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Région de l'Abitibi-Témiscamingue

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LA LUTTE CONTRE LE CANCERDANS LA RÉGION DE L’ABITIBI-TÉMISCAMINGUE


LA LUTTE CONTRE LE CANCERDANS LA RÉGION DEL’ABITIBI-TÉMISCAMINGUELE PROFIL SOCIOSANITAIRELe recensement <strong>de</strong> 2001 chiffre à 146 100 la population<strong>de</strong> la région <strong>de</strong> l’Abitibi-Témiscamingue, cequi représente une baisse <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 5 % <strong>de</strong>puis lerecensement <strong>de</strong> 1996 (Institut <strong>de</strong> la statistique duQuébec, 2003). Par ailleurs, la proportion <strong>de</strong>s personnes<strong>de</strong> 65 ans et plus a augmenté <strong>de</strong> 12 % pendantces 5 ans. Ce groupe constitue 12 % <strong>de</strong> la population<strong>de</strong> la région, par rapport à 13 % au Québec.La situation socioéconomique <strong>de</strong> la population <strong>de</strong>l’Abitibi-Témiscamingue est moins enviable quecelle qui est observée dans l’ensemble du Québec(Pageau et autres, 2001). Le revenu se situe sous lamoyenne <strong>de</strong> même que le pourcentage <strong>de</strong> diplômésuniversitaires, tandis que le taux <strong>de</strong> chômage et laproportion <strong>de</strong> prestataires d’assistance-emploisont légèrement plus élevés.En 2000-2001, une enquête <strong>de</strong> santé a permis <strong>de</strong>constater qu’à l’égard <strong>de</strong>s grands facteurs <strong>de</strong>risque du cancer – tabagisme, excès <strong>de</strong> poids,faible consommation <strong>de</strong> fruits et <strong>de</strong> légumes, consommationd’alcool, sé<strong>de</strong>ntarité –, la population <strong>de</strong>l’Abitibi-Témiscamingue adopte davantage <strong>de</strong>comportements défavorables (Statistique Canada,2003). En effet, la proportion <strong>de</strong>s personnes présentanttrois facteurs <strong>de</strong> risque et plus est un peu plusélevée, avec 28 %, que la moyenne provinciale <strong>de</strong>25 %. La proportion <strong>de</strong> fumeurs est plus forte et larégion se situe au <strong>de</strong>uxième rang pour la proportion<strong>de</strong> non-fumeurs exposés régulièrement à la fuméesecondaire. Par ailleurs, le pourcentage <strong>de</strong>s personnesqui se considèrent comme étant en mauvaisesanté se compare à la moyenne du Québec(12 % par rapport à 11 %).Tant pour les femmes que pour les hommes,l’espérance <strong>de</strong> vie à la naissance, pour la pério<strong>de</strong>1994-1998, figure parmi les plus faibles du Québec(80,2 et 73,3 ans), et cet écart est statistiquementsignificatif (81,1 ans et 74,6 ans pour l’ensemble <strong>de</strong>la province).La moyenne annuelle <strong>de</strong>s nouveaux cas <strong>de</strong> cancerest <strong>de</strong> 573, pour un taux ajusté d’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>436 pour 100 000 personnes en 1994-1998 1 . Ce tauxélevé pourrait s’expliquer par une inci<strong>de</strong>nce ducancer du poumon plus marquée chez les hommes(136 pour 100 000 en Abitibi-Témiscamingue parrapport à 116 pour 100 000 au Québec).Le nombre annuel moyen <strong>de</strong> décès par cancer est<strong>de</strong> 302 pour 1997-1999. Les taux ajustés <strong>de</strong> mortalitésont élevés, tant chez les hommes (290 pour100 000) que chez les femmes (176 pour 100 000).Pour les quatre principaux sièges – poumon, côlonrectum,sein et prostate –, l’Abitibi-Témiscaminguese distingue par l’un <strong>de</strong>s plus forts taux <strong>de</strong> mortalitépar cancer du poumon chez les hommes(128 pour 100 000 par rapport à 101 pour 100 000).Sur le plan <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong>s services, la régioncompte six établissements ayant une mission <strong>de</strong>centre hospitalier <strong>de</strong> soins généraux et spécialisés(CHSGS) – dont <strong>de</strong>ux comportent <strong>de</strong>ux installations1. Les taux ajustés d'inci<strong>de</strong>nce et <strong>de</strong> mortalité sont détaillés à l'annexe 3.Page 238


