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rapport final de la mission - Ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et ...

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TABLEAU N°2 : ÉVOLUTION DE LA VALEUR AJOUTEE DU BTP (PRIX COURANTS EN MILLIONS DE DH)AnnéePIB TOTALValeurajouté<strong>et</strong>otaleValeur ajoutéedu BTPVariationre<strong>la</strong>tiveBTP/ PIBBTP/ VATotal2002 445 426 395 811 21 681 4,9% 5,5%2003 477 021 427 561 24 379 12,4% 5,1% 5,7%2004 505 015 454 278 28 822 18,2% 5,7% 6,3%2005 527 679 473 956 31 522 9,4% 6,0% 6,7%2006 577 344 517 948 32 912 4,4% 5,7% 6,4%2007 615 373 545 689 37 233 13,1% 6,1% 6,8%Source : Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Comptabilité Nationale, HCPAussi, <strong>la</strong> f<strong>la</strong>mbée immobilière <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années a eu pour conséquencesl’augmentation significative du rythme <strong>de</strong> production <strong>de</strong> logement, mais également<strong>la</strong> mutation du rôle <strong>de</strong> l’Etat dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>et</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>l’urbanisation <strong>et</strong> notamment par <strong>la</strong> création <strong>de</strong> manière volontariste <strong>de</strong> nouvellesvilles. Depuis 1995, <strong>la</strong> part du Bâtiment dans <strong>la</strong> formation brute <strong>de</strong> capital fixe (FBCF)est supérieure à 25%. Elle est pratiquement à 31% entre 2002 <strong>et</strong> 2007 alors que celle<strong>de</strong>s Travaux Publics a reculé légèrement <strong>de</strong> prés 22% à 20% au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> mêmepério<strong>de</strong>. Globalement <strong>la</strong> formation brute <strong>de</strong> capital fixe du Bâtiment <strong>et</strong> TravauxPublics varie entre 57% <strong>et</strong> 60% <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s investissements réalisés au niveaunational.TABLEAU N°3 : ÉVOLUTION DE LA FBCF DU SECTEUR (EN MILLIONS DE DH)AnnéeFBCFTOTALFBCF du BTPTotal Bâtiment TPFBCF du Bâtiment/FBCF du BTPFBCF BTP/ FBCFTotal2002 112 320 58 876 34 348 24 528 58,3% 52,4%2003 119 802 62 528 37 645 24 883 60,2% 52,2%2004 132 719 68 623 41 196 27 427 60,0% 51,7%2005 145 256 74 542 45 256 29 286 60,7% 51,3%2006 162 456 81 800 48 761 33 039 59,6% 50,4%2007 192 573 97 526 55 548 41 978 57,0% 50,6%Source : Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Comptabilité Nationale, HCPPage 9BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Par ailleurs, le secteur du Bâtiment <strong>et</strong> Travaux Publics a employé en 2004 prés <strong>de</strong>662.000 personnes, soit 8,3% <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion active occupée âgée <strong>de</strong> 15 ans <strong>et</strong> plus.Selon les milieux <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce, ce secteur procure du travail pour 9,5% <strong>de</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion active occupée en milieu urbain <strong>et</strong> 4,2% en milieu rural. En 2002, <strong>la</strong>performance <strong>de</strong> ce secteur en <strong>la</strong> matière a été beaucoup plus importante enparticipant pour plus <strong>de</strong> 19% à <strong>la</strong> création n<strong>et</strong>te d’emplois au niveau national.TABLEAU N°4 : EVOLUTION DE L'EMPLOI SELON LES BRANCHES D'ACTIVITE ECONOMIQUESSecteur 2 002 2 003 2 004 2 005 2 006 2 007BTP 647 576 650 529 661 962 705 415 789 603 838 857Autres secteurs 8 839 973 8 952 243 9 159 929 9 207 881 9 138 125 9 217 392Total 9 487 549 9 602 772 9 821 891 9 913 296 9 927 728 10 056 249Source : Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Statistique, HCPCependant, <strong>la</strong> productivité apparente par emploi reste inférieure <strong>et</strong> <strong>de</strong> loin à <strong>la</strong>moyenne nationale, <strong>et</strong> au fur <strong>et</strong> à mesure <strong>de</strong>s années, l’écart se creuse au détrimentdu BTP. En 2002, <strong>la</strong> productivité apparente par emploi dans le reste <strong>de</strong> l’économieétait <strong>de</strong> 1,52 fois supérieure à celle constatée dans le Bâtiment <strong>et</strong> Travaux Publics <strong>et</strong>ce ratio a atteint presque 1,6 en 2007.Si l’activité agricole est éliminée <strong>de</strong>s calculs <strong>de</strong> <strong>la</strong> productivité, le ratio,susmentionné, <strong>de</strong>vient respectivement 1,28 <strong>et</strong> 1,35. Ceci signifie que le secteur duBâtiment <strong>et</strong> Travaux Publics n’est pas capitalistique <strong>et</strong> qu’en pério<strong>de</strong> d’expansion ils’appui davantage sur le facteur travail que sur le capital.FIGURE N°2 : PRODUCTIVITE DE L’EMPLOI DES SECTEURS DU BTP ET DESAUTRES SECTEURS DE L’ECONOMIE NATIONALE6400037000100002002 2003 2004 2005 2006Source <strong>de</strong> données: Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Comptabilité Nationale, HCPPage 10BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


2. PRODUCTION DE L’HABITAT ET INTERVENANTS DU SECTEUR DE LAPROMOTION IMMOBILIEREDepuis quelques années, on assiste à une restructuration du secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> promotionimmobilière au Maroc. Ce mouvement est une réaction à <strong>la</strong> pression <strong>de</strong>s besoins enlogements sociaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> dynamique volontariste <strong>de</strong> l’Etat en matière <strong>de</strong>promotion <strong>de</strong> l’habitat, notamment par <strong>la</strong> création <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux villes nouvelles,Tamansourt <strong>et</strong> Tamesna, <strong>et</strong> l’ouverture <strong>de</strong> nouvelles zones à l’urbanisation.Le rythme <strong>de</strong> production <strong>de</strong> logement s’est accéléré <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> parution <strong>de</strong> l’article 19<strong>de</strong> <strong>la</strong> Loi <strong>de</strong>s Finances 2000. La construction <strong>de</strong> logement a dépassé les 100.000unités <strong>de</strong>puis 2005 où il avait atteint près <strong>de</strong> 113.000 unités pour se situer à 121.000unités en 2007.Le secteur <strong>de</strong> l’habitat fait participer différents intervenants exerçant <strong>de</strong>s activitésrelevant <strong>de</strong> plusieurs branches d’activités économiques. Certaines <strong>de</strong> ces structuresinterviennent sur les chantiers, d’autres s’occupent <strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtrise d’ouvragedéléguée, <strong>et</strong> d’autres encore d’aspects tel que le financement. Le secteur estconstitué en majorité par un tissu <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites <strong>et</strong> moyennes entreprises.L’ensemble <strong>de</strong> ces activités concourent, <strong>de</strong> manière directe ou indirecte, en amontou en aval, à <strong>la</strong> production <strong>de</strong> l’habitat. Il s’agit en l’occurrence <strong>de</strong> : La Maîtrise d’œuvre <strong>et</strong> d’ingénierie : Architectes, Bureaux d’étu<strong>de</strong>sTechniques, Topographes ; Les Maîtres d’ouvrage : Promoteurs publics, Promoteurs privés, Coopératives,Associations <strong>et</strong> Amicales ; Les Producteurs <strong>et</strong> distributeurs <strong>de</strong> matériaux <strong>de</strong> construction ; Les Entreprises <strong>de</strong> travaux : Entreprises organisées <strong>et</strong> Entreprises informelles ; Les Services Publics : Administrations Publiques concernées, ConservationFoncière <strong>et</strong> Cadastre, Agences Urbaines <strong>et</strong> Collectivités Locales ; Les Conseils juridiques <strong>et</strong> <strong>la</strong> gestion immobilière : Agences Immobilières,Administration <strong>de</strong>s Biens Immobiliers, Notaires, Adouls, <strong>et</strong>c. ; La Maintenance <strong>et</strong> réparation : Services, Electricités, Plomberie, Menustravaux, <strong>et</strong>c. ; Le Système bancaire : CIH, BCP <strong>et</strong> Autres banques.Page 11BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


La multiplication <strong>de</strong>s intervenants <strong>et</strong> <strong>la</strong> complexité <strong>de</strong>s procédures ont amené lespouvoirs publics à prendre plusieurs décisions <strong>de</strong> politiques économiques dans le but<strong>de</strong> rationaliser <strong>et</strong> d’harmoniser les actions <strong>et</strong> le champ d’intervention <strong>de</strong>s différentsoperateurs sur le secteur. C’est ainsi que le système <strong>de</strong>s ristournes d’intérêtsaccordés par l’Etat dans le cadre du Programme National <strong>de</strong>s 200.000 logementssociaux a été remp<strong>la</strong>cé par <strong>de</strong>ux fonds <strong>de</strong> garanties crées en 2003 à savoir : leFOGARIM (Fonds <strong>de</strong> garantie en faveur <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions à revenu mo<strong>de</strong>ste <strong>et</strong>/ouirrégulier) <strong>et</strong> le FOGALOGE-public (Fonds <strong>de</strong> garantie au profit <strong>de</strong>s fonctionnaires,agents <strong>de</strong> l’Etat <strong>et</strong> <strong>de</strong>s collectivités locales, <strong>et</strong> employés du secteur public).Dans le même ordre d’idée, les opérateurs publics <strong>de</strong> l’habitat ont été regroupésdans un Holding d’Aménagement doté d’une plus gran<strong>de</strong> capacité d’intervention <strong>et</strong>dont les <strong>mission</strong>s initiales <strong>de</strong>s opérateurs ont été recentrés sur <strong>de</strong>s activitésd’aménagement dans le but d’accroître l’offre foncière <strong>de</strong>stinée à l’habitat <strong>et</strong> àpromouvoir le partenariat public-privé pour <strong>la</strong> production <strong>de</strong> logements sociaux.En conséquence, le Holding d’Aménagement AL OMRANE (HAO) a été créé enfusionnant l’ANHI, <strong>la</strong> SNEC <strong>et</strong> <strong>la</strong> Société ATTACHAROUK. Doté <strong>de</strong>s capitaux fonciers <strong>et</strong>financiers ainsi que <strong>de</strong>s ressources humaines <strong>et</strong> techniques dont disposaient lesanciens établissements, AL OMRANE a vu son obj<strong>et</strong> social redirigé vers, <strong>de</strong>s <strong>mission</strong>scomplémentaires avec celles du secteur privé en l’occurrence, <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>stravaux d’aménagement foncier <strong>et</strong> <strong>de</strong> lutte contre l’habitat insalubre. Ces organes <strong>de</strong>décision <strong>et</strong> <strong>de</strong> gestion ont été renforcés par l’institution d’un conseil <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce,présidé par le Premier Ministre, <strong>et</strong> d’un Comité Directoire.En outre trois sociétés filiales du Holding d’Aménagement AL OMRANE ont étécréées. Il s’agit d’AL OMRANE AL JANOUB pour les provinces du Sud, d’ALOMRANEAL BOUGHAZ pour <strong>la</strong> région Tanger Tétouan <strong>et</strong> d’AL OMRANE TAMESNA dédiée à <strong>la</strong>ville <strong>de</strong> Tamesna.Par ailleurs, <strong>de</strong>s mesures ont été prises pour l’assainissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> situationfinancière <strong>de</strong>s Etablissements Régionaux d’Aménagement <strong>et</strong> <strong>de</strong> Construction (ERAC)<strong>et</strong> leur capitalisation. À fin 2004, il a été procédé au remboursement total <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes<strong>de</strong> ces organismes envers le Crédit Immobilier <strong>et</strong> Hôtelier (CIH) pour un montant <strong>de</strong>800 millions <strong>de</strong> DH, <strong>de</strong> même qu’il a été procédé à leur capitalisation à hauteur <strong>de</strong>900 millions <strong>de</strong> DH provenant <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts du FNAET.Page 12BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Pour les besoins en logement, l’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong>s pouvoirs publics enmatière d’habitat est <strong>la</strong> résorption du déficit actuel <strong>et</strong> <strong>la</strong> restructuration <strong>de</strong> prés d’un<strong>de</strong>mi-million habitations à l’horizon <strong>de</strong> 2012.Sur le p<strong>la</strong>n régional, <strong>la</strong> région du Grand Casab<strong>la</strong>nca arrive en tête <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong>ciment en 2007 avec 15% suivie <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong> Tanger Tétouan avec 13.6%,Marrakech Tensift Al Haouz avec 11.1%, Souss Massa Draa avec 10.3%, l’Orienta<strong>la</strong>vec prés <strong>de</strong> 8.4% <strong>et</strong> Rabat Salé Zemmour Zaër avec 8.1%.Au Maroc, le coût <strong>de</strong> l’immobilier reste encore assez élevé. Le prix du mètre carré estpresque toujours supérieur au SMIG alors que dans les pays européen il n’enreprésente que <strong>la</strong> moitié. Le système <strong>de</strong> financement organisé contribue pour moins<strong>de</strong> 25% dans le financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> logements ; actuellementl’autofinancement reste <strong>la</strong> principale source <strong>de</strong> financement.Outre les fonds propres, le financement <strong>de</strong> l’habitat (social, économique) mobilisequatre principales sources : Le crédit bancaire ; Les subventions budgétaires aux programmes d’habitat social <strong>et</strong> <strong>de</strong> luttecontre l’habitat insalubre ; Les ai<strong>de</strong>s publiques à l’accès au logement ; Les dérogations fiscales (dépenses fiscales).Durant ces <strong>de</strong>rnières années, une évolution encourageante est amorcée en matière<strong>de</strong> l’encours <strong>de</strong>s crédits à l’habitat. De 22,8 Milliards <strong>de</strong> DH en 1997, l’encours <strong>de</strong>scrédits immobiliers est passé à 36,4 Milliards <strong>de</strong> DH en 2002 pour atteindre environ46,3 Milliards <strong>de</strong> DH à fin 2004 pour atteindre 107,5 Milliards <strong>de</strong> dirhams en 2007,soit près <strong>de</strong> 14% du PIB contre 12% en 2006.La loi <strong>de</strong> Finances 2002 a remp<strong>la</strong>cé le Fonds Social <strong>de</strong> l’Habitat (FSH) par le FondsSolidarité Habitat dans le but <strong>de</strong> drainer les produits <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe spéciale sur le cimentinstituée. C<strong>et</strong>te taxe a été portée à 0,10 DH/Kg en 2004 au lieu <strong>de</strong> 0,05 DH/Kgauparavant. Ceci a permis d’augmenter les ressources du FSH qui sont passées <strong>de</strong>400 3 millions <strong>de</strong> DH en 2003 à 1 Milliard <strong>de</strong> DH en 2004 pour atteindre quelques 1,4Milliard <strong>de</strong> DH en 2007. En outre un montant <strong>de</strong> 400 Millions <strong>de</strong> DH a été viré à <strong>la</strong>Caisse Centrale <strong>de</strong> Garantie pour garantir les prêts FOGARIM. Le dynamisme duFOGARIM se reflète dans le fonctionnement du Fonds qui a atteint un cumul <strong>de</strong> 4,27MMDH <strong>et</strong> 28.874 prêts au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2003-2007.Page 153 Habitat <strong>et</strong> Urbanisme : Bi<strong>la</strong>n 2003-2007 <strong>et</strong> p<strong>la</strong>n d’action 2008-2012, Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Promotion Immobilière.BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Cependant, par <strong>rapport</strong> aux normes internationales, <strong>la</strong> proportion <strong>de</strong>s créditsimmobiliers dans l’ensemble <strong>de</strong>s crédits à l’économie <strong>de</strong>meure mo<strong>de</strong>ste en nedépassant pas 16% contre plus <strong>de</strong> 35% dans les pays industrialisés. Rapportés au PIB,ces crédits ne représentent que 12% en 2007, alors que pour <strong>la</strong> Ma<strong>la</strong>isie, parexemple, ils sont <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 38%.FIGURE N°3 : CREDITS A L’HABITAT PAR RAPPORT AU PIBSource : Bank AL Maghreb, 2007A ce propos, pour faire face à <strong>la</strong> carence <strong>de</strong>s ressources financières <strong>de</strong> long terme,dont a besoin le secteur <strong>de</strong> l’habitat, <strong>et</strong> pour inciter les établissements <strong>de</strong> crédits àallonger les durées <strong>de</strong>s crédits acquéreurs, les pouvoirs publics ont œuvré pour <strong>la</strong>création d’un marché hypothécaire secondaire assis sur le mécanisme <strong>de</strong> <strong>la</strong>titrisation <strong>de</strong>s créances hypothécaires 4 . Ainsi, <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi sur <strong>la</strong>titrisation en août 1999, le CIH a pu <strong>la</strong>ncer avec succès <strong>de</strong>ux opérations <strong>de</strong> titrisationd’un montant total <strong>de</strong> 1,5 milliard <strong>de</strong> DH (500 millions <strong>de</strong> DH en avril 2002 <strong>et</strong> près <strong>de</strong>1 milliard <strong>de</strong> DH en juin 2003).Les subventions budgétaires aux programmes d’habitat social <strong>et</strong> <strong>de</strong> lutte contrel’habitat insalubre, à travers le budg<strong>et</strong> d’investissement du Département <strong>de</strong> l’Habitat<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme, constituent une contribution importante au financement <strong>de</strong> cesprogrammes. Elles représentent les 4/5 du budg<strong>et</strong> d’investissement du département<strong>de</strong> l’Habitat. Au cours <strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rnières années, ces subventions ont atteint enmoyenne 415 millions <strong>de</strong> DH par an (crédits <strong>de</strong> paiement).4 La titrisation est une ingénierie financière consistant en une transformation <strong>de</strong>s créances inscrites à l’actif d’un établissement <strong>de</strong> crédit(cédant) en titres négociables sur le marché financier. Les créances sont cédées à un organisme tiers ou fonds commun <strong>de</strong> créances,moyennant une rémunération, qui ém<strong>et</strong> en contrepartie <strong>de</strong>s titres financiers négociables à <strong>de</strong>s investisseurs.Page 16BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Le système <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s publiques directes au logement, en vigueur <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> 35ans (1968-2003) était basé essentiellement sur le régime <strong>de</strong> ristourne d’intérêt. En2000, ce régime a été renforcé par l’institution d’une avance sans intérêt <strong>de</strong> 25.000DH au profit <strong>de</strong>s fonctionnaires. La réforme <strong>de</strong>s mécanismes d’ai<strong>de</strong>s publiques àl’habitat en 2003 a conduit à <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux mécanismes <strong>et</strong> leurremp<strong>la</strong>cement par <strong>la</strong> création <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong> garantie.Globalement <strong>et</strong> malgré l’é<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong>s dispositions du crédit acquéreur àl’ensemble <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> crédits remplissant certaines conditions, <strong>la</strong>contribution du système bancaire au financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> logementreste très timi<strong>de</strong> puisque l’autofinancement <strong>de</strong>meure dominant avec <strong>de</strong>sproportions dépassant les 80% selon les catégories <strong>de</strong> construction. Ceci peut êtrevue comme un frein au développement rapi<strong>de</strong> du secteur, mais il peut être aussiassimilé aux facteurs <strong>de</strong> sécurité qui ont permis <strong>de</strong> réaliser d'importants acquis pourle secteur immobilier <strong>et</strong> <strong>de</strong> soutenir un dynamisme certes re<strong>la</strong>tivement modéré maispérenne.Page 17BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


