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informations - Les Rencontres d'Arles

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ARTISTES PRÉSENTÉS PAR CHRIS BOOTNé en 1960 à Shropshire au Royaume-Uni. Vit et travaille à New York.Chris Boot est directeur général de la Fondation Aperture à New York depuis janvier 2011, après avoir été, dixannées durant, éditeur indépendant. Sous son propre nom, Chris Boot Ltd, il a publié plus de quarante titres,dont History de Luc Delahaye (2004), Lodz Ghetto Album, Photographs by Henryk Ross (2004), Things as They Are:Photojournalism in Context since 1955 (2005), The Memory of Pablo Escobar par James Mollison (2007), Beaufort West parMikhael Subotzky (2008) ou Infidel par Tim Hetherington (2010). Entre 1998 et 2000, Boot est directeur éditorialchez Phaidon Press, où il a commandé la réalisation de livres tels que Boring Postcards de Martin Parr ou The PhotoBook – A History. Auparavant, il a travaillé huit ans chez Magnum Photos, notamment en tant que directeur desbureaux de Londres et de New York. Il a également écrit et dirigé la publication de Magnum Stories (Phaidon, 2004).www.aperture.orgCHRISTOPHER CLARY_États-UnisNé en 1968 à Rochester, New York. Vit et travaille à Brooklyn, New York.Christopher Clary a réalisé une installation pour l’exposition intitulée Gay Men Play que j’ai organisée pour le New York PhotoFestival en 2009 et qui tournait autour de l’usage de la photographie chez les homosexuels comme outil propice à lacommunication sur la sexualité. La pièce qu’il a créée, tapissée d’images qu’il avait collectionnées et imprimées depuis sondisque dur, était à la fois intelligente et touchante. Mais son œuvre ne se préoccupe pas uniquement de la photographiecomme devise sociale et sexuelle. En explorant de manière publique son désir d’un archétype photographiquespécifique de la masculinité et du nu masculin, Clary déterre d’une manière poignante certaines questionsrelatives à l’inventivité sexuelle, la confiance en soi et la vulnérabilité du mâle.Chris BootChristopher Clary est un artiste pluridisciplinaire qui se spécialise dans les installations, en utilisant des photographiesqu’il s’approprie ou qu’il crée lui-même pour confronter les problèmes de la sexualité et de la masculinité. Aucœur de sa pratique, on trouve une collection de pornographie homosexuelle : des magazines qui documententles communautés bear, cuir et camionneur sur une vingtaine d’années, ainsi qu’une collection numérique quicomprend 1 500 images d’hommes téléchargées sur des sites pornos professionnels et amateurs ainsi que surles réseaux sociaux. Sa collection constitue le point de départ de la création d’œuvres qui abordent sa propreidentité sexuelle et sociale, ainsi que la production et la consommation d’images de la sexualité masculine.À Arles, l’installation de Clary comprend une présentation de ses photographies pornographiques à l’étatbrut : des magazines exposés, des images miniatures imprimées sur du papier peint. L’espace comprend desagrandissements sur toile d’images de Kevin qui proviennent de la collection, empilés en groupes : des fenêtresde fichiers JPG transposés en peintures plus grandes que nature. L’installation comporte également deux sériesphotographiques qui mettent en scène les rencontres entre Clary et des hommes de sa collection :invités à se déshabiller lentement, durant deux heures, devant un appareil photo dans son atelier, queClary règle pour prendre un cliché toutes les cinq secondes. Vus en tant qu’images individuelles, lesrésultats sont similaires aux images de sa collection, mais la série dans son ensemble révèle etexplore les sujets sous-jacents du « nu masculin », étant donné que ces rencontres provoquent et révèlentdes expressions de vulnérabilité et de douleur tout autant que la confiance en soi sexuelle et le désir.www.christopherclary.comDAVID HORVITZ_États-UnisNé en 1982 à Los Angeles. Vit et travaille à Brooklyn.Même si la pratique photographique joue un rôle central dans l’œuvre de David Horvitz – qu’il s’agisse de la sienneou de celle des autres, qu’il sollicite –, ses créations se situent à l’opposé d’objets d’art raffinés. <strong>Les</strong> images qu’ilprésente sont plutôt semblables à des cartes postales, ce sont des échanges entre lui et son public, des souvenirsdes interventions qu’il réalise tout autour du monde, ou encore un moyen d’encourager son public à penser comme desartistes conceptuels ou des artistes de performance, et de jouer. Il veut que les gens appréhendent leur environnementd’une manière différente, pratiquant un landart virtuel de l’ère interactive, et laisse rarement la moindre trace derrièrelui. Son investigation sur la nature de la photographie me fait penser à Duane Michals et à Keith Arnatt.Chris BootLe caractère nomade de David Horvitz le fait osciller entre Internet et la page imprimée, en évitant toute formespécifique de définition ou de support. Il s’intéresse fréquemment à des disciplines qui questionnent la circulation31

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