Les Amis de l'Hôpital Riviera-Chablais - Les amis de l'Hopital ...

Les Amis de l’Hôpital Riviera-Chablaisn°15Novembre2012

EditoMessage des deuxConseillers d’Etat 2-5Communication :une campagnepour en parler 6-9Les professionnelss’expriment 10-25Réseau : PlateformeSanté Haut-Léman 26-27Zone parahospitalière :pourquoi ? 28-29Radiothérapie :un nouveau service 30-33Radiologie :un service unifié 34-35Rive-Neuve : un nouvelétablissement pourde nouvelles missions 36-39Hôpitaux :répartition des activités 40-41Le corps médicalà votre service 42-45En cas d’urgence 46Dons etcotisations 2011 47-51Les amis :une associationbien vivante 52-53Les Amis de l’Hôpital Riviera-Chablais se réjouissentdes importantes étapes franchies cesderniers mois, qui indiquent que le projet seporte au mieux et avance très sûrement.Les succès politiques d’abord. Nous tenons àsaluer les votes unanimes de nos deux GrandsConseils qui, en garantissant les emprunts pourla construction, ont véritablement mis l’Hôpitalde Rennaz, ainsi que ses antennes de Montheyet Vevey, sur la rampe de lancement.Découvrez les interviews de Messieurs les Conseillersd’Etat Pierre-Yves Maillard et MauriceTornay. Interviews en pages 2-5.Avant même la pose de la première pierre, leprojet se fait de plus en plus visible ! Au printemps,de nombreuses images de synthèse ontété développées, ainsi qu’un magnifique filmqui permet de découvrir très concrètementl’hôpital, tout en volume et en lumière. Leprojet voit la vie en rose et c’est ainsi qu’il s’expose.Une large campagne d’information a étélancée à la rentrée, dans la région, ainsi qu’aucœur des hôpitaux de la Riviera et du Chablais.Elle vise à tenir informés tant le personnelque la population des actualités du projet.Les Amis de l’Hôpital Riviera-Chablais saluentl’originalité de cette campagne, à redécouvriren pages 6-9.Mais bien évidemment, un hôpital repose entoute priorité sur son personnel ! C’est pourquoiHôp!nfo donne la parole aux professionnelsqui vont faire vivre l’Hôpital Riviera-Chablaisen pages 10 à 25.Les Amis de l’Hôpital Riviera-Chablais félicitentle Conseil d’Etablissement pour sonaction qui permet de s’engager dans la réalisationconcrète de cet ensemble hospitalier tantattendu par notre population.Le Comité des AmisHôp nfo 1

Message des deuxConseillers d’EtatM. Pierre-Yves Maillard, Président duConseil d’Etat, Chef du Départementde l’action sociale et de la santépublique du canton de VaudM. Maurice Tornay, Vice-Président duConseil d’Etat, Chef du Départementdes finances, des institutions et de lasanté du canton du Valais—— Que peuvent ajouter les Chefs deDépartement de la Santé après le vote positifobtenu à l’unanimité des voix des Députés vaudoisapprouvant le cautionnement des emprunts destinésà la construction du site de soins aigus de Rennaz ?Pierre-Yves Maillard : Ce soutien, qui ne peut pasêtre plus clair et plus fort, me réjouit tout particulièrement.Paradoxalement, et ce qui est tout aussiréjouissant, c’est de constater que je me suis trompédans mes pronostics d’il y a quelques années, tantj’étais certain que le sujet ferait l’objet d’un référendum.Or, tel n’est pas le cas. Pour Monsieur le conseillerd’État Maurice Tornay et pour tous ceux qui ontporté ce projet, c’est une réelle et belle satisfaction.Pourtant, cela ne nous libère pas de tout le travail quireste à faire jusqu’à l’ouverture de l’Hôpital Riviera-Chablais à Rennaz. Il y a encore des enjeux et desdéfis importants à relever. Pensons, par exemple, à lafusion des deux hôpitaux actuels et à l’améliorationde la desserte en transports publics.Maurice Tornay : C’est une grande satisfaction devoir ce projet aboutir au niveau politique, dans l’intérêtde la population du Chablais et de la Riviera,et plus généralement de la santé publique de nosdeux cantons. Construire un nouvel hôpital n’estpas une mince affaire. Il s’agit d’une décision quidéfinit l’organisation hospitalière de toute une régionpour un demi-siècle. C’est pour cela que nousy avons consacré près de vingt ans de réflexionsétayées par une vingtaine d’études. Il a fallu évaluerles divers scenarii d’organisation, le dimensionnementoptimal de l’hôpital, le lieu d’implantation,la problématique des transports, etc.Il s’agit d’un travail de longue haleine qui doit maintenantse concrétiser sur le terrain avec deux défismajeurs : la construction du bâtiment à Rennaz etla fusion des équipes médicales et soignantes deshôpitaux actuels de la région. Nous avons doncencore du pain sur la planche.2 Hôp nfo

—— Plus de 20 ans après les premiers projetsde construction hospitalière dans l’Est vaudois,l’unanimité s’est faite autour du projet de l’HRC.Comment interpréter ce signal politique ?P.-Y. M. : Beaucoup de choses ont évolué et je penseque les Autorités, les partenaires de la santé et biend’autres, ont pris conscience que l’organisation actuelleétait obsolète. De nombreux sites avec desrépartitions de missions qui, parfois, induisent enerreur les patients qui veulent se rendre dans unhôpital, alors qu’il faut aller dans l’autre, avec toutesles conséquences que cela peut avoir. La vétusté deslocaux, la difficulté de trouver des spécialistes danstoutes les disciplines et de couvrir 24/24-7/7 les cinqsites de soins aigus, tous ces éléments ont montréque, pour assurer la qualité des soins à la population,la concentration était inévitable. Il se trouve que celadevrait permettre des économies, certes. Mais, c’estpresque une conséquence heureuse et ce n’est entout cas pas ce qui a dicté la réalisation du projet.Celle-ci repose presque entièrement sur les critèresénoncés plus haut. Sur le fond, des économies defonctionnement liées au projet deviennent, de fait,la conséquence d’un choix, d’abord dicté par desexigences de qualité et non plus l’objectif du projet.Dans ce sens-là, je pense qu’aujourd’hui ce n’est paspour des raisons d’économie qu’il faut construirecet hôpital. Non, c’est vraiment pour préserver laqualité, à la fois de l’infrastructure hospitalière etdes prestations à moyen terme.—— Que va globalement apporter laconstruction de l’HRC à l’Hôpital du Valais ?M. T. : L’HRC et l’Hôpital du Valais sont des partenaires.C’est dans cet esprit qu’a été élaborée laConvention intercantonale sur l’Hôpital Riviera-ChablaisVaud-Valais. Les deux hôpitaux sont des établissementsautonomes de droit public. L’HRC estplacé sous la responsabilité d’un Conseil constituéde 9 membres, dont 4 nommés par le gouvernementvaudois, 2 par le gouvernement valaisan, 2 par lesréseaux de soins de l’Est vaudois et 1 par l’Hôpitaldu Valais. Ce partenariat s’inscrit dans la volontéHôp nfo 3

des deux cantons de coordonner leur planificationhospitalière, comme le demande la loi fédérale surl’assurance-maladie (LAMal). Il s’agit de garantir lacouverture des besoins tout en évitant de créer dessurcapacités. Avec l’HRC, ce délicat équilibre a puêtre trouvé.—— Quel message avez-vous envie d’adresserà la population de la Riviera ?population de 150’000 habitants. La collaborationavec la Riviera permet d’atteindre cette taille critique.La notion de masse critique est essentielle dans ledomaine hospitalier. Chaque service doit pouvoircompter sur un volume de patients suffisant pourque les médecins et le personnel soignant puissentexercer régulièrement des actes toujours plus com-P.-Y. M. : J’aimerais dire à la population de la Rivieraque nous sommes heureux de cette acceptation.Elle ne s’est pas faite toute seule, elle s’estconstruite au fil du temps. J’ai toujours pensé quepour réaliser un projet et à fortiori un hôpital, il fautêtre transparent, en parler et aussi écouter. L’informationa été faite au Conseil Communal de Vevey.De nombreuses discussions se sont déroulées avecles élus des Communes de la région.Il y a eu aussi des présentations du projet accessiblesau public, tous ces échanges ont eu poureffet de rassurer et de permettre à la populationde considérer qu’elle pouvait voir ce projet arriversans crainte, ni hostilité. Au contraire, on sent unsoutien.D’autre part, je crois qu’il est important d’adresser,d’ores et déjà, notre gratitude à tout le personnel deces sites. On va maintenant entrer dans des périodesoù il y aura beaucoup de changements d’organisation.Le personnel va vivre des rapprochementsentre les deux hôpitaux existants, les préparatifs del’organisation du futur hôpital, etc. Pendant cettephase-là, longue et pas toujours aisée, j’aimerais leurdire qu’on leur accorde toute notre reconnaissancepour leur adhésion et leur engagement dans les processusqui vont avoir lieu.Je n’ai aucun doute quant à leur engagement positifet pourquoi pas aussi de conserver un espritcritique dans ces phases qui débutent. Finalement,j’espère qu’en affrontant toutes ces étapes avecl’envie de bien faire, chacun arrivera à faire que ceprojet soit à la hauteur de nos attentes et de cellesde la population de la région Riviera-Chablais.— Quel message avez-vous envie d’adresserà la population du Chablais ?M.T. : La patience, car il en a fallu, permettra à lapopulation du Chablais de bénéficier d’un hôpitalmoderne répondant aux standards actuels.De nos jours, la taille optimale pour un établissementhospitalier est de 250 à 300 lits pour un bassin de4 Hôp nfo

plexes. C’est une condition indispensable à la qualitédes soins et à la sécurité des patients.Pouvoir construire un nouvel hôpital constitue uneopportunité qui ne se présente pas tous les jours.Avec l’HRC, nous avons la chance de pouvoir remplacer5 sites de soins aigus qui ont fait leur tempspar un seul site répondant aux exigences en termede masses critiques. La région sera ainsi dotéed’une organisation hospitalière optimale pour le21 e siècle.Hôp nfo 5

Le chantier de l’hôpitalRiviera-Chablais, unecampagne pour en parlerSon crédit de construction cautionné avant l’étéconforté par l’absence de référendum, le nouvelHôpital Riviera-Chablais Vaud-Valais, se porte bien.Cette importante étape politique passée, le Conseild’Etablissement a lancé, début septembre, unecampagne de communication afin d’informer lepersonnel et la population sur les avancées du projet.On le construit…bientôt !Construire un nouvel hôpital n’est pas qu’une questionde murs. Alors que la mise à l’enquête publiquedu permis de construire est en préparation, plusieurs« chantiers » d’organisation ont déjà démarré. Lesoutils déployés par la campagne de communicationpermettront de les accompagner sur la durée.Le futur « H »s’affiche… en rose !Le symbole choisi mêle l’univers du chantier (hachurage)et celui des H hospitaliers, le tout en habitrose. Une couleur résolument gaie, dynamiqueet optimiste. Pour la réalisation de l’affiche « on leconstruit !», un H rose géant a été littéralement érigépar des collaborateurs des hôpitaux de la Riviera etdu Chablais au cœur du site de Rennaz. Début septembre,l’affiche est présentée dans toute la régionet, ensuite, déclinée sur ses transports en commun.L’HRC s’affiche ainsi comme un projet pour une régionen plein développement.Making of de la campagne HRCPhoto prise lors de la création del’affiche « on le construit ! »6 Hôp nfo

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Installation du H Géant sur le site de RennazUn grand Hqui fait six petits !Ce premier H géant a été installé « en dur » sur le terrainde Rennaz, comme un clin d’œil permettant demarquer le terrain pour les habitants et les futurs usagersde l’HRC. Afin de renforcer le sentiment d’unité,six H géants ont également été placés devant leshôpitaux concernés par la construction de l’HRC.C’est que, s’il n’y a encore aucune grue ou autre pellemécanique, là aussi « on le construit !».Grand H sur le site de Vevey SamaritainFeuille de chantier n°1distribuée dans tous lesespaces d’information8 Hôp nfo

Six espaces etautant de rencontresLa communication s’est également invitée au seinde chaque site de la Riviera et du Chablais. Desespaces d’information ont été installés, présentantles actualités et le film de l’Hôpital Riviera-Chablais.Sur un mur rose (bien entendu) le personnel et lesusagers découvrent les dernières informations surle projet et les prochains rendez-vous.Afin d’assurer un dialogue continu avec le personnel,premier concerné par les chantiers d’organisation,des rencontres intitulées « Cafés chantier »ont été initiées avec enthousiasme sur chaque siteentre le 4 et le 20 septembre. L’occasion pour lesdeux directeurs généraux et le président du Conseild’Etablissement de présenter de vive voix le projet,la campagne et les contours des chantiers prioritairesd’organisation !Une premièrepublicationUne première feuille de chantier intitulée « hôpitalrivierachablais.ch» a été largement distribuée,notamment au personnel, aux riverains, aux partenairespolitiques, institutionnels et des réseaux desoins. Ce premier opus inaugure une présentation entrois différents volets : le chantier « béton » exposantles actualités côté construction ; le chantier « organisation», présentant les projets prioritaires qui y sontassociés et le chantier « région » informant des liensentre le nouvel hôpital et sa région.(de haut en bas) Affiche en ville de Montreux, Café ChantierMonthey, M. P. Rubin Directeur general HR, Stand Info Montreux.A suivre en ligne !Evidemment, cette campagne a également conquis la toilesur un site www.hopitalrivierachablais.ch flambant neuf.Cette plateforme met en exergue les actualités, présente lesdocuments de référence liés aux chantiers et donne la paroleaux acteurs. Mais surtout, il fait une large place aux photos etau film pour imaginer au mieux le nouvel HRC.A découvrir !www.hopitalrivierachablais.chPour plusd’informations :Hôpital Riviera-Chablais,Vaud-ValaisSecrétariat généralGrand’Rue 911844 VilleneuveT. 021 965 62 27F. 024 965 62 29www.hopitalrivierachablais.chHôp nfo 9

