</strong>quer têtebaissée. Comme Marquesuzaa courait lui aussi lête baissée, les <strong>de</strong>uxcrânes se sont heurtés, faisant un bruit impressionnant que j'aitrès nettement entendu, quoique étant à vingt mètres. Marquesuzaaest un joueur très puissant et très décidé; il n'a commis aucunefaute ni aucun manquement aux règles <strong>de</strong> rugby. L'autre nonplus d'ailleurs n'a commis aucune faute et il n'y a eu aucjnmanquement aux règles du rugWy. Randriambahiny était étourdi}>ar le choc et le match terminé, j'ai été surpris, après avoir prisma douche et m'être rhabillé, <strong>de</strong> constater que le blessé n'étaitpas encore parti à l'hôpital; Randriambahiny étant pourtant assistépar le mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> son équipe et je me suis étonné <strong>de</strong> voir qu'ilétait encore en tenue <strong>de</strong> joueur à <strong>la</strong> fin du match ».c) Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> M. Rabesaha<strong>la</strong> (Robert), docteur en mé<strong>de</strong>cine:« Je suis allé assister en simple spectateur au match <strong>de</strong> rugbyqui opposait, dimanche <strong>de</strong>rnier 6 octobre, l'équipe <strong>de</strong> Madagascarau Racing, le match se jouant nu sta<strong>de</strong> Jean-Bouin. J'ai très" bienvu <strong>la</strong> phase du jeu au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle Randriambahiny a é.éblessé, mais je ne peux dire que j'ai vu exactement les mouvements<strong>de</strong>s joueurs en présence, étant donné <strong>la</strong> rapidité du jeu.Je ne peux donner aucune précision, car mon attention était sollicitéepar l'ensemble du jeu. J'ai l'impression, toutefois, que les<strong>de</strong>ux joueurs courant tête baissée se sont heurtés tête contre lête.Lorsque je suis allé ensuite au vestiaire à <strong>la</strong> fin du match, Randriambahinyn'a pu me donner aucune confirmation <strong>de</strong> ce<strong>la</strong>. Cependant,<strong>la</strong> seule chose qu'il m'ait dite c'est qu'il avait <strong>de</strong>s vertiges, etd'un geste <strong>de</strong> <strong>la</strong> main il m'a montré qu'il souffrait <strong>de</strong> <strong>la</strong> lête.Il saignait également abondamment du nez. Je n'ai pas voulu lefaire parler pour éviter <strong>de</strong> le fatiguer. Jé n'ai été appelé à assisterRandriambahiny que lorsque mon conTrère mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> l'équipe s estéloigné du blessé pour s'inquiéter <strong>de</strong> le faire transporter à l'hôpital.Le len<strong>de</strong>main après-midi, je suis allé voir Randriambahinv à l'hôpitalCorentin-Cnriou; il était alors dans le coma absolu. J'ai vu uninterne et un externe: d'accord avec eux l'envoi en neurochirurgieà <strong>la</strong> Salpètrière <strong>de</strong> Randriambahiny a été décidé. Il estcertain que <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Randriambahiny est <strong>la</strong> conséquence d'untraumatisme crânien(?) Rapport médico-légal. — « Je soussigné Tabary (Michel), chevalier<strong>de</strong> <strong>la</strong> Lésion d'honneur, docteur en mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong>Paris, <strong>de</strong>meurant 18, boulevard Garibaldi (15°), requis par M. lecommissaire <strong>de</strong> police d'Auteuil, et serment prêté entre ses mains,me suis présenté le 10 octobre 1957 à l'hôpital <strong>de</strong> <strong>la</strong> Salpétrière, afind'examiner le corps i<strong>de</strong>ntifié par l'enquête judiciaire comme étantcelui du nommé Randriambahiny (Raphaël), 6gé -<strong>de</strong> vingt-neuf ans.J'ai constaté que le corps ne porte pas <strong>de</strong> traces <strong>de</strong> violences:1» présence d'une fracture pariéto-occipitale gauche ; 2» émiss'onsanguine par le nez et les oreilles. De mon examen, je conclus que<strong>la</strong> mort est due à une hémorragie méningée consécutive <strong>de</strong> traumatismecrânien ».Paris, le 10 octobre 1957.A <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> son enquête le commissaire principal Serge Damemea établi les conclusions suivantes: «Attendu que le 6 octobre 1957dans l'après-midi, au cours d'un match <strong>de</strong> rugby qui opposait leRacing à une sélection <strong>de</strong> Madagascar, le joueur malgache Randriambahiny(Raphaël) a heurté <strong>de</strong> <strong>la</strong> tête le joueur du RacingMarquesuzaa. Attendu qu'en l'état actuel <strong>de</strong> l'enquête il n'a puêtre établi qu'il y avait eu un manquement aux règles du jeu <strong>de</strong>rugby, qu'il n'a pas pu être relevé aucune faute à l'encontre <strong>de</strong>Marquesuzaa qui, par ailleurs, ne parait pas avoir heurté volontairementle nommé Randriambahiny. Attendu qu'à <strong>la</strong> suite du choc le'nommé Randriambahiny a du être hospitalisé à l'hôpital Corenlinf.eltonoù il n'a pu être entendu et d'où il a été transféré à l'hôpital<strong>de</strong> <strong>la</strong> Salpétrière où il est décédé le 7 octobre 1057 à vingt-trois heuresvingt-cinq. Attendu qu'il résulte du rapport médico-légal dudocteur Tabary que <strong>la</strong> mort est due à une hémorragie méningéeconsécutive au traumatisme crânien, transmettons en l'état àM. le procureur <strong>de</strong> <strong>la</strong> République <strong>la</strong> présente procédure ».Le procureur <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, après délivrance du permis d'inhumer,a décidé le c<strong>la</strong>ssement pur et simple <strong>de</strong> l'affaire;2° En ce qui concerne l'ai<strong>de</strong> apportée à <strong>la</strong> famille du défunt, lesmesures suivantes ont été prises: n) les frais <strong>de</strong>s obsèques du défuntcélébrées à Paris, le triple cercueil et le transport du corps par AirFrance <strong>de</strong> Paris à Arivonimamo ont été pris en charge par l'administrationdu terriloire. Les frais <strong>de</strong> transport s'élèvent à305.792 francs métropolitains. Le cercueil et les obsèques à Paris:200.000 francs métropolitains; b) <strong>la</strong> province et <strong>la</strong> municipalité <strong>de</strong>Tananarive, ainsi que <strong>la</strong> ligue <strong>de</strong> rugby et Madagascar ont pris encharge les frais <strong>de</strong>s obsèques à Tananarive. Le montant total <strong>de</strong> cesdépenses s'élève à 300.000 francs métropolitains. L'assurance couvrantle risque <strong>de</strong> mort s'élève à 800.000 francs métropolitains. Cettesomme sera versée à <strong>la</strong> veuve dès constitution du conseil <strong>de</strong> famille.Une avance <strong>de</strong> 100.000 francs métropolitains a déjà été faite par <strong>la</strong>ligue <strong>de</strong> rugby <strong>de</strong> Tananarive; c) un comité d'entr'ai<strong>de</strong> est constituédans le but <strong>de</strong> recueillir <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong>stinés à <strong>la</strong> famille. Il ne nousest pas possible <strong>de</strong> chiffrer le montant <strong>de</strong>s sommes obtenues. La« Famantiana » (quête faite après décès suivant <strong>la</strong> coutume malgache)a produit 700.000 francs métropolitains déjà versés à <strong>la</strong>famille. La caisse <strong>de</strong> solidarité <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fédération française <strong>de</strong> rugbv aproposé, par l'intermédiaire du Racing-Club <strong>de</strong> France, d'apporterune ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> veuve. Un dossier <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation exacte <strong>de</strong> <strong>la</strong> familledoit être fourni par les soins <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligue <strong>de</strong> rugby <strong>de</strong> Madagascar auRacing-Club <strong>de</strong> France. A Tananarive, en fin <strong>de</strong> saison, une manifestationsportive sera organisée au profit <strong>de</strong> Mme Randriambahiny;on peut évaluer cette ai<strong>de</strong> complémentaire à environ 100.000 francsmétropolitains. En résumé, le montant <strong>de</strong>s frais pris en charge parles organismes publics et <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités ou subsi<strong>de</strong>s qui ont étéou seront versés à <strong>la</strong> famille s'élèvent à: frais <strong>de</strong> transport, 305.792francs; frais <strong>de</strong>s obsènues à Paris, 200.000 francs; frais <strong>de</strong>s obsèquesà Tananarive, 300.000 francs, soit 805.792 francs. Assurances,800.000 francs; «Famantiana», 700.0G0 francs, soit 1.500.000 francs. Autotal, 2.305.792 francs, auxquels s'ajouteront les 400.000 francs <strong>de</strong> <strong>la</strong>manifestation sportive, l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fédération française <strong>de</strong> rugby etles fonds recueillis par le comité d'entr'ai<strong>de</strong>.


4 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 438804. — M. Philippe Vayron <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong>France d'ouîre-mer ce qu'il est advenu du prêt <strong>de</strong> 3.5001000 lianesG. F. A. accordé, sur rapport n° 3276 du haut commissaire gouverneurgénéral -<strong>de</strong> l'Afrique occi<strong>de</strong>ntale française en date du 21 mai195-i, à l'Entreprise <strong>de</strong>s carrières africaines sur garantie hypothécaireatlectant <strong>de</strong>s immeubles qui n'étaient plus <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong>l'entreprise, et. dont le gérant était, au surplus, sous le coup d'uneommen<strong>de</strong>ment va<strong>la</strong>nt saisie réelle. (Question du 13 novembre 1957.)Réponse. — La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'aval faite par les Carrières africainespour l'obtention d'un prêt n'a pas été satisfaite et le dossier estc<strong>la</strong>sse « sans suite » <strong>de</strong>puis le 2 décembre 1955.9368. — M. Malbrant <strong>de</strong>man<strong>de</strong> S M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'où-Ve-mer quand auront lieu les élections qui détermineront <strong>la</strong> formation<strong>de</strong>s conseils généraux, dont <strong>la</strong> création est impatiemment attendue dans les différents territoires d'oulre-iner en application <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi-cadre, et insiste auprès <strong>de</strong> lui sur l'urgence que présentent cesÉlections. [Question du 17 décembre 1957.)Réponse. — La détermination <strong>de</strong>s circonscriptions administratives<strong>de</strong>s territoires, <strong>la</strong> création, <strong>la</strong> constitution, l'organisation et le fonctionnement-<strong>de</strong>conseils <strong>de</strong> circonscription, à quelque échelon qu'ilssoient étaiblis. et notamment à celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> région, sont désormaisp'a&és dans les attributions <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> territoire en conseil <strong>de</strong>gouvernement, après avis <strong>de</strong> l'assemblée territoriale. Le ministre n'aaucun pouvoir <strong>de</strong> substilution en celte matière p<strong>la</strong>cée, avec l'accorddu Parlement, dans celles qui relèvent <strong>de</strong>s inlérêls <strong>de</strong>s territoires.Il appartient aux ministres dont les attributions concernent cettematière <strong>de</strong> préparer tous projets d'arrêtés utiles, <strong>de</strong> les soumettreau chef <strong>de</strong> territoire en conseil <strong>de</strong> gouvernement et, avec leuraccord, à l'avis <strong>de</strong> l'assemblée territoriale. Au surplus, les menait»rc s <strong>de</strong> celte <strong>de</strong>rnière ont <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> présenter à l'assembléetoutes propositions <strong>de</strong> résolution invitant le chef <strong>de</strong> territoire enconseil <strong>de</strong> gouvernement à arrêter un projet à soumettre à l'avisf<strong>de</strong> l'assemblée en cette matière. Le Gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républi'que est conscient <strong>de</strong> l'intérêt présenté par <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong>s conseilsfqui font l'objet <strong>de</strong>s préoccupations <strong>de</strong> l'honorable parlementaire et( n'a pas manqué d'attirer l'attenlion <strong>de</strong>s autorités locales sur <strong>la</strong>Lnécessité <strong>de</strong> promouvoir <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s institutions démocTaftiques <strong>de</strong> base dans les territoires d'outre-mer. 11 est, néanmoins,[ essentiel pour une juste application <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme que le Gouver-1 nement s'eibstienne d'intervenir plus avant dans <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce'<strong>de</strong>sdites institutions. Elle relève, en effet, désormais <strong>de</strong>s autoritésterritoriales qui ont reçu pleine et entière compétence pour l'évolutioninstitutionnelle et <strong>la</strong> promotion politique interne <strong>de</strong>s territoires,compte tenu <strong>de</strong>s conditions, notamment économiques etfinancières, propres à chacun d'entre eux.INDUSTRIE ET COMMERCE84S7. — M. Bartoiini signale à M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce le cas d'une commune rurale dans <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong> gravesdommages sont causés par l'exploitation <strong>de</strong> carrières <strong>de</strong> pierres et<strong>de</strong> mines. Le rejet <strong>de</strong>s résidus, le bruit, les poussières, le défoncement<strong>de</strong>s chemins vicinaux, les modifications <strong>de</strong> topographie entraînent<strong>de</strong> graves préjudices pour <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelssont les droits dont dispose <strong>la</strong> commune quant aux re<strong>de</strong>vances,taxes, in<strong>de</strong>mnités, péages'pour l'utilisation <strong>de</strong>s chemins vicinaux etles dégâts occasionnés, ainsi que pour le maintien <strong>de</strong>s mesuresd'hygiène et <strong>de</strong> sécurité. (Question du 18 octobre 1957).Réponse. — En ce qui concerne <strong>la</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité et<strong>de</strong> l'hygiène publiques vis-à-vis <strong>de</strong> l'exploitation <strong>de</strong>s mines et carrières,l'article 81 du décret n» 56-83S du 16 août 1956 portant co<strong>de</strong>mini-cr prévoit que, si <strong>la</strong> sécurité publique ou <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s"voies <strong>de</strong> communication sont menacées par l'exploitation d'unemine, il y sera pourvu par le préfet intéressé. Le co<strong>de</strong> minierexpose, par ailleurs, dans son article 107, que, pour les carrières,<strong>de</strong>s décrets détermineront les mesures <strong>de</strong> tout ordre, visant tant lepersonnel que les instal<strong>la</strong>tions ou travaux <strong>de</strong>stinés à garantir <strong>la</strong>sécurité et <strong>la</strong> saluibrilé puibiiques au voisinage <strong>de</strong>s carrières. L'exploitation<strong>de</strong>s carrières <strong>de</strong> chaque département est actuellementréglementée par un décret conforme à un décret-type dont les articles9, 12, 17, 19, 22, 23, 25, 27, 28 énumèrent les mesures <strong>de</strong>stinéesà sauvegar<strong>de</strong>r <strong>la</strong> sécurité publique et <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s routes ouchemins. Quant à <strong>la</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'hygiène publique, ces textessont complétés par <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s" établissements dangereux,incommo<strong>de</strong>s et insalubres. Si M. Bartolini pouvait indiquer les minciet carrières visées par sa question écrite, le service <strong>de</strong>s mineslocal pourrait étudier, en liaison avec celui <strong>de</strong>s établissementsc<strong>la</strong>ssés, les mesures à proposer au préfet.87C0. — M. Di<strong>de</strong>s expose & M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce qu'une société anonyme, <strong>de</strong> par sa forme commerciale,mais ayant un objet purement civil, s'est vu refuser son immatricu<strong>la</strong>tionau registre du commerce <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, sous prétexte quele siège social a été fixé dans un local à usage d'habitation. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les disposilions d'application ne pourraient pas êtreassouplies pour cette catégorie particulière <strong>de</strong> sociétés, commercialesuniquement par leur forme, mais ayant une activité purement civilerésul<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> leur objet. (Question du 7 novembre 1957.)Réponse — L'immatricu<strong>la</strong>tion au registre du commerce ne peutêtre refusée à une société commerciale sous le prétexte que le siège.social a été fixé dans un local à usage d'habitation. Mais, parmiles pièces justificatives <strong>de</strong>vant accompagner <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dlmmalricu<strong>la</strong>iionligure (arrêté du U mars 1957, Journal officiel du 29 mars1957, p. 2377), en cas d'instal<strong>la</strong>tion dans un nouveau local — et sicette instal<strong>la</strong>tion doit avoir lieu dans une commune soumise, enapplication <strong>de</strong>s articles 2 et 18 <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-2394 du 11 octobre1945, à <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> compensation annuelle sur les locaux insuffisammentoccupés — un certificat du maire concernant l'application<strong>de</strong> l'article 76 <strong>de</strong> ia loi du 1 er septembre 1948. Cet article disposeque, dans une telle commune, et sauf autorisation préa<strong>la</strong>bleet motivée du ministre chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction el <strong>de</strong> l'urbanismeou <strong>de</strong> son dé'égué, les locaux d'habitation ne peuvent êtreaffectés à un autre usage. Le certificat exigé n'atteste pas que <strong>la</strong>nouvelle instal<strong>la</strong>tion est conforme à celle prescription. 11 constateseulement qu'elle a été signalée aux services compétents (mairie euservice départemental du iogemenl) en vue <strong>de</strong> permettre un contrôléultérieur.8711. — M. Bernard Paumier rappelle à M. lo ministre ds l'industrieet du comïr.crce qu'aux termes du 2° alinéa <strong>de</strong> l'ariic'e 3 <strong>de</strong>l'arrêté interministériel du 21 mai 1957 augmentant les re<strong>de</strong>vances<strong>de</strong> location et d'entretien <strong>de</strong>s compteurs d'énergie électrique bassetension et leurs accessoires, il était précisé: « Ces re<strong>de</strong>vances serontprises en charge par les distributeurs, en ce qui concerne les usagerstilu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> <strong>la</strong> carte sociale <strong>de</strong>s économiquement faibles ».Or, à ce jour, tous ces usagers ont dû acquitter <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances augmentéesdémesurément. If lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure il compteprendre pour faire appliquer, dans ce cas, les dispositions du 2 e alinéa<strong>de</strong> l'article 3 <strong>de</strong> l'arrêté du 21 mai 1957. (Question du 7 novembre1957.)Réponse. — M. Bernard Paumier est invité à faire connaître les casd'espèce dans lesquels <strong>de</strong>s économiquement faibles ont dû acquitter<strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances <strong>de</strong> compteurs afin que les redressements nécessairessoient effectués. Toutes mesures ont été prises, en effet, afinque celte catégorie d'usagers soit exemptée <strong>de</strong> cette re<strong>de</strong>vance; ilest possible que <strong>de</strong>s erreurs se soient produites lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise enroule du nouveau système.EG78. — M. Henault <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ditcommerce à combien d'exemp<strong>la</strong>ires a été tiré le rapport annuel <strong>de</strong>l'exercice 1956 <strong>de</strong> « Gaz <strong>de</strong> France », et quel est le prix du numéro.(Question du 27 novembre 1957.)Réponse. — Le rapport annuel <strong>de</strong> l'exercice 1956 <strong>de</strong> « Gaz <strong>de</strong>France » a élé tiré à 4.750 exemp<strong>la</strong>ires, et le prix d'un exemp<strong>la</strong>ireressort à 319,58 F p'us T. V. A.8C01. — M. Guïs<strong>la</strong>ïn <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce: 1° quels sont les avantages en nature, kilowatts, mètrescubes <strong>de</strong> gaz, tonnes <strong>de</strong> charbon servis en plus <strong>de</strong> leur traitementet sa<strong>la</strong>ires en espèces aux sa<strong>la</strong>riés d'Electricité <strong>de</strong> France, <strong>de</strong> Gaz<strong>de</strong> France et <strong>de</strong>s Houillères nationales; 2» ces avantages en naturesont-ils hiérarchisés et proportionnels à l'importance <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>iresoclrovés; 3° à quel prix les dépassements <strong>de</strong>s produits accordés ennature sont-ils payés par les intéressés et à partir <strong>de</strong> quels p<strong>la</strong>fonds.(Question du 13 novembre 1957.)Réponse. — Les agents statutaires d'Electricité <strong>de</strong> France et <strong>de</strong>Gaz <strong>de</strong> France en activité ou en inactivité bénéficient d'avantagesen nature, en application <strong>de</strong> l'article 28 du staiut du personnel<strong>de</strong>s industries électriques et gazières approuvé par le décretn° 46-1511 du 22 juin 1946. En plus <strong>de</strong> leurs traitements et sa<strong>la</strong>iresen espèces, ils ont droit à un tarif réduit pour leurss consommationsd'électricité, <strong>de</strong> gaz et <strong>de</strong> coke à usages domestiques fixé actuellementà 4 francs pour le kWh, 10 francs pour le mèlre cube <strong>de</strong> gazet 4.000 francs pour <strong>la</strong> tonne <strong>de</strong> coke. Chaque agent bénéficie, enoutre, d'une in<strong>de</strong>mnité correspondant à une tranche <strong>de</strong> consommationgratuite représentée par une part un quart majorée <strong>de</strong> <strong>la</strong>façon suivante, en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> famille: pour <strong>la</strong>première personne à charge <strong>de</strong> l'agent (conjoint masculin ou fémininou enfant ou ascendant à charge), trois quarts <strong>de</strong> part; pourtoute autre personne à charge <strong>de</strong> moins cinq ans ou <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>soixante-dix ans, une <strong>de</strong>mi-part ; pour toute autre personne à charge<strong>de</strong>. plus <strong>de</strong> cinq ans, un quart <strong>de</strong> part. L'in<strong>de</strong>mnité représentative <strong>de</strong><strong>la</strong> tranche graluite est actuellement <strong>de</strong> 5.600 francs par part etpar an. Ces avantages en nature ne sont ni hiérarchisés, ni proportionnelsà l'importance <strong>de</strong>s traitements et sa<strong>la</strong>ires versés aupersonnel. Les avantages ainsi consentis s'appliquent, quelle quesoit <strong>la</strong> consommation dé l'agent, aux prix indiqués au paragraphe 1 er<strong>de</strong> <strong>la</strong> présenle réponse et dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong>s disponibilités locales.Par ailleurs, les quantités <strong>de</strong> combustibles allouées gratuitement aupersonnel <strong>de</strong>s Houillères <strong>de</strong> bassin ont été fixées par <strong>la</strong> décisioninterministérielle du 16 juin 191.7, prise en application <strong>de</strong>s dispositions<strong>de</strong> l'article 22 du décret n° 46-1433 du 14 juin 1946 (statutdu mineur) (Journal officiel du 17 juin 1947, pages 5620 à 5622)^L'analyse <strong>de</strong> celte décision montre que les attributions <strong>de</strong> combustiblepeuvent être considérées comme hiérarchisées, mais ne sontpas proportionnelles à l'importance <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires. Le personnel <strong>de</strong>sIlouillères <strong>de</strong> bassin ne peut prétendre qu'aux attributions <strong>de</strong>charbon telles qu'elles sont fixées par <strong>la</strong> décision intermin^'érielledu 16 juin 1917 susvi«ée. Aucune attribution supplémentaire à titreonéreux n'es.t consentie.^


