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COMMUNIQUE DE PRESSE - EXPO PROWELLER - Bagneux

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mmuniquédepresse.communiquédepresse.communiq<strong>EXPO</strong>SITIONEmanuel <strong>PROWELLER</strong>« Courbes de vie »1948-1981Maison des arts de <strong>Bagneux</strong>Du 09 février au 6 avril 2007Ouverture du mardi au vendredi de 14h00 à 17h00,nocturne le mardi soir jusqu’à 19h30.les week-end 10 et11/02 et 10 et 11/03 et sur R-Vous .Villa Tamaris centre d’art, la Seyne-sur-MerDu 04 mai au 24 juin 2007Ouverture tous les jours de 14h00 à 18h30sauf les lundis et jours fériésCatalogue Proweller par les éditions du PanamaTexte de Jean-Louis Pradel(Sortie prévue en mai 2007)aisondesartsdebagneux15avenuealbertpetit92220bagneuxmaisondesartsdebagneux15avenue


mmuniquédepresse.communiquédepresse.communiqPrésentation des expositionsCes deux expositions permettront de redécouvrir l’œuvre de Proweller et de retracerl’originalité et la cohérence de son parcours.A la Maison des arts de <strong>Bagneux</strong>, notre propos est de montrer à travers la sélectiond’une trentaine d’œuvres, comment s’est construit et articulé son vocabulaireplastique dans le passage de l’abstraction à la figuration.Pour l’exposition de la Villa Tamaris, ce sera près de 200 toiles qui serontexposées. Nous avons pris comme point de départ la sélection des œuvres qu’il avaiteffectuée pour la rétrospective en 1970 à la Maison des arts de Sochaux à laquellesont adjointes des œuvres peu montrées de son vivant ainsi que des toiles des dixdernières années qui, elles, ont été plus largement reproduites et exposées.Pourquoi ces expositions <strong>PROWELLER</strong> ?Une lecture attentive de l’œuvre est loin aujourd’hui de laisser indifférent tant on yretrouve les fondations de notre univers visuel actuel et une modernité d’intention etd’expression saisissante: les toiles de Proweller vont à l’essentiel, à ce qui vaut lapeine d’être vécu, une « courbe de vie » ponctuée de grands et petits bonheursimmuables comme des espoirs à partager.Nathalie Couderc de Beco2.sondesartsdebagneux15avenuealbertpetit92220bagneuxmaisondesartsdebagneux15avenue


EXTESdeCATALOGUES.TEXTESde<strong>PRESSE</strong>.TEXTESdeCATALOGUES.TEXTE« <strong>PROWELLER</strong>Rien ne serait plus faux que d’associer la peinture de Proweller au pop’art. Le regard superficielserait pourtant porté à le faire, cherchant une référence à ces images que j’ose appeler inédites.Apparues trop tôt dans les années cinquante, à contre courant dans l’abstraction dominante- ellesne deviennent lisibles qu’à présent, à la faveur de ce déplacement esthétique survenu à la suite dupop’art et son retour net à la figuration. Or si figuration il y a dans l’œuvre de Proweller, si elle estcentrée sur le quotidien, elle ne se déplace nullement au niveau d’une quelconque imagestandardisée à la manière des artistes pop, mais bien au contraire, son but est de révéler l’impactque le quotidien possède. Là où, le peintre pop, sur un mode ironique ou désabusé, met bien envue la distance qui le sépare du réel, Proweller, lui atteste de son adhésion. Coûte que coûte, il doitpénétrer le réel, le saisir tel qu’il est autour de lui pour en extraire une vérité- la vérité, celle quidonnerait comme jadis la pleine possession des choses, étant aujourd’hui un leurre. Franchir le videque le pop’art a cerné, et prenant conscience à la fois de la crise de l’art et de la crise qu’il reflète,faire confiance à une survie du réel, tel est le propos de Proweller semblable à un acte de foi.Matisse lui servira de guide, ou plus exactement l’analyse de la limite qu’il atteint dansl’économie des moyens. Proweller prend donc ce langage à sa limite et à partir de là pousse à fondles possibilités elliptiques virtuelles chez Matisse.La couleur seule, posée en un parfait aplat, devrait construire non seulement les formes, maisencore le volume de l’air qui les entoure, car l’important c’est de restituer la crédibilité de l’espaceréel.A l’opposé précis de l’art abstrait, Proweller « bloque » son tableau. Il propose une seule lecture,mais impérieuse. Un langage non descriptif devient descriptif une description en terme de forceconcise. »Dora Vallier (extrait du texte de présentation de l’exposition Proweller, Galerie la Roue 1972)« <strong>PROWELLER</strong>Une peinture claire et précise où de larges aplats définissent les figures d’une géométriesoumise aux exigences des êtres et des choses dont elle installe l’image. L’oiseau sur la branche,le paysan au labour, les couples d’amoureux s’inscrivent dans la couleur de vastes toiles en descontours d’une savante sécheresse, en couleur dont l’arbitraire crée de secrètes harmonies.Surfaces solidement organisées, puissamment bloquées par la pesanteur des masses, ellessont celles d’un peintre qui sut, en 1953, à contre-courant, abandonner l’abstraction géométriquepour réintroduire, avec le spectateur, un dialogue subtil en empruntant au monde quotidien sesformes « élémentaires. Ainsi, la rigueur s’ouvre-t-elle à la poésie, au charme d’un enlacementnocturne ou d’un vol de corbeaux.Mystérieuse peinture usant des plus forts cadrages photographiques pour offrir des images où lajoie de vivre rencontre la joie de peindre. Une allégresse étrange qui devient hiératique, tant lamaîtrise des moyens la cerne ; une pureté formelle, fascinante tant sa force propre, libre de toutescontraintes illusionnistes, sait faire chanter les grâces concrètes d’un monde lumineux jusqu’en sesplus profondes nuits. Une peinture « raisonnable », selon le mot dont Apollinaire caractérisait l’artde Matisse. »Jean-Louis Pradel (préface de l’exposition à Noisy-le–Sec en 1973)isondesartsdebagneux15avenuealbertpetit92220bagneuxmaisondesartsdebagneux15avenualbertpetit92220b


