Téléchargez - Saint-Priest

s a i n t - p r i e s tLibre expressiondes groupes politiques au conseilConformément à l’article L.2121-27-1 du Code général des collectivités territoriales.Élus socialisteset républicains majoritéMobiliser les énergies plutôt quediviserLa droite - et à sa tête Nicolas Sarkozy -, enfocalisant le débat public autour des questionsde la sécurité et de l’immigration, chercheà séduire l’électorat de l’extrême droite enprévision de l’élection présidentielle de 2012.Pendant ce temps, on constate hélas que lechômage est de plus en plus fort. Les inégalitéscroissent. C’est cette réalité que le gouvernementveut faire oublier.Les élections cantonales ont démontré, par laforte abstention, la lassitude et l’angoisse descitoyens face à une politique gouvernementaleincapable de répondre à la crise de manièreforte, impartiale et efficace.Dans ce contexte, notre majorité municipaleest déterminée plus que jamais à poursuivreson action. Les trois années passées nous ontpermis de mettre en œuvre la plus grandepartie des engagements du contrat républicainpassé avec vous.Il s’agissait tout d’abord d’entreprendre etd’accélérer des dossiers structurants pournotre ville : l’achèvement de la constructionde la crèche La Mascotte, la restructurationet la reconstruction de l’école Herriot etbientôt celles de Mi-plaine, Brenier et Berliet,la réhabilitation du centre-ville dans le cadrede l’ORU.D’autres engagements ont d’ores et déjà priscorps : signature de l’Agenda 21 dont lesactions nous ont valu récemment une reconnaissanceà l’échelle nationale.Au-delà du contrat passé avec les San-Priots etde la mise en place du projet municipal, le rôlede notre équipe est aussi, en ces temps difficileset incertains, d’entraîner et de mobiliserl’ensemble des acteurs économiques et institutionnelspour que notre Ville affronte le mieuxpossible les difficultés de nos concitoyens lesplus démunis.La détermination de notre groupe des élussocialistes et républicains en ce sens esttotale. Et notre ambition et notre projet pourSaint-Priest demeurent intacts.Noureddine MesbahiENSEMble poursaint-priest oppositionEn annonçant le 14 mars dernier à son exécutifpuis à la presse qu’il renonçait à augmenterles impôts en 2011, et notamment la taxed’habitation, Gérard Collomb ne fait que seranger à l’analyse faite par le groupe d’oppositionEnsemble pour le Grand Lyon lors dudébat d’orientation budgétaire puis au votedu budget.« Le Grand Lyon n’a pas besoin d’augmenter sesrecettes par une augmentation d’impôts ».Les résultats du compte administratif 2010font apparaître que l’État a tenu ses engagements.En effet, les ressources du Grand Lyon ontaugmenté de 42 millions d’euros par rapportaux prévisions, et l’État a bien compensé lesconséquences de la suppression de la taxeprofessionnelle par des dotations garantissantle même niveau de ressources.Que vont penser aujourd’hui les nombreuxmaires de la communauté urbaine qui avaientreçu obligation d’augmenter leurs taux d’impôtslocaux en 2010 ? Lors du vote du budgeten janvier 2011, les trois quarts des élus duGrand Lyon avaient ainsi pu approuver uneprévision de hausse de 8 % de la taxe d’habitation,sans se soucier du pouvoir d’achat desGrands Lyonnais.Seuls les élus du groupe Ensemble pour leGrand Lyon, aidés de quelques autres élusresponsables, ont voté contre ce budget 2011.Ensemble pour Saint-Priest dénonçait égalementcette hausse de la taxe d’habitationappelée par le Grand Lyon lors du débatd’orientation budgétaire à la séance du conseilmunicipal de décembre 2010.Nous nous réjouissons donc, car pour les San-Priots imposables, cela aurait été double peinepuisque les impôts avaient déjà augmenté en2009.Élus coMMunisteset républicains majoritéDepuis plusieurs siècles, la ville de Lyon s’estdéveloppée en direction de l’est. Il y a cinqsiècles, la confluence se trouvait à la hauteurde la place Carnot, les maraîchers cultivaientà la Guillotière et à la fin du xix e siècle, lespremières usines métallurgiques s’installaientplace de l’Abondance. Et plus récemment, audébut des années 60, l’est lyonnais, et notammentla ville de Saint-Priest, a accueilli lesgrandes délocalisations industrielles, faisantpasser notre village de l’Isère à la quatrièmeville de l’agglomération lyonnaise. Ce développementa bouleversé de nombreux modesde vie, les zones industrielles, la montée enpuissance de l’habitat, le lien transportspublics en direction de la ville centre.L’attractivité de l’est lyonnais ne faiblit pas.Le SCOT (schéma de cohérence territoriale) vatenter d’inventer une constellation de multipolarités,métropoles de 2030. Il nous fautœuvrer à ce que le futur pôle métropolitainfacilite les coopérations entre toutes les collectivités,gage de réussite et de dynamismeet non de concurrence, de compétences,sources de dissonances et de conflits. Innoverquant à la démocratie et à la participation desélus, des acteurs sociaux (associations, syndicats),sinon cela restera abstrait et nos concitoyenss’en trouveront éloignés, ce qui nepeut être que négatif ! Il y a beaucoup à faire,l’avenir est à l’est, cependant nos territoiressont fortement marqués par la précarité, etnotamment un fort taux de chômage dansnotre jeunesse. Ces grands projets demandentaussi des moyens financiers à la hauteur desenjeux. En supprimant la taxe professionnelle,ce lien indispensable entre entrepriseset territoires, il y a donc un risque de fragilisation,d’autant que l’État s’est totalementdésengagé. Il y a fort à craindre que le contribuableen fasse les frais, il nous faut œuvrerpour de véritables solidarités durables, debiens publics. Willy Plazzi32