Contribution à l'étude de la contamination superficielle des ... - BEEP
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UNIVER·SITE CHEIK ANTA DIOP DE DAKARFaculté <strong>de</strong>s Sciences etTechniquesEcole Inter-Etats <strong>de</strong>s Sciences etMé<strong>de</strong>cine Vétérinaires (EISMV)".~...: DE o~~.,. '~"~'~'flJil'·~~" ,;." .l'~'c~~~Année: 2005.'~. : .,",".. .CONTRIBUTION A L'ETUDE··PE LA CONTAMINATIONSUPERFICIELLÊ:DES::êAI~CASSÊS"OVINES' '" '.À(UtlABA++OIRS 'i " : .. .": '.' ..:~ '.' - .,.,r, . :. : _:,.' ,. .,., ,"".,MEMOIRE DE DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES DEPRODUCTIONS ANIMALESPrésent~ et soutenu publiquementLe 15 décembre 2005 à 10 heures à l'EISMVParMonsieur Mamadou Lamine GOUDIABYliNé le 28 mars 1977 à BIGNONAMEMBRES DU JURYPRESIDENT:\.M. Louis Joseph PANGUIProfesseur à l'EI8MV <strong>de</strong> DakarDIRECTEUR ET RAPPORTEURDE MEMOIRE:MEMBRE: .Ma<strong>la</strong>ng SEYDIProfesse'ur à l'EI8MV <strong>de</strong> DakarBhen Sikina TOGUEBAYEProfesseur à l'UCAD
DEDICACES. A <strong>la</strong>' mémoire <strong>de</strong> mon père Lamine GOUDIBY, et <strong>de</strong> mon oncleAbdou<strong>la</strong>ye GOUDIABY ce travail est le fruit <strong>de</strong> vos sacrifices. Vous n'avezjamais ménagé aucun effort p~ur l'éducation <strong>de</strong> vos enfants. Reposez en paix etque Dieu vous accueille dans son paradis.A ma mère Astou Méta COLY et à ma tante' Khady DJIBA, vous êtesl'~xemple <strong>de</strong> maman que tout enfant souhaiterait avoir. Vous avez sudévelopper <strong>la</strong> solidarité familiale qui nous lie. Vous êtes toujours restées à noscotés même dans les moments le~ plus difficiles. Soyez rassurées <strong>de</strong> monaffection et <strong>de</strong> mon attachement indéfectible.A mes oncles et tantes: Simon, Siratou, Laurent, Jean Christophe, Roger,Abdou<strong>la</strong>ye. Vos prières et vos conseils m'ont toujours accompagné. Soyezrassurés <strong>de</strong> ma reconnaissance.A mes frères et soeurs: Cassien, Caroline, BaIa, Yaya, Karamo, Bakary, ..Oudé, Bourama, Yancouba, Adama, Casimir, Badara, Mai, Bossé, Iv;I.ameYandé. Vos soutiens ne m'ont jamais fait défaut. Trouvez à travers ces proposliminaires l'expression <strong>de</strong> ma profon<strong>de</strong> gratitu<strong>de</strong>.A mes cousins et cousines :. Amidou, Karamba, Marne Fatou, Sérigne,Mo<strong>la</strong>, Ismai<strong>la</strong>, Idrissa, Lansonko, Dieudonné, François, Jeannot, Béatrice, Aby,Maty, Vieux Mamadou, Siaka, Tamsir, Safi. Demeurons unis, car ce n'est quedans l'union que rési<strong>de</strong> <strong>la</strong> force.A mes neveux et nièces: Fatou, Arfang Kémo, Théry, Au<strong>de</strong>, Tamsir, GuyStéphane, bébé Nassia. -'A mes camara<strong>de</strong>s et amis: Aliou Badara, Badrien, Yaya, Dr Syl<strong>la</strong>, Abba,Mariem; Mbodj, Thioub, Fofona, Cissé, Mango, Traoré Diop, Ousmane, C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>,Bassirou Oiédhiou, Bassirou Touré, Sadibou, BOCOUtl1, SouleymaI).e.A toutes les familles GOUDIABY, COLY, SAGNA, DIEME, BADJI <strong>de</strong>Diongol, Kàgnérou, Diounoundjé, Ba<strong>la</strong>ndine, et Brindiago
REMERCIMENTSA toutes les personnes qui ont contribué <strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin à <strong>la</strong> réalisation<strong>de</strong> ce travail. . .. ..:. Professeur Ma<strong>la</strong>ng SEYDI.:. Personnei du service HIIDAOA.:. Personnel <strong>de</strong>. <strong>la</strong> SOGAS.:. Mes parents
"A NOS MAITRESET JUGESA NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE JURYProfesseur Louis JosephPANGUI.C'est un grand honnEur pour moi <strong>de</strong> vous voir accepter <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>r cejury. Votre simplicIté, votre engagement pour le développement <strong>de</strong>s productionsanimales, sans oublier <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> vos rapports humains, nous ont tant inspirés.Que Dieu vous gar<strong>de</strong> longtemps panllÎ nous pour le Qonheur <strong>de</strong> tous!A NOTRE MAITRE ET JUGEProfesseur Bhen Sikina TOGUEBAYENous sommes profondément touché pat <strong>la</strong> spontanéité ,avec <strong>la</strong>quelle vousacceptez <strong>de</strong> siéger dans ce jury, malgré votre calendrier !rès chàrgé. C'est"l'occasion pour nous <strong>de</strong> vous témoigner notre profon<strong>de</strong> gratitu<strong>de</strong>. Votre amourdu travail bien fait et <strong>la</strong> rigueur scientifique dont vous faite"s preuve nous"resteront toujours en mémoire. Que Dieu vous prête longue vie.A NOTRE MAITRE ET DIRECTEUR DE MEMOIIU:Professeur Ma<strong>la</strong>ng SEYDIPlus qu'un directeur <strong>de</strong> mémoire, vous êtes un modèle à copier. Vos"conseils judicieux et vos critiques objectives raffermissent <strong>de</strong> jour en jour monestime et mon admiration envers vous. Que Dieu vous protége et vous pem1ette<strong>de</strong> mener à bon port le sçrvice HIDAOA.
( J.LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES'. 'Tableau 1 -, Grille d'observation.Tableau II - Critères d'interprétation.Tableau III -.Dénombrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore bactérienne <strong>de</strong> surface <strong>de</strong>s carcasses par<strong>la</strong> métho<strong>de</strong> d'écouvillonnage.1Tableau IV - Appréciation qualitative <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore bactérienne <strong>de</strong> <strong>contamination</strong><strong>de</strong> surface <strong>de</strong>s carcasses par <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> d'écouvillonnage.( %).. .Tableau V - Appréciation qualitative <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore bactérienne <strong>de</strong> <strong>contamination</strong> <strong>de</strong>surface <strong>de</strong>s carcasses par <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> contact (%).-Fig. 1 - piagramme <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>s petits ruminants aux abattoirs <strong>de</strong> Dakar.Fig. 2 - Prélèvement par écouvillonnage.Fig. 3 - Prélèvement par boîtes <strong>de</strong> contact.Fig. 4 - Sites <strong>de</strong> pr~lèvement.Fig. 5 - Ouverture <strong>de</strong> passage <strong>de</strong>s tubes digestifs.