EVALUATION DES PRELEVEMENTS ET DES DEPENSES FISCALES SURLE SECTEURPour répondre aux besoins économiques <strong>et</strong> sociaux <strong>et</strong> en vue d’être un moteur <strong>de</strong>croissance, les pouvoirs publics ont é<strong>la</strong>boré un ensemble <strong>de</strong> mesures sous formed’exonérations <strong>et</strong> <strong>de</strong> subventions <strong>de</strong>stinés alléger les charges fiscales ou non dusecteur <strong>de</strong> l’habitat. Le budg<strong>et</strong> d’investissement du département <strong>de</strong> l’Habitat, dufond <strong>de</strong> solidarité habitat ainsi que les subventions accordées dans ce cadreconstituent également un avantage indéniable.Les dérogations fiscales représentent un enjeu budgétaire important. Ellesconstituent certes, un manque à gagner pour le budg<strong>et</strong> mais elles constituent unpuissant instrument <strong>de</strong> stimu<strong>la</strong>tion <strong>et</strong> d’orientation <strong>de</strong> certaines activitéséconomiques. Leurs eff<strong>et</strong>s sur les ressources budgétaires <strong>de</strong> l’état est comparable àcelui <strong>de</strong>s dépenses. C’est <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle elles sont appelées «DépensesFiscales ».Par le biais <strong>de</strong>s dépenses fiscales, l’Etat peut introduire une certaine discriminationentre les activités économiques <strong>et</strong> canaliser ainsi le capital vers <strong>de</strong>s emplois plusconformes avec les orientations <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique économique.TABLEAU N°7 : EVALUATION DES DEPENSES FISCALES PAR SECTEUR D’ACTIVITEPage 18Source : Rapport sur les Dépenses Fiscales <strong>de</strong> 2007, <strong>Ministère</strong> <strong>de</strong> l’Economie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s FinancesBALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


C’est d'ailleurs le cas du secteur <strong>de</strong> l’immobilier au Maroc où les dérogations auprofit <strong>de</strong>s activités immobilières sont prédominantes à <strong>la</strong> fois en termes <strong>de</strong> nombres<strong>et</strong> <strong>de</strong> valeurs. Au nombre <strong>de</strong> 44 mesures dérogatoires, soit l’équivalent <strong>de</strong> 11% dutotal, celles évaluées totalisent 3.958 MDH en 2007, contre 3.702 MDH en 2006,enregistrant une progression <strong>de</strong> 7%. Elles représentent 17% <strong>de</strong>s dépenses fiscalesévaluées en 2007. Les dépenses fiscales afférentes à l’article 19 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loi <strong>de</strong> Finances1999/2000 se <strong>rapport</strong>ant à l’exonération <strong>de</strong> tous impôts <strong>et</strong> taxes au profit <strong>de</strong>sprogrammes <strong>de</strong> logements sociaux, s’élèvent à 1.420 MDH. Les dépenses fiscalesre<strong>la</strong>tives aux travaux immobiliers sont <strong>de</strong> 624 MDH au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur <strong>la</strong> valeurajoutée (TVA) <strong>et</strong> 490 MDH au titre <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés (IS).Comme toute autre activité économique, l’habitat contribue aux rec<strong>et</strong>tes fiscales <strong>et</strong>parafiscales <strong>de</strong> l’Etat. Afin d’en faire une évaluation correcte, il est nécessaire <strong>de</strong>présenter un aperçu sur les caractéristiques <strong>et</strong> <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> ces contributions.La fiscalité immobilière marocaine se caractérise par <strong>la</strong> complexité <strong>de</strong>s typesd’impôts <strong>et</strong> d’origine <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxation, par <strong>la</strong> multiplicité <strong>de</strong>s régimes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s barèmes.1. IMPOT SUR LES SOCIETESL'impôt sur les sociétés s’applique sur l'ensemble <strong>de</strong>s produits, bénéfices <strong>et</strong> revenus<strong>de</strong>s sociétés <strong>et</strong> autres personnes morales <strong>et</strong> ceci quels que soient leur forme <strong>et</strong> leurobj<strong>et</strong>. Bien entendu, les associations <strong>et</strong> assimilées sont exclus <strong>de</strong> ce champs. End’autres termes, ce sont <strong>de</strong>s impôts sur les bénéfices <strong>et</strong> les gains en capital. Ils sontassis sur les revenus réels ou présumés. Ils concernent l'ensemble <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong>l'entreprise <strong>et</strong> pas seulement les revenus issus <strong>de</strong> <strong>la</strong> production tels que les gains encapital <strong>de</strong>s sociétés qui sont recouvrés durant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> compte. Ils s'appliquentgénéralement sur <strong>la</strong> valeur nominale (<strong>et</strong> non réelle).Le contrôle <strong>de</strong>s sociétés se fait par l’obligation <strong>de</strong> <strong>la</strong> désignation d’un commissaireaux comptes ou <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux commissaires aux comptes lorsqu’il s’agit <strong>de</strong> banques,assurances, société <strong>de</strong> crédit <strong>et</strong> d’investissement ou société anonyme faisant appelpublic à l’épargne.Ces personnes morales doivent tenir une comptabilité complète conformément à <strong>la</strong>loi. Les sociétés sont imposables sur l'ensemble <strong>de</strong>s produits, bénéfices <strong>et</strong> revenus se<strong>rapport</strong>ant aux biens qu'elles possè<strong>de</strong>nt, à l’activité qu'elles exercent <strong>et</strong> auxopérations lucratives qu'elles réalisent au Maroc, même à titre occasionnel.Page 19BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Sont exclus du champ <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés, exonérées ou suj<strong>et</strong>à taux d’imposition réduit, les personnes morales suivantes : Les coopératives <strong>et</strong> leurs unions légalement constituées dont les statuts, lefonctionnement <strong>et</strong> les opérations sont reconnus conformes à <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>et</strong>à <strong>la</strong> réglementation en vigueur ; L’Agence <strong>de</strong> Logements <strong>et</strong> d'Equipements Militaires (A.L.E.M.), créée par ledécr<strong>et</strong>-loi n° 2-94-498 du 16 rabii II 1415 (23 septembre 1994) ; Les fonds <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cements collectifs en titrisation (F.P.C.T.), régis par <strong>la</strong> loi n° 10-98 promulguée par le dahir n° 1-99-193 du 13 joumada I 1420 (25 août 1999),pour les bénéfices réalisés dans le cadre <strong>de</strong> leur obj<strong>et</strong> légal ; La Société Nationale d’Aménagement Collectif (S.O.N.A.D.A.C.), au titre <strong>de</strong>sactivités, opérations <strong>et</strong> bénéfices résultant <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> logementssociaux afférents aux proj<strong>et</strong>s «Annassim», situés dans les communes <strong>de</strong> DarBouazza <strong>et</strong> Lissasfa <strong>et</strong> <strong>de</strong>stinés au recasement <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> l’anciennemédina <strong>de</strong> Casab<strong>la</strong>nca ; La société "Sa<strong>la</strong> Al-Jadida" pour l'ensemble <strong>de</strong> ses activités <strong>et</strong> opérations, ainsique pour les revenus éventuels y afférents ; Au titre <strong>de</strong> l’article 19-II-C, les agences immobilières <strong>et</strong> les promoteursimmobiliers à raison <strong>de</strong>s activités exercées dans l'une <strong>de</strong>s préfectures ouprovinces qui sont fixées par décr<strong>et</strong> compte tenu <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux critères suivants :le niveau <strong>de</strong> développement économique <strong>et</strong> social <strong>et</strong> <strong>la</strong> capacité d'absorption<strong>de</strong>s capitaux <strong>et</strong> <strong>de</strong>s investissements.FIGURE N°4 : DEPENSES FISCALES LIEES A L’IMPOT SUR LES SOCIETES IMMOBILIERESSource : Direction Générale <strong>de</strong>s Impôts (MEF), Rapport sur les dépenses fiscales 2008Page 20BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


