Ferien-, Sport-, Spezial- und Weihnachtskurseder <strong>ASPr</strong>/<strong>SVG</strong> <strong>1999</strong>/2000Cours de vacances, de sport, cours spéciauxet cours de Noël de l’<strong>ASPr</strong> <strong>1999</strong>/2000Ort/ Dauer/ Preis/ Leitung/Direction Anmeldung/Lieu Durée Prix Hilfsleitung/co-direction InscriptionSpezialkurse / Cours spéciauxWildhaus SG 26.09.–07.10.99 700.– Odette Huwyler Odette Huwyler, Brummelmattstrasse 5,Singkurs Josy Gerig 5033 Buchs, Tel. 062 822 52 61 oder062 836 25 23Weihnachtskurse / Cours de NoëlWildhaus SG 23.12.99 – 630.– Odette Huwyler Odette Huwyler, Brummelmattstrasse 5,02.01.2000 Barbara Lussi 5033 Buchs, Tel. 062 822 52 61 oder062 836 25 23Gwatt BE * 23.12.99 – 600.– Albin Keller Albin Keller, Mühlerain 19,02.01.2000 Gisela Übelmann 1713 St. Antoni, Tel. 026 495 15 73La Claie-aux- 23.12.99 – 370.– Janine Beuret Janine Beuret, Sablons 42,Moines VD 02.01.2000 Yvonne Mangeot 2000 Neuchâtel, Tél. 032 725 04 59Einsiedeln SZ 23.12.99 – 700.– Doris Messerli-Dumont Doris Messerli-Dumont, Stuhlegg 136,02.01.2000 Daniel Messerli 3704 Krattigen, Tel. 033 654 17 88* Participant(e)s: complet * TeilnehmerInnen: vollzähligLes frais de déplacement sont à la charge des aides et des participants.Die Reisespesen gehen zu Lasten der HelferInnen und der TeilnehmerInnen.Des aides sont encore recherché(e)s pour quelques cours. / HelferInnen werden für einige Kurse gesucht.Neuwagenkauf1HXZDJHQNDXI=ROOXQG0:6W5 FNHUVWDWWXQJNDQQQRFKELVJHOWHQGJHPDFKWZHUGHQ%HDFKWHQ6LHGDVVGLH.DXIDEZLFNOXQJPLWGHU(UOHGLJXQJGHUHQWVSUHFKHQGHQ)RUPDOLWlWHQHLQLJH=HLWLQ$QVSUXFKQLPPW8QVHUH/HLVWXQJHQ- 9HUNDXIYRQ1HXXQG2FFDVLRQVIDKU]HXJHQ- 6HUL|VH%HUDWXQJYRUGHP.DXIZlKUHQGGHU$XVEDXSKDVHELV]XU9ROOHQGXQJDOOHU$UEHLWHQ- :LUVLQGXPWHUPLQJHUHFKWH$XVI KUXQJEHVRUJW- $OOXQVHUH)DKU]HXJHZHUGHQLQNOXVLYH VSUDFKJHVWHXHUWHP1DWHODXVJHOLHIHUW7K:LOO\$*%HUQ,KU3DUWQHUI U1XW]IDKU]HXJHXQG%HKLQGHUWHQWUDQVSRUWHU)UDQ]7VFKDQQHQ7HOHIRQ1DWHO)D[12 5/99 <strong>Faire</strong> <strong>Face</strong>
Entretiens avec Rose-Marieet Adrien PahudPar André L. BraichetPassé la septantaine, Rose-Marie etAdrien fêtent leurs noces d’Or en ce30 juillet <strong>1999</strong> à l’Hôtel Mirabeau deMontana où nous les avons retrouvés,l’espace d’une journée ensoleillée.Cinquante ans de vie communemalgré le handicap de Adrien.Dans le cadre de l’Année internationaledes personnes âgées, noustenions à vous faire découvrir cecouple chaleureux et plein d’entrain.Vous êtes, sauf erreur, les plus anciensmembres de l’<strong>ASPr</strong>. Une <strong>ASPr</strong> qui rechercheaujourd’hui un deuxième souffle, etégalement une nouvelle place dans lesmilieux de l’entraide. Comment la voyezvousen comparaison à ses débuts?Adrien: Moi, je suis de l’<strong>ASPr</strong> depuis1940. J’ai été agrippé par Loulou Dubois,Sylvia Morf, Eva Reymond de Neuchâtelqui était notre caissière. J’ai participéforcément à la première assembléegénérale en 1940, bien sûr, à l’hôtel Edenà Lausanne. Très activement j’ai collaboréau premier secrétariat de l’<strong>ASPr</strong> quise trouvait à l’Avenue de la Gare 25 àLausanne avec Bella, Sylvia Morf et compagnie.Ce que je garde de cette époque,c’est quelque chose de magnifique pourun jeune handicapé qui a autant de bonheurde vivre. Pour nous les jeunes,c’était formidable.Par rapport à aujourd’hui il y a eu tellementd’évolution et je pense quel’<strong>ASPr</strong>, à mon avis, veut faire trop de chosesque d’autres associations font déjà.Je pense à Pro Infirmis par exemple. Et lavie autodéterminée, j’ai regardé