LISTE DES ABREVIATIONSAw: Activité <strong>de</strong> l'eau.cm z : centimètre carréCE : commission européenne.oC : <strong>de</strong>gré CelsiusFig. : figureFCFA : franc <strong>de</strong> <strong>la</strong> communauté financière africaine.FMAT : flore mésophile aérobie totaleLog.10 : logarithme décimalOz : dioxygènepH : potentiel d,'hydrogènePCA : P<strong>la</strong>te Count AgarSOGAS : société <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s abattoirs du SénégalSERAS : société d'exploitation <strong>de</strong>s ressources animales du Sénégalufc : unité formant colonieVRBG : Gélose Glucosée biliée au cristal violet et au rouge neutre
SOMMAIREINTRODUCTION ~ 1PREMIERE PARTIE: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUECHAPITRE 1 - MICROBIOLOGIE DE LA SURFACE DES CARCASSES · 21- IMPORTANCE ET VARIATION DE LA CONTAMINATION , , 2II - LES MICRO-ORGANISMES 3nI - ORIGINE ET SOURCES DE LA CONTAMINATION , 4N - INFLUENCE'DES OPERATIONS TECHNOLOGIQUES SUR LACONTAMINATION DES CARCASSES 4CHAPITRE 2 - FACTEURS DE MULTIPLICATION DES MICRO-ORGAMISMES. 5i ~ LES NUTRIMENTS, LA TEMPERATURE ET LE pH i 5n-L'AcTIVITE DE L'EAU (Aw) ET LA TENSION D"OXYGENE 5CHAPITRE 3 - CONSÉQUENCES DE LA CONTAMINATION MICROBIENNE ..... 71- CONSEQUENCES HyGIENIQUES : 7II - CONSEQUENCES TECHNOLOGIQUES 8III - CONSEQUENCES ECONOMIQUES , : 8CHAPITRE 4 - METHQDES D'APPRECIATION DE LA CONTAMINATIONSUPERFICIELLE,..~ 9. l ,1- METHODES NON DESTRUCTNES 9II - MÉTHODE DESTRUCTIVE: métho<strong>de</strong> par excision <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface 9DEUXIEME PARTIE: ETUDE EXPERIMENTALE.CHAPITRE 1 - MATÉRIELS ET MÉTHODES ...•••... ~.•..••.....•••••.••~••.••.••..•.............Il. 1 .,. MATÉRIEL................ IlII - MÉTHODES : 12CHAPITRE 2 - RESULTATS - DISCUSSION 161- .RESULTATS : 16II - PJSCVSSION : 20RECOMMANDATIONS ...........•....................................•.............. ~ 24CONC.LU8ION 26REFERENCES BIBLIOGRAPHIpUES ~••••••••.••............... 27
1-':"~-~'7"~-I-;;"""'~,-,:-,;'-r-,:------ ---- _ -.~.-._ _.. ~ -- ._- ~ -_._--..--~J{,:':'\·f· INTRODUCTION~r:::: :--, ,, ,~f, ~,;;: ',' " En raison <strong>de</strong> sa tendreté, sa saveür et son caractère sacré, <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> ovine6~;-~ .~'>esÙa' plus prisée par les consolÙmateurs sénéga<strong>la</strong>is (36). Elle connaît ainsi, une'}:::' .> -forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, notamment lors <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s cérémonies religi~uses. La Tabaski," '. "ou « Aïd El Kebir » ou encore fête <strong>de</strong>s moutons en est une parfaite illustration., En effet,. d'après <strong>la</strong> société <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s abattoirs du Sénégal (SaGAS),,ex SERAS (Société d'exploitation <strong>de</strong>s ressources animales du Sénégal), 210.520ovins ont été abattus durant l'année 2004, ce qui correspond à un tonnage envian<strong>de</strong>'<strong>de</strong> 2.612,673. Les'moutons constituent ainsi l'espèce <strong>la</strong> plus abattue loin_<strong>de</strong>vant les bovins et les caprinsNéanmoins, les manipu<strong>la</strong>tions non hygiéniques pendant l'abattage et <strong>la</strong>préparation <strong>de</strong>s carcasses conduisent à <strong>de</strong>s <strong>contamination</strong>s <strong>superficielle</strong>s trèsimportantes qui peuvent affecter <strong>la</strong> santé du consommateur et <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong>vian<strong>de</strong> (altération organoleptique). (11)C'est, ainsi que <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s ont pu montré que:- d'une' part, l'abattoir apparaît <strong>de</strong> nos jours comme étant l'un <strong>de</strong>s points, critiques majeurs sur le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'hygiène <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s., (5) On estime en effet,.que 80 à 90% <strong>de</strong> <strong>la</strong> microflore <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> arrivant aux consommateurs, résulte<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> à l'abattoir, (22) ,- d'autre part, <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> et les produitscamés sont responsables <strong>de</strong> 14,4%à 25% <strong>de</strong>s toxi-infections alimentaires aux Etats Unis, 45,1 % en Allemagne et21,7% en France. (3,4, Il)Or, contrairement' aux bovins et aùx porcins, très peu d'étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong>. <strong>contamination</strong> <strong>superficielle</strong> <strong>de</strong>s carcasses ont intéressé les ovins. Au Sénégal,aucun travail n'est encore publié sur ce sujet.L'objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente étu<strong>de</strong> est d'une part d'apprécier, pardénombrement microbien, <strong>la</strong> qualité hygiénique <strong>de</strong>s, carcasses ovines issues <strong>de</strong>sabattoirs <strong>de</strong> Dakar (SaGAS) et d'autre part, <strong>de</strong> comparer <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>sd'appréciation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gontamination <strong>superficielle</strong>: l'écouvillonnage et les boîtes<strong>de</strong> contact.Elle comprend <strong>de</strong>ux parties :.:. Première partie: synthèse bibliographique,.:. Deuxième partie: étu<strong>de</strong> expérimentale.
PREMIERE PARTI:E:.SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE. . ..
CHAPITRE 1 - MICROBIOLOGIE DELA SURFACE DES CARCASSESDurant le long processus <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> l'animal <strong>de</strong> boucherie envian<strong>de</strong> <strong>de</strong>stinée à consommation, les carcasses subissent à l'abattoir, une fortecontaminqtion <strong>superficielle</strong>. (17). I-IMPORTANCE ET VARIATION DE LA CONTAMINATION1 - 1 - ImportanceLa <strong>contamination</strong> <strong>superficielle</strong> est toujours très importante: en moyenne 10 3à 10 4 germes / cm 2 (29,31).Cependant, <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s personnels et le respect <strong>de</strong>s règles d'hygiènepermettent d'améliorer rapi<strong>de</strong>ment et considérablement <strong>la</strong> qualitémicrobiologique <strong>de</strong>s carcasses. (10)En effet, HUDSON, MEAD et HINTON (20) ont montré qu'après quatrevisites <strong>de</strong> formation, <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> moyenne <strong>superficielle</strong> par <strong>la</strong> flore aérobiemésophile pouvait chuter <strong>de</strong> 3,28 à 1,98 log 10 ufc / cm 2 •Les étu<strong>de</strong>s récemmentmenées dans les abattoirs <strong>de</strong>s pàys industrialisés (Etats·unis'(38), Australie (39), Ir<strong>la</strong>n<strong>de</strong> du nord (25), Gran<strong>de</strong> Bretagne (20), France. (10), Suè<strong>de</strong> (19) et Belgique (18)), ont montré <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> <strong>contamination</strong>compris entre 1,8 et 3,8 log 10 ufc / cm 2 .1- 2 - Variation,La charge bactérienne <strong>de</strong>s carcasses varie en fonction <strong>de</strong> l'abattoir, <strong>de</strong> <strong>la</strong>saison et du site <strong>de</strong> prélèvement. (11)'En effet~ HANSON (19) a trouvé au niveau <strong>de</strong>s abattoirs <strong>de</strong> petite capacité,<strong>de</strong>s <strong>contamination</strong>s <strong>la</strong>rgement supérieures à celles <strong>de</strong>s abattoirs <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>:.capacité. Cette variation a été également signalée par d'autres auteurs comme:,F()URNAUD, (17), HUDSON (20), et KATHRYN (25).,.:.'. La variatio~ saisonnière a été notée par LE TOUZE et VENDEUVRE, en'
