LA TOXINE BOTULIQUE - bienvenue sur le site de l'amiform
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<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>Dr Berna<strong>de</strong>tte Pasquini
HISTORIQUE1895 : Découverte <strong>de</strong> la Toxine Botulique par Van Ermengen (Belge).1978 : Alan Scott, ophtalmologiste à San Francisco : traiter <strong>le</strong>s strabismes<strong>de</strong> l’enfant puis <strong>le</strong>s blépharo et hémispasmes.1988 : Marie Hélène Marion, neurologue l’introduit en France.1992 : Alastair Carruthers, <strong>de</strong>rmatologue à Vancouvers, et sa femmeophtalmologiste : utiliser dans une indication esthétique : <strong>le</strong>s ri<strong>de</strong>sglabellaires.
<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>A.M.M. en France délivrée en 1993 pour :- Blépharospasme- Hémispasme facial- Torticolis spasmodique- Troub<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’oculomotricité1998 : Pied en équin chez l’enfant IMC2003 : Les ri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la région glabellaire
PHARMACOLOGIE‣ Plus puissante <strong>de</strong>s neurotoxines.‣ 7 sérotypes marqués <strong>de</strong> A à G produitspar la bactérie anaérobie Clostridium Botulinium.‣ Type A est utilisé en clinique humaine, la toxineentraîne une paralysie flasque par inhibition <strong>de</strong> lalibération présynaptique d’acétylcholine au niveau <strong>de</strong> lajonction neuromusculaire.‣ D’où disparition <strong>de</strong> la transmission <strong>de</strong> l’influx nerveuxet donc diminution <strong>de</strong> la fonction musculaire.
PHARMACOLOGIE‣ Gros comp<strong>le</strong>xe protéiné qui se diviseen une partie non toxique et d’unetoxine proprement dite avec une chaînelour<strong>de</strong> et une chaîne légère reliéesentre el<strong>le</strong>s par un pont disulfite.‣ Cette structure entraîne une gran<strong>de</strong>instabilité mécanique et thermique.‣ La chaîne lour<strong>de</strong> se fixe au niveau <strong>de</strong>srécepteurs spécifiques <strong>de</strong> la membraneprésynaptique <strong>de</strong>s terminaisonsnerveuses cholinergiques.ChaînelégèreBOTOX ®Chaînelour<strong>de</strong>Pont disulfureVésicu<strong>le</strong> synaptiqueAcéPlaquemotrice
PHARMACOLOGIE‣ Le pont disulfite se brise.BOTOX ®AChVésicu<strong>le</strong>synaptique‣ La chaîne légère migre dans <strong>le</strong>cytoplasme et inhibe <strong>le</strong>s protéinesresponsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’exocytose <strong>de</strong>svésicu<strong>le</strong>s d’acétylcholine et <strong>de</strong> la capture<strong>de</strong> l’acétylcholine par la plaque motrice.‣ Il s’ensuit une dénervation chimique.Chaînelour<strong>de</strong>ChaînelégèreSNAP-25SyntaxineVAMPLa vésicu<strong>le</strong>synaptique nepeut se fixer à lamembrane etl’ACh n’est paslibérée
PHARMACOLOGIE‣ La synthèse et <strong>le</strong> stockage <strong>de</strong>l’acétylcholine ou la transmission <strong>de</strong>signaux é<strong>le</strong>ctriques <strong>le</strong> long <strong>de</strong>s fibresnerveuses ne sont pas affectés.Croissance <strong>de</strong> collatéra<strong>le</strong> d’axone‣ La terminaison nerveuse va êtrerecréée par <strong>de</strong>s collatéra<strong>le</strong>ssynaptiques.‣ Ces bourgeonnements peuventensuite libérer l’acétylcholine.‣ Après 3 à 6 mois, <strong>le</strong> mouvement serétablit, la croissance axona<strong>le</strong>régresse et la plaque motrice initia<strong>le</strong>reprend sa fonction origina<strong>le</strong>.Jonction neuromusculairefonctionnel<strong>le</strong>
TOXICITE- Activité <strong>de</strong> la molécu<strong>le</strong> me<strong>sur</strong>ée en Mouse-Unite (unité souris) soit ladose léta<strong>le</strong> médiane <strong>de</strong>s souris injectées.- Dose léta<strong>le</strong> moyenne : 40U/kg soit 2800 UB (70kg).- Utilisation en mé<strong>de</strong>cine esthétique : 50 à 100 UB.- Doses 10 fois moins importantes que cel<strong>le</strong>s utilisées dans <strong>le</strong> torticolisspasmodique et 1000 fois moins importantes que <strong>le</strong>s doses à l’originedu botulisme.- Pas <strong>de</strong> nécrose ou d’inflammation due à l’injection <strong>de</strong> TB.- Inactivée par la cha<strong>le</strong>ur, <strong>le</strong> mouvement, <strong>le</strong>s produits chimiques(hypochlorite <strong>de</strong> sodium ou eau <strong>de</strong> javel).- Substance sèche se conserve entre 1 et 2 ans au réfrigérateur (2-8 ).- Solution reconstituée doit être utilisée rapi<strong>de</strong>ment.
