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novembre 2010 - Saint-Priest

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s a i n t- p r i e s tHandicap, enfants en difficulté : quand l’école s’adapte - P. 20s a i n t- p r i e s ts a i n t- p r i e s tM E N S U E L D ’ I N F O R M A T I O N S N º 2 1 4 – N O v E M B R E 2 0 1 0Cinéma de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>La 3 e dimension !De l'espace d'accueilau relief de l'écran,tout a changé ! P. 14


L ' a b u s d ' a l c o o l e s t d a n g e r e u x p o u r l a s a n t é . C o n s o m m e z a v e c m o d é r a t i o n .


s a i n t - p r i e s tEnvilleC’est dans la salle duthéâtre de Villefrancheque s’est dérouléela cérémonie desMariannes d’or qui a étéretransmise en directsur TLM. Représentantede la commune, CorinneDubos s’est vue remettrele trophée de l’innovationpour la réalisation del'écoquartier des Hautsde Feuilly (ci-dessous).<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> nommée aux Mariannes d’OrL’innovation récompenséeLe 30 septembre dernier, la Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>était mise à l’honneur lors de la cérémonie desMariannes d’Or <strong>2010</strong>. Cette opération, organiséedepuis trois ans par l’Association des maires du Rhôneet le groupe Progrès, est une manière de valoriserles actions des communes et de mettre en lumièredes réalisations exemplaires menées dans tous lesdomaines, aux quatre coins du département. Parmiles 11 lauréats, la Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, représentéepar son adjointe au développement durable CorinneDubos, qui a reçu le trophée de l’innovation pour laréalisation de l’écoquartier des Hauts de Feuilly.L’histoire de ce quartier remonte à 1998, quand leGrand Lyon et la Ville ont souhaité innover en lançantune nouvelle forme d’habitat, de haute qualité environnementale,urbaine et architecturale. C’est sur lesite des Hauts de Feuilly, de 27 700 m 2 , que 117 maisonsindividuelles et 6 petits collectifs (81 logements)ont vu le jour, incarnant une nouvelle formed'habitat sur l'agglomération lyonnaise. Le programmes’est finalisé cette année avec la constructionde 31 maisons passives à faible consommationénergétique. Cet écoquartier, devenu aujourd’hui unevitrine en terme d’habitat durable, est la preuve grandeurnature que technologies innovantes et exigenceenvironnementale peuvent se décliner pour tous lestypes de logement. AgendaLes nouveaux habitants ontrendez-vous le 9 <strong>novembre</strong>Initialement prévue le 12 octobre, la cérémonie d’accueil desnouveaux arrivants aura lieu finalement mardi 9 <strong>novembre</strong>, à18 heures, au Château.Une rencontre en toute simplicité qui permettra à chacun de faireplus ample connaissance avec les élus et les services de la Ville. Uneformation du conservatoire de musique animera cette soirée qui seprolongera autour d'un buffet. Tout a été prévu pour que les parentspuissent profiter pleinement de ce moment ; une garderie sera eneffet proposée pour les plus petits.Avant de repartir, une mallette contenant documentation, infos pratiqueset cadeaux sera remise.> Renseignements et inscriptions en mairie auprès du secrétariat dumaire : 04 72 23 49 33.> Commémorations du 11 Novembre :Rassemblement à 11 h devant le Mémorial de la paix, placedes Nations Unies. Dépôt de gerbe, interventions des écoliers,collégiens et lycéens de la commune.> Ateliers job :Pour faciliter vos recherches de jobs et de stages, le bureauinformation jeunesse organise des ateliers à thèmes, gratuits,animés par des professionnels. Prochains ateliers : mercredi17 <strong>novembre</strong> (atelier à la carte) et mercredi 1 er décembre(CV et lettre de motivation) de 15 h à 18 h. Inscription au BIJ18, place Charles Ottina – Nouveaux horaires :mardi et mercredi 9 h-12 h 30 / 14 h-19 h, jeudi 9 h-12 h 30 /14 h-18 h, vendredi 9 h-12 h 30, 1 er et 3 e samedis 10 h-12 h.Tél. 04 78 21 93 50.4


C’est du propreL’école Pablo Neruda aux petitssoins avec la naturellez les enfants, on cherche« Ales saletés, on les ramasseet on les jette dans les sacs poubelle! Mais attention, seulement cequi n’est pas naturel : on ne touchepas aux feuilles mortes ni aux crottesde chiens, elles disparaîtront toutesseules ». Le message est lancé. Ence 1 er octobre, sus aux papiers gras,mégots et canettes qui traînentaux alentours du groupe scolairePablo Neruda. Derrière la directriceMarianne Laplace, une ribambelled’enfants équipés de t-shirts et degants scrutent le sol à la recherchede déchets à ramasser. Ils participentà l’opération Nettoyons la nature, unepremière pour cette école qui a placéle développement durable au centrede son projet éducatif. « L’année dernière,les élèves ont reçu une formationsur l’environnement. Aujourd’hui onpasse à l’action. Ça donne du sensaux apprentissages, et ça les inciterapeut-être à mieux gérer leurs propresdéchets », résume la directrice.Une sensibilisation des enfants quitouche aussi les parents, puisqueceux-ci sont invités à encadrer lasortie. Comme l’explique Fatiha,maman d’un élève de CM1, « ce sontles enfants qui nous mobilisent, c’estimportant pour eux qu’on vienne. Tousles ans je participe au nettoyage deprintemps avec mon fils, il y a unebonne ambiance et les enfants sontcontents. On retrouve la même choseavec cette opération ».La piscine s’animeAttention, ils reviennent !Ils ne s’en lassent pas et les enfantsadorent. Cette année encore, lesmaîtres nageurs de la Ville troquentleur maillot de bain contre un costumede superhéros. L’idée ? Fairedécouvrir aux 6-12 ans la piscinesous un autre jour.Les 24 et 27 <strong>novembre</strong>,les plus jeunes seretrouveront aux côtésde Spiderman,Batman et mêmeJack Sparrow pours’essayer à despuzzles sous l’eau,se maquiller outester une mi-course d’orientationdans la piscine. Les plus témérairess’aventureront dans le château gonflabledu magicien, partiront à l’abordagedu radeau du Capitaine Crochetou affronteront le monstre marin…Sans oublier Flippo, le clown magicienqui a plus d’un tour dans son sac. Vite,mon supermaillot et ma superserviette!> Centre nautique du Clairon,mercredi 24 <strong>novembre</strong> de 10 h à12 h et de 13 h 30 à 17 h, samedi27 <strong>novembre</strong> de 10 h à 12 h 30.Rens. 04 78 21 52 00.5


s a i n t - p r i e s tEn villeAssemblées de quartier jusqu’au 2 décembreDialoguons !Une invitation à dialoguer directement avecmadame le maire, ça ne se refuse pas !Les Assemblées de quartier sont un temps fort dedémocratie participative où habitants, élus etconseillers de quartier se rencontrent et discutent àbâtons rompus. « Nous pouvons nous adresser directementau maire sur les problèmes du quartier ou lesprojets de la ville » explique Alain Desmonceau,conseiller de quartier du centre-ville. L’assemblée sedéroule en trois temps. La rencontre commence parune présentation des projets réalisés sur le secteuret ceux en cours, exposés par les conseillers à l’aided’un diaporama. « Moi-même, je présenterai leNettoyage de Printemps, une action qui fonctionnetrès bien depuis quelques années » confie Alain. Puisles habitants prennent la parole. Ils s’adressentsouvent au maire, c’est un véritable dialogue quis’installe. Bien sûr, les élus et techniciens de la Villesont là pour apporter des précisions sur les sujetsabordés. Pour finir, un buffet est offert aux participants.« Ce temps convivial nous permet de discuteravec les habitants qui ont pris la parole et de lesinviter à rejoindre le Conseil de quartier. Il nous arriveainsi de recruter de nouveaux conseillers, des gensmotivés, ouverts, qui souhaitent participer plus activementà la vie de leur quartier. » Jusqu’au 2 décembre. À partir de 18 h 30 :- berliet : lundi 8 <strong>novembre</strong>(maison de quartier)- Revaison : lundi 15 <strong>novembre</strong>(maison de quartier)- bel Air – Plaine de Saythe :lundi 22 <strong>novembre</strong> (MJC)- Marendiers : jeudi 25 <strong>novembre</strong>(école des Marendiers)- Centre-ville / Gare / Garibaldi :mercr. 1 er décembre (salon hôtel de ville)- village : jeudi 2 décembre(salon hôtel de ville).Police nationaleMadame le commissaire, bienvenueDepuis le 1 er septembre, la policenationale de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> arboreun visage rajeuni et féminisé :Dorothée Célard, 28 ans, a succédé àBertrand Favre-Tissot au poste de commissaire.Après trois ans à Grenoble entant que commissaire adjointe au servicede sécurité de proximité, qui luiont permis de faire ses preuves sur leterrain (notamment lors des émeutesde cet été), la jeune femme rejointavec enthousiasme la police sanpriote.« Un commissaire a l’obligationde mobilité et ne reste jamais plus de 5ans sur un même poste. J’ai demandé àêtre nommée sur <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> pour merapprocher de ma famille, mais aussi etsurtout car c’est une commune qui offreun large panel d’activités, de partenaireset de secteurs. Entre quartiers sensibles,zones commerciales et secteurs quasicampagnards, les activités sontvariées », confie-t-elle. Pour cetteLyonnaise, qui se « trouve trop jeunepour occuper un poste calme », l’intégrationau sein du commissariat localse déroule sans encombre. « Les fonctionnairessont dans une optique d’accueilouvert, j’ai la chance de succéder àun commissaire très apprécié. C’estmaintenant à moi de faire mes preuves.Être une femme, et jeune ? Je ne voispas ça comme un obstacle, au contraire.J’amène avec moi un management plusféminin, sans rapport de force, tout enmontrant sur le terrain qu’on n’a pasbesoin d’être un homme plein demuscles pour diriger. » À n’en pasdouter, les rênes de la sécurité publiquesont entre de bonnes mains. 6


TravauxRalentir, crècheAlors que les travaux de lacrèche La Mascotte àRevaison touchent à leur finpour une ouverture annoncée lemois prochain, le Grand Lyon etla Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> en profitentpour procéder à certainsaménagements rue d’Arsonval.Il est notamment prévu la réfection complète de l’enrobé de la rue etla création d’un plateau surélevé devant la crèche. Cet aménagementde sécurité vise à ralentir la vitesse aux abords de l’équipement, quirecevra une soixantaine d’enfants. Dans le même temps, pour fairesuite à la demande des habitants du quartier, les entourages desarbres seront repris pour un meilleur écoulement des eaux. Les travauxs’achèveront fin <strong>novembre</strong>.Balle au rebondLe club de handaffiche ses ambitionsAu moment où leur équipe pharedescend en prénational, les dirigeantsdu <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> handball rebondissenten fixant au club des ambitionsjamais affichées jusqu'alors.Denis Crassava, le manager général,annonce en effet que le SPHB visepour son équipe masculine seniorsl'accession en nationale 1. Un objectifsur 10 ans qui peut être atteint si toutle monde travaille dans le même sens.Ainsi, toutes les équipes de jeunesjoueront en adoptant les mêmes basesde jeu que les aînés. « Pour la premièrefois, se réjouit Denis, les trois équipesgarçons de 18, 16 et 14 ans évoluenten régional. Ce sont leurs joueurs quiconstituent le vivier dans lequel onpuisera dans les années à venir. » Pourque ce projet parte du bon pied, il estnécessaire que l'équipe fanion retrouvela nationale 3 dès la saison prochaine.Or, une seule sur les 14 de la poulepourra monter. Si on en juge par lesrésultats des cinq premières journées,où les bleus ont fait le carton plein,on peut raisonnablement penser qu'ilsseront les heureux bénéficiaires duticket d'accession. Quant aux féminines,les dirigeants souhaitentqu'elles marchent dans les traces desgarçons. Elles ont bien débuté leursaison en prénational. Alors pourquoine pas y croire ? 7


s a i n t - p r i e s tEn villeFête de la science <strong>2010</strong>Une édition grandeur naturePlacée sous le signe de la biodiversité, l’édition <strong>2010</strong> de la Fêtede la science a permis aux explorateurs en herbe de découvrirla nature sous tous les angles. Car pour comprendre la diversité desespèces vivantes, quoi de mieux que de rencontrer ses représentants? Ainsi, pendant sept jours, le Château de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> s’esttransformé en temple de la biodiversité : lapins, poules et fougèresont élu domicile à l’intérieur, alors que platanes, abeilles et autresinsectes occupaient l’extérieur. Au milieu de tout ce beau monde,l’espèce humaine était elle aussi bien représentée, puisque plusieursmilliers de visiteurs se sont succédé dans les différentes expositions!Mais la reine de la semaine a été sans conteste l’abeille : en plus desexpositions qui lui étaient consacrées, la pollinisatrice a fait l’objetd’une conférence donnée par le naturaliste Hughes Mouret, et amême eu droit à son propre film ! Eric Langlet, apiculteur professionnelvenu de Haute-Loire, avait en effet apporté avec lui sa rucheet deux microcaméras qui ont permis aux spectateurs de réaliser unebalade interactive parmi les abeilles. À la recherche de la reine oudes ouvrières chargées du pollendes fleurs du parc, le voyage aucœur de la ruche s’est illustrécomme l’une des attractionsphares de cette semaine riche endécouvertes et, le thème s’y prêtant…pleine de vie !© PatochPour découvrir les espèces vivantesqui nous entourent, tous les moyens sontbons : retour à la terre pour repérerles insectes qui grouillent, ou utilisationde microcaméras pour observerles abeilles qui s’activent.Inauguration de la Villa Van GoghLa maladie d’Alzheimer sous un autre jourIl y avait un grand soleil ce14 octobre pour l'inauguration dela Villa Van Gogh. Un soleil qui brilleà nouveau pour les 26 personnesatteintes de la maladie d'Alzheimer,qui sont accueillies dans cette nouvellestructure une à deux journées parsemaine. Ouverte en <strong>novembre</strong> 2009,au sein même de l’EHPAD les Alizées,la Villa Van Gogh offre aux personnesâgées vivant à domicile et présentantdes troubles de la désorientation, unlieu de vie sécurisant, confortable etagréable pour la journée.« Cet accueil de jour apporte un réelsoutien aux familles et une aide au quotidien» explique M me Texier, directricedes Alizés et de la Villa Van Gogh, quisitue ce service à la croisée du maintienà domicile et de l’entrée en institution». Son ouverture vient en partierépondre à une forte attente, expriméelors d’une étude réalisée en 2004 parla Ville et le CCAS, d’une meilleureprise de conscience de l’évolution despathologies liées au vieillissement detype maladie d’Alzheimer.La particularité de la Villa Van Goghest sa vocation thérapeutique. Lespersonnes sont encadrées par le personnelsoignant, issu pour la plupartde l’EHPAD (infirmière, psychologue,médecin coordonnateur, psychomotricienne),qui connaît bien les problèmesliés à la maladie d’Alzheimer.La prévention et la resociabilisationsont également au cœur de cet établissement.Lieu de vie et de rencontres, ilpropose plusieurs activités manuelles,musicales, culturelles, physiques afinde favoriser les échanges. « L’objectifest de maintenir et de développer unevie relationnelle et culturelle pour unemeilleure qualité de vie et pour préserverl’autonomie et la liberté dechacun » précise la directrice.Un accès indépendant, un salon et un jardin dédiés à l’accueil de jouront été aménagés au sein de la résidence, qui reçoit une à deux fois par semaine,de 9 h à 17 h, 26 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.8