– ainsi que six établissements ayant une mission <strong>de</strong>centre local <strong>de</strong> services communautaires (CLSC) etsix ayant une mission <strong>de</strong> centre d’hébergement et<strong>de</strong> soins <strong>de</strong> longue durée, ou CHSLD (voir lafigure 35). On y trouve aussi une rési<strong>de</strong>nce spécialiséeen soins palliatifs.LES SERVICES DE PROMOTIONDE LA SANTÉ ET DE PRÉVENTIONDU CANCERLa lutte contre le tabacConcernant la lutte contre le tabac, la gamme <strong>de</strong>sactivités paraît assez complète, l’accent étant missur les interventions auprès <strong>de</strong>s jeunes et sur laformation.Figure 35. Chirurgies pour cancer effectuées dans les centres hospitaliers <strong>de</strong> soins généraux etspécialisés 1 selon les principaux sièges en 2001-2002, région <strong>de</strong> l’Abitibi-TémiscamingueRéseau santé et servicessociaux <strong>de</strong>s Aurores BoréalesCH Hôtel-Dieu d'AmosCH Rouyn-NorandaCH Vallée-<strong>de</strong>-l'OrCH Vallée-<strong>de</strong>-l'Or CLSC-SenneterreABITIBI-TÉMISCAMINGUECentre <strong>de</strong> santé Sainte-FamilleChirurgies (n)21010521Ontario0 25 50 kmCentre <strong>de</strong> santé du TémiscamingueOUTAOUAISPrincipaux sièges <strong>de</strong> cancerDigestif basMAURICIE ET CPulmonaireSeinUrologiqueAutreCHSGS sans chirurgie pour cancerCLSCLANAUDIÈRELAURENTIDESLimites <strong>de</strong> région sociosanitaireLimites <strong>de</strong> territoire <strong>de</strong> CLSC1. Excluant les centres hospitaliers <strong>de</strong> réadaptation, <strong>de</strong> soins psychiatriques, <strong>de</strong> convalescents et <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> longue durée.Source : Fichier APR-DRG, MSSS, août 2003.Page 239


En prévention, le programme La gang allumée pourune vie sans fumée est offert <strong>de</strong>puis la 6 e année duprimaire à la 5 e secondaire (voir le tableau 85). On aainsi touché <strong>de</strong> nombreuxSur le plan <strong>de</strong> la cessation <strong>de</strong> la consommation<strong>de</strong> tabac, on offre <strong>de</strong> la formation en counselingbref à plusieurs catégories d’intervenants <strong>de</strong> lasanté, ce qui permet <strong>de</strong>jeunes par quinzeTableau 85. Programme <strong>de</strong> prévention dusensibiliser bon nombretabagisme dans les écoles primairesprojets en milieu scolaireet secondaires, région <strong>de</strong> l’Abitibi- <strong>de</strong> fumeurs (voir leet un projet dans uneTémiscamingue, 2001-2002tableau 86). Dans lamaison <strong>de</strong> jeunes. DesNombre d’écoles Proportion d’élèves région, on offre aussi une22 écoles secondaires,où l’on offre au moins touchés par auun programme moins un programme formation concernant16 ont bénéficié d’aumoins un programme <strong>de</strong>Écoles primairesÉcoles secondaires36/10616/2212 %54 %l’animation d’ateliers auxintervenants <strong>de</strong> CLSC. Enprévention. Des affichessur le thème Tu m’tuesSource : MSSS (2003b), Priorités nationales <strong>de</strong> santé publique 1997-2002– Vers l’atteinte <strong>de</strong>s résultats attendus : 5 e bilan, p. 181-182. réponse à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sémanant <strong>de</strong> la populationMaudite cigarette ! ont été posées dans les écoleset les lieux publics.autochtone, <strong>de</strong>s organismes communautaires et <strong>de</strong>l’éducation <strong>de</strong>s adultes, la même formation a étédonnée aux intervenants <strong>de</strong> ces groupes. Enfin,Soulignons la tenue <strong>de</strong> formations régionales sur letabagisme pour tous les intervenants travaillantpratiquement tous les CLSC offrent un programme<strong>de</strong> groupe.auprès <strong>de</strong>s jeunes.Pour sensibiliser la population à la protection contrela fumée <strong>de</strong> tabac dans l’environnement, l’activitéPoumons roses est offerte dans les unités <strong>de</strong>maternité <strong>de</strong>s centres hospitaliers et on remet auxparents un dépliant sur le tabagisme passif.L’alimentationÀ la Direction <strong>de</strong> santé publique, personne en particuliern’est en charge du dossier <strong>de</strong> l’alimentationet les activités en ce domaine sont rares dans lesCLSC ou centres <strong>de</strong> santé. Dans ces établissements,on souligne par ailleurs le manque <strong>de</strong>Tableau 86. Services <strong>de</strong> soutien à l’abandon du tabagisme, région <strong>de</strong> l’Abitibi-Témiscamingue, 2001-2002.Disponibilité(nombre <strong>de</strong> territoiresService ou métho<strong>de</strong> Dispensé par <strong>de</strong> CLSC) Population viséeMétho<strong>de</strong> <strong>de</strong> groupeProgramme Oui, j’arrête ! CLSC 5/6 Fumeurs en généralCounseling individuelPharmaciens, counseling brefPharmacies Jean Coutu,Uniprix ou autres 6/6 Fumeurs en généralQuelques mé<strong>de</strong>cins Clinique médicale 6/6 Fumeurs en généralSource : MSSS (2003b), Priorités nationales <strong>de</strong> santé publique 1997-2002 – Vers l’atteinte <strong>de</strong>s résultats attendus : 5 e bilan, p. 197-201.Page 240