La paroleaux professionnelsHôp!nfo donne la parole aux professionnels qui vont fairevivre l’Hôpital Riviera-Chablais. Découvrez les attentes etles questionements des nombreux acteurs du projet.M me Isabelle ButtetICUS Responsable infirmière de l’Unitéde Gestion Pédiatrie, Hôpital du Chablais—— Vous avez été impliquée dansla définition du secteur mère-enfant de Rennazet plus particulièrement dans la pédiatrie, quereprésente pour vous l’Hôpital Riviera-Chablais ?Pour moi, c’est un énorme projet que de réunir deuxhôpitaux qui ont eux-mêmes plusieurs sites. Ce qu’ily a de formidable c’est que l’on a pu garder pourRennaz le pôle mère-enfant qui sera regroupé dansla même aile. C’est un atout pour les liens entrel’obstétrique et la pédiatrie et plus particulièrementla néonatologie puisqu’il n’y aura plus de séparationentre la maman d’un côté et le bébé de l’autre.J’ai postulé à Aigle, il y a 5 ans, pour plusieurs raisons,l’une d’elles étant bien évidemment la perspectivede la construction du nouvel hôpital de Rennaz.Il est exceptionnel dans une carrière d’avoir lachance de participer à un nouvel hôpital qui partquasi d’un terrain vague. Nous avons aussi unechance formidable : l’institution donne la parole auxfuturs utilisateurs.Au-delà des intérêts personnels que chacun essaiede défendre lors des différentes réunions, cela permetde créer des liens qui nous permettront de travailleren harmonie avec une culture identique.—— Pour la pédiatrie, voyez-vous un élémentfort à ne pas oublier dans le futur hôpital ?L’élément fort qu’il faut absolument garder en tête,autant au niveau de la population que des professionnels,c’est que nous ne sommes pas en trainde créer un nouveau pôle universitaire à Rennaz.Pour la pédiatrie, on disposera de choses nouvelles,même si l’on fait à Aigle de la chirurgie pédiatriqueparcimonieusement, on pourra disposer à Rennazd’un chirurgien spécialisé, par exemple. Le servicelui-même sera un peu plus grand que celui que nousconnaissons, tout en sachant que l’on se dirige versun développement des cas ambulatoires. Clairement,dans ce domaine, les urgences de Rennazpour la pédiatrie seront conséquentes.On s’aperçoit que ces dix dernières années, lesconsultations de pédiatrie à Aigle ont doublé. Cequi signifie que l’on va être plus à l’aise dans la priseen charge de ces petits patients, avec des compétencesen provenance de différents horizons,dans un environnement encore plus familial et plusconvivial. C’est formidable, non ?D r Olivier CottierMédecin-chef Responsable médical de l’Unitéde Gestion Gynécologie-Obstétrique,Hôpital du Chablais10 Hôp nfo

—— Dans votre domaine la gynécologieobstétriqueet plus particulièrement l’obstétrique,quels défis l’Hôpital de Rennaz doit-il relever ?On sait que Rennaz va unifier les différents sites duChablais et de la Riviera et qu’il va drainer un bassinde population extrêmement large. Le défi majeur àrelever est celui d’avoir des hôpitaux de proximitéoù les gens ont l’habitude d’avoir une médecine familiale,et de diriger tout ce monde-là vers un centrenettement plus grand. Je pense qu’il faut garderce qu’offrent nos petits hôpitaux d’aujourd’hui enconservant un visage humain lors de la naissancede leurs enfants. Le souci des parents par rapportà Rennaz est de se dire : « Ou la la, je vais devoir alleraccoucher dans une grosse boîte ! ». Or, je reçoisparfois des patientes dans mon cabinet et je doisleur annoncer que leur accouchement se fera dansun centre tertiaire, le CHUV par exemple, parce queleur bébé va venir prématurément. Et lors de leurséjour, elles se rendent vite compte que le contactavec le corps médical est très proche et qu’elles nesont pas juste un numéro. Il y aura aussi, sans doute,la réunion et le travail en commun d’un personnelqui vient de plusieurs sites et qui ne se connaît pas.Cela peut générer quelques craintes, mais à mesyeux, infondées.—— Voyez-vous d’autres défis ?Certainement l’organisation future de Rennaz.Il faut bien comprendre que dans une structure quivoit doubler sa taille, il est nécessaire d’anticiperdéjà maintenant. C’est une difficulté assez importanteque de définir le nombre d’assistants, de chefsde clinique et ce que l’on pourra offrir aux gens enformation, tout en sachant qu’aujourd’hui les postulationsse font 2 à 3 ans à l’avance.En définitive, il s’agit d’un projet passionnant parcequ’il est ambitieux. Le premier contact qui se faitavec un hôpital est souvent lié à la naissance. Si toutse passe bien, les gens vont revenir dans ce lieu.Il a fallu obtenir certaines garanties pour la priseen charge des parturientes, des accouchements,notamment en matière d’architecture, afin d’obtenirun espace qui sera adéquat pour traiter un nombred’accouchements qui dépassera probablementles 2000 par année, tout en préservant notre étatd’esprit, par exemple en gardant une maison denaissance indépendante, mais dans une institutionintramuros qui permet de réagir très rapidement encas de besoin.M me Isabelle JunodInfirmière Sage-femme et Praticienneformatrice, Hôpital du Chablais—— Comment maintenir et améliorer lesprestations proposées aux futurs parents à Rennaz ?En réfléchissant à cet entretien, je me suis dit quecela ressemblait au Petit Prince quand il disait :« Dessine-moi un mouton » en essayant moi-mêmede dessiner Rennaz. Alors, comment peut-on respecterla physiologie de l’accouchement, puisquenous disposons de tous les moyens devant nous afinde créer un environnement humain où les parentsse sentent en confiance ? Sans compter que la littératureactuelle explique qu’on est arrivé à un seuilmaximum en matière de médicalisation et que l’onserait, par moment, délétère. Donc, créons un espaceconvivial dans ce nouvel Hôpital avec des locauxet une équipe de soignants qui devra jouer cerôle de symbiose entre des actes médicaux et celuide la naissance du bébé qui est un moment appartenantd’abord aux parents. C’est un beau défi et celavaut la peine d’y participer, non ?—— En matière de formation, de plus grandesambitions pour l’Hôpital Riviera-Chablais, j’imagine ?Je crois que nous avons déjà un intérêt particulierpour les étudiants. Mais le plus c’est de leur apporterla chance d’arriver dans une maternité où ils pourrontvoir des choses un peu différentes que dansd’autres structures. Ce qui paraît important aussi,c’est de continuer à être une structure globale quipermet de suivre les futures accouchées dans toutesles phases pré et postnatales. Mon souhait seraitdonc que l’on puisse continuer à offrir à Rennaz, unsuivi global par une même équipe. Autre vœu quitouche cette fois le personnel, ce serait de pouvoirproposer un congé d’allaitement pour les collaboratricesdans le nouvel Hôpital.Hôp nfo 11

D resse Isabelle RenaudMédecin-cheffe Responsable médicale de l’Unitéde Gestion Urgences Monthey,Hôpital du ChablaisD resse Martine BurionMédecin-cheffe Responsable médicaledu service Ambulances/SMUR,Hôpital du Chablais—— Vous avez participé à la planification duservice des urgences de Rennaz. Qu’est-ce qui vachanger par rapport aux services actuels ?Je dirais tout d’abord que l’urgentiste est un « généralistespécialisé » dont la tâche principale consiste àtrier les arrivées de patients selon la sévérité de leurmaladie et de faire les premiers soins nécessaires.Ce travail est le même, quelle que soit la taille del’hôpital. Le travail quotidien auprès des patients,que l’hôpital soit grand ou petit, reste globalementle même. En revanche, dans l’organisation du service,cela va changer, puisque l’on va passer d’unestructure de petite dimension avec une capacitéd’autonomie de traitement assez restreinte à uneplus grande structure qui a certains avantages.À Rennaz, la plus grande masse critique de patientsnous permettra d’avoir plus de moyens pour fairedes urgences un service plus autonome et de disposerainsi d’une équipe d’urgentistes 24/24 et7j/7j. Le fait aussi de pouvoir prendre en chargeune partie des urgences de type ambulatoire sur lesantennes prévues rendra le service de Rennaz plusefficace pour les patients qui ont des problèmesplus graves. Il faut aussi savoir que les urgencessont très dépendantes des autres services avec quielles ont des contacts constants. Le travail seradonc dépendant des différentes structures qui serontdisponibles à Rennaz.Il y a deux choses importantes pour l’urgentiste,c’est de disposer de médecins spécialistes et d’unplateau technique qui permet de faire un premier bilande la situation. C’est selon ces premiers élémentsque le médecin des urgences saura si le patient peutêtre traité sur place ou s’il doit être transféré dansun autre hôpital.—— Que va apporter la mise en commun desdeux SMURS de la Riviera et du Chablais ?J’ai fait partie du groupe de travail qui s’est penchésur cette question pour Rennaz et qui pense qu’il estpréférable de disposer d’un seul SMUR relié à l’hôpital,probablement dédoublé une partie de la journéepour les cas d’interventions simultanées.L’objectif est d’améliorer le niveau de formation desmédecins qui font du SMUR, en recrutant des médecinsexpérimentés et en offrant une supervisionpar des médecins cadres compétents. Les médecinscadres du SMUR se trouveront principalement à l’hôpitalde Rennaz, plutôt que dans les antennes.Par contre, le périmètre sera plus grand, avec destrajets parfois plus longs en direction des vallées.Cela impliquera probablement un recours plus fréquentaux moyens héliportés et aux médecins deproximité installés dans les vallées, en nombre insuffisantà ce jour.—— Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ?Le métier d’ambulancier a beaucoup évolué ces dixdernières années. Ce sont maintenant des professionnelscapables de porter secours aux patientsdans une majorité de situations. Le SMUR est un renfort,appelé dans les cas graves, amenant sur placeun médecin-urgentiste. En plus de la médicalisationet de certains gestes qui lui sont réservés, le médecinchoisit l’hôpital apte à traiter la lésion la plusgrave du patient. N’ayant pas encore de réponse formellesur le plateau technique du futur hôpital deRennaz et des antennes, il est donc difficile d’évaluerles temps de transports primaires en ambulanceou le nombre de transferts interhospitaliers vers leCHUV ou Sion, selon que l’on puisse ou non prendreen charge à Rennaz un infarctus ou un AVC (accidentvasculaire cérébral).12 Hôp nfo

M. Jérôme FavezResponsable GAP (GestionAdministrative du Patient),Hôpital du Chablais—— Vous avez été intégré plusieurs fois auxréflexions sur l’accueil et les admissions du nouvelhôpital. En tant que responsable de la GestionAdministrative du Patient (GAP), qu’attendez-vousdu futur Hôpital Riviera-Chablais ?Pour comprendre cette nouvelle forme de culture del’accueil et de la gestion administrative, il est bon defaire un bref arrêt sur ce qui se passe aujourd’hui. Jene veux pas dire que les patients sont mal accueillis,mais ce sont parfois les conditions de cet accueil quipèchent un peu. Les hôpitaux actuels, et là je parlesurtout d’Aigle et de Monthey, ont des espaces assezrestreints, souvent placés à côté de l’entrée.La confidentialité des échanges entre un patient etune réceptionniste n’est pas assurée. Ce qui n’estpas idéal pour établir les liens de confiance nécessairesà une bonne prise en charge.À Rennaz, on perçoit nettement un changement autravers des plans et des images de synthèse. C’est unhôpital lumineux, ouvert sur l’extérieur. Pour le futurpatient de l’hôpital, la première impression doit êtrerassurante, apaisante et lui procurer une sensationde confiance et de sérénité. La réception principaleinformera et orientera le patient et les visiteurs, alorsque des locaux d’accueil et des boxes d’admissionprévus dans les étages permettront de respectertotalement la confidentialité et le lien de confiancequi doit unir le personnel et le patient.Par ailleurs, non seulement à la réception, mais aussidans les étages, les conditions de travail sont importantes,tant pour le personnel que pour le patient. Ilfaut éviter des saisies administratives redondanteset l’information doit circuler rapidement qu’elle soitélectronique ou verbale.—— Un vœu pour le nouvel Hôpital à Rennaz ?Que le patient se sente rassuré, écouté et en confiancedans son nouvel hôpital. Parallèlement, que l’infrastructurehospitalière donne au personnel la possibilitéd’offrir les meilleurs soins possibles avec un maximumd’efficacité dans un lieu où il est content de servir lapopulation.Hôp nfo 13