Soirée de l’O.M.S.Les nominés sont…En lice pour cette édition, Amandine Grondin, médaillée de bronzeaux Championnats du monde juniors de force athlétique.Ici accompagnée du président du club Francis Tournebise.La grande soirée de remise des récompenses aux meilleurs sportifs de la saison2009-<strong>2010</strong> aura lieu vendredi 19 <strong>novembre</strong> à l'Espace Mosaïque. Une manifestationpilotée par l'Office municipal des sports (O.M.S.), sous la houlette deson président Serge Audouard. Cet organisme, qui regroupe la plupart des clubssportifs de la ville, a pour but de promouvoir le développement de la pratiquesportive et d'exprimer les besoins dans ce domaine auprès de la municipalité,notamment en terme d’équipements. L'adjoint aux sports siège de fait au conseild'administration. Ce travail mené par l'O.M.S. est souvent méconnu des pratiquants.Aussi, lors de la soirée de remise des médailles et des coupes, sonthonorés non seulement les sportifs eux-mêmes, mais aussi les dirigeants et lesbénévoles, sans qui rien n'existerait. L'édition <strong>2010</strong> honorera également « lesportif de l'année ». Attendons la surprise. Quant à l'animation, elle sera peutêtreencore assurée par les danseuses de la Section J. Qui s'en plaindrait ? > Soirée de remise des récompenses de l’OMS vendredi 19 <strong>novembre</strong> à 19hà l’Espace Mosaïque.> Fermeture de la place Jean Jaurès :Dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (ORU),l’office d’HLM Porte des Alpes Habitat envisage de construireun bâtiment de 28 logements sur la place Jean Jaurès. En vuedes travaux, la place est désormais fermée au public.> Gare de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> : La SNCF procède jusqu’au10 décembre à des travaux d’allongement des deux quais de lagare. Un aménagement nécessaire pour atteindre la longueurde 116 mètres et permettre la desserte des nouvelles ramesde TER. Une partie des travaux se déroulera de nuit entre 23 het 5 h, afin de limiter le moins possible le trafic ferroviaire.9


s a i n t - p r i e s tEn ville© PatochMyriades <strong>2010</strong>Dans la foulée des plus grandsQu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, rien n’arrêterales 3000 athlètes attendus dimanche28 <strong>novembre</strong> au cross des Myriades. Organisée parla Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> et l'ASPTT Grand Lyon athlétisme,cette compétition permet, depuis sa créationil y a 18 ans, aux coureurs internationaux commeaux amateurs de tous âges de se côtoyer, le long dumême parcours dans le parc du Fort, juste pour leplaisir du sport.Gage de la qualité sportive et participative desMyriades, le label national de la Fédération françaised’athlétisme, obtenu il y a trois ans. Une reconnaissancequi lui vaut de compter ainsi parmi les 10 crossles plus importants de la saison. De quoi attiser cetteannée encore les convoitises de grosses pointures dela discipline.Pour preuve, la grande gagnante du cross des asféminin de l’an dernier, Fanjanteino Felix, qui a réaliséune saison exceptionnelle. Après avoir gagné à<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, la spécialiste du 800 mètres a été championnede France du 800 mètres et du 1 500 mètreset a terminé 8 e en finale des Championnats d'Europed'athlétisme à Barcelone. Cette année, le plateaud’athlètes du cross des as comptera notammentl’Ougandaise Diana Mendes, et l’Allemande FélicitasMensing. Trois athlètes kenyans de haut niveausont également attendus, profitant de leur venue enFrance pour participer aux grands cross nationaux.De leurs côtés, les spectateurs courageux pourronts’essayer à la discipline sur 1 100 m avec le crossintergénérationnel à 12 h. Et pour continuer dans labonne humeur, la soupe à l’oignon sera offerte à tousles participants à 12 h 30. Cette édition ne serait pascomplète sans les 800 scolaires qui, quelques joursavant, auront participé eux aussi à cette myriade decross : mardi 23 pour les primaires (cross USEP) etjeudi 25 pour les collégiens de Boris Vian (crossUNSS). Allez, courage, et reprenez votre souffle !> Dimanche 28 <strong>novembre</strong> au complexe sportifPierre Mendes France. Courses toutes catégoriesà partir de 9 h 30. Départ cross des As dames à15 h, des hommes à 15 h 30.Rens. et inscr. gratuites auprès de l'ASPTT GrandLyon athlétisme. Tél. 04 72 73 11 63Courriel : lyonathletisme@orange.frBulletin d’inscription à télécharger sur le site :www.ville-saint-priest.frTrophées de l’emploi <strong>2010</strong>Ikéa et le groupe Berto à l’honneurMardi 19 octobre à la salle Mosaïque, Pôle Emploi a remis les Trophées de l'emploi à huitentreprises de l'est lyonnais s'étant distinguées par leurs initiatives en matière de recrutement.Parmi les lauréats, deux entreprises san-priotes : Ikéa, représentée par sa DRHValérie Biant, reçoit le prix « commerce et grande distribution » pour son engagement à intégrertout type de public et son respect de la charte de la diversité. Le groupe Berto Rhône, égalementimplanté à <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, représenté par M. Cussert, se distingue dans la catégorie « Transports »,pour sa faculté à anticiper les recrutements et sa collaboration étroite avec Pôle Emploi.10


Belle histoireDix ans de mots en jardinsDix ans d’écriture, de calligraphieet de poésie. Mais aussi dix ansde découverte des langues, d‘histoire,d’étymologie et de rencontres. Commeson nom ne l’indique pas, le Jardindes mots va au-delà des mots pours’intéresser à l’art, à l’histoire et àl’expression sous toutes ses formes, àtravers initiations et ateliers. Depuisson lancement, l’événement organisépar le centre socioculturel L’Olivier atrouvé son public : « Quand on a commencéil y a dix ans, nous avions unevingtaine d’ateliers étalés sur unesemaine. Aujourd’hui, cinq semainessont consacrées à 150 ateliers », souligneTarek Khalifa, l’initiateur duJardin des mots. Pour lui, la manifestationtire sa richesse de sa continuitéet de ses intervenants : « C’estune action culturelle qui se construitdans la durée. Les ateliers ont lieu en<strong>novembre</strong> - décembre, mais les projetssont pensés dès le printemps et aboutissentau mois de janvier suivant,avec la publication des productionsréalisées. Chaque année, de nouveauxintervenants apportent leurs idées etpartagent une démarche de créationavec le public. » Pour fêter sa dixièmeédition, le Jardin des mots proposece qu’il fait de mieux : inviter lesSan-Priots à la découverte des langueset des moyens d’expression,avec l’aide du musée des Beaux-Artsde Lyon, du conservatoire de musiqueet d’artistes agréés, autour de thèmescomme la calligraphie japonaise ou laphotographie. Et le 30 <strong>novembre</strong>,participants, intervenants et grandpublic sont conviés à la salle Concordepour une soirée « scène ouverte », oùartistes et amateurs ne s’exprimerontpas à demi-mots. > Le Jardin des mots,du 8 <strong>novembre</strong> au 16 décembre.Renseignements et inscriptions :centre socioculturel L’Olivier :04 78 21 55 56.Pour voter en 2011Inscrivez-vous !est officiel, les dates des prochainesélections cantonales ontC'été fixées aux 20 et 27 mars 2011. Pourpouvoir participer à ces élections, vousdevez être correctement enregistré surla liste électorale de la commune. Sivous êtes citoyens de nationalité française,nouveaux habitants, nouveauxélecteurs, pensez à vous inscrire ou àvérifier votre inscription avant le31 décembre <strong>2010</strong>. Pour s'inscrire, ilsuffit de vous présenter au service Viecivile de la mairie muni d'une pièced'identité et d'un justificatif de domicilede moins de 3 mois (quittance,facture…). Les personnes qui atteindrontl'âge de 18 ans au plus tard le28 février 2011 seront inscrites d’officemais sont invitées à vérifier l'effectivitéde leur inscription. La mairie attirevotre attention sur le risque de radiationde la liste électorale, en cas dechangement de nom ou de patronymenon déclaré en mairie.> Rens. : 04 72 23 48 92.11


s a i n t - p r i e s tEn villeIllustrations : May Angeli - Contes de PerraultMois de l’illustrationDes contes qui resteront gravésLe Petit Chaperon rouge, le Chatbotté, Blanche-Neige et le PetitPoucet s’invitent à <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> pourle mois de l’illustration.Du 9 <strong>novembre</strong> au 4 décembre, lamédiathèque et l’artothèque exposerontdifférentes illustrations originales,dont celles des graveurs MayAngéli et Thomas Périno. Leurs travauxsur les contes de Perrault serontà découvrir au secteur jeunesse de lamédiathèque. « L’intérêt de la gravureest d’avoir un résultat sur le papiertrès irrégulier, à la façon d’un tamponencreur. Chaque application de couleurnécessite une plaque de bois différente» explique Agnès, coordinatricedu secteur jeunesse. « Souvent lestraits du dessin sont larges et anguleuxcar ils sont taillés directement dans lebois. » Les classes de CP et CE1 serontinvitées à rencontrer ces deux artisteset à découvrir leur univers grâce àdes ateliers pédagogiques. Les cubesillustrés de Véronique Vernette serontréservés aux tout-petits. Trois autresexpositions seront visibles par tous :Maurizio Quarello (hall de la médiathèque),les Éditions Icinori présenterontdes livres d’artistes et desestampes (secteur adultes) et EmreOrhun exposera ses illustrations en« cartes à gratter » à l’artothèque(visite guidée de l'exposition le mardi16 <strong>novembre</strong> à 17 h 30 en présencede l'artiste).La cyberbase, quant à elle, proposeune série d'ateliers autour de la créationde films d'animation les jeudisLe Petit Chaperon rouge, Blanche-Neige sous la plume deMay Angeli. À découvrir à partir du 9 <strong>novembre</strong> à la médiathèque.28 octobre, 4, 18 et 25 <strong>novembre</strong> de9 h 30 à 11 h 30.Une sélection de courts-métragesd’animation est également programméedont la dernière productiondu studio Folimage, Une vie de chat,qui sera diffusée en avant-premièrevendredi 3 décembre à 20 h auScénario.> Programme complet sur le site :www.petiteedition-jeuneillustration.comEntrée libre et gratuite.12<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> / MühlheimUnies dans l’amitiéest à Tiefenort, petit village situé dansC’ l’ancienne RDA* et jumelé avec Mühlheim,qu’une délégation d’élus san-priots s’est renduele 3 octobre dernier pour célébrer les 20 ans de laréunification allemande.Le maire de Mühlheim, Bernd Müller, tenait à associersa commune jumelle française aux festivitésde cet événement historique, témoignant des liensd’amitié sincère qui se sont noués au fil des annéesentre les deux communes. Une amitié que MartineDavid a largement soulignée dans son discours.« Le mur tombé, l'Europe vraiment réunifiée, ilnous reste aujourd’hui encore à bâtir l’avenir dansl’amitié de nos deux pays. On le sait bien, sans cettefraternité franco-allemande, il ne peut s’édifier uneEurope stable, solide, prospère et porteuse d’espoir.L’amitié franco-allemandesera toujours au cœur de laconstruction européenne, elleest notre horizon ».Ce voyage a été aussi l’occasionde faire le point sur lesrelations entre les deux communesalors que se profile le45 e anniversaire du jumelageen juin 2011.Les deux maires ont réaffirméleur volonté de redynamiserles échanges scolaires et associatifs qui ont eutendance à s’essouffler ces derniers temps. La jeunessea un rôle à jouer dans cette amitié francoallemandeet les deux municipalités entendentMartine David et son homologueallemand, Bernd Müller, au PointAlpha en Thüringen, ancienne zonefrontière délimitant il y a encore20 ans les deux Allemagne.bien favoriser de nouveaux échanges et de nouvellesrencontres, nécessaires au dialogue et à unemeilleure connaissance des uns et des autres.*République démocratique allemande


Conseil municipal des jeunesLe 30 <strong>novembre</strong>, votez !etour aux urnes ce mardiR 30 <strong>novembre</strong> pour tous les élèvesde 4 e des trois collèges de la ville, quisont appelés à élire 18 de leurs camaradespour les représenter au sein duconseil municipal des jeunes.Renouvelé par moitié tous les ans– les élus de 3 e de l’an dernier ontaujourd’hui quitté le collège – leCMJ se révèle être, au terme de deuxannées de fonctionnement, un bonmoyen pour faire entendre la paroledes jeunes habitants de la commune,de s’exprimer tout en faisant l’apprentissagede la citoyenneté.Nisrine, 13 ans, est en classe de 3 emusique au collège Colette. Candidateau CMJ en 2009, elle a été élue pourses nombreuses idées et notammentson projet de campagne antitabac.Toujours très motivée pour sa dernièreannée de mandat, elle inviteses camarades de 4 e à franchir le paset à se porter candidats. « Si vousavez des projets, allez-y ! » conseillet-elle.« Le CMJ est un bon moyen deles faire connaître et de les réaliser.C’est une expérience vraiment intéressante,on apprend beaucoup. On faitconnaissance avec d’autres collégiens,on discute de différents sujets engroupes. Ce qui est important aussi,c’est qu’on a une vraie place dans lavie de la commune, on est associéaux différentes manifestations. Cetteannée m’a permis de porter un autreregard sur ma ville ».Les collégiens intéressés devrontdéposer leur candidature d’ici le24 <strong>novembre</strong>. Le blog du CMJ est àleur disposition pour faire connaîtreleur programme. Entre temps, un élude la ville délégué à la jeunesse passeradans chaque classe de 4 e afin deprésenter le fonctionnement du CMJ.Les résultats des élections serontproclamés par Martine David, enmairie, le soir du 30 <strong>novembre</strong>.L’ensemble des jeunes élus se réunirontle 4 décembre pour une premièrerencontre et évoquer les projets àvenir.> Dépôt des candidatures parcourrier au : CMJ – Service jeunessePlace de l’Hôtel de Ville – BP33069801 <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> cedex ; ou parmail : cmj@mairie-saint-priest.frRens. 04 72 23 49 46.http://cmj69800.over-blog.orgPour Nisrine, élue l’an dernier,« Le CMJ m’a permis de découvrir tout ce quise passe à <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>. Je porte aujourd’huiun autre regard sur ma ville ».InitiativeQuads Loisirs Services en bonne voieImpossible de rater l'entrée.Un gros quad en bordure dela route de Grenoble indique lechemin vers le premier concessionnairede quads du Rhône.Sur place, un atelier de réparation,des véhicules en locationou vente, pour la randonnée, lecross ou tout simplement unepetite virée en ville. Tous sonthomologués et immatriculés.La responsable de LoisirsQuads Services, c'est Évelyne Marin. Il y aquelques mois encore, elle occupait un postefinancier dans un grand groupe international àLyon. La crise étant passée par là, Évelyne ena payé les conséquences avec la suppressionde son poste. « Ne trouvant pas d'emploi, j'aipensé dans un premier temps m'installer à moncompte en tant que comptable indépendante.Mais mon réseau personnel m'a fait bénéficierd'une autre opportunité. Je fais partie de l'associationRêves, dont l'objectif est de concrétiserles vœux des enfants malades. Il se trouve qu'àtitre professionnel, son président départementalPierre Damier était à la recherche d'associéspour se lancer sur le créneau du quad. Mescompétences en matière comptable étant complémentairesdes siennes, nous avons décidé denous lancer ensemble dans l'aventure avec untroisième associé, Jean-François Balvay ».Fin 2009, Évelyne Marin prend contact avec leDace*. Le dossier est pratiquement bouclé. LeDace encourage le projet et oriente les associésvers RDI (Rhône Développement Initiative)pour négocier un prêt à taux avantageux. Ledossier est malheureusement recalé. « Il y abeaucoup de préjugés sur le quad. Nous avonspourtant des véhicules homologués conçus pourla ville qui consomment et polluent peu. Onoublie souvent que le quad est une alternativeà l'achat d'une seconde voiture » soulignePierre. Cette grosse déception n'empêcherapas pour autant l'ouverture de Loisirs QuadsServices en juillet <strong>2010</strong>. Et bonne nouvelle,c'est une affaire qui roule.> Loisirs Quads Services : 22, impasse de laBalme à <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>. Tél. 04 72 22 00 00.*Dace : dispositif d'aide à la création d'entreprise de<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>. Tél. 04 78 21 50 18Énergies renouvelablesLes usines-relaisprennent le soleilElles ne se voient pas mais elles sont bien là :depuis cet été, près de 600 m 2 de cellules photovoltaïquestapissent le toit des usines-relais de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>. Ces bâtiments, situés rue Alexandre Grammontet loués aux jeunes entreprises de la ville, possèdentles qualités nécessaires à l’installation d’une centralede production d’énergie photovoltaïque : une largetoiture, pas de zones d’ombre, et un accès limité. Lescellules qui y ont été posées profitent donc d’uneexposition optimale au soleil, et peuvent produire,dans les meilleures conditions, jusqu’à 40 kilowatts depuissance par heure (soit de quoi alimenter sept foyershors chauffage). Bientôt branchée, la centrale fourniraune énergie renouvelable et de haute qualité qui serarevendue à EDF afin d’être raccordée au réseau d’électricité.Une démarche de développement durable que laVille compte bien poursuivre en aménageant prochainementd’autres sites…13