II ~ LES MICRO-ORGANISMES.Les bactéries rencontrées sur les carcasses peuvent être c<strong>la</strong>ssées en:pathogènes, saprophytes et test d'hygiène. (16)II-1 - Micro-organismes pathogènesParmi les micro-orgamismes pathogènes qui contaminent 1.a vian<strong>de</strong> etprovoquent <strong>de</strong>s toxi-infections alimentaires on'peut citer: Salmonel<strong>la</strong> ssp ,. Listeria monocytogenes, Yersinia enterocolitica , Staphylococcùs aureus et plusrécenunent Escherichia coli entérohémorragique. (11)'..:"',Cependant, d'après FOURNAUD, les plus' importants sont Clostridium. botulinum, Clostridium perfringens, Salmonel<strong>la</strong>, Shigel<strong>la</strong> et Staphylococcusaureus. (16)'-.II - 2 - Micro-organismes saprophytesLes microorganismes saprophytes constituent l'essentiel <strong>de</strong> <strong>la</strong> microflore <strong>de</strong>'.' <strong>contamination</strong> <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s et produits à base <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>. (16)Pa~ les bactéries saprophytes isolées sur les carcasses, 0I?- peut citer parordre d'importance: .Pseudomonas, Acinetobacter et Micrococcus; Lesentérobactéries et F<strong>la</strong>vobacterium,. Bacillus, Mycobacterium, Lactobacillus,Alcaligenes, Sarcina, .Streptococcus, Aeromorzas, Corynebacterium,Arthrobacter et Clostridium. (31)II -3 - Micro-organisI!'es test d'hygièneParmi les bactéries saprophytes, les hygiénistes font une p<strong>la</strong>ce à part· àEscherichia. coli et plus généralement aux colifonnes fécaux et aux entérocoques(ex Streptococcus du groupe D) qu'ils considèrent généralement commeprovenant du tube digestif. (7,16),Cependant, Escherichia coli <strong>de</strong>meure actuellement le seulet le plus sûr<strong>de</strong>s micro-organismes' test. à utiliser en hygiène publique. .(16) ,Sondénombrement est rendu obligatoire pour toutes les entreprises commercialisant<strong>la</strong> vian<strong>de</strong> aux Etats Unis .. (13,18)Par ailleurs, en vue d'hannoniser le contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>contamination</strong><strong>superficielle</strong> <strong>de</strong>s. carcasses, <strong>la</strong> commission européenne par sa décisioncommunautaire 200114711CE établit le dénombrement <strong>de</strong>s entérobactéries et <strong>de</strong><strong>la</strong> flore mésophile aérobie totale pour le contrôle <strong>de</strong> l'hygiène générale dans lesétablissements produisant ou mettant sur le marché <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> fraîche. (1)3
'- ... '. III - ORIGINE ET SOURCES DE LA CONTAMINATION'--.... La <strong>contamination</strong> <strong>superficielle</strong> a une ongme exclusivement exogène. Les.".;, ,..... germes -sont appor~és au cours <strong>de</strong> rabattage (<strong>contamination</strong> agonique) ou au-, . cour~ <strong>de</strong> <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong>s carcasses (<strong>contamination</strong> post mortem). Son origineexogène montre l'importance <strong>de</strong>s règles d'hygiène. (33)....III - 2 - Les sources-<strong>de</strong> <strong>contamination</strong>La peau, les appareils respiratoire et digestif <strong>de</strong> l'homme et <strong>de</strong>s animaux sont._ <strong>de</strong>s réservoirs'<strong>de</strong> micro-organismës variés. (17,28,33) .Cependant, le sol, l'air ambiant, l'eau <strong>de</strong> douchage, les équipements et petitmatériel apparaissent comme .<strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> <strong>contamination</strong> non négligeables.(15,17) . ,IV - INFLUENCE DES OPERATIONS TECHNOLOGIQUES SUR LACONTAMINATION DES CARCASSESIV - 1 - L'abattage, l'habil<strong>la</strong>ge, l'éviscération et le douchageLapiéparation<strong>de</strong>s animaux en position verticale associée à l'arrachagemécanique du cuir améliore <strong>la</strong> qualité bactérienne <strong>de</strong>s carcasses. Cette pratiquefait que peu d'éléments entrent en contact avec les carcasses. En cOntre partie, <strong>la</strong>préparation <strong>de</strong>s animaux au sol favorise <strong>la</strong> <strong>contamination</strong>. (17)L'habil<strong>la</strong>ge et l'éviscération constituent <strong>de</strong>s opérations très sensibles à <strong>la</strong><strong>contamination</strong> microbienne. Au cours <strong>de</strong> ces opérations les carcasses sontsouvent contaminées par <strong>la</strong> peàu et par le contenu du tube digestif. (14,17)Le douchage entraîne les germes vers <strong>la</strong> partie inférieure <strong>de</strong>s carcasses, d'où<strong>la</strong> forte <strong>contamination</strong> du collier. (14) Par ailleurs, l'eau utilisée lors <strong>de</strong> cetteopération constitue une source <strong>de</strong> pollution microbienne non négligeable (15).IV - 2 - Le dés~ssageà chaud, le refroidissement et le condition~ementA l'heure actuelle le désossage à chaud suivi d'un conditionnement sous_pellicule p<strong>la</strong>stique et sous vi<strong>de</strong> réduit sensiblement <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> initiale à'l'abattoir, en particulier par les putréfiants et les verdissants. (17)Une réfrigération précoce améliore <strong>la</strong> qualité bactérienne <strong>de</strong>s carcasses, maiselle entraîne un durcissement irréversible <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong>. (14)"- ~4
CHAPITRE 2 - FACTEURS DE MULTIPLICATION DES MICROORGAMISMESL'évolution <strong>de</strong>s microorganismes dépend d'un certain nombre <strong>de</strong> paramètresdont les plus importants en technologie <strong>de</strong> <strong>la</strong>, vian<strong>de</strong> sont: les nlitriments, <strong>la</strong>température, l'activité <strong>de</strong> l'eau (Aw), le pH et <strong>la</strong> tension d'oxygène. (16)1- LES NUTRIMENTS, LA TEMPERATURE ET LE pHII -1 - Les nutrimentsLes produits alimentaires contiennent en général tous les nutrimentsnécessaires au développement <strong>de</strong>s microorganismes.La vian<strong>de</strong>, par sa compositipn chimique, notanunent sa richesse en eau et enprotéines, représente toujours un milieu privilégié pour <strong>la</strong> <strong>contamination</strong>microbienne. (11,28, 29)II - 2 - La températureEn règle générale, les gennes se multiplient d'autantplus lentement que <strong>la</strong>température est basse (31). La majorité <strong>de</strong>s mièroorganismes prolifère à <strong>de</strong>s.températures .moyennes supérieures ou égales à +20°C, (28) alors que <strong>la</strong>température <strong>de</strong> <strong>la</strong>~carcasse est voisiI?-e <strong>de</strong> +38 à +40°C en fin d'abattage.(21)II - 3 - Le pH- .Les bactéries se développent sur <strong>de</strong>s milieux dont le pH varie <strong>de</strong> 4,5 à 9 avec,un optimum <strong>de</strong> 6,5 à 7,5. On observe tout <strong>de</strong> même une forte réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong>, croissance microbienne, pour tout abaissement <strong>de</strong> ce paramètre. (28)Le pH du muscle est voisin <strong>de</strong> <strong>la</strong> neutralité. Après hi. mort <strong>de</strong> l'animal, il·<strong>de</strong>scènd plus ou moins rapi<strong>de</strong>ment, pour atteindre lors <strong>de</strong> l'apparition <strong>de</strong> <strong>la</strong>.. ':::rig~dité cadavérique une valeur <strong>de</strong> 5,5 à· 5,7. Le pH final <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> est:-'-':~foitenient lié au taux <strong>de</strong> glyeogène. Ce <strong>de</strong>rnier dépend <strong>la</strong>rgement <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong>·.. :;:
;"J/'/.:~...pour le développement <strong>de</strong>s bactéries, levures et moisissures est respectivement<strong>de</strong> 0,910 ; 0,870 et 0,700.....Cependant, si <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> conserve une Aw élevée, il n'en estpas toujours <strong>de</strong> même pour <strong>la</strong> surface. (31)En effet, lorsque l'humidité re<strong>la</strong>tive est faible, il se forme une croûte à <strong>la</strong>surface <strong>de</strong>s carcasses, par suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>ssiccation" et s'oppose à <strong>la</strong> prolifération'; .' _': microbienne. (31): ,;> ~" '.II - 2 - La teIllsion d'oxygèneLa croissance en anaérobiose est plus lente qu'en aérobiose, Les micro"organismes sont c<strong>la</strong>ssés en fonction <strong>de</strong> leur exigence en oxygène comme suit :~, ····les aérobies: stricts (Pseudomonas, Bacillus ...j, les aérobies facultatifs, (Staphylococcus, entérobactériès...) et les anaérobies stricts (Clostridium,:;, ',Propionibacterium, bactéroi<strong>de</strong>s...). (16).>:Après <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> l'animal, les réserves en O 2 n'étant plus renouvelées par le,. sang, on assiste ~ l'instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s conditions réductrices dan,s <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>,<strong>la</strong> vian<strong>de</strong>, favorable à <strong>la</strong> prolifération <strong>de</strong>s gem1es anaérobies~ Contrairement auxprofon<strong>de</strong>urs; <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> <strong>la</strong> carcasse conserve un .potentiel redox positif.favorable à <strong>la</strong> multiplication <strong>de</strong>s germes aérobies. (34)'"6