44 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 14 JANVIER 19589203. — M. Courrier signale à M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce qu'il serait maintenant interdit d'importer <strong>de</strong>s aiguillespour métiers à bonneterie, même sur compte E. E. A. C. ou surcompte 5 p. 100 d'équipement. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sont lesraisons <strong>de</strong> celte interdiction qui risque <strong>de</strong> provoquer un très graveina<strong>la</strong>isie dans toute <strong>la</strong> bonneterie française pour <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong> fourniture<strong>de</strong> ces aiguilles, qu'elle ne peut trouver actuellement et facilementsur le marché intérieur, est indispensable el vitale. (Questiondu 10 décembre 1957.)Réponse.— I.es dispositions actuellement en vigueur ne permetdûp<strong>la</strong>n envisagent d'apporter prochainement <strong>de</strong>s aménagements àces dispositions, en vue <strong>de</strong> faciliter l'approvisionnement normal <strong>de</strong>sutilisateurs.9SS7. — M. Engel <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce si le titu<strong>la</strong>ire du diplôme d'une école supérieure <strong>de</strong>commerce, reconnue par l'Etat, peut prétendre au cadre supérieurdans les mines, échelle 1, en qualité d'ingénieur ou assimilé, étantdonné que les écoles supérieures <strong>de</strong> commerce sont bien <strong>de</strong>s écolestechniques supérieures et en vertu: 1" <strong>de</strong> l'arrêté du 31 janvier 19WCJournal officiel du 2 février) régissant les ingénieurs et assimilés(le groupe <strong>de</strong>s écoles supérieures <strong>de</strong> commerce est nommémentdésigné sous le paragraphe 1, b) ; 2° du décret du 14 juin 1946(Journal officiel du 15 juin) re<strong>la</strong>tif au statut du personnel <strong>de</strong>sexploitations minières et assimilées (titre IV, art. 8, chapitre III, Ci;3° <strong>de</strong> raccord paritaire national du 16.avril 1951 établi entrel'union <strong>de</strong>s industries métallurgiques et minières et les fédéralions<strong>de</strong>s syndicats d'ingénieurs et <strong>de</strong> cadres (les écoles supérieures <strong>de</strong>commerce y figurent également). (Question du 17 décembre 1957.)Réponse. — Le titu<strong>la</strong>ire du diplôme d'une école supérieure <strong>de</strong>commerce, même reconnue par l'Etat, ne peut invoquer l'article 8,S 3 c, du décret n° 46-1433 du 14 juin 1946 portant statut du personnel<strong>de</strong>s exploitations minières et assimilées, pour exiger sonc<strong>la</strong>ssement dans l'échelle 1 <strong>de</strong>s ingénieurs, dans une <strong>de</strong>s exploitationsvisées par ledit statut, parce qu'il ne répond pas auxconditions définies par les dispositions <strong>de</strong> l'article précité. En effet,si celles-ci prévoient bien l'admission, au bénéfice du c<strong>la</strong>ssementautomatique'dans l'échelle 1, d' « ingénieurs titu<strong>la</strong>ires d'un diplômed'ingénieur reconnu par l'Etat et délivré par une école non comprisedans <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s échelles 2 et 3 », <strong>la</strong> répétition du mot « ingénieur »qui y figure leur donne un sens étroit et interdit <strong>de</strong> penser qu'ellesconcernent <strong>de</strong>s titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> diplômes autres que <strong>de</strong>s diplômesd'ingénieurs. L'arrêté du 31 janvier 1946, paru au Journal officieldu 2 février 1946, fixant les appointements <strong>de</strong>s ingénieurs et cadresdans les industries et professions qui n'ont pas fait l'objet d'unarrêté spécial, n'apporte aucun élément utile pour répondre à <strong>la</strong>question posée, parce qu'il n'a jamais reçu d'application dans lesexploitations minières et assimilées et n'a plus d'objet, en ce quiconcerne celles-ci, <strong>de</strong>puis le décret du 14 juin 1946 précité. Il enest <strong>de</strong> même <strong>de</strong> l'accord 'paritaire national du 16 avril 1951 établientre l'union <strong>de</strong>s industries métallurgiques et minières et les fédérations<strong>de</strong>s syndicats d'ingénieurs et <strong>de</strong> cadres; en effet, cet accorda été établi en vue <strong>de</strong> permettre, pour les ingénieurs et cadres <strong>de</strong>sIndustries <strong>de</strong>s métaux, l'application, sur le p<strong>la</strong>n régional, <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 11 février 1950; il ne saurait donc lier les exploitations minièreset assimilées, qui sont restées étrangères à sa préparation et quisont, d'ailleurs, exclues du champ d'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi duIl février 1950 elle-même.INTERIEUR6123. — M. Monin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur: 1° s'ilest concevable qu'un directeur <strong>de</strong> casino, actuellement inculpé parle juge d'instruction du parquet <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine pour intraction auxarticles 406 et 407 du co<strong>de</strong> pénal, soit maintenu à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>ncedu comité <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> cet établissement et, à ce titre, appelé« à surveiller » les irrégu<strong>la</strong>rités qui lui sont précisément reprochéespar <strong>la</strong> justice ; 2° s'il est normal que <strong>la</strong> municipalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> villedans <strong>la</strong>quelle se trouve situé ce casino procè<strong>de</strong> au renouvellement,avec cet inculpé, du cahier <strong>de</strong>s charges expiré avant qu'il ne soitstatué par <strong>la</strong> justice sur les manquements imputés au prési<strong>de</strong>ntdirecteur général <strong>de</strong> cet établissement. (Question du 27 mars 1957.)Réponse. — 11 n'est pas à <strong>la</strong> connaissance du ministre <strong>de</strong> l'intérieurqu'un directeur <strong>de</strong> casino soit actuellement inculpé, par lejuge d'instruction près le tribunal <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, du clief <strong>de</strong>s articles406 et 407 du co<strong>de</strong> pénal.payement, motif pris que l'intéressé, en qualité d'employé communal,perçoit un traitement supérieur à l'indice 315 et" que <strong>la</strong>rémunération accordée ne figure pas au nombre <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnitésfixées par arrêtés ministériels. (Question du 2 juillet 1957.)Réponse. — Dans le cas évoqué par l'honorable parlementaire,rien ne paraît <strong>de</strong>voir s'opposer à l'attribution d'une in<strong>de</strong>mnitélorfaitaire pour <strong>la</strong> rémunération d'une activité inhabituelle et sanslien direct avec les fonctions exerc-ées par l'intéressé.7917. — M. Mérigon<strong>de</strong> expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieurqu'un certain nombre <strong>de</strong> licenciements <strong>de</strong> fonctionnaires <strong>de</strong> police,nécessités par <strong>de</strong>s impératifs budgé<strong>la</strong>ires, sont intervenus en 1951.Us ont touché, en application du décret du 29 novembre 1950,mille dix-sept inspecteurs, agents spéciaux et policiers en tenue.Or, ces mesures étaient entachées <strong>de</strong> vices <strong>de</strong> forme et <strong>de</strong> trèsnombreux licenciements ont été annulés par arrêts du conseild'Etat ou par décisions <strong>de</strong>s tribunaux administratifs; malheureusement,on constate que ces réintégrations, <strong>de</strong>venues obligatoiresà <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s décisions susvisées, tar<strong>de</strong>nt à être effectuées. 11lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte prendre: 1° pour hâter <strong>la</strong>réintégration <strong>de</strong> ces personnels; 2" pour réintégrer en leurs anciennesaffectations les policiers affectés, contre leur gré, en d'autres villesou services; 3» pour hdler le versement <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités d'évictionqui serait stoppe par suite du manque <strong>de</strong> crédits. (Question du26 juillet 1957.)Réponse. — Certains fonctionnaires <strong>de</strong> police dégagés <strong>de</strong>s cadresen application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 3 septembre 1947 sont réintégrés dansleurs anciennes fonctions, en exécution d'arrêts du conseil d'Etatou do décisions <strong>de</strong>s tribunaux administratifs. Dès <strong>la</strong> notificationofficielle <strong>de</strong> ces jugements, l'administration <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationaleprend toutes mesures en vue d'exécuter ces décisions <strong>de</strong> justice.Il y a Ueu, toutefois, <strong>de</strong> remarquer que ces notifications parviennentau service compétent après un assez long dé<strong>la</strong>i. Parailleurs, ces policiers no peuvent 'pas toujours être affectés, lors<strong>de</strong> leur réintégration, à leur ancien poSte. En effet, <strong>la</strong> situation<strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationale est très mouvante, et les intéressésdoivent, quelquefois, faire l'objet <strong>de</strong> mutations dans <strong>de</strong>scirconscriptions <strong>de</strong> police déficitaires, en vue <strong>de</strong> satisfaire à certainsimpératifs du service. Enfin, en ce qui concerne les in<strong>de</strong>mnitésd'éviction dues à ces agents, il est exact que leur règlement a étéarrêté temporairement par suite du manque <strong>de</strong> crédits, à <strong>la</strong> fin<strong>de</strong> l'exercice 19^6. Les crédits nécessaires au pavement <strong>de</strong> cesin<strong>de</strong>mnités ont été accordés pour l'exercice 1957. Il est bien évi<strong>de</strong>ntque <strong>la</strong> procédure <strong>de</strong> liquidation <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités d'éviction est soumiseà certains dé<strong>la</strong>is nécessités notamment par <strong>la</strong> vérification du préjudiceréellement subi, et par les lormall'és <strong>de</strong> contrôle d'ordonnancementet <strong>de</strong> mandatement. Mes services s'efforcent <strong>de</strong> hâter<strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> ces dossiers et <strong>de</strong> réduire ces dé<strong>la</strong>is dans toute<strong>la</strong> mesure du possible.8490. — M. Robert Bichet appelle l'attention <strong>de</strong> M. le ministra<strong>de</strong> l'intérieur sur les faits suivants: le décret du 10 juillet 1948a c<strong>la</strong>ssé en catégorie A les fonctionnaires dont les indices sontcompris entre 225 et S00. D'autre part, le décret portant c<strong>la</strong>ssification<strong>de</strong>s gra<strong>de</strong>s et emplois, paru au Journal officiel du13 juillet 1948, attribue aux inspecteurs et secrétaires <strong>de</strong> police0. P. J. et principaux <strong>de</strong>s indices al<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> 250 à 390, échelonnementqui a élé modifié par le statut <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong> policeen date du 9 oclobre 1954 et fixé <strong>de</strong> 250 à 405. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>pourquoi les officiers <strong>de</strong> police ne bénéficient pas <strong>de</strong>s avantagesaccordés aux fonctionnaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie A, leur recrutementcorrespondant aux normes établies en faveur <strong>de</strong> cetle catégorie,étant fait observer que, si <strong>la</strong> loi du 28 septembre 1918 supprimantte droit <strong>de</strong> grève pour les fonctionnaires <strong>de</strong> police a p<strong>la</strong>céceux ci en catégorie spéciale hors indice et hors échelles, ellen'a cependant pas élé <strong>la</strong>ite pour permettre <strong>de</strong> léser les fonctionnaires<strong>de</strong> police par rapport aux autres fonctionnaires. (Questiondu 18 oclobre 1957.)Réponse. — Le but du légis<strong>la</strong>teur en votant <strong>la</strong> loi du 28 septembre1948 re<strong>la</strong>tive au statut spécial <strong>de</strong>s fonctionnaires actifs <strong>de</strong>police était <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cer ces fonctionnaires en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s règles normalementapplicables aux fonctionnaires tributaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 19 oclobre1946 portant statut général <strong>de</strong>s fonctionnaires et ce<strong>la</strong> tant surle p<strong>la</strong>n statutaire que sur celui <strong>de</strong>s rémunérations. C'est ainsiqu'on ne trouve dans les statuts <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> police aucuneréférence aux catégories prévues par l'article 24 du statut général<strong>de</strong>s fonctionnaires. De même, les indices <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> ces•personnels sont fixés selon une procédure particulière sans qu'iniervjennel'avis du conseil supérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique. Dansces conditions, il paraît difficile <strong>de</strong> tirer argument d'une comparaisonentre l'un <strong>de</strong>s corps <strong>de</strong> fonctionnaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nalionaleet l'une ou l'autre <strong>de</strong>s a catégories » <strong>de</strong> fonctionnaires relevantdu statut général.7528. — M. Brard, se Téférant à <strong>la</strong> réponse du 4 avril 1957 à <strong>la</strong>question n° 4594, expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur: 1» que1 agent en cause, préposé en chef <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ce, est c<strong>la</strong>ssé4 l'indice 360 et ne bénéficie pas d'in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> fonctions pourheures supplémentaires; 2° que <strong>la</strong> délibération du conseil municipal,lui attribuant une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> cinq mille francs pour le travailqu'il a accompli en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ses obligations normales, a élé priseà l'unanimité et revêtue <strong>de</strong> l'approbation du sous préfet. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, malgré l'approbation donnée à cette délibération parle sous-prélet, le percepteur municipal est fondé à. refuser le8671. — M. Paulin expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur que <strong>de</strong>nombreux attentats terroristes ont lieu journellement, tant à Parisqu'en province. Ces attentats sont l'œuvre <strong>de</strong> nord-africains (boulevard<strong>de</strong>s Italiens, Sèvres-Bnbylone, Clermont-Ferrand). Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne serait pas utile" <strong>de</strong> rétablir les briga<strong>de</strong>s <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>ncenord-africaines (Question du 5 novembre 1957.)Réponse. — Le fait que les nord-africains possè<strong>de</strong>nt <strong>la</strong> nationalitéfrançaise s'oppose à toute action discriminatoire à leur égard, mêmedans le domaine réprcssil. S'il n'existe donc pas, à proprement


ASSEMBLEE NVÎ'ONAI.K — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 45parler, <strong>de</strong> briga<strong>de</strong>s <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce nord-africaines, par contre lesmesures suivantes ont été prises, sur le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'organisation <strong>de</strong>sservices <strong>de</strong> police, pour agir efficacement contre les activités terrorisfesmenées dans <strong>la</strong> mépropole par <strong>de</strong>s éléments nord-africains.A <strong>la</strong> préfeciure <strong>de</strong> police, tout d'abord, <strong>la</strong> briga<strong>de</strong> <strong>de</strong>s agressions etviolences, créée pour lutter contre les manifestations <strong>de</strong> <strong>la</strong> délinquanceviolente, vient d'être fortement renforcée en personnel. Al'échelon central, le « service spécial <strong>de</strong> répression du banditisme »a été institué, en septembre 1957, et rattaché à <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong>police judiciaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationale. Son rôle est <strong>de</strong> coordonnerl'activité <strong>de</strong>s différents services participants, sur tout le territoire,à l'action centre les mesures terroristes. Dans cnaque servicerégional le police judiciaire, l'effectif du groupe chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong>répression du banditisme a été augmenté dans <strong>de</strong> notables proportions.Enfin, dans les centres urbains, <strong>de</strong>s fonctionnaires ont étéspécialisés pour assurer cette même tâche.8716. — M. Pierre Pommier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur:1° s: une ville exploitant directement sont théâtre' en régiemunicipale avec une troupe sé<strong>de</strong>ntaire peut traiter avec le théâtreen régie municipale d'une ville d'un autre département et luiconfier sa saison lyrique moyennant l'octroi d'une subvention <strong>de</strong>15 millions <strong>de</strong> francs et l'encaissement <strong>de</strong>s recettes provenant <strong>de</strong>sreprésentations; 2° si, vu son importance, un tel marché ne <strong>de</strong>vaitpas préa<strong>la</strong>blement faire l'objet d'appel à concurrence ; 3° s'il est compatibleavec le co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts qu'un théâtre en régiemunicipale, dans une ville sise hors du département, se substitueaux entrepreneurs patentés <strong>de</strong>- spectacles pour donner à son profitexclusif <strong>de</strong>s spectacles dotés <strong>de</strong> subventions et en encaisser toutesles recettes. (Question du 7 novembre 1957).Réponse. — 1» Il n'existe pas d'obstacle juridique à ce qu'une villeexploitant directement son théâtre en régie municipale avec unetroupe sé<strong>de</strong>ntaire traite avec le théâtre en régie municipale d'uneville d'un autre département et lui confie sa saison lyrique envue, vraisemb<strong>la</strong>blement, d'offrir au public, en alternance, <strong>de</strong>s spectacles<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux genres différents. Compte tenu du caractère généralementdéficitaire <strong>de</strong>s spectacles lyriques, on peut admettrequ'une commune prêtant sa troupe " h une autre municipalité<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à celte-ci une contribution financière. Le montant <strong>de</strong>cette contribution doit naturellement être fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> situationfinancière do <strong>la</strong> régie. 11 ne peut donc y avoir, en cette matière,que <strong>de</strong>s cas d'espèce; 2° un tel accord entre personnes morales<strong>de</strong> droit publie ne peut être assimilé à un marché, l'n appel à<strong>la</strong> concurrence n'est donc pas nécessaire; 3° le co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>sImpôts ne peut, par son objet, autoriser ni interdire <strong>la</strong> passation -d'un tel contrat. Tout au plus pourrait-on prétendre que les rapportsqui s'établissent en l'espèce entre <strong>de</strong>ux communes sont <strong>de</strong>s rapports<strong>de</strong> droit privé et relèveraient, en conséquence, <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalitéapplicable en ce domaine.8824. — M. Gilbert Cartier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre da l'intérieurquelles dispositions il compte prendre pour que les fonctionnaires<strong>de</strong> services <strong>de</strong> sûreté qui ont quitté le Maroc perçoivent les sommesdues en règlement <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités et primes auxquelles ils ontdroit. (Queslïon du 14 novembre 1957.)Réponse. — Le ministre <strong>de</strong> l'intérieur a d'ores et déjà pris toutesdispositions pour que les fonctionnaires <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sûreté quiont quitté <strong>de</strong> Maroc perçoivent les in<strong>de</strong>mnités et primes auxquellesils peuvent encore prétendre. Les difficultés dues à <strong>la</strong> défectuosité<strong>de</strong>s transmissions avec le£ services <strong>de</strong> Rabat et qui n'ont paspermis d'adresser dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is plus courts tous les documentset preuves exigés par les trésorieurs payeurs généraux ont néanmoinsélé considérablement ap<strong>la</strong>nies; le "reliquat du payement <strong>de</strong>sfrais <strong>de</strong> déménagement et celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième fraction <strong>de</strong> <strong>la</strong>prime <strong>de</strong> réinstal<strong>la</strong>tion, que n'ont pas encore perçus <strong>de</strong> trop nombreuxagents, sont actuellement en cours <strong>de</strong> liquidation.8893. — M. Cormier expose à M. le m!nistre <strong>de</strong> l'intérieur qu'unemployé municipal s'est vu refuser, pour le calcul <strong>de</strong> son anciennetédans les cadres municipaux, <strong>la</strong> validation <strong>de</strong> 8 ans et 11 mois <strong>de</strong> servicesadministratifs accomplis dans les cadres supérieurs du ravitaillementgénéra!, alors que les mêmes services accomplis par sesanciens collègues ont été pris en compte par les diverses administrations<strong>de</strong> l'Etat dans lesquelles ils ont été rec<strong>la</strong>ssés ultérieurement.