7 e artCinémaUn Scénariosur mesureExit le Ciné 89, bienvenue au Scénario ! Après deux mois de travaux, le cinéma de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> a rouvert ses portes le 20 octobre dernier. Pour cette grande première, Couleursétait là. Impressions du public et petite visite des lieux avec les acteurs de ce nouveauScénario : Gilbert Béranger, adjoint à la culture, et Patrick Arnaud, directeur du cinéma.Par Fanny Thénard et Christine Nadalini Le Ciné 89 devient Le Scénario. C’estune nouvelle page qui se tourne pour lecinéma de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> avec ce changementde nom ?Gilbert Béranger : Absolument. Le Ciné 89 aouvert ses portes en décembre 1986 dans lecadre du programme Banlieue 89. À l’époque,le gouvernement avait lancé un vaste plan afinde redynamiser les centres-villes, en réalisantnotamment des équipements publics. Lecinéma et la médiathèque sont issus de cettegénération. 24 ans après, il était nécessairede redonner un coup de jeune à ce cinémaqui commençait à vieillir. Des travaux ont étéprogrammés et la ville a profité de l’occasionpour changer le nom qui n’évoquait plusgrand-chose, notamment auprès des jeunes.Un sondage a été réalisé en mai dernier, plusde 500 personnes y ont participé, choisissantparmi six propositions. Le Scénario l’a emportédevant Cinémotion. Je pense que les San-Priotsont fait un bon choix. Ce nouveau nom commenceà être adopté. Plus de 300 000 euros de travauxont été engagés dans la rénovation ducinéma. En quoi ont-ils consisté ?Patrick Arnaud : Les travaux sont partis de lavolonté de moderniser le cinéma, de le rendreplus visible, plus agréable, avec un accueildigne de ce nom, ceci afin d’attirer de nouveauxspectateurs. La réalité est que les petitessalles de proximité souffrent de la concurrencedes grands multiplexes alentours. Plusieurscinémas de l’est lyonnais ont d’ailleurs étérénovés ces dernières années, Les Alizés à Bronou Gérard Philipe à Vénissieux par exemple,et <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> était un peu à la traîne. Il fallaitfaire quelque chose.G.B. : L’ensemble des élus étaient convaincusd’aller au-delà d’une simple rénovation. Lesanciens locaux de l’atelier de concertationétant libérés, nous en avons profité pourmonter un vrai projet. Cet espace récupérénous a permis d’aménager un vaste accueil,que l’on a souhaité convivial en l’équipant defauteuils et petites tables. Cet espace permettrad’accueillir ainsi dans de meilleures conditionsle public mais aussi d’organiser plus facilementdes soirées-débats. Les accès ont été rénovéstout comme les peintures intérieures, les sortiesmodifiées avec des éclairages adaptés. Uneffort particulier a été porté sur la mise enlumière des deux façades du cinéma (côtéplace et côté tram).14Patrick Arnaud , directeur du Scénario,et Gilbert Béranger, adjoint à la Culture. Dans le même temps, la Ville a décidéde franchir le cap du numérique, pourquoi?P. A. : Pour nous, c’était une question de surviede passer au cinéma numérique. Ce qui le rendnécessaire, c’est que l’on trouve de plus en plusde films dans ce nouveau format, et bien plusimportant encore, il est lié à la 3D. Passer aunumérique a un coût. La Ville a investi 93 000euros dans l’achat d’un premier projecteurnumérique qui équipe la grande salle. Unsecond est en projet. On s’y retrouve par lasuite, puisque le coût des copies numériques estdix fois moins élevé que celles argentiques, 100


Les grandes datesdu cinéma de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>Fin des années 1970 : les exploitants desdeux salles de cinéma de la ville, le Rex et leConcorde, décident d’en arrêter l’exploitation.Désireuse de développer sa politique culturelle,la municipalité rachète les salles et continue deprojeter des films au Rex.1981 : la Maison du peuple, qui deviendra leCentre culturel Théo Argence en 1984, accueilleune salle de cinéma en rez-de-chaussée, en remplacementdu Rex.« Nous avons joué sur les volumes, les coloris,les matériaux, l’éclairage, afin de rendre le cinémaplus chaleureux et convivial. L’espace accueil et lamise en lumière des façades sont plutôt réussis ».Gilles Payen, l’architecte du Scénarioà 150 euros contre 1 000 à 1 500 euros.Le public a tout à y gagner. Il y a un vrai sautqualitatif avec le numérique, notamment auniveau du son. On n’a aucune perte de qualité.On a le son tel qu’il a été enregistré en studio.Autre bonne nouvelle, on proposera régulièrementdans la programmation de grands filmsen 3D avec un coût de location des lunettes à1 € seulement.G. B. : Que les spectateurs se rassurent, les travauxcomme le passage au numérique ne modifierontpas le prix de la place de cinéma. Notrevolonté est de continuer à offrir un cinéma deproximité de qualité et qui soit accessible auplus grand nombre. Les San-Priots seront-t-ils associés àl’inauguration du Scénario ?G. B. : Bien sûr. Les San-Priots sont attendussamedi 20 <strong>novembre</strong> dès 17 h pour une visitedu cinéma rénové. Une grande soirée est ensuiteorganisée avec la diffusion en 3D d’Avatar danssa version longue, au tarif de 3,5 €. Pensez àréserver vos billets, les places sont limitées.1986 : la Ville inaugure le Ciné 89, dont lapremière pierre avait été posée par le Premierministre Pierre Mauroy. Le cinéma tient son nomde l’opération de redynamisation du centre-villeBanlieue 89.1996 : après 10 ans d’existence, le Ciné 89subit sa première rénovation. Une centaine desièges sont enlevés pour offrir plus de confortaux spectateurs.1997 : record pour le film Titanic, qui réaliseprès de 17 000 entrées et reste des mois à l’affiche.Un exploit titanesque qui n’a toujours pasété battu.<strong>2010</strong> : changement d’identité pour le Ciné 89qui devient Le Scénario et s’équipe en numérique.Le hall d’entrée est agrandi et réaménagé,et les façades sont rénovées.15


7 e art> C'est vous qui le dites« Le nouveau hall d’accueil est beaucoupplus spacieux, c’est agréable. Le film qu’ona vu aujourd’hui n’était pas en 3D maisc’est bien que le ciné soit équipé pour. Onvenait déjà souvent avant, et on continuera! » Une famille enthousiaste« On voit les changements quand on rentre,le cinéma est mieux comme ça ! En plus ona regardé un film en 3D qui était génial !La 3D ça change beaucoup de choses, nous,on a adoré. ». Anaïs, Delphine, Myriam et Lilou> ZoomCoup de projecteur sur le numériqueChouette, Le Scénario s’équipe en numérique ! À nous les dernières nouveautés en 3D !Mais… comment ça marche exactement ? Couleurs vous livre les clés.Le cinéma existe sous deux formes : analogique et numérique. La première, celle que l’onconnaît depuis la fin du 19 e siècle, stocke les images et les sons sur des pellicules (lesfameuses 35 mm). Le film est divisé en bobines de 20 minutes, qui mesurent chacune 600mètres et pèsent 5 kilos ! Lors de la diffusion par projecteur, l’opérateur colle les bobinesles unes derrière les autres pour assurer la continuité du film.Le numérique, lui, libère les producteurs et les exploitants de la gestion des bobines :images et sons sont enregistrés directement sur un capteur numérique, ou sont convertisen signaux numériques après avoir été filmés de manière traditionnelle. Au final, lesfilms arrivent dans les salles sous la forme d’un disque dur (voire par satellite) et sontdiffusés par un projecteur numérique spécial.Les avantages du numériqueLes avantages des films en format numérique ne manquent pas : plus pratiques à manier,plus faciles à stocker, et surtout insensibles aux altérations du temps (contrairement à lapellicule qui s’abîme à force d’être visionnée). Du point de vue des spectateurs, le changementn’est pas aussi spectaculaire que le passage du muet au parlant et du noir et blanc àla couleur, mais le gain qualitatif existe : une meilleure netteté d’image et une meilleurerépartition de la lumière et des contrastes sont visibles. Le son y gagne aussi, puisquel’absence de compression et de décodage des signaux sonores permet aux haut-parleursde diffuser le son tel qu’il a été enregistré en studio.Et la 3D dans tout ça ?Ce qui fait que le cinéma numérique a un tel succèsauprès du public, c’est qu’il permet de développer lesfilms en trois dimensions (3D). Ceux-ci ne datent pasde l’ère du numérique : il était déjà possible de faire dela 3D en analogique. Sauf que c’était compliqué, coûteux,et que la qualité n’était pas toujours au rendez-vous. Pourobtenir un effet 3D sur un film analogique, deux solutions existaient: soit disposer de deux projecteurs parfaitement synchronisésdiffusant deux images (une par œil), soit jouer sur la longueur d’ondes descouleurs en teintant l’image de rouge et de vert (et équiper les spectateurs delunettes à filtres colorés). Le tout pour un résultat souvent moyen, où effets fantômes,flous et couleurs grisâtres se côtoyaient… Le numérique vient rattraper ces lacunes, enproposant une meilleure souplesse d’utilisation : ce ne sont plus 24 images par secondequi sont diffusées sur l’écran, mais 144 ! Grâce aux panneaux LCD rotatifs intégrés dansleurs lunettes, les spectateurs reçoivent une image différente pour chaque œil, soit 77images par œil par seconde… D’où l’illusion de profondeur de champ et les personnagesqui sortent de l’écran !Le saviez-vous ?« On n’est pas de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> mais on esten vacances dans la région. Le film étaitsuper, et l’avantage avec la 3D c’est que çanous plonge dans l’histoire, plus qu’avecun film ordinaire. Ça nous a bien plu ! »Jade, Alex, Andrew et AntomneLe premier film à être diffusé ennumérique a été Star Wars épisode1 de George Lucas, en 1999.Quant au premier film à êtretourné en numérique, c’était…Star Wars épisode 2, toujours deGeorge Lucas en 2002.16


Le nouvel espace d'accueil, plus spacieux et plus lumineux. Le nouvel éclairage met aussi en valeur la façade du cinéma, côté tram.Votre nouveau cinéma en chiffresLe Scénario peut accueillir 393 spectateurs : 243 dans la grande salle,150 dans la petite.La fréquentation moyenne du cinéma de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> est de65 000 spectateurs par an.L’année 1997 marque un record avec 90 000 spectateurs(grâce notamment au film Titanic).Le Scénario, c’est 900 m 2 de locaux répartis sur 4 étages : les bureauxau 1 er étage, l’accueil au rez-de-chaussée, la salle de projection au -1 et lessalles de cinéma au -2.Une place pour le Scénario coûte 6 € en tarif normal, 5,50 € en tarifréduit ou 4,70 € avec la carte de fidélité (plus un supplément de1 € pour les films en 3D, équivalent à la location des lunettes).© James Cameron - Twentieth Century-Fox Film CorporationLe Scénario est une des 1 564 salles équipées en numérique, sur les5 470 salles de France.> Inauguration du ScénarioLe 20 <strong>novembre</strong>, entrez dansune nouvelle dimension !Réservez vite votre soirée du 20 <strong>novembre</strong> ! De 16 h 30 à 19 h, les San-Priots sontattendus au Scénario pour une visite du cinéma rénové et des démonstrations de3D (entrée libre et gratuite). À 20 h, place au spectacle avec la diffusion en 3D dufilm de James Cameron, Avatar, dans sa version longue. L’occasion d’apprécier laqualité numérique, tant au niveau de l’image que du son.Pour être sûr d’avoir une place, pensez à réserver à l’accueil du Scénario ou partéléphone (04 72 23 60 40) à partir du 12 <strong>novembre</strong>.Séance à tarif unique : 3,5 € dont 1 € pour la location des lunettes 3D.Avatar, un film d'exceptionSuccès critique et public de <strong>2010</strong>, l’œuvre de JamesCameron est le film de tous les « plus » : plus grosbudget, plus grosses recettes, plus grand nombre despectateurs, mais surtout plus belle avancée technologique.Pour narrer l’histoire des Na’vi et leur combatpour protéger leur mythique planète Andora, JamesCameron a multiplié les moyens : scènes filmées en3D avec une caméra de son invention, images de synthèse,captation de mouvements… Le résultat final,époustouflant, donne au cinéma numérique 3D seslettres de noblesse. Profitez de la nouvelle version,allongée de 10 minutes, pour (re)plonger dans l’aventure!17


AnniversaireLa section natation voitle jour en 1975 avec 50adhérents.Les effectifs augmententtrès vite passantentre 1976 et 1979 à220 enfants encadréspar 5 maîtres nageurs.Aujourd’hui, elle compte1232 nageurs et plusieurschampions de France.Parmiles premièresdisciplines del’Amicale laïque,la section basket.Ici, l’équipe de fillesen 1946.Danse classique, moderne, jazz…Il y en a pour tous les goûts et tous lesâges à l’Amicale laïque danse.L’équipe de foot des instituteurs à lafin des années 70. La section n’existeplus aujourd’hui.L’Amicale laïque fête ses 80 ansAmicalement vôtreVéritable pilier de la vieassociative et culturelle de<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, l’Amicale laïquea soufflé ses 80 bougiesle 23 octobre dernier. Uneoccasion de revenir sur uneriche histoire datant du8 février 1930, écrite au fil desdécennies par de nombreusespersonnalités au grand cœurPar Clémence OutteryckQui aurait présumé, il y a 80 ans, que« l’Amicale des anciens élèves et amisde l’école publique de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> »,serait toujours aussi présente dans la vie localed’aujourd’hui ? Sans nul doute, pas même soncréateur, Théophile Argence, qui cherchait àtravers cette Amicale à véhiculer les valeursde l’école républicaine, laïcité et égalité. Lesenfants les plus défavorisés de la ville (dequelques milliers d’habitants) se voyaient alorsproposer des activités périscolaires (musique,danse, cinéma), animées par des bénévoles.En 1935, la création de la Maison du peuple(aujourd’hui centre culturel Théo Argence)permettait d’étendre les activités, mais surtoutd’organiser des manifestations de grandeampleur. Arbres de Noël, kermesses et autrescompétitions sportives ponctuaient ainsi ledéveloppement culturel et associatif de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>. Les jeunes San-Priots pouvaient pratiquerdifférentes disciplines comme le basket-ball,l’athlétisme, le tennis de table ou la gymnastique,et s’éveiller à la culture à travers la bibliothèquemunicipale ou l’orchestre symphonique.Après-guerre, l’Amicale reprenait ses activités,portée par les sections basket et danse, avantson expansion à la fin des années 50 sous laprésidence de Louis Raverat qui mit notammenten place le jumelage de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> avec la villeallemande de Mühlheim. Puis les disciplines sediversifièrent, avec l’arrivée du football, de lagymnastique, du tir, du volley-ball, de la natation- qui est actuellement la plus importantesection avec plus de 1 200 adhérents - desmajorettes (aujourd’hui twirling bâton), et dela course d’orientation. L’Union des amicalesest créée en 1983, et depuis le lien perdureentre les sept sections et les 2 000 adhérentsqui les composent. Une longue et belle histoireque n’a pas manqué de rappeler Martine Daviddans son discours lors de la soirée anniversaire,le 23 octobre dernier. « L'Amicale laïqueest avant tout une aventure collective, unehistoire d'amitié avec la convivialité et lafraternité comme étendard, comme point deralliement. Ici la solidarité, l'entraide, lepartage, demeurent des valeurs intangibles ».Bon anniversaire. 18