essources humaines et financières pour <strong>de</strong>s activitéspréventives <strong>de</strong> lutte contre le cancer. Àl’heure actuelle, les budgets vont à la prévention<strong>de</strong>s maladies cardiovasculaires, ce qui peut rejoindreen partie les objectifs <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> certainscancers.Dans l’état <strong>de</strong> situation, on déplore aussi l’absence<strong>de</strong> campagnes promotionnelles à l’échelle provincialeet celle d’outils. Parmi les besoins, on cite laprésence d’une répondante dans les CLSC ou centres<strong>de</strong> santé pour l’alimentation, avec une coordinationrégionale, et l’augmentation du nombre <strong>de</strong>diététistes dans les établissements, non seulementpour la promotion <strong>de</strong> la santé et la prévention <strong>de</strong>smaladies mais aussi pour les services cliniquess’adressant aux personnes atteintes <strong>de</strong> certainesmaladies chroniques.L’environnementAu palier régional, le dossier <strong>de</strong> l’exposition auxrayons ultraviolets, <strong>de</strong> même que celui <strong>de</strong>s autressources nocives et cancérogènes<strong>de</strong> l’environnement,relève <strong>de</strong>s professionnelsdu modulesanté environnementale<strong>de</strong> la Direction <strong>de</strong> santépublique.Tableau 87. Centres <strong>de</strong> dépistage désignés (CDD)et centres <strong>de</strong> référence pourinvestigation désignés (CRID)Ville Nom <strong>de</strong> l’établissement CDD CRIDVal d’Or CH Vallée <strong>de</strong> l’Or ✓Amos CH Hôtel-Dieu d’Amos ✓Rouyn-Noranda CH Rouyn-Noranda ✓ ✓Ville-Marie Centre <strong>de</strong> santé Sainte-Famille ✓diffusion <strong>de</strong> messages publicitaires, d’unebrochure d’information et d’une trousse <strong>de</strong> sécuritépermet aussi <strong>de</strong> sensibiliser la population aux dangers<strong>de</strong> l’exposition aux rayons ultraviolets.On a mobilisé un comité <strong>de</strong> citoyens qui prépare<strong>de</strong>s recommandations en vue <strong>de</strong> diminuer l’émissiond’hydrocarbures aromatiques polycycliques(HAP) due au chauffage au bois. D’autres actionssont en cours à l’égard <strong>de</strong> la contamination <strong>de</strong>spuits domestiques à l’arsenic et <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong>srisques <strong>de</strong> l’exposition aux poussières d’arsenicdans une fon<strong>de</strong>rie.LE DÉPISTAGE DU CANCER DU SEINDans la région <strong>de</strong> l’Abitibi-Témiscamingue, leProgramme québécois <strong>de</strong> dépistage du cancer dusein (PQDCS) est offert <strong>de</strong>puis le 2 juin 1999. Pourune population cible d’environ 15 000 femmes <strong>de</strong>50 à 69 ans 2 , il existe cinq centres <strong>de</strong> dépistagedésignés (CDD), localisés dans <strong>de</strong>s centres hospitaliers,qui font tous certains examens d’investigation.Toutefois, le seulcentre <strong>de</strong> référence pourinvestigation désigné(CRID) est situé auCentre hospitalier <strong>de</strong>Rouyn-Noranda (voir letableau 87).La Sarre Réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>sDans ce secteur, on noteservices sociaux <strong>de</strong>sAurores Boréales✓Au 31 mars 2002, en raisonla réalisation d’un programmed’élimination <strong>de</strong>Source : Direction générale <strong>de</strong> la santé publique, MSSS, 2003.<strong>de</strong> la pénurie <strong>de</strong>ressources qui affectel’amiante dans certaines écoles ainsi que <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> soleil. Laautant les technologues en radiologie que lesradiologistes, aucun <strong>de</strong>s CDD ne respectait la2. Au 25 novembre 2001.Page 241


norme <strong>de</strong> 30 jours pour l’accès aux services <strong>de</strong>dépistage. Par contre, la norme pour l’accès auxservices d’investigation après une mammographieanormale, fixée à moins <strong>de</strong> 12 jours, était respectéedans <strong>de</strong>ux établissements sur cinq.Le taux <strong>de</strong> participation <strong>de</strong>s femmes au PQDCS est<strong>de</strong> 65 % en 2000-2001 (moyenne provinciale <strong>de</strong>43 %) tandis que le taux <strong>de</strong> mammographie global,selon les données <strong>de</strong> la Régie <strong>de</strong> l’assurancemaladie du Québec (RAMQ), s’élève à 68 % en1999-2000 (moyenne provinciale <strong>de</strong> 63 %). Pour lapério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1998 à 2001, le taux <strong>de</strong> fidélité au programmeà 36 mois, après un premier