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> son opinion sur ce cas et quelles démarches doiventêtre effectuées par l'intéressé pour obtenir l'égalité avec ses ancienscollègues. (Question du 20 novembre 1957.)Réponse. — La question posée par l'honorable parlementaire supposeque l'intéressé était agent contractuel ou temporaire <strong>de</strong>s cadres,supérieurs <strong>de</strong>s services du ravitaillement général. Dans ee cas, iesservices accomplis par lui dans cette administration peuvent êtrevalidés seutement pour <strong>la</strong> retraite en applicalion <strong>de</strong> l'arrêté du22 mars 1947 publié au Journal officiel du 31 du même mois,page 30i3.8380. — M. Parrot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre t!s l'intérieur <strong>de</strong> luifaire eonnailre, au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> l'Allier, et pour lesannées d.e référence 1939, 1945, 1952 et 1957: 1» combien y avait-il(ou y a-t-il) <strong>de</strong> divisions ou services administratifs annexes rattachéset dépendant directement <strong>de</strong> i'auiorité préfectorale et quels étaient(ou quels sont) lesdits services; 2" quelle était (ou qu'elle est) <strong>la</strong>composition numérique <strong>de</strong> chaque division ou service administratifannexe qui seront désignés dans <strong>la</strong> réponse; 3® quelle était (ouquelle est) <strong>la</strong> moyenne annuelle <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>s fonctionnairesdépendant directement ou rattachés à <strong>la</strong> préfecture; 4® quel a été,pour les années 19j0 à 1957 — et par exercice — le montant <strong>de</strong>scrédits votés et employés à <strong>la</strong> transformation <strong>de</strong>s services préfectorauxou annexes et quels ont été leur affectation (travaux, mo<strong>de</strong>rnisationdu matériel, etc.) ; 5° pour ces mômes années — et parannée — quelle était (ou quelle est) <strong>la</strong> composition du parc automobiledépartemental et quelle était (ou quelle est) son affectationparticulière. (Question du 27 novembre 1957.)Réponse. — Le nombre et <strong>la</strong> complexité <strong>de</strong>s réponses à l'ensemble<strong>de</strong>s questions posées impliquent <strong>de</strong>s recherches approfondies qui nepeuvent être effectuées que dans le cadre d'une enquêle générale.Celle-ci est envisagée. L'honorable parlementaire pourra être informé<strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> cette enquête en temps opportun.S; j3. — M. Joseph /Garât exipo.se à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur lemécontentement grandissant <strong>de</strong>s sept cents attachés <strong>de</strong> préfecture<strong>de</strong> 3" c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong>vant les dispositions envisagées par le secrétariatd'Etat au budget qui n'autoriserait pas, cette année, <strong>de</strong> promotionsen surnombre "à <strong>la</strong> 2 e c<strong>la</strong>sse, comme en 1955 et 1911.6, ce qui réduiraità zéro le nombre <strong>de</strong>s prometions pour celte année. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:1® s'il a l'intention d'accepter une telle mesure qui aboutirait à <strong>la</strong>suppression <strong>de</strong> tout avancement; 2° s'il compte procé<strong>de</strong>r à l'établissement"du tableau pour 1957. (Question du 3 décembre 1957.)91E9 — M. Bcnnaire se référant: 1® à <strong>la</strong> réponse faite le 4 mal1957 à <strong>la</strong> question n" 5353 (Conseii <strong>de</strong> <strong>la</strong> République) et à <strong>la</strong> dépêcheministérielle n® 66 du 14 juin 1955 au préfet du Nord; 2® à <strong>la</strong>Réponse. — L'honorable parlementaire est informé qu'au terme <strong>de</strong>snégociations menées par le ministère <strong>de</strong> l'intérieur en vue d'obtenirl'accord du secrétariat d'Etat au budget sur <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> promotionsen surnombre à <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième c<strong>la</strong>sse du gra<strong>de</strong> d'attache, ilpeut être envisagé une centaine <strong>de</strong> promotions <strong>de</strong> <strong>la</strong> troisième à <strong>la</strong><strong>de</strong>uxième c<strong>la</strong>sse au litre <strong>de</strong> l'année 1957. Des instructions serontprochainement adressées aux préfets en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong>s commissionsparitaires et <strong>de</strong> l'établissement <strong>de</strong>s propositions (l'avancement.inan'ère doivent se concilier ces thèses apparemment contradictoiresEn effet : 1° un secrétaire <strong>de</strong> mairie, ou un commis, ou un :gar<strong>de</strong>-champêtre, seul <strong>de</strong> son gra<strong>de</strong> dans une commune, peut-il,;à ce jour, avancer au choix tous les <strong>de</strong>ux ans ou n'obtenir ie choix:qu'à raison d'une promotion sur trois; 2® sur trois agents <strong>de</strong> même:gracie dans une même administration peut-cn encore accor<strong>de</strong>r enmême temps les trois promotions au choix, ainsi que ce<strong>la</strong> s'estpratiqué jusqu'à présent dans les communes du département duNord ou n'accor<strong>de</strong>r qu'une promotion sur trois; 3® si les tributaires<strong>de</strong>s statuts locaux peuvent se prévaloir du droit d'option prévu par;l'article 95 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 avril 1952 et invoquer le maintien <strong>de</strong>sdroitsacquis, s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong> leur faire connaître lesavantages qu'iis sont en mesure d obtenir <strong>de</strong> l'arrêté en prépara-jtion par rapport à leur régime actuel; 4® si un maire dont l'administrationdisposera <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux statuts à appliquer, l'ancien statutlocal ne semb<strong>la</strong>nt pas pouvoir jouer en faveur <strong>de</strong>s agents recrutésaprès l'option accordée à titre personnel (cf. circu<strong>la</strong>ire ministérielledu 10 août 1952, titre X, § III) ne rencontrera pas <strong>de</strong> difficultésinsurmontables pour préserver les intérêts <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux catégoriesd'agents <strong>de</strong> même vaieur avançant <strong>de</strong> manière différente. (Questiondu 6 décembre 1957.)Réponse. — 1® Un agent eommunal, occupant un emploi quelconque,seul- dans son gra<strong>de</strong>, ne peut obtenir l'avancement auchoix que dans <strong>la</strong> limite d'une promotion sur trois; 2® pour un gra<strong>de</strong>déterminé à l'effectif <strong>de</strong> trois agents, l'avancement au choix s'effectuedans <strong>la</strong> limite d'une promotion sur trois, dans l'ordre oàelles se présentent, quel qu'en soit le bénéficiaire. La ca<strong>de</strong>nced'avancement signalée par l'honorable parlementaire résulte <strong>de</strong> statutslocaux dont certaines dispositions sont maintenues en vigueuren attendant fa parution <strong>de</strong>s arrêtés ministériels prévus à l'article28 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 avril 1952; 3® bien que <strong>la</strong> multiplicité <strong>de</strong>s statutslocaux et l'état actuel <strong>de</strong>s travaux préparatoires à ces arrêtés nepermettent pas, pour le moment, d'établir une comparaison utiieentre les régimes d'avancement encore en vigueur et celui qui seradéfinitivement retenu au titre du statut général, il apparaît d'oreset déjà que celir-ci apporte au personnel'communal <strong>de</strong> nombreuxavantages (stabi'ité <strong>de</strong> l'emploi, débouchés <strong>de</strong> carrière, protectioncontre les risques divers, etc.) qui n'existent pas ou d'une manièreembryonnaire seulement dans les statuts locaux; 4® compte tenu<strong>de</strong> cette observation, ii y a lieu d'espérer que <strong>la</strong> difficulté signaléepar l'honorable parlementaire se réduira à <strong>de</strong>s cas d'espèce peunombreux susceptibles d'être résolus sur le p<strong>la</strong>n local grâce à tacompréhension réciproque du maire et <strong>de</strong> son personnel.19163. — M. Courrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre rîe l'intérieur si,dans les petites agglomérations dépourvues <strong>de</strong> services spécialisés,les centres <strong>de</strong> secours <strong>de</strong> sapeurs-pompiers sont autorisés à prêter,à titre gratuit ou à titre onéreux, et pour <strong>de</strong> très courtes pério<strong>de</strong>s,leurs appareils <strong>de</strong> réanimation et d'inha<strong>la</strong>tion d'oxvgêne pour <strong>de</strong>scas d'urgence chez <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s très graves et sur appel d'un praticien.(Question du 6 décembre 1957.) ;Réponse. — La question <strong>de</strong> I'honorabie parlementaire comporte'nie réponse affirmative. Le prêt momentané <strong>de</strong> l'appareil est gratuiLtl


46 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'9304. — M. Bernard Manceau <strong>de</strong>man<strong>de</strong> Si M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur:1» quel est le montant, par département, <strong>de</strong>s subventionsaccordées, en 1056 et en 1957, par le ministère <strong>de</strong> l'intérieur (seriVicenationai <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection civile) -aux services départementaux<strong>de</strong> lutte contre l'incendie: a) au titre <strong>de</strong>s centres d'instruction;b) au titre du service médical; 2» sur quelles bases est effectuée.cette répartition. {Question du 15 décembre 1957.)Réponse. — 1° Les subventions concernant les centres d'instructionsont réparties, dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong> l'espèce dont disposele service, en fonction du nombre <strong>de</strong> stagiaires reçus par lescentres, <strong>de</strong> <strong>la</strong> création ou non d'équipes itinérantes d'instructeurs,<strong>de</strong> l'importance et du nombre <strong>de</strong> manœuvres d'ensemble organiséesdans le courant <strong>de</strong> l'année par ie département et <strong>de</strong> tous autreséléments concernant l'activité du service départemental dans ledomaine <strong>de</strong> l'instruction. Cette répartition tient également compte<strong>de</strong> l'attribution éventuelle à certains départements d'appareils <strong>de</strong>projection cinématographique dont l'acquisition fait l'objet d'un programmed'équipement, Je vous signale que pour les 92 départementsintéressés, ia moyenne <strong>de</strong>s subventions accordées s'élève annuellementà 52.000 francs; 2° en ce qui concerne <strong>la</strong> participation financière<strong>de</strong> l'Etat au contrôle médical <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> secours, elle estîonction <strong>de</strong> l'effectif global <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers rattachés à cescentres et <strong>de</strong>s efforts financiers du département pour l'organisation<strong>de</strong> ce service; elle ressort en moyenne à 42.000 francs par départepient.JUSTICE8827. — M. <strong>de</strong> Léotard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice:1° <strong>de</strong> quelles peines avait été frappé Joseph Joinovici et dans quellemesure il s'était acquitté <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>s auxquelles il avait été condamné;2° quel était, à Meri<strong>de</strong>, où il se trouvait en rési<strong>de</strong>nce surveillée,le dispositif <strong>de</strong> sécurité affecté à sa surveil<strong>la</strong>nce; commenta été possible et comment s'est effectuée son évasion;4° quelles sanctions ont été prises à rencontre <strong>de</strong> ceux dont <strong>la</strong>défail<strong>la</strong>nce a facilité <strong>la</strong>dite évasion; 5» à quel moment le départ <strong>de</strong>Joinovici a été signalé et avec quel retard <strong>de</strong>s instructions ont puêtre données aux aérodromes ou aux postes <strong>de</strong> douanes; 0° grâce àquels concours Joinovici a pu continuer à exercer, à Men<strong>de</strong>, sonfructueux négoce et dans quelle mesure ses correspondants étaient.connus et suivis; 7° si, en définitive, il n'a pas bénéficié <strong>de</strong> sérieusescomplicités — sans doute déjà connues — et s'il peut être admisqu'un affairiste » <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse internationale a droit à <strong>de</strong>s facilités et& <strong>de</strong>s « bontés » que ne connaissent jamais <strong>de</strong> plus mo<strong>de</strong>stescondamnés. (Question du 14 novembre 1957.)Réponse. — Afin <strong>de</strong> lui permettre <strong>de</strong> rassembler les renseignementsnécessaires pour répondre à <strong>la</strong> question posée, le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssceaux, ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice a l'honneur <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le bénéficedu dé<strong>la</strong>i supplémentaire prévu par l'article 97-2 du règlement<strong>de</strong> l'Assemblée nationale.893S. — M. Masse <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice pourquelles raisons le décret du Coiivernement provisoire du 20 avril19ii se trouve exclu du champ d'application <strong>de</strong> l'article <strong>la</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi du 6 août 1953 qui ouvre certains dé<strong>la</strong>is <strong>de</strong> « recours contentieux». (Question du 20 novembre 1957.)Réponse. — Faute <strong>de</strong> précision sur celui <strong>de</strong>s décrets du 26 avril1944 auquel se réfère <strong>la</strong> question posée, il n est pas possib.ed'émettre un avis sur le point <strong>de</strong> savoir si le décret dont il s'agitse trouve ou non exclu du champ d'application <strong>de</strong> l'article 16 <strong>de</strong><strong>la</strong> loi d'amnislie du 6 août 1953 (qui ne renvoie pas seulement au1 er alinéa <strong>de</strong> l'article 13 <strong>de</strong> cette loi), et, dans l'atflrmalive, sur lesraisons <strong>de</strong> cette exclusion II est en outre rappelé, à ce <strong>de</strong>rnier sujet,que <strong>la</strong> loi du 6 août 1953 est exclusivement dûe à l'initiative parlementaire.bans le cas où <strong>la</strong> question posée se référerait, enréalité, à « l'instruction générale » du 26 avril 1941, sur l'application<strong>de</strong> l'ordonnance modifiée du 4 juillet 1943, « concernant <strong>la</strong>réintégration <strong>de</strong>s magistrats, fonctionnaires et agents civils et militairesrévoqués, mis à <strong>la</strong> retraite d'office, licenciés ou rétrogra<strong>de</strong>s »,son examen relèverait plus particulièrement <strong>de</strong>s attributions <strong>de</strong>M. le secétaire d'Etat à. <strong>la</strong> fonction publique et à <strong>la</strong> réiormg administrative.9105. — M. Max Brusset <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justicesi un huissier <strong>de</strong> justice d'un canton limitrophe <strong>de</strong> celui du parquet,chargé <strong>de</strong> délivrer un acte <strong>de</strong> simple police sur son canton,à une personne n'ayant plus <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce connue sur son dit canton,doit signifier son acte en affichant une copie à <strong>la</strong> porte <strong>de</strong> l'auditoiredu tribunal <strong>de</strong> simple police <strong>de</strong> son canton et aller remettre <strong>la</strong><strong>de</strong>uxième copie au procureur <strong>de</strong> <strong>la</strong> République qui se trouve sur leçanlont voisin (co<strong>de</strong> <strong>de</strong> procédure civile, article 69, 8°) ou biendoit-il, au contraire, faire un procès-verbal <strong>de</strong> recherches, transmetlrecelui-ci au ministère public <strong>de</strong> son canton qui transmettraà l'huissier du canton voisin (sur lequel rési<strong>de</strong> le procureur) poursignification au parquet (statut <strong>de</strong>s huissiers). Ces <strong>de</strong>ux textessemb<strong>la</strong>nt en contradiction^ quel est celui qui doit être à retenir endéfinitive. (Question du 3 décembre 1957.)Réponse. — Aux termes <strong>de</strong> l'article 7 du décret du 29 févrierd.956 re<strong>la</strong>tif au statut <strong>de</strong>s huissiers <strong>de</strong> justice: « En matière... <strong>de</strong>Simple police, les huissiers <strong>de</strong> justice ne peuvent instrumenter,sans un mandat exprèî, hors du canton <strong>de</strong> leur rési<strong>de</strong>nce » Enapplication <strong>de</strong> l'article 6 du même texte, lorsque le domicile et <strong>la</strong>rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> personne à qui l'acte doit être signifié sont inconnus,l'huis6ier <strong>de</strong> justice chargé d'instrumenter doit afficher une copie<strong>de</strong> l'acte à <strong>la</strong> porte <strong>de</strong> fauditoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> juridiction saisie; s'il nerési<strong>de</strong> pas dans le canton où siège le tribunal <strong>de</strong> première instanceprès duquel se trouve le parquet, il doit faire procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> significationà parquet prévue à l'article 69, 8° du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> procédurecivile par l'un <strong>de</strong>s huissiers <strong>de</strong> justice <strong>de</strong> ce canton.9249. — M. Jean Masse expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice qu'unpropriétaire a obtenu du juge <strong>de</strong>s loyers une ordonnance prononçantia résiliation u'un bail à loyer. Que cette décision fut frappéed'appel et que, sans attendre l'arrêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour, le propriétaireassigne en validité d'un congé et en déchéance du droit au maintien.Que le juge <strong>de</strong>s loyers à nouveau saisi rend une ordonnanceavec exécution provisoire validant le congé et prononçant <strong>la</strong>déchéance du droit au maintien tout en mentionnant dans lesmotifs <strong>de</strong> sa décision: « Qu'en l'état <strong>de</strong> l'appel le bail subsistait etse poursuivait ». Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : 1» si une déchéance du droit aumaintien peut être prononcée alors que le juge qui <strong>la</strong> prononcereconnaît que le bail subsiste et n'est pas résilié; 2» si l'huissierpeut exécuter <strong>la</strong> décision assortie <strong>de</strong> l'exécution provisoire et prononçantl'expulsion malgré un <strong>de</strong>uxième appel <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite décision etsans autorisation préa<strong>la</strong>ble du préfet; 3° s'il n'est pas <strong>de</strong> jurispru<strong>de</strong>ncequ'un huissier est tenu d'attendre que l'appel soit vidé avantd'exécuter une décision d'expulsion, même assortie <strong>de</strong> l'exécutionprovisoire. (Question du 11 décembre 1957.)Réponse. — 1» Le maintien dans les lieux est une situation légalequi fait suite au bail mais ne coexiste pas avec lui. Il ne peul, enconséquence, être statué sur le bien-fondé <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l'occupantà s'en prévaloir que si le contrat <strong>de</strong> bail vient à expiration, soitdu fait <strong>de</strong> sa résiliation, soit par l'effet d'un congé régulier. Pourmettre un terme au contrat, le bailleur peut, si les conditions ensont réunies, opter pour le congé ou l'action en résiliation, ou usersimultanément <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux voies. Spécialement, s'il a choisi d'introduirecontre son locataire une action en justice aux fins <strong>de</strong> résiliationdu contrat <strong>de</strong> bail, il peut, s'il se trouve dans les dé<strong>la</strong>isutiles pour le faire, donner congé va<strong>la</strong>blement, en cours d'instance,sans attendre qu'il ait été statué définitivement sur celte action, tlle peut précisément parce que, dans cette hypothèse, le bail n'estpas encore expiré. S'il en était autrement, donner congé n'aurait pas<strong>de</strong> sens. On ne peul concevoir, en effet, qu'il soit <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>mettre un terme à une situation qui a cessé; 2» a) c'est l'objetmôme <strong>de</strong> l'exécution provisoire que <strong>de</strong> permettre d'exécuter unedécision judiciaire nonobstant appel <strong>de</strong> celle-ci; 6) conformémentà l'article 1 er du décret du 12 juin 1917 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> formule exécutoire<strong>de</strong>s arrêts et jugements, il appartient aux seuls huissiers,requis à cet effet, <strong>de</strong> mettre à exécution les décisions judiciairesintervenues à l'occasion <strong>de</strong> litiges entre particuliers. Pour l'accomplissement<strong>de</strong> leur mission, ils sont tenus d'instrumenter par leurspropres moyens. C'est seulement s'ils rencontrent une résistancetelle qu'il leur soit impossible <strong>de</strong> remplir celte mission qu'ils doiventse retirer et qu'ils peuvent alors saisir l'autorité administratived'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> .concours <strong>de</strong> <strong>la</strong> force publique; 3° les huissierssont tenus, à peine <strong>de</strong> <strong>de</strong>stitution, <strong>de</strong> prêter leur ministère toutesles fois qu'ils en sont requis. Il ne pourrait être admis, en outre,qu'un huissier prenne <strong>la</strong> décision <strong>de</strong> différer l'exécution d'une décisionjudiciaire exécutoire par provision jusqu'à ce qu'il ait étéstatué sur l'appel, une telle pratique étant directement contraireà <strong>la</strong> loi.MARIME MARCHANDE8674. — M. Isornf expose à M. le secrétaire d'Etat à <strong>la</strong> marinemarchan<strong>de</strong> que l'inscription maritime refuse à un Annamite, déc<strong>la</strong>résujet français en 1923, le bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite généralement servieaux navigants <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong>. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° dansce cas, pour un indigène déc<strong>la</strong>ré sujet français antérieurement à<strong>la</strong> loi du 12 avril 1941, article 2, et qui n'a pas <strong>de</strong>mandé sa naturalisation<strong>de</strong> citoyen français, quelle solution équitable pourraitintervenir; 2° si les droits <strong>de</strong> ce marin annamite, déc<strong>la</strong>ré sujetfrançais, ne peuvent pas être revendiqués antérieurement à <strong>la</strong> loiprécitée et, dans <strong>la</strong> négative, si l'employeur ne <strong>de</strong>vait pas verserles colisations à <strong>la</strong> sécurité sociale, comme l'obligation en est faiteà tous ceux qui emploient <strong>de</strong> <strong>la</strong> main-d'œuvre. (Queslion du5 novembre 1957.)Réponse. — 1° Le service <strong>de</strong>s pensions est assuré par <strong>la</strong> caisse<strong>de</strong> retraites <strong>de</strong>s marins aux marins français, qualité qui est constatéepar l'inscription sur les matricules <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> mer. Or, pour êtreinscrit maritime, il faut être Français d'origine ou naturalisé Français.L'Annamite en cause, s'il est encore en activité, pourraitdonc, s'il se faisait naturaliser et s'il justifiait d'au moins 180 mois<strong>de</strong> navigation, avoir droit à une pension. 2» Pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> antérieureà sa naturalisation, le temps <strong>de</strong> navigation au commerce ouà <strong>la</strong> pêche n'est admis en compte, en application <strong>de</strong> l'article 6 <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 12 avril 1911, que s'il a été accompli sur <strong>de</strong>s bâtimentsbattant pavillon français et s'il a donné lieu, <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> l'intéressé,au versement <strong>de</strong>s cotisations légales imposées aux marinsfrançais au profit <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> retraites <strong>de</strong>s marins. Les armateursfrançais qui embarquent <strong>de</strong>s marins annamites sont astreints auversement, au profit <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> retraites <strong>de</strong>s marins, <strong>de</strong>scontribuations patronales en vertu <strong>de</strong> l'article 50 <strong>de</strong> <strong>la</strong> même loi.


ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 47——xPOSTES, TELEGRAPHES ET TELEPHONES9107. — M. Jean Crouzier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat auxpostes, télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>srecettes-distribution <strong>de</strong> Meurthe-et-Moselle où le receveur-distributeurest astreint au courrier à charge d'emploi. (Question du 3 décembre1057.)Réponse. — Les recettes-distribution <strong>de</strong> Meurthe-et-Moselle dontle titu<strong>la</strong>ire est astreint au transport du courrier à charge d'emploisont les suivantes: Arnavilte, Belleville, Benamenil, Bertricliamps,Brin-sur-Scille, Bulligny, Crevic, Domgermain, Faulx, Fillières, Flin,Herbevillcr, Jean<strong>de</strong><strong>la</strong> incourt, Mercy-le-Haut, Praye-sous-Vau<strong>de</strong>mont,6errouviile, Vacqueville, Vandières, Viterne, Xeuiliey.9108. — M. Reille-Soult <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat auxpostes, télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>srecettes-distribution du Tarn où le receveur-distributeur est astreintau courrier à charge d'emploi. (Question du 3 décembre 1957.)Réponse. — Les recettes-distribution du Tarn dont le titu<strong>la</strong>ire estastreint au transport du courrier à chargé d'emploi sont les suivantes:Aiguefun<strong>de</strong>, Ambres, Cambounes, Labasti<strong>de</strong>-Denat, Lempaut,Mon tirât.SI09, — M. Ulrich <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux postes,télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>s recettesdistributiondu l<strong>la</strong>ut-Rhin où lp receveur-distributeur est astreintau courrier à charge d'emploi. (Question du 3 décembre 1957.)Réponse. — Les recettes-distribution du Haut-Rhin dont le titu<strong>la</strong>ireest astreint au transport du courrier A charge d'emploi sont lessuivantes: Beblenheim, Blo<strong>de</strong>lsheim, Fellering, Hirtzlel<strong>de</strong>n, Junglioltz,S'tosswihr, L'rbes, "Wattwiller.9134. — M. Henri Laeaze <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat auxpostes, télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>srecettes-distribution <strong>de</strong> Tarn-et-Garonne où le receveur-distributeurest astreint au courrier à charge d'emploi. (Question du 5 décembre1957.)Réponse. — Les recettes-distribution <strong>de</strong> Tarn-et-Garonne dont letitu<strong>la</strong>ire est astreint au transport du courrier à charge d'emploisont les suivantes: Cazals, Golech, Maiause, Saint-Aignan.9208. — M. Lemaire <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux postes!télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>s recettesdistributionsdu département <strong>de</strong>s Vosges où le receveur-distributeurest astreint au courrier à charge d'emploi. (Question du 10 décembre1957.)Réponse. — Les recettes-distributions <strong>de</strong>s Vosges dont le titu<strong>la</strong>irèest astreint au transport du courrier à charge d'emploi sont lessuivantes: Autreville, Dommartin-lès-Remiremont, Mar1igny-lès-Gerbonvaux,Pompierre, Ruppes, Thiéfosse, Trémonzey, Uriménil, Uzemain,Xonrupt-Longemer.9209. — M. Penoy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux postes,télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>s recettesdistributions<strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>rmes où le receveur-distributeur est astreint aucourrier à charge d'emploi. (Question du 10 décembre 1957.)Réponse. — Les recellcs-distributions'<strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes dont le titu<strong>la</strong>ireest astreint au transport du courrier à charge d'emploi sont lessuivantes: G<strong>la</strong>vy-AVarby, <strong>la</strong> Franclieville, Guignicourt, Puilly-Charbeau.9271. — M. Robert Bal<strong>la</strong>nger attire l'attention <strong>de</strong> M. le secrétaired'Etat aux postes, télégraphes et téléphones sur l'intérêt qu'il yaurait à installer un poste téléphonique public dans le lotissement<strong>de</strong>s Metz, dévendant <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Jouv en-Josas (Seine-et-Oise). La popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> ce lotissement, très éloignée du centre <strong>de</strong><strong>la</strong> localité, ainsi d'ailleurs que le conseil municipal <strong>de</strong> Jouy-en-Josas, ont manifesté le désir <strong>de</strong> voir procé<strong>de</strong>r à cette instal<strong>la</strong>tion.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte prendre pour donnersatis<strong>la</strong>ction aux intéressés. (Question du 12 décembre 1957.)Réponse. — L'instal<strong>la</strong>tion d'un poste téléphonique public dansle lotissement <strong>de</strong>s Metz, commune <strong>de</strong> Jouy-en-Josas (Seine-et-Oise),a déjà fait l'objet <strong>de</strong> pourparlers — qui se poursuivent actuellement— entre le maire <strong>de</strong> celte localité et les services locaux intéressés<strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong>s posles, télégraphes et téléphones. Ainsi queces <strong>de</strong>rniers viennent <strong>de</strong> l'indiquer au maire, <strong>la</strong> solution présentantle plus d'intérêt pour <strong>la</strong> <strong>de</strong>sserte téléphonique et télégraphique <strong>de</strong>ce lotissement serait 1 instal<strong>la</strong>tion d'une cabine manuelle ou, àdéfaut, d'un poste d'abonnement public. La mise en service d'une -cabine automatique à prépayemeut, qui fonctionnerait en servicerestreint et ne permettrait ainsi aux usagers <strong>de</strong> ce lotissementd'obtenir que les abonnés du groupement <strong>de</strong> Versailles, a égalementété envisagée. L'instal<strong>la</strong>tion d'un poste public aux Metz sera faitedès que <strong>la</strong> municipalité <strong>de</strong> Jouy-en-Josas — qui v ent d'être informée<strong>de</strong> ces diverses solutions — aura fait connaître sa décision et souscritaux conditions réglemen'aires.9135. — M. P<strong>la</strong>ntevin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux postes,télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>s recettesdistribution<strong>de</strong> l'Ardèche où le receveur-distributeur est astreint aucourrier à charge d'emploi. (Question du 5 décembre 1957.)Réponse. — Les recettes-dislribnlion <strong>de</strong> l'Ardèche dont le titu<strong>la</strong>ireest astreint au transport du courrier à charge d'emploi sont lessuivantes: Etables, Saint-Desirat, Saint-Julien-en-Saint-Alban.9161. — M, Fontanet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux postes,télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>s recettesdistribution<strong>de</strong> <strong>la</strong> Savoie où le receveur-distributeur est astreint aucourrier à charge d'emploi. (Question du 6 décembre 1957.)Réponse. — Les recettes-distribution du département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Savoiedont le titu<strong>la</strong>ire est astreint au transport du courrier à charged'emploi sont les suivantes: Champagneux, <strong>la</strong> Chapelle-B<strong>la</strong>nche, <strong>la</strong>Ch'apelle-Saint-Martin, les Déserts, Gillysur-Isère, Montrond, P<strong>la</strong>naise,Fohtamafrey.9162. — M. Edouard Thibault <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etataux postes, télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>srecettes-distributions du Gard où le receveur-distributeur est astreintau courrier à charge d'emploi. (Question du 6 décembre 1957.)Réponse. — Les recettes distributions du département du Gard dontle titu<strong>la</strong>ire est astreint au transport du courrier à Charge d'emploisont les suivantes: Avèze, Bez-et-Esparon, Branoux, <strong>la</strong> Calmette,Collias, Corcimne, Fontanes, Garons, Generargues, Molières-Cavail<strong>la</strong>c,Moutezan, Mus, Ners, les P<strong>la</strong>ntiers, Salinelles, les Tavernes, Tornac,.Vénéjean.9207. — M. Cirardot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux postes,télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui communiquer <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s recettesdistributions<strong>de</strong>s Basses-Alpes où le receveur-distributeur est astreintau courrier à charge d'emploi. (Question du 10 décembre 1957.)Réponse. — Les recettes-distributions <strong>de</strong>s Basses-Alpes dont le titu<strong>la</strong>ireest astreint au transport du courrier à charge d'emploi sontles suivantes: Moriez, Mallemoisson, Saint-Geniez, Vit<strong>la</strong>rs-Colmars,V'alernes.9272. — M. Berrang <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux postes,télégraphes et téléphones, <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>s recettesdistribution<strong>de</strong> <strong>la</strong> Drôme où le receveur-distributeur est astreint aucourrier à charge d'emploi. (Question du 12 décembre 1957.)Réponse. — Les recettes-distribution <strong>de</strong> <strong>la</strong> Drôme dont le titu<strong>la</strong>ireest astreint au transport du courrier à charge d'emp'oi sont lessuivantes: Aix-en-Diois, Mercurot, le Poet-Laval, Saint-Christopheet-le-Laris,Sainte-Euialie-en-Iîovans, Saint-Jullen-en-Vercors, Saint-Pan<strong>la</strong>léon-les-Vignes, Vercheny. •9273. — M. Salvetat <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux postes,télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>s recettesdistribution<strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong> où le receveur-distributeur est astreint aucourrier à- charge d'emploi. (Question du 12 décembre 1957.)Réponse. — Les recettes-distribution <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong> dont le titu<strong>la</strong>ireest astreint au transport du courrier à charge d'emploi sont lessuivantes: Beltegar<strong>de</strong>-du-Razes, Brugairoltes, Caves, . Escueillens,Lanet, P<strong>la</strong>igne, Haissac-d'Au<strong>de</strong>, Sainte-Valière, Trausse, Villesèque<strong>de</strong>s-Corbières.9306. — M. Bergasse <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux postes,télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>s recettes-distribution<strong>de</strong>s Bouches-du-lîliône où le receveur-distributeur estastreint au courrier à charge d'emploi. (Question du 13 décembre1957.)Réponse. — Les recettes-distribution du département <strong>de</strong>s Bouchesdu-Rhûnedont le titu<strong>la</strong>ire est astreint au transport du courrier àcharge d'emploi sont les suivantes: Albaron, Aureille, <strong>la</strong> Couronne,Peynier, Puyloubier, Slmiane-Collongue.9343 — M. Bouyer <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secréaire d'Etat aux postes,télégraphes et téléphones: 1° quelle est <strong>la</strong> durée moyenne d'acheminementdu courrier, affranchi à <strong>la</strong> taxe normale, au sein mêmed'un déparlement métropolitain; 2» si, en regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> réponse à <strong>la</strong>question ci-<strong>de</strong>ssus le dé<strong>la</strong>i d'acheminement <strong>de</strong> sept jours lui semblenormal ; 3° quelles sont les causes ayant entraîné un tel retardpour du courrier posté le 26 novembre 1957 à Rovan (Charente-


ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 48Maritime) à <strong>de</strong>stination d'habitants d'autres cantons du département<strong>de</strong> <strong>la</strong> Charente-Maritime, courrier arrivé à <strong>de</strong>stination le3 décembre 1957; tes timbres à date sur enveloppes îont loi. (Questiondu 16 décembre 1957.)Réponse. — 1° Les objets <strong>de</strong> correspondance dits <strong>de</strong> premièrecatégorie: lettres-missives, papiers d'affaires et <strong>de</strong> commerce,cartes. porta'es et cartes illustrées affranchies à plein tarif, imprimésà l'usage <strong>de</strong>s aveugles, imprimés électoraux, journaux etécrits périodiques, envois avec valeur déc<strong>la</strong>rée, mandats d'articlesd'argent, ainsi que les imprimés, échantillons et paquets-postepour lesquels a été acquittée, en sus <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe d'affranchissement,une taxe d'urgence doivent être distribués le len<strong>de</strong>maindu jour <strong>de</strong> dépôt (dimanches et jours fériés exceptés) dans teslimites du département d'origine. Les objets dits <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxièmecatégorie: imprimés ordinaires, échantillons et paquets-poste pourlesquels <strong>la</strong> taxe d'urgence n'a pas été acquittée sont généralementdistribués dans <strong>de</strong>s lè'ais supérieurs à vingt-quatre heures et pouvantatteindre, pour les imprimés, quatre à cinq jours dans lespério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> trafic exceplionne'lement élevé qui précè<strong>de</strong>nt les fêtes<strong>de</strong>. fin d'année; 2° un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> sept jours pour l'acheminement, àl'intérieur d'un département, d'objets <strong>de</strong> première catégorie seraitanormal et ne pourrait avoir pour origine qu'une cause acci<strong>de</strong>ntelle;3° les objets <strong>de</strong> correspondance litigieux déposés à Royanle 20 novembre 1957 et distribués le 3 décembre dans d'autreslocalités du déparlement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Charente-Maritime, étaient <strong>de</strong>s p : isaffranchis au tarif <strong>de</strong>s imprimés ordinaires (non urgents). I.edé<strong>la</strong>i d'acheminement (sept jours) <strong>de</strong> ces plis s'explique par le<strong>la</strong>it que le bureau centralisateur du courrier <strong>de</strong> <strong>la</strong> Charente-Maritimeà <strong>la</strong> Rochelle — privé, au surp'us, <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> plusieursagents ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s — a dû faire face à <strong>de</strong>s réceptions massives d'imprimésdans les <strong>de</strong>rniers jours du mois <strong>de</strong> novembre.9344. — M. Courrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux pestes,télégraphes et téléphones s'il n'envisage pas, dans un proche avenir,le rétablissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine <strong>de</strong> quarante heuies en cinq jours«le travail pour les services techniques <strong>de</strong>s postes, télégraphes ettéléphones, non pas en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong>supplément <strong>de</strong> travail à compter du 1 er novembre 1957 (décret dudG février 1957), mais à cause du développement dans ces services


ASSEMBLEE NVÎ'ONAI.K — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 49millions et <strong>de</strong>mi, dont un million et <strong>de</strong>mi pour le seul centre <strong>de</strong>chèques <strong>de</strong> Paris, il ne peut filre envisagé d'aviser par téléphoneles usagers qui émettent <strong>de</strong>s chèques sans provision. Sans doute,le pourcentage <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers titres par rapport à l'ensemble <strong>de</strong>schèques émis est-il faible, mais leur nombre total ne permettraitcependant pas au service <strong>de</strong> supporter un tel accroissement <strong>de</strong> travail.Du reste, une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> comptes courantspostaux ne sont pas abonnés au téléphone et rési<strong>de</strong>nt souvent fortloin <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville siège du centre <strong>de</strong> chèques qui tient leur compte.9436. — ML Ro<strong>la</strong>nd Dumas rappelle À M. le secrétaire d'Etat auxpostes, télégraphes et téléphones ses réponses <strong>de</strong>s 15 mai et 12 juin19j7 à <strong>la</strong> question n° 6157 concernant le nombre <strong>de</strong> recevcursûistribuleurs astreints au courrier à charge d'emploi. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> lui faire connaître <strong>la</strong> liste nominative <strong>de</strong> ces receveurs-distributeurspour chaque département. (Question du 19 décembre 1957.)Réponse. — Les receltes-distriibutions dont le titu<strong>la</strong>ire est astreintau transport du courrier à charge d'emploi sont les suivantes: Ain.Beauregard, Bellignat, Belleydoux, Bettant, Bolozon, Chanay, Chevry,Con<strong>de</strong>issiat, Corbonod, Cormoranche-sur-Saône, Fareins, Grilly, Gros,lée, Gucrems, Lancrans, Lélex, les Neyrolles, Loy elles, Messimy,Mijoux, Montanges, le Pelil-Abergement, Pougny, Rulfleu, Saint Jean<strong>de</strong>: Niost, Saint-Jean-<strong>de</strong>-Gonville, Saint-Martin-<strong>de</strong>-Bavel, Saint-Martindu-Fresne,Saint-LV<strong>la</strong>urice-<strong>de</strong>-Gourdans, Saint-Soriin, Tramoyes, Vauxen-Bugey,Verjon, Virignin.Aisne: Amilon<strong>la</strong>ine, Barisis, Bazoches, Cys-<strong>la</strong>-Commune, Estrées,Holnon, Manicasnp, .Mézières-sur-Oise, Maurov, Neuv«-Maison, Prémontré.Allier: Cliavenon, Créchy, Gennelines, le Vilhain, Limoise,Saint-Au)bin-le-Monial, Sanssat, Verneuil-en-Bourtioiînais. Alpes(liasses-): Moriez, Mallemoisson, saint-Geniez, Vil<strong>la</strong>rs-Colmars,valemes. Alpes (Hautes-) : <strong>la</strong> iFaurie, <strong>la</strong> Molte-en-Champsaur, Saint-Clément, Saint-Crépin, Saint-Marlin-<strong>de</strong>-Queyrières, Saint-Pierre-d'Argençon,Montmaur, Saint-Laurent-du-Cros. Alpes-Maritimes: néantArdèehe: E<strong>la</strong>bles, Saint-Désirat, Sainl-Julien-en-Saint-Aliban. Ar<strong>de</strong>nnés: C<strong>la</strong>vy-Warby, <strong>la</strong> Franchevilie, Guignicourt, Puiiiy-Cbarbeau.Ariôge : l)un, Durban, Engorner, <strong>la</strong> Basti<strong>de</strong>-<strong>de</strong>-Besp<strong>la</strong>s, <strong>la</strong> Basli<strong>de</strong>-du-Sa<strong>la</strong>t, Lagar<strong>de</strong>, <strong>la</strong> Tour-du-Crieu, le Car<strong>la</strong>ret, le Peyrat, les Bor<strong>de</strong>s-sur-Arize, les Issards, Lesparrou, le VerneI, L'ilospitalet, Loubens, Mercenac,Mercus-Garrabet, Merens-les-Vals, Montgail<strong>la</strong>rd, Omo<strong>la</strong>c-Ussat,J'ra<strong>de</strong>s, Saint-Amadou, Sainl-Jean-<strong>de</strong>-Verges, • Siguer, Sou<strong>la</strong>n. Aube:Arsonval, Bossancourt, Chamoy, Chaires, llerbisse, Jasseines, Longclinmp-sur-Aujon, Montsuzain," Précy-Salnt-Marlin, Sainl-Benoît-sur-Vanne, Sainl-.lean-<strong>de</strong>-Bonneval, Saint-Léger, Val<strong>la</strong>nt-Saint-Georges,.Villeneuve-au-Chesnin, Vire y-su r-Bar.Au<strong>de</strong>: Bellegar<strong>de</strong>-du-Razes. Brugairolles, Caves, Escueillens, Lanet,P<strong>la</strong>igne, Raissac-d'Au<strong>de</strong>, Saintè-Valière, Trausse, Villesèquc-<strong>de</strong>s-Corbières. Avevron: Agen-d'Aveyron, Gabriac, le Truel, l'ilospitaletdu-Larzac,Ro<strong>de</strong>lle, Sainle-Eu<strong>la</strong>lie-<strong>de</strong>-Cernon, Sainl-Félix-<strong>de</strong>-Sorgues,Séhazac-Concoures, Vabres-l'Abbaye. Bouches-du-Rhône : Albaron,Aureille, <strong>la</strong> Couronne, Peynier," Puyloubier, Simiane-Collongue.Calvados: Banneville-sur-Ajon, Bemesq, Cesny-aux-Vignes, Corhon,Sainl-Benoît-dTlébertot. Can<strong>la</strong>l: Car<strong>la</strong>t, Coren, Sainle-Anastasie.Charente: Beautieu-sur-Son netle, Ma<strong>la</strong>ville. Saint-Amant-<strong>de</strong>-Nouère,Sint-Cvbar<strong>de</strong>aux, Saint-Genis-d'lliersac, Sers, Valence. Charente-Maritime: Brouage, Ficac-sur-Seugne, Rétaud, Saint-Nazaire-sur-Cliarenle. Cher: néant. Corrèze : Bar, Chaumeil, Lanteuil, Mesles,Pérols-sur-Vézôre, Perpezac-le-B<strong>la</strong>nc, Saint-Au<strong>la</strong>ire, Saint-Rémy.Corse: Ersa, Morsiglia, Ville-di-Paraso, Vizzavona. Côte-d'Or: Cliaillysur-Armançon,Chambolle-Musigny, Chanceaux, Comh<strong>la</strong>nchien, Commarin,Courban, Essey, Fixin, Fieurey-sur-Ouche, Frôlois, Grosboisen-Montagne,Lux, Magnv-Saint-Médard, les Maillys, Marcilly-Ogny,Mcuilley, Poinçon-les-Larrey, Pont d'Ouche, PouP.lenay, Pouiily-sur-Saône, Renève, Ruiley-Ies r -Beaune, Rulîey-les-Echirey, Sacquenny,Saint-Marc-sur-Seine, Sain te-Marie-1 a-B<strong>la</strong>nche, Saint-Seine-sur-Vingeanne,Tliénissey, Toulrv, Trouhans, Vnrois-et-Chaignot, Veuveysur-Ouche,Veuxnaulles-sùr-Aube, Vosne-Romanée. Côtes-du-Nord :néant. Creuse: Lafat. Dordogne : Beynac-et-Cazenac, Sarliac-sur-l'Isle.Doubs: Abbévillers, Avanne/Chantràns, Deluz, Epeugney, Longeville-Mont-d'Or, Maison-du-Bois, Meslières, Montgesoye. Myon, Ouhans,PouilIey-les-Vignes, Recoiogne, Vellevans. Drôme : Aix-en-Diois,Mercurbl, le Poet-Laval, Saint-Christophe-et-le-Laris, Sainte-Eu<strong>la</strong>lieen-Royans,. Saint-.lulien-en-Vercors, Saint-Pantaiéon-les-Vignes, Vercheny.Eure: Houlbec-Cochcrel, Mon<strong>la</strong>ure. Eure-et-Loir: Berchèresles-Pi'erres,Theuvilte. Finistère: néant. Gard: Avl-ze, Bez-et-Esparon,Branoux, <strong>la</strong> Calmette, Collias, Corconne, Fontanes, Garons, Generargues,Molières-Cavail<strong>la</strong>c, Moulezan, Mus, Ners, les