Interview« La laïcité est un principe essentielde l’association »Annick Pfister est présidentede l’Amicale laïque <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>Natation depuis une vingtained’années et de l’Union desamicales. Une grande familleoù tolérance, égalité et laïcitédemeurent des valeurs qu’ellea à cœur de perpétuer. Que représente l’Amicale laïque pourvous ?L’Amicale laïque représente une partie intégrantede ma vie depuis ma plus tendre enfance,notamment grâce à mon grand-père, HilaireBuffa. Au sein de l’association, il a passé sa vie àtoujours tout donner aux autres, et il m’a élevéeavec ces valeurs. Il me racontait l’histoire de<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, de l’Amicale, et j’ai grandi dans cetélément. J’ai dansé sur le stade municipal à 4 ou5 ans, et depuis je ne suis jamais repartie. Mafamille entière participait à l’association, elle estancrée en nous. À 71 ans, ma tante est d’ailleurstoujours trésorière de la section course d’orientation. Quels sont les secrets d’une telle longévité?Depuis sa création par Théo Argence, l’Amicalelaïque repose sur les épaules de dirigeants formidablespour qui le bénévolat est une passion.Certains pionniers sont toujours présents. Jepense notamment à Claudius Masson, figureincontournable de la section basket, PierreSandon à la natation, ou encore Jean-ClaudeGandon, toujours investi dans la course d’orientation,qui fut notamment un des initiateurs duRaid Urbain.Par ailleurs, l’Amicale ne serait rien sans l’investissementque déploie la municipalité, notammentà travers la mise à disposition des locaux. Des valeurs chères à l’Amicale ?Entre tous, la laïcité est un principe essentielde l’association. Elle se traduit par le besoind’accepter chaque personne, au-delà de sadifférence physique, de religion, ou de niveausocial. Nous prônons l’égalité pour tous, en nerecherchant pas le profit. À moindre coût, toutle monde doit pouvoir avoir accès au sport.Pour autant, le niveau sportif a toujours étéélevé. Aujourd’hui nous comptons plusieurschampions de France de natation, l’équipemasculine de basket évolue en nationale 3, etles différentes sections comptent ou ont toutescompté des têtes d’affiches au niveau nationalou régional. Comment mettez-vous en applicationces principes ?En 2009, nous avons ouvert les cours dispensésau sein de la section natation aux sourds etmalentendants. Ils n’ont pas été mis à part etparticipent aux mêmes activités. Pour le mêmetarif lors de l’inscription, ils disposent d’unetraduction au bord du bassin prise en chargepar le club. Ils sont totalement intégrés. Parailleurs, depuis plus de 20 ans, l’activité desbébés nageurs, à laquelle je suis particulièrementattachée, connaît un succès grandissant.Depuis quelques temps, nous offrons la possibilitéà des parents aveugles de participer. Encela, l’Amicale laïque porte bien son nom.Créée il y a plus de 20 ans,la section des bébés nageurs connaîtun succès fou. Des parents aveuglesont aujourd’hui la possibilité departiciper aux activités.> Un bel exempled’une éducationpopulaire pour tousBruno Polga, 1 er adjoint au maire chargé des sportsde 1977 à 1983 puis maire de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> de1983 à 2003, conseiller général depuis 1985, atoujours gardé un lien particulier avec l’associationet ses dirigeants. Il raconte.« Depuis 1966 et mesdébuts de militant, j’aitoujours cultivé un lienspécial avec l’Amicalelaïque. Je me souviensdu symbole fort quereprésentaient les kermesses,auxquellesparticipaient plusieurscentaines de jeunes. Presque toutes les écolestravaillaient en coordination pour la préparationde cet événement. La Maison du peuple était lepoint central des animations. Je garde notammentun souvenir extraordinaire du bal annuel quiétait alors renommé, devenant une institution aumoment des fêtes.Cette volonté de rassembler est toujours présenteaujourd’hui, comme lors du grand tournoi de basketqui réunit près de 2000 scolaires. Il s’agit à nouveaud’un bel exemple de bénévolat, d’organisation, maiségalement d’une éducation populaire pour tous.L’éducation est le pilier, l’essence de tout le reste.À travers elle sont transmis les symboles de laRépublique comme la tolérance et la fraternité.Ces valeurs auraient pu dévier au fil des ans,mais l’Amicale a su démontrer qu’elle conservaitson identité de base, notamment à travers l’élande solidarité que peuvent représenter le Téléthonou l’ouverture de l’activité bébés nageurs auxaveugles.L’image et la réussite de l’Amicale laïque doiventbeaucoup aux dirigeants qui la font vivre depuistoutes ces années. J’ai connu il y a 50 ans certainespersonnes qui comptent toujours parmiles animateurs référents. Je pense notamment àClaudius Masson, pilier de la section basket depuisdes décennies avec Gino Flori, ou encore Henri Bel,véritable militant, défenseur de l’école publiqueet dévoué à la section danse. Il est difficile de lesnommer tous, mais ils ont pour point commun leurattachement à l’Amicale. Bénévoles jusqu’au boutdes ongles, ils ne demandaient jamais l’aide desagents municipaux pour leurs animations, mêmepour le montage des stands, et ce quel que soitleur âge. Depuis les performances sportives se sontdéveloppées, mais les dirigeants restent et l’espritest toujours présent ».19


SolidaritéHandicaps, troubles du comportement, difficultés psychologiques…Quand l’école s’adapteAller à l’école est un droit pour tous les enfants. Pourtant, la scolarité peut setransformer en parcours d’obstacles pour les élèves en situation de handicap physique oupsychologique : locaux inaccessibles, enseignements inadaptés, difficultés d’intégration...Face à ces inégalités, la Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> agit pour proposer une éducation adaptéeà tous, à travers sa politique d’accessibilité et son soutien aux initiatives. Explications.Par Fanny ThénardSortie d’école, 16 h 30. Dans le flotd’enfants, une silhouette se distingue :Romane avance en fauteuil roulant, toutsourire. Elle est élève de CP à l’école Revaison,qui a bénéficié cet été de travaux d’améliorationde l’accessibilité (voir p. 22). C’est le premiergroupe scolaire de la ville à être aménagé, selonles termes de la loi de 2005 sur l’égalité des droitsdes personnes handicapées. « La loi imposeque les bâtiments et espaces publics soientaccessibles à tous. La Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> a faitréaliser en 2009 un diagnostic qui a mis enlumière les aménagements à réaliser, notammentdans les écoles », explique Marie Loriau,conseillère municipale déléguée au handicap.L’objectif ? Que chaque enfant puisse bénéficierd’une scolarité qui lui convient, si possible dansun milieu ordinaire. Car l’école est lieu de savoirmais aussi de savoir-vivre, où l’on apprend lasocialisation et la tolérance. « C’est bien d’avoircette mixité à l’école, les enfants apprennentainsi qu’on est tous différents. Avoir uncopain qui a un handicap fait mûrir plus viteles élèves » constate la directrice de RevaisonMarielle Letorey. Une intégration qui profite doncà tous et que la Ville défend en améliorant l’accessibilitédes bâtiments.Mais les besoins en termes de handicap sontmultiples. « Les difficultés de la politique d’accessibilitésont liées au fait que tout ne peutêtre réalisé simultanément. Comment répondreà l’ensemble des handicaps ?, interroge MarieLoriau. Les aménagements sont conséquents etvont prendre du temps ». Malgré cela, <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> s’affiche comme une ville solidaire à traversplusieurs actions, notamment l’accueil d’un établissementpour enfants souffrant de difficultéspsychologiques (voir p. 23). Gérée par l’associationla Sauvegarde de l’enfance, cette structure estsoutenue par la Ville qui a mis des locaux à sadisposition. Et dans son combat pour la solidarité,la municipalité peut compter sur les jeunes : leconseil municipal des jeunes (CMJ) a fait voterune subvention à une association (Handichiens)éduquant des chiens d’assistance, et leurs camaradesdu lycée Forest organisent chaque annéeune journée de sensibilisation en parcourant laville en chaises roulantes. Autant d’initiatives quiexpriment un flagrant désir de mieux vivreensemble, à l’école comme dans la ville.20


Interview« L’idéal serait d’atteindre une hautequalité d’usage pour tous »Marie Loriau, conseillère municipale déléguée à la santé, au handicapet à l’accessibilité. Que fait la Ville pour aider à l’intégrationdes personnes en situation dehandicap ?La Ville a pour devoir de rendre accessiblestous les bâtiments et espaces publics dont elleest propriétaire. <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> est une communedynamique à ce niveau : un diagnostic completa été réalisé l’année dernière, et plusieursaménagements sont déjà opérationnels. Maisl’intégration des personnes handicapées va plusloin que la simple accessibilité, c’est aussi leregard que l’on porte sur elles, la place qu’onleur donne au sein de la société. Je constateavec plaisir que les mentalités évoluent : parexemple, les places de stationnement réservéesaux handicapés sont de mieux en mieuxrespectées. Et puis, beaucoup d’initiativeslocales naissent pour encourager la solidarité,à l’image des jeunes du CMJ qui agissent pourfaciliter le quotidien de leurs copains porteursde handicaps. Quels sont les publics particulièrementvisés par l’amélioration de l’accessibilité?Tous sans exception. Les handicaps et lesdegrés de dépendance sont multiples maisl’objectif d’intégration est unique. L’idéal estde tendre vers une haute qualité d’usage pourtous, comme on parle de haute qualité environnementale: que la notion d’accessibilité soitincluse dans chaque construction et chaquerénovation de bâtiment, public ou privé. En quoi est-ce important de développerla solidarité en matière de handicap ?C’est tout d’abord une question de respect dela dignité humaine. Nous avons tous les mêmesdroits, notamment celui d’aller et venir commebon nous semble, ce qui est souvent difficilepour une personne à mobilité réduite. C’estpour respecter ce droit que l’accessibilitéest une question primordiale. Et puis, il fautpenser que le handicap ne concerne pas queles individus qui sont nés avec. Nous pouvonstous nous retrouver un jour diminués, à la suited’un accident ou avec l’âge. Avec une populationvieillissante à <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> comme dansl’ensemble du pays, le nombre de personnesà mobilité réduite augmente et le besoin desolidarité est grandissant. Face à cela, l’équipemunicipale a inscrit dans son plan de mandatla volonté de devenir une ville solidaire etaccueillante.> Handicap et parcours scolaire : ce que dit la loiLes droits des personnes atteintes de handicap ont connu une avancéeconsidérable en 2005 avec le vote de la loi pour l'égalité des droitset des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.Accès aux ressources, à l’emploi, à la scolarité… tout estclairement défini dans ses 101 articles. Concernant l’école, une innovationmajeure est apportée : tout enfant et adolescent présentant unhandicap ou un trouble invalidant de la santé a le droit d’être inscritdans l'école de son quartier. Cela nécessite donc des aménagements,tant au niveau de l’accessibilité des locaux que de l’organisation desenseignements. C’est seulement avec l’accordde ses parents que l’enfant peut être inscritdans un autre établissement, s’il a besoin d’undispositif spécifique. Pour répondre aux besoinsparticuliers des élèves handicapés, un projetpersonnalisé de scolarisation (PPS) organiseleur parcours. Plusieurs types de scolarisationsont possibles :- scolarisation individuelle : l’enfant intègreune école et une classe ordinaires, si nécessaireavec une aide particulière (auxiliaire de viescolaire par exemple) ;- scolarisation collective : l’enfant intègre uneclasse accueillant exclusivement des élèves présentantun handicap, dans une école ordinaire ;- scolarisation en établissement médicosocial: l’enfant intègre un établissement spécialisélui offrant une prise en charge scolaire,thérapeutique et éducative adaptée. Cette intégration peut se faireen parallèle d’une scolarisation en établissement ordinaire (à tempspartiel par exemple) ;- enseignement à distance : l’enfant est scolarisé à domicile ou à l’hôpitalet suit des cours dispensés par le Centre national d’enseignementà distance (CNED).21


Solidarité> FocusRevaison, école accessibleDes marches d’escaliers par dizaines, des sanitaires et des lavabostrop hauts, une absence de marquage au sol : comme beaucoup debâtiments construits il y a une quarantaine d’années, le groupescolaire Revaison était jusqu’à récemment difficile d’accès pourles personnes en situation de handicap, qu’elles soient élèvesou enseignants. Une réalité qui a changé cet été : « D’importantstravaux ont été réalisés pour rendre l’école primaire accessibleaux personnes handicapées », explique Corinne Dubos, ajointedéléguée aux travaux et au développement durable. « C’est uneaction qui fait suite au diagnostic réalisé en 2009 : Revaison est lapremière école entièrement aménagée, et d’autres vont suivre dansles années à venir. La prochaine sera sûrement Jules Ferry, et nousintégrons systématiquement la notion d’accessibilité dans les écolesqui vont être reconstruites, comme Édouard Herriot ou Mi-Plaine.Au final, c’est l’ensemble des groupes scolaires qui sera mis auxnormes petit à petit. ».Le choix de Revaison comme première école accessible n’est pasun hasard : une petite fille, Romane, âgée de 5 ans et demi, y afait sa rentrée en CP en septembre. Atteinte d’amyotrophie spinaleinfantile, une sorte de myopathie, Romane a peu de force dans lesmuscles et se déplace en fauteuil roulant électrique. Impossibledonc pour elle d’atteindre les étages sans ascenseur, d’utiliserles sanitaires inadaptés de ses camarades ou de prendre place àun bureau ordinaire. En contact avec les parents de Romane, laVille décide alors de prioriser cet établissement pour les travauxde mise aux normes. Après plusieurs semaines d’aménagements,l’école est rendue accessible : les interrupteurs sont rabaissés, lesquelques marches menant à la cantine sont remplacées par unerampe, des sanitaires adaptés sont construits et un bureau spécialest installé dans la salle de classe de la petite. Dernière étape encours, la mise en place d’un ascenseur menant à l’étage où se trouventla salle informatique et la BCD. En plus de ces aménagementsspécifiques aux personnes à mobilité réduite, un marquage au sola été réalisé à l’attention des malvoyants, pour rendre plus visiblesles déclinaisons de niveau. Un exemple à suivre pour les autresgroupes scolaires de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, afin que, comme Romane, tousles enfants puissent accéder dans les mêmes conditions à l’écolepublique.> Ce qu'ils en pensent« Romane a sa place dans cette école »Angélique Armenet, maman de Romane« Le groupe scolaire Revaison est notreécole de secteur, notre fille aînée y est déjàscolarisée, et il était normal que Romanes’y rende aussi. C’est certes une petitefille handicapée, mais elle est très vive,sociable, et elle aime apprendre. Elle avaiten plus déjà des copines là-bas, qu’elleavait rencontrées à la maternelle… Quandon a appris qu’un budget était alloué pourdes travaux d’amélioration de l’accessibilité,on a pris contact avec la Ville pour êtresûrs que les aménagements seraient compatiblesavec la situation de Romane. Lestravaux ont été réalisés en collaborationavec l’ergothérapeute qui suit notre fille,et avec Romane elle-même, qui a pu choisirla couleur des murs de ses sanitaires ! Ona senti la volonté et la chaleur humainederrière cette initiative, ce n’était pas justeune question de budget et de travaux. C’estun combat de scolariser Romane avec lesautres enfants, ça nécessite des aménagementset des démarches (elle est accompagnéed’une auxiliaire de vie scolaire toutela journée), mais elle y a droit comme tousles enfants. Et elle y est bien, tout le mondela connaît et l’accepte comme elle est… enremarquant qu’elle a toujours le sourire ! »Romane suit la classe accompagnée de sonauxiliaire de vie scolaire Sandrine.Dans la cour de l’école, Romane est une petitefille comme les autres qui joue avec ses copines.Une rampe a été installée pour permettrel’accès à la cantine.22


