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J A N V I E R 2 0 1 3PA N O R A M A A U 1 R ELe journal 5{ CHIFFRES CLÉS }516pharmaciens français inscritsà l’<strong>Ordre</strong> ont un diplôme étranger.Par ordre décroissant,ces diplômes sont belges,algériens puis italiens.4 055c’est <strong>le</strong> nombre de pharmaciensemployés en contratà temps partiel ou avec<strong>le</strong> statut de pharmacienadjoint intérimaire.241c’est <strong>le</strong> nombre detransferts d’officines en2012, tous effectués àl’intérieur de la communed’implantation.démographie pharmaceutiqueUne hausse en trompe-l’œilLe panorama de la démographie pharmaceutique en 2012réfléchit la situation économique tendue de la profession : <strong>le</strong>s plus âgésrepoussent l’âge du départ à la retraite, <strong>le</strong>s plus jeunes hésitent à se lancer.Une croissance de l’effectifAvec 73 892 pharmaciens inscrits à l’<strong>Ordre</strong> au1 er janvier 2013, <strong>le</strong>s effectifs ont progressé de 1 %en 2012. C’est la première fois depuis 2009qu’une hausse est constatée, avec 767 pharmaciensde plus par rapport à 2011. Cela s’expliquepar un doub<strong>le</strong> phénomène : l’augmentation dunumerus clausus et <strong>des</strong> départs à la retraitemoins é<strong>le</strong>vés que prévu.ÉLÉMENTS DÉMOGRAPHIQUESLESP H A R M A C I E N SPA N O R A M A A U 1U 1 E R J A N A A M A R O N PA V I E R 2 0 1 32 0 1 3section A section B section C section D section E section G section H« Près de 600 pharmaciens ont préféré retarder<strong>le</strong>ur départ à la retraite l’an dernier, expliqueIsabel<strong>le</strong> Adenot, président du Conseil nationalde l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> pharmaciens (CNOP). C’est un<strong>des</strong> effets préoccupants de la précarisation dumétier due à la crise, de même qu’une attractivitémoins forte de la profession pour <strong>le</strong>s jeunesdiplômés. » En effet, près d’un jeune diplômésur quatre ne s’inscrit pas à l’<strong>Ordre</strong> à l’issue <strong>des</strong>es étu<strong>des</strong>. Et 4 % ont choisi en 2011 de quitter<strong>le</strong> métier après une à trois années d’exercice.Un vieillissement qui se poursuitLe vieillissement <strong>des</strong> pharmaciens n’est pasenrayé. En effet, <strong>le</strong>ur âge moyen est de 46,4 ansau 1 er janvier 2013. Il est de plus de 49 ans chez<strong>le</strong>s titulaires d’officine et <strong>le</strong>s biologistes médicaux.Aujourd’hui, un pharmacien titulaired’officine sur trois a plus de 55 ans.Officines : une répartition toujoursharmonieuse sur l’ensemb<strong>le</strong> du territoireLa répartition harmonieuse <strong>des</strong> officines resteune réalité, y compris dans <strong>le</strong>s zones rura<strong>le</strong>s. Oncompte actuel<strong>le</strong>ment une pharmacie d’officinepour 2 900 habitants, soit au total 22 691 officines500 fermetures d’officines en cinq ansLa section A (titulairesd’officine) a mené une étu<strong>des</strong>ur <strong>le</strong>s 500 fermeturesd’officines survenues depuis2008. « Le rythme <strong>des</strong>fermetures s’est accéléré, ilétait de moins de 15 par anentre 2003 et 2007. Il est del’ordre de 100 par an depuis2009 », relève Alain Delgutte,président du conseil centralde la section A.De fortes disparités régiona<strong>le</strong>ssont constatées, entre<strong>des</strong> régions en surdensité,comme l’Î<strong>le</strong>-de-France,et d’autres marquées parla désertification médica<strong>le</strong>et <strong>des</strong> vil<strong>le</strong>s en