L’ensemble <strong>de</strong> ces dispositions accordées par les Pouvoirs Publics a profité auxsociétés immobilières jusqu’en 2007. Les sociétés s’engageant à réaliser, dans lecadre d'une convention conclue avec l'Etat, <strong>de</strong>s programmes d’habitat social d’aumoins 2.500 logements sociaux, sur une pério<strong>de</strong> n’excédant pas 5 ans, ont reçu unréel soutient financier. Les personnes morales ou physiques relevant du régime durésultat n<strong>et</strong> réel, signataires <strong>de</strong> ces conventions, sont exonérés <strong>de</strong> tout impôt <strong>et</strong> taxe.Les mesures évaluées, au titre <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> taxe, par <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s Impôts sont aunombre <strong>de</strong> 21, soit presque <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s dérogations recensées. Ceci implique queles données fournies sont entachées d’erreurs plus ou moins importantes, enfonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> utilisée pour le choix <strong>de</strong>s mesures évaluées. N’empêche queces dérogations ont généré une dépense fiscale (c.à.d. un manque à gagner pour lespouvoirs publics <strong>et</strong> un bénéfice pour les entreprises) au titre <strong>de</strong> l'impôt sur lessociétés <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 522 million <strong>de</strong> Dirhams.2. IMPOT SUR LES REVENUSL’impôt sur le revenu s’applique aux revenus <strong>et</strong> profits <strong>de</strong>s personnes physiques <strong>et</strong><strong>de</strong>s personnes morales n’ayant pas opté pour l’impôt sur les sociétés. Les revenusprofessionnels pour l'application <strong>de</strong> l'impôt sont définis par les bénéfices réalisés parles personnes physiques <strong>et</strong> provenant <strong>de</strong> l'exercice <strong>de</strong> professions commerciales,industrielles <strong>et</strong> artisanales, <strong>de</strong> promotion immobilière <strong>et</strong> <strong>de</strong> lotisseur ou <strong>de</strong>marchand <strong>de</strong> bienLe légis<strong>la</strong>teur entend par <strong>la</strong> profession <strong>de</strong> promoteur immobilier, <strong>de</strong> lotisseur <strong>de</strong>terrains, ou <strong>de</strong> marchand <strong>de</strong> biens : Promoteur immobilier : toute personne qui procè<strong>de</strong> ou fait procé<strong>de</strong>r àl’édification d’un ou <strong>de</strong> plusieurs immeubles en vue <strong>de</strong> les vendre en totalitéou en partie ; Lotisseur : toute personne qui procè<strong>de</strong> à <strong>de</strong>s travaux d’aménagement ou <strong>de</strong>viabilisation <strong>de</strong> terrains à bâtir en vue <strong>de</strong> leur vente en totalité ou par lot, quelque soit leur mo<strong>de</strong> d'acquisition ; Marchand <strong>de</strong> biens : toute personne qui réalise <strong>de</strong>s ventes d'immeubles bâtis<strong>et</strong> / ou non bâtis acquis à titre onéreux ou par donation.Les catégories <strong>de</strong> revenus <strong>et</strong> profits concernés sont : Les revenus professionnels ;Page 21BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Les revenus provenant <strong>de</strong>s exploitations agricoles ; Les revenus sa<strong>la</strong>riaux <strong>et</strong> revenus assimilés ; Les revenus <strong>et</strong> profits fonciers ; Les revenus <strong>et</strong> profits <strong>de</strong> capitaux mobiliers.Sont assuj<strong>et</strong>ties à l'impôt sur le revenu 5 : Les personnes physiques qui ont au Maroc leur domicile fiscal 6 , à raison <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong> leurs revenus <strong>et</strong> profits, <strong>de</strong> source marocaine <strong>et</strong> étrangère ; Les personnes physiques qui n'ont pas au Maroc leur domicile fiscal, à raison<strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> leurs revenus <strong>et</strong> profits <strong>de</strong> source marocaine ; Les personnes, ayant ou non leur domicile fiscal au Maroc, qui réalisent <strong>de</strong>sbénéfices ou perçoivent <strong>de</strong>s revenus dont le droit d’imposition est attribué auMaroc en vertu <strong>de</strong>s conventions tendant à éviter <strong>la</strong> double imposition enmatière d’impôts sur le revenu.Les revenus professionnels imposables sont déterminés d'après le régime du résultatn<strong>et</strong> réel avec, toutefois, <strong>de</strong>s facilités pour les contribuables exerçant leur activité àtitre individuel ou dans le cadre d'une société <strong>de</strong> fait, peuvent opter, dans certainsconditions pour le régime du résultat n<strong>et</strong> simplifié ou celui du bénéfice forfaitaire. REGIME DU RESULTAT NET REELCe régime constitue le régime <strong>de</strong> droit commun. La détermination du résultatprofessionnel n<strong>et</strong> imposable selon ce régime suppose <strong>la</strong> tenue d'une comptabilitéconforme aux prescriptions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 9-88 re<strong>la</strong>tive aux obligations comptables <strong>de</strong>scommerçants. L'exercice comptable <strong>de</strong>s contribuables dont le revenu professionnelest déterminé d'après ce régime doit être clôturé au 31 décembre <strong>de</strong> chaque année.Le résultat n<strong>et</strong> réel <strong>de</strong> chaque exercice comptable est déterminé d’après l’excé<strong>de</strong>nt<strong>de</strong>s produits sur les charges <strong>de</strong> l’exercice5 Pour plus <strong>de</strong> détails se référer à l’étu<strong>de</strong> « <strong>la</strong> ba<strong>la</strong>nce économique liant le secteur <strong>de</strong> l’habitat <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> promotion immobilière àl’économie nationale » réalisée par <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Promotion Immobilière du <strong>Ministère</strong> <strong>de</strong> <strong>l'Habitat</strong>, <strong>de</strong> l'Urbanisme <strong>et</strong> <strong>de</strong>l'Aménagement <strong>de</strong> l'Espace en 2006.6 Une personne physique a son domicile fiscal au Maroc lorsqu’elle y a son foyer d'habitation permanent, le centre <strong>de</strong> ses intérêtséconomiques ou lorsque <strong>la</strong> durée continue ou discontinue <strong>de</strong> ses séjours au Maroc dépasse 183 jours pour toute pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 365 jours.Page 22BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


RESULTAT NET SIMPLIFIEComme pour régime du résultat n<strong>et</strong> réel, le régime n<strong>et</strong> simplifié suppose <strong>la</strong> tenued'une comptabilité complète. Selon le co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, Le « résultat n<strong>et</strong>simplifié <strong>de</strong> chaque exercice est déterminé d'après l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s produits sur lescharges <strong>de</strong> l'exercice engagées ou supportées pour les besoins <strong>de</strong> l’activitéimposable, en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation comptable envigueur, rectifié sur l’état <strong>de</strong> passage du résultat comptable au résultat n<strong>et</strong> fiscal,…. àl'exclusion <strong>de</strong>s provisions <strong>et</strong> du déficit reportable ». Toutefois le nombre <strong>de</strong> piècescomptables <strong>et</strong> le nombre <strong>de</strong> comptes justificatifs sont légèrement réduits par<strong>rapport</strong> au régime du résultat n<strong>et</strong> réel.Les professions dont le chiffre d'affaires annuel ne dépasse pas 2.000.000 DH,peuvent opter pour le régime du résultat n<strong>et</strong> simplifié pour <strong>la</strong> détermination durésultat professionnel imposable. L'option pour ce régime reste va<strong>la</strong>ble tant que lechiffre d'affaires réalisé n'a pas dépassé pendant <strong>de</strong>ux exercices consécutifs leslimites prévues.Il ne peut y avoir <strong>de</strong> passage du régime du résultat n<strong>et</strong> réel au régime n<strong>et</strong> simplifié, ni<strong>de</strong> celui-ci au régime forfaitaire. Les contribuables dont les revenus professionnelssont déterminés selon le régime du résultat n<strong>et</strong> simplifié ne peuvent opter pour lerégime du bénéfice forfaitaire que lorsque leur chiffre d'affaires est resté, pendanttrois exercices consécutifs, inférieur à <strong>la</strong> limite prévue <strong>et</strong> il en est <strong>de</strong> même pour lescontribuables dont le résultat professionnel est déterminé selon le régime durésultat n<strong>et</strong> réel. Ils ne peuvent opter pour le régime du résultat n<strong>et</strong> simplifié ou celuidu bénéfice forfaitaire que lorsque leur chiffre d'affaires est resté, pendant troisexercices consécutifs, inférieur à l'une <strong>de</strong>s limites prévues.Les contribuables qui enten<strong>de</strong>nt opter pour le régime du résultat n<strong>et</strong> simplifiédoivent en formuler <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> par écrit <strong>et</strong> l'adresser selon les usages administratifsà l'inspecteur <strong>de</strong>s impôts du lieu <strong>de</strong> leur domicile fiscal ou <strong>de</strong> leur principalétablissement. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>man<strong>de</strong> doit être faite, avant le 1er avril <strong>de</strong> l'année dont lerésultat sera déterminé d'après le régime résultat n<strong>et</strong> simplifié ; ou, en cas <strong>de</strong> débutd'activité, avant le 1er avril <strong>de</strong> l'année qui suit celle du début d'activité. Dans ce cas,l'option est va<strong>la</strong>ble pour l'année du début d'activité.Page 23BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


REGIME DU BENEFICE FORFAITAIRETout opérateur dans le secteur immobilier, exerçant son activité dans le cadre d'uneentreprise individuelle <strong>et</strong> dont le chiffre d'affaires annuel ne dépasse pas 2.000.000DH, peut opter pour le régime du bénéfice forfaitaire. Dans ce cas, le bénéficeforfaitaire est déterminé par application au chiffre d'affaires <strong>de</strong> chaque année civiled'un coefficient fixé pour chaque profession. Pour le secteur du bâtiment, les tauxsont fixés à 25%.Aussi <strong>et</strong> au bénéfice ainsi déterminé <strong>et</strong> avec certaines réserves s'ajoutent s'il y a lieu : La plus-value n<strong>et</strong>te globale réalisée à l'occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> cession en cours ou enfin d'exploitation <strong>de</strong>s biens corporels <strong>et</strong> incorporels affectés à l'exercice <strong>de</strong> <strong>la</strong>profession, à l'exclusion <strong>de</strong>s terrains <strong>et</strong> constructions ; La plus-value n<strong>et</strong>te globale évaluée par l'administration lorsque les bienscorporels <strong>et</strong> incorporels, autres que les terrains <strong>et</strong> constructions, ne sont plusaffectés à l’exploitation ; Les in<strong>de</strong>mnités reçues en contrepartie <strong>de</strong> <strong>la</strong> cessation <strong>de</strong> l'exercice <strong>de</strong> <strong>la</strong>profession ou du transfert <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle.Les subventions <strong>et</strong> dons reçus <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong>s collectivités locales ou <strong>de</strong>s tiers. Cessubventions <strong>et</strong> dons sont <strong>rapport</strong>és à l'année au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle ils ont été perçus.L'option pour le régime du bénéfice forfaitaire reste va<strong>la</strong>ble tant que le chiffred'affaires réalisé n'a pas dépassé pendant <strong>de</strong>ux années consécutives les limitesprévues. Dans le cas contraire, <strong>et</strong> sauf option pour le régime du résultat n<strong>et</strong> simplifiéformulée dans les conditions <strong>de</strong> forme <strong>et</strong> <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>i prévues, le régime du résultat n<strong>et</strong>réel est applicable en ce qui concerne les revenus professionnels réalisés à compterdu 1 er janvier <strong>de</strong> l'année suivant celle au cours <strong>de</strong>squelles lesdites limites ont étédépassées.Selon le co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s impôts, « le bénéfice annuel <strong>de</strong>s contribuables ayant opté pour lerégime du bénéfice forfaitaire ne peut être inférieur au montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur locativeannuelle normale <strong>et</strong> actuelle <strong>de</strong> chaque établissement du contribuable, auquel estappliqué un coefficient dont <strong>la</strong> valeur est fixée <strong>de</strong> 0,5 à 10 compte tenu <strong>de</strong>l'importance <strong>de</strong> l'établissement, <strong>de</strong> l'acha<strong>la</strong>ndage <strong>et</strong> du niveau d'activité. Au bénéficeminimum s'ajoutent, lorsqu'ils existent, les plus-values, in<strong>de</strong>mnités, subventions <strong>et</strong>dons en tenant compte <strong>de</strong>s amortissements prévus à l’article 40 ».Page 24BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Les dérogations <strong>et</strong> les exonérations prévues pour les personnes morales sous lerégime <strong>de</strong> l’impôt sur les sociétés bénéficient aussi aux personnes morales ouphysiques sous le régime <strong>de</strong> l’impôt sur le revenu.En 2007, <strong>la</strong> dépense fiscale liée à l’impôt sur le revenu s’élève à 539 MDH, soit 18%du montant global <strong>de</strong>s dépenses liées à ce type d’impôt. Elle est du même niveauque <strong>la</strong> dépense fiscale liée à l’impôt sur les sociétés, mais au cours <strong>de</strong>s années sacroissance est plutôt rapi<strong>de</strong>.FIGURE N°5 : DEPENSES FISCALES LIEES A L’IMPOT SUR LES REVENUSSource : Direction Générale <strong>de</strong>s Impôts (MEF), Rapport sur les dépenses fiscales 20083. DROITS D’ENREGISTREMENTL’enregistrement est une formalité à <strong>la</strong>quelle sont soumis les actes <strong>et</strong> conventionsécrites ou verbales quelle que soit <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> l’acte qui les constate, sous seingprivé ou authentique (notarié, adou<strong>la</strong>ire, hébraïque, judiciaire ou extrajudiciaire)portant entre autres sur : Les mutations entre vifs, d'immeubles, immatriculés ou non immatriculés, ou<strong>de</strong> droits réels portant sur <strong>de</strong> tels immeubles. Bail à rente perpétuelle <strong>de</strong> biens immeubles, bail emphytéotique, bail à vie <strong>et</strong>celui dont <strong>la</strong> durée est illimitée ; Cession d'un droit au bail ou du bénéfice d'une promesse <strong>de</strong> bail portant surtout ou partie d'un immeuble, qu'elle soit qualifiée cession <strong>de</strong> pas <strong>de</strong> porte,in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> départ ou autrement ; Bail, cession <strong>de</strong> bail, sous-location d'immeubles, <strong>de</strong> droits immobiliers ou <strong>de</strong>fonds <strong>de</strong> commerce.Page 25BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


