PRIX DU LIVRELe prix du Livre d’auteur récompense le meilleur travail photographique édité entre le 1er juin 2010 et le 31 mai2011. Il est doté de 8 000 euros. Le prix du Livre historique récompense le meilleur travail documenté sur laphotographie, ou sur un photographe, thématique ou monographique, édité entre le 1er juin 2010 et le 31 mai2011. Il est doté de 8 000 euros. <strong>Les</strong> lauréats des prix du Livre sont désignés, pendant la semaine d’ouver ture des<strong>Rencontres</strong> d’Arles, par les nominateurs du prix Découverte 2011, ainsi que par Jean-Noël Jeanneney, présidentdes <strong>Rencontres</strong> d’Arles et par Maja Hoffmann, présidente de la Fondation LUMA. Environ 500 livres parus dansl’année sont envoyés généreusement par les éditeurs en deux copies. Un exemplaire est déposé à l’École Nationalede la Photographie d’Arles, et l’autre, est exposé tout l’été puis donné à une institution étrangèrede qualité aux moyens modestes (Three Shadows à Pékin en 2010, le Conservatoire des Arts et MétiersMultimédia Balla Fasseké Kouyaté (CAMM) à Bamako en 2011).Avec le soutien de la Fondation LUMA.Exposition présentée à la Grande Halle, Parc des Ateliers.10 ANS DES PRIX DES RENCONTRES D’ARLESCréé à l’initiative des <strong>Rencontres</strong> d’Arles en 2002, avec le soutien immédiat de la Fondation LUMA, le prixDécouverte a aussi été l’occasion d’inviter à Arles plus de 50 nominateurs qui se sont succédés dans cet exercice.Leurs choix extrêmement variés montrent combien le champ de la photographie n’a cessé de s’étendre. Forceest de constater, à travers l’exposition qui les rassemble, que tous les artistes primés, souvent rencontrésen plein essor, ont acquis une grande notoriété. <strong>Les</strong> lauréats des prix des <strong>Rencontres</strong> depuis 2002 sont :2002 - Prix Découverte : Peter Granser nominé par Manfred Heiting, prix No Limit : Jacqueline Hassink nominéepar Erik Kessels, prix Dialogue de l’Humanité : Tom Wood nominé par Manfred Heiting, prix Photographe del’Année : Roger Ballen nominé par Manfred Heiting et Val Williams, prix Aide au Projet : Chris Shaw (pas denominateur), Pascal Aimar (pas de nominateur).2003 - Prix Découverte : Ziyah Gafic nominé par Giovanna Calvenzi, prix No Limit : Thomas Demand nominé parChristine Macel, prix Dialogue de l’Humanité : Fazal Sheikh nominé par Urs Stahel, prix Photographe de l’Année :Anders Petersen nominé par Urs Stahel, prix Aide au Projet : Jitka Hanzlova nominée par Urs Stahel.2004 - Prix Découverte : Yasu Suzuka nominé par Eikoh Hosoe, prix No Limit : Jonathan de Villiers nominé parElaine Constantine, prix Dialogue de l’Humanité : Edward Burtynsky nominé par Tod Papageorge, prix Aide auProjet : John Stathatos nominé par Joan Fontcuberta.2005 - Prix Découverte : Miroslav Tichy nominé par Marta Gili, prix No Limit : Mathieu Bernard-Reymond nominépar Marta Gili, prix Dialogue de l’Humanité : Simon Norfolk nominé par Kathy Ryan, prix Aide au Projet : AnnaMalagrida nominée par Marta Gili.2006 - Prix Découverte : Alessandra Sanguinetti nominée par Yto Barrada, prix No Limit : Randa Mirza nominéepar Abdoulaye Konaté, prix Dialogue de l’Humanité : Wang Qingsong nominé par Vincent Lavoie, prix Aide auProjet : Walid Raad nominé par Vincent Lavoie.2007 - Prix Découverte : Laura Henno nominée par Alain Fleischer.2008 - Prix Découverte : Pieter Hugo nominé par Elisabeth Biondi.2009 - Prix Découverte : Rimaldas Viksraitis nominé par Martin Parr.2010 - Prix Découverte : Taryn Simon nominée par Hans Ulrich Obrist & Philippe Parreno.Prix LUMA : Trisha Donnelly.Avec le soutien de la Fondation LUMA.Projection réalisée par Coïncidence.Exposition projetée à la Grande Halle, Parc des Ateliers.40
ÉDUCATIONÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE LA PHOTOGRAPHIE D’ARLESUNE ATTENTION PARTICULIÈRE, PROMOTION 2011Voici les œuvres naissantes de trois jeunes artistes, Oscar Dumas, Julie Fischer et Pierre Toussaint, quiproposent au regard des écritures singulières et qui partagent cet intérêt commun d’aller toujours au-delà dece qui est donné à voir en dévoilant une sensibilité d’auteur. Le travail d’Oscar Dumas évoque des « scènestouristiques ». Il ne s’agit pas ici de faire un reportage sur les aspects stéréotypés ou anecdotiques du tourismemais de se servir des situations touristiques comme d’un paroxysme de notre relation au réel médiatisé