XTESdeCATALOGUES.TEXTESde<strong>PRESSE</strong>.TEXTESdeCATALOGUES.TEXTETEXTESdeCATA« COURBES de VIEScènes très quotidiennes de vie tranquille ; enfants, gens simples, fleurs, oiseaux, couples quis’enlacent, journées lumineuses et nuits apaisées, mains sur le ciel, formes pleines et rondes : Lestableaux de Proweller s’inscrivent en courbes de bonheur sur le tragique du monde, sur son devenirinquiétant. Cette simplicité du vécu, cette harmonie, cette lumière, sont le résultat d’une longuematuration d’une vitalité sans cesse remise à l’épreuve pour atteindre et maintenir la plénitude del’instant où tout vibre où tout est en rapport de sympathie grâce à des couleurs et à des formes quise répondent. Les tableaux de Proweller sont d’une telle densité et d’une telle subtilité que leurcontenu ne peut qu’échapper à un observateur superficiel muni d’un code de lecture stéréotypée.Tableaux inspirés, ils suggèrent beaucoup. Le bonheur n’existe pas plus que la vérité à l’état depermanence comme s’il était possible de ramener l’univers à un seul élément. Par contre il importede trouver, de préserver ou de faire renaître ces zones protégées dans l’espace, dans le temps eten soi-même où les courbes de vie peuvent s’épanouir tout au long de leur trajectoire, et c’estjustement ce que construit Proweller. Peinture naît de tensions multiples, tension entre laconscience lucide que tout change et le besoin douloureux de permanence, tension entre la volontéde tout sentir dans la plénitude et la confusion de tous les sens et celle d’organiser ces sensationsen un monde intelligible, tension entre une existence bourrée de malheur et un amour de la vie quichaque fois sauve le peintre ; Et nous découvrons un monde lumineux d’harmonies heureuses,monde utopique mais d’une utopie quotidienne où le temps freine et s’arrête, où les corps jouentlibrement dans la douceur du jour et de la nuit. Cette peinture devance même d’une certaine façonla modernité puisqu’elle parle déjà de reconstruction possible à un moment où tout s’effondre. Lasérénité aurait-elle, par moment, dès maintenant sa place ? Dans la courbe de vie de Proweller lebonheur est au beau fixe. »Jean-Marie Gibbal (article paru dans Opus InternationaI n°59, mai 1976)« AU FIL DU MOTIF(…) les prétextes qui ne furent jamais des modèles à reproduire plus ou moinsscrupuleusement, ne sont la mesure de rien, n’ont été que des motifs, des mobiles et desmotivations, ce qui étymologiquement parlant, met en mouvement. Et Proweller s’en est débrouillé,emporté qu’il a été par leur prégnance. Par choix et discernement, il en a substancé ce qu’il a pu, leplus férocement du monde, pour que rien de ce qui est à un point ou à un autre de ce mouvement,d’un regard à l’autre, ne soit altéré, pour que tout restitue l’égale et différente effusion qu’il aéprouvé à observer ce pivert, cette chatte, cette maîtresse, ce troupeau, ce berger, ce couple ou cenu, et à les peindre, pour que tout dans la reproduction de tel ou tel tableau égalise cette motivationet la restitue. Il a élagué, tranché, il n’a pas craint d’être primesautier ou convenu, affaire de doigté,toute l’affaire, pour parvenir par dissemblance à une équivalence, à une sorte d’image qu’il voudraitpouvoir être archétypale, sans pour autant abuser sur cette prétention. (…) Des tableaux, tousdifférents les uns des autres, rapprochent dans une mythologie du quotidien des choses familières,autant d’aventure dont l’on discerne quelques uns des fils sans jamais pouvoir n’en rien savoir, destableaux à regarder qui toujours déroutent par l’audace et la simplicité, par l’émotion du regard et lahardiesse des solutions trouvées. Si aujourd’hui, comme hier, se pose la question (sans que soitposée la question de cette question) du rapport du peintre à sa pratique ; si aujourd’hui comme hier,de partis pris en rupture, des replis s’opèrent et de rassurantes conceptions de la peinture sontprises comme modèles, ce qui le plus souvent conduit à de tristes désastres, la démarche deProweller doit avoir valeur d’exemple, et certains ne s’y sont pas trompés, car elle ne se complaitdans aucun enfermement respire toujours l’air du temps, à l’affût de ses motivations, car elle neconduit à aucun renoncement et renouvelle en inventant sans cesse. (…)Patrick Le Nouëne (extrait du catalogue de l’exposition galerie Krief-Raymond 1980)4.isondesartsdebagneux15avenuealbertpetit92220bagneuxmaisondesartsdebagneux15avenuealbertpetit15av