L’enregistrement donne lieu à <strong>la</strong> perception d’un impôt dit "droit d’enregistrement".La formalité <strong>de</strong> l’enregistrement a pour eff<strong>et</strong> d’assurer <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s actes aumoyen d’inscription sur un registre dit "registre <strong>de</strong>s entrées". Au regard du Trésor,l’enregistrement fait foi <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> l’acte <strong>et</strong> <strong>de</strong> sa date.Pour qu’ils soient exonérés ou soumis à un droit d’enregistrement réduit, Lespromoteurs immobiliers doivent réaliser leurs opérations dans le cadre d’uneconvention conclue avec l’Etat. C<strong>et</strong>te convention est alors assortie d’un cahier <strong>de</strong>scharges, en vue <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> cités, rési<strong>de</strong>nces <strong>et</strong>campus universitaires constitués d’au moins <strong>de</strong>ux cents cinquante (250) chambresdont <strong>la</strong> capacité d’hébergement est au maximum <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux (2) lits par chambre, dansun dé<strong>la</strong>i maximum <strong>de</strong> trois (3) ans à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong> date <strong>de</strong> l’autorisation <strong>de</strong>construire. En outre les promoteurs immobiliers doivent, fournir un cautionnementbancaire qui doit être déposé entre les mains <strong>de</strong> l’inspecteur <strong>de</strong>s impôts chargé <strong>de</strong>l’enregistrement, ou consentir au profit <strong>de</strong> l'Etat, dans l'acte d'acquisition ou dansun acte y annexé, une hypothèque sur le terrain acquis ou sur tout autre immeuble,<strong>de</strong> premier rang ou, à défaut, <strong>de</strong> second rang après celle consentie au profit <strong>de</strong>sétablissements <strong>de</strong> crédit agréés.FIGURE N°6 : DEPENSES FISCALES LIEES AUX DROITS D’ENREGISTREMENTSource : Direction Générale <strong>de</strong>s Impôts (MEF), Rapport sur les dépenses fiscales 2008Pour le crédit bail, les locaux à usage professionnel ou d’habitation sont exonéréslorsque l'acte d'acquisition doit comporter l'engagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> société <strong>de</strong> crédit-bail<strong>de</strong> les m<strong>et</strong>tre à <strong>la</strong> disposition du preneur dans un dé<strong>la</strong>i maximum d'un an courant àcompter <strong>de</strong> <strong>la</strong> date dudit acte. Il en est <strong>de</strong> même lorsqu’il s’agit <strong>de</strong> terrains nus oucomportant <strong>de</strong>s constructions appelées à être démolies, <strong>de</strong>stinés en totalité à <strong>la</strong>construction <strong>de</strong> locaux à usage professionnel ou d’habitation.Page 26BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


La dépense fiscale liée au droit d’enregistrement est très importante. Elle constituepratiquement <strong>la</strong> moitié du montant <strong>de</strong>s avantages fiscaux accordés au secteur <strong>de</strong>l’immobilier.4. TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEELa taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée qui est une taxe sur le chiffre d'affaires, s'applique àl’opération d'une vente, lorsque celle-ci est réalisée aux conditions <strong>de</strong> livraison <strong>de</strong> <strong>la</strong>marchandise au Maroc ; ou lorsque <strong>la</strong> prestation fournie, le service rendu, le droitcédé ou l'obj<strong>et</strong> loué sont exploités ou utilisés au Maroc.Les opérations imposables, sont entre autres : Les travaux immobiliers, les opérations <strong>de</strong> lotissement <strong>et</strong> <strong>de</strong> promotionimmobilière ; Les opérations d'instal<strong>la</strong>tion ou <strong>de</strong> pose, <strong>de</strong> réparation ou <strong>de</strong> façon ; Les livraisons faites à eux-mêmes par les assuj<strong>et</strong>tis (sauf indication contraireprévu par <strong>la</strong> loi), Les opérations d'échange <strong>et</strong> les cessions <strong>de</strong> marchandises corré<strong>la</strong>tives à unevente <strong>de</strong> fonds <strong>de</strong> commerce effectué par les assuj<strong>et</strong>tis ; Les locations portant sur les locaux meublés ou garnis y compris les élémentsincorporels du fonds <strong>de</strong> commerce, les opérations <strong>de</strong> transport, <strong>de</strong>magasinage, <strong>de</strong> courtage, <strong>et</strong> d'une manière générale toute prestation <strong>de</strong>services ; les opérations effectuées, avocat, interprète, notaire, a<strong>de</strong>l, huissier <strong>de</strong> justice,les architectes, métreur-vérificateur, géomètre, topographe, arpenteur,ingénieur, conseil <strong>et</strong> expert en toute matière.Plusieurs dérogations sont prévues par <strong>la</strong> loi dans le cadre <strong>de</strong>s efforts consentis pourpromouvoir le secteur. Il s’agit notamment <strong>de</strong> : La construction pour soi-même <strong>de</strong> logement dont <strong>la</strong> superficie couverten'excè<strong>de</strong> pas 300 m², à condition que <strong>la</strong>dite construction porte sur une unité<strong>de</strong> logement indivisible <strong>et</strong> ayant satisfait à toutes les formalitésadministratives d’usage. En outre, elle doit être affectée à l'habitationprincipale pendant une durée <strong>de</strong> quatre ans courant à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong> date dupermis d'habiter ou <strong>de</strong> tout autre document en tenant lieu. C<strong>et</strong>te dispositionest va<strong>la</strong>ble également, dans le cas <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> logements réalisés pourle compte <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> leurs adhérents par les coopératives d'habitation.Page 27BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Des sociétés immobilières constituées par les membres d'une même famillepour <strong>la</strong> construction d'une unité <strong>de</strong> logement pour compte propre ; Des personnes physiques <strong>et</strong> morales qui édifient dans le cadre d'unprogramme agréé, <strong>de</strong>s constructions <strong>de</strong>stinées au logement <strong>de</strong> leurpersonnel.Les dépenses fiscales à taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée se chiffrent à 1.451 MDH. Ellesreprésentent environ 37% <strong>de</strong>s dépenses consacrées à l’immobilier. Avec lesdépenses fiscales liées au droit d’enregistrement, elles constituent les principalesmesures incitatives pour les activités immobilières.FIGURE N°7 : DEPENSES FISCALES LIEES A LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEESource : Direction Générale <strong>de</strong>s Impôts (MEF), Rapport sur les dépenses fiscales 20085. EVALUATION DES DEPENSES FISCALES DU SECTEUREn 2007, les rec<strong>et</strong>tes fiscales <strong>de</strong> l’Etat (y compris les droits d’importation) se sontétablies à près <strong>de</strong> 150 Milliards <strong>de</strong> DH dont une proportion estimée <strong>de</strong> 12,6%provient du secteur immobilier. En se référant au <strong>rapport</strong> entre dépenses <strong>et</strong> rec<strong>et</strong>tesfiscales par type d’impôts, on peut estimer <strong>la</strong> contribution du secteur <strong>de</strong>l’immobilier, tel qu’il est définit par le co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s impôts, pour chaque type <strong>de</strong> taxe.Les résultats figurent dans le tableau suivant.Page 28BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


TABLEAU N°8 : ESTIMATION DE LA CONTRIBUTION DE L’IMMOBILIER AUX RECETTES FISCALES(SCENARIOS AVEC ET SANS AVANTAGES FISCAUX) EN MILLIONS DE DIRHAMSType d'impôt2006TVA IS IR DET TIC DI TotalDépenses fiscales 1 416 394 455 1 437 0 0 3 702Taux par <strong>rapport</strong> aux rec<strong>et</strong>tes 28.5% 16.2% 7.7% 35.1% 8.0% 5.9%Rec<strong>et</strong>te dues sans avantages 4 968 2 432 5 909 4 100 0 0 17 409Rec<strong>et</strong>tes réelles estimées 3 552 2 038 5 454 2 663 0 0 13 707Type d'impôt2007TVA IS IR DET TIC DI TotalDépenses fiscales 1 451 522 539 1 446 3 958Taux par <strong>rapport</strong> aux rec<strong>et</strong>tes 22.5% 15.1% 10.8% 30.1% 7.9% 7.1% 28.5%Rec<strong>et</strong>te dues sans avantages 6 449 3 453 4 987 4 801 0 0 19 689Rec<strong>et</strong>tes réelles estimées 4 998 2 931 4 448 3 355 0 0 15 731Source : Direction Générale <strong>de</strong>s Impôts (MEF), Rapport sur les dépenses fiscales 2008D’autres modalités d’imposition existent <strong>et</strong> notamment celles re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> fiscalitélocales. Toutefois, leur estimations restent délicates dans <strong>la</strong> mesure où les donnéesrécentes font défaut <strong>et</strong> ou <strong>de</strong>s Proxys variables soli<strong>de</strong>s sont inexistants. Nousproposons <strong>de</strong> faire cheminer leur évolution dans le temps comme celle <strong>la</strong>production. Le résultat est repris dans les tableaux suivants.Page 29BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


TABLEAU N°9 : AUTRES PRELEVEMENTS DANS LE SECTEUR DE L’IMMOBILIER (EN MILLIONS DEDIRHAMS)Type 2006 2007Fiscalité <strong>de</strong>s Collectivités Locales 3 101 3594o Taxe urbaine 581 673o Taxe d’édilité 1 881 2 180o Taxe sur les opérations <strong>de</strong> construction 358 415o Autres taxes 281 326Taxe <strong>de</strong> l’inspection <strong>de</strong> <strong>la</strong> Protection Civile 109 127Taxe sur le ciment 605 701Taxe notariale 151 175Droits <strong>de</strong> conservation foncière 1 151 1 334Total 5 117 5 931Source : Estimation du consultantTABLEAU N°10 : TABLEAU RECAPITULATIF DU BILAN FINANCIER DU SECTEUR DE L’IMMOBILIER (ENMILLIONS DE DIRHAMS)Nature <strong>de</strong>s rec<strong>et</strong>tes2006 2007Impôts avantages Impôts avantagesImpôt sur les sociétés 2 038 394 2 931 522Impôt sur le revenu 5 454 455 4 448 539Taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée 3 552 1416 4 998 1 451Droits d’enregistrement 2 663 1437 3 355 1 446Fiscalité <strong>de</strong>s Collectivités Locales 3101 3594o Taxe urbaine 581 673o Taxe d’édilité 1 881 2 180o Taxe sur les opérations <strong>de</strong> construction 358 415o Autres taxes 281 326Taxe <strong>de</strong> l’inspection <strong>de</strong> <strong>la</strong> Protection Civile 109 127Taxe sur le ciment 605 701Taxe notariale 151 175Droits <strong>de</strong> conservation foncière 1 151 1 334Budg<strong>et</strong> d’investissement MHU 423 423Budg<strong>et</strong> FSH 1320 1328Subventions aux agences urbaines 208 208TOTAL 18 824 5653 21 663 5917Source : Estimation du consultantPage 30BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


EFFETS INDUITS DU SECTEUR IMMOBILIER1. DESCRIPTION DU TABLEAU DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS EN 2007Les tableaux <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois sont <strong>de</strong>s matrices par branche d’activité<strong>et</strong> par produit qui décrivent <strong>de</strong> façon très détaillée les activités <strong>de</strong> productionintérieure <strong>et</strong> les opérations sur produit <strong>de</strong> l’économie nationale. Ils présentent : La structure <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> production <strong>et</strong> le revenu généré par les activités <strong>de</strong>production ; Les flux <strong>de</strong> biens <strong>et</strong> <strong>de</strong> services produits au sein <strong>de</strong> l’économie nationale ; Les flux <strong>de</strong> biens <strong>et</strong> <strong>de</strong> services avec le reste du mon<strong>de</strong>.Page 31BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Un tableau <strong>de</strong>s ressources ventile les ressources <strong>de</strong> biens <strong>et</strong> <strong>de</strong> services par produit<strong>et</strong> par origine, faisant <strong>la</strong> distinction entre <strong>la</strong> production intérieure <strong>et</strong> les importations.Dans le tableau <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois, <strong>la</strong> production <strong>et</strong> <strong>la</strong> consommationintermédiaire <strong>de</strong>s branches d'activité sont ventilées par produit. Des données sur lesfacteurs <strong>de</strong> production (emploi <strong>et</strong> excé<strong>de</strong>nt d’exploitation) utilisées par les branchessont également fournies. La partie supérieure du tableau indique l'origine <strong>de</strong>sressources <strong>de</strong>s biens <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services (production <strong>et</strong> importations) c<strong>la</strong>ssésconformément à une nomenc<strong>la</strong>ture. La matrice <strong>de</strong> production est ventilée par type<strong>de</strong> produit <strong>et</strong> par branche d’activité. Le reste <strong>de</strong>s colonnes dans <strong>la</strong> partie« ressources » enregistre les impôts moins les subventions sur les produits, lesmarges <strong>de</strong> commerce <strong>et</strong> <strong>de</strong> transport ; on obtient ainsi l'offre totale <strong>de</strong> chaque type<strong>de</strong> produit aux prix d'acquisition.En <strong>de</strong>ssous, un tableau <strong>de</strong>s emplois qui détaille les emplois <strong>de</strong> biens <strong>et</strong> <strong>de</strong> servicespar produit <strong>et</strong> par type ; les différents types d’emplois distingués sont <strong>la</strong>consommation intermédiaire (par branche d’activité), <strong>la</strong> consommation <strong>final</strong>e, <strong>la</strong>formation brute <strong>de</strong> capital, les exportations <strong>et</strong> <strong>la</strong> variation <strong>de</strong>s stocks. Les emplois<strong>de</strong>s biens <strong>et</strong> <strong>de</strong>s services sont enregistrés aux prix d'acquisition dans une matrice <strong>de</strong>semplois. La même nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s produits est utilisée en lignes <strong>et</strong> le total <strong>de</strong>sressources <strong>et</strong> le total <strong>de</strong>s emplois aux prix d'acquisition sont égaux. Les colonnescomprennent successivement <strong>la</strong> consommation intermédiaire <strong>de</strong>s branchesd'activité (éléments <strong>de</strong>s couts <strong>de</strong> production), les exportations, <strong>la</strong> dépense <strong>de</strong>consommation <strong>final</strong>e <strong>et</strong> <strong>la</strong> formation brute <strong>de</strong> capital.La partie inférieure du tableau est consacrée à <strong>la</strong> valeur ajoutée brute <strong>et</strong> à sescomposantes : rémunération <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés, autres impôts moins subventions sur <strong>la</strong>production, excé<strong>de</strong>nt d'exploitation/ revenu mixte <strong>et</strong> consommation <strong>de</strong> capital fixe.Ces lignes apparaissent seulement dans les colonnes <strong>de</strong>s branches d'activité <strong>et</strong> <strong>de</strong>l'ensemble <strong>de</strong> l'économie. En résumé on a comme indications ou matrices : Offre à prix acquisition ; Matrice <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s branches ; Colonne <strong>de</strong>s importations ; Matrice <strong>de</strong>s consommations intermédiaires <strong>de</strong>s branches Emplois finaux ; Eléments <strong>de</strong> valeur ajoutée ; Effectifs employés.Page 32BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Le tableau <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois tel qu’il est présenté ci-<strong>de</strong>ssus ne peut êtreutilisé pour les étu<strong>de</strong>s d’impacts. De là, il doit subir plusieurs transformations <strong>et</strong>adaptations.Rappelons que <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> adoptée découle du Tableau Entrées-sorties en branches<strong>et</strong> en produits qui montre le cheminement <strong>et</strong> les eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e <strong>de</strong>produits sur <strong>la</strong> production <strong>de</strong>s branches. L’analyse Entrées-sorties nous renvoie aumodèle <strong>de</strong> Wassily Leontief (1941) sur l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’interdépendance <strong>de</strong>s branchesd’une économie à travers leurs échanges <strong>de</strong> produits, <strong>de</strong> biens <strong>et</strong> <strong>de</strong> services. Aussi,pour analyser les eff<strong>et</strong>s d’entraînement, <strong>la</strong> construction d’un tableau d’échangesinter-industriels (TEI) adapté s’avère plus que nécessaire.1.1 AGREGATION DES RESSOURCES : PREMIERE TRANSFORMATION DU TABLEAU DES RESSOURCES ET DESEMPLOIS MAROCAIN DE 2007Il s’agit d’agrégation <strong>de</strong> données : les carrés (1,2 <strong>et</strong> 3) du le tableau <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong><strong>de</strong>s emplois sont regroupés pour n’en former qu’un seul re<strong>la</strong>tif aux ressources(cadrant B).Le tableau <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> 2007 transformé se présentealors sous forme d’une juxtaposition <strong>de</strong> quatre tableaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière suivante :Quadrant B :RESSOURCESQuadrant A :EMPLOIS INTERMÉDIAIRESQuadrant C :EMPLOIS FINAUXQuadrant D :VALEUR AJOUTÉE LES RESSOURCESLe quadrant B, intitulé « Ressources», enregistre les informations sur l'offre <strong>de</strong>sdifférents groupes <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> l'économie. Il comprend, en colonnes, huitcomposantes <strong>et</strong>, en ligne, 22 groupements <strong>de</strong> produits. En colonne La production domestique évaluée aux prix <strong>de</strong> base (P); Les importations évaluées aux prix CAF; Les marges commerciales (MC);Page 33BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Les marges <strong>de</strong> transport (MT); La taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée (TVA); Les subventions sur les produits (SUB); Les autres impôts sur les produits (AIP); Les droits <strong>et</strong> taxes à l'importation (non compris <strong>la</strong> TVA <strong>et</strong> <strong>la</strong> taxe intérieure <strong>de</strong>consommation) (DTI). En ligneCo<strong>de</strong>s A00 B05 C00 D01 D02 D03 D04 D05 D06 E00 F45 G00 H55 I01 I02 J00 K00 L75 MNO OP0 TRO UF0Intitulés <strong>de</strong>s branches ou groupes <strong>de</strong> produitsAgriculture, forêt <strong>et</strong> services annexesPêche, aquacultureIndustrie d’extractionIndustries alimentaires <strong>et</strong> tabacIndustries du textile <strong>et</strong> du cuirIndustrie chimique <strong>et</strong> para chimiqueIndustrie mécanique, métallurgique <strong>et</strong> électriqueAutres industries manufacturières Hors raffinage pétroleRaffinage <strong>de</strong> pétrole <strong>et</strong> autres produits d’énergieElectricité <strong>et</strong> eauBâtiment <strong>et</strong> travaux publicsCommerceHôtels <strong>et</strong> restaurantsTransportsPostes <strong>et</strong> télécommunicationsActivités financières <strong>et</strong> assurancesImmobilier, location <strong>et</strong> services rendus entreprisesAdministration publique <strong>et</strong> sécurité socialeEducation, santé <strong>et</strong> action socialeAutres services non financiersCorrection territorialeBranche fictivePage 34BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