CONTRE-INDICATIONS‣ Inflammation au <strong>site</strong> <strong>de</strong> l’injection.‣ Patients ayant une hypersensibilité connue à la toxine botulique <strong>de</strong>type A ou à l’un <strong>de</strong>s excipients du produit.‣ Antécé<strong>de</strong>nts personnels ou familial <strong>de</strong> maladies musculaires :myopathies, <strong>de</strong>rmato poly-myo<strong>site</strong>s, fibromyalgies…
<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>Précautions d’emploi‣ Patients présentant un risque ou <strong>de</strong>s signes cliniques <strong>de</strong> déficitmarqué <strong>de</strong> la transmission neuromusculaire.‣ Tenir compte <strong>de</strong>s interférences médicamenteuses : aminoglycosi<strong>de</strong>set myo-relaxants qui potentialisent l’effet <strong>de</strong> la toxine botulique.‣ Les anticoagulants et anti-aggrégants plaquettaires notammentl’aspirine.‣ Coagulopathies.‣ Grossesse, allaitement.‣ Profil psychologique inadapté.
<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>PRODUITS2 produits <strong>de</strong> type A : BOTOX VISTABEL (BTX) ( toxine américaine)DYSPORT (DSP) (toxine anglaise)
PRODUITS- L’Azzalure ® 125U speywood est au Dysport ® 500USpeywood ce que Vistabel ® 50UB est au Botox ®100UB- Al<strong>le</strong>rgan distribue Botox ® 100U (1989) et Vistabel ®50U (1983)- Ipsen commercialise Dysport ® 500U (1991)- Gal<strong>de</strong>rma distribue Azzalure ® (2009).- Cette toxine a éga<strong>le</strong>ment obtenu son AMM dansl’indication esthétique du traitement <strong>de</strong>s ri<strong>de</strong>sintersourcillières.
PRODUITS‣ Le rapport d’efficacité est <strong>de</strong> 1 à 3 pour <strong>le</strong> Dysportcomparé au Botox.‣ C’est la technique <strong>de</strong> purification <strong>de</strong>s protéines <strong>de</strong>Speywood qui lui permettrait d’obtenir une activitépharmacologique beaucoup plus puissante pour <strong>le</strong>même poids en protéines.‣ Plus puissant, plus efficace, pouvoir <strong>de</strong> diffusionsupérieur, source d’effets secondaires plus importants.‣ Botox diffuse environ 1 cm autour du point d’injection.
DILUTIONSeringue à insuline, aiguil<strong>le</strong> 30GAzzalure (Gal<strong>de</strong>rma) 125 US + 0,63 ml sérum phyd’où 0,05 ml = 10 USVistabel (Al<strong>le</strong>rgan) 50 UB + 1,250 ml <strong>de</strong> sérum phyd’où 0,1ml = 4 UBLa dilution importante présente 2 désavantages : durée tropcourte <strong>de</strong> l’action du produit et risque <strong>de</strong> diffusion aux musc<strong>le</strong>svoisins par la quantité injectée.