parl’image, modifiant ainsi notre système de représentation et esthétisant notre regard porté sur le monde. Il s’agitde voir le réel comme une sphère du symbolique dont les signes sont des structures de significations renvoyantà d’autres images. Avec <strong>Les</strong> Passeurs, Julie Fischer, explore le surgissement et la dispa rition des êtres au seind’environnements étranges et inhospitaliers tels que les déserts gelés. Photographier relève pour elle du désirde regarder en face, et dans une proximité telle qu’elle confine au toucher, les traces de ce qui demeureinforme, indicible. La série Métronome de Pierre Toussaint est faite de rencontres instantanées dans la ville,entre des corps et un appareil photographique. Le geste est contrôlé mais laisse place aux hasards qui vontordonner à leur manière. La surprise survient dans la communication formelle et primitive des corps avec la toileurbaine. Fragments expressifs d’une nature humaine, anonyme, enracinée, en passe de devenir des« événements visuels authentiques ». À la veille de leurs diplômes, ces trois étudiants ont été sélectionnés par unjury constitué de François Hébel, directeur des <strong>Rencontres</strong> d’Arles, Géraldine Lay, photographe et responsable dela production aux éditions Actes Sud et Bertrand Mazeirat, chef d’établissement du Domaine du Château d’Avignon.www.enp-arles.comExposition présentée à l’église Saint-Blaise.ELLIPSEL’ellipse est une figure de style qui consiste à omettre un ou plusieurs éléments, en principe nécessaires à lacompréhension ; elle oblige donc le récepteur à rétablir mentalement ce que l’auteur passe sous silence. Quandl’art se fait discours, les œuvres de Sophie Ristelhueber et de Willie Doherty se situent dans la forme discursivede l’ellipse, ils partagent cette stratégie de l’invisibilité, de l’absence, du silence car ils donnent à penser plusqu’à voir. L’œuvre de Sophie Ristelhueber poursuit une réflexion sur le territoire et son histoire, au travers d’uneapproche singulière des ruines et des traces laissées par l’homme dans des lieux imprégnés par la guerre. Dansson premier livre, Beyrouth, photographies (1984), Sophie Ristelhueber montre la trace physique de la guerredans les plaies de la matière, immeubles éventrés, broyés, marqués d’impacts de balles ; les images oscillententre splendeur et décadence. La série Fait alterne vues aériennes et vues au sol du désert koweïtien avec uneperte totale de repères et d’échelle. L’artiste arrive au Koweït en octobre 1991, soit sept mois après la fin de laguerre, elle photographie les blessures qui seront bientôt balayées par le vent. Comme à Beyrouth, c’est parl’absence pesante de la vie qu’elle en affirme la présence. Dead Set (2001) dévoile des vestiges de colonnadesromaines et des logements sociaux désertés en Syrie. Cette série montre la vie arrêtée, l’inaccompli les chantiersmodernes saisis par le silence rejoignent les colonnades antiques : « je photographie des choses vraies quine sont déjà plus », peut-on lire dans le texte de Rainer Michael Mason, issu du livre de Sophie Ristelhueber,Opérations, publié aux Éditions les presses du réel, 2009. Willie Doherty construit des images emblématiquesliées à l’actualité politique du terrorisme d’Irlande du Nord. L’artiste a articulé l’ensemble de son œuvre autourdu conflit et de ses modalités de représentation, mobilisant photographies, vidéos et projections audiovisuelles.Son travail cherche les lieux déserts, des lieux faisant traces, exprimant une perte d’identité, une absence del’autre. Partout, la trace plus ou moins forte d’une violence qui a eu lieu et dont la photographie actualise lesouvenir et exerce un devoir de mémoire. <strong>Les</strong> procédés de distanciation, qu’il utilise comme la confrontationdu texte et de l’image, détruisent et imitent à la fois les techniques du reportage et les clichés du réalismesocial. Comment témoigner et faire œuvre sans jamais recourir à l’événement ? Ces deux artistes questionnentet répondent, chacun à leur manière avec talent, à la difficile dialectique qui existe entre l’art et le politique.Exposition organisée par l’École Nationale Supérieure de la Photographie à partir des collections des FRAC Alsace, FRAC Lorraine, FRAC Champagne-Ardenne et FRAC Basse-Normandie.Exposition présentée à la galerie Arena.41
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