Paroles de spécialisteEnfants en difficulté :l’alternative SiteppRepli sur soi, problèmes de concentration,agressivité, difficulté à respecter lecadre… Les troubles psychologiques susceptiblesde toucher les enfants et adolescentssont variés. Quand ils atteignentune intensité qui entrave l’intégrationscolaire et sociale du jeune, l’orientationvers un établissement médico-socialpermet une prise en charge scolaire, éducativeet thérapeutique adaptée. Depuisla rentrée <strong>2010</strong>, deux établissementsspécialisés accueillent dans l’enceinte dugroupe scolaire Jules Ferry les élèves endifficulté de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> et des communesvoisines. Le Sessad et l’Itep sont réunisdans une même structure, le Sitepp (serviced’interventions thérapeutiques éducativeset pédagogiques de proximité),que nous présente son directeur DenisPedrocchi. Qu’est-ce qui a motivé l’ouverture deces structures d’enseignement spécialiséà <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> ?Le Sessad de Vénissieux recevait de plus en plusde demandes pour des enfants habitant <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, Mionsou Corbas.La nécessitéd’une nouvellestructure deproximité sefaisait sentir.L’Associationdépartementale pour la sauvegarde de l’enfanceet de l’adolescence (ADSEA) du Rhône abénéficié du soutien de la Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>,qui a mis à sa disposition des locaux rénovéspour ouvrir un Sessad accueillant 10 enfantsde 6 à 14 ans, et un Itep accueillant 10 enfantsde 8 à 12 ans.Le directeur Denis Pedrocchi (en beige,à droite) entouré de l’équipe du Sitepp. Comment se prend la décision d’orienterun jeune vers le Sessad ou l’Itep ?Les enfants sont repérés dans le milieu scolaire,souvent à cause des troubles du comportementqu’ils expriment et qui sont les symptômes dedifficultés psychologiques plus profondes. Aprèsun entretien avec le médecin ou psychologuescolaire, leur dossier est orienté avec l’accord desparents vers la Maison départementale des personneshandicapées. C’est ensuite la Commissiondes droits et de l’autonomie des personnes handicapéesqui prononce l’orientation vers un établissementspécialisé, de type Sessad, Itep ou autre. Quelle est la composition de l’équipequi suit les jeunes du Sessad et de l’Itep de<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> ?Les enfants sont encadrés exclusivement par desprofessionnels diplômés : des éducateurs spécialisés,une psychologue, une psychomotricienne,une assistante sociale et un enseignant. L’équipeest soutenue par une chef de service, une secrétaireet moi-même, qui assure la direction duSessad de Vénissieux et du Sitepp de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>.Nous travaillons aussi en forte relation avec lafamille des enfants : des échanges réguliers avecles parents sont nécessaires pour assurer lacontinuité du travail et des progrès des élèves.Des ateliers manuels permettent de travailler sur les compétences et lesdifficultés des enfants. Ici, Kenny, 10 ans, avec son éducateur David.> Pour mieux comprendreLe Sessad : une aideà l’intégration scolaireLe Sessad (service d’éducation spécialeet de soins à domicile) propose unaccompagnement de l’enfant dans sonenvironnement. « Les enfants inscrits auSessad sont scolarisés dans un établissementclassique mais ont des difficultés.L’équipe du Sessad suit l’enfant dansson environnement personnel et scolaireet, en parallèle, les élèves se rendentdeux ou trois fois par semaine dans noslocaux pour rencontrer les médecins oupour des ateliers médiatisés », expliquela chef de service du Sitepp SophieLavaud. Suivi psychologique, aide auxdevoirs ou à l’organisation, ateliers pratiquespour exprimer les difficultés etles compétences de l’enfant, relais avecles parents… l’équipe du Sessad intervientde manière adaptée aux besoinsde chaque élève, pour lui permettre desuivre au mieux sa scolarité.L’Itep : un enseignementspécialiséL’Itep (institut thérapeutique éducatif etpédagogique) prend en charge les enfantsqui ne peuvent pas rester dans un circuitscolaire ordinaire. En plus du suivi thérapeutiqueet pédagogique, les élèves del’Itep bénéficient d’un programme scolaireadapté dispensé par un enseignant spécialisé.Si l’objectif à terme est de réintégrerles élèves dans un milieu scolaireordinaire (par exemple en classe SEGPAou à mi-temps avec un suivi en Sessad),le chemin est difficile : « Pour ces enfantsqui vivent mal leur situation d’échec, lefait de se sentir écoutés et entourés estdéjà source de progrès, confie SophieLavaud. Le retour à la scolarité classiquen’est pas toujours possible, mais il restenotre but. Et avec le Sessad situé dans lemême établissement, des passerelles vontpouvoir se construire pour accompagner laréintégration des élèves ».23


événement« Ce n'est pas la quantitéd'ingrédients qui compte,mais leur qualité ! »© PatochChampionnat de pizzaMama mia !Du 10 au 12 octobre, tous les meilleurs pizzaïolosde l’Hexagone se sont retrouvés à <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> pourle sixième Championnat de France de la pizza.Retour en images sur ce rendez-vous fort en goût !Par Hélène BourcheninAmbiance farine, tomate et huile d’olive àl’Espace Mosaïque. Plusieurs stands ont étécréés dans la salle pour accueillir les multiplesépreuves que recouvre le Championnatde France de la pizza. D’un côté, l’épreuve inTeglia : la pizza sur plaque, une spécialité àpart entière. De l’autre côté, le concours derapidité : un pizzaïolo doit étaler cinq pâtonsle plus rapidement possible. Plus loin, lamise en place du championnat de décorationen pâte à pizza. À même le sol, le concoursde la « Large », comprendre la pâte étalée laplus grande possible, et sans trous ! D’autress’affairent à réaliser des acrobaties solo oupar équipe avec des pâtes en équilibre surl’index. Et l’épreuve phare du championnat :le concours qualité classique. À ce stand, lesconcurrents sont face à face avec un premierjury qui observe et chronomètre. Ils doiventréaliser la pizza de leur choix sur une pâteronde traditionnelle et la cuire dans le fourinstallé juste derrière eux. Certains jonglentaisément avec leurs ingrédients : poivron,noix de <strong>Saint</strong>-Jacques, écrevisses, cèpes !D’autres craquent leur pâte au moment del’étaler et doivent repartir à zéro. Le stressest palpable. Une fois la pizza cuite, ilsvont chacun la présenter à la table du jury,installée sur la scène de la salle Mosaïque.Un jury impressionnant, composé des vicechampionsde France et du monde, dechefs étoilés et de pizzaïolos reconnus. Ence lieu, les questions fusent : « Avez-vousutilisé de la levure fraîche ? Combien detemps la pâte a-t-elle reposé ? D’où viennentles ingrédients ? » Les concurrentsdoivent alors défendre leur travail. Le goût,la présentation et les techniques utiliséessont pris en compte, pour remporter leconcours, rien ne doit être laissé au hasard.Durant ces trois jours, pas moins de centcinquante marathoniens de la pizza ontdéfilé devant le jury et le public san-priotqui, au passage, a pu se régaler desmeilleures pizzas de France. Pour les gourmandsqui auraient raté cet événement, leChampionnat du monde de la pizza serait,de source sûre, accueilli l’année prochaineà <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>.24


Des pizzaïolos desquatre coins de FranceLes concurrents n'ont pas hésitéà faire la route jusqu'à <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> pour participer à l'évènementincontournable, de l'année.Rencontre avec Eric et Philippe,deux pizzaïolos venus tout droitdu 95.Eric et Philippe sont associés, ils tiennentune pizzeria à Franconville (95),la Pizza Rémi. Ils sont arrivés le matinmême pour participer à l’événement.« Nous sommes là pour le concours qualité.C’est un bon moyen de rencontrerd’autres professionnels, de présenteret comparer notre travail avec des pizzaïolosexpérimentés. C’est pourquoinous n’hésitons pas à faire l’allerretourdans la journée » indique Eric.« Tout a de l’importance : la présentation,la pâte, la gestion du stress lors dela réalisation. Chacun a sa petite recettepour donner du goût à sa pâte : levure,farine, lait, huile d’olive, et certains mettentmême du Coca-Cola pour lui donnerun goût braisé » avoue le pizzaïolo. « J’aimoi-même présenté une pizza nommée“La Normande” à base de sauce tomate,coulommier, pommes caramélisées etjambon ». Philippe, son associé, se prépareà passer l’épreuve : « Je vais présenterla pizza “Del Sol” une créationpersonnelle, avec sauce tomate, jambonde pays, tomates et poivrons marinés, oliveet fromage de chèvre. » Le pizzaïolo serend à l’épreuve avec philosophie : « Jene pense pas finir le concours dans lespremiers, j’ai vu le travail de certains etje le trouve nettement plus élaboré, maisje suis simplement content de participer,c’est stimulant et cela permet d’évoluer. »© PatochConcours « Large »Le jury du championnat face aux candidatsUn jury intraitable !« Ce qui compte, c’est de savoir accorder les saveurs »Sur la scène de l’Espace Mosaïque, le jury impressionne largement les concurrents. Parmi eux, desanciens champions de France et du monde de pizza mais aussi des grands chefs dont Rabah Zaoui,maître restaurateur qui, avec sa pizza « Douce France » (crème de cèpes, fromage, foie gras poêléet fumé aux aiguilles de pins, chips de truffes, fleur de sel, paillettes d’or) a remporté le concoursdu « France Pizza Tour » à Paris en <strong>2010</strong>, et a été sacré champion du monde en catégorie « Pizzaa due », en Italie à Salsomaggiore.À ses côtés, se trouve le président du jury, Patrick Asfaux, chef étoilé au guide Michelin durant25 ans, et reconnu par de nombreux guides gastronomiques français. Le chef explique : « L’abusd’ingrédients n’est pas forcément un bon choix. Pour nous, ce qui compte, c’est de savoiraccorder les saveurs et de réaliser une bonne pâte aérée, bien cuite, craquante et souple àl’intérieur. » Intransigeant, il n’hésite pas à être ferme avec les concurrents : « Vous auriez dûmettre deux fois moins de fromage ! On ne sent plus aucun ingrédient. Il faut savoir doser,c’est essentiel pour avoir un goût équilibré en bouche ». Les concurrents écoutent les conseilsdes chefs. « L’important, c’est que nous arrivions à les faire évoluer en leur donnant des petitsconseils rapides et justes. Ensuite, que le meilleur gagne… » confie le chef étoilé.Concours « In teglia » (pizza sur plaque)Les organisateurs© PatochPatrick Asfaux,président du jury.Concours « traditionnel »Pizza acrobatique Concours « rapidité »© Patoch© Patoch25


s a i n t - p r i e s t26AssociationsMJC Jean Cocteau23, rue du 8 Mai 1945Tél. 04 78 20 07 89. Courriel :mjc-jeancocteau@wanadoo.frConcert ÉmergencesLes groupes de musiciens amateursvont pouvoir se produire sur scène.La MJC et l’association Delta Mixproposent un accompagnement techniqueet des lieux de répétitions.Venez vite vous inscrire pour la programmation2011.Nouvel atelier boxeInitiation à la boxe à partir de16 ans, tous les lundis de 19 h 45 à20 h 45. Démarrage le 8 <strong>novembre</strong>avec possibilité de cours d’essai.6 e PalabriumRencontres et discussions autour duthéâtre, animées par Catherine Lejean,jeudi 25 <strong>novembre</strong> à 19 h. Vous avez laparole, exprimez-vous.CSC La CarnièreAccueil : 4, montée de La CarnièreTél. 04 78 20 61 97http://centresocial-lacarniere.frSoirée countryUne soirée spéciale country vousattend samedi 13 <strong>novembre</strong>avec conférence, repas et danse.Yeeehaaa !Découverte de la noixSortie familiale samedi 27 <strong>novembre</strong>à Venay dans l’Isère pour une journéedécouverte du monde de la noix.Les coulisses de l’opéraVisite guidée des coulisses de l'opérade Lyon jeudi 25 <strong>novembre</strong>.CS Louis Braille33, rue Louis Braille.Tél. 04 78 20 40 44. Courriel :c.s.louis-braille@wanadoo.frPour le plaisir d’écrirePour explorer son écriture, son imaginaire,être surpris pas ses textes etceux des autres, un atelier d’écritureest proposé samedi 13 <strong>novembre</strong> de9 h30 à 17 h (repas tiré du sac).Tournoi de ScrabbleLes amateurs du célèbre jeu desociété vont pouvoir s’affronterlors d’un tournoi organisé samedi20 <strong>novembre</strong> à 14 h. Pensez àapporter votre jeu.Marché de NoëlLes 3 et 4 décembre, les adhérentsdu centre social vous invitent àdécouvrir leurs créations manuelleset artistiques : maroquinerie, travauxd’aiguilles, peintures, broderies, poteries,objets en porcelaine, cartes devœux. Expovente ouverte à tous avecdes animations : soirée musicale, jeuxen familles, vente de marrons grilléset promenade en calèche. Nocturne le3 de 18 h à 22 h 30, samedi 4 de 14 hà 19 h.Maisons de quartierSortie familialeTous les mois, les maisons de quartiervous proposent une sortie en familleà la journée. Le 20 <strong>novembre</strong>, destinationPierrelatte dans la Drôme pourune visite de la Ferme aux crocodilespuis du Palais des bonbons et dunougat. Départ à 9 h de la maison dequartier Diderot. Prévoir son piquenique.Tarifs : 8 €, 5 € (6-15 ans), 2 €(-6 ans). Rens. MDQ Diderot(04 78 21 53 31), Farrère (04 78 2061 25), La Gare (04 37 25 17 88),Pôle Zodiac (04 78 21 00 42).La San-Priode1, Grande RueTél. 04 78 20 91 60Courriel : sanpriode@fee.frDévoilez vos talentsLa San-Priode invite les artistesamateurs à dévoiler leurs talents lorsde son exposition annuelle de mars2011. Cette exposition permettra àchaque artiste d’exposer une ou plusieursœuvres. Que vous soyez sculpteur,graveur, photographe, ou peintreà vos moments perdus, faites-vousconnaître. Une réunion de préparationest organisée mardi 14 décembre à18 h, au local (1, Grande Rue). Rens.lors des permanences les lundis de14 h à 17 h ou au 06 86 92 75 38.AIL Manissieux/Mi-Plaine/La FouillouseExpoventeLes artistes manissians vous retrouverontsamedi 4 décembre de 9 h à 19 h,salle Equinoxe à Manissieux, pour leur22 e expovente autour de peinturessur bois, porcelaine, tissus. Tombolagratuite.Nouvelles activitéscréativesPour tester votre sens artistique etvotre imagination, une nouvelle activitéarts plastiques est proposée enmodules d’une ou deux séances lessamedis à la salle Equinoxe. Prochainsateliers le 13/11 de 10 h à 12 h sur lethème Le gris et la couleur, le 20/11de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h surles différentes techniques de dessin.Plus d’infos auprès d’Eliane Fontaine :06 09 40 46 92 ou ail-artsplastiques@laposte.netLes conscrits remettent çaAprès le succès de la classe en « 0 »,place à la classe en « 1 ». Si vousêtes nés une année en « 1 », rejoignezl’équipe des conscrits de l’AIL.Réunion vendredi 26 <strong>novembre</strong> à20 h, salle Millan pour les nouvellesinscriptions. Contacter ChristineBecker : ail-conscrits@laposte.netALSP basketwww.alsp-basket.comCarton plein !Les basketteurs organisent une soiréeloto vendredi 26 <strong>novembre</strong> à l'espaceMosaïque. Ouverture des portes à 19 het début des parties à 20 h. Nombreuxlots à gagner. Buvette / restauration.Ronde des nounousindépendantesTél. 06 82 99 02 26. Courriel :rondedesnounous@voilà.frBourse aux jouetsVous ne savez plus que fairedes jouets de vos enfantsdevenus grands ? Vousrecherchez des idées decadeaux ? Un bon plan, la bourseaux jouets de la Ronde des nounous.Vente samedi 20 <strong>novembre</strong> de 9 h 30à 12 h 30 et de 14 h 30 à 16 h 30 àla maison de quartier de Revaison(15, rue Michelet). Pour déposer vosjouets, jeux, dvd, poupées, vélos,jeux vidéo (sauf peluches), un kit està retirer au CSC La Carnière lors despermanences, puis à déposer le 19<strong>novembre</strong> de 9 h 15 à 11 h 15 et de14 h 15 à 19 h à Revaison.Les Diables bleusMaison du combattant1, Grande RueMatinée boudin et sabodetL’association des anciens combattantsvous attend nombreux ce samedi13 <strong>novembre</strong> à partir de 8 h à laMaison du combattantpour déguster sur place,ou à emporter, leurstraditionnels boudins etsabodets.Rêves RhôneRéservations : 04 78 20 12 22ou 06 76 69 74 55.Le bal de(s) RêvesL’association qui réalise les rêves desenfants malades et le club de danseMDS préparent une soirée dansantesamedi 13 <strong>novembre</strong> à partir de19 h à l’Espace Mosaïque. Entrée :15 € (gratuit pour les – 12 ans).Restauration et buvette.Compagnie l’EntracteRéservations : 06 69 05 38 64Site : www.cie-entracte.comAu théâtre ce soirC’est dans le rire et la bonne humeurque la compagnie l’Entracte redémarresa saison théâtrale, avec une comédiepolicière de Andrée Robin-LigotCoquin de sort, mise en scène parDaniel Vial. Représentations les 19,20, 26 et 27<strong>novembre</strong> à 20 h 30 et les21 et 28 <strong>novembre</strong> à 15 h à la MJCJean Cocteau. Tarifs : 10 € / 4 €.