DILUTION‣ Le choix <strong>de</strong>s concentrations est fondamental :- « Très fort » : BTX 100 U/1 ml (0,5); DSP 500 U/1 ml(0,25), pour <strong>le</strong>s zones à très haut risque <strong>de</strong> diffusioncomme la paupière inférieure.- « Fortes concentrations » : BTX : 100 U/2,5 ml (1,25);DSP 500 U/2,5 ml (0,63), pour <strong>le</strong>s zones à hauts risques<strong>de</strong> diffusion : ri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la face, cor<strong>de</strong>s platysma<strong>le</strong>s.- « Faib<strong>le</strong>s concentrations » : BTX : 100 U/5 ml (2,5); DSP :500 U/5 ml (1,25), pour <strong>le</strong>s zones où l’on doit jouer <strong>sur</strong> uneffet <strong>de</strong> diffusion : nappage <strong>de</strong>s ri<strong>de</strong>s du cou, ri<strong>de</strong>s dudécol<strong>le</strong>té, hyperhidroses.
BASES ANATOMIQUESLes ri<strong>de</strong>s d’expression sont liées à l’activité <strong>de</strong>s musc<strong>le</strong>ssous-jacents qu’il faut bien connaître et analyser avantd’injecter.Leur action antagoniste constitue <strong>le</strong>s balancesmusculaires <strong>de</strong> la face.En <strong>de</strong>dans, <strong>le</strong> froncement générateur <strong>de</strong>s ri<strong>de</strong>s du lionest dû à l’action <strong>de</strong> 3 musc<strong>le</strong>s abaisseurs :- Le corrugator vertival (ri<strong>de</strong>s vertica<strong>le</strong>s)- Le procerus (ri<strong>de</strong>s horizonta<strong>le</strong>s)- Le <strong>de</strong>pressor supercilii (ri<strong>de</strong>s obliques)
<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>Les antagonistes élévateurs :- <strong>le</strong> corrugator- <strong>le</strong> frontal interneSont responsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’élévation <strong>de</strong> la partie interne <strong>de</strong>ssourcils.En <strong>de</strong>hors, l’élévateur <strong>de</strong> la partie externe <strong>de</strong>s sourcils :- <strong>le</strong> frontal externe s’oppose au puissant abaisseur qu’estl’orbiculaire externe.
BASES ANATOMIQUES
ETUDE CLINIQUE3 indications majeures :- Ri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la glabel<strong>le</strong>- Ri<strong>de</strong>s du front- Ri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la patte d’oie- Evaluation <strong>de</strong>s souhaits réel du patient- Recherche <strong>de</strong>s contre-indications- Elimination <strong>de</strong>s profils psychologiques inadaptés
TECHNIQUEPosition <strong>de</strong>mi assisePas <strong>de</strong> test préalab<strong>le</strong>Pas <strong>de</strong> prémédicationPas d’anesthésieIl est préférab<strong>le</strong> à titre systématique d’éliminer <strong>le</strong>s grandsatopiquesPas <strong>de</strong> massagesDésinfection <strong>de</strong> la peau à 1cm en <strong>de</strong>hors du pourtour ducadre orbitaire.Aiguil<strong>le</strong> 30G-13mm
TECHNIQUEGlabel<strong>le</strong> :On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> froncer <strong>le</strong>s sourcils et onrepère avec une règ<strong>le</strong> <strong>le</strong>s différents pointsLe marquage <strong>de</strong>s points est fondamentalOn pique à 904 points à 6 points 20UBOn vérifie que l’on est pas dans un vaisseauAucun traitement post-injectionEn cas <strong>de</strong> b<strong>le</strong>us, ArnicaMasque réfrigérant
TECHNIQUEFront :On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> re<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s sourcils.On pique à 60 suivant une ligne en V,légèrement oblique vers <strong>le</strong> haut et <strong>le</strong><strong>de</strong>hors à partir <strong>de</strong> son centre.De 3 à 4cm au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la paroi orbitaireà l’aplomb <strong>de</strong> la ligne pupillaire 5 à 7points. 20UB
TECHNIQUECes injections haut situées évitent la<strong>de</strong>scente <strong>de</strong>s sourcils en gardant unpeu active la partie inférieure du musc<strong>le</strong>frontal.1, 2 voire 3 rangées supplémentairesd’injection <strong>de</strong>s ri<strong>de</strong>s horizonta<strong>le</strong>s peuvents’avérer indispensab<strong>le</strong>s.Le musc<strong>le</strong> frontal étant moins puissantvers <strong>le</strong>s golfs temporaux, on peut diminuer<strong>le</strong>s doses, tout en multipliant <strong>le</strong>s points.