CHAPITRE 3 - CONSÉQUENCES DE LA CONTAMINATIONMICROBIENNEEn fonction <strong>de</strong>s germes imp<strong>la</strong>ntés, dont l'i<strong>de</strong>ntité dépend <strong>de</strong>s. caractéristiques physic'ü-chimiques du produit, <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> peut avoir <strong>de</strong>s,conséquences plus ou moins graves, al<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> simple altération du produit, luifaisant perdre ses. qualités organoleptiques ,et sa valeur commerciale, à <strong>de</strong>sintox~cations ou toxi-infecti~ns graves. (28)1- CONSEQuENCES HYGIENIQUES1 - 1 - La putréfaction <strong>superficielle</strong>Parmi les altérations qui affectent <strong>la</strong> vian<strong>de</strong>, <strong>la</strong> putréfaction <strong>superficielle</strong>apparaît sans conteste comme, une <strong>de</strong>s plus importantes. (17)La putréfactio~ <strong>superficielle</strong> se traduit par l'apparition d'une couchevisqueuse (vian<strong>de</strong> poisseuse) accompagnée d'une o<strong>de</strong>ur nauséabon<strong>de</strong>. Elle estl'œuvre <strong>de</strong>s agents microbi~ns aérobies hydrophiles, du genre Pseudomonas etAchromobacter. L'humidité ambiante joue un grand rôle dans ce typed'altération. Elle peut être aussi l'œuvre <strong>de</strong>s Lactobacillus (dans le cas <strong>de</strong>scarcasses conditionnées sous vi<strong>de</strong>) mais aussi <strong>de</strong>s levures et moisissures. (29)La putréfaction constitue un <strong>de</strong>s motifs <strong>de</strong> saisie les plus fréquemment. rencontrés aux abattoirs <strong>de</strong> Dakar. (37)1-2 - Les intoxications alimentairesLa vian<strong>de</strong> est souvent impliquée dans l'apparition <strong>de</strong>s toxi-infectionsalimentaires, en particulier chez certaines popu<strong>la</strong>tions à risque. Aux Etats Unis<strong>la</strong> vian<strong>de</strong> et les produits camés sont responsables <strong>de</strong> 14,4% à 25% <strong>de</strong>s toxiinfectionsalimentaires. En Europe ce pourcentage est <strong>de</strong> 45,1 % en Allemagneet <strong>de</strong> 21,7% en France. (3,4, Il)La présence <strong>de</strong> bactéries pathogènes dans les aliments peut être responsable<strong>de</strong> quatre types <strong>de</strong> trouble: (30).:. Intoxination alimentairè : empoisonnement dû à <strong>de</strong>s toxines préforméesdans l'aliment lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> croissance bactérienne. La toxine est formee etlibérée dans le produit avant <strong>la</strong> consommation (Staphylococcus aureus,Clostridium botulinum).:. Toxi-infection alimentaire: acci<strong>de</strong>nt causé par <strong>de</strong>s agents pathogènes(actifs ou vivants) présents le plus souvent en· grand nombre dansl'aliment (Salmonel<strong>la</strong>, Shigel<strong>la</strong>, Arizona)7
.:. Intoxication alimentaire proprement dite: intoxication proyoquée par <strong>de</strong>smjcroorganismes présents à un taux très élevé dans l'aliment incriminé(l0 8 à 10 10 germes par gramme).•:. Intoxication <strong>de</strong> type histaminique: intoxication provoquée par l,'ingestiond'aliments contenant <strong>de</strong>s amines <strong>de</strong> décarboxy<strong>la</strong>tion (histamine, tyramine)II- CONSEQUENCES TECHNOLOGIQUES:.;,".'L'activité métabolique <strong>de</strong>s bactéries s'accompagne <strong>de</strong> <strong>la</strong> dispa~ition <strong>de</strong>certains types <strong>de</strong> constituants chimiques (composants du muscle),essentiellement les composés solubles <strong>de</strong> faibles masses molécu<strong>la</strong>ires.Corré<strong>la</strong>tivement" apparaissent diverses substances solubles. L'ensemble <strong>de</strong> ces'phénomènes est <strong>de</strong> nature à modifier' les caractéristiques organoleptiques <strong>de</strong> <strong>la</strong>vian<strong>de</strong> (aspect, couleur, o<strong>de</strong>ur) et certains indices physico-chimigues d'intérêt,technologique comme le pH et par <strong>la</strong> suite le pouvoir <strong>de</strong> rétention <strong>de</strong> l'eau. Parconséquent, <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> <strong>superficielle</strong> <strong>de</strong>s carcasses est en étroite re<strong>la</strong>tionavec~<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s produits finis en troisième transfonnation. (12,32)En effet, dans <strong>la</strong> filière, du haché industriel, CARTIER (6) qui a étudié <strong>la</strong>re<strong>la</strong>tion entre <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> <strong>superficielle</strong> <strong>de</strong>s carcasses et celle <strong>de</strong>s produitsfinis, a obtenu un coefficient <strong>de</strong> corré<strong>la</strong>tion compris entre 0,61 et 0,8. Il a ainsidéduit qu'au <strong>de</strong>là d'un certain seuil, fixé à 5,4 10 6 ,3,7 10 6 et 1,8 10 3 bactéries/cm 2 respectivement pour <strong>la</strong> nore totale, Pseudomonas et les entérobactéries les carcàsses sont jugées inaptes à <strong>la</strong> fabrication <strong>de</strong>s produits fractionnés (vian<strong>de</strong>hachée fraîche ou vian<strong>de</strong> hachée surgelée).III - CONSEQUENCES ECONOMIQUES'..Les modifications apportées peuvent influencer défavorablement les"possibilités <strong>de</strong> commercialisation <strong>de</strong>s produits, dàns <strong>la</strong> mesure où leschangements enregistrés altèrent <strong>la</strong> qualité naturelle du produit. Dans certainsIcas, il est possible <strong>de</strong> remédier partielle~ent à ces défauts,. en procédant avant <strong>la</strong>mise en vente, ,à <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> parage <strong>de</strong>stinées' à éliminer <strong>de</strong>s pièces <strong>de</strong>vian<strong>de</strong>, les parties généralement <strong>superficielle</strong>s présentant' <strong>de</strong>s défauts d'aspect.(12)Par contre, lorsque par suite d'une mauvaise conservation ou (et) d'une" . ~ .charge microbienne initiale très élevée, les défauts <strong>de</strong>viennent très prononcés, <strong>la</strong>.vian<strong>de</strong> est considérée comme putréfiée par le r-onsommateur et ne peut êtrecommercialisée. (12) ,8
',CHAPITRE 4 - METHODES D'APPRECIATION DE LA,.. ~CONTAMINATION SUPERFICIELLE, Les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité hygiénique <strong>de</strong>s carcasses sont, ,'variées et peuvent être groupées en métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong>structives et métho<strong>de</strong>s non'<strong>de</strong>structives. (8)1- METHODES NON DESTRUCTIVES,1 -1 - Métho<strong>de</strong> par frottis <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface (écouvillonnage~chiffonnage)elle est utilisable sur <strong>de</strong>s surfaces non p<strong>la</strong>nes et peu accessibles. Elle offreen plus, <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> dilution facilitant l'évaluation quantitative et <strong>la</strong>recherche <strong>de</strong> germes spécifiques.Par contre, elle exige <strong>de</strong>s :t;nanipu<strong>la</strong>tions ultérieures aùx prélèvements. Les,résultats obtenus sont non reproductibles; le facteur personnel joue un rôle trèsimportant. Enplus, le coton retient les bact,éries. (2,16)1 - 2 - Métho<strong>de</strong> par rinçage <strong>de</strong> <strong>la</strong> surfaceLa technique <strong>de</strong> rinçage permet d'effectuer <strong>de</strong>s prélèvements sur <strong>de</strong>gran<strong>de</strong>s surfaces. Cet avantage est appréciable dans le cas du poulet pour lequel,certains auteurs recomman<strong>de</strong>nt le rinçage <strong>de</strong> toute <strong>la</strong> cavité abdominaie, lors <strong>de</strong><strong>la</strong> recherche <strong>de</strong>s salmonelles, ou lorsqu'il s'agit d'étudier une carcasse entière.Le simple rinçage par un liqui<strong>de</strong> stérile indique une pollution plus faibleque celle existant réellement. C'est <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle, on lui adjoint lerac<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau ou<strong>la</strong> projection <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> sous pression. (2,16)1 - 3 - Métho<strong>de</strong> par contact <strong>de</strong> gélose (boîtes <strong>de</strong> contact, <strong>la</strong>mes <strong>de</strong>surfaces, pétri films) ,Sa mise en œuvre est rapi<strong>de</strong> et ne nécessite aucune manipu<strong>la</strong>tionultérieure. Par contre, elle n'est pas applicable aux surfaces rugueuses ou tropcontaminées, particuliètement en moisissures. (2, 29)Ces trois métho<strong>de</strong>s (frottis, rinçage et contact <strong>de</strong> gélose) ne permettent,qu'un. pénombrement partiel <strong>de</strong>~ bactéries, au mieux 10% <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore totale. (16)II- MÉTHODES DESTRUCTIVES: métho<strong>de</strong> par excision <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface.La meilleure métho<strong>de</strong> qui permet d'obtenir le' nombre total <strong>de</strong> ,bactériesconsiste à découper une partie donnée <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface et <strong>de</strong> <strong>la</strong> broyer. Elle est plusfiable que le prélèvement par écouvillonnage ou par boîtes <strong>de</strong> contact: (5, 6, 8,9