Dr Philippe SaegesserDoyen du Collège des médecins,Hôpital Riviera—— Qu’attendez-vous de l’Hôpital Riviera-Chablais en matière d’organisation des servicesmédicaux ?L’élément principal d’amélioration avec ce projetest la réunion, sous un même toit, de l’ensemble desspécialités médicales. On voit bien que la collaborationentre disciplines différentes, avec la dispersionactuelle des sites, est problématique. Leur réunion, àRennaz, jettera les bases indispensables d’une véritablecollaboration, dans l’exercice de la pluridisciplinaritéavec, à la clé, une synergie construite autourde compétences médicales complémentaires.Ce projet représente aussi celui de toute une régionet une belle opportunité de tisser les liens indispensablesentre l’hôpital de Rennaz, ses CTR, ses antennesmédico-chirurgicales, avec tous les acteursdu domaine de la santé, dans le cadre d’un conceptde prise en charge coordonné. L’amélioration del’interface avec les médecins de ville, avec les collaborateursdu domaine de la réadaptation et dela médecine gériatrique, ainsi que ceux regroupéssous la Plateforme Santé Haut-Léman sont autantde promesses d’une meilleure coordination, d’économieet gage de qualité au bénéfice de tous lespatients.Du point de vue du doyen du Collège des médecins,la troisième opportunité relève davantage d’un défi :celui de redéfinir le partenariat indispensable entreles médecins et la direction de l’hôpital. C’est sansdoute à cette condition que le projet pourra déployertout le potentiel d’amélioration auquel nousaspirons tous.—— Quelles améliorations dans la prise encharge des patients un hôpital comme Rennazva-t-il apporter ?À l’origine, la réalisation d’un hôpital aigu sur unsite unique, desservant un large territoire et unbassin de population de près de 200 000 habitants,permettra de répondre aux exigences d’unemédecine moderne, performante, et d’engager lesinvestissements nécessaires pour cela. L’atout deRennaz sera donc de pouvoir concentrer la médecinespécialisée dans un hôpital neuf, configurépour répondre aux défis d’une médecine moderne,ce que les sites vieillissants actuels ne peuventoffrir, malgré l’atout de leur proximité. Nonobstantle déplacement qui sera nécessaire pour bonnombre de patients, je reste persuadé que si onveut exploiter tout le potentiel de Rennaz, il vafalloir revenir sur l’éventail des spécialités et descompétences requises. Le partage et la collaborationavec le CHUV et Sion ne s’en trouveront querenforcés. Du fait de l’éloignement relatif du siteprincipal, l’autre défi sera probablement celui de lachirurgie ambulatoire, actuellement soumise à trèsforte concurrence de par son mode de financementéchappant à toute forme de régulation autre quecelle de l’économie de marché. Dans ce domaine, laconcurrence ne s’en trouvera que plus aigue avecle secteur privé qui n’a pas les charges d’un hôpitalpublic ouvert 24-24/7-7, avec des urgences, dessoins intensifs, etc.Avec le soutien des pouvoirs publics, le projet deRennaz sera, à n’en pas douter, l’outil indispensablequi nous permettra de poursuivre la mission d’unmodèle de santé de qualité, accessible à tous.M me Marie-Hélène JaninInfirmière-cheffe du Bloc Opératoire,Hôpital Riviera, site de Montreux—— Un bloc opératoire de dernière génération,toutes les salles d’opération sur un seul site,un rêve pour vous ?De pouvoir tout regrouper, d’avoir tout sous la main,c’est un rêve et aussi un idéal en terme d’efficacitéet de gestion. Confrontés actuellement à l’hôpital14 Hôp nfo

multisites, on voit bien les problèmes de gestionque cela pose. Le domaine opératoire évolue trèsrapidement et le fait de se retrouver dans un blocopératoire de dernière génération ne peut que meréjouir, d’autant plus que les principaux bénéficiairesseront les patients.—— Corollaire à un nouveau bloc opératoire,une nouvelle organisation ?Cela demandera probablement un petit tempsd’adaptation au niveau des équipes, puisque cela nesera plus le petit bloc opératoire familial comme onle connaît actuellement. Nous n’avons pas encoreabordé le problème de la gestion des équipes carnous n’en sommes qu’aux discussions sur l’architectureet la disposition des locaux du bloc. L’organisationsera abordée dans un second temps, même sidans nos échanges nous en tenons compte car l’unne va pas sans l’autre.Cela fait deux ans que je suis sollicitée pour donnermon avis, comme d’autres d’ailleurs, ce que jetrouve particulièrement intéressant. Le plus réjouissantc’est de constater que l’on fait confiance auxfuturs utilisateurs en sollicitant leurs avis. L’échanged’opinions et d’idées autour des plans qui nous sontsoumis permet de tendre vers l’infrastructure la plusharmonieuse et la plus idéale possible. La contrepartiede ces dialogues est, bien entendu, d’avoir le sensdu compromis et du raisonnable.Dr Damien TaganMédecin-chef Chairman des services deMédecine/Soins intensifs, Hôpital RivieraLe projet architectural lauréat, avec ses grands puitsde lumière, a rendu difficile la réalisation de cetteunité. En étroite collaboration avec les architectes,avec mes collègues-cadres médicaux et infirmiersdes soins intensifs du Chablais et de la Riviera, noussommes parvenus à un résultat très satisfaisant. Ilserait encore souhaitable de demander un avis deconformité à la Société Suisse de Médecine Intensive.Je me réjouis vraiment de travailler dans cesuperbe service réunissant 14 lits de soins intensifset 10 lits de soins continus.—— Quels en seront les principaux apports ?Le regroupement sur un site des trois unités desoins intensifs de Vevey, Montreux et de Montheyest logique, tant du point de vue de la performancemédicale que de la performance économique. Àl’intérieur de l’hôpital, la prise en charge des patientsgraves sera de plus facilitée par le regroupementdes soins critiques à savoir des urgences,des soins intensifs et intermédiaires, du bloc opératoiresur une même plateforme bénéficiant d’uneradiologie performante. Nous aurons l’opportunitéd’être un centre d’excellence tant pour les soins auxmalades que pour l’enseignement aux professionnelsde la santé.—— Un vœu pour l’Hôpital Riviera-Chablais ?Je suis natif du Chablais et je travaille depuis quinzeans à l’Hôpital Riviera. C’est dire si je suis attachéà cette région et à sa population pour laquelle jefais le vœu qu’elle dispose d’un système hospitalierqui donnera entière satisfaction. Plus précisément,je souhaite que le dimensionnement du futur hôpitalRiviera-Chablais lui permette d’affronter le défiposé par l’accroissement et le vieillissement de lapopulation et de pouvoir disposer à terme d’unesalle de cathétérisme cardiaque pour éviter trop detransferts inconfortables pour les patients vers Sionou Lausanne.—— Vous vous êtes penché à de multiplesreprises sur le secteur des soins intensifs–soinscontinus de l’Hôpital Riviera-Chablais.Au terme de ces échanges, êtes-vous satisfaitde la configuration de ce futur service ?Hôp nfo 15

M me Marine MazzoneInfirmière du service de Chirurgie,Hôpital Rivierades soins va s’en ressentir positivement. De mêmeavec une durée de séjour plus courte puisqu’il y auraen aval les Centres de traitement et de réadaptation.—— Avez-vous un vœu pour l’hôpital de Rennaz ?Vous savez, on entendait il y a peu dire que Rennazpourrait ne pas se faire ! Pour moi, qui suis là depuis4 ans, je n’ai jamais eu de doutes. Sans compter queje ne vivrai certainement plus dans ma carrière un telévénement. Mon souhait est que l’on puisse prendreau maximum nos avis et nos propositions dans l’élaborationde ce magnifique projet.—— Dans un hôpital comme celui de Rennaz,le bloc opératoire sera exploité de façon plusintensive qu’aujourd’hui avec des retours depatients dans le service parfois plus tardifs.Comment allez-vous les prendre en charge ?Il va falloir repenser l’organisation de l’emploi dutemps des infirmières ainsi que la couverture de l’effectifjournalier. Il nous manque encore des élémentspour pouvoir nous faire une idée du déroulementjournalier du travail de l’infirmière. A quels momentsil y aura les pics d’activités par exemple. Mais il meparaît assez évident qu’il y aura une augmentation del’activité et donc la dotation devra être configurée enconséquence. Quant à des changements d’horaires,c’est possible, mais à examiner lorsque l’on en sauradavantage sur le nouveau fonctionnement.L’essentiel pour moi, c’est d’avoir à l’esprit le faitd’aller dans de nouveaux locaux et c’est motivant.Tout sera certainement plus fonctionnel et la qualitéD r Jean-Joseph BoillatMédecin-chef Chairman du service d’Urologie,Hôpital Riviera—— On entend encore quelques réticencessur l’implantation de ce nouvel hôpital. Vous quiavez participé au premier groupe de travail sous laconduite de votre homonyme Pierre Boillat, ancienMinistre du Canton du Jura, qu’en pensez-vous ?16 Hôp nfo

Lorsque la décision a été prise de fusionner leshôpitaux de la Riviera et du Chablais, il fallait bientrouver un endroit pour y construire un Hôpitalunique. Avec le concours du professeur Bovy et aumoyen du système Geostat (géodonnées de l’Officefédéral de la statistique), les calculs ont montrél’endroit idéal où le construire, en tenant comptede l’ensemble de la population qui allait être desservie.Le point idéal désigné a été celui du Châteaude Chillon, ce qui n’était pas aussi idéal quecela. Il a donc fallu décider quel était l’endroit leplus proche possible. Les terrains les plus prochesse sont révélés être à l’est de Chillon et après demultiples analyses complémentaires, c’est finalementla Grange des Tilles à Rennaz qui a été choisi.On savait pertinemment que si cet Hôpital étaitplacé à l’est ou à l’ouest du tunnel de Glion, il yaurait quelques problèmes de mobilité parce quecet endroit est un goulet.De nombreuses choses ont été faites et devront encorel’être pour faciliter l’accès au site de Rennaz,notamment pour les gens de la Riviera. Mais, à monavis, il n’y a pas de meilleur terrain que celui choisi.—— Vous ne serez probablement pas parmiles médecins du nouvel Hôpital Riviera-Chablais,auriez-vous un vœu à l’attention de vosjeunes confrères ?Cet hôpital est nécessaire, mais ce sera à mesjeunes confrères de créer un vrai projet médical endéfinissant les besoins en matière de santé, d’unepopulation de l’ordre de 200’000 habitants, pour yrépondre. C’est ce qui manque encore un peu.À mon avis, on est encore trop tiraillé par l’influencedu CHUV et de Sion qui peut-être voientencore cet hôpital comme un concurrent, maisles articulations que l’on peut trouver avec l’un etl’autre existent. Ce n’est pas Sion ni le CHUV quidoivent dire ce que sera ce nouvel hôpital. Maisc’est ensemble avec la Santé publique valaisanneet vaudoise qu’on doit les définir, autrement on ferades déçus. Ce qui signifie que Rennaz doit avoir sapropre identité en collaboration avec le CHUV et leRéseau Santé Valais.Une dernière chose à laquelle il va falloir penser : siRennaz est un hôpital de soins aigus, il y a toute laproblématique des soins de proximité. Ainsi touteune partie des soins ambulatoires, en particulier lachirurgie ambulatoire ne se fera probablement pasà Rennaz. Et si l’on ne garde pas une structure àl’Est et à l’Ouest, il y a de fortes probabilités de voirla création de structures privées.M me Monique StammbachCoordinatrice Sécurité Patients del’Hôpital du Chablais et de l’Hôpital Riviera—— Vous êtes coordinatrice Sécurité Patientsdes hôpitaux de la Riviera et du Chablais.Pourriez-vous rappeler ce qu’est cette nouvellediscipline et en quoi l’Hôpital Riviera-Chablais vaencore renforcer cet axe essentiel ?La sécurité des patients a pour objectif de préveniret de réduire la survenue des incidents qui entraînentune atteinte pour le patient en mettant en place desmesures concrètes. Nous avons un portefeuille deprojets, incluant par exemple :- la fiabilisation du processus médicamenteux, de lapréparation à l’administration du médicament- l’application d’une check-list de sécurité chirurgicalequi vise à améliorer la communication et àréaliser une vérification croisée de critères essentielsà toute intervention chirurgicale- le traitement des déclarations d’incidents par desanalyses systémiques avec objectif d’améliorer lesystème et de mettre en place des actions correctivesCe programme est soutenu par nos directions généralesqui font de la sécurité des patients un objectifstratégique. Cette démarche, qui se mène surtous les sites de l’hôpital Riviera et du Chablais, estun bon moyen de conduire tous les collaborateursvers une culture commune et c’est très motivant.Le regroupement sera par ailleurs une occasion derevoir les processus en s’appuyant sur les meilleurespratiques identifiées. La construction offre des opportunitésde mettre en œuvre de nouveaux modesde faire sécurisés.La sécurité des patients se trouvera ainsi renforcéepar la réunion des hôpitaux actuels à Rennaz pourles soins aigus et à Vevey ou Monthey pour la réadaptation.Hôp nfo 17

D r Nicolas GarinMédecin-chef Responsable médical del’Unité de Gestion Médecine,Hôpital du Chablais—— Avez-vous un vœu pour ce nouvel hôpital ?Je pense que nous aurons une masse critique suffisantepour prendre en charge toute une variétéde situations aiguës et chroniques. Il y a un arbitragedifficile, qui appartient en partie aux pouvoirspublics, qui est de déterminer quelles prestationspeuvent être effectuées dans quels centres. D’uncôté il y a une nécessité de concentrer, pour des raisonsde qualité, certaines interventions et maladiesrares dans les centres tertiaires comme le CHUV,mais il ne faut pas que cela soit au détriment del’accès pour notre population à des soins de proximitéde haute qualité.—— Vous êtes interniste. La médecine interneconstitue un des piliers fondamentaux d’unhôpital de soins aigus comme Rennaz.Quels avantages ou quels développementsdans votre spécialité ?Le premier élément que l’on perçoit c’est qu’il yaura un nombre plus élevé de patients à Rennaz.Cela signifie qu’on devra être plus autonome en matièrede ressources de consultations et d’examensfonctionnels. Je pense à des disciplines comme lapneumologie qui n’est pas représentée en intrahospitalierà Monthey, il en est de même pour la gastroentérologie.La deuxième chose, c’est qu’en termes de formationet d’enseignement, on va devoir être plus actifs, enmettant sur pied une filière de formation mieux organiséepour les médecins-assistants et stagiaires.Rennaz deviendra un centre de formation important.Étant donné la carence actuelle de médecins formésen Suisse, le Conseil Fédéral a récemment décidéd’augmenter d’un tiers les places de formation. Au vude la saturation des hôpitaux universitaires, il y aurades transferts d’une partie de ces médecins en formationvers les hôpitaux de périphérie. Rennaz, où ily aura une médecine interne avec un gros volume deprestations et de nombreuses spécialités, aura un rôleimportant à jouer dans ce contexte. À titre personnel,j’espère aussi que l’on pourra développer une activitéde recherche clinique à Rennaz, ce qui stimulera l’intérêtdes médecins à nous rejoindre. On va collaborerassez étroitement avec le CHUV et j’espère aussiavec Sion et les HUG. Nous devrons aussi rationalisernos pratiques, pour être plus efficients tout en assurantdes prestations d’excellente qualité, parce que lenombre de lits prévus à Rennaz semble relativementfaible par rapport à la population desservie. Ce quiinduira, de fait, une durée de séjour plus courte.M me Mireille EggerInfirmière du service de Médecine,Hôpital du Chablais—— Vous voyez vieillir les patients. Que valeur apporter un hôpital tel que Rennaz ?J’imagine que dans le futur hôpital la prise encharge de ces personnes sera encore plus adéquateen matière de réadaptation. Cela serait une évolutionbienvenue. Bien sûr, on le fait au quotidien,mais peut-être pas de façon aussi appropriée quedans un centre de traitements et de réadaptation.J’ose espérer que cela sera quelque chose qui nousfera franchir un pas de plus pour anticiper la réadaptationproprement dite. Cela permettra aussi, pourcertains en tout cas, de rentrer dans leur cadre de viehabituel avec des structures adéquates.Il faut aussi penser à une prise en charge plus spécifiquepour des patients du 4 e âge et au-delà, quiarrivent pour des problèmes que l’on pourrait qualifierde mineurs, mais pour lesquels ils mériteraientune mise en place particulière pour les aider à resterdans leur environnement. Alors, j’espère que c’estquelque chose qui pourra être pris en considérationdans ce nouvel hôpital.18 Hôp nfo

