excreta humains. Il s’agit <strong>de</strong>s ouvrages suivants : latrine VIP une fosse/SanPlat améliorée,latrine VIP double fosse, latrine EcoSan, toilette à chasse d’e<strong>au</strong> manuelle (TCM) une fosse oudouble fosse ; toilette à chasse d’e<strong>au</strong> mécanique 5 .Latrine non amélioréeUne latrine non améliorée est une latrine traditionnelle sans dalle en béton ou avec dalle enbéton, ou encore une latrine SanPlat simple.MénageLe ménage est l’unité socio-économique <strong>de</strong> base <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> laquelle les différents membres,apparentés ou non, vivent dans la même maison ou concession, mettent en commun leursressources et satisfont en commun à l’essentiel <strong>de</strong> leurs besoins alimentaires et <strong>au</strong>tres besoinsvit<strong>au</strong>x sous l’<strong>au</strong>torité <strong>de</strong> l’un d’entre eux appelé chef <strong>de</strong> ménage (CM).Milieu urbainLa définition <strong>du</strong> milieu urbain retenue dans le cadre <strong>de</strong> l’enquête est celle arrêtée par le Co<strong>de</strong>Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales promulgué par la Loi portant co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>scollectivités territoriales N°055-2004/AN <strong>du</strong> 21 décembre 2004. C’est cette définition qui aété appliquée par l’Institut National <strong>de</strong> la Statistique et <strong>de</strong> la Démographie dès leRecensement Général <strong>de</strong> la Population et <strong>de</strong> l’Habitat <strong>de</strong> 2006.Le milieu urbain est composé <strong>de</strong>s communes urbaines. L’article 19 <strong>du</strong> co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>scollectivités territoriales définit la commune urbaine à l’<strong>au</strong>ne <strong>de</strong> trois critères : administratif,démographique et économique. « La commune urbaine est une entité territoriale comprenant<strong>au</strong> moins une agglomération permanente <strong>de</strong> 25 000 habitants et dont les activitéséconomiques permettent <strong>de</strong> générer <strong>de</strong>s ressources budgétaires propres annuelles d’<strong>au</strong> moins25 000 000 <strong>de</strong> francs CFA ». L’article 21 <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> ajoute que « les communes urbainesexistantes à la date d’entrée en vigueur <strong>de</strong> la loi conservent leur statut ». Aujourd’hui, le<strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong> compte 49 communes urbaines composées <strong>de</strong>s 45 chefs-lieux <strong>de</strong> province<strong>au</strong>xquels s’ajoutent les communes <strong>de</strong> Niangoloko, Bittou, Garango et Pouytenga.Milieu ruralEnsemble <strong>de</strong>s localités ne faisant pas partie <strong>du</strong> milieu urbain.Nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> viePrédiction <strong>du</strong> quintile <strong>de</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> vie monétaire réalisée à partir <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> l’Enquêteintégrale sur les conditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s ménages (EICVM). Il se présente en cinq nive<strong>au</strong>x,chacun représentant une proportion <strong>de</strong> 20% <strong>de</strong>s ménages. Le nive<strong>au</strong> 1 représente les 20% <strong>de</strong>sménages les plus p<strong>au</strong>vres et le nive<strong>au</strong> 5, les 20% <strong>de</strong>s ménages les plus aisés.Zone lotie et zone non lotie 6Zone lotie : Espace habité ou non, ayant fait l’objet d’un morcellement répertorié par lesservices compétents (Bure<strong>au</strong> d’urbanisme agréé, géomètre agréé, etc.).Zone non lotie : Espace habité ou non, n’ayant pas connu l'opération <strong>de</strong> morcellement par lesservices compétents.5 PN-AEPA à l’horizon 2015, Opérationnalisation <strong>de</strong> la stratégie <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> la composante« infrastructures d’assainissement en milieu rural » <strong>du</strong> PN-AEPA, Volet 2 : Options technologiques, MAHRH,2009, page 76 Recueil <strong>de</strong>s concepts, définitions, indicateurs, méthodologies, nomenclatures et outils <strong>de</strong> collecte utilises dansle système statistique national », INSD, 2009ENA 2010 – Monographie régionale <strong>de</strong> la Boucle <strong>du</strong> Mouhoun 19