P<strong>la</strong>nliers. Salinelies,les Tavernes, Tornac, Venejean. Garonne (Haute-) : Antignac,Castagnè<strong>de</strong>, Cornebarrieu, Fronsac, Galie, Lavalette, Ore, Soueich,Saint-Orens.Gers: néant. Giron<strong>de</strong>: Barie, Saint-Seurin <strong>de</strong>-CuTsac. Hérault: Graliels,Lignan-sur-Orb, Mireval, Montady, Pra<strong>de</strong>s-le-Lez, Saint-Genies<strong>de</strong>s-Mourgues,Valf<strong>la</strong>unes, Vic-<strong>la</strong>-Gardi'ole. llle-et-Vi<strong>la</strong>ine : <strong>la</strong> Gouesriière.Indre: néant. Indre-et-Loire: Parcay-Mee<strong>la</strong>y. Isère- Auberivesen-Royans,Beaucroissant, Brezins, Chape'lle-du-Bard (<strong>la</strong>), Chassieu,Chimilin, Chirens, Cognin-les-Gorges, Colombier-Saugnieu, Cour-et-Ruis, Eparres (les). Ferrière-d'Allevard (<strong>la</strong>), Hieres-sur-Amby, izeron,Moidieu-Detourbe, Murelte (<strong>la</strong>), Pa<strong>la</strong>dru, Porcieu-Amb<strong>la</strong>gnieu, Pressing,Primarette, Reaumont, Revel-Tourdan, Ruy, le Sappey, Saint-Albin-<strong>de</strong>-Vaulserre, Sainl-Bueil, Saint-Georgee-<strong>de</strong>-Commiers, Saint-Gervnis, Saint-lli<strong>la</strong>ire-<strong>de</strong>-<strong>la</strong>-Cole, Saint-Hi<strong>la</strong>ire-du-Rosier, Saint-Jean<strong>de</strong>-Moirans,Saint-Jo^eph-<strong>de</strong>-Rivière, Vaulx-Milieu, Venrey-Voroize,Veyrins, Yignieu, Vourey. Jura : Ba<strong>la</strong>nod, <strong>la</strong> Chapelle-Furieuse,Chassai, Ciriquétral, Crançot, Cuvler, Dammarlin, Dompierre-sur-Mont, Etrepignev, Gigny-sur-Suran, Grozon, Jeurre, Lavigny, Mewia,Ougney, Pannessières, Pont-du-Navoy, Puhly, Sainte-Agnès, Vanx-K-fi-Saint-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>, V'evy. Lan<strong>de</strong>s : Sâinl-Paul-en-Born, Bourriot-Bergonce.Loir-el-Cher : néant. Loire : Saint-Paul-en-Cornillon, Valfleury.Loire (Haute-) : Beaulieu, Ceaux-d'Allègre, Monlet, <strong>la</strong> Sauvetat, Saint-Ciîristûphe-siu-Do<strong>la</strong>ison, Saint-Eble, Saint-Etienne-Lar<strong>de</strong>yrol, Sainte-Eugén'.e-<strong>de</strong>-Villeneuve, Saint-l<strong>la</strong>on, Saint-Julien-<strong>de</strong>s-Chazes. Loire-At<strong>la</strong>ntique:Goutté, le Temple-<strong>de</strong>-Bretagne. Loire'.: Barville-en-Gâtinais,Batiliy-en-Oatuiais, Bou, -Briarres-sur-Ewonnee,. Cercoltes, Charmonten-Beauce,Combreux, Nancray-sur-Rimar<strong>de</strong>, Tavers, Yèvre-<strong>la</strong>-Ville.Lot: Ang<strong>la</strong>rs-Nozac, Arcambal, Carennac, Floirac., Lamolhe-Fénelon,Lissac-et-Mouret, Peyrilles, Saint-Denis-Catus, Sainl-Laurent-Lolmie,Teyssieu, Thédirac, Vers. Lot-et-Garonne: Granges-sur-Lot. Lozère:Barjac, Cai>-agnas, Cocures, Cubières, Rouvc-Bas, Sainl-Julien-d'Arpaon,Saint-Maurice-<strong>de</strong>-Ven<strong>la</strong>lon, Salnt-Sauveur-<strong>de</strong> Peyre. Maine-et-Loire :néant. Manche : Couville, Fresville, Sainl-Sauveur-<strong>de</strong>-Pierrepont.Marne: Arcis-le-Ponsart, Alhlc,, le Breuil, BiiS'Sv-Lettrée, Charmont,Congy, Connantre, l'Fpine, Faux-Fresnav, Germaine, Isles-sur-?uip,pe,Mareuil-en-Brie, Matou r ;ues, Nnisement-sur-Coole, Oiry, les Petites-Loges, Romain, Sepl-Suulx, Sonry, Verrières.Marne (Haute-) : Arbigny-sous-Vaienncs, Aubcpicrre, Biaise, Celsoy,Clinchamp, Dancevoir, Esnouvcaux, Fou<strong>la</strong> in, Giey-sur-Aujon, Goncourt,Grutligny-Chemin, Gudmont, I<strong>la</strong>rrévillc-les-Chanteurs, llûmes,Jonchery, <strong>la</strong> Ncuvcille-à-Bayard, Latrecey, Leftonds, Longeville, Louze,Lnzy, Pou<strong>la</strong>ngv, Rouvres-sur-Aube, Saint-l'rbain, 'l'honnancé-lès-.Ioinvil Us, Thon nânce-les-M oui i n s, Viévilie, VilIiers-le-See, Villiers-sur-Suize. Mayenne : néant. Mcurlhe-et-Mosclle : Arnaville, Bellevilie,Bénaménil. Beriricliamps, Brin-sur-Seille, Bulligny, Crévi c, Domgermain,Faulx, Fillières, Fiin, Herbéviller, Jean<strong>de</strong><strong>la</strong>incourt, Mcrcy-le-Haut, Praye-sous-Vaudémont, Serrouville, Vacqueville, Vandières,Vilerne, Xeuilley. Meuse : Avocourt, Bneulies, Chaumont-sur-Aire,Chauvency-le,-Château, Dainville, Dannevoux, Ecouviez, Kœur-<strong>la</strong>-Petite, Lamouilly, Mognéville, Mouzay, Mussey, Nançois, Nover-le-Val, Pagny-B<strong>la</strong>nche-Côte, Pouilly-sur-Meuse, lîaréconrt, Rup"t-aux-Nonains, Saint-Germain, Saint-Joire, Villotte-<strong>de</strong>vant-Loupy, Woel.Morbihan: Ile-d'Arz. Moselle: Apach, Avricourt, Farscliviller, Folsehviller,Gondi'exange, Ilerny, Kalhausen', les Etangs, Nébing, Iîéctiicourt-le-Château,Saint-Privat-<strong>la</strong>-Montagne. Sancy-sur-Nie-1, Sarrejnsming,Witlring. Nièvre: Cnevarmes-Changv, Mars-sur-Allier, Saint-Verain-en-Puisaye. Nord: néant. Oise: Anlheuil-l'ortes, Bailleul-sous-Thérain, Baron, l<strong>la</strong>ndivillers, Ileilles, Lierville, Nivillers, Saint-Rémyen-l'Eau.Sarcus, Tliieux, Yillers-Saint-Sépulcre. Orne: néant. Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is: Beulin. Puy-<strong>de</strong>-Dôme: Perrier, Parentianat, Chambon-sur-Lae,Fayet-Ronaye. Pyrénées (Basses-): Escou, l<strong>la</strong>lsou. Pvrénées (Hautes-): ..»Arra«-fln-Lavedan, Bor<strong>de</strong>s, Cieutat, Junca<strong>la</strong>s, Lafitoîe. Las<strong>la</strong><strong>de</strong>s, Saléchan,Saint-Sever. Pyrénées-Orientales. Bolquère, Marquixanes, Saint- »Feliu-d'Arnont, Villelonaue-<strong>de</strong>ls-Monts. Rliin (Bas-): Boofzheim, Cloebourg,Diebolsheim, Foudav, Geu<strong>de</strong>rtheim, Graulthal, Gumbrechtshoffen,l<strong>la</strong>ngenbielen, Ittcnheim, Kilstett, Marienthal. Nie<strong>de</strong>rroe<strong>de</strong>rn,Obenhcirn, Obermo<strong>de</strong>rn, Iîittershoffen, Scharrachberghcim,Schoenau, IJlirwiller, VVillgotthcim. Rhin (Haut-) ; Behlenheim, Blo<strong>de</strong>lsheiin,Ferrering, Ilirlztel<strong>de</strong>n, Jungholtz, Stosswihr, L'rbes, Waltwiller.Rhône: les Sauvages. Saône (Haute-) : Apremont, Autet, Avrigney,Baudoncourt, Bcanjeu, Bessoncourt, Champvans, Chagev-les-Gray,Chevremont, Cognières, Corravillers, Essertenne, Evetle, "Frasne-le-Château, Gevigney, Lambrey, Meurcourt, Monlureux-les-Bau<strong>la</strong>v, Nantilly,Nouvelle-les-<strong>la</strong> Charité, Po<strong>la</strong>incourt, Purgerot, Pusev," Raze,Sauvigney-les-Gray, Savoveux, Seveux, Soing, Ternuav, Val'eroisle-Bois.Velesmes, Velle-le-Cliâlel, Vereux, Vezet. Saône-et-Loire :Culles-les-Roches, Donzy-le-National, Loisv, Marizy Paris-l'ilôni<strong>la</strong>l,Pretv, Ratenelle. Rigny-sur-Arroux, <strong>la</strong> Selle, Saint-Aubin-sur-Loire,Sainte-Croix, Saint-Etienne-en-Bresse, Saint-Gilles, Sainl-Romain-<strong>de</strong>s-Iles, Vilry-sur-Loire. Sarthe: néant. Savoie: Champagneux, <strong>la</strong> Chapelle-B<strong>la</strong>nche,<strong>la</strong> Chapelle-Saint-Martin, les Déserts, Gilly-sur-Isère,Montrond, P<strong>la</strong>naise, Pon<strong>la</strong>mafrey. Savoie (Haute-) : Allinges, Arlhaz-Pont-Notre-Dame, Bal<strong>la</strong>ison. Beriiex, Jes Bossons, Chàtillon-sur-Cluses,Epagny, Lovagny, Vacheresse, Verchaix, Vïnzier, Macliilly. Seine-Maritime: néant. Seine-et-Marne: Varennes-sur-Seine. Sèvres (Deux-):néant.Somme: Dreutl-les-Amiens. Tarn: Aiguefon<strong>de</strong>. Ambres, Camhounes,Labasli<strong>de</strong>-Denat, Lempaut. Monlirat Tarn-et-Garonne : Cazals, Golfech,Ma<strong>la</strong>uze, Saint-Aignan. Var: Betgenlier, Camns-<strong>la</strong>-Source, Cavalière,Châteaudouble, C<strong>la</strong>viers, Enlrecasteaux, Forcalqueiret, Fox-Amphoux, Gareoult, <strong>la</strong> Molle, Neoutes, Pourcieux, Rousiers, Sil<strong>la</strong>ns<strong>la</strong>-Casca<strong>de</strong>,Sainle-Anastasie-sur-Issolc. Saint-Julien, Saint-Paut-en-Forét, Tourtour. Vaucluse: Ansouis, Grambois, le Barronx, Mirabeau,Lacoste, Richerenches, les Vignères, Vil<strong>la</strong>rs. Vendée: néant. Vienne:Villiers. Vienne (Haute-): le Cha<strong>la</strong>rd, Chapte<strong>la</strong>t, Condat-sur-Vienne,Droux, Eyjeaux, Fromental, G<strong>la</strong>ndon, Javerdat, Saint-Amand-Mngnazeix,Saint-Auvent, Saint-Maurice-les-Brousses, Saint-Pardoux, Saint-Priest-sous-Aixe. Vosges: Autreville, Dommartin-les-Remiremont, Martigny-les-Gerbonvaux,Pompierre, Ruppes, Thiélosse, Trémonzev, Uriménil,Uzemain, Xonrupt-Longemer. Yonne: Montréal, Santigny,Villevaliier.9437. — M. Gabelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux pos'es,télégraphes et téléphones <strong>de</strong> lui indiquer les noms <strong>de</strong>s receltesdisiributionsdu Loiret où le receveur-distributeur est astreint aucourrier à charge. (Question du 4!) décembre Vj:


ASSEMBLEE NATIONALE — 1 SEANCE DU 16 JANVIER 1958 51<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique; b) par le centre national d'éducation sanitaire,démographique et sociale, qui consacre une part <strong>de</strong> sonactivité à l'information sur <strong>la</strong> tuberculose par brochures, affiches,conférences, causeries à <strong>la</strong> radiodiffusion ; c) par les mé<strong>de</strong>cinset les assistantes sociales <strong>de</strong>s dispensaires antituberculeux, ces<strong>de</strong>rniers étant actuellement au nombre <strong>de</strong> 931. Tous les phtisiologuessont d'accord pour estimer que <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s tuberculeuxau début <strong>de</strong> leur ma<strong>la</strong>die <strong>de</strong>vraient être traités dans <strong>de</strong>s établissements<strong>de</strong> soins. En effet <strong>la</strong> cure dite à domicile — et qui estsouvent une cure ambu<strong>la</strong>toire — a <strong>de</strong> graves inconvénients; ellefait courir <strong>de</strong>s risques graves <strong>de</strong> contamination à l'entourage familialet aux personnes réceptives avec lesquelles le tuberculeux peutse trouver eu contact en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> son domicile; elle ne peut comporterpratiquement le repos absolu qui est indispensable pour <strong>la</strong>prompte guérison <strong>de</strong> cette ma<strong>la</strong>die; elle ne permet pas toujoursune conduite éc<strong>la</strong>irée d'un traitement par agent chimique ou antibiotiquedont <strong>la</strong> simplicité n'est qu'apparente. C'est pourquoi ilest regrettable qu'en dépit <strong>de</strong>» efforts d'éducation sanitaire faits parles organismes cités ci-<strong>de</strong>ssus, certains mé<strong>de</strong>cins praticiens encouragent<strong>la</strong> tendance naturelle qu'ont beaucoup <strong>de</strong> tuberculeux à sesoigner à domicile, négligeant ainsi <strong>de</strong> profiter pleinement <strong>de</strong>s avantagesque leur offre notre remarquable légis<strong>la</strong>tion médico-socialeen matière <strong>de</strong> soins aux tuberculeux; 4° <strong>la</strong> réadaptation fonctionnelleet psychologique <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s fait partie intégrante du traitementdans"les sanatoriums. Dans les établissements dans lesquelsl'éducation nationale peut détacher <strong>de</strong>s instituteurs (ceux-ci einntgénéralement d'anciens ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s qui ne peuvent, dès leur réintégration,reprendre un service normal dans une c<strong>la</strong>sse), un enseignementgénéral <strong>de</strong> base peut être dispensé aux ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s. 11 tend,en môme temps qu'au réentraînement à l'effort, comme les activités<strong>de</strong> brico<strong>la</strong>ge qui peuvent s'exercer sous 1 autorité <strong>de</strong> moniteursqualifiés dans les ateliers créés par certains sanatoriums, à uneamélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualification professionnelle <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s. L'adaptationet <strong>la</strong> réadaptation professionnelle <strong>de</strong>s tuberculeux s'effectuentconformément à l'article fi du décret du 6 janvier 1950, dans<strong>de</strong>s sections <strong>de</strong> postcure annexées à <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> cure oudans <strong>de</strong>s sanatoriums <strong>de</strong> postcure distincts — soit, au total, dansune soixantaine d'établissements disposant actuellement <strong>de</strong> 4.197 lits.0138. — M. Max Brusset expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santépuiiSitiue et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que les personnels administratifs <strong>de</strong>sservices extérieurs <strong>de</strong> son administration ont été dotés, par décretdu 12 janvier 1955, d'un statut qui prévoit <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> sectionet sous-chefs <strong>de</strong> section administrative, l'article 8 dudit décretorganisant un recrutement par concours sur épreuves avec, commediplôme <strong>de</strong> base, le bacca<strong>la</strong>uréat. Or, antérieurement à <strong>la</strong> parution<strong>de</strong> ce décret, un concours avait été autorisé, par décret du27 septembre 1949, pour le recrutement <strong>de</strong> six rédacteurs (ancienneappel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s sous-chefs <strong>de</strong> section administrative). L'arrêtéministériel du 26 novembre 1949, fixant le programme et les conditions<strong>de</strong> ce concours, a exigé comme diplôme <strong>de</strong> base <strong>la</strong> licenceen droit. A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> ce concours, organisé effeclivement eufévrier-mars 1950, un certain nombre <strong>de</strong> sous-chefs da section administrativeont été nommés et se trouvent ainsi défavorisés parrapport à leurs collègues issus <strong>de</strong>puis d'un concours à niveaunettement inférieur, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les mesures qu'il compteprendre pour rec<strong>la</strong>sser ces fonctionnaires dans un rang correspondantau niveau <strong>de</strong> leur concours et au diplôme <strong>de</strong> base quia été exigé d'eux. (Question du 5 décembre 1007.jRéponse. — Le statut d'un corps considéré <strong>de</strong> fonctionnairesest un acte uni<strong>la</strong>téral qui s'impose aux fonctionnaires <strong>de</strong> ce corpslors <strong>de</strong> leur entrée dans les cadres, ceux-ci acceptant obligatoirementles règles qui régissent le corps auquel ils accè<strong>de</strong>nt et sonttenus également <strong>de</strong> subir toutes modifications ultérieures qui pourraientêtre apportées à leur s<strong>la</strong>tut par le Gouvernement. La théorie<strong>de</strong>s droits acquis ne va pas à rencontre <strong>de</strong> ce principe, qui estjuridiquement inattaquable et dont <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>nce du conseild'Etat fait une application constante. Dans ces conditions, lesrédacteurs rccrutés au concours <strong>de</strong> février-mars 1950 et pour lesquelsle diplôme exigé était ia licence en droit ne peuvent seconsidérer comme lésés par les nouvelles dispositions du décretri" 55-55 du 12 janvier 1955 portant statut particulier <strong>de</strong>s chefs etsous-chefs <strong>de</strong> section administrative, qui prévoient le bacca<strong>la</strong>uréat— au lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> licence en droit — comme diplôme <strong>de</strong> base exigéau concours. Aucun rec<strong>la</strong>ssement particulier <strong>de</strong>s fonctionnaires encause ne peut donc être envisagé.9139. — M. Parrot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santépublique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion si, à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> nombreux <strong>parlementaires</strong>et mé<strong>de</strong>cins désirant revenir à in légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> 1939.J1 est dans son intention <strong>de</strong> faire supprimer l'institution dénommée« Ordre <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins », née le 7 octobre 1940, sous le régime <strong>de</strong>Vichy, institution qui fut, après <strong>la</strong> libération, reconduite par décret,sans discussion <strong>de</strong> l'Assemblée constituante. (Question du 5 décembreWi.)Réponse. — Le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tioneroit tout d'abord <strong>de</strong>voir préciser à l'nonorable parlementaire quel'ordre <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins né le 7 octobre 1940 diffère <strong>de</strong> celui quia été créé par t'ordonnance du 24 septembre 1945; l'institutiond'un ordre national <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins avait été réc<strong>la</strong>mée entre les<strong>de</strong>ux guerres, no<strong>la</strong>mment par les syndicats médicaux, qui setrouvaient dans l'impossibilité d'exercer un pouvoir disciplinaireefficace. Des étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s discussions nombreuses avaient ainsiabouti, <strong>de</strong> 1927 à 1935, au dépôt <strong>de</strong> plusieurs propositions <strong>de</strong> loislonguement débattues au Parlement. Aussi t'ordonnance du 24 septembre1945 peut-elle être considérée comme l'aboutissement d'aspirationsmaintes fois exprimées par <strong>de</strong>s milieux divers — corpsjnédical, académie <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, milieux juridiques et Parlementlui-même — pour <strong>la</strong> création d'un organisme doté d'une juridictionqui lui serait propre, juridiction qui aurait pour but <strong>de</strong> fairerespecter les règles déontologiques applicables il <strong>la</strong> profession.Considérant que L'utilité d'une telle institution, <strong>de</strong>stinée à veillerau maintien <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong> moralité indispensables à 1 exercice<strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine, n'est pas contestable, le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santépublique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, consulté à plusieurs reprises sur <strong>de</strong>spropositions <strong>de</strong> lois tendant à <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins,ne peut que confirmer <strong>la</strong> position déjà adoptée à ce sujetpar ses prédécesseurs.9134. — M. Roger Roucaute signale à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santépublique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière grève <strong>de</strong>stravailleurs <strong>de</strong> l'électricité et du gaz, les groupes <strong>de</strong> Secours <strong>de</strong>plusieurs établissements hospitaliers n oui pas fonctionné dansles conditions définies par le décret n° 46-1834 du 20 aoiit 1946,confirmé et complété par le décret n° 55-281 du 9 mars 1956.Certains autres établissements n'étaient môme pas dotés <strong>de</strong> matérielélectrique <strong>de</strong> secours, comme pour<strong>la</strong>nt leur en faisaient obligationimpéralive les textes précités. Une telle carence peut, entoutes autres circonstances que le seul cas <strong>de</strong> grève, no<strong>la</strong>mmenten cas <strong>de</strong> panne du secteur électrique ou <strong>de</strong> l'instal<strong>la</strong>tion généraled'électricité propre à tout établissement, provonuer <strong>de</strong> tragiquesacci<strong>de</strong>nts, fl lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si les instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> secoursdont disposent déjà ces établissements sont en état <strong>de</strong> rendredans le; meilleures conditions les services qu'on leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>;2° quelles mesures il compte prendre pour remédier aux insuffisancesconstatées sur ce p<strong>la</strong>n. (Question du 0 décembre iuà7.)Réponse. — Le ministre <strong>de</strong> ia santé^publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tionn'ignore pas les perturbations qu'a introduites dans le secteurhospitalier <strong>la</strong> récente grève <strong>de</strong>s travailleurs d'Electricité et<strong>de</strong> Gaz <strong>de</strong> France. Il précise que tout acci<strong>de</strong>nt grave a pu êtreévité, notamment par l'utilisation <strong>de</strong> groupes électrogènes <strong>de</strong> secours.En effet, tous les centres hospitaliers régionaux et <strong>de</strong> nombreuxétablissements <strong>de</strong> moindre importance étaient régulièrement pourvus<strong>de</strong> ce matériel. Un seul d'entre eux a fait connaître nu ministèreque le groupe dont il disposait n'avait pas fonctionné <strong>de</strong>manière satisfaisante. Il convient, du reste, <strong>de</strong> signaler que <strong>de</strong>sassurances données au ministre ia veille même <strong>de</strong> <strong>la</strong> grètepermettaient <strong>de</strong> compter sur une marche normale <strong>de</strong>s services<strong>de</strong> sécurité d'Electricité <strong>de</strong> France