—— Serait-ce un plus dans votre fonctionnement ?Oui, si la structure prévue permet de regrouper lescompétences. Ce qui m’interpelle, c’est la réunionde plusieurs établissements avec un personnel quipour la majorité ne se connaît pas et qui n’a pas forcémentla même manière de fonctionner. Donc, leséquipes devront se construire et cela demanderasans doute du temps. La structure elle-même n’estpas en cause ; j’ai l’impression que nous allons êtregâtés par rapport à ce qui va être mis à notre disposition.Finalement, cela va être passionnant à vivre.Dr Sébastien DunnerDoyen du Collège des médecins,Hôpital du Chablais—— Vous êtes actuellement Doyen de l’Hôpitaldu Chablais. Comment voyez-vous l’évolutionde cette fonction dans le futur hôpital ?Ce qui est prévu, c’est la fusion progressive descollèges médicaux pour n’en avoir plus qu’un seulà l’horizon 2014. Par contre, nous pensons que lesmédecins devraient continuer à être représentésdans les instances dirigeantes du futur hôpital. Cequi n’est pas prévu actuellement et qui fait partie denos revendications.—— Deux futures antennes médico-chirurgicalesà Monthey et Vevey, à votre avis, une chance pourle développement d’une médecine de proximitéet le lien avec la médecine de ville ?Clairement oui. Le dimensionnement du projet faitqu’il n’y aura pas la place à Rennaz pour traiterl’ensemble de la population, notamment en ce quiconcerne le secteur ambulatoire. Une partie des soinspourrait être fournie par les antennes. Là, on pense àla médecine générale ambulatoire et à l’orthopédieessentiellement. Les prestations spécialisées, oncologie,cardiologie, etc., devraient se faire à Rennaz.Le mode de fonctionnement n’est pas encore tout àfait défini sur les antennes : cabinets de groupes avecdes médecins indépendants, ou alors des antennesdirectes de l’hôpital où les médecins-cadres pourraients’appuyer sur leurs assistants. Cela pourraitêtre un mélange des deux.J’ajoute que les patients de la région ont beaucoupde chance que l’on puisse concentrer ces 5 hôpitauxen un seul, pour augmenter son bassin de recrutementet de ce fait ses performances. Pour ce quiest des disciplines spécialisées, notamment dans ledomaine ambulatoire, il serait souhaitable de pouvoirdévelopper ces dernières au maximum pour que lespatients ne doivent pas aller à tout bout de champ àLausanne pour leur traitement. Il faudra égalementdévelopper un modèle qui puisse offrir des prestationsde proximité aux personnes âgées.Hôp nfo 19

D r Marcos CoronadoMédecin-chef du service de Médecine interne,Hôpital RivieraM. Michel SamsonDirecteur adjoint Hôpital du Chablais, Directeurlogistique Hôpital du Chablais et Hôpital Riviera—— Vous êtes un jeune médecin-cadre,quelles sont vos attentes par rapport à l’HôpitalRiviera-Chablais ?C’est un grand défi et j’ai l’impression que cela seraune belle aventure professionnelle à vivre. Une demes attentes, c’est de travailler dans un hôpital moderne,performant avec une capacité d’accueil suffisantepour tenir compte de la croissance démographiqueet de l’évolution de la société. De plus cethôpital va nous permettre de développer les compétencesdes médecins, auxquelles s’ajouteront encorecelles des spécialistes.J’espère que l’on va pouvoir servir la population avecun plateau technique plus large, plus complet et avoir,à un moment donné, une salle de cathétérisme. Pourmoi, il est indispensable d’avoir des conditions detravail optimales qui permettent d’offrir aux patientsun service de qualité, car ce sont eux qui représententla primauté de nos actes. Il appartient aussi auxmédecins-cadres de faire de notre hôpital un excellentcentre de formation pour nos jeunes collèguesmédecins.—— Que vont apporter les sites du Samaritainet de Monthey, futurs CTR et Antennes médicochirurgicales,à la prise en charge des patients ?Les sites de Samaritain et de Monthey vont apporterla proximité nécessaire aux patients. Ces antennesauront aussi la mission d’effectuer un tri médical enplus de la prise en charge des cas ambulatoires. Jepense qu’il est très important qu’elles soient bienéquipées.Pour les CTR, avec le nombre de lits annoncés, ilsvont nous permettre une meilleure prise en chargeglobale des patients. Ils pourront aussi, si cela arrive,en cas de forte affluence soulager l’hôpital desoins aigus.—— Qu’est-ce que la logistique dans un hôpital ?Pour commencer, je dirais que je n’aime pas trop ceterme. Aujourd’hui, lorsque l’on parle de « logistique »,les gens l’associent surtout à tout ce qui touche auxtransports, mais étant donné que ce terme est connude tous, dans nos hôpitaux, nous le conserverons. Enfait, la logistique, ce sont les services qui apportent auxsoignants et aux médecins tout ce dont ils ont besoinpour accomplir leurs tâches. Nos services logistiquesont également la responsabilité de maintenir en étatde fonctionnement et de salubrité les équipements etles infrastructures. Pour revenir au premier terme, lalogistique est au service des services producteurs etnotre rôle est de leur faciliter le travail.—— Alors, dans votre secteur, quellesaméliorations avec le nouvel hôpital ?Je dirais que l’on va en direction d’une logistique deproximité, ou tout au moins, de services complets.Il faut rapprocher la logistique du service demandeur.Le but est de ramener le collaborateur logistique là oùil est le plus utile, grâce à un service décentralisé, pluspersonnel et plus rapide. Autrement dit, la hiérarchieverticale classique devrait s’effacer au profit d’un managementutile à l’unité, au secteur ou au service directementconcerné. Déjà, à titre d’exemple, à l’Hôpital duChablais, les soignants ne s’occupent plus des fournitures.Celles-ci arrivent directement au bon endroit,service par service. D’ailleurs, nous avons commencéà travailler sur le principe que le soignant est là poursoigner et non pas pour se préoccuper du stock desparadrap, du choix du menu qui sera servi aux patientsou d’un besoin d’entretien d’une pompe à perfusion.C’est à la fois une diminution de la charge detravail annexe pour les soignants et une augmentationde leur temps de présence auprès du patient. Vasteprogramme qui n’en est encore qu’aux prémices, maisvoué à un bel avenir.20 Hôp nfo

D r Riadh KsontiniMédecin-chef du service de Chirurgie,Hôpital du Chablais—— Vous êtes chirurgien, mais égalementinvesti dans l’informatique, tout particulièrementdans le dossier patient informatisé.Qu’attendez-vous de l’Hôpital de Rennaz enmatière de nouvelles technologies ?Je souhaite que nous puissions bénéficier à Rennazd’outils technologiques modernes et performants etsurtout susceptibles de nous aider dans la prise encharge de nos patients. A l’Hôpital du Chablais, jesuis le coordinateur local du déploiement du dossierpatient informatisé. Il s’agit d’un projet qui touchel’ensemble des établissements hospitaliers du Cantonde Vaud. Dans ce sens, le dossier patient informatiséest amené à jouer un rôle prépondérant dansle cadre de la fusion Riviera-Chablais. En effet, lepassage du papier à l’informatique est un révélateurdu fonctionnement de l’hôpital, particulièrementen termes organisationnels. Cette migration nousimpose de formaliser ce fonctionnement hospitalierpour le transposer dans l’outil informatique. Plusque dans les aspects techniques, c’est dans cetteréflexion et les changements d’organisation qui endécoulent que résident les principales difficultés.Mais c’est aussi une opportunité de poursuivre trèsconcrètement l’harmonisation de nos institutions.—— Est-ce que l’hôpital Rivera-Chablais seradéjà un hôpital sans papier ?Le calendrier de construction de l’hôpital de Rennazcorrespond au délai qu’il faut pour que le dossier informatisédu patient soit fermement implanté, utilisé,dans toutes ses fonctionnalités. Ceci prend en généralquelques années. A l’ouverture de Rennaz, nousrécolterons le fruit de tout ce travail de déploiement,avec des avantages qui se seront pleinement concrétisés.Ce ne sera peut-être pas un hôpital totalementdépourvu de papier ; mais ce sera un hôpital intégrédans lequel l’outil informatique sera inhérent à la structure.Il nous permettra d’accéder à un dossier patientconstamment à jour, en tout temps et en tout lieu etdans le respect de la confidentialité des données.Hôp nfo 21

M me Elisabeth KoliqiDirectrice des finances,Hôpital Rivierades patients, et d’autre part le développement desactivités, sans oublier les avantages organisationnels.Un autre atout important est que c’est un hôpitalnouveau. Il bénéficiera par conséquent des bonnesexpériences et de l’évolution dans le domaine, cequi fera de lui un hôpital moderne à la pointe de latechnologie médicale. Notre défi est de lui associerune organisation moderne, efficace et efficiente quiréponde aux exigences toujours plus élevées.Personnellement, je suis ravie d’avoir la chance departiciper avec mes équipes à ce magnifique projetet de pouvoir y contribuer avec toute mon énergie.—— En tant que Directrice des finances del’Hôpital Riviera, quels avantages aura l’Hôpitalde Rennaz par rapport aux coûts d’exploitationactuels ?Le transfert des activités des 7 sites actuels au sitede Rennaz et à ses deux antennes médico-chirurgicaless’accompagnera de changements structurelset organisationnels importants.Le fait que la construction du nouvel hôpital s’accompagnerad’une réorganisation qui toucheradifférents domaines peut avoir des effets parfoiscontradictoires en termes de coûts d’exploitation.Ainsi, il y aura des changements qui auront un impactpositif dans la réduction des coûts et d’autresqui pourraient augmenter des éléments particuliersdes coûts d’exploitation. L’objectif est d’atteindreavec la construction du nouvel hôpital, un montantimportant d’économies tout en prenant en comptela garantie de non-licenciement.Voici brièvement différents éléments des coûtsd’exploitation qui seront impactés par l’ouverturedu nouvel hôpital : des charges liées à la concentrationdes missions qui impliquent des gardes sur plusieurssites aigus, urgences, radiologie, laboratoire,etc.; la réduction du nombre de salles d’opération ;la concentration des soins intensifs ; la concentrationdes accouchements et des urgences-policliniques ;les charges d’entretien sur 4 sites (passage de 7 à3 sites) ; les charges de chauffage et climatisation,d’eau et d’énergie, etc. sur 4 sites ; les cuisines ; laconcentration des activités d’accueil et d’admissiondes patients.— Des espoirs pour l’Hôpital Riviera-Chablais ?Le nouvel hôpital aura plusieurs atouts, dont leprincipal à mes yeux est sa taille qui est considéréecomme idéale, car permettant d’avoir d’une part lamasse critique pour une prise en charge optimaleM me Antoinette BagnoudSecrétaire juridique du service Contentieux,Hôpital du Chablais—— Vous êtes un secteur important à la foispour les finances de l’hôpital et les relationsavec les patients, comment imaginez-vous vivrele rapprochement avec l’Hôpital Riviera ?Je ne vois pas de gros problèmes même si nousn’avons pas vraiment d’informations sur le sujet,pas plus que de contact avec la Riviera.C’est visiblement un changement dans l’organisationet la gestion qui se profile parce que, pourl’instant, on ne peut pas encore dire qui fera quoi,comment et où. J’imagine pourtant qu’il y aura dutravail pour tout le monde avec peut-être quelquespetits aménagements dans les affectations des unsou des autres.—— Quels sont vos espoirs ?Je suis confiante, car je me doute bien que jusqu’àl’installation de l’administration à Rennaz, il faut laisserdu temps au temps. Même s’il y a encore un peude flottement, je me réjouis de participer à ce grandprojet qui représente un beau défi. Cela ne peut êtrequ’enrichissant.22 Hôp nfo