PRESENTATION DE LA <strong>BOUCLE</strong> <strong>DU</strong> <strong>MOUHOUN</strong>La région <strong>de</strong> la Boucle <strong>du</strong> Mouhoun est située <strong>au</strong> Nord-Ouest <strong>du</strong> <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong> avec unesuperficie <strong>de</strong> 34 145 Km², soit 12,6% <strong>de</strong> la superficie <strong>du</strong> territoire national (Profil <strong>de</strong>s régions<strong>du</strong> <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>, DGAT-DLR/MEF, 2010). Elle est limitée <strong>au</strong> nord par la République <strong>du</strong> Maliet la région <strong>du</strong> Nord, <strong>au</strong> sud par la région <strong>du</strong> Sud-Ouest et <strong>de</strong>s H<strong>au</strong>ts-Bassins, à l’ouest par laRépublique <strong>du</strong> Mali et à l’est par la région <strong>du</strong> Centre-Ouest.Elle est subdivisée en 6 provinces, 47 départements, 6 communes urbaines, 41 communesrurales et 992 villages. Les provinces <strong>de</strong> la région et leurs chefs-lieux cités entre parenthèsessont les suivantes : les Banwa (Solenzo), les Balé (Boromo), la Kossi (Nouna), le Mouhoun(Dédougou), le Nayala (Toma) et le Sourou (Tougan). Le chef-lieu <strong>de</strong> la région estDédougou.Au Recensement général <strong>de</strong> la population et <strong>de</strong> l’habitation (RGPH) <strong>de</strong> 2006, la régioncomptait une population <strong>de</strong> 1 442 749 habitants, soit 10,3% <strong>de</strong> la population <strong>du</strong> pays. Cettepopulation est essentiellement jeune car composée pour plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> personnes <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 20 ans. Le t<strong>au</strong>x d’urbanisation est <strong>de</strong> 8,5%, nettement inférieur <strong>au</strong> t<strong>au</strong>x national quiest <strong>de</strong> 22,7%. D’après les projections <strong>de</strong> l’INSD, la population <strong>de</strong> la région est estimée en2010 à 1 566 507 habitants et 1 736 239 habitants en 2015. Le t<strong>au</strong>x d’accroissement <strong>de</strong> larégion entre 1996 et 2006 est en effet <strong>de</strong> 2,1 %; ce qui est inférieur <strong>au</strong> t<strong>au</strong>x national <strong>de</strong> 3,1%.Trois grands groupes ethniques dominent dans la région. Ce sont : les Bwaba, les Samo et lesMarka. Mais l’on y rencontre <strong>de</strong>s émigrants, venus principalement <strong>du</strong> nord et <strong>de</strong> l’est <strong>du</strong>pays ; ce sont notamment les Mossi, les Peulh, les Gourounsi, etc.La Boucle <strong>du</strong> Mouhoun, à l’instar <strong>du</strong> pays, est une région peu acci<strong>de</strong>ntée. Les collinesconstituent les h<strong>au</strong>ts ensembles <strong>de</strong> la région avec <strong>de</strong>s altitu<strong>de</strong>s variant généralement entre 340et 458 m. Les plaines couvrent plus <strong>de</strong> 70% <strong>de</strong> la superficie régionale et correspon<strong>de</strong>nt à lapartie inférieure <strong>du</strong> glacis.Quant <strong>au</strong> climat <strong>de</strong> la région, il est <strong>de</strong> type soudano-sahélienne avec une pluviométrie allant<strong>de</strong> 500 mm à 1000 mm <strong>du</strong> Nord <strong>au</strong> Sud.L’économie <strong>de</strong> la région est essentiellement basée sur l’agriculture et l’élevage qui occupentenviron 90% <strong>de</strong> la population. A ces <strong>de</strong>ux <strong>secteur</strong>s clés, s’ajoutent <strong>de</strong>s <strong>secteur</strong>s d’opportunitéstels les mines, l’artisanat, l’in<strong>du</strong>strie. De par sa position géographique et climatique, la région<strong>de</strong> la Boucle <strong>du</strong> Mouhoun bénéficie <strong>de</strong> conditions pédoclimatiques favorables àl’intensification et à la diversification <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>ctions agricoles. La région est communémentappelées « grenier <strong>du</strong> <strong>Burkina</strong> ». Avec la culture <strong>du</strong> coton, le système <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction connaîtune mécanisation progressive. A côté <strong>du</strong> coton, une gran<strong>de</strong> gamme <strong>de</strong> spéculations y estpro<strong>du</strong>ite dominée par les céréales.La principale ressource en e<strong>au</strong> utilisée pour l’Approvisionnement en e<strong>au</strong> potable (AEP)<strong>de</strong>meure les e<strong>au</strong>x souterraines. On y rencontre les forages équipés <strong>de</strong> Pompes à motricitéhumaine (PMH), les puits mo<strong>de</strong>rnes, les Ad<strong>du</strong>ctions d’e<strong>au</strong> potable simplifiées (AEPS) et lesPostes d’e<strong>au</strong> <strong>au</strong>tonome (PEA). Le rése<strong>au</strong> AEP <strong>de</strong> l’ONEA est présent dans tous les centresurbains s<strong>au</strong>f à Solenzo. Selon le rapport sectoriel régional <strong>du</strong> PN-AEPA <strong>de</strong> la Boucle <strong>du</strong>Mouhoun, en fin 2010, la région comptait pour le milieu rural 3 785 Points d’e<strong>au</strong> mo<strong>de</strong>rnes(puits mo<strong>de</strong>rnes et forages), 67 AEPS et 16 PEA fonctionnels. Le t<strong>au</strong>x d’accès à l’e<strong>au</strong> potableENA 2010 – Monographie régionale <strong>de</strong> la Boucle <strong>du</strong> Mouhoun 20