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maison - Flèche Mag

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LE MOMENT DE VÉRITÉLe jour où Yves Corbeil estdevenu amoureux des Laurentides«Je suis né dans Villeray, en ville. Vers 11-12 ans, on allaitau camp du collège Grasset aux bord du lac Gémont, àSaint-Adolphe. On couchait sous la tente. J’ai été enivrépar l’odeur des arbres, la présence de l’eau… Je medisais qu’un jour j’allais revenir ici, ça été le coup de foudrepour un p’tit gars de la ville comme moi!»Monsieur Corbeil, qu’est-cequi vous a amené dansles Laurentides ?Quand j’étais étudiant au collègeGrasset, on avait des cours lesamedi, mais les mardis et jeudisaprès-midi, on allait faire du skiau mont Saint-Sauveur ou au montAvila. Un plaisir qui m’est toujoursresté en tête. En 1966, avec cellequi allait devenir ma femme, on atrouvé que serait le fun de vivredans le nord. On a d’abord louéune <strong>maison</strong> pendant six mois aulac Renaud à Sainte-Adèle, puis,on a trouvé une <strong>maison</strong> àSaint-Sauveur qu’on a achetée, etdans laquelle nous vivons toujours43 ans plus tard !Vous étiez alors au débutde votre carrière…J’avais fait mon bac en littérature ethistoire de l’art et j’ai enseignépendant un an à l’école Monseigneur-Frenette de Saint-Jérôme. C’est monépouse, qui était secrétaire juridique,qui nous faisait vivre. Je commençaisdans le métier, je décrochais mespremiers rôles dans les téléromans, jegagnais 35 dollars par semaine.Une fois soustraits l’impôt et mescotisations à l’Union des Artistes, ildevait me rester 15 piastres !Mais vous avez quand mêmechoisi à l’époque de vivreà Saint-Sauveur ?J’ai toujours adoré la vie ici, même sic’était plus tranquille à l’époque.J’aime les arbres, les fleurs… Mais jene suis pas très porté sur le jardinage,je préfère les fleurs sauvages, lanature qui pousse au naturel… La viedans le nord, pour moi, ça été unedécouverte. Il y a d’autres bellesrégions au Québec, mais ici, ce quiest bien, c’est qu’il n’y a aucuneindustrie polluante, pas d’usines, pasde purin de porc… C’est idéal pour lesactivités sportives. L’air est pur - à partles autos, mais ça, y en a partout !Vous faites beaucoup de sport ?L’activité sportive a toujours été trèsimportante pour moi. J’ai remarquéque les gens sont plutôt sportifs dansle nord. J’en vois qui jouent encore autennis à 85 ans ! J’ai fait beaucoup deski et j’aime beaucoup le vélo, maisc’est devenu plus dangereux à causede l’augmentation du trafic. Avant jeprenais le rang 4 et je revenais par la117, mais je crois que je devrai plutôtm’habituer à fréquenter le parclinéaire, car emprunter les anciennesroutes est devenu plus hasardeux.Saint-Sauveur n’est plus le coinchampêtre d’il y a quarante ans…Ce qui est le fun ici, c’est que lesendroits à la mode et la campagne secôtoient. Si tu as envie d’un bain defoule, il y a Saint-Sauveur. Mais il y aaussi beaucoup de coins tranquilles,qui ne sont jamais très loin. Il y a ceque j’appellerais la veine centrale, qui32mai2009 - www.flechemag.comL’artdevivre…

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