C<strong>et</strong>te première transformation a permis d’aboutir aux résultats suivants :TABLEAU N°11 : RESSOURCES PAR GROUPES DE PRODUITS EN 2007 EN MDH (QUADRANT B)ProduitsProductionaux prix <strong>de</strong>baseImportationsImpôts surlesimportationsTVA nondéductibleAutrestaxes surlesproduitsSubventionssur lesproduitsMarges<strong>de</strong>transportMarges <strong>de</strong>commerceTotal <strong>de</strong>sressourcesaux prixd’acquisitionA00 94 113 19 451 5 431 0 0 0 920 15 726 135 641B05 7 881 146 4 113 0 0 76 1 437 9 657C00 19 117 34 172 42 44 0 0 1 208 809 55 392D01 98 351 14 497 3 466 5 018 6 415 -5 469 1 552 12 930 136 760D02 45 794 22 841 546 4 052 0 0 236 5 627 79 096D03 28 977 25 484 180 2 298 0 0 396 6 932 64 267D04 64 352 101 755 2 773 4 705 4 0 984 21 304 195 877D05 42 796 21 079 863 1 754 0 0 814 10 470 77 776D23 28 872 22 334 110 3 267 10 159 -10 681 0 6 670 60 731E00 25 578 426 0 1 812 0 0 0 0 27 816F45 90 467 0 0 13 271 0 0 0 0 103 738G00 88 842 0 0 475 0 0 0 -81 905 7 412H55 26 317 2 007 0 3 266 0 0 0 0 31 590I01 47 912 17 026 0 1 959 0 0 -26 181 0 40 716I02 27 520 1 523 0 5 018 0 0 0 0 34 061J00 47 213 581 0 771 450 0 -408 0 48 607K00 87 835 6 878 0 886 5 709 0 0 0 101 308L75 67 971 0 0 0 0 0 0 0 67 971MN0 58 627 0 0 335 0 0 0 0 58 962OP0 13 499 223 0 733 782 0 0 0 15 237TR0 0 -13 946 0 0 0 0 20 403 0 6 457UF0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Total 1 012 034 276 477 13 415 49 777 23 519 -16 150 0 0 1 359 072Source : Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Comptabilité NationaleLa ligne (TRO) est ajoutée dans <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> base du tableau <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>semplois 2007. Il regroupe <strong>la</strong> ligne d’ajustement <strong>de</strong>s importations CAF/FOB <strong>et</strong> <strong>la</strong> lignequi concerne <strong>la</strong> ‘‘correction territoriale’’.Page 35BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


LES EMPLOIS INTERMÉDIAIRESLe quadrant A, appelé « Emplois » ou « Entrées intermédiaires», est <strong>la</strong> matrice <strong>de</strong>sconsommations intermédiaires en valeur. Celles-ci sont ventilées selon les produitscaractéristiques <strong>de</strong>s branches <strong>et</strong> elles sont évaluées aux prix d’acquisition. Ellescomprennent les produits locaux <strong>et</strong> les produits importés aux prix <strong>de</strong> base <strong>et</strong> auxprix CAF augmentés <strong>de</strong>s éléments suivants : Les droits <strong>et</strong> taxes à l’importation (DTI); Les marges <strong>de</strong> transport ; Les marges commerciales ; La TVA non récupérable ; Les impôts sur les produits <strong>et</strong> les subventions.Les montants figurants dans c<strong>et</strong>te matrice représentent, pour chaque colonne i, <strong>la</strong>valeur d'intrants <strong>de</strong> <strong>la</strong> branche i étant donnée <strong>la</strong> valeur globale <strong>de</strong> sa productionbrute. Ces intrants proviennent évi<strong>de</strong>ment soit <strong>de</strong>s importations, soit <strong>de</strong> <strong>la</strong>production locale réalisée par les branches d’activités. Ce quadrant A est <strong>de</strong>dimension 22 colonnes (branches) <strong>et</strong> 22 lignes (groupe <strong>de</strong> produits). LA VALEUR AJOUTÉELe quadrant D est <strong>la</strong> matrice <strong>de</strong> <strong>la</strong> Valeur Ajoutée (VA). C<strong>et</strong>te matrice perm<strong>et</strong>d’apprécier les performances <strong>de</strong> chaque branche par le biais <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur ajoutéequ’elle crée. Elle donne aussi <strong>la</strong> répartition primaire <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te valeur ajoutée. C<strong>et</strong>tematrice comprend donc <strong>la</strong> valeur ajoutée <strong>et</strong> ses composantes qui sont : La rémunération <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés (RS) : Les sa<strong>la</strong>ires bruts (SB); Les cotisations sociales effectives (CSE); Les cotisations sociales imputées (CSI). Les impôts sur <strong>la</strong> production (IP); Les subventions sur <strong>la</strong> production (SP); L'excé<strong>de</strong>nt brut d'exploitation ou revenu mixte (EBE).En outre, on intègre les effectifs employés (EE), ce qui perm<strong>et</strong> d’apprécierd’avantage <strong>la</strong> productivité <strong>et</strong> le sa<strong>la</strong>ire moyen par emploi.En résumé, le quadrant D « valeur ajoutée <strong>et</strong> ses éléments » est <strong>de</strong> dimension 7lignes (éléments <strong>de</strong> VA) par 22 colonnes (branches). Une ligne additionnellecorrespon<strong>de</strong> aux effectifs <strong>de</strong>s employés y compris les moins <strong>de</strong> 15 ans (EE).Page 36BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


TABLEAU N°12 : EMPLOIS INTERMEDIAIRES ET VALEUR AJOUTEE PAR GROUPES DE PRODUITS EN 2007 EN MDH (QUADRANT A ET D)Produits A00 B05 C00 D01 D02 D03 D04 D05 D23 E00 F45 G00 H55 I01 I02 J00 K00 L75 MN0 OP0 UF0 Total <strong>de</strong>s CIA00 15 778 49 24 45 736 609 760 43 1 323 0 0 8 14 664 52 0 0 0 105 18 71 0 65 254B05 0 144 0 4 152 0 0 0 0 0 0 0 91 809 0 0 0 0 0 0 0 0 5 196C00 0 2 421 103 11 6 482 1 208 1 272 26 424 4 472 3 741 89 2 73 0 0 2 117 34 1 0 44 454D01 2 862 24 0 17 171 237 23 2 21 0 0 0 728 6 239 19 0 0 7 367 89 34 0 27 823D02 84 32 0 72 20 918 144 27 351 0 0 6 158 15 6 0 0 8 530 21 5 0 22 377D03 3 586 21 350 1 125 2 027 7 073 1 778 4 254 45 319 3 141 1 084 95 99 1 0 113 556 699 176 0 26 542D04 442 101 1 238 2 853 373 737 32 166 1 265 195 381 16 175 2 635 44 1 058 2 217 0 138 3 233 326 30 0 65 607D05 478 80 399 3 235 1 059 813 3 227 9 092 19 75 22 995 3 506 84 395 934 393 500 1 201 427 71 0 48 983D23 2 100 901 2 037 2 341 797 672 1 225 4 928 8 2 292 3 573 4 665 217 10 888 458 0 205 2 999 167 95 0 40 568E00 1 076 29 722 1 093 998 401 1 036 1 592 179 1 264 272 999 599 665 589 336 194 2 386 395 147 0 14 972F45 5 0 86 0 0 0 0 0 0 0 103 0 0 0 0 256 0 608 43 0 0 1 101G00 85 0 0 0 15 0 0 8 0 0 0 2 285 1 167 0 0 4 1 717 48 0 0 4 330H55 0 19 63 53 152 126 178 69 0 26 40 329 35 147 685 701 130 1 703 139 3 0 4 598I01 493 37 684 608 306 257 475 333 26 11 182 1 811 3 2 846 214 411 28 985 159 6 0 9 875I02 16 9 19 91 146 62 155 103 18 68 356 1 081 80 322 533 418 288 1 284 161 27 0 5 237J00 33 242 44 181 200 210 191 336 111 104 469 1 406 120 2 461 61 3 311 519 595 292 16 31 089 41 991K00 93 137 361 1 207 1 406 674 1 099 811 178 254 2 369 3 978 723 6 980 2 533 4 172 1 632 4 700 718 549 0 34 574L75 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0MN0 190 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 162 0 239 43 0 0 634OP0 0 3 85 192 181 79 174 317 15 184 40 135 74 0 21 2 346 183 81 113 0 2 225TR0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0UF0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Total 27 321 1 830 6 533 80 213 29 435 18 513 42 984 26 075 27 218 9 450 53 470 24 994 9 804 26 178 8 246 10 162 4 114 23 508 3 860 1 344 31 089 466 341VA 68 716 6 212 13 155 18 601 16 892 10 230 19 708 16 643 841 15 749 37 233 65 058 16 294 23 264 19 887 36 444 77 010 51 910 54 271 8 664 -31 089 545 693RS 5 663 2 447 2 650 4 928 7 946 3 990 6 992 5 669 236 4 109 10 362 18 185 3 088 8 999 3 482 9 487 7 966 47 310 45 317 2 235 0 201 061SB 5 213 2 100 2 311 3 752 6 644 3 262 5 569 4 596 138 3 649 8 636 14 744 2 517 7 803 3 144 7 522 6 864 40 898 38 663 1 908 0 169 933CSE 428 273 172 1 124 1 251 578 1 336 990 95 59 1 697 3 310 550 1 148 338 1 669 1 016 4 974 5 262 321 0 26 591CSI 22 74 167 52 51 150 87 83 3 401 29 131 21 48 0 296 86 1 438 1 392 6 0 4 537I P 37 107 761 322 483 217 347 267 23 234 411 481 101 425 156 661 243 55 131 39 0 5 501SP 0 0 0 -90 0 -6 0 0 -36 0 0 0 0 0 0 -11 -500 0 0 -180 0 -823EBE 63 016 3 658 9 744 13 441 8 463 6 029 12 369 10 707 618 11 406 26 460 46 392 13 105 13 840 16 249 26 307 69 301 4 545 8 823 6 570 -31 089 339 954EE (10 3 ) 4 357 85 49 135 569 33 177 292 3 37 841 1 448 202 310 67 50 122 1 035 554 0 10 367Source : Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Comptabilité NationaleBALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