M. Paul RimeChef Technique et Sécurité,Hôpital du Chablais—— Vous êtes chef technique et sécurité del’Hôpital du Chablais. Dans votre secteur, en quoil’Hôpital Riviera-Chablais est-il incontournable ?Pour un chargé de sécurité, Rennaz va impliquer unchangement complet : approche, transfert des personnes,déménagement, etc. Du point de vue de latechnique, on va passer d’équipements un peu désuetsà des installations intégralement modernes.Pour les patients, ils seront tous au même endroit.C’est un Nouveau Monde ! Et puis, il y a encore leplaisir de la découverte d’un nouvel hôpital. Plaisiraussi de travailler avec des entreprises, des bureauxtechniques de haut niveau. Dans tous les domaines,c’est une vraie satisfaction. Cerise sur le gâteau, onest impliqué dans les choix des équipements, dela structure. Incontournable aussi, parce qu’il fauts’impliquer dès la construction, notamment en matièred’infrastructure technique et de sécurité.—— Et dans le domaine des économiesd’énergie et du développement durable ?Tout le concept est basé sur « l’économie ». Tous lestypes d’équipements, de l’éclairage en passant parla conduite du système en réseau, le contrôle etla surveillance, sont tournés vers l’économie. Dansles vieux bâtiments, on ne dispose pas de contrôlepermanent des énergies et des consommations.Les contrôles sont manuels. La simple automatisationde ces contrôles pour un volume tel que celuide Rennaz générera des économies. De plus, dansnos vieilles structures, on ajoute tel ou tel systèmeet l’on bouche des trous. Ce qui ne sera pas le casà Rennaz puisqu’on part de zéro.Sur le fond, il faut bien comprendre que les économiessont en rapport avec la conception et laconstruction du bâtiment. Pourtant, en matière dechiffres, on ne peut affirmer que les coûts globauxseront moins élevés. On construit tout de même unbâtiment plus important avec une technologie plusavancée. En toute humilité, si tout a été planifié etpensé, c’est avec les connaissances d’aujourd’hui,parce que, dans deux ans, des avancées technologiquessont imaginables et il faudra en tenircompte.Hôp nfo 23

M me Françoise Le BorgneIntendante générale,Hôpital Riviera—— Vous êtes intendante générale, quellesaméliorations pour Rennaz verriez-vous enterme d’accueil ?Pour commencer, je dirais que le mot « intendance »dans un hôpital signifie pour le citoyen lambda :« nettoyage ». Or, le terme intendance recoupebeaucoup plus que cela. Alors oui, il y a les nettoyages,désinfections qui y sont très importants,mais aussi toute la partie hôtelière (cuisine, restauration,cafétéria, logement du personnel, achat etapprovisionnement, etc.). D’ailleurs, ce type d’organisationa été mis en place dans les hôpitauxde la Riviera, notamment lors de la fusion Samaritain-Montreux-Mottex-Providence.C’est aussi undes objectifs que je me suis fixé pour Rennaz et ledéfi est passionnant à relever. Je souligne que l’onm’a aussi demandé mon avis en ce qui concerneles locaux et je suis particulièrement contente quel’intendance ne soit pas oubliée.—— Quelles sont, de nos jours, les attentesdes patients en matière de confort et deservice hôtelier ?Elles sont importantes. Par exemple, on pourraitdire qu’un hôpital est composé de trois catégoriesde « personnel » : les soignants, l’hôtelier et l’entretien.Curieusement, le service hôtelier est sous-représentéet il me paraît nécessaire de faire un effortdans ce domaine, mais aussi en matière de formation.Pour un patient, d’avoir à son chevet lors desrepas une personne qui se donne la peine d’expliquerce qu’il y a dans l’assiette, de lui proposer unjournal, améliore le confort et participe aussi à uneguérison plus rapide.On pourrait très bien imaginer une tenue différentepour le service hôtelier pour accompagner lepatient depuis l’accueil jusqu’à la chambre. Ce quiest déjà le cas à Montreux et au Samaritain pourles divisions privées. Finalement, c’est un doublebénéfice : dédramatiser l’hôpital et soulager le personnelinfirmier.24 Hôp nfo

Création de la PlateformeSanté Haut-LémanAu début des années 2000, le Service de la Santé Publique ducanton de Vaud promulgue les Nouvelles Orientations de laPolitique Sanitaire (NOPS) qui visent à réorganiser le systèmesanitaire vaudois. L’un des éléments phare de cette démarche estle regroupement volontaire, au niveau régional, des partenairesde la santé en « réseau » (hôpitaux, EMS, soins à domicile,médecins traitants, cliniques privées, …).Deux réseauxde soinsUn outilindispensableDeux réseaux de soins ont ainsi vu le jour dans l’Est :l’ASCOR (Association de Soins Coordonnés de la Riviera)et la Fédération de Soins du Chablais (FSC),laquelle collabore également avec des partenaires valaisans.L’objectif premier de cette réforme consistaità mieux coordonner la prise en charge des patientsau sein du réseau. En effet, le vieillissement de la populationet l’augmentation des maladies chroniquesmobilisent une multitude d’acteurs de la santé autourdu malade et de ses proches et il importe de faciliterson passage d’un partenaire à l’autre, avec efficience,sans porter préjudice à la continuité des soins.Fusion de l’ASCORet de la FSCEn mai 2012, l’ASCOR et la Fédération de Soins duChablais ont décidé de mettre leurs ressources etleurs compétences en commun pour créer la PlateformeSanté Haut-Léman (PSHL) qui, par ailleurs,collabore étroitement avec les hôpitaux de la Rivieraet du Chablais, qui ne vont plus tarder à les imiter.Ci-dessous son logo :Outil indispensable à la coordination de tous les partenairesde la santé de l’Est vaudois et du Chablaisvalaisan, la Plateforme Santé Haut-Léman a des ambitionslégitimes, comme le démontre sa charte.Charte de la Plateforme Santé Haut-Léman(extraits) :- la PSHL a pour mission d’offrir à la population unsystème de santé régional performant et innovant.Elle coordonne les soins, oriente les usagersdans le système de santé, adapte en permanenceson dispositif afin d’assurer à la populationune chaîne complète de services de santé.- elle alloue ses ressources humaines, financièreset technologiques avec le souci permanent depromouvoir la santé somatique et mentale, deprévenir la maladie et l’accident et d’assurer uneformation continue aux collaborateurs des institutionsmembres.- elle s’engage à maintenir la qualité humaine etperformante des soins donnés à la population età démontrer la qualité et le résultat de son travail- elle garantit l’autonomie institutionnelle à sesmembres ; elle œuvre dans un esprit de complémentarité,de valorisation des spécificités et demise en synergie des ressources.- elle développe des projets et propose à sesmembres des prestations susceptibles d’améliorerleur propre fonctionnement et veille à agir encomplémentarité avec les autres offres existantes,dans un souci de qualité et d’économicité.26 Hôp nfo

Quelques mois après la fusion précitée, M. Vincent Matthys,Directeur de la Plateforme Santé Haut-Léman, fait un point desituation et précise l’avancée des projets.—— Monsieur Matthys, quelles ambitions pource nouveau réseau ?Jusqu’à maintenant les réseaux de soins étaient surtoutconnus par les professionnels de la santé. Lapopulation n’appréhendait le réseau que lorsqu’elleavait affaire à ses différents services, notamment leBRIO (Bureau Régional d’Information et d’Orientation),l’Equipe Mobile de Soins Palliatifs (EMSP),etc. L’un des objectifs de la PSHL est précisémentd’accroître sa visibilité auprès de la population,mais également auprès de professionnels, commeles médecins traitants, afin qu’ils recourent au BRIOet qu’ils sollicitent le réseau par le biais des programmesdéveloppés.Avec ses partenaires, la Plateforme Santé souhaitemettre en place une centrale d’information/orientationsanitaire et médico-sociale dans l’Est vaudois etle Chablais valaisan. Aujourd’hui, de nombreux partenairesproduisent énormément d’informations, ce quine rend pas toujours l’offre lisible pour la population ; ilest donc judicieux de centraliser ces renseignements,puis de les rendre accessibles soit par le biais d’un siteinternet, soit par celui d’un numéro « vert » qui permettrad’orienter la personne vers le bon partenaire,tout en s’assurant qu’une réponse lui sera donnée.—— Comment voyez-vous l’intégration dunouvel Hôpital Riviera-Chablais dans cette nouvelleplateforme santé ?Le suivi des situations fragiles illustre parfaitementles liens qui vont se tisser avec l’Hôpital Riviera-Chablaisà Rennaz. La diminution attendue du nombre delits de soins aigus nécessitera de réduire à la fois lerecours à l’hôpital et la durée d’hospitalisation, touten préservant la qualité des soins. Cela demandera unmeilleur partage des compétences entre l’hôpital, lessoins à domicile et les médecins traitants notamment.Dans cet esprit, le partage de compétences avec laFondation de Nant et l’Hôpital Riviera a permis lamise sur pied d’un Centre régional de la mémoire.—— Avez-vous un deuxième objectif important ?C’est certainement la mise en place de filières deprise en charge par « pathologie ». Cela a déjà débutéavec l’Equipe de diabétologie pédiatrique, filièrequi prend en charge les jeunes diabétiques dès l’apparitionde la maladie, à l’hôpital, puis « à domicile »,en fonction de chaque situation. Un tel type d’accompagnementpermet, par exemple, de diminuer lerecours aux hospitalisations.La PSHL va également travailler sur les situationsdites « fragiles », à haute consommation de soins.Ce sont des personnes qui sont hospitalisées plusieursfois dans l’année, souvent en urgence, et quidemandent une prise en charge multiple (médecinstraitants, soins à domicile, courts séjours en EMS,etc.). L’idée est de suivre ces situations de manièrecoordonnée, avec l’ensemble des intervenantsconcernés, afin d’éviter si possible les ré-hospitalisations,tout en orientant le patient rapidement vers lebon partenaire.(de gauche à droite) M. Pierre Loison, Membre du Comité deDirection de la nouvelle Plateforme Santé Haut-Léman /M. Jean De Gautard, Président de la nouvelle PlateformeSanté Haut-Léman / M. Vincent Matthys, Directeur de la nouvellePlateforme Santé Haut-Léman, saluent avec une grandesatisfaction l’aboutissement de la démarche de rapprochementFSC-ASCOR avec la création de la Plateforme SantéHaut-Léman à l’Hôtel-de-Ville d’Ollon le 31 mai 2012.© Photo Valérie Passello — Le RégionalContactPlateforme Santé Haut-LémanRue des Saulniers 2A / 1852 RocheTel : 021 967 22 60E-mail : info@pshl.chHôp nfo 27

Une zoneparahospitalière :pourquoi ?Autour d’un hôpital de l’importance de l’HôpitalRiviera-Chablais et de son site de soins aigus de Rennazs’implantent généralement un certain nombre d’acteursou d’activités parahospitalières indispensablesautant à son bon fonctionnement qu’à son succès.Des servicesessentielsAinsi, elle devraitaccueillir :Pour répondre à ces besoins, dont le financementn’est pas forcément assuré par les recettes hospitalières,l’Hôpital Riviera, la Fondation de soutien àl’Hôpital du Chablais et la Fondation de Nant ont unileurs forces pour acquérir la zone parahospitalièredes Planchettes d’une surface totale de 18’254 m 2 .(en bleu sur le plan ci-contre)1. En premier lieu : une crèche dont les enfants descollaborateurs de l’Hôpital Riviera-Chablais, voireceux de certains employeurs présents sur le site, serontles premiers bénéficiaires. D’autres partenairespourront également être contactés comme desCommunes ou d’autres entreprises qui n’offrent pasencore ce type de prestations.Ainsi que des cabinets médicaux en lien direct avecl’Hôpital Riviera-Chablais et des logements pour sesstagiaires ou son personnel temporaire.2. La Fondation de Nant avec ses policliniques psychiatriquesdestinées à la prise en charge ambulatoiredes adultes, des enfants et des personnesâgées, ainsi qu’un centre de formation.3. La Direction de la Plateforme Santé Haut-Léman,nouveau réseau de soins coordonnés Riviera-Chablais,fruit de la fusion de la Fédération de soins duChablais et de l’ASCOR.4. Les services d’ASANTE SANA, organisme quioffre des soins à domicile aux habitants des districtsd’Aigle et de la Riviera-Pays d’Enhaut.5. Enfin, d’autres acteurs sanitaires qui pourraientêtre intéressés par la proximité de ce magnifiqueHôpital de soins aigus.28 Hôp nfo

Zone parahospitalièredes Planchettes à RennazLa RosatCentreCommercialPra RiondRoute du SimplonAutoroute A9Les CornettesRoute du vieux SéquoiaHRCLes PlanchettesRoute d’ArvelAutoroute A9RennazHôp nfo 29

Présentation du nouveauservice de radiothérapieLe service unifié d’oncologie et d’hématologie bénéficie d’uneexpérience de 4 ans à Vevey. Les Docteurs Didier Delouche,responsable du service unifié d’oncologie, et Cédric Blatrie,pharmacien de la PHEL (Pharmacie des hôpitaux de l’Est Lémanique), nousexpliquent leurs démarches et leurs attentes, dans laperspective de son union avec la radiothérapie avantl’ouverture de Rennaz.La radiothérapie sera une des grandes nouveautés etla liaison avec le service d’oncologie se fera dans unnouveau bâtiment situé sur le site de la Providence,avant l’ouverture de l’Hôpital Riviera-Chablais. LeDocteur Oscar Matzinger, Médecin-Chef en radiothérapiedéveloppe, pour Hôp!nfo, les enjeux de cettenouvelle unité qui sera disponible début 2013 à Vevey.D r Oscar MatzingerFutur Médecin-Chef du service de radiothérapie HR—— Que va apporter le nouveau service deradiothérapie qui ouvrira ses portes au printemps2013 à Vevey ?Avec cette étape, on va compléter l’offre de prise encharge des patients qui ont un cancer par un servicede radiothérapie à Vevey. Jusqu’à maintenant, cespatients devaient se rendre au CHUV ou dans une cliniqueprivée. Ce sont des traitements quotidiens de30 minutes, d’une durée moyenne de 6 à 7 semaines.Le corollaire de tout cela, c’est que nous allons aussiétoffer la qualité en offrant la pluridisciplinarité dela prise en charge. L’époque où les différents spécialistesdécidaient de manière unilatérale du traitementà proposer à un patient atteint d’un cancer estrévolue. Avoir des consultations pluridisciplinairesavant la prise en charge du patient, pour discuter ensemblede la meilleure prestation que nous pouvonslui offrir, est fondamental. Dans un premier temps,on va être un service indépendant à la Providence,l’idée étant de se rapprocher du service d’oncologiemédicale. Et, pour Rennaz, c’est de n’avoir plusqu’un « pôle cancer », avec sur le plan architecturalet sans entrer dans les détails, une entrée communedes patients. Dans cette première étape, ici, on créece nouveau service et on va se rapprocher dans lefonctionnement. Cela évitera au patient un morcellementde sa prise en charge, avec des risques dedélais liés à des problèmes de transmission, entre lesrendez-vous chez les différents spécialistes. L’objectifest clairement celui d’organiser une seule prise encharge de la maladie cancéreuse du patient.C’est une chance incroyable que d’avoir la possibilitédans sa carrière de créer un service neuf, en sélectionnantson équipe, mais aussi en planifiant sonorganisation.—— En quelques mots, pourriez-vous nousdécrire votre activité et les prestations que vousallez offrir aux patients ?Nous allons débuter avec un petit service et unemachine de traitement. Mais cette machine sera à lapointe au niveau technique. À tel point que pour lesconcepteurs de la machine et des logiciels de planification,on sera classé comme site de référence européen.On fera également du développement avec30 Hôp nfo