Super loto :Organisé par l’Amicale sportivedes cheminots, dimanche 7 nov.à 14h30 à l’Espace Mosaïque.> Thé danSAnT : Organisépar Radio Pluriel dimanche7 nov. de 14h à 19h, salle leConcorde.> Anciens coMBATTAnTS :Repas dansant, jeudi 11 nov.à 12 h, espace Mosaïque.Réservation : 04 78 21 56 11 /04 78 20 00 29.> Vide-GRenieRS : Proposépar l’association Rhône Amitié,dimanche 21 <strong>novembre</strong> de 9 h à17 h à l’Espace Mosaïque.Rens. 06 60 41 62 18.> En musique : La Musedispose encore de quelquesplaces pour son ensemble àvent et pour ses cours de flûte,clarinette, violon et accordéon.Permanence tél. le vendredi de15h30 à 18h30 au 04 78 21 0168 ou par courriel : musique.stpriest@free.fr> CotiLLons et serpentinS :Rhône Amitié organise unrepas dansant pour la soirée deréveillon du Nouvel an, vendredi31 décembre à partir de 19h30à la salle Berliet. Tarif : 40€.Réservation au 06 60 41 62 18ou sur www.rhoneamitie.frTéléthon les 3 et 4 décembreLe combat continue« On a tous raison(s) d’y croire ». Tel est le slogan dece nouveau Téléthon qui, depuis 23 ans, permet à larecherche d’accomplir des pas de géant dans le traitementdes maladies rares et neuromusculaires. Grâce aux donsdu Téléthon, près de 40 essais cliniques seront en coursà l’horizon 2012 et de nouvelles thérapies vont pouvoirs’appliquer à d’autres maladies plus fréquentes.Ces résultats sont autant de raisons pour Soazig Rosset,responsable locale du Téléthon, et son équipe demobiliser à nouveau les San-Priots les 3 et 4 décembreprochains. « Je remercie les habitants qui, l’an dernier,ont permis de verser 21 753,22 € à l'Association françaisecontre les myopathies (AFM). Cet argent est destiné à l'aideaux malades et à leurs familles, mais aussi à la recherchemédicale qui avance à grands pas. Que ces journées sepassent dans la joie pour apporter espoir aux malades età leurs familles ».Collèges, écoles, associations se retrouveront encorenombreux pour animer ce 24 e Téléthon.Le programme à <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>Jeudi 2 et vendredi 3 décembre de 16 h à 18 h :concours de points et de tirs avec le Groupement boulisteau boulodrome.Vendredi 3 décembre :- Collège Colette de 13 h à 16 h : vente de gâteaux.- Collège Gérard Philipe de 16 h à 19 h : vente de confitures,fleurs, sachets de lavande, objets artisanaux,bric-à-brac.- Salle Mosaïque de 19 h 15 à 23 h : grande soirée desfamilles et des associations avec la participation deAlcadanse, Amicale laïque danse, Temps dance chant, lecentre culturel hispano-français, Section J, Tamarii tahitinui, gospel avec Christian Gaba, Charles Salinas chanteur,Frédérique Nalpas (peintre et musicienne), l'associationRencontres et Amitié et le groupe SPAM.Restauration avec les Restos du coeur et l'association CapVert humanitaire. Accueil avec Randonar6. Tombola.Samedi4 décembre :- Piscine du Clairon de 8 h à18 h : nage libre, baptêmes de plongée, tirsubaquatique, corde de Tarzan, et à partir de 14 h, balletsaquatiques avec l’ALSP natation (3€).- Gymnase Jacques Brel de 14 h à 4 h : matchs de volley,démonstration de l'association Handichiens vers 18 h (3 €).- Gymnase François Arnaud de 14 h à 18 h : basket avecle CS Menival (3 €).- Gymnase Colette de 10 h à 17 h : tournois de futsal avecle Racing club.- MJC Jean Cocteau de 16h à 18h : danse africaine, hiphop puis retraite aux flambeaux jusqu’au CCTA.- CCTA : grande soirée Evasion à 20h15 (5€ / 3 €) avecla participation de jeunes danseurs, l'école de cirque,Jonathan et Elsa, Alcadanse, Amicale laïque danse, legroupe Nadjé, Rythmo Latino Aixe Brasil.Vendredi 3 à 20h30 et dimanche 5 à 16h à la MJCJean Cocteau :Représentation de la pièce de théâtre Haut les cœurs parla compagnie Les Uns les autres. Expo sur le Téléthon.> Plus d'infos : Soazig Rosset (06 89 15 99 45)Pour faire un don les 3 et 4 décembre : appeler le 3637ou www.telethon.fr ou rendez-vous directement sur leslieux de manifestations.Vos papiers, s’il vous plait !À l’occasion du Téléthon, le Grand Lyon et l’organismeÉcoFolio renouvellent leur collaborationdans une action de solidarité et de protection del’environnement. En lien avec la commune, ilsorganisent une collecte exceptionnelle de papiers,journaux, magazines, annuaires et catalogues,vendredi 3 décembre de 14h à 22h à l’espaceMosaïque. La recette obtenue à partir de la valorisationdu papier collecté sera reversée à l’AFM.Retrouvez l’agenda complet de toutes les manifestations de la ville sur www.ville-saint-priest.fr27


s a i n t - p r i e s tSortiesLe Scénario En <strong>novembre</strong>Après deux mois de travaux, le Ciné 89 laisse la place au Scénario.Retrouvez tout le programme du Scénario au 08 92 68 68 12 (0,34€/min) et sur le site de la ville :www.ville-saint-priest.frLe royaume de Ga’Hoole,la légende des gardiens (3D)Film d’animation américain de Zack Snyder.Durée : 1 h 39min.Inspiré des livres à succès pour enfants deKathryn Lasky, le film suit Soren, une jeunechouette fascinée par les histoires épiques que luiracontait son père sur les gardiens de Ga’Hoole,qui ont sauvé la communauté des chouettes desSangs Purs. Voilà une nouvelle expérience visuellede haut vol à découvrir en 3D.PoticheComédie française de François Ozon avec CatherineDeneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini. Durée :1h40min.Femme au foyer modèle des années 1970, Suzanne estl’épouse soumise d’un riche industriel désagréable. Lapotiche par excellence, jusqu’au jour où son mari estpris en otage par les ouvriers. Elle prend alors sa placeet se révèle un PDG de choc. Irrésistible.Soirée débatCleveland contre Wall StreetDocumentaire franco-suisse. Durée : 1h30min. Dansle cadre de Sol’en films, associé à la Semaine de lasolidarité internationale.Le 11 janvier 2008, Josh Cohen et ses associés,avocats de la ville de Cleveland, assignent en justiceles 21 banques qu’ils jugent responsables des saisiesimmobilières qui dévastent leur ville. Mais lesbanques attaquées s’opposent à l’ouverture d’une procédure. L’histoire d’unprocès qui aurait dû avoir lieu.> Mercredi 17 <strong>novembre</strong> à 20h30. La séance sera suivie d’un débatanimé par Sylvain Dumas de l’association Horizons partagés.Inauguration du Scénariole 20 <strong>novembre</strong>Rendez-vous de 16h30 à 19h pour une visite du cinémarénové, puis à 20h pour la diffusion en 3D du filmAvatar dans sa version longue.> Tarif : 3,5 €. Sur réservation à l’accueil duScénario ou par téléphone (04 72 23 60 40) àpartir du 12 <strong>novembre</strong>.ÉGALEMENT À L’AFFICHEUnstoppable – Vénus noire – Harry Potter et les reliques de la mortL’Apprenti Père Noël – L’Homme qui voulait vivre sa vieArtothèqueCentre culturel Théo Argence - Place Ferdinand Buisson.Tél. 04 72 28 41 05 / Courriel : artotheque@mairie-saint-priest.frChaque mois, Couleurs vous fait découvrir une œuvre issue del’artothèque de la Ville.Ce mois-ci, zoom sur l'œuvre du photographe Oras :Balade en forêtL’artothèque a fait l’acquisition cette année d’œuvres d'Oras. Ce photographeformé aux Beaux-Arts d'Annecy, puis de Dijon, vit à Lyon. Il est représenté parla galerie lyonnaise Art Génération.Depuis plus de cinq ans, l’artiste réaliseune série avec pour modèles exclusifs despoupées. En déjouant les lois de la perspective,Oras parvient, avec un subtil travailde cadrage, à créer des espaces illusoiresoù la poupée et le décor s’accordent surune même échelle. La poupée devient peuà peu modèle dans un décor étrangement àsa taille où notre perception d’humain estvolontairement brouillée.Centre culturel Théo ArgencePlace Ferdinand Buisson – Billetterie : 04 78 20 02 50Site : www.cctheoargence-saint-priest.frHip-hop, soul, reggae,électro-slamAltam et Ben Mazué enconcertDeux artistes à la voix caractéristiquevont se partager la scène duCCTA ce 10 <strong>novembre</strong>, pour deuxconcerts où le texte s’empare dela musique.Le groupe stéphanois Altam donnele ton d’une poésie urbaine. Destextes incisifs, parfois chantés,parfois scandés entre rock etélectro-slam. La soirée se poursuivraavec le jeune Niçois BenMazué qui joue avec les mots etles rythmes. Il mêle soul, hiphopet chanson acoustique, nousséduit par des mélodies doucesamères,des phrases qui claquent,des caresses. Une personnalitétouchante.ORAS Balade en forêtPhotographie numérique tirée à 30 exemplairesAvril 2008 - 24 x 30 cmAltamBen MazuéÀ voir aussi : Far Away (théâtre) le 18/11 à 19h30 et le 19/11 à 20h30 –La Barbe bleue (théâtre) le 26/11 à 20h30 – Juan Carlos Caceres (musique)le 2/12 à 20h30 – Chemise propre et souliers vernis (histoires, musique et bal)le 3/12 à 20h30. 1 er rendez-vous de la Fabrique de théâtre lundi 8 <strong>novembre</strong>à 18h30.28


Coups de cœur de la médiathèqueLivreHanan el CheikhToute une histoire (Éditions Actes sud)L’auteur nous raconte le destin de sa propre mère, Kamleh, issued’une famille chiite très pauvre au Liban et mariée de force àl’âge de 14 ans. Un drame pour cette jeune fille qui est follementamoureuse d’un autre homme, Mohamed, féru de poésie, qui luiécrit des lettres d’amour renversantes. Elle ose malgré tout se lancer dans uneliaison avec lui et tente d’obtenir le divorce au risque d’être séparées de sesfilles. L’histoire d’un amour magnifique associée au portrait d’une femme courageuse,qui a su braver les interdits.CDKarim BaggiliDouar (Homerecords)Belge d’origine yougoslave et jordanienne, Karim Baggili estun jeune compositeur, jouant de la guitare et de l’oud à laperfection. Il nous livre une musique métissée, aux accents de flamenco, de notesorientales et balkaniques. Une inventivité mélodique surprenante pour cet albumsubtil, au raffinement poétique.La sélection de CouleursLe coin des juniorsMaurizio A. C. QuarelloEffets secondaires (Le Rouergue) - À partir de 6 ans.C’est la cata ! Monsieur X perd ses cheveux. Il court chez lemédecin qui lui prescrit une lotion miracle. Mais c’est sanscompter sur les fameux effets secondaires. Le remède entraîne un autre mal, quinécessite un autre médicament, qui provoque aussi une maladie... Un récit hilarantqui permet de dédramatiser les petits bobos.Dans ce nouvel album, l’artiste italien s’éloigne de son graphisme habituel etchoisit une autre technique, le dessin au trait, associant la caricature, qui crée uneambiance plus légère et ironique. Savoureux !C.N.> Retrouvez Maurizio Quarello au Salon du livre de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> les5, 6 et 7 <strong>novembre</strong> au Château. Les originaux de son très bel albumLes Arbres pleurent aussi seront exposés à la médiathèque du 9 <strong>novembre</strong>au 4 décembre.BDChristophe KouritaEncyclopedia Diabolica, T. 1 (Ankama Éditions)Ni monstres ni fantômes, les Yokai sont des esprits imaginairesissus de la mythologie japonaise. Mais quid des Yokai français ?Ces créatures étranges nous guettent-elles, nous aussi, tapiesdans l'ombre de nos splendides forêts ou au détour d'une ruelle, à deux pas de cheznous ? À cela, le professeur Lafayette, yokaiologue à l'université de Paris, répondpar l'affirmative. Et pour nous le prouver, voilà qu'il nous en présente une petitesélection dans son premier manuel de yaokaiologie : « l'Encyclopedia Diabolica » !Grâce à lui, vous saurez tout sur « La Grande Gueule noire », esprit gourmand duNord de la France, « La lavandière du purgatoire », en Bourgogne, ou encore « LePlantureux » du Puy-en-Velay !Christophe Kourita, auteur franco-japonais, rend ici un véritable hommage à sadouble culture. Mélanger folklore nippon et légendes du terroir : il fallait y penser !On aurait pu craindre un résultat étrange, singeant le manga tout en n'osant pass'émanciper de la bande dessinée franco-belge, mais force est de constater que lebilan est plus que convaincant. Vite, le tome 2 !R.N.À L'Essai !Collectif - Rock critics (Don Quichotte)Ils ont couvert trois décennies de l’histoire du rock, dans lescolonnes de Rock & Folk, Best et autres, ils ont créé un style à partentière : la « critique rock ». Cet ouvrage est une sorte d’anthologie,préfacée par Pierre Lescure, qui reprend leurs saillies verbales lesplus marquantes, les envolées les plus stratosphériques, les plongées avec bouteillesdans les backstages… Pour ces puristes, la guitare électrique est morte avecHendrix, voire ! Je reviens du concert de Beck à Lyon. Je ne suis pas d’accord. Siles torrents de lave qui s’échappaient du cratère de la Fender d’Hendrix sont taris,il y a d’autres formes de volcanisme électrique. Mais l’époque était à l’emphase, auxvoyages immobiles aux côtés de Grateful Dead, à la soif d’écrire avec des plumeslibérées sur les volutes d’une musique en pleine effervescence. Idée cadeau ! Y.C.Lost Hochuli - Le détail en typographie (Éditions B42)Il s’agit d’un ouvrage de spécialiste, certes, mais de vous à moi, quin’a pas travaillé la forme d’un texte sur un logiciel de mise en pages ?Nous mettons la main à la pâte typographique sans le savoir. La policede caractère, l’interlettrage, autant de notions qui nous sont étrangèresmais que nous gagnerions à comprendre. Qu’est-ce qui va rendre lisible un texte ?Cet ouvrage simple et accessible nous éclaire utilement et nous ouvre les portesd’un monde extraordinaire, celui du détail typographique, celui de la mécaniqueinvisible qui guide l’œil du lecteur, celui de la planète « eGutenberg ». Y.C.Retrouvez l’agenda complet de toutes les manifestations de la ville sur www.ville-saint-priest.fr29