Afin d'écarter pour l'avenir<strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> cet ordre, <strong>de</strong>ux séries <strong>de</strong> mesures se trouvent d'oreset déjà en voie <strong>de</strong> réalisation: 1» A l'égard <strong>de</strong>s établissementspublics qui ne sont pas soumis — il faut le rappeler — à sonpouvoir hiérarchique direct, le minisire ne pouvait procé<strong>de</strong>r quepar recommandations. Des circu<strong>la</strong>ires ont donc été adresséesaux commissions administratives <strong>de</strong>s hôpitaux, leur <strong>de</strong>mandantd'équiper chaque établissement <strong>de</strong> groupes électrogènes <strong>de</strong> secours.Il leur est conseillé, par ailleurs, <strong>de</strong> veiller à 'entretien régulier<strong>de</strong> ces appareils et à Ja vérification systématique <strong>de</strong> son fonctionnement.2° En ce qui concerne les cliniques privées recevant<strong>de</strong>s assurés sociaux et susceptibles ainsi d'autorisation ministérielle,j'envisage <strong>de</strong> proposer au ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale un additif au décret du 9 mars 1957. Contrairement à ceque pens» l'honorable parlementaire, le texte actuel exige <strong>la</strong> présencedans les cliniques, maisons <strong>de</strong> santé et d'accouchement d'un« éc<strong>la</strong>irage <strong>de</strong> secours » et non <strong>de</strong> groupes électrogènes. lîemédiantà cette <strong>la</strong>cune, le projet en préparation dans mes bureaux inscritcelte <strong>de</strong>rnière disposition parmi les conditions techniques d'agrémentimposées à celte catégorie d'établissements.TRAVAILET SECURITE SOCIALE8528. — M. Hernu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et d®<strong>la</strong> sécurité sociale si les prestations familiales ne pourraient pasêtre continuées lorsque l'enfant qui se marie reste à <strong>la</strong> charge<strong>de</strong> sa famille. Tel est le cas <strong>de</strong>s jeunes ménages d'étudiants oud'élèves ingénieurs. (Question du li> octobre Mil.)Réponse. — Selon les dispositions <strong>de</strong> l'article 527 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale, les prestations familiales sont versées jusqu'àl'âge <strong>de</strong> vingt ans pour l'enfant qui poursuit ses étu<strong>de</strong>s. L'étudiantmarié, âgé <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> vingt ans qui reste à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> sesparents, peut continuer à ouvrir droit au bénéfice <strong>de</strong>s prestationsfamiliales, à condition qu'il rési<strong>de</strong> sous le toit <strong>de</strong> l'allocataire.Il ne me paraît pas possible, dans <strong>la</strong> situation financière actuelle <strong>de</strong>sdivers régimes <strong>de</strong> sécurité sociale, <strong>de</strong> prolonger le service <strong>de</strong>sprestations au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> vingt ans pour les étudiants qui <strong>de</strong>meurentà <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> leurs parents, quelle que soit leur propre situationfamiliale. 11 est d'ailleurs à remarquer que les ménages d'étudiantspeuvent avoir <strong>de</strong> leur chef droit aux prestations familiales pourleurs enfants à charge.8609. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h H. le ministre du travailet (ie <strong>la</strong> sécurité sociale quels «>nt, à <strong>la</strong> date du 1"- octobre 1957:1° le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'allocation vieillesse enregistrées; lenombre <strong>de</strong> dossiers ayant fait l'objet d'un payement et le montant<strong>de</strong>s sommes lo<strong>la</strong>les versées; 3° le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s non examinées;-1° le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s examinées et non satisfaites.(Question du 5 novembre 1957.)Réponse. — A <strong>la</strong> dale du 1" octobre 1957, <strong>la</strong> sta'istique <strong>de</strong> l'allocationsupplémentaire <strong>de</strong> vieillesse à <strong>la</strong> charge du fonds national<strong>de</strong> solidarité faisait ressortir les résultais suivants: nombre <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s reçut»: 3.220.100; nombre <strong>de</strong> premiers payement effectués:2 "17.717; nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s rejelécs: 2-2.3o5; nombre <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s en cours d'examen : 680.021.


52 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE I>U 14 JANVIER 19588783. — M. Adrien André expose à M. le ministre du travail et<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que, par convention écrite, M. X... a embauchécomme dactylographe une jeune fille <strong>de</strong> dix-neuf ans à <strong>la</strong> tâche,(c'est-à-dire trente francs du rôle <strong>de</strong> copie. Le service <strong>de</strong>s allocationsjfamiiiales <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s cotisations sans tenir compte <strong>de</strong> ces accords,!se basant sur le sa<strong>la</strong>ire minimum <strong>de</strong> l'article 115 du décret duS juin 1916. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ce sa<strong>la</strong>ire minimum est d'ordre public{et peut <strong>la</strong>ire échec aux conventions. (Question du 12 novembre4957.)Réponse — L'article 115 du règlement d'administration publiqueidu 8 juin 1916, modifié par le décret n» 51-1200 du 29 novembrek«5i, prévoit expressément que le montant <strong>de</strong>s rémunérations 4prendre pour base <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>s cotisations d'assurances sociales,d'acci<strong>de</strong>nts du travail et d'allocations familiales « ne peut Cireinférieur, en aucun cas, au montant cumulé, d'une part, du sa<strong>la</strong>ire[minimum national interprofessionnel garan'i applicable aux travailleursintéressés, fixé en exécution <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 50-205 du 11 févrierIÏ950 et <strong>de</strong>s décrets prie pour son application et, d'autre part, <strong>de</strong>s.In<strong>de</strong>mnités, primes ou majorations s'aj.outant audit sa<strong>la</strong>ire minimumlen vertu d'une disposition légis<strong>la</strong>tive ou d'une disposition réglementaireprise en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi précitée ». L'obligation <strong>de</strong>[respecter <strong>la</strong> rémunération sociale minimum résul<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>s dispositionslégis<strong>la</strong>tives et réglementaires re<strong>la</strong>tives au sa<strong>la</strong>ire minimum interprofessionnelgaranti est d'ordre publie. La cour <strong>de</strong> cassation a.|ar arrêt du 10 décembre 1953 (chambre civile, sect. soc.), jugépjue le sa<strong>la</strong>ire minimum interprofessionnel garanti horaire est dû|>our toute heure <strong>de</strong> travail effectif, quel que soit le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong>ïémunération pratiqué* La combinaison <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'arti-Icle 115 du règlement d'administration .publique suevisé du 8 juin(1946 et <strong>de</strong>s -dispositions re<strong>la</strong>tives au sa<strong>la</strong>ire minimum national interbroîessionnelgaranti conduit à un calcul <strong>de</strong>s cotisations <strong>de</strong> sécuritésociale sur une base qui ne saurait être inférieure à celle quejoétermine ledit article.87E8. — M. Tourné <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, à M. le ministre du travail eta sieurrté sociale combien d'anciens combattants et victimes <strong>de</strong>a guerre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux sexes ont bénéficié d'un emploi obligatoire au[cours <strong>de</strong> l'année 1956: 1° pour toute <strong>la</strong> .France; 2° par déparlement(français; 3» par administration; 4° dans l'industrie privée. (Questionjdu 12 novembre 1957.), Réponse. — Une enquête effectuée par les soins du ministère du(travail et d-e <strong>la</strong> sécurité sociale est actuellement en cours en vuei<strong>de</strong> déterminer, p-our <strong>la</strong> métropole et par département, le nombre'<strong>de</strong>s mutilés <strong>de</strong> guerre, <strong>de</strong>s veuves et orphelins <strong>de</strong> guerre mineursI<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux sexes employés, au cours <strong>de</strong> l'année 1956, dans les entrepriseset organismes relevant du secteur privé et assujeitis à <strong>la</strong>Joi du 26 avril 1921, modifiée par le décret du 20 mai 1955, surl'emploi obligatoire <strong>de</strong>s mutilés <strong>de</strong> guerre. Dès que ces renseignementsseront recueillis et dépouillée, ils seront communiqués directementà l'honorable parlementaire. Toutefois, en ce qui concerneSes statistiques re<strong>la</strong>tives au nombre <strong>de</strong> victimes <strong>de</strong> guerre employéesMans les administrations publiques, le ministre du travail et dé <strong>la</strong>Sécurité sociale invile M. Tourné à saisir <strong>de</strong> ,1a question M. lejmlnistre <strong>de</strong>s anciens combattants et vie lime s <strong>de</strong> guerre, seul compétenten matière <strong>de</strong> légis<strong>la</strong>tion sur les emplois réservés.i8789. — M. Viallet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et <strong>de</strong>'Ia sécurité sociale s'il ne lui semble pas souhaitable d'étendrele droit aux soins, à titre d'ayants droit, aux enfants d'assurés,quel que soit leur âge, s'ils sont atteints d'affections chroniquesles mettant hors d'état <strong>de</strong> travailler. (Question du 12 novembre 1957.)Réponse. — II résulte <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong>s articles 283 et 2S5idu co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que l'assuré ouvre droit aux prestationsen nature <strong>de</strong> l'assurance ma<strong>la</strong>die (remboursement <strong>de</strong>s fraismédicaux, pharmaceutiques, d'hospitalisation et fie cure) auxmmbres <strong>de</strong> sa famille. Par membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille, on entendnotamment les enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> seize ans non saiarié-s, à <strong>la</strong>charge <strong>de</strong> l'assuré ou <strong>de</strong> son conjoint, qu'ils soient légitimes,.naturels, reconnus ou non, adoplifs, pupilles <strong>de</strong> <strong>la</strong> nation dontl'assuré est tuteur, ou enfants recueillis. Sont assimilés aux enfants<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> seize ans: ceux <strong>de</strong> mo : ns do dix-sept ans p<strong>la</strong>césen apprentissage, ceux <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> vingt ans qui poursuiventleurs étu<strong>de</strong>s, ceux <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> vingt ans qui sont, par suited'infirmités ou <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>dies chroniques, dans l'impossibilité permanente<strong>de</strong> se livrer à un travail sa<strong>la</strong>rié. En l'état actuel <strong>de</strong>s textes,les enfants <strong>de</strong> l'assuré âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> vingt ans qui, en raison<strong>de</strong> leur éiat <strong>de</strong> santé, sont dans l'impossibilité d'exercer uneactivité sa<strong>la</strong>riée, ne peuvent donc bénéficier <strong>de</strong>s prestations obligatoires<strong>de</strong>s assurances sociales. Les intéressés peuvent être prisen charge totalement ou partiellement, au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tiond'ai<strong>de</strong> sociale, lorsque leur situation <strong>de</strong> famille justifie une tellemesure. Il ne semble pas possible <strong>de</strong> prendre en charge, au titre<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale, les enfants d'assurés sociaux qui, âgés <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> vingt ans, sont atteints d'une ma<strong>la</strong>die chronique, car cetteSnesure aboutirait à mellre les prestations actuellement supportées•par l'Etat et les collectivités locales à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s organismes<strong>de</strong> sécurité sociale sans qu'aucune ressource nouvelle ne vienne,en contrepartie, compenser les dépenses qui en résulteraient. Lescaisses <strong>de</strong> sécurité sociale ont toutefois <strong>la</strong> possibilité d'accor<strong>de</strong>rles prestations en nature <strong>de</strong> l'assurance ma<strong>la</strong>die aux enfantsd'assurés, quel que soit leur âge, au titre <strong>de</strong>s prestations supplémentaire1 :. L'attribution <strong>de</strong> telles prestations est facultative et peutÊtre précédée d'une «nauêle sociale.8733. — M. Vîallet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et Sa<strong>la</strong> sécurité sociale s'il ne lui semble pas souhaitable d'accor<strong>de</strong>raux ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s chroniques, dont <strong>la</strong> présence à l'hôpital ou à l'hos-pic»est essentiellement justifiée par leur situation sociale, l'octroi <strong>de</strong>pensions décentes, ainsi que <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> travail. (Questiondu 12 novembre 1957.)Réponse. — En l'état actuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation financière <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale il ne paraît pas possible <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à un relèvement dutaux <strong>de</strong>s pensions accordées à certaines catégories <strong>de</strong> bénéficiaires.La question du relèvement <strong>de</strong>s allocations allouées au ti're <strong>de</strong>l'ai<strong>de</strong> sociale à certains <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s chroniques admis dans leshôpitaux ou dans les hoiniccs et celle <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> travailqui peuvent être offertes à l'ensemble <strong>de</strong> ces ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s relèvent <strong>de</strong><strong>la</strong> compétence <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion.8307. — M. Bernard Lafay appelle l'attention <strong>de</strong> M. le ministredu travail et t'a <strong>la</strong> sécurité sociale sur le fait que, dans certainesrégions, les sociétés mutualistes exigent <strong>de</strong>s me<strong>de</strong>cins, chirurgiensou électro-radiologistes, ayant un cabinet privé, que ceux-ci leurristournent, sur chaque intervention ou examen pratiqué par euxà leurs adhérents, un pourcentage <strong>de</strong> 10 p. 100 du tarif <strong>de</strong> responsabilité<strong>de</strong>s caisses K = 200, so,if vingt francs par K. Cette ristournequi équivaut à <strong>la</strong> moitié du ticket modérateur, ne peut-elle êtreconsidérée comme une sorte <strong>de</strong> dichotomie. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> :1® si <strong>de</strong> telles exigences ne sont pas en désaccord avec <strong>la</strong> notion<strong>de</strong> libre choix du mé<strong>de</strong>cin par le ma<strong>la</strong><strong>de</strong>, les mutuelles ayantalors une tendance à envoyer tous leurs ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s aux mé<strong>de</strong>cinsqui ont accepté <strong>de</strong> leur verse-r cette ristourne et à priver <strong>de</strong>leur clientèle c-eux qHi, conformément aux avis <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong>l'ordre, n'acceptent pas ces conditions; 2» si cette façon <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>rn'est pas anormale dans l'état actuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion sur <strong>la</strong>sécurité sociale et dans le cas où elle le serait quelle mesure ilcompte prendre. (Question du 13 novembre 1957.)Réponse. — il n'existe pas, à <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong> mes services,<strong>de</strong> groupements mutualistes exigeant <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s praticiensappelés a donner <strong>de</strong>s soins à leurs membres participants le versementsous <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> ristournes d'une partie ae leurs honoraires.Par contre, certains praticiens, membres honoraires d'organismesmutualistes, consentent à verser en cette qualité <strong>de</strong>s cotisationsdont le taux est calculé en fonction <strong>de</strong>s actes qu'ils sont appelésà délivrer aux adhérents <strong>de</strong>sdits organismes. Une telle manière<strong>de</strong> faire n'est contraire à aucune disposition <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion mutualisteet <strong>de</strong> <strong>la</strong> lég's<strong>la</strong>tion sur <strong>la</strong> sécurité sociale. En ce qui concernele libre choix <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins par le ma<strong>la</strong><strong>de</strong>, il est, en tout état <strong>de</strong>cause, respecté, le mutualiste étant réputé avoir acquiescé au choix<strong>de</strong>s praticiens préposés aux soins par le groupement auquel il alibrement adhéré (arrêt du conseil d'Etat du 16 mai 1947, affairedocteur Teyssier).8829. — M. Frédérie-Dupoflt expose à M. le ministre du travail et<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'un employeur dispose d'un local danslequel il loge, <strong>de</strong>puis peu, en accessoire à leur contrat respectif<strong>de</strong> travail, <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ses sa<strong>la</strong>riés: un homme et une femme quivivent en état <strong>de</strong> concubinage notoire et dont le gain, tant <strong>de</strong>l'un que <strong>de</strong> l'autre, est inférieur au p<strong>la</strong>fond <strong>de</strong> cotisations <strong>de</strong> sécuritésociale. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l pour ce qui est <strong>de</strong> l'évaluation <strong>de</strong>2.000 F par mois <strong>de</strong> l'avantage en nature consistant en l'octroi dulocal susre<strong>la</strong>té, s'il sied <strong>de</strong> l'ajouter aux rémunérations en espèces<strong>de</strong> <strong>la</strong> femme ou bien s'il ne serait pas possible <strong>de</strong> n'ajouter que1.000 F par mois aux rémunérations en espèces <strong>de</strong> chacun, remarqueétant faite qu'il ne s'agit en tout état <strong>de</strong> cause que d'un seul etmême local dont les concubins en cause ont <strong>la</strong> jouissance indivise..(Question du 14 novembre 1957.)Réponse. — Sous Téserve <strong>de</strong> l'appréciation souveraine <strong>de</strong>s tribunaux,<strong>la</strong> valeur du logement ne peut être ajoutée qu'à <strong>la</strong> rémunération<strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux travailleurs en cause i qui le logementest accordé en vertu <strong>de</strong> son contrat <strong>de</strong> travail.8581. — M. Bouxcm <strong>de</strong>man<strong>de</strong> & M. le ministre du travail et do<strong>la</strong> sécurité sociale quelles dispositions permettent à un agent contractuel<strong>de</strong> l'administration française en Indochine, victime d'un acci<strong>de</strong>ntdu travail, <strong>de</strong> bénéficier d'une in<strong>de</strong>mnisation équivalente àcelle qui est accordée aux assurés assujettis au régime général<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale et, dans le cas où aucune disposition ne seraitprévue pour assurer une telle in<strong>de</strong>mnisation, s'il n'estime pasconforme à <strong>la</strong> plus stricte équité <strong>de</strong> prendre toutes mesures utilesen liaison avec les autres départements ministériels intéressés afinqu'une telle omission soit réparée. (Question du 19 novembre 1957.)Réponse. — Le régime <strong>de</strong> réparation <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts du travail dansle territoire considéré découle du décret du 9 septembre 1934modifié par le décret n» 49-1198 du 23 août 1949. L'application <strong>de</strong>ces textes ne relève pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence du ministre du travailet <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale. Celui-ci a toutefois été amené à signaler<strong>la</strong> disparité existant entre les in<strong>de</strong>mnités allouées aux victimesrelevant <strong>de</strong> ce régime ou à leurs ayants droit et les in<strong>de</strong>mnités,rentes et majorations dont bénéficieraient les intéressés si <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tionfrançaise leur avait été applicable à M. le ministre <strong>de</strong>s affairesétrangères A qui il appartient plu3 particulièrement d'examiner <strong>la</strong>question posée.