surdensité,comme la Haute-Normandie.Les fermetures ont lieuessentiel<strong>le</strong> ment dans<strong>des</strong> communes de plus de(DROM-COM compris). Plus d’un tiers sontsituées dans <strong>des</strong> communes de moins de5 000 habitants. La densité territoria<strong>le</strong> <strong>des</strong> officinesest de 33,83 par 1 000 km 2 . « Des donnéesbattent en brèche certaines idées reçues qui ontla vie dure, observe Isabel<strong>le</strong> Adenot. Ainsi, ladensité territoria<strong>le</strong> <strong>des</strong> officines est en retrait parrapport à de nombreux pays européens commel’Al<strong>le</strong>magne, l’Espagne, <strong>le</strong> Royaume-Uni, etc. Età Paris, dans certains arrondissements, il y a unepharmacie pour plus de 3 000 habitants, voire,pour l’un d’entre eux, plus de 4 200 habitants ! »Les pharmaciens exercent en groupePreuve de l’évolution du métier, <strong>le</strong>s pharmacienslibéraux préfèrent majoritairement exercer sousforme d’association. 56 % <strong>des</strong> titulaires sont dansce cas, et majoritairement en société d’exercicelibéral (SEL). 39 % de ces SEL comptent au moins10 000 habitants en situationd’excédent par rapport auxquotas démographiques.« El<strong>le</strong>s touchent tous <strong>le</strong>stypes d’officines de tail<strong>le</strong>sdiverses. Une vigilances’impose pour que <strong>le</strong> désertpharmaceutique ne s’ajoutepas au désert médical »,conclut Alain Delgutte.deux sources de capital. Phénomène qui devraits’amplifier plus encore à la suite de la publication<strong>le</strong> 6 juin 2013 du nouveau décret relatif àl’exploitation <strong>des</strong> officines sous forme de SELet de sociétés de participations financières deprofession libéra<strong>le</strong> (SPFPL).Pour <strong>le</strong>s laboratoires de biologie médica<strong>le</strong>,l’exercice en SEL est choisi à 91 %, <strong>le</strong>s autresformes juridiques étant résiduel<strong>le</strong>s. En revan che,la concentration <strong>des</strong> laboratoires de biologies’accroît, avec une moyenne de 6,4 sites parlaboratoire contre 5,9 en 2011. « Il est de plus enplus diffici<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s jeunes d’entrer dans la biologie,car il n’y a plus de création d’établis sementpossib<strong>le</strong> », ajoute Robert Desmoulins, présidentdu conseil central de la section G.Les évolutions par métierLe dynamisme de l’exercice salarié est confirméparmi <strong>le</strong>s effectifs <strong>des</strong> pharmaciens exerçantdans <strong>des</strong> établissements de santé ainsi que chez<strong>le</strong>s pharmaciens de la distribution en gros (+ 4 %),et dans une moindre mesure chez <strong>le</strong>s pharmaciensadjoints d’officine (+ 2,3 %) et <strong>le</strong>s industriels.À l’inverse, l’exercice libéral <strong>des</strong> pharmacienstitulaires d’officine (- 0,5 %) et celui <strong>des</strong> pharmaciensbiologistes (- 2,4 % au sein <strong>des</strong> laboratoiresde biologie médica<strong>le</strong> [LBM]) poursuivent <strong>le</strong>urdécroissance. L’exercice outre-mer reste enrevanche dynamique pour tous <strong>le</strong>s métiers (+ 4 %).En savoir plusLe panorama général et <strong>le</strong>s 21 fascicu<strong>le</strong>s régionauxsont consultab<strong>le</strong>s sur www.ordre.pharmacien.fr> Le pharmacien > Le métier du pharmacien> La démographie <strong>des</strong> pharmaciens#27•Juil<strong>le</strong>t-août 2013 • <strong>Ordre</strong> national <strong>des</strong> pharmaciens

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