LA DEMANDE FINALELe quadrant C est <strong>la</strong> matrice <strong>de</strong> « Deman<strong>de</strong> <strong>final</strong>e» qui se partage entre les cinqcomposantes suivantes : Consommation Finale <strong>de</strong>s Ménages (CFM) ; Consommation Finale <strong>de</strong>s Administrations Publiques (CFAPU) ; Formation Brute <strong>de</strong> Capital Fixe (FBCF) ; Variation <strong>de</strong>s Stocks (VS); Exportations (Expo).TABLEAU N°13 : EMPLOIS FINAUX PAR GROUPES DE PRODUITS EN 2007 EN MDH (QUADRANT C)ProduitsConsommation <strong>final</strong>eMénagesAdministrationFBCFVariations <strong>de</strong>sstocksExportationsTotal <strong>de</strong>s emploisA00 57 592 1 442 3 225 798 7 330 135 641B05 1 575 2 886 9 657C00 404 2 442 8 092 55 392D01 95 286 -84 13 735 136 760D02 21 990 408 -553 34 874 79 096D03 15 988 1 114 1 242 19 381 64 267D04 31 533 71 007 578 27 152 195 877D05 15 502 8 751 653 3 887 77 776D23 15 924 585 3 654 60 731E00 12 329 515 27 816F45 3 158 97 526 1 953 103 738G00 2 932 150 7 412H55 25 805 1 187 31 590I01 16 508 14 333 40 716I02 24 505 4 319 34 061J00 6 352 264 48 607K00 37 172 11 505 18 057 101 308L75 2 980 64 991 67 971MN0 13 641 44 687 58 962OP0 12 998 1 13 15 237TR0 -54 166 60 623 6 457UF0TOTAL 360 008 112 234 192 573 7 614 220 302 1 359 072Source : Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Comptabilité NationalePage 38BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Les éléments <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e intérieure sont évalués aux prix d’acquisition <strong>et</strong>les exportations sont évaluées aux prix F.O.B. Les données d'une colonne montrentles valeurs d'une composante <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e (par exemple <strong>la</strong> FBCF) pour lesdifférents groupes <strong>de</strong> produits. Le total <strong>de</strong> <strong>la</strong> colonne est <strong>la</strong> dépense totale <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te composante <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e, soit dans notre exemple c’est <strong>la</strong> valeurglobale <strong>de</strong> <strong>la</strong> FBCF.En ligne, les données montrent les valeurs <strong>de</strong>s différentes composantes <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e pour un groupe <strong>de</strong> produits. Le total en ligne constitue <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>final</strong>e globale adressée aux branches productrices ou importatrices du groupe <strong>de</strong>produits caractérisant <strong>la</strong> ligne.1.2 DESIMPORTATION ET PASSAGE SYSTEMATIQUE AU PRIX DE BASE : DEUXIEME TRANSFORMATION DUTABLEAU DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS 2007Tel que décrit ci-<strong>de</strong>ssus, le tableau <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois 2007 nécessited’autres transformations pour pouvoir évaluer les eff<strong>et</strong>s d'une variation <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e selon <strong>la</strong> spécification <strong>de</strong> l'équation du modèle : X d = [I - A d ] -1 Y d . Ils’agit dans ce cas <strong>de</strong> construire le tableau <strong>de</strong>s emplois aux prix <strong>de</strong> base <strong>et</strong> d’exclureles importations <strong>de</strong>s ces emplois pour obtenir <strong>la</strong> matrice A d <strong>et</strong> celle incluant <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e pour obtenir le vecteur Y d . VENTILATION DES EMPLOIS ENTRE PROPORTIONS NATIONALE ET IMPORTÉELe tableau <strong>de</strong>s emplois n’indique pas dans quelle mesure les biens <strong>et</strong> les servicesutilisés ont été produits dans le pays ou importés. C<strong>et</strong>te information est pourtantindispensable pour tous les types d’analyse pour lesquels le lien entre lesressources <strong>et</strong> les emplois <strong>de</strong> biens <strong>et</strong> <strong>de</strong> services au sein <strong>de</strong> l’économie nationalejoue un rôle. C’est notamment le cas pour l’analyse <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong>sinvestissements ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense <strong>de</strong> consommation <strong>final</strong>e sur <strong>la</strong> productionintérieure <strong>et</strong> diverses variables qui y sont liées tel que l’emploi. En réalité, c<strong>et</strong>tedistinction est intéressante dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s analyses. Le cadre entrées-sortiescontient dès lors également un tableau <strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> produits importés <strong>et</strong> unautre <strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong>s biens <strong>et</strong> services issus <strong>de</strong> <strong>la</strong> production intérieure.C<strong>et</strong>te venti<strong>la</strong>tion nous oblige à estimer les importations <strong>de</strong> chaque composantedistinguée dans le tableau <strong>de</strong>s emplois. Puisque l’on connaît les importations totales<strong>de</strong> chaque produit, <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion consiste à répartir ce total entre les utilisateurs ens’appuyant sur les informations compilées lors <strong>de</strong> l’établissement <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong> base<strong>et</strong> en partie lors <strong>de</strong> l’établissement <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>s années courantes (matrice <strong>de</strong>simportations é<strong>la</strong>borée par <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Comptabilité Nationale à partir <strong>de</strong>l’enquête <strong>de</strong> structure, <strong>de</strong>s connaissances <strong>de</strong> spécialistes <strong>et</strong> le postu<strong>la</strong>t <strong>de</strong>proportionnalités).Page 39BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


CONSTRUCTION DU TABLEAU DES EMPLOIS AUX PRIX DE BASELe tableau <strong>de</strong>s emplois aux prix <strong>de</strong> base se construit en subdivisant chaque flux <strong>de</strong>produits aux prix d’acquisition en six composantes distinctes : La production locale aux prix <strong>de</strong> base ; Les importations ; Les droits <strong>de</strong> douanes; Les marges commerciales <strong>et</strong> les marges <strong>de</strong> transports ; La TVA ; Les autres impôts moins subvention sur les produits.Les flux <strong>de</strong> biens <strong>et</strong> <strong>de</strong> services sont évalués aux prix <strong>de</strong> base dans le tableau <strong>de</strong>sressources <strong>et</strong> aux prix d’acquisition dans celui <strong>de</strong>s emplois. Pour qu’il y aitcorrespondance entre les ressources <strong>et</strong> les emplois, le tableau prévoit un<strong>et</strong>ransformation <strong>de</strong>s ressources aux prix <strong>de</strong> base en ressources aux prixd’acquisition <strong>et</strong>, parallèlement, une transformation <strong>de</strong>s emplois aux prixd’acquisition en emplois aux prix <strong>de</strong> base. Ces transformations débouchent doncsur <strong>de</strong>ux i<strong>de</strong>ntités fondamentales : Ressources aux prix d’acquisition = Emplois aux prix d’acquisition ; Ressources aux prix <strong>de</strong> base = Emplois aux prix <strong>de</strong> base.La valeur ajoutée est enregistrée aux prix <strong>de</strong> base <strong>et</strong> se définit comme <strong>la</strong> différenceentre <strong>la</strong> production évaluée aux prix <strong>de</strong> base <strong>et</strong> <strong>la</strong> consommation intermédiaireévaluée aux prix d’acquisition. Ainsi sur chaque ligne du tableau les emplois totauxaux prix <strong>de</strong> base doivent être égaux à <strong>la</strong> production nationale totale <strong>de</strong> ce produit (onsuppose que les importations avec leurs coro<strong>la</strong>ires ont été soustraites). On neconnaît pas en général les ratios <strong>de</strong>s marges commerciales, <strong>de</strong>s fiscalités sur lesproduits (sauf pour <strong>la</strong> TVA qui est non récupérable pour les achats effectués parl’Agriculture, l’Administration, les Entreprises individuels <strong>et</strong> les dépenses <strong>de</strong>sménages) <strong>et</strong> les marges <strong>de</strong> transport qui s’effectuent en général sur <strong>la</strong>consommation intermédiaire. La démarche couramment utilisée pour calculer cesratios consiste à prendre par hypothèse qu’ils <strong>de</strong>meurent i<strong>de</strong>ntiques pour les emploisdu produit qu’il s’agisse soit d’origine locale ou importé. Dans le cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA, lestaux varieront selon l’utilisateur en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> récupération ou <strong>la</strong> non récupération.Page 40BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


1.3 DESAGREGATION DES BRANCHES DU BTP (F45) ET DE L’IMMOBILIER, LOCATION ET SERVICES RENDUSAUX ENTREPRISES (K00) : TROISIEME TRANSFORMATION DU TABLEAU DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS2007Les tableaux ressources emplois <strong>de</strong>s années courantes définitives <strong>et</strong> semidéfinitives sont compilés selon <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong> base (97 branches <strong>et</strong> 278produits). Par contre, l’année provisoire est compilée selon une nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>niveau plus agrégée (22 branches <strong>et</strong> 22 groupes <strong>de</strong> produits). Le tableau <strong>de</strong>sressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois 2007 publié est provisoire, ce qui fait que les branchesbâtiment <strong>et</strong> travaux publique (F45001 <strong>et</strong> F45002) sont agrégés en BTP (F45) <strong>et</strong> queles activités immobilières, location <strong>et</strong> services rendus aux entreprises (K00001,K00002, K00003 <strong>et</strong> K00004) sont agrégés en (K00).La technique <strong>de</strong> <strong>la</strong> désagrégation <strong>de</strong> ces activités à partir <strong>de</strong>s informationsexistantes du tableau <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois 2007 <strong>et</strong> <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> l’annéeprécé<strong>de</strong>nte repose sur <strong>de</strong>ux postu<strong>la</strong>ts : Les coefficients techniques sont semb<strong>la</strong>bles à ceux <strong>de</strong> l’année précé<strong>de</strong>nteaux prix constants : métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> projection <strong>de</strong>s consommationsintermédiaires aux prix constants <strong>et</strong> leur valorisation par le vecteur <strong>de</strong>s prixcalculer à partir du tableau <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois aux prix constants<strong>et</strong> le tableau <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois aux prix courants; La consommation par d’autres branches du produit <strong>de</strong> <strong>la</strong> branche distinguéeest proportionnelle à <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> l’annéeprécé<strong>de</strong>nte.1.4 REPARTITION DU SERVICE D’INTERMEDIATION FINANCIERE INDIRECTEMENT MESUREE (SIFIM) :QUATRIEME TRANSFORMATION DU TABLEAU DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS 2007Le Service d’Intermédiation Financière Indirectement Mesurée (SIFIM) n’est pasréparti directement entre les utilisateurs <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong>s intermédiairesfinanciers mais réputé consommé par une branche d’activité fictive représentantl’ensemble <strong>de</strong>s branches d’activité. Ainsi, pour le besoin <strong>de</strong> <strong>la</strong> matrice carrée A,une répartition <strong>de</strong> SIFIM entre les branches d’activités en tant qu’entréeintermédiaire à été faite proportionnellement à <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> chaquebranche du produit <strong>de</strong>s autres com<strong>mission</strong>s. Dans ce cas, <strong>la</strong> consommationintermédiaire va être augmentée du même montant que le SIFIM <strong>et</strong> <strong>la</strong> valeurajoutée dans chaque activité en sera inférieure. Toutefois, il est à noter que <strong>la</strong>valeur ajoutée globale sera inchangé ainsi que le Produit Intérieur Brut.Le résultat <strong>de</strong> ces investigations statistiques se reflète dans les tableaux suivants.Page 41BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


TABLEAU N°14 : MATRICE DES ENTREES INTERMEDIAIRES DOMESTIQUES EN 2007 EN MDH (MATRICE A d )Produit Production A00 B05 C00 D01 D02 D03 D04 D05 D23 E00 F45001 F4500A G00 H55 I01 I02 J00 K00001 K0000A L75/MNO OP0 TOTAL CIA00 94 113 13 211 44 22 26 079 156 302 39 446 0 0 6 1 13 601 47 0 0 0 0 111 64 41 142B05 7 881 0 125 0 3 455 0 0 0 0 0 0 0 0 79 702 0 0 0 0 0 0 0 4 361C00 19 117 0 2 110 86 2 1 733 709 567 39 71 1 677 1 891 85 2 70 0 0 2 144 1 7 189D01 98 351 1 645 21 0 4 802 12 5 2 17 0 0 0 0 643 5 499 17 0 0 5 1 403 30 13 101D02 45 794 22 30 0 64 196 65 8 237 0 0 6 0 144 14 6 0 0 8 513 5 1 317D03 28 977 1 295 19 109 368 249 716 821 553 36 9 2 272 357 551 82 46 1 0 6 88 1 075 88 8 739D04 64 352 176 3 813 1 051 161 561 2 037 496 166 245 6 673 5 413 102 38 107 1 919 0 12 33 1 489 26 21 521D05 42 796 324 69 4 936 35 329 1 128 136 8 65 14 416 4 701 1 845 73 342 796 340 24 409 1 409 61 27 449D23 28 872 950 408 921 1 059 361 304 554 2 229 4 1 037 688 929 2 110 98 4 925 207 0 12 80 1 432 43 18 349E00 25 578 1 052 28 706 1 069 976 392 1 013 1 557 175 935 127 139 977 586 650 576 329 120 70 2 719 144 14 338F45001 53 960 3 0 76 0 0 0 0 0 0 0 103 0 0 0 0 0 216 0 0 351 0 749F4500A 36 507 2 0 10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 40 0 0 300 0 352G00 88 842 2 345 127 421 6 825 1 318 1 091 4 485 2 172 453 366 3 348 1 803 3 593 685 1 353 409 43 0 106 2 849 46 33 838H55 26 317 0 19 54 52 122 125 174 68 0 26 40 0 276 28 134 663 693 15 66 1 810 3 4 366I01 47 912 775 42 702 1 785 538 549 898 583 746 142 33 808 1 808 275 2 455 246 407 2 36 1 221 12 14 061I02 27 520 15 9 18 87 140 59 148 98 17 65 85 255 1 033 76 308 509 399 62 213 1 381 26 5 004J00 47 213 129 683 152 536 590 619 646 1 153 384 336 1 228 466 5 161 419 9 232 229 12 969 803 1 127 3 444 63 40 368K00001 45 335 7 13 84 337 295 59 199 187 34 49 345 302 1 358 345 1 243 638 993 0 15 1 118 84 7 703K0000A 42 500 82 7 207 664 815 234 795 589 136 195 655 683 2 033 347 5 319 1 724 2 643 301 1 000 2 895 80 21 403L75/MNO 126 598 190 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 162 0 282 0 634OP0 13 499 0 2 62 141 133 58 128 233 11 135 18 11 99 54 0 15 2 40 214 194 83 1 634CI-L 1 012 034 22 223 1 651 4 471 49 395 6 097 7 199 13 783 11 320 2 209 3 675 31 717 17 758 21 910 9 924 26 252 7 932 19 235 1 403 3 468 25 140 858 287 619II-S ==> -73 3 15 -258 89 43 79 71 14 37 53 18 156 -74 208 89 262 53 110 243 48 1 182TVA ==> 181 53 124 540 570 115 312 365 41 129 400 108 470 150 707 113 295 20 59 450 16 5 216DD ==> 431 4 26 5 464 626 151 759 520 31 14 26 56 117 3 45 2 0 0 2 43 1 8 336P7 ==> 4 659 647 2 013 25 485 22 508 11 482 28 549 14 687 25 218 5 856 2 809 1 830 6 315 124 6 076 287 358 0 487 4 144 470 164 003CI-TOTALE 27 421 2 356 6 650 80 626 29 890 18 989 43 482 26 963 27 513 9 709 35 005 19 770 28 968 10 127 33 287 8 422 20 150 1 475 4 126 30 020 1 392 466 356PRODUCTION 96 037 8 042 19 688 98 814 46 327 28 743 62 692 42 718 28 059 25 199 54 610 36 093 90 052 26 098 49 442 28 133 46 606 47 532 33 592 133 549 10 008 1 012 034EE (10 3 ) 4 357 85 49 135 569 33 177 292 3 37 561 280 1 448 202 310 67 50 30 92 1 036 554 10 367Source : ConsultantBALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


