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Paroles d'acteurs - Apur

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« Il y a déjà cette culture, au seindu Grand Parc Miribel Jonage,de transcender les limitesinstitutionnelles. »Synergie des acteurs publicsautour d’un projet de territoireLe Grand Parc Miribel Jonage est situéaux frontières institutionnelles des départementsdu Rhône et de l’Ain, à lafois sur le Grand Lyon et les communesde la Côtière de l’Ain, sur les problématiquesde la protection comme sur cellesdu développement. Sur cet espace,l’enjeu est de veiller au bon équilibreentre les représentants de chaque territoire.De l’avis de la grande majorité despersonnes rencontrées, ce défi est bienrelevé aujourd’hui.En effet, les structures institutionnellesqui portent le Grand Parc,Symalim et Segapal, sont perçues positivementdans leur méthode de travail.Ces scènes permettent aux collectivitésreprésentées de jouer leur rôle de façonsatisfaisante. Le Grand Parc est alorsressenti comme un espace où la discussionest possible entre territoires quesouvent tout oppose (Ain/Grand Lyon).« C’est important ce positionnement duPrésident du Symalim qui fait du parc unlieu neutre, une zone franche. »Ce constat positif est particulièrementmis en avant par les communesde l’Ain qui apprécient d’être prises encompte à la manière des communesdu Grand Lyon, et sans hégémonie dela part de cette dernière collectivité.Un élu d’une commune de l’Ain rapporteainsi que « chacun doit pouvoir exprimerses positions ou points de vue. »A l’inverse, une des personnes rencontréesa exprimé son mécontentementconcernant la gouvernance,vis-à-vis du Grand Lyon d’une part, duSymalim d’autre part, faisant état de son« désaccord avec le fonctionnement duGrand Parc et ses orientations ».Le Grand Parc apparaît aussi commeun moyen de rassembler les élus, au-delàdes clivages de tout ordre, autour d’unobjet fédérateur. C’est une occasion detravailler ensemble entre territoires etpersonnes qui n’en n’ont pas toujoursl’habitude. Mais pour nombre de communes,dont les moyens humains etfinanciers sont restreints, la complexitédu système institutionnel est regrettée.En effet, outre le Symalim et la Segapal,plusieurs syndicats ont en charge la gestiond’espaces voisins et complémentairesdu Grand Parc : canaux de Miribelet de Jonage, base de loisirs du GrandLarge, rivière la Rize. Or les rôles et lesprérogatives de ces syndicats ne sontpas toujours clairement définis. L’enjeude méthodes décisionnelles cohérenteset simplifiées est ainsi soulevé. Cetterationalisation vaut également pour desquestions financières « l’empilementdes structures est néfaste pour l’investissement».La question du financement duGrand Parc est une source de préoccupation,mais la volonté d’équilibrer lescomptes financiers et donc de générerdes recettes nouvelles ne doit pas déterminerle mode de valorisation du GrandParc. Nombreuses en effet sont lespersonnes rencontrées qui souhaitentmettre fin aux extractions de granulatset aux aménagements au sein de cetespace. « L’évolution du parc est indispensable.Les recettes liées à l’extractiondes gravières vont disparaître. »Il convient désormais de passer à uneautre étape, celle d’un projet disposantd’une visibilité et d’un portage plusimportant. « L’investissement et le bonfonctionnement du parc ont un coût.Quel modèle économique permet derépondre à cette nécessité ? Cela doitfaire partie de la stratégie de développementde l’agglomération. L’exempledu Grand Stade montre que la collectivitéest capable de mobiliser des fondspublics pour un équipement de loisirsmarchand. Il faut que ce soit la mêmechose pour le Grand Parc. » Dans cetteperspective, les attentes ne sont pas lesmêmes de part et d’autre du Rhône.Ainsi, si certains acteurs attendent duGrand Lyon qu’il prenne une place plussignificative dans le portage du GrandParc, d’autres souhaitent un maintiendes équilibres via un renforcement équivalentde la présence des grandes collectivités: département du Rhône et del’Ain, Grand Lyon.Un tournant économiqueet institutionnelLa question du désintérêt du départementde l’Ain pour le Grand ParcMiribel Jonage a été mise en lumière.« Nous sommes à l’extrême sud-ouestdu département et parfois un peu isolésvis-à-vis des réflexions du département.A travers les représentants locaux,il y a la volonté de plus impliquer leDépartement. » C’est un regret pour lescommunes de la Côtière et c’est sansdoute préjudiciable au bon équilibre dudispositif de gouvernance du Grand ParcMiribel Jonage.Des questions de représentativitéont ainsi été soulevées ; au sujet de l’absenced’un vice-président du Grand Lyon[du comité de pilotage Rhône Amont]dans le conseil syndical du Symalimd’une part, de celui de la sous-représentativitédu département du Rhônedans ce même syndicat, au regard dupoids des subventions allouées d’autrepart. « Le problème de la représentativitéest lié au fait que l’on retrouve dansle Symalim, le Grand Lyon et les communes.Cela pose un problème de décision,en mettant en bas de la liste lesplus gros financeurs. »8 octobre 210, élus de l’Ain et du Rhône réunisautour d’un déjeuner de travail sur les enjeux du Rhône AmontCrédit photo : Grand ParcGrand Parc Miribel Jonage, vision métropolitaine I 25

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