· ....". '18). Toute fois, cette métho<strong>de</strong> n'est pas seulement plus compliquée, elle.... présente aussi l'inconvénient <strong>de</strong> déprécier les carcasses. (8)10
DEUXIEME PARTIE:ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE1 - MATÉRIELS ET--MÉTHODES1- MATÉRIELS1- 1 - Matériel biologiqueLe travail a intéressé les parties <strong>superficielle</strong>s <strong>de</strong> cent carcasses ovinesdéc<strong>la</strong>rées propres à <strong>la</strong> consommation après inspection sanitaire. Ces carcassesissues <strong>de</strong>s al?attoirs <strong>de</strong> Dakar, ont été obtenues selon le diagramme <strong>de</strong>.p~éparation suivant : (fig.!).Opérations techniquesProduitsStabu<strong>la</strong>tion: ReposD .AmenéeDAbattageDSaignéeDHabil<strong>la</strong>geDPré dépouilleDDépouille sur« étous » avec souff<strong>la</strong>geEviscérationDInspection' sanitaireDPeséeDMarquageAnimal sur pied.SangPeau + pieds·~i~-~----Q,)""'"c-E cVl..... =oe'Q,)c-OTripes + boyaux+ organes génitauxcarcasse"Q,) "'"....."'" ~=0'olI'lFig.! - Diagramme <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>s petits ruminants aux abattoirs <strong>de</strong>Dakar.Il
~, ~..'',~, ~1 ~ 2 - Matériel <strong>de</strong> prélèvement et d'analyseLe matériel <strong>de</strong> prélèvement comprend: une g<strong>la</strong>cière, <strong>de</strong>s outres <strong>de</strong>'.' carbog<strong>la</strong>ce, un portoir, <strong>de</strong>s écouvillons stériles, un gabarit <strong>de</strong> cent centimètres'.carrés, <strong>de</strong>s boîtes <strong>de</strong> contact, mais aussi <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> nettoyage et <strong>de</strong>'désinfection <strong>de</strong>s mains et du matériel.";"Le matériel d'analyse quant à lui se compose <strong>de</strong> matériels habituellement'utilisés au <strong>la</strong>boratoire, il s'agit: <strong>de</strong>s boîtes <strong>de</strong> Pétri, <strong>de</strong>s tubes à essai, <strong>de</strong>sf<strong>la</strong>cons, <strong>de</strong>s étuves, <strong>de</strong>s stérilisateurs, etc.1 - 3 - Matériel d'enquêteLe matériel <strong>de</strong> travail, les instal<strong>la</strong>tions, les locaux, le personnel, ainsi queles conditions <strong>de</strong> travail ont fait l'objet d'une enquête.II - MÉTHODES.II - 1 - Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> prélèvementLe prélèvement par excision <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface, dépréciant. les carcasses a étéécarté au profit <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux métho4es: <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> par frottis <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface(écouvillonnage) (fig.2) et <strong>la</strong> métho<strong>de</strong>, par contact <strong>de</strong> gélose (boîtes <strong>de</strong> contact)(fig.3).L'échantillon journalier est constitué <strong>de</strong> cinq carcasses d'animaux abattusle même jour et prélevées en début <strong>de</strong> journée.Trois sites <strong>de</strong> prélèvement ont été retenus sur <strong>la</strong> carcasse: l'épaule, lef<strong>la</strong>nc et le gigot. (figA) Le choix <strong>de</strong>s sites a été guidé par <strong>la</strong> décisioncommunautaire 200l/47l/CE <strong>de</strong> 08 JUIn 2001, <strong>la</strong> technique d'abattage,l'hétérogénéité <strong>de</strong> <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong> <strong>la</strong> microflore sur l'ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> carcasse,mais aussi par le coût financier.Les prélèvements sont effectués après estampil<strong>la</strong>ge, juste avant que lescarcassès n'aillent à· \a salle'<strong>de</strong> vente. Au niveau <strong>de</strong> chaque site r~tenu, lesopérations su.ivantes ont été réalisées:- l'application <strong>de</strong>s boîtes <strong>de</strong> contact VRBG pUIS PCA pendant dixsecon<strong>de</strong>s environ- <strong>la</strong> délimitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface à analyser avec l'ai<strong>de</strong> d'un gabarit <strong>de</strong> centcentimètres carrés.12
Fig. 2 : Prélèvement par écouvillonnageFig. 3 : Prélèvement par boîte <strong>de</strong> contactFig. 4 : Sites <strong>de</strong> prélèvement(a: gigot, b : f<strong>la</strong>nc, c : épaule).Fig. 5: Ouverture <strong>de</strong> passage <strong>de</strong>s tubes digestifs
. - le ba<strong>la</strong>yage <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface à analyser à l'ai<strong>de</strong> d'un écouvillon stérilepréa<strong>la</strong>blement imbibé dans cinq millilitres <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong> dilution (Tryptone - sel)Ce b~<strong>la</strong>yage s'effectue dans <strong>de</strong>ux sens: horizontal et vertical.,. le nettoyage, et <strong>la</strong> désinfection <strong>de</strong>s mains et du matériel <strong>de</strong> prélèvement,avant <strong>de</strong> passer à un autre site. .A <strong>la</strong> fin du' prélèvement, les échantillons, p<strong>la</strong>cés dans une g<strong>la</strong>cière, .contenant <strong>de</strong>s outres <strong>de</strong> carbog<strong>la</strong>ce' sont immédiatement acheminés au<strong>la</strong>boratoire, ù les boîtes <strong>de</strong> contact sont directement incubées, alors que lesécouvillons sont soumis à <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> germes spéCifiques.1"- 2 - Métho<strong>de</strong> d'analyseLa métho<strong>de</strong> par comptage <strong>de</strong> colonies sur milieu soli<strong>de</strong> a été retenue pourle dénombrement microbien.' .Des dilutions d.écimales ont "été faites à partir <strong>de</strong>s'suspensions <strong>de</strong> cinqmillilitres <strong>de</strong> tryptone sel ainsi obtenu. .Conformément à <strong>la</strong> décision communautaire 2001 )4111CE du 08-06-2001,<strong>de</strong>ux germes sont recherchés :. ~ Flore Mésophile Aérobie Totale: (FMAT)La prise d'essai a été ensemencée .en double couche sur le miliell P<strong>la</strong>teCount Agar (PCA). Les boîtes sont incubées, à +30°C pendant 72 heures.(métho<strong>de</strong> NFV 08051).~ Entérobactéries:La.prise d'essai a été ensemencée en double couche sur <strong>la</strong> Gélose Glucosée,Biliée au cristal violet et au fouge neutre (VRBG). Les boîtes sont incubées à. +30°C pendant 24 heures (métho<strong>de</strong> NFV 08054).II -'3 - Métho<strong>de</strong> d'enquê~e:...." .pes observations ont été faites sur l'hygiène du matériel, <strong>de</strong>s locaux, <strong>de</strong>sinstal<strong>la</strong>tions, du personnel et <strong>de</strong> fonctionneP1ent (ou <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail)Durant toute <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> d'étu<strong>de</strong>, les observations ont été consignées dans <strong>de</strong>sfiches selon <strong>la</strong> grille suivante:13
Tableau l - Grille d'observationCritères retenusAppréciation\123·Hygiène dumatériel et<strong>de</strong>s locaux- Respect du principe <strong>de</strong> <strong>la</strong> marche en avant- Respect du principe <strong>de</strong> <strong>la</strong> «séparation <strong>de</strong>s secteurssouillé et sain»- Choix <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> conception du matériel et <strong>de</strong>slocaux~ Berces~ Crochets~ Couteaux~ Sol.~ Rigole~ Mur,- Etat <strong>de</strong> propreté du matériel et <strong>de</strong>s locaux~ Berces~ Crochets~ Couteaux~ Sol~ Rigole~ MijrHygiène dupersonnelHygiène d~. f()rtctionne~ment- Etat <strong>de</strong> propreté du pers~nnel~ Propreté corporelle~ Propreté vestinientaire- Etat <strong>de</strong> santé- Stabu<strong>la</strong>tion- Propreté <strong>de</strong>s animaux avant abattage- Dé<strong>la</strong>i d'atteQte entre les différentes opérations- Hygiène <strong>de</strong> l'habil<strong>la</strong>ge .- Respect <strong>de</strong>s règles d'hygiène- Désencombrement <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> travail1 : Satisfaisant, 2 : Acceptable, 3 : Non satisfaisant14