TABLEAU N°15 : MATRICE DE LA DEMANDE FINALE DOMESTIQUE EN 2007 EN MDH (MATRICE Y d )ProduitDEMANDE FINALECFM FBCF VS EXP TOTAL DFTOTAL<strong>de</strong>s emploisA00 43 802 2 254 706 6 209 52 971 94 113B05 749 0 0 2 771 3 520 7 881C00 306 0 3 530 8 092 11 928 19 117D01 71 589 0 -74 13 735 85 250 98 351D02 10 737 240 -365 33 865 44 477 45 794D03 498 0 359 19 381 20 238 28 977D04 5 209 10 305 165 27 152 42 831 64 352D05 7 176 3 850 435 3 887 15 347 42 796D23 6 525 0 344 3 654 10 523 28 872E00 10 725 0 0 515 11 240 25 578F45001 2 304 50 711 0 0 53 015 53 960F4500A 0 36 351 0 0 36 351 36 507G00 40 465 12 202 92 2 245 55 004 88 842H55 20 764 0 0 1 187 21 951 26 317I01 19 488 30 0 14 333 33 851 47 912I02 18 197 0 0 4 319 22 516 27 520J00 6 581 0 0 264 6 845 47 213K00001 34 042 3 012 0 578 37 632 45 335K0000A 0 3 618 0 17 479 21 097 42 500L75/MNO 125 964 0 0 0 125 964 126 598OP0 11 851 1 0 13 11 865 13 499TR0 -60 623 0 0 60 623 0 0UF0 0 0 0 0 0 0CI-L 376 347 122 574 5 192 220 302 724 415 1 012 034II-S ==> 1 645 4 542 0 0 6 187 7 369TVA ==> 27 825 16 306 430 0 44 561 49 777DD ==> 3 031 2 396 14 0 5 080 13 415P7 ==> 62 463 49 386 278 0 112 488 276 477TOTALE 471 311 195 205 5 914 220 302 892 731 1 359 072Source : ConsultantPage 43BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


2. MATRICE SYMETRIQUE : MATRICE FONDAMENTALE POUR L’ANALYSE« ENTREE-SORTIE » ET CALCUL DE L’EFFET D’ENTRAINEMENTLes compositions <strong>de</strong>s entrées que présente <strong>la</strong> matrice A d font ressortir <strong>la</strong> nature <strong>et</strong><strong>la</strong> quantité <strong>de</strong>s facteurs divers dont chaque branche a besoin pour obtenir uneunité <strong>de</strong> produit, mais elles ne disent rien au suj<strong>et</strong> <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s indirects.Ainsi, l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> production du bâtiment (dans notre cas) ne porte pas seulementsur le ciment, l’acier <strong>et</strong> les autres composants nécessaires. C<strong>et</strong>te productiongénère une longue série d’interaction entre processus <strong>de</strong> production, puisquechacun <strong>de</strong>s produits utilisés comme entrée doit être produit lui aussi <strong>et</strong> nécessiteradonc <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> divers ressources.Page 44BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


TABLEAU N°16 : MATRICE DES COEFFICIENTS TECHNIQUES EN 2007 (MATRICE A d )Produits A00 B05 C00 D01 D02 D03 D04 D05 D23 E00 F45001 F4500A G00 H55 I01 I02 J00 K00001 K0000A L75/MNO OP0A00 0,138 0,006 0,001 0,264 0,003 0,011 0,001 0,01 0 0 0 0 0 0,023 0,001 0 0 0 0 0,001 0,006B05 0 0,016 0 0,035 0 0 0 0 0 0 0 0 0,001 0,027 0 0 0 0 0 0 0C00 0 0 0,006 0,001 0 0,06 0,011 0,013 0,001 0,003 0,031 0,052 0,001 0 0,001 0 0 0 0 0,001 0D01 0,017 0,003 0 0,049 0 0 0 0 0 0 0 0 0,007 0,211 0 0 0 0 0 0,003 0,003D02 0 0,004 0 0,001 0,004 0,002 0 0,006 0 0 0 0 0,002 0,001 0 0 0 0 0 0,004 0D03 0,013 0,002 0,006 0,004 0,005 0,025 0,013 0,013 0,001 0 0,042 0,01 0,006 0,003 0,001 0 0 0 0,003 0,008 0,009D04 0,002 0 0,041 0,011 0,003 0,02 0,032 0,012 0,006 0,01 0,122 0,15 0,001 0,001 0,002 0,068 0 0 0,001 0,011 0,003D05 0,003 0,009 0 0,009 0,001 0,011 0,018 0,003 0 0,003 0,264 0,13 0,02 0,003 0,007 0,028 0,007 0 0,012 0,011 0,006D23 0,01 0,051 0,047 0,011 0,008 0,011 0,009 0,052 0 0,041 0,013 0,026 0,023 0,004 0,1 0,007 0 0 0,002 0,011 0,004E00 0,011 0,004 0,036 0,011 0,021 0,014 0,016 0,036 0,006 0,037 0,002 0,004 0,011 0,022 0,013 0,02 0,007 0,003 0,002 0,02 0,014F45001 0 0 0,004 0 0 0 0 0 0 0 0,002 0 0 0 0 0 0,005 0 0 0,003 0F4500A 0 0 0,001 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,001 0 0 0,002 0G00 0,024 0,016 0,021 0,069 0,028 0,038 0,072 0,051 0,016 0,015 0,061 0,05 0,04 0,026 0,027 0,015 0,001 0 0,003 0,021 0,005H55 0 0,002 0,003 0,001 0,003 0,004 0,003 0,002 0 0,001 0,001 0 0,003 0,001 0,003 0,024 0,015 0 0,002 0,014 0I01 0,008 0,005 0,036 0,018 0,012 0,019 0,014 0,014 0,027 0,006 0,001 0,022 0,02 0,011 0,05 0,009 0,009 0 0,001 0,009 0,001I02 0 0,001 0,001 0,001 0,003 0,002 0,002 0,002 0,001 0,003 0,002 0,007 0,011 0,003 0,006 0,018 0,009 0,001 0,006 0,01 0,003J00 0,001 0,085 0,008 0,005 0,013 0,022 0,01 0,027 0,014 0,013 0,022 0,013 0,057 0,016 0,187 0,008 0,278 0,017 0,034 0,026 0,006K00001 0 0,002 0,004 0,003 0,006 0,002 0,003 0,004 0,001 0,002 0,006 0,008 0,015 0,013 0,025 0,023 0,021 0 0 0,008 0,008K0000A 0,001 0,001 0,011 0,007 0,018 0,008 0,013 0,014 0,005 0,008 0,012 0,019 0,023 0,013 0,108 0,061 0,057 0,006 0,03 0,022 0,008L75/MNO 0,002 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,003 0 0 0,002 0OP0 0 0 0,003 0,001 0,003 0,002 0,002 0,005 0 0,005 0 0 0,001 0,002 0 0,001 0 0,001 0,006 0,001 0,008CI-L 0,231 0,205 0,227 0,5 0,132 0,25 0,22 0,265 0,079 0,146 0,581 0,492 0,243 0,38 0,531 0,282 0,413 0,03 0,103 0,188 0,086II-S ==> -0,001 0 0,001 -0,003 0,002 0,001 0,001 0,002 0 0,001 0,001 0 0,002 -0,003 0,004 0,003 0,006 0,001 0,003 0,002 0,005TVA ==> 0,002 0,007 0,006 0,005 0,012 0,004 0,005 0,009 0,001 0,005 0,007 0,003 0,005 0,006 0,014 0,004 0,006 0 0,002 0,003 0,002DD ==> 0,004 0,001 0,001 0,055 0,014 0,005 0,012 0,012 0,001 0,001 0 0,002 0,001 0 0,001 0 0 0 0 0 0P7 ==> 0,049 0,08 0,102 0,258 0,486 0,399 0,455 0,344 0,899 0,232 0,051 0,051 0,07 0,005 0,123 0,01 0,008 0 0,014 0,031 0,047CI-TOTALE 0,286 0,293 0,338 0,816 0,645 0,661 0,694 0,631 0,981 0,385 0,641 0,548 0,322 0,388 0,673 0,299 0,432 0,031 0,123 0,225 0,139VA 0,714 0,707 0,662 0,184 0,355 0,339 0,306 0,369 0,019 0,615 0,359 0,452 0,678 0,612 0,327 0,701 0,568 0,969 0,877 0,775 0,861Production 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1Emplois 45,37 10,57 2,49 1,37 12,28 1,15 2,82 6,84 0,11 1,47 10,27 7,76 16,08 7,74 6,27 2,38 1,07 0,63 2,74 7,76 55,36Source : ConsultantBALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


ENCADRE : ECRITURE MATHEMATIQUE DU MODELE DE LEONTIEF APPLIQUEE A L’ECONOMIEDE LA GUYANE AVEC 23 BRANCHESLa fonction <strong>de</strong> production <strong>de</strong> l’économie est déroulée en branches. Soit n le nombre <strong>de</strong>branches, celle-ci s’obtient en faisant <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s ventes aux branches <strong>et</strong> aux consommateursfinaux.x in x ijj 1 y i(Ligne du TES) (1)La production d’une branche donnée est fonction <strong>de</strong> ses achats aux autres branches, <strong>de</strong> saconsommation <strong>de</strong> facteurs primaires <strong>et</strong> <strong>de</strong> sa valeur ajoutée.nxj= ∑ xij+ vjcolonne du TESi = 1Avec l’hypothèse forte <strong>de</strong> fonction <strong>de</strong> production à facteurs complémentaires, les coefficientstechniques s’obtiennent comme suit :x xijijaijxja cte i , jij xj0 a 1<strong>et</strong>ijLa branche j a besoin <strong>de</strong> <strong>la</strong> branche i pour produire une unité <strong>de</strong> j. Le <strong>rapport</strong> <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong>consommation intermédiaire à <strong>la</strong> production totale est constant. Il fait intervenir l’échelle <strong>de</strong> <strong>la</strong>production <strong>et</strong> non pas le temps.Par substitution (1) s’écrit :xinj 1Appliquée à l’économie, on obtient le système suivant :xx1 a11x1 a12x2 a13x3 ..2 a21x1 a22x2 a23x3 .3 a31x1 a32x2 a33x3 ..xaijx.......... a1,23x23 y.......... a x y2,233,2323.......... a x yCe système d’équation peut se noter sous forme matricielle :X AX Y I AX Y X Z.YX est le vecteur colonne <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong>s branches.Y est <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e adressée aux branches.A est <strong>la</strong> matrice <strong>de</strong>s coefficients techniques.I est <strong>la</strong> matrice i<strong>de</strong>ntité.23Z est <strong>la</strong> matrice inverse. Elle est composée <strong>de</strong>s coefficients d’interdépendances mesurant <strong>la</strong>quantité <strong>de</strong> produit que chaque branche a besoin directement ou indirectement <strong>de</strong> l’autre pourproduire une unité <strong>de</strong> produit, bien ou service <strong>de</strong>stinée à <strong>la</strong> consommation <strong>final</strong>e.12j3yiPage 46BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


2.1 CALCUL DU VECTEUR D’IMPACTΔY d est le vecteur impact initial qui sert pour calculer les impacts totaux sur lesautres branches <strong>de</strong> l’économie. Il représente <strong>la</strong> variation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e <strong>de</strong>biens <strong>et</strong> services d’origine nationale.TABLEAU N°17 : VECTEUR D’IMPACT EN 2007 (ΔY d )Produit Y1 INVEST Y2 ΔY dA00 52 971 0 52 971 0B05 3 520 0 3 520 0C00 11 928 0 11 928 0D01 85 250 0 85 250 0D02 44 477 0 44 477 0D03 20 238 0 20 238 0D04 42 831 0 42 831 0D05 15 347 0 15 347 0D23 10 523 0 10 523 0E00 11 240 0 11 240 0F45001 53 015 100 53 115 100F4500A 36 351 0 36 351 0G00 55 004 0 55 004 0H55 21 951 0 21 951 0I01 33 851 0 33 851 0I02 22 516 0 22 516 0J00 6 845 0 6 845 0K00001 37 632 0 37 632 0K0000A 21 097 0 21 097 0L75/MNO 125 964 0 125 964 0OP0 11 865 0 11 865 0TR0 0 0 0 0UF0 0 0 0 0DF PL 724 415 100 724 515 100Source : Consultant2.2 SIMULATION DES EFFETS D'UN INVESTISSEMENT DANS LE BATIMENTL’équation <strong>de</strong> simu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s d’un investissement se formalise comme suit :ΔX d = [I - A d ] -1 ΔY dAvec :ΔY d est le vecteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> variation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e domestique;[I - A d ] -1 est <strong>la</strong> matrice inverse <strong>de</strong> Leontief n<strong>et</strong>te <strong>de</strong>s importations intermédiaires ;ΔX d est le vecteur <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong>s productions domestiques engendrées par <strong>la</strong>variation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.Page 47BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Les réactions en chaîne engendrées par une augmentation <strong>de</strong> l’investissement <strong>de</strong>100 millions <strong>de</strong> DH nécessitent un appel itératif <strong>de</strong> productions. Lors du premiercycle, il s’agit <strong>de</strong> <strong>la</strong> production supplémentaire pour répondre à l’augmentation <strong>de</strong><strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e n<strong>et</strong>te. Dans le <strong>de</strong>uxième cycle, il s’agit <strong>de</strong> <strong>la</strong> productionsupplémentaire <strong>de</strong> ressources à injecter dans <strong>la</strong> production rendue nécessaire parl’augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Chaque cycle <strong>de</strong> production <strong>de</strong> facteurs <strong>de</strong>mandésnécessite un autre cycle <strong>de</strong> production <strong>de</strong> facteurs indispensables pour satisfairec<strong>et</strong>te <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>et</strong> ce<strong>la</strong> à l’infini. Ce<strong>la</strong> dit, <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> toutes ces réactions enchaîne est déterminée par l’inverse <strong>de</strong> <strong>la</strong> matrice <strong>de</strong> Leontief. A.TABLEAU N°18 : EFFET D’UN INVESTISSEMENT SUPPLEMENTAIRE DE 100 MILLIONS DE DH DANS LABRANCHE BATIMENTIMPACT-T IMP-D IMP-INDPRODUCTION 191,5 100,2 91,3Consommation Intermédiaire 108,4 64,2 44,1Valeur Ajoutée 83,2 36,0 47,2Rémunération <strong>de</strong>s Sa<strong>la</strong>riés 23,8 11,3 12,5Impôts-Subventions sur <strong>la</strong> production 1,0 0,4 0,6Excé<strong>de</strong>nt Brut d’Exploitation 58,4 24,2 34,1Impôts sur <strong>la</strong> Consommation Intermédiaire 2,1 0,9 1,2Impôts-Subventions sur les produits 0,3 0,1 0,2Taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée 1,2 0,7 0,5Droits <strong>de</strong> Douane 0,6 0,0 0,6Impôts sur <strong>la</strong> Deman<strong>de</strong> Finale 22,7 17,6 5,2Taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée 18,7 17,6 1,1Autres Impôts sur les produits ==> 4,0 0,0 4,0Total <strong>de</strong>s Impôts 24,9 18,5 6,4PIB 108,0 54,4 53,6Importations 27,8 5,2 22,6Effectifs Employés 1 517 1 030 487Source : ConsultantPage 48BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


