10.07.2015 Views

Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

Télécharger le mémoire - Recherche - Ign

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

¡£¢¥¤§¦©¨¥¢¦©¡Dans une optique de diffusion des données géographiques, des métadonnées géographiques, c'est-à-dire desdonnées décrivant <strong>le</strong>s BDG sont développées. El<strong>le</strong>s sont associées à la construction de bibliothèques de BDG, etplus récemment d'infrastructures nationa<strong>le</strong>s d’informations localisées. Etant à l'origine dédiées au transfert dedonnées, el<strong>le</strong>s comportent essentiel<strong>le</strong>ment des informations relatives aux protoco<strong>le</strong>s de production des donnéeset au contenu des bases. Or l'expression d'un besoin de données géographiques ne peut pas s'appuyer sur desseu<strong>le</strong>s informations de contenu des bases. El<strong>le</strong> doit s'appuyer sur d'autres termes.Ces autres termes doivent par exemp<strong>le</strong> rendre compte de la diversité des modélisations et représentations del’espace géographique. Le terme "modélisations" renvoie aux modè<strong>le</strong>s construits pour <strong>le</strong>s raisonnementsd’hommes et <strong>le</strong> terme "représentations" renvoie aux modè<strong>le</strong>s construits pour <strong>le</strong>s raisonnements de machines. Iln’existe pas de modélisation et de représentation universel<strong>le</strong> de l’espace géographique [Raper 96] [Mennis et al.00]. Une des causes en est que l’espace géographique –modélisé dans l’information géographique- est une réalitéque chacun perçoit et représente dans son expérience. Les activités conduisant à modéliser l’espacegéographique sont diverses, courantes ou spécialisées, comme la circulation routière ou l’aménagement duterritoire. Les catégories utilisées pour décrire <strong>le</strong> monde varient d'une représentation à l'autre et il n'existe pasd'ontologie de l'information géographique. Les concepts des utilisateurs peuvent donc renvoyer à des contextesapplicatifs divers et s'appuyer sur des termes applicatifs précis. Ces concepts peuvent ne pas être représentésdans la BDG, par exemp<strong>le</strong> certaines relations entre objets, ou ils peuvent être représentés de façon très différente,par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong> concept de vil<strong>le</strong> ou de quartier. C'est <strong>le</strong> cas de concepts dont la représentation dans <strong>le</strong>s BDG faitappel à des notions mathématiques sophistiquées comme la notion de situation dans l'espace. Cette notion,essentiel<strong>le</strong> aux raisonnements géographiques, est explicitée dans <strong>le</strong>s BDG de la façon suivante : des donnéesgéographiques représentent une partie du monde réel en décrivant des éléments de ce monde, par exemp<strong>le</strong> uneroute ou une borne géodésique, et <strong>le</strong>urs coordonnées dans un système de référence en général mathématique. Cescoordonnées sont la représentation de la notion de situation dans l’espace. Or l'espace est continu et il est délicatde représenter par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>s limites du Mont Blanc. Certaines entités sont ainsi représentées dans une BDGavec des choix de représentation auquel l'utilisateur n'a pas toujours accès. D’autres choix menant à diversesreprésentations sont aussi issus de la nécessité de discrétisation des formes géométriques ou de <strong>le</strong>urapproximation par des formes connues. La nécessité de représenter des formes géométriques dans des donnéesnumériques, par exemp<strong>le</strong> informatiser <strong>le</strong> contour de la côte bretonne, implique la discrétisation de ces formes, ou<strong>le</strong>ur approximation par des formes connues. Ces choix éloignent la représentation de cel<strong>le</strong> que l'utilisateur peutavoir.Ces autres termes doivent éga<strong>le</strong>ment rendre compte des capacités de dérivation de logiciels spécifiques, <strong>le</strong>ssystèmes d’information géographique (SIG), qui sont dédiés à la manipulation des données géographiques. Cessystèmes proposent des fonctionnalités de systèmes de gestion de bases de données (SGBD) classique ainsi quela visualisation graphique des données, <strong>le</strong> support de requêtes spatia<strong>le</strong>s, et des traitements spécifiques d’analysespatia<strong>le</strong> et de cartographie. Ces systèmes apportent aux utilisateurs <strong>le</strong>s capacités de dérivations nécessaires à lasatisfaction de <strong>le</strong>urs besoins, mais ils apportent peu d'information sur la façon de <strong>le</strong>s utiliser. Or la manipulationde données géographiques numériques, c'est-à-dire l'utilisation de ces logiciels, ne suit pas la même logique quela <strong>le</strong>cture d'une carte. L’œil de l’homme, lors de la <strong>le</strong>cture d’une carte papier, réalise des traitements comp<strong>le</strong>xesqui s'appuient sur des informations non explicitées dans la représentation cartographiques comme <strong>le</strong>s relations devoisinage. Typiquement, la <strong>le</strong>cture d’une carte permet de répondre rapidement à une requête comme : « trouver<strong>le</strong>s grandes maisons situées à l’intérieur du virage sur la RN20, peu après <strong>le</strong> croisement avec <strong>le</strong> pont». Or <strong>le</strong>sreprésentations utilisées pour construire des BDG sont pour la plupart des représentations cartographiques, quin'explicitent pas non plus ces relations. L’automatisation de la précédente requête sur des données numériquesest par exemp<strong>le</strong> relativement comp<strong>le</strong>xe puisqu'el<strong>le</strong> s'appuie sur des objets géométriques et met en œuvre destraitements mathématiques.10

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!