II - 4. - Métho<strong>de</strong> d'interprétation, "CoIifom1ément à <strong>la</strong> décision communautaire 200114711CE du 08 juin 2001les critères d'interprétation pour l'évaluation <strong>de</strong> l~ qualité bactérienne <strong>de</strong> <strong>la</strong>surface <strong>de</strong>s carcasses ovines, sont fixés comme suit: (1)Tableau 11- Critères d'interprétationLog: moyen <strong>de</strong> cinq carcasses par Satisfaisant Acceptable Non satisfaisantsemaine.' (ufc/cm 2 )Flore mésophile aérobie - 3,5-5 >5- ,Entérobactéries < 1 5 > 1,5-2,5 >2,51'ô15
'
"11j-...:~1 - 2 - Résultats <strong>de</strong>s analysesLes résultats exprimés en logarithme décimal du nombre <strong>de</strong> colonies parc,entimètre carré, sont consignés dans' le tableau III. Une analyse qualitative etquantitative est faite selon les critères d'interprétation fixés par ,<strong>la</strong> décisioncommunautaire 2001/471/CE~ (Tableau IVet V)Tableau III.- Dénombrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore bactérienne <strong>de</strong> surface <strong>de</strong>s carcasses par<strong>la</strong> métho<strong>de</strong> d'écouvillonnageSites <strong>de</strong> prélèvement1~Flores dénombrées Niveau <strong>de</strong> "<strong>contamination</strong> Gigot F<strong>la</strong>nc Epaule Tous sitesconfondusFlore mésophile Moyenne3,92 4,2 4,26 '4,13aérobie t()tale (FMAT) Ecart- type 0,59 0,57 ' 0,73 0,55Entérot,actériesMoyenne1,87 1,12 1,71 1,57Ecart - type 0,88 0,88 0,86 0,80La qualité, hygiénique <strong>de</strong>s carcasses est acceptable avec une <strong>contamination</strong>moyenne <strong>de</strong> 4,1 J et l,57 log 10 gèrmes / cm 2 , respectivement pour <strong>la</strong> floremésophileaérobie totale ~t les entérobactéries.L'épaule est le' site le plus contaminé par <strong>la</strong> flore rnésophile aérobie totale avec4,26 log 10 gennes / cm 2 suivie du 'f<strong>la</strong>nc (4,2 log 10 'gennes / cm 2 ). Le gigotenregistre <strong>la</strong> plus faible <strong>contamination</strong> par <strong>la</strong> flore mésophile aérobie totale.Cependant, les niveaux <strong>de</strong> <strong>contamination</strong> en entérobactéries <strong>de</strong> l'épaule et duf<strong>la</strong>nc sont les plus faibles. .Les écarts types obtenus avec le dénombrement <strong>de</strong>s entérobactéries sont plusélevés que ceux issus du dénombrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore mésophile aérobie totale.17
;"~641Tableau . IV - Appréciation· qualitative <strong>de</strong>. <strong>la</strong> flore bactérienne <strong>de</strong><strong>contamination</strong> <strong>de</strong> surface <strong>de</strong>s carcasses par <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> d'écouvillonnage (0;')Sites <strong>de</strong> prélèvementFlores Appréciation Tous sitesdénombrées GigQt F<strong>la</strong>nc ,Epaule confondus". ,F'lore mésophile .Aérobie totale"'Satisfaisant 57 37 50 36Acceptable 42 60 45 62Non satisfaisant oi 03 05 02Entérobactéries1iAcceptable169 82,60Acceptable25 25 09 33Non satisfaisant 06 Il 09 07La qualité hygiéniqu~ <strong>de</strong> 62 % <strong>de</strong>s carcasses est jugée acceptable; seuls 2 %sont considérés comn1e non satisfaisants après dénombrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore mésophileaérobie totale.Après dénombrement <strong>de</strong>s entérobactéries, <strong>la</strong> qualité hygiénique' <strong>de</strong> 60 % <strong>de</strong>s'c~casses est jugée satisfaisante. Cependant, 7 % <strong>de</strong>s carcasses sont consiçiéréscomme non satisfaisants. .~. ''; .:; """'.;' .L'épaule, présente le nombre le plus élevé d'échantillons non satisfaisant's pourexcès <strong>de</strong> flore mésophile aérobie totale: 5 % contre 3 et l % respectivement pour lef<strong>la</strong>nc et le gigot.. La" <strong>contamination</strong> du f<strong>la</strong>nc par les entérobactéries est <strong>la</strong> plus élevée avec Il %
Tableau V - Appréciation qualitative <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore bactérienne <strong>de</strong> <strong>contamination</strong> <strong>de</strong>surface <strong>de</strong>s carcasses par <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> contact (%)Sites <strong>de</strong> prélèvement.Flores Appréciation Gigot F<strong>la</strong>nc Epauledénombré~sEntérobactéries Satisfaisant 71 54 72Acceptable 0, 0 0Non Satisfaisant 29 46 28,Le f<strong>la</strong>nc <strong>de</strong>meure le site le plus contaminé par les entérobactéries: 46%d'éc~antillons non satisfaisants, contre respectivemèI!t 28 et 29 % pour l'épaule et legigot..Aucun résultat acceptable n'est enregistré.Il convient <strong>de</strong> noter que 340/0 <strong>de</strong>s boîtes <strong>de</strong> contact sont jugés incomptables parexcès <strong>de</strong> germes.Par aifleurs cette métho<strong>de</strong> par contact n'a pas permis <strong>de</strong> déterminer le niveaumoyen <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> <strong>de</strong>s carcasses. Il faut aussi signaler que, le dénombrement<strong>de</strong> <strong>la</strong> flore mésophile aérobie totale n'a pas pu se poursuivre suite à une proliférationd'asticots sur les boîtes.19
II- DISCUSSION.li, Le niveau moyen ·<strong>de</strong> <strong>contamination</strong> <strong>de</strong>s' carcàsses obtenu 'ici est meilleur que celuidé KEBEDE, (5,4510g 10 germes/cm 2 ) qui a' travaillé aux abattoirs' <strong>de</strong> Dakar en1?86. (23) Ceci pourrait s'exp;~iquer. d'une part, .par une amélioration <strong>de</strong>s conditionsd~hygiène,d'autre part, par l'utilisation <strong>de</strong> l'écouvillonnage, lors <strong>de</strong> nos travaux. Eneffet, cette métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> prélèvement, par rapport à celle utilisée par KEBEDE(ll~excision<strong>de</strong> <strong>la</strong> .surface), ne permet qu'une récupération partielle <strong>de</strong>s~croorganismes soit au mieux 10 % du nombre total <strong>de</strong> germes présents.~~,.', De leur coté, DENNAI et EL YACHIOUI (11), ont trouvé une <strong>contamination</strong>beaucoup plus importante au.Maroc. Ces auteurs ont travai1l6sur <strong>de</strong>s animauxsaignés au sol comme à Dakar, mais ont utilisé <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> par excision <strong>de</strong> surfacepour leurs prélèvements. Ainsi, <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> par le sol d'une part, èt l'utilisationdè <strong>la</strong> meilleure métho<strong>de</strong>, qui permet d'obtenir le nombre total. germes présents(l'excision <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface) d'autre part, expliquent le niveau élevé' <strong>de</strong><strong>de</strong>s carcasses.., .<strong>contamination</strong>Toute fois, nos résultats, comparés à ceux r~cemment obtenus dans les paysin,çlustrialisés (Etats Unis d'Amérique (38), France (6,10)" Gran<strong>de</strong> Bretagne (20),Australie (39), Ir<strong>la</strong>n<strong>de</strong> du Nord (25), Suè<strong>de</strong> (19) 'et Belgique (18)) révèlent <strong>de</strong>s taux<strong>de</strong> <strong>contamination</strong> plus élevés an Sénégal. .La différence' <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> préparation .<strong>de</strong>s anImaux aux abattoirs peutexpliquer en partie cet écart.En effet, si le travail d~ l'animal en position couchée est considéré comme unepratique ancienne et artisanale qans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong> ces pays, il <strong>de</strong>meure encore <strong>de</strong> règledans nO$ abattoirs tout au moinf,s, pour une partie <strong>de</strong>s'opéra~ions (saignée - dépouille).:'1, Les défauts d'hygiène observés au niveau <strong>de</strong> nos abattoirs peuvent égalementjouer un rôle très important. .L .r'(1'1; En effet, <strong>de</strong>s défail<strong>la</strong>nces hygiéniques ont été décelées lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong>sa4.1maux (ou première transformation). Il s'agit essentiellement <strong>de</strong>s défauts d'hygièned~~matériel, <strong>de</strong>s locaux, <strong>de</strong>s équipements, du personnel et <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail ou,b. ' . . -d~;fonctIOnnement.%~ . .l', Concernant l'hygiène du matériel et <strong>de</strong>s locaux, il a été constaté que, d'une part, <strong>la</strong>salle <strong>de</strong> vente est isolée par rapport· aux <strong>de</strong>ux -précé<strong>de</strong>ntes (saignée et inspection).Ainsi, les carcasses sont exposées à l'air libre; donc à <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> par l'air et <strong>la</strong>pçmssière, à cette étape <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaîne <strong>de</strong> préparation.,;t .'1 ' ..~ D'autre part, il y a absence çie séparation réelle entre les zones propres et sales.;,120