ASSEMBLEE NVÎ'ONAI.K — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 538S97, — M. Courrier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale si les employeurs ou travailleurs indépendantsdont le revenu professionnel est nul ou inférieur à un certainchiffre, déterminé selon les départements, sont tenus d'acquitterleur cotisation personnelle au titre <strong>de</strong>s allocations familiales. {Questiondu 20 novembre 1957.)Réponse. — L'article 1" du décret n° 56-1320 du 27 décembre 1956modifiant l'article 153 du décret du 8 juin 19à0 précise qae <strong>la</strong>cotisation personnelle d'allocations familiales <strong>de</strong>s employeurs et travailleursindépendants due par toute personne physique exerçant,même à titre accessoire, une aclivi'é non sa<strong>la</strong>riée est assise surle revenu professionnel net. Pour l'établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong>dile cotisation,l'arrêté du 28 décembre 191,6 a fixé les taux annuels <strong>de</strong>s cotisationsen fonction <strong>de</strong>s revenus professionnels répartis en un certain nombre<strong>de</strong> tranches. L'article % <strong>de</strong> cet arrêté indique que les employeurset travailleurs indépendants dont te revenu prolessiannel annuelest inférieur ou égal à 1SO.COO F et supérieur au tiers du sa<strong>la</strong>ireannuel servant <strong>de</strong> base, à <strong>la</strong> même époque, au calcul <strong>de</strong>s prestationsfamiliales <strong>de</strong>s employeurs et travailleurs indépendants sont re<strong>de</strong>vablesd'une cotisation minimum forfaitaiie dont le montant annuelest fixé comme suit dans le département èe <strong>la</strong> Seine: 4.800 F pourle» travailleurs indéoendants c<strong>la</strong>ssés en catégorie 1; 6.000 l f pourles travailleurs indépendants c<strong>la</strong>ssés en catégorie 2; 7 800 F pourles travailleurs indépendants c<strong>la</strong>ssés en catégorie 3; 7.800 F pourles ernoioveurs. Pour les autres départements le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong>cotisation "minimum est calcule en appliquant à <strong>la</strong> cotisation dudépartement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine les abattements fixés pour <strong>la</strong> déterminationdu sa<strong>la</strong>ire servant <strong>de</strong> jjase au calcul <strong>de</strong>s pre?ta ! ions familiales auchef-lieu du département. 11 résulte <strong>de</strong>s dispositions exposées ci<strong>de</strong>ssusqu'un employeur eu un travailleur indépendant qui justifieavoir disposé au cours <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte d'un revenu professionne<strong>la</strong>nnuel éeal ou inférieur au tiers du sa<strong>la</strong>ire annuel <strong>de</strong> hasen'est pas tenu "<strong>de</strong> verse? une cotisation d'allocations familiales.Lorsque le revenu n'est pas, déterminable, l'employeur ou le travailleurindépendant est re<strong>de</strong>vable <strong>de</strong> <strong>la</strong> cotisation minimum forfaitaireprévue à l'article 2 <strong>de</strong> l'arrêté précité.8057. — M. Maurice Schuntann <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travailti <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale quelle est <strong>la</strong> situation, en ce quiconcerne <strong>la</strong> base <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>s charges sociales, d'un artisan corsetierqui, du fait d'un arrêté préfectoral <strong>de</strong> 19-16, paye à une ouvr.èreà domiciie, en plus <strong>de</strong> son sa<strong>la</strong>ire, 15 p. 100 <strong>de</strong> frais d'atelier, etles congés pays, et sur quelle somme exacte doivent être calculéeslesdites"charges socia'es. Au cas où <strong>de</strong>s arrêtés nationaux auraientfixé <strong>de</strong>s pourcentages d'atelier à un taux inférieur, est-il possible<strong>de</strong> changer les postes <strong>de</strong> rémunération en augmentant ,1e sa<strong>la</strong>ireproprement dit, afin <strong>de</strong> débourser finalement <strong>la</strong> même somme,mais en appliquant seulement le pourcentage <strong>de</strong>s frais d'atelier autaux admis en déduction avant payement <strong>de</strong>sdites charges. (Questiondu 26 novembre 1957.)Réponse. — En ce qui concerne les travailleurs à domicile reîerantdu régime général <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale, <strong>la</strong> rémunération globaleà prendre pour base <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>s cotisations d'assurancessociaies, d'acci<strong>de</strong>nts du travail et d'allocations familiales est déterminéeen tenant compte simultanément: 1° du sa<strong>la</strong> re en espècesrétribuant les travaux exécutés; 2» <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité allouée lors <strong>de</strong>chaque paye au titre <strong>de</strong>s congés payés; 3» <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités pourfrais d'atelier servies en exécution <strong>de</strong>s articles 33 et suivants dulivre 1 er du coda du travail. La rémunération globale ainsi déreririinéesubit, avant je calcul <strong>de</strong>s cotisations, rabattement forfaitairepour frais d'atelier fixé par l'arrêt ministériel du 29 octobre1951 (Journal officiel du 4 novembre 1951). 11 s'agit, en l'occurrence,<strong>de</strong> l'abattement général <strong>de</strong> 10 p. fOO, à l'exclusion <strong>de</strong> l'abattementsupplémentaire <strong>de</strong> 5 p. 100 prévu pour les travailleurs à domicile<strong>de</strong> ia confection et <strong>de</strong> <strong>la</strong> couture en gros pour dames, fil telles etenfants. La confection <strong>de</strong> corsets dont il est question dans le casprésent n'entre pas, en effet, dans les catégories <strong>de</strong> professionsqui sont groupées sous <strong>la</strong> rubrique « confection et couture en grospour dames, fillettes et enfants» et dont <strong>la</strong> liste limitative estdonnée aux numéros -19220 à 49225 <strong>de</strong> <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s entreprisesannexée au décret n» 47-142 du 16 janvier 19-17. 11 est précisé,en outre, qu'en app ication <strong>de</strong>s articles '33 e et 33 k du livre I e »du co<strong>de</strong> du Ira va H, ia rémunération minimum due aux travailleursà domicile est constituée par tes éléments suivants: «) le prix <strong>de</strong>façon égal au produit du sa<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> référence fixé conformémentaux dispositions <strong>de</strong>s articles 33 h et 33 i du livre I er du co<strong>de</strong> du travailpar les temps d'exéculion fixés conformément aux dispositions<strong>de</strong> l'article 33 g dudil livre; b) les frais d'atelier déterminéssuivant <strong>la</strong> procédure définie à l'article 33 h du même livre; c) l'allocation<strong>de</strong> congés payés égale à 6 p. 100 <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération brute,déduction faite <strong>de</strong>s frais d'afelier engagés uniquement pendant letemps <strong>de</strong> travail, en application <strong>de</strong> l'arrêté du 13 octobre 1941 re<strong>la</strong>tifaux congés annuels <strong>de</strong>s travailleurs à domicile, modifié par l'arrêtédu 4 avril 1956.SSt8. — M. Courrier expose à M. le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong>sécurité se-c;ia!e que les dispositions légaies réglementant <strong>la</strong> professiond opticien-lunetier leur interdisent <strong>de</strong> délivrer sans ordonnancemédicale <strong>de</strong>s verres correcteurs aux personnes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> seizeans. Passé cet Age <strong>la</strong> vente en est libre. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi,dans ce <strong>de</strong>rnier cas, <strong>la</strong> sécurité sociale refuse <strong>de</strong> rembourser leshinetles ainsi achetées ou même ie simple changement <strong>de</strong> verres,si une ordonnance médicale ne l'a pas prescrit. (Question du28 novembre 1957.)Réponse. —• Les règles qui prési<strong>de</strong>nt au remboursement <strong>de</strong>s articlesd'optique par les caisses <strong>de</strong> sécurité sociale ont un objet et uneportée différents <strong>de</strong> celles qui concernent l'exercice <strong>de</strong> <strong>la</strong> professiond'opticiens-luneliers. En vertu d'une règle générale <strong>de</strong>s légis<strong>la</strong>tions<strong>de</strong> sécurité sociale, les médicaments, analyses, examens <strong>de</strong> <strong>la</strong>boratoire,apparei s <strong>de</strong> prothèse et d'orthopédie ne sont pris en chargeou remboursés par les caisses <strong>de</strong> sécurité sociale que sur prescriptionmédicale. Ces dispositions générales s'appliquent aux fournituresd'optique : ainsi, même si un opticien-lunetier peut délivrersans ordonnance <strong>de</strong>s verres correcteurs à une personne âgée <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> seize ans, celle-ci ne pourra, si elle est assurée sociale ouayant droit d'un assuré social, obtenir le remboursement par sacaisse. En matière d'appareil<strong>la</strong>ge, les caisses <strong>de</strong>vaient jusqu'à, unedate récente, subordonner le remboursement <strong>de</strong> tous les articles àun accord préa<strong>la</strong>ble -<strong>de</strong> leurs services, dans les conditions prévuespar leur règlement intérieur (article 12, § 1«- du décret du'Àà décembre 1945 modifié). Toutefois, dans un but <strong>de</strong> simplification,l'arrêté du 6 février 1957, qui a modifié le règlement intérieurmodèle <strong>de</strong>s caisses primaires <strong>de</strong> sécurité socia'e, a dispensé uncertain nombre d'appareils <strong>de</strong>s formalités <strong>de</strong> l'entente préa<strong>la</strong>ble. Leprincipe reste toutefois posé <strong>de</strong> <strong>la</strong> nécessité d'une prescription médicaleet ceci d'autant plus que l'article 17 du règlement intérieurmodèle <strong>de</strong>s caisses primaires <strong>de</strong> sécurité scc<strong>la</strong>le dispose: « les verrescorrecteurs notamment ne donnent lieu à remboursement ques'ils sont prescrits par ordonnance ». Il ne paraît pas possible, sansméconnaître les intérêts bien compr's <strong>de</strong>s assurés sociaux, d'allerau <strong>de</strong>là <strong>de</strong>'<strong>la</strong> simplification qui a déjà été réalisée en <strong>la</strong> matière pul'arrêté du 6 février 1957.S037. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travailei <strong>de</strong> <strong>la</strong> sâouiiîé sociale: 1° quel est le nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins conseils<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale; 2° quel est le nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins spécialistesqualifiés parmi les iné<strong>de</strong>;ins conseils <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale(arrêté du 29 juillet 19157); ti» le détail, par spécialité, <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cinsspécialistes qualifies dont les titres répon<strong>de</strong>nt à l'arrêté du 29 juillet1957 et qui ont été reconnus par une commission <strong>de</strong> qualification;4» le nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins possédant une qualificationva<strong>la</strong>ble <strong>de</strong> spécialiste mais ne l'exerçant pas à <strong>la</strong> sécurité sociale;S® le nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins possédant une qualification va<strong>la</strong>ble <strong>de</strong>spécialiste et exerçant cette spécialité au service <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale; 6° par analogie avec <strong>la</strong> différence faite par <strong>la</strong> sécuritéS'>-i/i'e entre ses mé<strong>de</strong>cins vacateurs, quelle est situation matériellef:,ite aux mé<strong>de</strong>cins conseils spécialistes. (Question du 29 novembre1957.)Réponse. — Les questions posées ipar l'honorable parlementaireappellent les réponses suivantes: 1° nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins conseils:1.021 au 31 décembre 1953; 2» nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins conseils spécialistes:137; 3° nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins .spécialistes qualifiés exerçanten France métropolitaine au 1 er janvier 1957:DISCIPLINEA. — Donnant droit au tarif <strong>de</strong>s spécialistespour <strong>la</strong> sécurité sociale:Chirurgie<strong>de</strong>rmatologieElectro-radiologieGynécologie-obstétriqueGynécologieObsléiriatieNeuro-psychiatrieOphtalmologieOto-rhino-<strong>la</strong>ryngotogiePneumo-phtisiologleUrologieStomatologieTotal <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie AE. — Ne donnant pas droit au tarif <strong>de</strong>sspécialistes pour <strong>la</strong> sécurité sociale :Anatomo-pathologieBiologieAneslhésiologie-réanimalionCardiologieMé<strong>de</strong>cine physique sportsPathologie d'igeslivePédiatrieTotal <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie BTotal général A + BH S J Bo ~ -cW


Réponse. — Les questions posées par l'honorable parlementaireappellent les réponses suivantes: 1° les mé<strong>de</strong>cins conseils sont choisisparmi les mé<strong>de</strong>cins inscrits sur <strong>la</strong> liste d'aptitu<strong>de</strong> dressée par<strong>la</strong> section du contrôle médical du comité technique d'action sanitaireet sociale. Entre autres conditions, ils doivent justifier soit <strong>de</strong>cinq années au moins <strong>de</strong> pratique professionnelle, soit <strong>de</strong> litresuniversitaires, hospitaliers ou médico-sociaux jugés suffisants par<strong>la</strong> section du contrôle médical du comité technique d'action sanitaireet sociale; 2° réponse négative en ce qui concerne <strong>la</strong> nomination;les conseils d'administration <strong>de</strong>s caisses régionales ont <strong>la</strong>liberté <strong>de</strong> choix parmi tous les mé<strong>de</strong>cins inscrits sur <strong>la</strong> liste d'aptitu<strong>de</strong>;ce choix s'exerce en fonction <strong>de</strong>s postes vacants, <strong>de</strong> leurnature, <strong>de</strong>s qualités requises pour les occuper et <strong>de</strong>s aptitu<strong>de</strong>s présentéespar les candidats il chacun <strong>de</strong> ces postes. En ce qui concernel'inscription sur ta lisle d'aptitu<strong>de</strong>, les titres hospitaliers <strong>de</strong>scandidats entrent en ligne <strong>de</strong> compte. Conformément aux dispositions<strong>de</strong> l'article l


ASSEMBLEE NVÎ'ONAI.K — SEANCE DU 14 JANVIER 1958 558530. — M. Blon<strong>de</strong>au expose à M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics,<strong>de</strong>s transports et du tourisme que <strong>la</strong> presse a <strong>la</strong>it état, récemment,d'achats d'appareils aériens <strong>de</strong> transport « Boeing 707 », quadriréacteurs,par Air France. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quels sont les motifs d'ordretechnique, commercial ou politique qui ont déterminé ce choix quicomporte l'inconvénient d'une hémorragie <strong>de</strong> -<strong>de</strong>vises, alors que lebiréacteur « Caravelle » construit par Sud-Aviation, <strong>de</strong> perlormancessensiblement comparables, semble pouvoir rendre les mêmes servicesque le « Boeing 707 » et que son achat présenterait le tripleavantage d'un prix nettement inférieur, du payement en Irancs etcelui <strong>de</strong> procurer du travail aux ouvriers français. (Question du1S octobre 1957.)Réponse. — Dès le mois <strong>de</strong> décembre 1955 <strong>la</strong> compagnie nationaleAir France a présenté aux pouvoirs publics une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> afin d'êtreautorisée à comman<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s appareils quadriréacteurs <strong>de</strong>stinés à l'exploitation<strong>de</strong>s lignes longs-courriers internationales. Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong>était motivée par-<strong>la</strong> nécessité dans <strong>la</strong>quelle se trouvait <strong>la</strong> compagnienationale <strong>de</strong>. soutenir <strong>la</strong> concurrence avec les compagnies étrangères,certaines et notamment <strong>la</strong> Pan American World Airways ayant dèsle mois d'octobre 1955 passé comman<strong>de</strong> d'appareils quadriréacteurs« Boeing 707 » et « Doug<strong>la</strong>s D. C. 8 ». Des étu<strong>de</strong>s très complètesont été effectuées tant par l'administration que par le conseil supérieur<strong>de</strong> l'aviation marchan<strong>de</strong> et <strong>la</strong> compagnie nationale Air France.Ces élu<strong>de</strong>s ont porté notamment sur les conditions économiques dumarché du transport aérien mondial, sur les perspectives d'évolutiondu trafic dans les prochaines années, sur <strong>la</strong> situation actuelle<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> transport aérien et leur évolution prévisible, ainsique sur les conditions techniques d'utilisation <strong>de</strong>s divers matérielssusceptibles d'être mis en service. 11 est ainsi apparu qu'en ce quiconcerne l'exploitation <strong>de</strong>s lignes longs-courriers internationales seuls<strong>de</strong>ux tvpes d'appareils <strong>de</strong> performances très voisines pouvaient êtreutilisés": « Boeing 707 » et « Doug<strong>la</strong>s D. C. 8 ». C'est dans ces conditionsque <strong>la</strong> compagnie nationale a été autorisée, au début <strong>de</strong> l'année 1956,à acquérir aux U. S. A.: 10 appareils «Boeing 707 ». Par <strong>la</strong> suite,dans le cadre, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s entreprises pour <strong>la</strong> préparation du troisièmep<strong>la</strong>n <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation et d'équipement, <strong>de</strong> nouvelles comman<strong>de</strong>sd'appareils quadriréacteurs ont été estimées indispensables pour permettreaux compagnies françaises <strong>de</strong> lutter efficacement contre <strong>la</strong>concurrence <strong>de</strong>s entreprises étrangères aussi bien sur les lignes internationalesque sur certaines lignes <strong>de</strong> l'Union française où <strong>la</strong> concurrenceétrangère directe ou indirecte est particulièrement vive. C'estainsi qu'au'mois <strong>de</strong> mars 1957, après avis du conseil, supérieur <strong>de</strong>l'aviation marchan<strong>de</strong> et du conseil <strong>de</strong> direction du fonds <strong>de</strong> développementéconomique et social, et compte tenu <strong>de</strong> l'examen <strong>de</strong> ceproblème par un comité économique interministériel, il a été décidéd'autoriser <strong>la</strong> compagnie nationale Air France à comman<strong>de</strong>r 7 appareils« Boeing » supplémentaires, le total <strong>de</strong> <strong>la</strong> comman<strong>de</strong> s'élevantalors à 17 avions quadriréacteurs. De leur côté, l'Union aéromaritime<strong>de</strong> transport et les Transports aériens intercontinentaux ont été autoriséesau même moment et dans les mêmes conditions à acquérirchacune <strong>de</strong>ux appareils « Doug<strong>la</strong>s D. C. 8 » pour leur permettred'assurer à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tin <strong>de</strong> l'année 1960 leurs services longs-courriers.Il faut souligner que les différentes étu<strong>de</strong>s effectuées en vue <strong>de</strong>l'examen <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s présentées par les entreprises ont démontréque les performances <strong>de</strong> l'appareil français « Caravelle », conçu dèsl'origine comme un moyen-courrier, ne permettaient pas <strong>de</strong> l'utiliserdans <strong>de</strong>s conditions satisfaisantes sur les lignes longs-courriers: eneifet son rayon d'action avec une charge marchan<strong>de</strong> intéressanten'est pas suffisant pour- l'étape long-courrier. Il convient <strong>de</strong> remarquer,d'autre part, que l'utilisation <strong>de</strong>s appareils « Caravelle » n'apporteraitpas d'économie <strong>de</strong> <strong>de</strong>vises aussi importante qu'il peut sembler<strong>de</strong> prime abord, car J.es moteurs et une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>séquipements et instruments <strong>de</strong> bord doivent être achetés à l'étranger.Au surplus <strong>la</strong> vente <strong>de</strong> ces appareils à <strong>de</strong>s compagnies étrangèresdésireuses <strong>de</strong> tes utiliser sur leurs lignes moyens-courriers doit procurer<strong>de</strong>s rentrées <strong>de</strong> <strong>de</strong>vises substantielles.8531. — M. Blon<strong>de</strong>au <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s travauxpublics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme: 1° quel est le nombre d'appareils« Caravelle » commandés à ce jour et ta répartition <strong>de</strong> ces comman<strong>de</strong>s;2° quelles sont les usines qui seront atlectées à <strong>la</strong> construction<strong>de</strong> ces appareils; 3» s'il compte s'opposer à <strong>la</strong> fabrication souslicence à l'étranger, envisagée il y a quelques mois par le directeur<strong>de</strong> <strong>la</strong> société Sud-Aviation. (Question du 18 octobre 1957.)Réponse. — 1° Les comman<strong>de</strong>s d'appareils « Caravelle » que <strong>la</strong>société Sud-Aviation a enregistrées sous forme <strong>de</strong> contrats ou aumoins d'engagements fermes s'élèvent, à ce jour, à 20 appareilsrépartis <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante: Compagnie nationale Air France, 12;S. A. S. Scandinavian Air System, 6; Varig (Compagnie brésilienne),2. Par ailleurs, j'ai été saisi par <strong>la</strong> Compagnie nationaleAir France d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'autorisation pour lever l'option sur12 appareils supplémentaires que cette compagnie avait prise lors<strong>de</strong> <strong>la</strong> signature du premier contrat. Les comman<strong>de</strong>s du S. A. S. et<strong>de</strong> <strong>la</strong> Varig sont également assorties d'options (19 pour le S. A. S,et 3 pour <strong>la</strong> Varig). Plusieurs compagnies européennes sont actuellementen pourparlers avec Sud-Aviation et