iographie.biographie.biographie.biographie.biographieEmanuel Proweller est né en 1918 en Pologne. Après-guerre en1948, il choisit de vivre et peindre à Paris« capitale de la peinture ». Il s’installe à Créteil en 1959 puis dès 1965 se partage entre Créteil et l’Ardèche. Ilmeurt le 25 décembre 1981.Expositions personnelles :De 1951 à 1958 Galerie Allendy, Paris1959 Galerie Jean Giraudoux, Paris1963 Greer gallery New-York1964 Galerie Florence Houston-Brown, Paris1968-1969 Galerie Martin Malburet, Paris« La Magnaneraie », Villeneuve-les Avignons1970 Maison des arts de Sochaux, Rétrospective 1948-19691972 Maison de la culture et des jeunes de Colombes1973 Galerie La Roue, ParisMairie de Noisy le Sec1978-1980 Galerie Krief Raymond, Paris1979 Art Prospect, Agen « Du signe à la figure »1980 Musée Bonnat, Bayonne1981 Galerie Montesquieu, AgenThéatre de Privas, Ardèche, RétrospectiveExpositions collectives :1949-1950 Galerie Denise René, ParisGalerie Lydia Conti, Paris1955-1957 Galerie Colette Allendy, ParisGalerie Kleber, Paris1962 Galerie de la Baume, Paris1965 Galerie Florence Houston-Brown, Paris1967 Galerie T. Haarlem Pays-Bas1971- 1972 Galerie La Roue, ParisCité Universitaire, Paris « Art et prospective »Ministère des Affaires Culturelles « 25 ans de peinture française »1972 Maison de la culture de Colombes « 8 peintres face au paysage »Musée de Tel Aviv, « 50 peintres de Paris »Galerie L’œil de Bœuf, Paris1973 Darmstatdt, « Artistes de paris »1974-1975 Ministère des affaires étrangères, exposition itinérante dans les pays d’Extrême-Orient, de laMéditerranée et du Moyen-Orient1977 Musée d’art moderne, Paris, « Mythologies Quotidiennes 2 »Club des arts, CréteilFIAC Grand Palais, Paris, galerie Krief-Raymond1978 Centre culturel, Agen « 22 peintres de la Nouvelle figuration »1979 Centre d’échanges culturel, Dakar « Nouvelle figuration »Grass (Autriche), Trigone 79 « Féminin / Masculin »1984 Ministère de la culture, exposition itinérante à la Martinique1989 Assemblée nationale, « la Figuration narrative »Commandes et collections publiques :1955 Prix de peinture de Marseille, Musée Cantini1976 « La rencontre », peinture murale, Vaudreuil Ville-Nouvelle1977 « Lever du jour », « Commerce et économie », peintures murales, groupe scolaire CES-CET Joliot-CurieReims1972 « Jeune fille au miroir », 1972, H/T, 130X97cm, achat Fond national d’art contemporain1969, « Gilbert récolte les châtaignes », 1969, H/T, 116X89cm, achat Fonds d’art contemporain de la ville deParis1977, « Bucolique », 1977, H/T, 150X150cm, achat Fonds national d’art contemporain5.aisondesartsdebagneux15avenuealbertpetit92220bagneuxmaisondesartsdebagneux15avenue