, En effet, l'absence <strong>de</strong> porte facilite <strong>la</strong> libre circu<strong>la</strong>tion du vent et du personneld'un Secteur à l'autre: Ce~' <strong>de</strong>rniers constituent <strong>de</strong>s vecteurs potentiels <strong>de</strong>ITI,-tcroorganismes.11 \1Ji" Par ailleurs, lesouvertures~;<strong>de</strong>stinéesrà l'évacuation <strong>de</strong>s tubes digestifs (une <strong>de</strong>sprincipales sQurces <strong>de</strong> contamrnation <strong>de</strong>s carcasses), vers le coche pour être vidés et<strong>la</strong>yés, se trouvent dans <strong>la</strong> sallè:'d'irispection autrement dit, dans le secteur propre. Ona~'siste ainsi, à un chevauchement <strong>de</strong>s circuits « souillé» et « sain», car les carcassescProduits propres) et les tubes digestifs (produits sales) ,cheminent ensemble jusquedilhs cette salle. ' ' "r i 1!;' D'après ROSSET, (33) <strong>la</strong> conception <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s etproduits camés doit respecter les principes <strong>de</strong> rriar~he en avant et <strong>la</strong>« séparation <strong>de</strong>sse~teurs sale et propre ».A aucun moment, lescircuits propre et sale ne doivent secroiser ou se chevaucher.,:' La vétusté, l'entretien phys~4ue et hygiénique non satisfaisant du matériel favorise<strong>la</strong> <strong>contamination</strong> baCtérienne dès carcasses.L'hygiène corporelle et vestimentaire illsuffisante fait du personnel, une source etle principal vecteur <strong>de</strong> geimes et favorise l'augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> charge microbienne.,'Il est aussi noté que, <strong>la</strong> stabu<strong>la</strong>tion et l'inspection ante m6~em 'ne sont passystématiques. Ce qui présente <strong>de</strong>s risques énormes, d'autant plus que ces opérationsp~rmettent d'éviter d'abattre les animaux en cours <strong>de</strong> digestion, <strong>de</strong> corriger plus oumoins ces défauts dus à <strong>la</strong> fatigue et au stress,m~iÏs aussi d'éliminer les animauxma<strong>la</strong><strong>de</strong>s. En effet, d'après FROUIN (14) l'abattage <strong>de</strong>s, animaux en cours <strong>de</strong>digestion facilite le passage <strong>de</strong>s, germes vers le muscle à travers <strong>la</strong> parois intestinale.Il précise aussi que,' le transport <strong>de</strong>s animaux avant abattage est ùil facteur <strong>de</strong> fatigueet' <strong>de</strong> stress ayant répercussiorit,sur <strong>la</strong> qualité' <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong>~ La stabu<strong>la</strong>tion permet <strong>de</strong>corriger ces défauts. li '.fi .:~l A ce<strong>la</strong>, il faut aj outer dtune part <strong>la</strong> propreté insuffisante <strong>de</strong>s animaux, avantabattage, illustrant une charge wicrobienne importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau, mais également <strong>la</strong>,saignée réalisée à terre associéè' au <strong>la</strong>vage <strong>de</strong>s moutons. Ces pratiques augmentent <strong>la</strong>cI1~rge microbi'enne initiale <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau. En effet, FOURNAUD 07) a obtenu <strong>de</strong>sv~~:urs cinq voir dix fo~s. supérieure~ à <strong>la</strong>' charge microbienn.e initiale <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau,al1~es un '<strong>la</strong>vage non SUIVI par un sechage. Il confi11ll:e aUSSI que, cette flore estid~htique à celle du sol, autrementdit elle est issue d'urie <strong>contamination</strong> par ce<strong>de</strong>rnier. La peau constitue ainsi une source <strong>de</strong>' <strong>contamination</strong> importante <strong>de</strong>scarcasses. Cette <strong>contamination</strong> par <strong>la</strong> peau se fait essentiellement lors <strong>de</strong> l'habil<strong>la</strong>ge.E~ effet, ,<strong>la</strong> main qui tient <strong>la</strong> peau entre régulièrement en contact àvec <strong>la</strong> carcasse.C'est pour cette raison que cette opération est considérée comme un point critiquerri~jeur sur le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'hygiène I<strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s. (14)' " .·r., ")' •r21
.. . '";, ,i~~;l!i0i~:··< .D'autre part le nombre pléthoriq~etabliers, etc.), rend difficile <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce -<strong>de</strong> règles d'hygièn~è':::~u, fait <strong>de</strong>• ~ ~-; "St", ··t· J. • 'l'encorrlbrement occasionné., ;Ces personnes étrangères, constitu~nL',ài:n~i 'un' <strong>de</strong>sproblèmes les plus préoccùpat1ts en matière d'4ygiène aux abattoif's :,<strong>de</strong>,;:D~ar. Leur,p,C;Ut <strong>de</strong> responsabilité sur <strong>la</strong> <strong>contamination</strong> n'est pas à négliger d'alliatit;plus qu'ëllessdj~t en contact direct avec les ,carcasses, tout au long <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaîne <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>sanimaux. ; " '.,': .' ",:;..lJ;! . t~·;: :~' ", :~"~
Le dénombrement <strong>de</strong>s entérobactéries par <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> prélèvement par contact<strong>de</strong> gélose n'a pas permis'<strong>de</strong> faire une bonne appréciation <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité hygiénique <strong>de</strong>s, , • 1-carcasses selon les critères d'interprétation retenus...En effet, il n'a pas été possjblé <strong>de</strong> distinguer les résultats' acceptables <strong>de</strong>s résultatsnon satisfaisants. C'est ainsi qlue, toutes les boîtes à résultat acceptabie apparaissentincomptables et sont jugées non satisfaisantes d'où l'intérêt <strong>de</strong>s dilutions décimales. ,utilisées lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> d'écouvillonnage.' 'L'importance <strong>de</strong> <strong>la</strong> charge microbienne <strong>de</strong>s caf(~asses peut facilement l'expliquer.En réalité, il faut signaler que cette métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> prélèvement ne s'applique pas à <strong>de</strong>ssurfaces trop contaminées (2).. ...; Elle permet néanmoins, d'avoir Ul?-e idée du niveau <strong>de</strong> <strong>contamination</strong> microbienneet peut être facilement utilisée, lors <strong>de</strong>s autocontrôles <strong>de</strong> routi~e en entreprise.~ar ailleurs, cette métho<strong>de</strong> n'a pas permis <strong>de</strong> poursuivre le dénombrement <strong>de</strong> <strong>la</strong>flore mésophile aérobie totale., En effet, en plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> très forte <strong>contamination</strong> microbienne <strong>de</strong>s èarcasses, <strong>de</strong>sasticots ont poussés sur le milieu P.C.A après 72 heures d'incubation à, + 30°C.Ceci peut s'expliquer par le non respect <strong>de</strong>s règles d'hygiène. En effet, l'absence<strong>de</strong> porte et <strong>de</strong> gril<strong>la</strong>ge au 'niveau <strong>de</strong>s ouvertures facilitant <strong>la</strong> libre circu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>sinsectes notamment <strong>de</strong>s mouches.. Ces <strong>de</strong>rnières peuvent alors pondre sur lescarcasses. Les conditions d'incubation leur étant favorables, les <strong>la</strong>rves (asticots)prolifèrent ainsi à <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> <strong>la</strong> gélose.A cet effet, le gui<strong>de</strong> ou co<strong>de</strong> <strong>de</strong> bonnes pratiques d'hygiène (bir. CEE 93/43re<strong>la</strong>tive à l'hygiène <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires, çiu 14 juin 1993' JOCE 19/30/93),recomman<strong>de</strong> l;instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> portes et <strong>de</strong> gril<strong>la</strong>gé sur toutes les ouvertures sur lesparois et le sol, pour empêcher <strong>la</strong> pénétration d'animaux indé~irables : chiens, chats,insectes... .23.