pourrait passer comman<strong>de</strong>dans un avenir proche; 2° en ce qui concerne <strong>la</strong> répartition<strong>de</strong> construction entre les différentes usines d'aviation je crois<strong>de</strong>voir vous rappeler que c'est au secrétariat d'Etat aux forcesarmées (air), qu'incombe <strong>la</strong> gestion du potentiel industriel <strong>de</strong>s constructionsaéronautiques et que ce département pourra vous donnertoutes précisions sur les usines affectées à <strong>la</strong> construction; 3° l'éventualité<strong>de</strong> <strong>la</strong> construction sous licence à l'étranger a été en effetenvisagée mais seulement pour le cas où cette solution se révéleraitindispensable compte tenu du potentiel français (main-d'œuvrespécialisée, outil<strong>la</strong>ge, usines, etc.) pour satisfaire dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>israisonnables un ou plusieurs clients <strong>de</strong>mandant <strong>de</strong>s livraisons dépassantles possibilités nationales. La position <strong>de</strong> mon départementdans une question <strong>de</strong> cette nature ne pourrait être fixée qu-'en présenced'un cas concret qui m s'est pas jusqu'ici présenté. J'ajouteque dans le cadre normal d'une fabrication nationale certains éléments(moteurs, équipements, certaines matières premières ou certainssous-ensembles) sont commandés à <strong>de</strong>s entreprises étrangères.8724. — M. Pierre Ferrand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s travauxpublics, <strong>de</strong>s transparts et du tourisme: 1° s'il est exact que <strong>la</strong> direction<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer dispose, boulevard Saint-Germain, <strong>de</strong> septbureaux avec douze directeurs, sous-directeurs ou chefs <strong>de</strong> service,quarante administrateurs et ingénieurs, auxquels s'ajoute le personnelsubalterne, et, dans l'affirmative, quel est le chiffre exact <strong>de</strong> cepersonnel, <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ses traitements annuels, et quelles sontses attributions; 2° s'il est exact que le premier bureau — celui<strong>de</strong>s affaires générales et financières — s'occupe <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong>concession et d'imp<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong>s lignes nouvelles et, dans l'alûrmative,quelles sont les voies construites <strong>de</strong>puis dix ans, le kilométrage<strong>de</strong> lignes supprimées; 3° s'il est exact que le <strong>de</strong>uxième bureauest le grand maître <strong>de</strong>s tarifs et, dans l'affirmative — comme ils'agit toujours <strong>de</strong> hausse et jamais <strong>de</strong> baisse <strong>de</strong>s tarifs — si cen'est pas <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong>« prix et le Gouvernement quiprennent cette décision; 4® quels sont les résultats obtenus au cours<strong>de</strong> l'année 1956 par le sixième bureau en matière <strong>de</strong> coordination<strong>de</strong>s transports'; 5° si les attributions du huitième bureau ne fontpas double emploi avec tes bureaux correspondants <strong>de</strong> <strong>la</strong> directionmême <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français, notammentpour les conventions internationales. (Question du 1 novembre1957).Réponse. — Les cinq questions posées par l'honorable parlementaireappellent, <strong>de</strong> <strong>la</strong> part du ministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>stransports et du tourisme, les réponses ci-après: 1° <strong>la</strong> directionénérals <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer et <strong>de</strong>s transports comprend huitfureaux, et non sept, ce qui explique d'ailleurs <strong>la</strong> cinquième questionre<strong>la</strong>tive aux attributions du 8 e bureau. Ses attributions s'éten<strong>de</strong>ntà toutes les questions administratives, juridiques, économiques,financières et sociales concernant <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins<strong>de</strong> 1er français, les chemins <strong>de</strong> fer secondaires d'intérêt général,les voies ferrées d'intérêt local, les transports urbains (dont <strong>la</strong>R. A. T. P.), les transports routiers publics <strong>de</strong> voyageurs et <strong>de</strong>marchandises, les téléphériques ainsi qu'à <strong>la</strong> coordination <strong>de</strong>s transportsferroviaires et routiers. Les services sont organisés en fonction<strong>de</strong> ces diverses tâches, sans double emploi. Cette organisationinterne, établie naturellement dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong>s crédits votés parle Parlement et <strong>de</strong>s tableaux d'effectifs communiqués aux Assembléesen annexe aux projets <strong>de</strong> loi budgétaires, n'est pas immuableet <strong>de</strong>s modifications y sont apportées par le ministre responsablelorsque les exigences <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong>s transports, le développementcertaines attributions ou l'allégement <strong>de</strong> certaines autre»lui paraissent les imposer. L'organisation actuelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> directiongénérale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer et <strong>de</strong>s transports ne correspond pasa celle que vise l'honorable parlementaire, qui s'est vraisemb<strong>la</strong>blementréféré à un annuaire assez ancien. La direction générale<strong>de</strong>s transports n'a jamais comporté douze emplois <strong>de</strong> directeurs,chefs <strong>de</strong> service et sous-direcleurs ; elle comprend actuellement:un directeur général,, trois chefs <strong>de</strong> service et un sous-directeur.L'effectif <strong>de</strong>s administrateurs civils est <strong>de</strong> vingt, celui <strong>de</strong>s ingénieurs<strong>de</strong>s ponts et chaussées <strong>de</strong> vingt-quatre. Il est d'ailleurs nettementinsuffisant, compte tenu du nombre et <strong>de</strong> <strong>la</strong> complexité, croissantrégulièrement l'un et l'autre, <strong>de</strong>s affaires à traiter et, notamment,<strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> plus en plus gran<strong>de</strong> que prennent, dans le volume<strong>de</strong> ces affaires, les étu<strong>de</strong>s portant sur les nouvelles conceptionstechniques, les investissements productifs, <strong>la</strong> sécurité, <strong>la</strong> coordinationéconomique <strong>de</strong>s transports, les difficultés d'ordre budgétaireet celles d'ordre social. Les traitements du personnel sont ceux <strong>de</strong><strong>la</strong> fonction publique; ils résultent <strong>de</strong>s indices <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssificationattachés aux gra<strong>de</strong>s, comme dans toutes les administrations <strong>de</strong>l'Etat; 2° les attributions du 1 er bureau <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction générale<strong>de</strong>s transports sont les suivantes: Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong>fer français et chemins <strong>de</strong> fer secondaires, chemins <strong>de</strong> 1er d'intérêtgénéral, voies ferrées d'intérêt local, téléphériques: déc<strong>la</strong>rationsd'utilité publique, c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s lignes nouvelles, déc<strong>la</strong>ssements,modification et résiliation <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> concession et cahiers<strong>de</strong>s charges; budgets et comptes <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer, engagement»<strong>de</strong> dépenses, dommages <strong>de</strong> guerre, etc. Depuis le 1 er janvier 1948,pour répondre à <strong>la</strong> question précise <strong>de</strong> l'honorable parlementaire,il n'a été construit qu'une petite ligne industrielle <strong>de</strong> 3 kilomètres,mais 8.4S8 kilomètres <strong>de</strong> lignes ont été déc<strong>la</strong>ssées. Ceci ne constitue,d'ailleurs, qu'une très faible partie <strong>de</strong>s attributions <strong>de</strong> ce bureau;3° le 4 e bureau (et non le 2*) a pour attributions: les tarifs <strong>de</strong> <strong>la</strong>Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français et <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong>fer secondaires, <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s conditions d'application <strong>de</strong>starifs et l'examen <strong>de</strong>s réc<strong>la</strong>mations <strong>de</strong>s usagers, les conventionstarifaires entre <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français etles administrations publiques, etc. Les tarifs <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> ferne sont pas soumis à l'ordonnance du 30 juin 1945 sur les prixet ne sont donc pas du ressort <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong>s prix,Ils font l'objet d'une procédure d'homologation fixée aar les conventions<strong>de</strong> concessions et les cahiers <strong>de</strong>s charges. La Société nationale<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français a l'initiative <strong>de</strong>s propositions; elle lessoumet au ministre <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourismeet chacune d'elles donne lieu à un examen détaillé avantapprobation ou rejet. L'honorable parlementaire pourra aisémentse rendre compte <strong>de</strong> l'activité du 4° bureau en se reportant anJournal officiel <strong>de</strong> chaque mardi, où sont insérées les propositions<strong>de</strong> modification <strong>de</strong> tarifs et les décisions consécutives; 4® le6 e bureau suit les questions concernant <strong>la</strong> réglementation nationale<strong>de</strong>s transports <strong>de</strong> voyageurs, comme le 7 e bureau suit les question»'


56 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU îi JANVIER 1058'analogues re<strong>la</strong>tives aux transports <strong>de</strong> marchandises. C'est le 5«(et non le 6 e ) qui étudie les texles réglementaires sur <strong>la</strong> coordination<strong>de</strong>s transports ainsi que les questions <strong>de</strong> transports internationaux,l'établissement <strong>de</strong>s gares routières, l'exploitation <strong>de</strong>stransports parisiens. La coordinalion <strong>de</strong>s transports ierroviaires etroutiers se réalise progressivement en exécution <strong>de</strong>s principes poséspar le légis<strong>la</strong>teur (loi du 5 juillet 1919), du décret du 11 novembre1919 et <strong>de</strong>s décrets subséquents et d'un grand nombre d'arrétéset <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>ires d'application. Les bureaux du service <strong>de</strong>s transportsroutiers sont chargés <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> ces textes etnon <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique générale <strong>de</strong>s transports, qui est du ressort duParlement et du Gouvernement. Les résultats <strong>de</strong> cette politique<strong>de</strong> coordination, qui pose <strong>de</strong>s problèmes nombreux et complexes,sont d'ailleurs appréciables et encourageants et elle se développedans <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> plus en plus favorables grâce aux aménagementsprogressifs dictés par l'expérience et à <strong>la</strong> compréhension<strong>de</strong> plus en plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> transports; 5° les attributionsdu 8" bureau, pas plus que celles <strong>de</strong>s autres, ne peuventfaire double emploi avec celles <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins<strong>de</strong> fer français, étant donné que celle-ci est un organisme <strong>de</strong>gestion et l'administration centrale un organisme <strong>de</strong> tutelle et <strong>de</strong>contrôle. Le 8" bureau a pour attributions, pour l'ensemble <strong>de</strong>spersonnels <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> transports, l'examen <strong>de</strong>s questions 'lerémunération, <strong>de</strong> pensions, <strong>de</strong> sécurité sociale, <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>sagents, <strong>de</strong> réglementation du travail, <strong>de</strong> convenlions collectives,d'hygiène, etc. L'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s conventions Internationales re<strong>la</strong>tives auxconditions <strong>de</strong> travail dans les transports ne constitue çu'une trèstaible part <strong>de</strong> son activité.83S3. — M. Bone <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ci M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics,<strong>de</strong>s transports et du tourisme: 1° pour quelles raisons les barrageset instal<strong>la</strong>tions d'énergie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins<strong>de</strong> fer français ont été transférés à l'Electricité <strong>de</strong> France;2° quand et à quel prix; 3° qui a autorisé ce transfert; 4° qui apayé, et sur quels crédits. (Question du 19 novembre 1957.)Réponse. — En application <strong>de</strong> l'article 8 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n 0 4G-G28 du8 avril 1916 sur <strong>la</strong> nationalisation <strong>de</strong> l'électricité et du gaz, lesservices <strong>de</strong> production d'énergie (usines hydro électriques) appartenantà <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français <strong>de</strong>meurentsa propriété mais se trouvent désormais gérés, sous l'autoritédu service national électricité <strong>de</strong> France par un comité mixte.Ladite loi ne prévoyant pas le cas <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> transport d'énergieet <strong>de</strong>s postes, le décret d'application n° 48-62 du 12 janvier1948 a transféré à l'électricité <strong>de</strong> France les lignes <strong>de</strong> transport etles postes à 220 et 150 kW'a appartenant à <strong>la</strong> Société nationale<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français. Ce décret avait été abrogé par undécret du 27 août 1918, mais ce <strong>de</strong>rnier ayant été frappé <strong>de</strong>nullité par un arrêt du conseil d'Etat en date du 1 er décembre1950, le transfert est <strong>de</strong>venu effectif en 1951. La Société nationale<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français et l'Electricité <strong>de</strong> France, d'accordpour écarter le principe d'un règlement en capital, ont opté pourun règlement par voie d'annuités, <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins<strong>de</strong> fer français conservant <strong>la</strong> gratuité dont elle jouissait sur lesinstal<strong>la</strong>tions en cause pour le transit et <strong>la</strong> transformation <strong>de</strong> sonénergie. Sur ces bases, les <strong>de</strong>ux sociétés intéressées ont fondéun contrat qui n'entraîne aucun versement et dont <strong>la</strong> durée a ététixée à 33 ans. Pratiquement <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong>fer français conserve jusqu'en 1983 <strong>la</strong> gratuité du transit et <strong>de</strong> <strong>la</strong>transformation <strong>de</strong> l'énergie livrée à l'entrée <strong>de</strong> ses propres lignesà 60.000 et 90.000 volts. De son côté, Electricité <strong>de</strong> France exposeles dépenses <strong>de</strong> toute nature afférentes à l'exploitation, l'entretienet le renouvellement <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions et subit les aléas du maître<strong>de</strong> l'œuvre, sans que <strong>la</strong> gestion antérieure <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société nationale<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français puisse être mise en cause, à quelquetitre que ce soit.9145. — M. Via!let <strong>de</strong>man<strong>de</strong> & M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics<strong>de</strong>s transports et du tourisme les raisons pour lesquelles <strong>la</strong> loi du20 septembre 1918 portant péréquation <strong>de</strong> retraites <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong><strong>la</strong> fonction publique n'est pas appliquée au personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> Régieautonome <strong>de</strong>s transports parisiens et les mesures qu'il compteprendre pour remédier à cet état <strong>de</strong> fait particulièrement préjudiciableaux intéressés. (Question du 5 décembre 1957).Réponse - La loi du 20 septembre 1918 portant réforme durégimo <strong>de</strong>s pensions civiles et militaires <strong>de</strong>s fonctionnaires <strong>de</strong>l'Etat n est pas applicable aux agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> Régie autonome <strong>de</strong>stransports parisiens qui sont tributaires d'un régime particulier <strong>de</strong>retraite. Aux termes <strong>de</strong>s articles 5 et 31 du règlement <strong>de</strong> retraitesapplicable à ce personnel les augmentations <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ires accordéesaux agents en activité ne peuvent avoir <strong>de</strong> répercussion sur <strong>la</strong>quotité <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension <strong>de</strong>s agents retraités que dans <strong>la</strong> mesure oùelles portent sur <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération soumis à retenueen vertu <strong>de</strong>s textes qui les ont institués. Cette règle est d'ailleursi<strong>de</strong>ntique à celle en vigueur, sur ce point, dans <strong>la</strong> fonctionpublique et à <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français.Sous le bénéfice <strong>de</strong>s observations qui précè<strong>de</strong>nt, l'honorable parlementairepeut avoir l'assurance qu'il est fait une stricte applicationpar <strong>la</strong> Régie autonome <strong>de</strong>s transports parisiens du principe<strong>de</strong> <strong>la</strong> péréquation défini par le règlement <strong>de</strong>s retraites du personnel<strong>de</strong> cette entreprise.9146. M. Christian Bonnet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s tra»vaux publics, <strong>de</strong>s transports et du touiîsme <strong>de</strong> lui indiquer <strong>la</strong>localisation, <strong>la</strong> superficie et <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s terrains actuellementréservés pour une éventuelle extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>schemins <strong>de</strong> fer français et <strong>la</strong> date à <strong>la</strong>quelle les travaux prévu»<strong>de</strong>vraient commencer. (Question du 5 décembre 1957.)Réponse. — Pour permettre <strong>de</strong> répondre en toute connaissance <strong>de</strong>cause à <strong>la</strong> question posée par l'honorable parlementaire, il seraitindispensable que soient fournies <strong>de</strong>s précisions sur le ou les casd'espèces auxquels il est fait aliusion.9257. — M. Tourné signale à M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics,<strong>de</strong>s transports et du tourisme que le train n° lu22 (Cerbère-Perpignan-Paris), qui quille Cerbère chaque jour à dix-neuf heures cinquante,part souvent avec un gros retard sur son horaire. Ce retard portepréjudice il <strong>la</strong> fois aux voyageurs et aux agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société nationale<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français et peut être <strong>la</strong> cause d'un acci<strong>de</strong>nt.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quelle est <strong>la</strong> cause <strong>de</strong> ces re<strong>la</strong>rds; 2° quellemesure il compte prendre pour y mettre lin. (Question du 11 décembre1957.)Réponse. — Les retards au départ <strong>de</strong> Cerbère du train 1022 sontdus à l'attente du train espagnol loi f<strong>la</strong>rcelone-Cerbère, dont i<strong>la</strong>ssure <strong>la</strong> correspondance. La Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> ferfrançais s'efforce <strong>de</strong> résorber ces retards et, malgré les difficultésqui en résultent pour son exploitation, y parvient fréquemment.Pour normaliser <strong>la</strong> marche <strong>de</strong> ces trains, un accord technique, entreles administrations espagnole et française est nécessaire et uneconférence entre leurs représentants aura lieu prochainement.9415. — M. <strong>de</strong> Léotard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s travauxpublics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme quels <strong>de</strong>vraient être les tarifs<strong>de</strong> <strong>la</strong> Régie autonome <strong>de</strong>s transports parisiens pour que cette régieautonome ait un bi<strong>la</strong>n d'exploiiation au moins en équilibre (sansrémunération du capital) comme 11 est d'usage dans l'ensemble dusecteur privé. (Question du 18 décembre 1957.)Réponse. — L'équilibre budgétaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Régie autonome <strong>de</strong>stransports parisiens nécessiterait un relèvement général <strong>de</strong>s tarifs<strong>de</strong> 50 p. 100. Celui-ci est décidé pour les billets simples à compterdu 6 janvier 1958.9448. — M. Gabelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics,<strong>de</strong>s transports et du tourisme où en sont les élu<strong>de</strong>s, <strong>la</strong> procédureet les projets <strong>de</strong> financement re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> rénlisaliôn <strong>de</strong> <strong>la</strong> déviationd'E<strong>la</strong>mpes <strong>de</strong> <strong>la</strong> route nationale n° 20. (Question du 19 décembre1957.)Réponse. — Le projet <strong>de</strong> déviation <strong>de</strong> <strong>la</strong> route nationale n» 20Si Etampes a été approuvé et <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration d'utilité publique <strong>de</strong>stravaux <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> cette déviation prononcée par un arrêtéen date du 25 juillet 1956. Les acquisitions immobilières sont encours et les travaux déjà entrepris.Paris. — Imprimerie <strong>de</strong>s Journaux officiels. 31, quai Voltaire.

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