les fournisseurs, sur certaines nouveautés qui permettentdes traitements beaucoup plus ciblés. C’estdonc un centre où l’on va faire de la radiothérapiehigh-tech, avec un point important pour la sécuritédu patient et la qualité du traitement. On va être lepremier centre en Suisse à disposer d’un système decontrôle de qualité totale. Le patient sera muni d’unpatch. Dès son entrée dans le service, il sera reconnuet quand on va le disposer sur la table de traitement,la machine détermine s’il s’agit du bon patient ettoute l’immobilisation spécifique sera automatiquementcontrôlée. Si l’ensemble de tous les paramètresest reconnu, le traitement est autorisé. Des camérasvérifieront l’immobilité du patient et s’il y a un mouvement,la machine s’arrêtera.—— Vous conservez un poste au CHUV ?Effectivement, je garde un 20% d’activité au CHUVen restant responsable du cancer du poumon, cequi permet de référer certains cas très difficiles ouqui sortent de la norme à l’hôpital universitaire. Lamachine que l’on va avoir est à la pointe. Il y a toutefoisquelques cas très particuliers qui bénéficierontd’un autre type de machine et qui pourront êtretraités au CHUV. Cela peut toucher de 5 à 10 % despatients. Donc, indépendance de l’oncologie et de laradio-oncologie avec la formation d’un pôle de compétencesautour d’une technologie de pointe, avecune proximité de l’hôpital universitaire pour les castrès particuliers qui se matérialise par le fait que j’yconserve une vraie activité.D r Didier DeloucheMédecin-Chef service unifié d’oncologie etd’hématologie HDC-HR—— 4 ans après la création du service unifiéd’oncologie et d’hématologie Riviera-Chablais,quel bilan tirez-vous, notamment en termes deprise en charge des patients ?Le bilan est positif. Ce service est un service uniquesur deux sites, plus qu’un service unifié. Nous avonsHôp nfo 31

éussi à obtenir, petit à petit, une manière communede travailler, aussi bien dans le domaine médical qu’administratif. Il faut dire aussi que la prescriptionélectronique grâce au système CATO, qui permet lasécurité et la traçabilité, a joué un rôle important. Parexemple, on fait une prescription qui est enregistréedans le programme et quand celle-ci est validée, celagénère des instructions au pharmacien de préparerles perfusions et de les livrer. Ce système permet desavoir qui a fait quoi, ce qui évite des erreurs pourles préparations et les prescriptions. C’est un outil degrande qualité qui va se répandre dans tous les hôpitauxsuisses et européens concernés par l’oncologieet l’hématologie.—— À votre avis, une bonne idée le servicede radiothérapie à Vevey ?Excellente, et voilà pourquoi. Premier élément, unevision bassement économique, car nous sommesdans une situation où l’on commence un petit affrontementavec des structures privées. Sans lacréation de ce service, on courrait le risque d’avoirune clinique ou une structure privée qui offre dela radio-oncologie. Le but n’est pas une oppositionpublic-privé, cela n’a pas de sens. Mais, on est sûrque dans le secteur public que nous représentons,on recrute des collègues de haute qualité comme leDr Matzinger, quelqu’un à la pointe dans le domainede la radio-oncologie et qui par ses choix, va permettred’emblée d’avoir un équipement au top. Ainsi,nous créons déjà un secteur propre à l’oncologiepour l’Hôpital Riviera-Chablais. Le fait d’intégrer laradio-oncologie de suite, sans attendre l’ouverturede Rennaz, permet aussi d’avoir une équipe qui vaêtre rôdée dans nos deux institutions, avec les différenteséquipes d’autres disciplines. On va doncdéjà construire dans nos murs une unité utile pournos deux institutions. Ce qui permet pour certainspatients d’être traités et d’autres de se rapprocher.Le choix actuel, c’est le CHUV ou l’Hôpital du Valaisà Sion. Pour les patients encore, si l’on a besoind’un avis, on l’a plus vite avec nos collègues dansnos murs qu’avec des collègues distants de 20 ou60 kilomètres. On limite aussi les risques de transfertde patients hospitalisés au CHUV ou à Sion. On lesprend sur place. Le fait de n’avoir plus qu’un service,à terme, permettra aux patients de n’avoir affairequ’à un seul service, aux mêmes médecins, au mêmesecrétariat.—— Quelles ambitions pour les années quinous séparent de Rennaz et pour la suite ?L’ambition est justement d’offrir de manière bienrôdée, cette prise en charge globale des patients etnotamment pour les patients oncologiques. En ayantun système qui fonctionne bien dans le domaine dela chirurgie, de l’oncologie et de la radio-oncologie.Tout ceci nous permettra d’arriver à Rennaz enétant complètement opérationnels. La cohérence defonctionnement d’un gros service unique avec deséquipes communes est un gain appréciable à la foispour les institutions actuelles et pour celles à venir.Sans compter d’ailleurs sur le gain en qualité et enefficacité de la prise en charge des patients qui sontau centre de nos préoccupations.D r Cédric BlatriePharmacien PHEL—— La préparation des cytostatiques : en quoiça consiste ?D’abord, un cytostatique est une substance qui permetde bloquer la synthèse, le fonctionnement oula multiplication cellulaire. Ce sont ces moléculesqui sont utilisées aujourd’hui pour lutter contre lecancer. L’optique prise en milieu hospitalier depuisplus d’une dizaine d’années a été de centraliser leschimiothérapies. Ces produits étant relativementdangereux pour un humain non atteint par un cancer,il faut protéger ceux qui fabriquent ces substancesau sein d’une enceinte dédiée. Une antennede notre pharmacie à la Providence est affectée àcette activité. Nous préparons ainsi au plus prochedu département d’oncologie, les cytostatiques pourl’Hôpital de la Riviera et, depuis début janvier, pourl’Hôpital du Chablais.—— Au terme des 6 premiers mois, quel bilanpouvez-vous tirer de la préparation unifiée descytostatiques HDC-HR ?Le sujet de contentement principal est d’avoir réussià sécuriser au maximum la fabrication qui se faitdans notre unité (PhelOnco). De plus, notre systèmeest informatisé, ce qui évite toute retranscription,32 Hôp nfo

source d’erreurs. Nous partons de la prescriptioninformatisée validée par un médecin, puis par unpharmacien. La chimiothérapie est ensuite fabriquéepar une préparatrice à l’aide d’une balance àl’intérieur de l’enceinte qui reconnaît le produit et ladose à utiliser. Le personnel n’est jamais en contactavec le produit durant la préparation, la fabricationse faisant dans un cytobox (enceinte close et stérile).De plus, afin d’éviter les piqûres, des systèmesde transfert sans aiguilles sont utilisés. Le personnelmédical est lui aussi protégé puisque nous préparonsdes poches avec une tubulure purgée, exemptede cytostatiques. L’infirmière peut donc sans risquefixer cette tubulure particulière au patient. Enfin, iln’y a pratiquement plus de perte de produits quisont particulièrement coûteux, grâce à un travail faitau sein d’une atmosphère stérile.Hôp nfo 33

Hôpital du Chablais-Hôpital Riviera : un serviceunifié de radiologieAprès l’oncologie, qui a été le premier service unifié HDC-HR,c’est au tour de la radiologie de franchir le pas.Pour le D r Thomas Gluecker, créer un service de radiologieaujourd’hui déjà permettra à toute son équipe d’être rôdée àl’ouverture de Rennaz. C’est ce qu’il explique à Hôp!nfo, encompagnie d’Yves Jaermann, Chef technicien en radiologiemédicale de l’Hôpital Riviera.D r Thomas GlueckerMédecin-Chef Chairman radiologie HDC-HR—— Après l’oncologie, qui a été le premierservice unifié HDC-HR, vous êtes à la tête de laradiologie Riviera-Chablais : une belle opportunité ?Pour moi, c’est une grande opportunité que de créerun nouveau service dans la perspective de l’ouverturede l’hôpital de Rennaz. Bien sûr, je suis conscientqu’il y a beaucoup d’espoirs, mais aussi des craintesde la part des collègues. Il faut les écouter et celademande un peu de temps. Je pense que c’est unechance pour la population, pour les hôpitaux, pour lepersonnel soignant et cela permettra d’améliorer laqualité des soins.—— Et maintenant pour l’Hôpital Riviera-Chablais,quelles perspectives en matière d’équipementsradiologiques et quels avantages pour les patients ?Il faut bien voir que le service de radiologie prévu àRennaz sera plus important que celui qui existe maintenant.Ce sera un nouvel hôpital avec une nouvelleplateforme technique à la pointe de la technologie,avec de nouveaux appareils et des possibilités techniquesque ne peut avoir un petit hôpital. La qualitéde la radiologie sera nettement améliorée et en matièrede personnel desservant (techniciens, radiologues,etc.), on va attirer des spécialistes qui aurontla possibilité d’agir en tant que radiologue, mais aussid’exercer leur propre spécialité. C’est tout bénéficepour le patient et pour le médecin référent.Avec un service plus important, on peut offrir plus rapidementdes services dédiés, par exemple accéder àdes demandes particulières formulées par des médecinsinstallés. Avec un personnel bien formé, on réagitplus vite et l’on peut ainsi mieux répondre à la problématiquedes soins ambulatoires. C’est égalementvalable pour les urgences. Pensons simplement auxréponses et au développement que l’on pourra apporterl’hiver, en matière de médecine traumatologiqueet sportive. De plus, je voudrais avoir une bonne collaboration,voire un partenariat avec le CHUV. Il seraitbon que des collègues aillent travailler au CHUV pouracquérir des connaissances, mais qu’il y ait aussi la réciprocité.C’est ainsi que l’on augmentera la qualité dutravail, des prestations, la motivation des acteurs eten définitive un échange bénéfique de connaissancesqui pourront être mises au service d’une meilleurequalité des soins prodigués aux patients.34 Hôp nfo

M. Yves JaermannChef-Technicien en radiologie médicale,Hôpital Riviera—— Vous avez participé aux réflexionsconduites afin d’optimiser le service d’imageriemédicale de l’Hôpital Riviera-Chablais.Alors, content du résultat ?On peut dire que je suis satisfait, cependant, le résultatactuel ne découle pas uniquement des discussionsqui ont été tenues lors des séances, parfois difficiles,avec certains médecins de la Riviera.Je dois dire que cela fait des années que je collaboreavec mon collègue du Chablais et le travails’est poursuivi entre nous, hors séance. Les chosesse sont bien aplanies par le départ de ceux quipensaient ce genre de discussion prématurée. Leséquipes qui sont là le sont pour Rennaz et c’estune vision plus positive. Ce qui fait que nous fonctionnonsdéjà comme un service médical unifié.Cela signifie aussi que l’équipe des médecins travailleensemble. Cela porte déjà des fruits puisquel’on édite déjà des documents de travail qui sontles mêmes. Le médecin « chairman » travaille pourRiviera et Chablais, c’est lui qui fait la jonction avecl’ensemble du corps médical.Satisfait aussi par les améliorations obtenues dupoint de vue architectural. Nos discussions permettentmaintenant de dire que nous disposeronsà Rennaz d’une radiologie qui profitera pleinementdes avancées techniques de l’imagerie médicale.J’ajoute que ce qui nous paraît le plus réjouissantc’est que l’équipe médicale et médico-techniquetravaille ensemble. Cela augure bien de notre futureinstallation à Rennaz.Votre prochain rendez-vous :Hôpital RivieraMONTREUX :021 966 63 50PROVIDENCE :021 977 55 93SAMARITAIN :021 923 44 06Prise de rendez-vous8h00 - 17h30En dehors des urgencesHôpitaldu ChablaisAIGLE :024 468 80 20MONTHEY :024 473 12 90Prise de rendez-vousdu lundi au jeudi 8h00 - 18h00et le vendredi 8h00 - 17h30En dehors des urgencesHôp nfo 35

Michel Pétermann, directeur de laFondation Rive-Neuve © Photo Mireil Lehman—— Quels sont les critères d’admissionà Rive-Neuve ?Il y a évidemment des critères médicaux qui justifientun transfert dans les soins palliatifs. Il existeplusieurs définitions de ces soins. Au sens large, celaconcerne tout ce qui n’est pas curatif. En réalité, lamaladie doit avoir une évolution relativement rapide,avec des symptômes ingérables qui causent unedécompensation aiguë sur une maladie chronique.C’est la définition actuellement retenue. Il y a aussi,de temps à autre, des patients venant de l’étranger.Mais la condition absolue d’admission est que cellecine soit pas au détriment d’un patient qui serait enliste d’attente.—— Quel est le nombre de lits que vous offrez ?C’est une question intéressante, car elle s’est poséelors de nos discussions avec la Santé publiquelorsqu’il s’agissait de construire ce nouveau bâtimentqui demandait un éventuel doublement dunombre de lits. Pour y répondre, je me suis rendudans beaucoup de pays industrialisés francophonespour voir leur évolution dans ce domaine et lesconséquences d’une augmentation de taille.L’analyse des données recueillies m’a convaincuqu’il valait mieux créer plusieurs établissementsdans différentes régions, pour ne pas se transformeren « usine ». Quant à la limite critique, socialementparlant, on doit se situer dans un esprit demaison. Soit n’avoir qu’une seule équipe. Dès lorsque l’on dépasse ce seuil, la gestion dépasse l’espritmaison.Et cette limite se situe à 22 ou 24 lits ou alors c’est40 et l’on crée inévitablement deux équipes et deuxesprits. Donc Rive-Neuve répond à deux logiques :financière et humaine ou encore besoins et moyens.Quand on dit : esprit maison (même si l’on est unhôpital), cela signifie par exemple que les patientsmangent avec le personnel ce qui permet, entreautres, de rompre l’isolement du patient.Il y a ainsi une cohérence entre ce que l’on prônecomme valeurs institutionnelles et puis ce que l’onvit dans le concret de nos échanges avec le patient.Pour terminer, je cite une phrase du philosopheAlexandre Jollien qui explique la différence entreempathie et compassion : « L’empathie c’est intellectuellementcomprendre ce que dit l’autre et lacompassion c’est l’empathie avec le cœur ».38 Hôp nfo