2.3 EFFETS MACROECONOMIQUESSelon <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> l'économie marocaine telle que présentée par le tableau <strong>de</strong>sressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> 2007, un investissement supplémentaire <strong>de</strong> 100millions <strong>de</strong> DH dans <strong>la</strong> branche bâtiment aurait comme eff<strong>et</strong> : La production brute : un accroissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> production brute domestique<strong>de</strong> 191,5 millions <strong>de</strong> DH, dont un impact direct <strong>de</strong> 100,2 millions <strong>de</strong> DH <strong>et</strong>un impact indirect <strong>de</strong> 91,3 millions <strong>de</strong> DH, le multiplicateur <strong>de</strong> l'outputdomestique étant <strong>de</strong> 1,915; La valeur ajoutée : <strong>la</strong> création <strong>de</strong> 83,2 millions <strong>de</strong> DH <strong>de</strong> valeur ajoutée dansl'économie dont 36 millions <strong>de</strong> DH créée directement par <strong>la</strong> branchebâtiment; La rémunération <strong>de</strong>s travailleurs : une augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération<strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong> 23,8 millions <strong>de</strong> DH, c<strong>et</strong>te augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération<strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés pourrait s’interpréter comme une création (directe <strong>et</strong> indirecte)d'environ 1.517 emplois supplémentaires. Les bénéfices d'exploitation : une augmentation <strong>de</strong>s bénéficesd'exploitation <strong>de</strong> 58,4 millions <strong>de</strong> DH, correspondant à environ 70,2% <strong>de</strong> <strong>la</strong>valeur ajoutée additionnelle générée par l'investissement ; Les impôts sur les produits <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation intermédiaire : <strong>de</strong>s impôtssur les produits n<strong>et</strong>s <strong>de</strong>s subventions <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 2,1 millions <strong>de</strong> DH pourl'État; Les impôts sur les produits <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>final</strong>e : <strong>de</strong>s impôts sur lesproduits n<strong>et</strong>s <strong>de</strong>s subventions <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 22,7 millions <strong>de</strong> DH pour l'État ; Les importations : <strong>de</strong>s importations supplémentaires <strong>de</strong> 27,8 millions <strong>de</strong> DHafin <strong>de</strong> satisfaire les besoins d'absorption intermédiaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> productiondomestique additionnelle.2.4 EFFETS SECTORIELSAu-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s résultats macroéconomiques présentés ci-<strong>de</strong>ssus, l'approche Entrées-Sorties perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> dégager les eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> l'investissement dans le bâtiment surdifférentes branches <strong>de</strong> l'économie. Il s’agit bien <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> l'investissement sur<strong>la</strong> valeur ajoutée <strong>et</strong> ses composantes ainsi que sur les importations intermédiaires,les droits <strong>et</strong> taxes à l'importation, <strong>la</strong> TVA <strong>et</strong> les impôts sur les produits qui sontestimés en multipliant les coefficients d’intrants primaires <strong>de</strong> chaque branche avecl'accroissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> production domestique brute <strong>de</strong> <strong>la</strong> branche.Page 49BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


ProduitPour chaque branche, les eff<strong>et</strong>s sectoriels sont obtenus en multipliant <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong><strong>la</strong> production domestique brute générée par l'investissement dans <strong>la</strong> branchebâtiment par les coefficients d'intrants primaires r<strong>et</strong>enus.Les résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s d’un investissement <strong>de</strong> 100 millions <strong>de</strong> DHsont présentés ci-après. Il est à remarquer que les résultats agrégés sontconformes aux résultats macroéconomiques déjà mentionnés : l'investissementgénère un output brut <strong>de</strong> 191,5 millions <strong>de</strong> DH, une valeur ajoutée totale <strong>de</strong> 83,2millions <strong>de</strong> DH <strong>et</strong> <strong>de</strong>s importations intermédiaires <strong>de</strong> 27,8 millions <strong>de</strong> DH.TABLEAU N°19 : RESULTAT DE LA SIMULATION DES EFFETS D’UN INVESTISSEMENT SUPPLEMENTAIRE DE100 MILLIONS DE DH DANS LA BRANCHE BATIMENTEléments <strong>de</strong> a CIEléments <strong>de</strong> <strong>la</strong> VACI-L II-S TVA DD P7 CI-T VA RS SB CSE CSI I D SB EBEA00 0,11 0,00 0,00 0,00 0,02 0,14 0,35 0,03 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,32 0,49 22B05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,01 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0C00 0,89 0,00 0,02 0,01 0,40 1,33 2,60 0,53 0,46 0,03 0,03 0,15 0,00 1,92 3,93 10D01 0,09 0,00 0,00 0,01 0,04 0,14 0,03 0,01 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,17 0D02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,09 0,12 0,07 0,03 0,03 0,01 0,00 0,00 0,00 0,03 0,19 2D03 1,24 0,01 0,02 0,03 1,98 3,27 1,68 0,69 0,56 0,10 0,03 0,04 0,00 0,96 4,95 6D04 2,94 0,02 0,07 0,16 6,09 9,27 4,10 1,49 1,19 0,28 0,02 0,07 0,00 2,53 13,36 38D05 7,22 0,05 0,23 0,33 9,37 17,20 10,05 3,62 2,93 0,63 0,05 0,17 0,00 6,26 27,25 186D23 0,28 0,00 0,01 0,00 3,16 3,44 0,07 0,03 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,04 3,51 0E00 0,29 0,00 0,01 0,00 0,46 0,76 1,22 0,32 0,29 0,00 0,03 0,02 0,00 0,88 1,98 3F45001 58,22 0,10 0,73 0,05 5,16 64,25 35,98 11,34 8,74 2,59 0,01 0,42 0,00 24,23 100,23 1 030F4500A 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0G00 2,27 0,02 0,05 0,01 0,65 3,00 6,33 1,89 1,53 0,34 0,01 0,05 0,00 4,40 9,34 150H55 0,13 0,00 0,00 0,00 0,00 0,14 0,21 0,04 0,03 0,01 0,00 0,00 0,00 0,17 0,35 3I01 0,69 0,01 0,02 0,00 0,16 0,87 0,42 0,24 0,21 0,03 0,00 0,01 0,00 0,18 1,30 8I02 0,15 0,00 0,00 0,00 0,01 0,16 0,37 0,07 0,06 0,01 0,00 0,00 0,00 0,30 0,53 1J00 2,63 0,04 0,04 0,00 0,05 2,75 3,61 1,30 1,03 0,23 0,04 0,09 0,00 2,23 6,37 7K00001 0,21 0,01 0,00 0,00 0,00 0,22 6,88 0,30 0,26 0,04 0,01 0,01 -0,07 6,65 7,10 4K0000A 1,04 0,03 0,02 0,00 0,15 1,24 8,86 1,78 1,54 0,23 0,01 0,06 0,00 7,02 10,10 28L75/MNO 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0OP0 0,03 0,00 0,00 0,00 0,02 0,05 0,28 0,07 0,06 0,01 0,00 0,00 -0,01 0,21 0,33 18TOTAL 78,46 0,27 1,23 0,61 27,80 108,37 83,16 23,79 18,98 4,56 0,25 1,10 -0,09 58,36 191,53 1 517Source : ConsultantCI-L : Consommation intermédiaires locales; II-S : Impôt –subventions sur les produits ; TVA : taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée nonrécupérables ; DD : les droits sur importations ; P7 : les importations ; CI-T : CI-L+II-S+TVA+DD+P7, VA : Valeur ajoutée, RS :Rémunération <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riées; Dont (SB : sa<strong>la</strong>ires brut + CSE : cotisations sociale effective +CSI : cotisations sociale imputée) ; ID : impôtssur <strong>la</strong> production ; SB : subvention sur <strong>la</strong> production ; EBE : excé<strong>de</strong>nt brut d’exploitation ; PROD : production aux prix <strong>de</strong> base ; EE :effectifs <strong>de</strong>s employésPROEEPage 50BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009


Produit2.5 EFFETS DE L'INVESTISSEMENT DANS LA BRANCHE BÂTIMENT SUR LES DIFFÉRENTES BRANCHESLe tableau ci-après, qui donne <strong>la</strong> structure par branche <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s d’uninvestissement dans <strong>la</strong> branche bâtiment, montre que les eff<strong>et</strong>s totaux seconcentrent assez fortement dans <strong>la</strong> branche bâtiment elle-même : 52,3% <strong>de</strong> <strong>la</strong> production brute ; 43,3% <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur ajoutée ; 47,7% <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés ; 41,5% <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts bruts d'exploitation ; 34,3% <strong>de</strong>s impôts sur les produits ; 18,5% <strong>de</strong>s importations intermédiaires;y sont générés directement <strong>et</strong> indirectement.TABLEAU N°20 : STRUCTURE DES EFFETS D’UN INVESTISSEMENT SUPPLEMENTAIRE DE 100 MILLIONSDE DH DANS LA BRANCHE BATIMENT SELON LA BRANCHE D’ACTIVITEEléments <strong>de</strong> a CIEléments <strong>de</strong> <strong>la</strong> VACI-L II-S TVA DD P7 CI-T VA RS SB CSE CSI I D SB EBEA00 0,1 -0,1 0,1 0,4 0,1 0,1 0,4 0,1 0,1 0 0 0 0 0,5 0,3 1,5B05 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0 0 0 0 0C00 1,1 1,1 2 0,9 1,4 1,2 3,1 2,2 2,4 0,8 13,2 13,9 0 3,3 2,1 0,6D01 0,1 -0,2 0,1 1,6 0,2 0,1 0 0 0 0 0 0,1 0,2 0 0,1 0D02 0 0,1 0,2 0,4 0,3 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 0 0,1 0,1 0,2D03 1,6 2,7 1,6 4,3 7,1 3 2 2,9 3 2,2 10,2 3,4 1,2 1,6 2,6 0,4D04 3,7 6,1 5,4 26,7 21,9 8,6 4,9 6,3 6,3 6,2 7,3 6,7 0 4,3 7 2,5D05 9,2 16,5 18,9 54,7 33,7 15,9 12,1 15,2 15,4 13,9 20,9 15,5 0 10,7 14,2 12,3D23 0,4 0,6 0,4 0,6 11,3 3,2 0,1 0,1 0,1 0,3 0,1 0,3 5,1 0,1 1,8 0E00 0,4 1,1 0,8 0,2 1,7 0,7 1,5 1,4 1,5 0,1 12,5 1,7 0 1,5 1 0,2F45001 74,2 35,3 59,6 8 18,5 59,3 43,3 47,7 46 56,7 5,8 38 0 41,5 52,3 67,9F4500A 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0G00 2,9 5,9 4 2 2,4 2,8 7,6 7,9 8,1 7,5 5,4 4,5 0 7,5 4,9 9,9H55 0,2 -0,4 0,2 0 0 0,1 0,3 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1 0 0,3 0,2 0,2I01 0,9 2 1,5 0,2 0,6 0,8 0,5 1 1,1 0,7 0,5 1 0 0,3 0,7 0,5I02 0,2 0,6 0,2 0 0 0,1 0,4 0,3 0,3 0,1 0 0,3 0 0,5 0,3 0,1J00 3,3 13,1 3,3 0 0,2 2,5 4,3 5,4 5,4 5 16 8,2 1,7 3,8 3,3 0,5K00001 0,3 2,9 0,2 0 0 0,2 8,3 1,3 1,4 0,8 2,7 0,7 85,1 11,4 3,7 0,3K0000A 1,3 12,1 1,4 0,1 0,5 1,1 10,7 7,5 8,1 5,1 4,7 5,2 0 12 5,3 1,8L75/MNO 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0,1 0 0,2 0 0 0 0 0OP0 0 0,6 0 0 0,1 0 0,3 0,3 0,3 0,2 0,1 0,1 6,7 0,4 0,2 1,2TOTAL 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100Source : ConsultantCI-L : Consommation intermédiaires locales; II-S : Impôt –subventions sur les produits ; TVA : taxe sur <strong>la</strong> valeur ajoutée nonrécupérables ; DD : les droits sur importations ; P7 : les importations ; CI-T : CI-L+II-S+TVA+DD+P7 ; VA : Valeur ajoutée ; RS :Rémunération <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riées; Dont (SB : sa<strong>la</strong>ires brut + CSE : cotisations sociale effective + CSI : cotisations sociale imputée) ; ID : impôtssur <strong>la</strong> production ; SB : subvention sur <strong>la</strong> production ; EBE : excé<strong>de</strong>nt brut d’exploitation ; PROD : production aux prix <strong>de</strong> base ; EE :effectifs <strong>de</strong>s employés.PROEEPage 51BALANCE ECONOMIQUE LIANT LE SECTEUR DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A L’ECONOMIE NATIONALE | MARSULT INFO, 2009

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