à ProInfirmis, ils l’avaient déjà prévue; ainsi jepense que l’on veut trop marcher dans lesocial. Moi je vois l’<strong>ASPr</strong> comme uneassociation de handicapés qui se remontentle moral les uns les autres et c’est çale but: l’entraide. C’est l’entraide qui estle point de départ.Adrien, tu as eu la polio à quel âge? Commentcela est-il arrivé et quelles ont étéles implications professionnelles?A 13 ans! Plus précisément j’étais à Lausannepour assister à un défilé militaire.J’étais avec l’école et il y avait beaucoupde soleil, mais malin comme j’étais, jem’étais mis à l’ombre des grandes personneset j’ai pas eu beaucoup de soleil.Et le lendemain j’ai commencé à avoirmal à la nuque et puis après mes brass’affaiblissaient jusqu’à ne plus pouvoirbouger. Ni les bras, ni les jambes. Et puisTout sourire, Rose-Marie et Adrien Pahud savent profiter des bons moments de la vievoilà. Ils ont pris cela d’abord pour uneinsolation, et quatre jours plus tard aprèsque je sois complètement paralysé, lemédecin m’a envoyé à Lausanne.J’ai manqué donc l’école de 13 à 18 anscar il n’y avait pas d’institutrice dans leshôpitaux à cette époque-là. Alors je croisque j’ai eu de la chance d’avoir une têtecomme j’ai, quoi! car, quand je suis sortide l’hôpital avec une arthrodèse àl’épaule gauche, le professeur PlacideNicod m’avait demandé ce que je voulaisfaire? Ecoutez, je veux faire comme monpère, tôlier. «Eh bien! il faut oublier!» medit-il. «Il faut être dans un bureau» qu’ilme dit. Pas encore d’AI à l’époque, il n’yavait donc pas trente-six solutions. Alorsbon! Quand je suis sorti de l’hôpital j’aiété trouver mon ancien instituteur et jelui ai expliqué. Il me dit «t’en fais pas!»; ilm’a donné des leçons et je devais travailleret tout, et au bout d’une année il m’afait passer des examens de fin d’école.J’avais fait magistralement quatre demifautes,c’était des accents et je ne savaisplus s’il fallait mettre aigu ou grave.C’était pas mal. Ensuite j’ai eu la chanced’entrer dans la maison Schenk où j’ai faitroyalement 43 ans. Sans diplôme d’employéde commerce. Au début je voulaisapprendre quelque chose, j’étais curieuxet j’allais dans les bureaux et je regardais,etc., etc. J’ai pas pensé faire un apprentissage...Bon! je suis quand même sortide mon entreprise comme mandatairecommercial.Comment vous êtes-vous rencontrés tousles deux?Rose-Marie: On habitait tous les deuxRolle, on se connaissait déjà enfant. Etpuis voilà.Adrien: Sois honnête! Dis voir que je t’aicouru après!Rose-Marie en riant: Il me draguait ... Jeréfléchissais, pour moi c’était quandmême ...(hésitante) je voyais l’avenir... Çan’a pas été le oui tout de suite. Je travaillaisà un endroit et il m’attendait au coinde la rue. Alors quand j’ai vu que c’étaittous les jours, j’ai été en bas... C’est vraique ça me donnait à réfléchir.Adrien: Et puis cela faisait six ans queje travaillais et je n’avais pas une situationbrillante. C’était une aventure mais ily a quelque chose qui m’a toujours aidé:je voulais vivre normalement, je voulaisavoir une épouse et je souhaitais avoirdes enfants. Et ça m’a toujours poussé. Etdu point de vue publique, j’ai pas mal fait.J’ai été président de pas mal de chosesjusqu’à la Paroisse. C’est quand même ungros morceau.Et maintenant, vous fêtez vos noces d’or,c’est magnifique?Rose-Marie: Oui, c’est magnifique!Nous avons beaucoup de reconnaissance.Arriver là!...Rose-Marie, le handicap de Adrien a-t-ilété un frein dans votre prise de décisionde le marier?5/99 <strong>Faire</strong> <strong>Face</strong> 13