examen, est<strong>de</strong> 81 %, alors que le taux <strong>de</strong> référence pour investigationaprès la mammographie initiale est <strong>de</strong> 14 %et <strong>de</strong> 12 % après les mammographies subséquentes.La mise en place d’activités régionales concernantl’assurance <strong>de</strong> la qualité n’est pas commencée,mais figure dans le plan d’action régional2003-2004.L’INVESTIGATION, LE TRAITEMENTET LE SOUTIENDans les six territoires <strong>de</strong> CLSC, on offre les servicesd’investigation ainsi que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s trois grandstypes <strong>de</strong> traitements du cancer, soit la chimiothérapieet la chirurgie. Les personnes atteintesd’un cancer obtiennent les traitements <strong>de</strong> radiothérapieà l’extérieur <strong>de</strong> la région.L’investigationPuisque les principaux moyens d’investigation pourles cancers les plus fréquents – sein, poumon,côlon et prostate – existent en Abitibi-Témiscamingue, peu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nts ont à se déplacerà l’extérieur <strong>de</strong> la région. Toutefois, les rési<strong>de</strong>nts<strong>de</strong>s territoires <strong>de</strong> Ville-Marie et <strong>de</strong> Témiscamingdoivent effectuer <strong>de</strong> longs déplacements dans larégion même pour obtenir les services. Ceci n’estpas sans leur causer <strong>de</strong>s problèmes d’hébergementet <strong>de</strong> transport, sans compter la fatigue et ladifficulté d’avoir du soutien <strong>de</strong> leurs proches. Lemanque <strong>de</strong> radiologistes et le temps d’attente pourobtenir un ren<strong>de</strong>z-vous avec le mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> familleen vue d’une investigation sont <strong>de</strong>ux autres problèmesi<strong>de</strong>ntifiés dans la région.L’hospitalisation et la chirurgieLe taux <strong>de</strong> rétention pour les hospitalisations, soitle pourcentage <strong>de</strong>s hospitalisations <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>ntseffectuées dans la région, est en progression : il estpassé <strong>de</strong> 80 à 85 % <strong>de</strong> 1994-1995 à 2001-2002 (voir letableau 88).Pour les sièges les plus fréquents – cancers pulmonaire,digestif bas, urologique et du sein –, cestaux sont très élevés pour une région éloignée,variant entre 91 % et 96 %. Deux territoires <strong>de</strong>CLSC, le Témiscaming et la Vallée <strong>de</strong> l’Or, présentent<strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> rétention inférieurs à la moyennerégionale pour l’ensemble <strong>de</strong>s sièges, tandis queceux d’Abitibi et d’Abitibi-Ouest ont <strong>de</strong>s taux plusélevés.Page 242


Tableau 88. Hospitalisations 1 pour cancer selon les principaux sièges, taux <strong>de</strong> rétention et taux d’attraction,1994-1995 et 2001-2002, région <strong>de</strong> l’Abitibi-TémiscamingueHospitalisations <strong>de</strong>s Taux <strong>de</strong> rétention pour Hospitalisations dans Taux d’attraction pourrési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la région les hospitalisations les CHSGS <strong>de</strong> la région les hospitalisations(n) (%) (n) (%)1994-1995Ensemble <strong>de</strong>s sièges 979 80 ND ND2001-2002Cancer digestif bas 122 96 124 6Cancer pulmonaire 228 96 223 2Cancer du sein 94 91 89 3Cancer urologique 148 95 146 3Ensemble <strong>de</strong>s sièges 1 053 85 929 31. Les hospitalisations incluent les hospitalisations en chirurgie et les hospitalisations en mé<strong>de</strong>cine.ND Non disponibleCHSGS Centre hospitalier <strong>de</strong> soins généraux et spécialisésSource : Fichier APR-DRG, MSSS, 2003.Le taux d’attraction, soit le pourcentage <strong>de</strong>s hospitalisations<strong>de</strong> la région effectuées pour <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>ntsd’autres régions, est <strong>de</strong> 3 %, avec un taux unpeu plus élevé pour leIl en va <strong>de</strong> même pour la chirurgie, les activitésétant concentrées dans les trois mêmes centreshospitaliers. En ce qui concerne les quatre siègesles plus fréquents, lescancer digestif bas,Tableau 89. Chirurgies 1 et hospitalisations 2 dansles CHSGS <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> l’Abitibiactivitésse répartissentlequel se situe à 6 %.Témiscamingue pour l’ensemble <strong>de</strong>scancers, 2001-2002entre les trois centrespour le cancer digestifBien que les hospitalisationsChirurgies pourl’ensemble <strong>de</strong>sHospitalisationspour l’ensemblebas et le cancer du sein,se répartissent Établissement (n) (n)cancers <strong>de</strong>s cancers mais sont regroupées auCentre hospitalier Hôtelentreles différents centreshospitaliers, elles CH Hôtel-Dieu d’Amos 221 202 Dieu D’Amos pour leCH Vallée <strong>de</strong> l’Or 147 251CH Rouyn-Noranda 205 320 cancer pulmonaire ; il nesont plus nombreuses auCentre <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>se pratique cependantCentre hospitalier Hôtel- Témiscaming 0 7Centre <strong>de</strong> santé Sainte-Famille 16 43 aucune chirurgie du cancerurologique dans ceDieu d’Amos, au CentreCH Vallée <strong>de</strong> l’Orhospitalier Rouyn- CLSC-Senneterre 0 14<strong>de</strong>rnier (voir le tableau 90).Noranda et au Centre Réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>sservices sociaux <strong>de</strong>shospitalier <strong>de</strong> la Vallée Aurores Boréales 44 92<strong>de</strong> l’Or. En effet, ces trois Total 633 929 Certains établissementsétablissements totalisent1. Les chirurgies incluent les hospitalisations en chirurgie et leschirurgies d’un jour.ont <strong>de</strong> très faibles volumes2. Incluant les hospitalisations en chirurgie et les hospitalisations enplus <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong>s activitésmé<strong>de</strong>cine.<strong>de</strong> chirurgies, par-<strong>de</strong> la région (voir letableau 89).CHSGS Centre hospitalier <strong>de</strong> soins généraux et spécialisésSource : Fichier APR-DRG, MSSS, 2003.fois inférieurs à la normeétablie par le Programmequébécois <strong>de</strong> lutte con-Page 243


Tableau 90. Chirurgies 1 effectuées dans les CHSGS <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> l’Abitibi-Témiscamingue selon les principauxsièges <strong>de</strong> cancer, 2001-2002Chirurgies (n)Cancer Cancer Cancer CancerÉtablissement digestif bas pulmonaire du sein urologiqueCH Vallée <strong>de</strong> l’Or 17 5 35 46CH Hôtel-Dieu d’Amos 34 70 38 0CH Rouyn-Noranda 32 2 39 95Centre <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> Témiscaming 0 0 0 0Centre <strong>de</strong> santé Sainte-Famille 5 0 3 0CH Vallée <strong>de</strong> l’Or CLSC-Senneterre 0 0 0 0Réseau <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s servicessociaux <strong>de</strong>s Aurores Boréales 6 4 15 1Total 94 81 130 1421. Les chirurgies incluent les hospitalisations en chirurgie et les chirurgies d’un jour.CHSGS Centre hospitalier <strong>de</strong> soins généraux et spécialisésSource : Fichier APR-DRG, MSSS, 2003.tre le cancer (PQLC), qui est <strong>de</strong> 30 nouveauxpatients par an dans le cas du cancer du sein.La chimiothérapieEn chimiothérapie, les traitements sont offerts dansl’ensemble <strong>de</strong>s centres, à l’exception du Centre <strong>de</strong>santé <strong>de</strong> Témiscaming. Les services <strong>de</strong> chimiothérapieet les principaux services <strong>de</strong> base enhémato-oncologie sont donnés par un hématooncologuequi travaille dans <strong>de</strong>ux territoires <strong>de</strong>CLSC, <strong>de</strong>s internistes et <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> famille.Une entente <strong>de</strong> service en hémato-oncologie a étéconvenue avec l’Hôpital du Sacré-Cœur <strong>de</strong>Montréal.La radiothérapieIl n’existe aucun département <strong>de</strong> radio-oncologieen Abitibi-Témiscamingue. En 2001, 42 % <strong>de</strong>s245 patients 3 ayant besoin d’une radiothérapie ontété traités au Centre hospitalier <strong>de</strong>s Vallées <strong>de</strong>l’Outaouais, 23 % à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et 20 % à l’Hôpital Notre-Dame duCHUM. Les autres départements <strong>de</strong> radiooncologieont traité <strong>de</strong>s patients <strong>de</strong> cette région,mais dans <strong>de</strong> plus faibles proportions.D’après la figure 36, on constate que l’indicateurrelatif à l’accès aux services en radio-oncologie 4<strong>de</strong>meure faible : il est passé <strong>de</strong> 29 à 39 % entre 1991et 2001, et <strong>de</strong>meure nettement en <strong>de</strong>çà du tauxprovincial.3. Selon les données <strong>de</strong> la RAMQ, il s'agit du nombre <strong>de</strong> patients pour lesquels un mé<strong>de</strong>cin radio-oncologue a facturé au moins un traitement <strong>de</strong>radiothérapie, tous diagnostics confondus, durant l'année 2001.4. Le calcul <strong>de</strong> l'indicateur est expliqué à la note 6 <strong>de</strong> la section 2.3 <strong>de</strong> ce document. Selon <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s internationales, environ 50 % <strong>de</strong>s patients ont besoin<strong>de</strong> traitements <strong>de</strong> radiothérapie au cours <strong>de</strong> leur maladie.Page 244