<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>Patte d’oie :On pique à 203 points perpendiculaires aux ri<strong>de</strong>s1 er : à la queue du sourcil, 1 cm en<strong>de</strong>hors du rebord orbitaire2 ème : à l’horizontal3 ème : 1cm sous <strong>le</strong> 2 ème20 à 50 UD = 6 à 10 UB
<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>Paupière inférieure :Injections dans la partie inféro-externe <strong>de</strong>la paupière inférieure, portion intraorbitaire.Moitié externe :1er point, 1U, à l’aplomb <strong>de</strong> la pupil<strong>le</strong>, 3 à4 mm sous <strong>le</strong> rebord ciliaire.2ème point, 1U, à l’aplomb du canthusexterne, 1 à 1,5 cm sous <strong>le</strong> rebord ciliaire.Moitié interne :1U, dans la zone incriminée, enintra<strong>de</strong>rmique, très superficiel<strong>le</strong>ment.
DOSES UTILISEESG<strong>LA</strong>BELLE: 20 à 80 UD = 5 à 20 UBFRONT: 60 à 80 UD = 15 à 20 UBPATTE D’OIE: 20 à 40 UD = 6 à 10 UB
<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>A noter parfois :- Dou<strong>le</strong>ur à l’injection- Hématomes- CéphaléesAprès l’injection :- Pas <strong>de</strong> sport, sauna, piscine- Pas <strong>de</strong> peeling, traitement cosmétique,…- Ne pas combiner <strong>le</strong> même jour à un comb<strong>le</strong>ment mais attendre 10 à15 jours.Résultats:L’effet clinique temporaire qui apparaît entre <strong>le</strong> 2ème et <strong>le</strong> 5ème jouraprès l’injection met 12 à 15 jours à s’instal<strong>le</strong>r et dure en moyenne 3 à5 mois.Voir un effet d’hypocontrabilité musculaire permanent après 6 ansproduisant un résultat naturel et durab<strong>le</strong>.
<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>‣ La ri<strong>de</strong> mentonnière, ri<strong>de</strong> horizonta<strong>le</strong> liée à lacontraction du musc<strong>le</strong> <strong>de</strong> la houppe du mentonest faci<strong>le</strong>ment corrigée par 0,1 ml = 20 UD = 5 UB‣ Au niveau du cou: 2 types <strong>de</strong> traitement:- Les ri<strong>de</strong>s horizonta<strong>le</strong>s : multip<strong>le</strong>s injectionsdiluée à 5ml, 4 rangées horizonta<strong>le</strong>s.- Les cor<strong>de</strong>s platysma<strong>le</strong>s: partie antérieure dumusc<strong>le</strong> platysma épaissie: 3 à 4 points espacés<strong>de</strong> 2 cm 0,05 à 0,1 ml; 60 UD/coté = 15 UB/côté.‣ Les fines ri<strong>de</strong>s vertica<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la région intermammaire: un nappage intra<strong>de</strong>rmique en triang<strong>le</strong>du « bénitier du diab<strong>le</strong> » provoquerait unrelâchement du réseau musculaire sous cutanée<strong>de</strong>s fibres du plathysma, du pectoral et <strong>de</strong>l’aponévrose thoracique superficiel<strong>le</strong>.
Les retouches intempestives sont à proscrire.PROBLEMES INEFFICACITE‣ Botox peut produire un blocage insuffisant aux doses standards, maisune augmentation <strong>de</strong>s doses peut y pallier, pour autant que <strong>le</strong> volumeinjecté ne sois pas trop grand.‣ Il faut d’abord s’as<strong>sur</strong>er que l’injection a été faite strictement dans <strong>le</strong>musc<strong>le</strong> en tenant compte <strong>de</strong>s variations anatomiques.‣ Il faut évoquer un nombre trop rapproché d’injection sans pour autantque l’on ait pu mettre en évi<strong>de</strong>nce une réaction véritab<strong>le</strong> antigéniquedans cette indication.‣ Pour ce fait, <strong>le</strong>s injections doivent être renouvelées en un minimum<strong>de</strong> 9 semaines entre 2 injections sans cumul <strong>de</strong>s doses dans <strong>le</strong>même <strong>site</strong> afin d’éviter la potentialité <strong>de</strong> la formation d’anticorpsantitoxines qui risqueraient <strong>de</strong> rendre <strong>le</strong>s injections suivantesinefficaces.