s a i n t - p r i e s tSports123© Équiteam4 561 > TENNISAnaïs Laurendon (à droite) peut être fièred'avoir battu Karka Mraz en finale de l'Opende <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> le 1 er octobre. À 25 ans, elledécroche ici son troisième titre, le premierayant été obtenu en 2001, alors qu'ellen'avait que seize ans et n'en n’était pas àsa première participation. Du coup, cettevictoire l'a fait passer de la 22 e à la 11 e place.La Forézienne de Montbrison peut donc voirl'avenir avec sérénité : elle vient de signer àLevallois, le club français numéro 1.2> TIR À L’ARCPour une fois, les archers d'Arc-en-Ciel ne sontpas montés sur un podium. C'était lors desChampionnats de France de tir en campagnepar équipe, qui se sont déroulés débutoctobre sur le plateau de Ludres, en Lorraine.L'équipe san-priote, composée de gauche àdroite de Jean-Michel Piot, de Frédéric Barryet de Margaux Lapierre, a terminé 18 e surles 52 engagées, réalisant cependant uneprogression fulgurante puisqu'elle pointaitprécédemment au 31 e rang.3 > MARTINEZ ET MARTINEZJérôme (à gauche) et Frédéric portent lemême nom sans être de la même famille,sauf de celle du foot. Ils se sont retrouvésdimanche 10 octobre sur les bancs d'unterrain de Manissieux où s'affrontaient leséquipes qu'ils entraînent : Jérôme l'équipe 2de l'ASM, et Frédéric celle des Portugais de<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>. Deux groupes qui évoluent endivision 2, qui se sont séparés sur le score de1 à 1. Ce qui a, semble-t-il, satisfait les deuxMartinez. Leurs sourires en témoignent.4 > AS MANISSIEUXLe club du président Yaghlian comptabilisaitdéjà début octobre 322 licenciés. Treizeéquipes sont engagées dans les championnatset quasiment dans toutes les catégories. Cellesdes plus jeunes en U13, U12, U10 et U8 étantles plus nombreuses. Quant à l'équipe seniors1 (photo), elle espère remonter la saisonprochaine puisqu'elle évolue cette annéeen 1 re division. Elle semble en avoir pris lechemin : après trois journées, elle avait gagnédeux matchs et concédé un nul.5 > SAUT D'OBSTACLEDans notre présentation, le mois dernier, del'association Équiteam, nous avons indiquépar erreur que celle-ci aidait les pratiquantsdu horse-ball, alors qu'il s'agissait, nousa précisé la présidente Agathe Martin, dusaut d'obstacle, du dressage et du concourscomplet.6 > SAL NATATIONGalvanisés par les excellents résultats del’équipe de France de natation lors desderniers Championnats d’Europe, c’estavec beaucoup d’envie et de plaisir que lesnageuses et nageurs du SAL ont rejoint lesbassins.Le club a également enregistré de nombreusesinscriptions, qui en font l’un des plusimportants de la région. Cette progression duTextes : Paul Grange - Tél. 04 78 58 26 73 - 06 79 71 73 41 - citescopie@wanadoo.fr30


7nombre de très jeunes nageursest probablement due au labelécole de natation françaiseque le SAL <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>natation a obtenu.Il y a fort à parier que celapermettra d’atteindre un bonniveau de performances. Lemeeting du club des 30 et31 octobre au centre nautiqueMendès France en a peut-êtredéjà apporté la preuve.7 > SOFTBALLLes féminines de l'ententeBron/<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, mêmesi elles ont perdu le26 septembre en finale duChampionnat de France,ont laissé éclater leur joiesur les gradins du stade duparc de Parilly, car aprèsavoir conquis le titre dechampionnes régionales, ellesterminent la saison commevice-championnes de France.Ce qui leur ouvre les portes dela Coupe d'Europe. L'équipemasculine de base-ball a,de son côté, terminé 3 e duChampionnat de France denationale 1.Agenda…Retrouvez les résultats commentés sur le site :www.ville-saint-priest.frJeudi 11 <strong>novembre</strong>Foot CFA 2ASSP - ANDRÉZIEUXStade Jacques Joly à 15 hSamedi 13 <strong>novembre</strong>Hand PRénAT MASCSPHB – BELLEYGymnase Condorcet à 20 h 45Dimanche 14 <strong>novembre</strong>Foot NAT U17ASSP - MONACOStade Jacques Joly à 13 hFoot NAT U19ASSP - BORGOStade Jacques Joly à 15 hFoot DIVISION 1ENTENTE SP - PONTCHARRA 2Stade Mendès France à 15 hFoot DIVISION 2PORTUGAIS SP - COLOMBIERStade Jean Bouin à 15 hHand PRÉNAT FÉMSPHB – BEAUJOLAISGymnase Condorcet à 16 hVendredi 19 <strong>novembre</strong>SOIRÉE OMSRemise des récompenses aux sportifsde l’annéeEspace Mosaïque à 19 hSamedi 20 <strong>novembre</strong>Basket D1 MASCCS MÉNIVAL SP - CRO LYON 2Gymnase François Arnaud à 20 hBoules Coupe CoiRO/de FILippiS32 quadrettesÉgalement le 21Boulodrome Marius JolyLutte 1 re diVISionLYON/SAINT-PRIEST – NICE CAVIGALGymnase Colette à 18hDimanche 21 <strong>novembre</strong>Foot NAT U17ASSP – OMStade Jacques Joly à 15 hFoot diVISion 1AS MANISSIEUX SP – OLYMPE DES MONTS 2Stade de Manissieux à 15 hFoot diVISion 1AS CHEMINOTS SP – ENTENTE SPStade Jean Bouin à 15 hSamedi 27 <strong>novembre</strong>Basket RÉG 2 FÉMAL ST-PRIEST - ST-JEAN-BONNEFONDSGymnase Léon Perrier à 17 h 15Sam. 6 <strong>novembre</strong>Basket RÉG 2 FÉMAL SAINT-PRIEST - SAVIGNEUXGymnase Léon Perrier à 17 h 15Basket NAT 3 MASCAL SAINT-PRIEST - CHARPENNESGymnase Léon Perrier à 20 hFoot CFA 2ASSP - GUEUGNON 2Stade Jacques Joly à 17 hSport Boules NAT 2 MASCMABLY – SAINT-PRIESTTirs dépARTEMenTAUXVitesse et standard 10 mCentre de tir CondorcetDimanche 28 <strong>novembre</strong>CrossLES MYRIADESEspace sportif Mendès FranceFoot NAT U19ASSP – GRENOBLEStade Jacques Joly à 15 hFoot diVISion 1AS MANISSIEUX SP – ST-JEAN-D’ARDIÈRES 2Stade de Manissieux à 15 hPermanences OMS le mardià partir de 16 h - Tél. 04 78 20 40 54Foot diVISion 2PORTUGAIS SP – SAINT-QUENTIN FAL. 2Stade Jean Bouin à 15 hRugby Féd 3SAL SAINT-PRIEST - FONTAINEStade Mendès France à 15 hSamedi 4 décembreBasket NAT 3 MASCAL SAINT-PRIEST - MONTMÉLIANGymnase Léon Perrier à 20 hBasket D1 MASCCS MÉNIVAL SP – BOIS-D'OINGTGymnase François Arnaud à 20 hHand PRénAT MASCSPHB – LIMASGymnase Condorcet à 20 h 45Sport Boules NAT 2 MASCCHENOVE – SAINT-PRIESTTirs dépARTEMenTAUXPrécision 10 m - Également le 5Centre de tir CondorcetDimanche 5 décembreBasket D1 MASCCS MÉNIVAL SP – BOIS-D'OINGTGymnase François Arnaud à 20 hHand PRénAT FÉMSPHB – SAINT-LAURENT-CHAMOUSSETGymnase Condorcet à 16 hSport Boules ÉLITE FÉMSAINT-PRIEST – FILIAS-EN-DAUPHINÉBoulodrome Marius Joly à 14 hFoot NAT U17ASSP - BIGUBLIAStade Jacques Joly à 15 hFoot diVISion 1AS CHEMINOTS SP – PONT-DE-CHÉRUY 2Stade Jean Bouin à 15 hFoot diVISion 1ENTENTE SP - SATHONAYStade Mendès France à 15 hChaque lundi retrouvez les résultats des principaux clubs sur www.ville-saint-priest.fr31


s a i n t - p r i e s tLibre expressiondes groupes politiques au conseilConformément à l’article L.2121-27-1 du Code général des collectivités territoriales.Élus socialisteset républicains majoritéConseils de quartier :une réussite incontestableDepuis ce 2 <strong>novembre</strong> et jusqu'au 2 décembrese dérouleront les assemblées de quartierannuelles. Ouvertes à tous les habitants ellessont l'occasion pour les conseillers de quartierde rendre compte de leur travail et de leursprojets, et pour les San-Priots elles sont unmoment privilégié de rencontre et de dialogueavec M me le Maire et les élus.C'est donc pour notre équipe d'élus, l'occasiond'un rapide bilan. Des centaines de citoyensdésormais ont été ou sont conseillers de quartier.Ils ont appris à se connaître, à échanger,à s'écouter, à se comprendre. Ils composentaujourd'hui de façon complètement autonomel'ordre du jour de leurs réunions, se définissentdes sujets de travail, y planchent ensemble etcontribuent à la recherche de solutions.Plus beau succès encore, la dimension interquartiersprend une proportion croissante.Leur cadre de travail est désormais la villeelle-même et là on touche aux notions d'intérêtgénéral, de vivre ensemble, ... Lorsqu'ilsse réunissent au sein d'un groupe de travailsur l'aménagement du Fort, ou quand ils coopèrentsur l'élaboration et la mise en œuvre defiches action de l'Agenda 21, ils concourent àla réalisation de projets dont la portée dépasselargement leurs rues ou leur quartier. Il en vade même pour les animations du 8 décembreou pour les réflexions menées autour "des jardinsde poche" (petits espaces verts partagés),Le fait de pouvoir ensemble apporter uneréflexion, des propositions dans le cadre deprojets initiés soit par la Ville soit par lesconseillers eux-mêmes, est pour tous ceux quiont cru, dès le début, à la démocratie participativela plus belle des récompenses. Avec lesconseils de quartier, la démocratie respire àplein poumon et vit de tout son souffle. Quisongerait à revenir là-dessus ? Pas notre majoritéen tout cas, convaincue plus que jamais etdéterminée à continuer.Françoise BotturaENSEMble poursaint-priest oppositionJe dépense donc je suisLa période que nous traversons est difficile. Aumoment où notre pays entreprend les réformesrendues indispensables par des années d'immobilisme,la crise internationale touche notreéconomie et nos emplois. Les familles le saventbien : le temps n'est pas aux dépenses fastueuses.Dans ce contexte, ce que nous avonsentendu lors du conseil municipal du 30 septembreest particulièrement choquant :39 000 euros pour un cabinet qui recueille desparoles et des témoignages autour de l'écoleJoseph Brenier. Sans doute convient-il decollecter la mémoire d'un établissement qui vadisparaître dans la très coûteuse « Opérationde Renouvellement Urbain ». Mais les amicalesdes anciens élèves et enseignants auraient parfaitementpu mener à bien ce recueil moyennantune modeste subvention. L'associationla Sanpriode qui accomplit un remarquabletravail d'historien sur la commune a-t-elle étésollicitée ? Même pas. Notre groupe a expriméson désaccord et demandé que ces sommessoient affectées à des besoins plus immédiats.Autre gabegie : les sommes considérablesenglouties pendant des années par le syndicatAssicable afin de faire vivre une chaîne detélévision câblée (CTV) dans les années 90. Ila enfin été décidé, par les mairies socialistesà l'origine de cette malheureuse initiative, deliquider ce syndicat, non sans avoir auparavantcontinué de verser l'argent des contribuablespour une télévision sans téléspectateur. NotreDéputé a réclamé que le bilan total dessommes dilapidées dans cette affaire soitdressé au conseil municipal. Nous attendons.La municipalité qui a augmenté les impôts l'andernier aura beaucoup de mal à nous fairecroire que sa gestion est responsable et rigoureuse.Les Sanpriods peuvent compter surnotre vigilance pour condamner les gaspillageset les informer de ce qui est fait avec leurargent.Pierre FavreÉlus coMMunisteset républicains majoritéRestons mobilisés !La lutte pour la retraite est massive etpopulaire. 71 % des Français condamnentce projet injuste socialement et inefficaceéconomiquement et le refus de négocier dugouvernement. Alors que des centaines demilliards d’euros de fonds publics ont étédépensés sans contrepartie, pour sauver lesbanques et les dividendes des actionnaires,des milliers d’entre nous vont se retrouverdans la précarité. Car quand les entreprises seséparent de leurs salariés de plus de 56 ans,reculer l’âge de la retraite revient à fabriquertoujours plus de chômeurs…Après la réforme des collectivités territoriales,cette attaque en prépare d’autrescontre la sécurité sociale et les servicespublics, et montre à quel point le présidentet son gouvernement méprisent le peupleet la jeunesse qu’ils traitent en ennemis !En étranglant financièrement les collectivités,Sarkozy oblige les élus locaux, soit àaccentuer la pression fiscale, soit à faire descoupes dans leurs budgets et à se recentrersur leurs compétences.À <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, comme dans le reste du pays,il y a toujours plus de familles, de personnesisolées, de salariés précaires, de chômeurs oude retraités qui ne peuvent à la fois payerleur loyer, se chauffer, manger, se vêtir, vivredignement…Devant ce constat alarmant,la Ville refusant de se résigner, a revu à lahausse les aides accordées au CCAS. Mêmesi chaque dossier de demande est examinédans l’anonymat et au plus juste, une aidesupplémentaire de 30 000 € a du être votéedernièrement, pour permettre au CCAS deboucler son budget <strong>2010</strong> et faire face à l’affluxdes demandes.Combien de temps encore resteront-ils sourdsà notre colère ? Pas question d’attendre2012 pour que nos vies changent enfin !Deux ans c’est trop long pour ceux qui n’ontplus rien ! Isabelle Chanvillard32