Figure 36. Proportion <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> cancer traités en radiothérapie <strong>de</strong> 1991 à 2001, région <strong>de</strong>l’Abitibi-Témiscamingue60%55%Abitibi-TémiscamingueProvince <strong>de</strong> Québec50%45%40%35%30%25%1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001Source : Fichier <strong>de</strong>s services médicaux, RAMQ, 2002.Les services <strong>de</strong> soutienSi les principaux services <strong>de</strong> soutien sont offertsdans la région, on estime cependant que les servicesd’orthophonie, d’ergothérapie, <strong>de</strong> psychothérapieet <strong>de</strong> nutrition ne suffisent pas à la<strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Le prêt d’équipement comprend lematériel <strong>de</strong> traitement et <strong>de</strong> réadaptation (matérielpour stomisés, prothèses, équipements <strong>de</strong> soins,etc.). Le soutien psychosocial et l’accompagnementsont rares, voire inexistants, à l’annonce dudiagnostic. Pour la suite <strong>de</strong>s traitements, la personneatteinte est prise en charge par les intervenantsou les ressources du milieu, qui s’occupent égalementdu suivi. Il faut souligner le rôle crucial <strong>de</strong> cespersonnes et <strong>de</strong> ces organismes dans la région.Les bénévoles sont dévoués et assurent le soutien<strong>de</strong>s patients par <strong>de</strong>s visites au centre hospitalier ouau centre <strong>de</strong> santé, <strong>de</strong>s appels téléphoniques, leprêt d’équipement ou la formation <strong>de</strong> groupes d’entrai<strong>de</strong>.L’état <strong>de</strong> situation souligne que, la régionétant isolée, sa culture et son tissu social serré ontété propices à la création <strong>de</strong> liens d’entrai<strong>de</strong>.Les services <strong>de</strong> soutien spirituel, <strong>de</strong> plus en plusrares dans les établissements, ne sont obtenus quesur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la personne atteinte, souvent enphase terminale.Dans l’état <strong>de</strong> situation, on signale d’autres difficultéspour le transport et l’hébergement à l’occasion<strong>de</strong>s déplacements à l’intérieur ou à l’extérieur<strong>de</strong> la région. Quand les patients sont obligés <strong>de</strong>quitter la région pour recevoir <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>radio-oncologie, on observe <strong>de</strong> nombreux problèmespour la personne atteinte et ses proches,par exemple : l’isolement du patient pendant sixsemaines parfois, les coûts <strong>de</strong> transport etPage 245


d’hébergement, les cas où le patient refuse letraitement pour ne pas s’éloigner <strong>de</strong>s siens, etaussi les cas où la décision du mé<strong>de</strong>cin est influencéepar le fait que legie et <strong>de</strong> l’hémato-oncologie, une ressource enhémato-oncologie ayant été recrutée à l’été 2002.L’état <strong>de</strong> situation souligne que l’expertisedisponible en oncologiedéplacement risque d’aggraverTableau 91. Nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins 1 pourest faible. Quelquesla maladie.100 000 personnes, région <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cins ont acquis unel’Abitibi-Témiscamingue etprovince <strong>de</strong> Québec, 2002expertise dans cedomaine, mais la relèveTaux pour Taux pour laLes effectifsl’Abitibi- province <strong>de</strong> est rare, voire absente.médicauxTémiscamingue QuébecDe plus, la pénurieOmnipraticiens 103 94Spécialistes 75 94d’omnipraticiens nuit àL’Abitibi-Témiscamingue Total 178 188l’accessibilité aux servicesconnaît <strong>de</strong>s difficultés en 1. Effectifs médicaux qui, au premier trimestre 2002, ont eu unerémunération minimale <strong>de</strong> 5 500 $.