© Photo Mireil LehmanUn soin particulierdans les matériaux© Photo Mireil LehmanHôp nfo 39

Hôpital RivieraRépartition des activitésMONTREUXSite deMontreuxVEVEYSite de LaProvidenceVEVEYSite duSamaritainBLONAYSitede MottexChirurgie Adulteschirurgie générale, vasculaire,traumatologique, ophtalmologique,thoracique, viscérale,abdominale, cervico-faciale,urologieAnesthésiologieSoins intensifs dechirurgieRadiologiePhysiothérapieDiététiqueChirurgie Adultesorthopédique,plastique et reconstructive,de la main, maxillo-facialeConsultations d’oncologieet d’hématologieRiviera-ChablaisRadiothérapieouverture 2013Dialyse et dialysepéritonéaleSuite de traitementsSoins palliatifsGériatrieAnesthésiologieclinique d’évaluation ettraitement de la douleurRadiologiePhysiothérapieDiététiqueObstétriqueGynécologiegynécologie générale,onco-gynécologie,sénologiePédiatriepédiatrie générale, néonatologie,pédopsychiatrie,chirurgie pédiatrique, endocrinologieet diabétologiepédiatrique, orthopédiepédiatrique, néphrologiepédiatrique, neuro-réhabilitationpédiatrique, orthopédiepédiatriqueMédecineangiologie, cardiologie,dermatologie, endocrinologiediabétologie,gastroentérologie,gériatrie, immunologieallergologie,infectiologie,néphrologie, neurologie,oncologie,pneumologie, rhumatologieSoins intensifs demédecineurgences médicalesRéadaptationSuite de traitementsSoins palliatifsPrise en charge dela personne âgéeGériatriePhysiothérapieDiététiqueORL et chirurgiecervico-facialeAnesthésiologieurgences extra-hospitalièresRadiologiePhysiothérapie etergothérapieDiabétologie etdiététique

Hôpital du ChablaisRépartition des activitésMONTHEYSite de MontheyAdultesAIGLESite d’AigleMère-EnfantLEYSINFondationMiremontSoins intensifs et Soinscontinus médico-chirurgicauxChirurgiechirurgie générale, vasculaire,orthopédique/traumatologique,thoracique, viscérale et abdominale,urologie, chirurgie de l’obésité,chirurgie maxillo-faciale, chirurgieplastique et reconstructive, ORLMédecinemédecine interne, cardiologie,allergologie, immunologie, néphrologie,gastroentérologie, neurologie,rhumatologie, endocrinologie etdiabétologie, infectiologie,pneumologieConsultations d’oncologieet d’hématologieRiviera-ChablaisUrgences extra-hospitalièresHôpital de JourDialyse et dialyse péritonéaleAnesthésiologieRadiologiePhysiothérapie et ergothérapieDiabétologie et diététiqueObstétriqueImagerie foetale et gynécologiqueMaison de naissance indépendanteAquilaGynécologiegynécologie générale,onco-gynécologie, sénologiePédiatriepédiatrie générale, néonatologie,chirurgie pédiatrique, orthopédiepédiatrique, cardiologie pédiatrique,endocrinologie et diabétologiepédiatrique, gastroentérologiepédiatrique, hépatologie et nutritionpédiatriques, neuro-réhabilitationpédiatriqueUnité de pédopsychiatrieRiviera-Chablais/Fondationde NantEspace d’animation « Le Sparadrap »Espace famille Ronald McDonaldChirurgieORL, urologie, plastiqueet reconstructiveHôpital de JourUAMH (Unité Autonome deMédecine Holistique)acupuncture, ostéopathieAnesthésiologieRadiologiePhysiothérapie etergothérapieRéadaptationSuite de traitementsSoins palliatifsGériatrieHébergementmédico-socialPhysiothérapie

Des médecinsà votre serviceAlcoologieD r NEGULESCU TeodorAllergologieD r ARLETTAZ LionelAllergologie pédiatriqueD r WASSENBERG JacquelineD r PERRIN YannickAnesthésiologieD r ANKER PascaleD r BARTHOLDI CatherineD r BOVARD EmmanuelleD r BURION MartineD r CORTHESY Marc-EtienneD r CRISINEL DominiqueD r FASSA Fardad FrancisD r KAMGUIA LéonardD r KIS JudithD r LEBRUN ChristineD r MOREILLON JessicaD r OESTREICHER DominiqueD r ROSSIER MichelD r SAEGESSER PhilippeD r SEEMATTER GéraldD r VERMOT DominiqueD r WILLOMMET LaurentRRRRRRRRRRCCCCCCCCCCCCardiologieD r BEURET PhilippeD r GRAF DenisD r GROBETY MichelD r HAMEL John-JohnD r MEIER Jean-MarcD r MENETREY RégisD r MORIN DidierD r RAPP FabriceD r TRANA CatalinaD r VULLIEMIN PierreCardiologie pédiatriqueD r SEKARSKI NicoleChirurgie maxillo-facialeD r DUVANEL Jean-JacquesD r RAESS ThomasChirurgieD r GYGER DominiqueD r KSONTINI RiadhD r MARTINET OlivierD r PEZZETTA EdgardoD r PREITNER JacquesD r ROULET DanielD r RUEGSEGGER Charles-HenriP r SUTER MichelR + CRRRRRRRCCCR + CRRRRRCCCCAntalgieD r BENYACOUB NadiaD r CORTHESY Marc-EtienneD r SKOUVAKLIS DanielleD r SÖDERSTRÖM DagAntalgie aiguëD r VERMOT DominiqueRRRRRChirurgie pédiatriqueD r GENIN BernardD r HOHLFELD JudithD r RAMSEYER PascalChirurgie plastique etreconstructiveD r MEITHYAZ Anne-MarieRCCCAngiologieD r KERN PhilippeRChirurgie plastique et reconstructiveet chirurgie de la mainD r OPPIKOFER ClaudeR + CLégende : R : Hôpital Riviera C : Hôpital du Chablais42 Hôp nfo

D r PAGÈS Juan-CarlosD r ROGGERO PatriciaCTRD r AMATEIS CécileD r FELIX SergeD r GUILLEMIN PierreD r LLESHI EnverDermatologieD r MONNEY Jean-MarieD r MORIER PatrickD r SKARIA AndréasD r SUARD AndréD r VOLLENWEIDER-ROTEN SonjaDiététique et nutrition cliniqueD r HATTICH DorotheaEndocrinologie - diabétologieD r KUNTSCHEN FrançoisD r MARINI MarinoRRCR + CR + CRRRRCRRCRD r COTTIER OlivierD r GRAFF PatrickD r HERMINJARD AndréD r PACHE Thierry-DanielD r RICHARD JacquesD r SCHNEGG AnneDr STAMM HansD r STAMM PatrickD r VALLA ChristianD r WENGER Jean-MarieD r WIRZ ChristianeHématologieD r LOVEY Pierre-YvesD r STALDER MichèleP r STUPP RogerImagerie foetale et gynécologiqueD r ROSSIER Marie-ClaudeImmunologieD r ARLETTAZ LionelRRRRCCCCCCCCCCCCEndocrinologie etdiabétologie pédiatriqueD r CAUDERAY MichelGastro-entérologieD r BERRUT ChristianD r DELARIVE JoakimD r GALLOT-LAVALLEE SuzanneD r VIANI FrancescoD r VOUILLAMOZ Dominique-JacquesR CRRRRGastroentérologie pédiatrique,hépatologie et nutrition pédiatriquesD r GIROUD RIVIER AlexaR + CGynécologie-obstétriqueD r ALLEMANN Marc-HenriD r BAYS VirginieRRCInfectiologieD r BAILLY FrankD r BELLINI CristinaD r PRAZ GérardP r TROILLET NicolasMédecine intensiveD r BEURET PhilippeD r CHRISTEN GrégoireD r CORONADO MarcosD r LEBRUN ChristineD r SEEMATTER GéraldD r TAGAN DamienMédecine interneD r BEURET PhilippeD r CHRISTEN GrégoireD r CORONADO MarcosRRRRRRRRCCCCCHôp nfo 43

D r DELALOYE BenoîtD r DUNNER SébastienD r GARIN NicolasD r GAUTHIER ThierryD r ROSSIER AlainD r TAGAN DamienD r UHLMANN MarcD r VOGEL GérardMédecine nucléaireD r BESSEGHIR NedjmaRRRCCCCCCD r CESCHI GiorgioD r CHAMERO JuanD r FAVRE ChristianD r KOHLI MichelD r LAFRANCO DAFFLON MarinaD r RABINEAU Paul-AlexandreD r RADU BoldeaD r SCHOENEICH MagdalenaD r SIMONAZZI BrunoD r VOGT Marie-NoëlleD r ZANETTI EmmanuelleRRR + CRRRCRCCCNéphrologieD r GAUTHIER ThierryD r VOGEL GérardNéphrologie pédiatriqueD r CACHAT FrançoisNeuro-réhabilitationpédiatriqueD r NEWMAN ChristopherNeurologieD r BERRUT EricD r REICHHART MarcD r REY-BATAILLARD VincianneD r WESTERMANN StefanNeuropédiatrieD r MARCOZ Jean-PierreOncologieD r ANCHISI SandroD r BRESSOUD AlbéricD r DELOUCHE DidierD r NAY-FELLAY CristinaD r PERROCHET FrançoisP r STUPP RogerOphtalmologieD r BÜCHI ErnstRCR + CR + CCR + CCRCCR + CR + CR + CR + CR + CRORLD r BRON LucD r BROSSARD EdgarD r CHAVANNE CatherineD r GUILLEMIN PhilippeD r OLIVIER FrédéricD r PILLEVUIT OlivierD r UDRIOT BlaiseD r UTHEMANN BernardOrthopédieD r AKIKI AlainD r BALLHAUSEN TobiasD r FRAGNIERE BrunoD r HEFER StefanD r KOMBOT CyrilD r MESSERLI GuyD r MESSIKOMMER AndreasD r MEYSTRE Jean-LucD r MOUSHINE ElyazidD r STUTZ PeterD r WETTSTEIN MichaëlPédiatrieD r BOREL BernardD r CACHAT FrançoisD r CAUDERAY MichelD r DIEBOLD PatrickD r GEHRKE ThomasD r GIROUD RIVIER AlexaRRRRRRRRRRRRCCCCCCCCCCCCCLégende : R : Hôpital Riviera C : Hôpital du Chablais44 Hôp nfo

D r MOREL Anne-SophieD r PACCAUD DenisD r PANCHARD Marc-AlainPédopsychiatrieD r GUIGNET BorisD r PEREZ AngelesD r SANCHEZ SergePharmacieD r ROULET LucienD r SCHAELI ChristianPneumologieD r CORONADO MarcosD r GARRONE StéphaneD r HERITIER FrancisD r PRALONG GérardD r ROSSI-UDRY EmmanuelleD r VODOZ Jean-FrédéricPneumologiepédiatriqueD r ROCHAT IsabelleRCRCRR + CCRRCRRR + CR + CCD r SENGGEN ElodieRhumatologieD r GABELLON IsabelleD r TAUXE FrançoiseD r WICKY ClaudeRhumatologie pédiatriqueD r HOFER MichaëlSanté au travail et médecinedu personnelD r KIRCHNER NicolasSMUR-AmbulancesD r BURION MartineD r BOLOGNINI TaniaD r MOREILLON JessicaUrgencesD r BOLOGNINI TaniaD r MOREILLON JessicaD r RENAUD IsabelleD r TAGAN DamienR + CRRCCR + CR + CRRRRCRPsychiatrieD r BONVIN-MULLOR NouriaD r JUSTINIANO IsabellaD r OUASTI AhmedRadio-oncologieD r KHANFIR KaoutharCCCCUrologieD r BOILLAT Jean-JosephD r BITSCHIN HenriD r GABELLON SergeP r JICHLINSKI PatriceD r PRAZ ValentinD r ROCHAT Jean-BlaiseRR + CR + CCR + CRRadiologieD r ANAYE AnassD r BAMMATTER StéphaneD r COULON DENOGENT PascalineD r DESARZENS FrançoisD r GLUECKER ThomasD r KARDAN RezaD r MOLL ThierryD r NIKLAUS Pierre-AntoineR + CCRCR + CRCCHôp nfo 45

En cas d’urgence24h/24Si vous ne pouvez pas attendrel’avis de votre médecin traitant oudu médecin de garde, se rendre à :ChablaisSITE D’AIGLE :Gynécologie, Obstétrique,Enfants jusqu’à 16 ansSite de Monthey :Médecine et Chirurgie AdultesouRivieraSITE DU SAMARITAIN, VEVEY :Gynécologie, Obstétrique,Enfants jusqu’à 16 ans,Médecine Adultes, ORLSite de Montreux :Chirurgie AdultesSi vous ne pouvez pas vous déplacer,n’hésitez pas à appeler le :144qui vous enverra une ambulance ouprendra les mesures nécessairesou l’un des numéros de garde :Canton de vaud :0848 133 133Médecins et DentistesCanton de vaud /VALAIS :024 468 80 30Urgences pédiatriques ChablaisCanton du valais :0900 144 033MédecinsFr. 0.20/minute du réseau fixe + consultationtéléphonique facturée selon TARMED0900 558 143Pharmacies et DentistesFr. 0.50/appel + Fr. 1.-/min.Nous vous recommandons de respecter l’organisation présentée ci-dessus pourla qualité et la rapidité de votre prise en charge. Toutefois, si par mégarde vousne vous retrouviez pas au bon endroit, ne vous inquiétez pas, toutes les mesuressont déjà prises pour garantir votre sécurité.