municipal de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>La Voix des San-Priodsmajorité« À tout âge : acteurs proches etsolidaires »Comme chaque année depuis 1951, vientd'avoir lieu dans toute la France, La SemaineBleue. Cette année le thème était « À toutâge : acteurs proches et solidaires » et voulaitpromouvoir les contributions qu’apportent lespersonnes âgées, les relations d’entraide, departage et de solidarité.Les personnes âgées, que l'on appelait autrefoisles vieux, ou les vieillards, sans que celane paraisse être gênant, sont devenus despersonnes du 3 e âge, voir du 4 e âge.En cette rentrée sociale mouvementée, le mot« retraité » devient lui aussi suspect.Cette évolution sémantique décrit bien leregard que l'on porte sur eux, et la place quel'on donne aux aînés, aux anciens, aux séniors.Dans cette société vouée au jeunisme, il n'estpas de bon ton de s'attendrir sur le passé, ilfaut avant tout être « moderne ». La vieillesseest à cacher, que ce soient les personnes, lesmots, les bâtiments. Et pourtant, c'est le tempsqui fait l'histoire et l'histoire qui soude unesociété.En 2007, 14 % de la population de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>avait plus de 65 ans et 5,6 % plus de 75 ans.Représentant aujourd'hui 1/5 de la populationnationale, les plus de 65 ans seront 1/3 en2025. « Un tel nombre de personnes, quel quesoit leur état de santé, ne peut être durablementmarginalisé sans risquer de compromettrela cohésion de la collectivité toute entière. »Une majorité de personnes âgées souhaitentdemeurer chez elles et ne pas se couper d'unlien familial ou social. Car qui dit vieillesse neveut pas forcément dire dépendance.Les retraités sont au contraire une ressourceimportante. Ces « autres actifs » sont trèsimpliqués dans les solidarités de proximité :premier mode de garde des enfants, militantsassociatifs ou d’aidants familiaux.« Les vieux ne sont pas le fardeau que l’ondépeint trop souvent, ils sont aussi porteurs derichesses prêtes à être transmises aux autres »,mais pas seulement en terme financier, également« sous forme d’engagement, de présence,de convivialité. »P.E.R.S.P.E.C.T.I.V.E.majoritéRetraites : les collectivités vont(aussi) payerÀ l’heure où ces lignes sont écrites, la majoritéparlementaire et son président ne semblentpas vouloir négocier une vraie réforme juste etéquilibrée de notre système de retraites.Et pourtant, pour les collectivités, et plus particulièrementla Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, la noterisque d’être salée. En effet, la masse salarialedes collectivités représente à elle seule plusde 50 % de leur budget. Or, comme chacunsait, les salaires des fonctionnaires âgés représententplus du double de ceux des nouveauxarrivants, à responsabilité comparable. Pourl’instant en effet, contrairement à une pratiquecourante dans le privé, on ne licenciepas les seniors dans la fonction publique… Ledépart retardé des fonctionnaires territoriauxva ainsi avoir un double effet négatif. D’unepart il va obliger les collectivités à conserverles agents les mieux payés à l’insu même deceux-ci, d’autre part il va ralentir l’embauchede nouveaux agents en pleine capacité de leursmoyens et à même de mettre en œuvre les progrèstechnologiques. Ces nouvelles dispositionspourraient coûter 1 à 2 % de fiscalité supplémentaire…et freiner la nécessaire adaptationdes services à l’évolution de leurs missions.Mais il y a plus inquiétant. Les communesvont se trouver confrontées à une importanteaggravation de la précarité, de la demanded’aides sociales, et à l’implosion des dispositifsd’insertion qu’elles ont mis en place. Selondes données récentes, seuls 28 % des moinsde 25 ans ont un emploi. Qui oserait croireque cette situation, en empirant, n’aura pasde graves répercussions sur le budget de noscollectivités ?À force de laisser croire, au plus haut niveau del’État, que les impôts sur le revenu sont un malqu’il faudrait éradiquer, ce sont les impôtslocaux, moins équitablement répartis, qui doiventprendre le relais, au risque, sinon, de voirl’ensemble du tissu social se désagréger. Tristebilan de cette réforme à venir qui ne préparepas l’avenir.Gilbert VeyronEnquêtes InseeL'Insee réalise actuellement deux enquêtes pourlesquelles un certain nombre de ménages de<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> seront contactés par une personne,munie d'une carte professionnelle. La premièreenquête, qui se déroulera jusqu’au 1 er octobre2011, concerne la consommation et le budget desménages. L’objectif est de connaître le poids desgrands postes de consommation dans le budget desménages. La deuxième enquête, prévue jusqu’au22 décembre <strong>2010</strong>, s’intéressera aux relations entresanté et vie professionnelle.Affaires militairesDès le jour de leur 16 e anniversaire, garçons etfilles doivent se présenter au service Vie civilede la mairie avec leur livret de famille, la cartenationale d'identité et le certificat de nationalitéfrançaise pour les personnes naturalisées.Au fil du conseil> Petite enfancePar délibération du 28 janvier <strong>2010</strong>, le conseilmunicipal a décidé de mettre en délégation deservice public, pour une durée de cinq ans, lagestion et l’exploitation de l’équipement d’accueilcollectif de jeunes enfants « La Mascotte ». Les élusviennent d’approuver la désignation de la société« Evancia S.A.S. Babilou » en tant qu’attributaire decette délégation.> Relations internationalesDans le cadre de la convention de coopérationdécentralisée signée avec la ville de Nouna auBurkina Faso, le conseil municipal approuve l’octroid’une aide financière forfaitaire de 7 000 € pourlui permettre de réaliser les études de faisabilitéd’un projet d’investissement dans le domaine del’assainissement et de l’accès à l’eau.> ÉducationLe conseil municipal accorde au lycée Condorcetune subvention de 3 300 € pour l’organisation d’unséjour pédagogique à Péronne (Somme), lié audevoir de mémoire.Prochain conseil municipal : jeudi 18 <strong>novembre</strong> à 19 h(séance publique en salle du conseil 1 er étage de l'hôtel de ville).Retrouvez les comptes-rendus des dernières séances sur le site de la villewww.ville-saint-priest.fr33


Bloc-Notes prochain couleurs : vendredi 3 décembre <strong>2010</strong>MairiePlace Charles Ottina - Tél. 047223 48 48Du lun. au ven. : 8 h 15-12 h 15/13 h 30-17 h 30. Vie civile : idem et sam. 9 h-11 h 30Pour les pompes funèbres, consultez la listeaffichée sur les panneaux officiels.BIJ18, place Ch. Ottina - Tél. 0478 219350Nouveaux horaires : mar., mer. 9h-12h30 / 14h-19h, jeu. 9h-12h30/14h-18h, ven. 9h-12h30et 1 er et 3 e sam. du mois 10h-12h.Le ScénarioPlace Charles Ottina - Tél. 04 72 23 60 40cine89@mairie-saint-priest.frProgramme sur répondeur 0892 686 812(0,34 €/min)MédiathèquePlace Charles Ottina - Tél. 04 78 21 79 14Mar. 10 h-12 h/14 h-19 h, mer. & ven. 10 h-18 h,sam. 10 h-17 h. www.bm-saint-priest.frArtothèqueCentre culturel Théo Argence au 1 er étageTél. 04 72 28 41 05artotheque@mairie-saint-priest.frMar. 14 h-19 h ; jeu. 11 h-17 h et sur rendez-vousles mardis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 hPermanences mairiePlace Charles OttinaImpôts : 1 er et 3 e vendredi du mois.Crématistes : 1 er lundi du mois, 15 h-17 h.Logement : le mardi, 8 h 15-12 h.RSI (Régime Social des Indépendants) :3 e mer. du mois, de 8 h 30 à 12 h sur RDV,tél. 04 72 43 69 92(myriam.vella@rhone.le-rsi.fr)CCASPlace Ch. Ottina - Tél. 0800 50 86 50 (N°vert)www.ccas-saint-priest.frCourriel : contact@ccas-saint-priest.orgDu lun. au ven. 8 h 45-12 h 15/13 h 45-17 h 30(sauf mardi : 8h45-10h30/13 h 45-17 h 30)Le PHARE (Pôle de services)4, rue Marcel Pagnol - Tél. 04 37 25 29 61Accueil du lun au ven de 13 h 30 à 17 h 30.Perm. tél. du lun au ven de 8 h 45 à 10 h 30- permanence retraite CRAM Rhône Alpes :uniquement sur RDV au 39 60 (0,09 €/min) lelun après-midi, mer et ven toute la journée.- CICAS (constitution dossier retraitecomplémentaire) : sur RDV au 0820 200 189(0,09 €/min) le 2 e et 4 e jeu du mois tte lajournée.Cyberbase36, bd E. Herriot - Tél. 04 37 25 88 60cyberbasesaintpriest@cyber-base.orgGaz et électricitéListe des fournisseurs de gaz naturel etd'électricité : www.cre.frUrgence Sécurité Gaz : contacter GrDF au0 800 47 33 33 (appel gratuit poste fixe)Raccordement au gaz naturel : contacter GrDFau 0 810 224 000 (prix d'un appel local)GareAllée des Fleurs - Tél. 3635Médiateurs4, rue du 8 Mai 1945 - Tél. 047821 9308Perm. mar. 16 h 30-18 h 30 et présence aulocal d’aide aux victimes mar. 14 h-16 hOffice public de HLMPorte des Alpes Habitat : 1-5, rue du M alKoenig - Tél. 04 72 23 31 80Du lun. au jeu. 8 h 30-12 h/13 h 30-17 h,vendredi 8 h 30-12 h/13 h 30-16 hAccès au droit, aide aux victimesGpe Bellevue, Bât O. Tél. 04 72 28 40 65Point d’accès au droit : tous les jours 14 h-18 h, sans RDV. Aide aux victimes : lun. 9 h-12 h, jeu. 14 h-18 h, ven. 14 h-17 h, sur RDV.Conciliateur de justice : 1 er et 3 e lundi et 2 e et4 e mercredi du mois, de 14 h à 18 h, sur RDV.Avocats : 2 e et 4 e vendredi du mois, 9 h-12 hsur RDV.Sécurité sociale• CPAM 8, route d'Heyrieux à <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>Accueil public du lundi au jeudi, 8 h-12 h 30et de 13 h 30 à 17 h - www.ameli.fr• Tél. unique : 36 46 (prix d'un appel localdepuis un poste fixe) - infos sur les remboursement,être mis en relation avec unconseiller.• Adresse postale unique :CPAM du Rhône 69907 Lyon cedex 20Poste de police municipaleOuverture au public du lundi au vendredi :police municipale : 8 h–12 h/13 h 30–17 h 30police administrative : 8 h 30–12 h/13 h 30–17 h 30Tél. 04 78 20 00 95Permanences CAF de LyonSite internet www.caf.fr- Centre social de l’Olivier30, rue Maréchal Leclerc - 04 78 21 55 56Permanences : lun 13 h 30-16 h 30 et ven8 h 30-12 h, 13 h 30-16 h 30- Accueil CAF <strong>Saint</strong>-Fons du mar au ven8 h 30-16 hCentre d'Information et d'Orientation5 Impasse Jacques BrelTél. 04 78 20 89 83 / Fax : 04 78 20 95 94Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 hRadio Pluriel (91.5)15, allée du Parc du ChâteauBP 106 - 69801 <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> cedexTél. 04 78 21 83 49Trésorerie principalePlace Ch. Ottina - Tél. 0478 200827Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h 15, etde 13 h 15 à 16 hAnnexe Poste-MairieRue du 8 Mai 1945Antenne mairie : Tél. 0437 250564Ouverture : 15 h-17 h 30Antenne Poste : voir ci-dessous Bel-AirLa Poste- place Charles Ottina - Tél. 04 72 23 38 50Lun., mar., mer. et ven. : 9 h-18 h30. Jeu :9 h-19 h 30 sauf 2 jeudis / mois : fermé de11 h 50 à 14 h. Sam. : 9 h-12 h 30- Bel AirDu lun au ven : 9 h-12 h / 15 h–17 h 30 saufmercredi après-midi fermé et 2 jeudis /mois : 9 h–11 h 30 / 15 h–17 h 30. Samedi :9h–12h- ManissieuxDu lun. au ven. : 8 h 30-12 h / 15 h-17 h sauf2 jeudis / mois : 8 h 30-11 h 30 / 15 h-17 hsamedi 9 h-12 h 30EauUrgence pour les problèmes d’eau, de fuiteou manque d’eau. Société de distributionintercommunale : Tél. 0810 814 814DéchetterieRue du Mâconnais - Tél. 047821 0743Novembre à mars : lun. au ven. 9 h-12 h/14 h-17 h, sam. 9 h-17 h, dim. 9 h-12 hAvril à octobre : lun. au ven. 8 h 30-12 h/13 h 30-18 h, sam. 8 h 30-18 h 30, dim. 9 h-12 hCentre de soinsAssociation Santé Aujourd’hui9, rue Bel-Air - Tél. 0478 209098Perm. du lundi au vendredi de 11 h à 12 h et18 h-19 h, samedi et dimanche sur RDVHôpital privé de l'est lyonnais (HPEL)140, rue André Lwoff (accès tram T2 portedes Alpes - Tél. 0826 96 99 99CommissariatR Gallavardin - Tél. 0478 20 2060 - Urgences : 17Pôle emploi (accueil des demandeurs d'emploi)17 ter Bd François Reymond - Tél. 39 49(0.11 €/appel)Pôle emploi20, rue Bel Air- Pôle emploi (entreprises) : 0 826 08 08 69- Mission locale : 04 72 23 05 06- D.I.S.P.A : 04 78 21 26 98- PLie : 04 78 21 50 18Démocratie localeLe Conseil de Quartier Ménival/La Cordière vousreçoit lors des perm. tous les 1 ers lundis du mois de18 h 30 à 19 h 30 au Centre social Louis Braille.Marchés• Mardi et dimanche 6 h-13 h :pl R. Salengro et rue du Dr Gallavardin• Jeudi 6 h-13 h : rue Louis Braille• Ven 6 h-13 h : Pl Ferdinand Buisson• Mercredi 6h-13h :place Honoré de Balzac - ManissieuxVaccinations gratuitesPour les enfants de plus de 6 ans, les ados etles adultes le 1 er mardi du mois de 17 h à 19 hà la Maison du Rhône, 21 rue Maréchal Leclerc(apporter carnet de vaccination).Rens. CdhS 04 72 50 08 68Besoin d'un médecin le soir ou le WE ?Les médecins généralistes de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>assurent les gardes en collaboration avec ceux deVénissieux. Maison médicale de garde : 17, pl de laPaix à Venissieux. Tél. oblig. avant consultation :047233 0033. Lun.-ven. : 20 h-00 h, sam.12 h-00 h, dim. et jours fériés : 10 h-00 hSOS médecin : 04 78 83 51 51Pharmacies de garde• 7 <strong>novembre</strong> - Pharmacie Jaillot52 rue Jules Verne – 04 78 90 50 48• 11 <strong>novembre</strong> - Pharmacie LaleixCentre commercial Auchan – 04 72 37 02 31• 14 <strong>novembre</strong> - Pharmacie Rosaz19 Boulevard des Roses – 04 78 20 03 42• 21 <strong>novembre</strong> - Pharmacie De Saythe60 rue de l'Egalité – 04 78 20 34 37• 28 <strong>novembre</strong> - Pharmacie Beauvallon46 bis Grande Rue – 04 78 20 51 47• 5 décembre - Pharmacie De Torcy6 rue Henri-Alain Fournier – 04 78 20 02 0634


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