<strong>de</strong> base et, en con-matière <strong>de</strong> recrutementet <strong>de</strong> maintien en posteSource : Direction générale <strong>de</strong>s affaires médicales et universitaires,MSSS, septembre 2002.séquence, aux servicesspécialisés.du personnel médical. Letableau 91 présente le nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins pour100 000 habitants par rapport à l’ensemble duQuébec. Pour les spécialistes, la région se situesous la moyenne provinciale en 2002. L’état <strong>de</strong> situationsouligne les difficultés associées à l’insuffisancechronique <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins, notamment <strong>de</strong>Le tableau 93 permet <strong>de</strong> comparer la consommationréelle <strong>de</strong>s services aux prévisions, faites entenant compte <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> la populationet <strong>de</strong> la moyenne provinciale (voir la métho<strong>de</strong>à la page 86). Pour l’ensemble <strong>de</strong>s spécialités, enhématologie, en oncologie médicale et en radiothérapie,on observe unmé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> famille.Même si le taux d’omnipraticienssembleTableau 92. Effectifs médicaux spécialisés enplace et postes disponibles auécart entre les <strong>de</strong>ux1 er février 2003, région <strong>de</strong>types <strong>de</strong> valeur, lequelélevé, les pénuries <strong>de</strong>l’Abitibi-Témiscaminguepourrait signifier que <strong>de</strong>sressources spécialiséeset l’étendue du territoireSpécialitéRadiologieEffectifs en place6Postes disponibles1problèmes d’accessibilitéà ces services existentdans la région parfont que les délais pour Pathologie 5 0obtenir un ren<strong>de</strong>z-vous Chirurgie générale 10 2Mé<strong>de</strong>cine interne 11 4rapport à l’ensemble dusont jugés beaucoup tropHémato-oncologie 1 0Québec. L’accès auxlongs.Source : Plans régionaux d’effectifs médicaux spécialisés, Directiongénérale <strong>de</strong>s affaires médicales et universitaires, MSSS, février 2003.autres services spécialiséset en mé<strong>de</strong>cineLe tableau 92 illustre les effectifs médicaux <strong>de</strong> certainesspécialités au 1 er février 2003. On note quegénérale semble toutefois comparable, ou mêmesupérieur, à la moyenne provinciale.<strong>de</strong>s postes sont à combler dans toutes les spécialitésliées à l’oncologie, à l’exception <strong>de</strong> la patholo-Page 246


L’intégration <strong>de</strong>sservicesLes établissements (centreshospitaliers et <strong>de</strong>santé), à l’exception duCentre <strong>de</strong> santé duTémiscaming, disposentd’équipes <strong>de</strong> travail ayantun rôle consultatif pour lesuivi et le traitement,surtout en chimiothérapie.La composition<strong>de</strong> ces équipes varie d’uncentre à l’autre.Plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s établissementsn’ont pas <strong>de</strong> service <strong>de</strong> coordinationaprès traitement. Les mécanismes <strong>de</strong> transmission<strong>de</strong> l’information ne sont pas uniformes entre lesmé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> famille et les spécialistes, et ils fontaussi défaut pour le suivi entre les établissements,surtout si le traitement entraîne un séjour dans uncentre hospitalier suprarégional.LES SOINS PALLIATIFS DE FIN DE VIETableau 93. Comparaison <strong>de</strong> la consommationattendue 1 et <strong>de</strong> la consommationréelle <strong>de</strong>s services médicaux selon lesspécialités liées à l’oncologie, région<strong>de</strong> l’Abitibi-Témiscamingue, 2001-2002Consommation ConsommationSpécialité attendue (ETC) réelle (ETC)Radiologie 10,0 9,5Pathologie 3,7 4,3Chirurgie générale 9,1 13,4Mé<strong>de</strong>cine interne 7,1 8,4Hématologie 1,3 0,4Oncologie médicale 2,3 1,6Radiothérapie 1,1 0,5Total <strong>de</strong>s spécialités 147,2 116,5Mé<strong>de</strong>cine générale 143,5 157,11. La consommation attendue est calculée en utilisant comme référencele profil provincial <strong>de</strong> consommation, pondéré pour l’âge, le sexe etl’état <strong>de</strong> santé.ETC Équivalent temps completSource : MSSS (2002a), Données statistiques sur les effectifs médicauxet l’accessibilité aux soins <strong>de</strong> santé en région, pério<strong>de</strong> du 1 er octobre2001 au 31 mars 2002.La composition et l’organisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>soins palliatifs <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> vie varient. On estime lesservices inadéquats ou insuffisants dans la gran<strong>de</strong>majorité <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> soins. Toutefois,quatre chambres sont aménagées pour recevoirles personnes en fin <strong>de</strong> vie au Centre hospitalierRouyn-Noranda, au Centre <strong>de</strong> santé duTémiscaming et au Centre <strong>de</strong> santé Sainte-Famille.La Maison du Bouleau blanc d’Amos, une rési<strong>de</strong>ncespécialisée ensoins palliatifs, compteégalement quatre chambresoù 33 personnes ontété hébergées en 2000.Son équipe interdisciplinaireinclut notammentune dizaine <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cins et plus d’unequinzaine <strong>de</strong> bénévoles.Dans la