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informations - Les Rencontres d'Arles

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POINTS DE VUEPRIX DÉCOUVERTE 10e ÉDITIONLe prix Découverte des <strong>Rencontres</strong> d’Arles récompense un photographe ou un artiste utilisant la photographie etdont le travail a été récemment découvert, ou mérite de l’être sur le plan international. Il est doté de 25 000 euroset attribué suite au vote du public professionnel présent pendant la semaine d’ouverture des <strong>Rencontres</strong> d’Arles.Nouveaux responsables d’insti tutions internationales, les nominateurs proposent chacun trois nominés exposésà Arles et qui concourent ainsi pour le prix Découverte.Avec le soutien de la Fondation LUMA.Expositions présentées à la Grande Halle, Parc des Ateliers.ARTISTES PRÉSENTÉS PAR SIMON BAKERNé en 1972 au Royaume-Uni. Vit et travaille à Londres.Le Dr Simon Baker est le premier conservateur pour la photographie et la création artistique internationale à laTate Modern de Londres. Il était, auparavant, professeur associé en histoire de l’art à l’université de Nottinghamoù il enseignait l’histoire de la photographie, du surréalisme et de l’art contemporain. Il a publié de nombreuxouvrages sur ces sujets et a organisé les expositions Undercover Surrealism: Georges Bataille and Documents (Hayward,Londres, 2006) ; Close-up : proximity and defamiliarisation in art, film and photography (Fruitmarket, Édimbourg, 2008)et, plus récemment, Exposed : Voyeurism, Surveillance and the Camera, à la Tate Modern (avec Sandra Phillips).www.tate.org.uk/modernMINORU HIRATA_JaponNé en 1930 à Tokyo. Vit et travaille à Tokyo.Minoru Hirata est surtout reconnu pour l’intensité exceptionnelle de ses chroniques de performances artistiques japonaises,en particulier celles des groupes néodadaïstes Hi Red Centre ou Zero Dimension. Ces chroniques témoignent d’un regard pluscomplexe, plus sophistiqué que les simples images documentaires auxquelles on s’attend habituellement. Outre ses chroniquesrelatant les activités des avant-gardes japonaises, Hirata s’est également engagé à un niveau plus personnel avec comme sujet deprédilection l’île d’Okinawa (occupée par les États-Unis entre 1945 et 1972). L’œuvre qu’il réalise sur Okinawa depuis les années1960 est tout aussi sensible, engagée et originale que ses photographies, plus célèbres, de performances : elles révèlent la mêmeaisance avec l’expérimentation, la même originalité vis-à-vis de l’aspect politique de la vie quotidienne, sous occupation ou non,que l’univers spectaculaire de l’avant-garde.Simon BakerHirata découvre l’avant-garde tokyoïte en 1958 avec l’œuvre controversée d’Ushio Shinohara à l’expositionindépendante de Yomiuri, un événement sans jury qui se déroule au Tokyo Metropolitan Art Museum. Peu après,en 1959 ou 1960, Hirata rend visite à Shinohara dans son atelier-résidence à Tokyo, envoyé par une agencephotographique américaine. La prise de vue qui s’ensuit rapprochera les deux artistes : Hirata se mettra à documenteravec avidité les performances de Shinohara ainsi que de nombreux autres pratiquants de l’Anti-art (Hangeijutsu)dont notamment Neo Dada, Hi Red Center, Yoko Ono, Nam June Paik ou Zero Jigen (littéralement « zérodimension »). L’action est le composant principal des chroniques de Hirata. Il se qualifie, dans une de ses récentespublications photographiques, Cho-geijutsu/Art in Action (2005), de « comploteur », aidant les artistes et les collectifsqui mettent en scène leur « art en action ». Il crée une œuvre composée de documents dignes de l’histoirede l’art qui dégagent également une véritable authenticité photographique. L’attachement de Hirata à Okinawaremonte à 1967, avant que les États-Unis ne restituent l’archipel au Japon en 1972. Dès sa première visite, il estimmédiatement séduit par la beauté des récifs coralliens et des paysages marins, mais il est encore plus touchépar l’histoire géopolitique complexe d’Okinawa : depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les précieusesterres de l’archipel furent occupées – et le sont encore – par une multitude de bases militaires américaines. Sesphotographies traduisent une sympathie profonde envers le sort du peuple d’Okinawa, pour qui le rêve d’uneexistence indépendante semble impossible, même après la remise de leur terre sous gouvernance japonaise.Reiko Tomiiwww.takaishiigallery.comExposition réalisée avec la collaboration de la Taka Ishii Gallery, Tokyo.Encadrements réalisés par Jean-Pierre Gapihan.29

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