RECOMMANDATIONSLes recommandations suivantes visent à_ améliorer" <strong>la</strong> qualité hygiénique <strong>de</strong>scarcasses ovines préparées aux abattoirs <strong>de</strong> Dàkar..•:. Amélioration <strong>de</strong> l'hygiène du matériel et <strong>de</strong>s locaux:• Instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> postes, <strong>de</strong> nettoyage et <strong>de</strong> désinfection fonctionnels, équipéset en nombre suffisant. - -• Choix d'instal<strong>la</strong>tions faciles à nettoyer e~ à désinfecter.• Entretien du matériel-let <strong>de</strong>s locaux.•:. Amélioration <strong>de</strong> l'hygiène du personnel:• Dotation du personnel en tenue complète et en nombre >suffisant.• Surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> l'hygiène corporelle et vestimentaire.• Détection <strong>de</strong>s porteurs sains• Exclusion <strong>de</strong>s personnes ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s <strong>de</strong>s postes sensiblest ,.:. Amélioration <strong>de</strong> l'hygiène <strong>de</strong> fonctionnement ou <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail• Amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> stabu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s animaux'./ Aménagement du parc <strong>de</strong> stabu<strong>la</strong>tion en tenantcompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacitéd'abatfage par jour../ Diète hydrique (abreuvement en eau fsuffisante.<strong>de</strong> qualité et en quantité• Amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> propreté <strong>de</strong>s animaux avant abattage• Instauration d'un douchage systématique <strong>de</strong>s carcas~es24
• Transfert <strong>de</strong>s ouvertures <strong>de</strong>stinées à l'évacuation <strong>de</strong>s tubes digestifs vers le 'coche, <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle d'inspection à <strong>la</strong> salle qe saignée.', ,• Réglementation <strong>de</strong> l'accès aux salles· <strong>de</strong>, préparation <strong>de</strong>s anImaux <strong>de</strong>boucherie:./ Interdiction <strong>de</strong> l'accès aux salles <strong>de</strong> travail aux étrangers., ../ Port obligatoire <strong>de</strong> bottes et <strong>de</strong> v~tements <strong>de</strong> protection propres../ Nettoyage et désinfection <strong>de</strong>s mains obligatoire, avant 'l'acéès auxsqlles <strong>de</strong> travaiL ;25
CONCLUSIONLa vian<strong>de</strong> ovine est <strong>la</strong> plus prisée par les sénéga<strong>la</strong>is, mais lesmanipu<strong>la</strong>tions non hygiéniques pendant l'abattage et <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong>scarcasses conduisent à <strong>de</strong>s <strong>contamination</strong>s <strong>superficielle</strong>s très élevées qui peuvent'affecter <strong>la</strong> santé du consommateur et <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> (altérationorganoleptique).L'objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente étu<strong>de</strong> a été d'une part, d'apprécier pardénombrement microbien l~ qualité hygiénique <strong>de</strong>s carcàsses ovines issues <strong>de</strong>sabattoirs <strong>de</strong> Dakar (SOGAS) et d'autre part, <strong>de</strong> comparer <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s,d'appréciation <strong>de</strong> <strong>la</strong> contanlination <strong>superficielle</strong>: l'écouvillonnage et les boîtes'<strong>de</strong> contact.'C'est ainsi que, cent carcassesovines déc<strong>la</strong>rées propres à <strong>la</strong> consommation,après inspection sanitaire ont été prélevées par écouvillonnage et par boîtes <strong>de</strong>pontact. La flore lnésophile aérobie totale et' les entérobactéries' ont étéldénombrées. En même' temp$, est menée une enquête basée sur l'observation <strong>de</strong>sconditions d'hygiène du màtériel, <strong>de</strong>s locaux, <strong>de</strong>s équipements, du personnel et'<strong>de</strong>~ conditions <strong>de</strong> travail ou <strong>de</strong> fonctionnement. -,Au: terme <strong>de</strong> ce travail, nouspouvons retenir les renseignements suivants:Le niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> ,q':<strong>la</strong>lit~hygiène <strong>de</strong>s carcasses ovines abattues aux abattoirs<strong>de</strong> Dakar est acceptable. Toute fois, <strong>la</strong> qualité, <strong>de</strong> 7 % <strong>de</strong>s carca~ses est jugée non.satisfaisante.'L'épaule et le f<strong>la</strong>nc sont les sites les 'plus contaminés respectivement par <strong>la</strong> floremésophile aérobie totale et les entér?bactéries. Legigot est le site le plus propre.Oes <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> prélèvement utilisées, l'écouvillonnage semble être celle,qui foumit'<strong>la</strong> meilleure appréciation <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité hygiénique <strong>de</strong>s carcasses.Le niveau d'hygiène <strong>de</strong>s abattoirs èst très insuffisant.Pour une meilleure maîtrise <strong>de</strong> <strong>la</strong> 'qualité bactériologique, les 'recommandationssuivantes ont été proposées:, .,Amélioration <strong>de</strong> l'hygiè<strong>de</strong> du matériel et <strong>de</strong>s locaux:Amélioration <strong>de</strong> l'hygiène du personnel :Amélioration <strong>de</strong> l 'hygiè~~ <strong>de</strong> fonctionnement ou <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travailIl serait alors souhaitable;d'approfondir cette-étu<strong>de</strong>, en suivant l'évohition <strong>de</strong><strong>la</strong> <strong>contamination</strong> <strong>superficielle</strong> <strong>de</strong>s carcasses àu cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> ,préparation <strong>de</strong>sanimaux d~ boucherie à rabattoir.,r. ~26
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"CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LACONTAMINATION SUPERFICIELLE DESCARCASSES OVINES AUX ABATTOIRS""STUDYING CONTRIBUTION OFSUPERFICfAL CONTAMINATION OF OVINECARCASSES AT SLAUGHTERHOUSES·.Mamadou Lamine GOUDIABYMémoire <strong>de</strong> DEA<strong>de</strong> productions animalesMamadou Lamine GOUDIABYDEA (Master)of Animal ProductionsRESLIMESUMMARY\11[.rt·l11i~Jt:[~1iLa qualité hygiénique <strong>de</strong> centcarcasses ovines a été appréciée, pardénombrement microbien. Deux métho<strong>de</strong>sd'appréciation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>contamination</strong><strong>superficielle</strong>: l:épouvillonnage et les boîtes <strong>de</strong>contact, ont été utilisées. Une enquête estmenée sur l'hygiène aux abattoirs. Lesrésultats <strong>de</strong> ces travaux montrent que:La qualité hygiène <strong>de</strong>s carcassesovines issues <strong>de</strong>s abattoirs <strong>de</strong> Dakar estacceptable. Toute fois, elle est jugée nonsatisfaisante, pour 7 % <strong>de</strong>s carcasses.Des <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> prélèvementutilisées, l'écouvillonnage semble être celle quifournit <strong>la</strong> meilleure appréciation <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualitéhygiénique <strong>de</strong>s carcasses.Le niveau d'hygiène <strong>de</strong>s abattoirs esttrès insuffisant Ainsi pour une meilleuremaîtrise <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité bactérienne <strong>de</strong>carcasses, une amélioration <strong>de</strong>s conditionsd'hygiène s'impose.The hygienic quality of hundred ovinecarcasses has beeri estimated by a microbialcount The blood the strabbing and the boxesof contact are the two methods of valuing thesuperficial infection used. A scientificinvestigation is led on hygiene ins<strong>la</strong>ughterhouses. The results of those worksshow that:The hygienic quality of ovine carcasses tromthe s<strong>la</strong>ughterhouses in Dakar is acceptable.However, it is consi<strong>de</strong>red as unsatistactory forseven percent (7%) of the carcasses.The hygienic level of the s<strong>la</strong>ughterhouses isvery poor. So, for a best control of the bacterialquality of the carcasses an improvement of theconditions of hygiene is indispensable.Mots clés: abattoirs, carcasses, qualitéhyd/énique, <strong>contamination</strong>, ovins,"~dresse : E.mail ma<strong>la</strong>iaCkY@SUnumâfl.snTel: 632 27 23 ,.Key words : s<strong>la</strong>ughterhouses, carcasses,hygienic qua/ity, <strong>contamination</strong>, ovines. Adress : E.mail ma<strong>la</strong>jacky@sunumaiLsnTel: 632 27 23