ibliographie.bibliographie.bibliographie.bibliographie.bioMichel Seuphor « Proweller » Art d’aujourd’hui n°7, juillet 1951Gabriel Buffet-Picabia « Que cherche Proweller ? » Art d’aujourd’hui série 4, n°5 juillet 1953« One man show of Proweller in New-York » catalogue Greer Gallery 1963Denys Chevallier « œuvres récentes de Proweller » catalogue d’expo galerie Houston-Brown 1964« Proweller » catalogue d’expo galerie Martin Malburet 1968A.Zemsz« Une tentative pour rester peintre » ; Preuves N°218, mai-juin1969Jean Bouret « Chronique : sept jours avec la peinture » Les lettres françaises, 1969-1970Jean Blot « Proweller » L’arche 26 nov 1969« Surréalisme et comparaison » L’arche 26 avril 1969Michel Conil-Lacoste « le courage du sujet » le Monde 16 mars 1968« Le naturel de Proweller » Le Monde 23 mars 1973Dora Vallier « Proweller » catalogue d’expo galerie La roue 1972« Proweller et le réalisme post-pop » catalogue Repère, la peintre enFrance, début et fin d’un système visuel, 1870-1970, ed. Alfieri et lacroix 1976« Proweller du signe à la figure » catalogue d’expo rétrospective au centre cultureld’Agen 1979Henry Galy-Carlespreface du catalogue « Mythologie Quotidienne 2 » musée d’art moderne de la villede ParisJean-louis Pradel « Proweller » la Quinzaine littéraire, 16 avril 1973« Proweller », Le Robert de la peinture, Paris 1975« Les surfaces affectives de la nouvelle peinture figurative » Opus Internationaln°59 mai 1976Jean-Marie Gibbal « Les jours et les nuits de Proweller » Exit n°2 1974« Proweller courbes de vie » Opus international N°59 mai 1976« A hauteur de vie » Exit n°12-13 1977« Proweller à hauteur de vie » catalogue d’expo galerie Krief-Raymond 1978« Les partis pris de Samuel Buri et de Proweller » libération 25 juin 1980Jacques Donguy « Babou, Proweller, Tirouflet » catalogue d’expo galerie Poisson d’or 1978Mireille Crozel « L’art dans la ville, l’artiste au pied du mur », Urbanisme n° spécial 1978Patrick Le Nouëne « Au fil du motif » catalogue d’expo galerie Krief-Raymond 1980Michel Demoulin « Corps, jeu et enjeux » catalogue d’expo centre culturel du Parvis, Tarbes 1982Oscar Rosowsky « Retour à Proweller » revue Diasporiques n°27 septembre 20036.aisondesartsdebagneux15avenuealbertpetit92220bagneuxmaisondesartsdebagneux15avenuee


NFORMATIONSPRATIQUESINFORMATIONSPRATIQUESINFContact presse :Nathalie Couderc de BecoDirectrice de la Maison des arts06 84 14 20 03 et ncdeb@free.frREPRODUCTIONS D’ŒUVRES <strong>EXPO</strong>SEES DISPONIBLES par MAIL ou CDMaison des arts:15 avenue Albert Petit 92220 <strong>Bagneux</strong>tel :01 46 56 64 36, fax : 0146562093e-mail : mdesarts.bagneux92@wanadoo.frCatherine Fallardtous contacts et rendez-vous, organisation de visites accompagnéesHoraires d’ouverture :du mardi au vendredi de 14h à 17hnocturne le mardi jusqu’à 20houverture le dimanche 11 février et le week-end du 10 et 11 marset sur rendez-vous de 14 heures à 19 heuresPlan d’accès :Accèsen voiture : 10 minutes de la porte d’Orléans, N20 avenue Aristide Briand10ème rue à droite ,direction : Centre ville <strong>Bagneux</strong> , Marché, remonterl’avenue Albert Petit, parking allée du Clos Lapaume.En métro : porte d’Orléans, Bus188 arrêt Place Dampierre, à 100men direction de l’ancienne Mairie .en RER B: station Arcueil-Cachan, Bus 162 arrêt rue des Olivettes, 5mmà pieds par le Parc Richelieu, sortir allée du Clos Lapaume.Station <strong>Bagneux</strong>, 15mm à pieds par la rue des Blains et la ruedes Mathurins jusqu’au croisement de l’avenue Albert Petit.

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