LEGIS<strong>LA</strong>TIONSur <strong>le</strong> plan civil et professionnel, en matière esthétique ily a non seu<strong>le</strong>ment une obligation <strong>de</strong> soin, <strong>de</strong> moyen et<strong>de</strong> résultat mais éga<strong>le</strong>ment une obligation d’informationd’où la nécessité <strong>de</strong> faire signer un <strong>de</strong>vis et unconsentement éclairé, une note d’information incluanttous <strong>le</strong>s risques.
CONCLUSION‣ C’est seu<strong>le</strong>ment une bonne pratique et uneconnaissance anatomique sérieuse <strong>de</strong>s musc<strong>le</strong>s quisont responsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s ri<strong>de</strong>s d’expression qui permettent<strong>de</strong> bien injecter ce produit puissant.‣ La toxine ne passe ni la barrière méningée, ni la peau,el<strong>le</strong> ne détruit aucun élément anatomique.‣ Ce traitement représente l’un <strong>de</strong>s meil<strong>le</strong>urs traitementsesthétiques notamment pour <strong>le</strong>s ri<strong>de</strong>s fronto-orbitaires.
<strong>LA</strong> <strong>TOXINE</strong> <strong>BOTULIQUE</strong>‣ Ce traitement est modulab<strong>le</strong>, réversib<strong>le</strong> et ne néces<strong>site</strong>aucune préparation.‣ Son rô<strong>le</strong> dans la prévention <strong>de</strong>s ri<strong>de</strong>s d’expression duvieillissement paraît incontestab<strong>le</strong>.‣ Associé aux produits <strong>de</strong> comb<strong>le</strong>ment, ce traitement nepeut que satisfaire nos patients.‣ L’effet transitoire <strong>de</strong> la toxine constitue une garantietota<strong>le</strong> quant à la réversibilité <strong>de</strong>s effets secondaires.‣ C’est l’un <strong>de</strong>s traitements <strong>le</strong>s plus sûrs et <strong>le</strong>s plusefficaces en mé<strong>de</strong>cine esthétique, pour autant que l’onrespecte <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong> base concernant la dilution etque l’on adapte son traitement aux particularitésanatomiques du patient.
LES HYPERHIDROSESIl faut commencer par bien évaluer <strong>le</strong>s zones à traiter.Le plus faci<strong>le</strong> à traiter sont <strong>le</strong>s aissel<strong>le</strong>s mais on peuttraiter <strong>le</strong> front, <strong>le</strong>s paumes <strong>de</strong> mains et <strong>le</strong>s plantes <strong>de</strong>spieds.Tout d’abord badigeonner la zone à visualiser d’unesolution d’alcool iodé, sécher, puis la saupoudrer <strong>de</strong>farine <strong>de</strong> maïs.La zone d’hyperhidrose se colore en brun-noir ce quipermet <strong>de</strong> la marquer faci<strong>le</strong>ment.Une fois la zone délimitée, la partager en carrés <strong>de</strong> 1 à1,5cm <strong>de</strong> côté.
DILUTIONUtiliser une solution <strong>de</strong> BOTOXDiluer 100 U BOTOX pour 5 ml <strong>de</strong> NaClDéposer 0,05 ml <strong>de</strong> cette solution par carré délimité, soitenviron 1 U par papu<strong>le</strong>, au maximum 50 U par aissel<strong>le</strong>.Les injections sont strictement intra-cutanées.Ou 500 U DYSPORT pour 5 ml NaClSoit 5 U DYSPORT par point d’injection.Le patient peut être anesthésié par crème EM<strong>LA</strong> avant <strong>le</strong>traitement. Application sous occlusion 1 heure avant.Les effets du traitement se font sentir 3 à 5 jours après<strong>le</strong>s injections et durent 6 à 12 mois.L’effet est spectaculaire si la zone à injecter a été biendélimitée.
Effets secondairesDes amyotrophies <strong>de</strong> l’abducteur du pouce ont étérapportées, soulignant l’intérêt <strong>de</strong> rester assezsuperficiel lors <strong>de</strong>s injections car l’objectif que sont <strong>le</strong>sglan<strong>de</strong>s sudora<strong>le</strong>s eccrines se situe dans <strong>le</strong> <strong>de</strong>rmeprofond et non dans <strong>le</strong> plan musculaire.
MERCI