communauté,<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> soinspalliatifs sont offerts parl’intermédiaire du programme<strong>de</strong> maintien àdomicile <strong>de</strong>s CLSC oucentres <strong>de</strong> santé. AuCLSC <strong>de</strong> La Sarre, une équipe a conçu un programme<strong>de</strong> services intégrés en soins palliatifs. Onremarque toutefois qu’il n’existe pratiquementaucun lien <strong>de</strong> coordination formel entre lesressources sur plusieurs territoires <strong>de</strong> CLSC. L’état<strong>de</strong> situation révèle aussi un problème crucial : lemanque <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> famille pour assurer lesuivi à domicile. Les activités <strong>de</strong> répit, <strong>de</strong> dépannageou <strong>de</strong> gardiennage sont peu nombreuses,parfois inexistantes. L’état <strong>de</strong> situation fournit peud’information quant au soutien, à l’accompagnementet au suivi du <strong>de</strong>uil, mais souligne que diversorganismes communautaires offrent ces services.LE MAINTIEN ET L’ÉVOLUTIONDE LA QUALITÉLa présente section fait état <strong>de</strong>s principales activitésvisant à garantir ou à améliorer la qualité <strong>de</strong>sPage 247


soins et <strong>de</strong>s services relatifs à la lutte contre lecancer. Les activités sont regroupées ici sous cinqrubriques : la surveillance, la formation, larecherche, la gestion <strong>de</strong> la qualité et l’évaluation.ceux qui s’occupent <strong>de</strong> santé au travail ont reçu uneformation en counseling tabagique. Toutefois, letaux <strong>de</strong> participation <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins est faible et <strong>de</strong>slacunes existent dans la formation <strong>de</strong>s bénévoles.La surveillanceLa rechercheLes activités concernant la surveillance du cancerse résument en général à la mise à jour régulière<strong>de</strong>s données qui portent sur la mortalité et la morbidité.D’autres activités annuelles portent sur laperformance du PQDCS. On projette <strong>de</strong> définir unplan <strong>de</strong> surveillance pour suivre l’efficacité du nouveaumodèle d’organisation <strong>de</strong>s services, à compter<strong>de</strong> 2003-2004, dans chacun <strong>de</strong>s territoires <strong>de</strong> CLSC.La formationEn l’absence d’un programme <strong>de</strong> formation structuréen oncologie pour les professionnels <strong>de</strong> lasanté, ceux-ci doivent généralement se rendre àl’extérieur <strong>de</strong> la région pour avoir accès à <strong>de</strong> la formation.Au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années, certainesactivités ont été offertes aux professionnels<strong>de</strong> la santé concernant la prévention et la cessationdu tabagisme ainsi que le PQDCS. De même,les infirmières <strong>de</strong>s cégeps, les professionnels <strong>de</strong>sunités <strong>de</strong> maternité <strong>de</strong>s centres hospitaliers etUn mé<strong>de</strong>cin mène <strong>de</strong>ux projets <strong>de</strong> recherche cliniqueen oncologie, dont l’un fait l’objet d’une collaborationavec un chercheur <strong>de</strong> l’Université duQuébec en Abitibi-Témiscamingue. On compteétablir d’autres liens avec les milieux universitairespour encourager le développement <strong>de</strong> la rechercheou, encore, pour participer à <strong>de</strong>s projets en cours.La gestion <strong>de</strong> la qualitéDes activités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> la qualité sont prévuesdans le cadre du PQDCS. Elles commenceront en2003-2004.L’évaluationL’évaluation <strong>de</strong>s activités du plan régional <strong>de</strong> luttecontre le cancer, ainsi que <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s planslocaux <strong>de</strong> lutte contre le cancer <strong>de</strong>s territoires <strong>de</strong>CLSC, est prévue à compter <strong>de</strong> 2003-2004.Une fois le PQLC lancé, la régie régionale <strong>de</strong> l’Abitibi-Témiscamingue a formé, en mai 2000, un comitérégional <strong>de</strong> lutte contre le cancer qui contribue à améliorer la mise en œuvre du programme. Ce comitéregroupe <strong>de</strong>s intervenants <strong>de</strong>s milieux hospitaliers, <strong>de</strong>s CLSC, <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> la régie régionaleainsi que <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s organismes communautaires <strong>de</strong> tout le territoire et <strong>de</strong>s personnes atteintesdu cancer.Page 248

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