Dons et cotisations 2011Nous remercions chaleureusement l’ensemble de nosdonateurs pour leur générosité, quel qu’en soit le montant.Toutefois, il nous est malheureusement impossiblepour des raisons de place de mentionner les nombreuxmembres qui ont versé un don inférieur à Fr. 50.- en 2011.Les cotisations et dons enregistrés en 2012 seront publiésdans Hôp!nfo 2013.BAUM Katarina La Tour-de-Peilz 10000DEFAGO Juliette Monthey 3000KRASNIQI Driton Aigle 1140BANQUE CANTONALE VAUDOISE Aigle 1000BISSEGGER RALPH & CARAVAGLIO MARCO Aigle 500LIECHTI André Sàrl Montreux 500MDL MEDICAL DEVICES LEASE SA Genève 500RETRAITES POPULAIRES Lausanne 500Don Ministère Public de l’Est Vaudois 500ISS Facility Services AG Zurich 400PERRIARD Michel et Rita Aigle 400LOISON Pierre Vouvry 310ALBEROTANZA Giovanni Aigle 300COMMUNE DE RENNAZ Rennaz 300ELLISON Harry et Margaret Clarens 300HEIERLI Walter Corseaux 300LATTION Antoine Muraz 300LES ARTISANS VIGNERONS D’YVORNE Yvorne 300OBRIST SA Vevey 300PI-R-CARRE SARL Lavey-Village 300ALLISON Francis et Denise Aigle 290WERTHMÜLLER-BORDON Théodore Ollon 270BARBIER Marcelle Lavey-Village 250LAUBSCHER Michel et Marie-Thérèse Brent 250MAYE GEORGES SA Le Mont-sur-Lausanne 250En souvenir de M. Claude Sauge Ollon 250COMMUNE DE FINHAUT Finhaut 220GRAF Pierre-Etienne Gryon 220HUGUENIN Suzanne St-Légier 220METAL ASSISTANCE Villeneuve 220BERTHOLET Jean St-Triphon 200Centre Médico-Social Vouvry 200CEVEY Jean-Jacques et Simone Montreux 200COMMUNE DE BEX Bex 200DUVANEL Jean-Jacques Vevey 200ECHAFAUDAGES 2000 Aigle 200FIDUCIAIRE TURRIAN SA Villars-sur-Ollon 200GILGEN Ernest et Hélène Aigle 200GRISONI Carrelages SàRL Vevey 200HOPITAL DE LAVAUX-CULLY Cully 200HPR SA Carouge 200JOLIVET André La-Tour-de-Peilz 200JUCKER Hans Monthey 200LES BLANCHISSERIES GENERALES Chailly s/Montreux 200MAISON DE REPOS LES ROSIERS SA Blonay 200MASSET SA Le Mont-sur-Lausanne 200MOREX Gaston Aigle 200NUSSBAUMER-GROSS Antoine Monthey 200OSWARLD Kadim Le Sépey 200PARKOMATIC AG Zurich 200RESTAURANT LA ROSERAIE Roche 200ROCHAT-BURNAND Pierre Villard-sur-Chamby 200RUCHTI Max Vevey 200SERRA-POISSONS FRAIS Clarens 200TACHERON Jean-Daniel Bex 200TRICOT Marie-Louise Chernex 200VANNAY Jérôme Vionnaz 200VEILLARD et CRAUSAZ SA Ollon 200BOISOT Georges Gryon 160BÜRKI Fritz Leysin 160SAUGY-ANSERMOZ Paul et Eliane Les Diablerets 160ALBEROTANZA Antonio Aigle 150B+C INGENIEURS SA Montreux 150GENIN-PLANCHE Michel et Violette Monthey 150GISEL Jolanda Le Bouveret 150GREMION André et Christiane Muraz 150HOWARD E.J. Clarens 150KOOPMANS Johanna La-Tour-de-Peilz 150MEILI ALFRED SA Bex 150PERNET Jean et Annette Noville 150Hôp nfo 47

BALLESTRAZ Rémy Aigle 140BRUHIN-OGUEY Paul Le Sépey 140AMIGUET Yves Ollon 120AUBORT Roger Monthey 120BEER Hans Rudolf La Tour-de-Peilz 120CARDIS-KOBEL Ernest et Lisbeth La Tour-de-Peilz 120COCHARD Christian et Corinne Aigle 120DEMIERRE-CHAVANNES Odette Vevey 120FERRARI-FRIEDL Anna Vouvry 120FIXIT AG Baar 120HAENNI Doris Brent 120HENRIOD Samuel Blonay 120MAGNIN Claire Clarens 120MARREL Jacques Vevey 120PARISOD André Marcel Bex 120SCHAER Louis Vouvry 120BRIOL Charles Monthey 110ALMICO SARL Bex 100AMBRESIN John et Viviane Ollon 100ANDRE TECHNOLOGIES ET STATRON SA Ecublens 100ANSERMOZ Patricia et Jean-Paul Corbeyrier 100APPLIMED SA Châtel-st-Denis 100BACHELARD Edouard Troistorrents 100BAERT VAN OPSTALL Henry A. Gravenhage (NL) 100BARBAY André Yvorne 100BARRAUD Gilberte Ollon 100BAYS Pierre Vouvry 100BERTHOD Pierre-André Sierre 100BESSON François Aigle 100BETELEC SA Villars-Ste-Croix 100BIANCHI François Aigle 100BINER-BRACKE J. Montreux 100BLANC Jean-Pierre Ollon 100BOLLSCHWEILER Associés SA Ollon 100BORGEAUD Christian et Liliane Villeneuve 100BORGEAUD Philippe et Isabelle Le Bouveret 100BORLOZ Eric et G. Chesières 100BRAUCHLI SA Vevey 100BURGEAT Antoinette Bex 100C4 GLOBAL COMMUNICATION SA Martigny 100CARDIS François Monthey 100CARRON Etienne et Madeline Villars-sur-Ollon 100CHAMMARTIN Michel Roche 100CHAUVY Arnold Bex 100COCKERIL Maria J. Le Bouveret 100COLLAUD Eric Vevey 100COLOMBARA SA Monthey 100COMMUNE DE COLLOMBEY-MURAZ Collombey-Muraz 100COMMUNE DE CORSEAUX Corseaux 100COMMUNE DE CORSIER Corsier-sur-Vevey 100COMMUNE DE LEYSIN Leysin 100COMMUNE DE ST-MAURICE St-Maurice 100COMMUNE DE VIONNAZ Vionnaz 100COSENDAI Charles Ollon 100COUTAZ Charles-Henri Aigle 100CROT-FLEURS La Tour-de-Peilz 100DECO Jean-Pierre Aigle 100D’EGGIS V. Villard-sur-Chamby 100DESBAILLETS Sophie Montreux 100DISERENS Marc-Etienne Savigny 100DRAINVILLE Daniel Vevey 100ECHAFAUDAGES TOFAJ Sàrl Aigle 100ECHENARD SA Bex 100ECOFFEY Jean-Daniel et Micheline Troistorrents 100EGLI Kurt et Françoise La Tour-de-Peilz 100FONDATION BEAU-SITE Clarens 100FONTAINE Huguette Frenières-sur-Bex 100FONTANNAZ Michel Noville 100GACHNANG Automobiles Aigle 100GAEMPERLI TEDESCHI Notker et FrançoiseCrissier 100GAILLARD Nadia Veytaux 100GENILLARD C.-François Aigle 100GERMANN-BOPP Elisabeth Le Bouveret 100GETAZ ROMANG SA Aigle 100GIRARDET Edouard Maurice Vevey 100GOLAY André Corseaux 100GROBETY Philippe Vers-L’Eglise 100GUDET-STRICKER Arnold et MargueriteLes Diablerets 100GUIDETTI Sàrl Monthey 100GUTKNECHT Raymond Aigle 100GUTKNECHT et FILS SA Yvorne 100GUYE-VUILLEME Jean-Frédéric et Rose-Marie Bex 100HISCHIER-DONNET Marc et Monique Troistorrents 100HOPITAL DE CERY Prilly 100HORNER Pierre Vevey 100JACQUET Frédéric Montreux 100JEQUIER Michel Château d’Oex 100JORDAN Jacques Noville 100JOTTERAND Jean-Paul Aigle 10048 Hôp nfo

JOUAS Philippe Villeneuve 100KOETSCHET Jean-François Villeneuve 100KOHLI Michel Aigle 100KOLIQI JUBANI Elisabeth Vevey 100LACHAT Alexandre Villeneuve 100LANGE-MONAY Gisèle et Marc Val d’Illiez 100LEBLANC-DEVOS Pierre et Françoise Les Diablerets 100LECHOT Jacques Chesières 100LEHNER Christian Montreux 100LOKMAN Ganiji Aigle 100LOOSLI Jean-Pierre Montreux 100MAFIOLY Esther Le Bouveret 100MARKETSMUELLER Josef Troistorrents 100MAZZUCCO Jacques Les Plans sur Bex 100METACONCEPT Vevey 100MOBILIERE SUISSE Monthey 100MONDUCCI Franco Bex 100MONNET Geneviève Ollon 100MOREX Andrée Aigle 100MORIER Michel Ollon 100MULLER Jean-Pierre Chamby 100NICOLLIER Philippe Vers-l’Eglise 100OGUEY Freddy et Annie Le Sépey 100OGUEY-ROUGE Lucienne La Comballaz 100PEROTTI Charles Yvorne 100PIDOUX Rémy et Simone Corseaux 100PITTIER NYFFENEGGER Guy et Brigitta Bex 100PLANCHAMP SA Vouvry 100PORCHET Eric Vevey 100PRADERVAND MOOSER Michèle La Croix-sur-Lutry 100PRULL-BERGER Hans et Christine St-Gingolph 100QUILLET Alain Aigle 100REINHARD-GLAUSER Paul Lavey-Village 100REITZEL (SUISSE) SA Aigle 100REY Henriette Chardonne 100RIESEN Marcel Villeneuve 100RIVIER Etienne Vevey 100ROBATEL Camille Bex 100RUGGLI Oscar La-Tour-de-Peilz 100RUIZ DEL PORTAL Yvette Chesières 100SAMSON Michel Ollon 100SCHULER Jean-Pierre et Christine Plambuit/Ollon 100SERMIER Joseph-Marie Vouvry 100SERVA Valentino Vevey 100SRS Services Réhabilitation SA Préverenges 100STORZ Gaston Territet 100THONNEY Gérard Vouvry 100TOFAJ Nezir Muraz 100TORTELLI Alberto Clarens 100TSC VILLARS SàRL Villars-sur-Ollon 100VAN HEE Claude Bex 100VEYA Jean-Marie Ollon 100VILLECHAISE Jean Vevey 100VK CONCEPT SARL Vionnaz 100VUILLE Gilles Muraz 100WARPELIN Gérard Montreux 100WARPELIN Suzanne Villeneuve 100WASER Odette Montreux 100WEBER-BROILLET Anita Bossonens 100WEITA AG Arlesheim 100WENGER Bertrand Monthey 100GERMANIER-GISLER Roland et Emma Clarens 90ANTILLE Rose-Marie Monthey 80BUSSET Henri Aigle 80COUTAZ Hugues Vérossaz 80DUBOIS Gisèle Lavey-Village 80MARET André et Giovannina Evionnaz 80MONNIN Simone Monthey 80MORIER Jean Clarens 80PERNET Jean-Louis Les Diablerets 80STEINMANN-AMIGUET Jacqueline St-Triphon 80TAUXE Francine Leysin 80WÜTHRICH Michel Gryon 80BAER Gérald René Jongny 70BURNIER Marianne Aigle 70COMMUNE DE PORT-VALAIS Le Bouveret 70DE VARGAS-MARQUEZ François et Julia Lausanne 70DELEZE Paul Chesières 70DUBOIS Eric Bex 70GENET Chantal Gryon 70HASLER Kurt St-Gingolph 70HENNARD Jean-Pierre Aigle 70MARTIN Gérard Châbles FR 70MOTTIER Edouard Clarens 70PAHUD Claude et Régine Monthey 70RITTENER-HIEMER Marcel Ollon 70SOLCA Roland et Micheline Blonay 70TAVERNIER Maurice Lavey-Village 70AMSTEIN SA Vevey 69Hôp nfo 49

CAMARA Gassama Aigle 60COPPEX Sylvia Vouvry 60FELIX Pierre et Ginette Les Diablerets 60FONTANA-AESCHLIMANN Katharina Les Diablerets 60FOURNIER-BUSSET Renée Vers-L’Eglise 60GRIN Jean-Pierre et Françoise La-Tour-de-Peilz 60HAECHLER Henri Yvorne 60MARAUX Madame et Monsieur Corseaux 60SCHAAD Laurent Monthey 60SCHMIED Marcel Chernex 60SILVA DE BRITO PEREIRA Adelinda Monthey 60ZARO Teresa Collombey 60MULLER Pierre Yvorne 55STETTLER Gérard Vevey 2 55TURRIAN Marcel St-Légier 55ANEX Jean-François Yvorne 50ANEX Marc Ollon 50ANKLIN Guido Ollon 50ANSERMOZ Claire Aigle 50ASANTE SANA Montreux 50AUSTIN-ANSERMOZ Marguerite Blonay 50BAUMANN-FASANA Konrad et Hélène Blonay 50BERTHOD Jeanne-Martine Sierre 50BLANCHARD Liliane Montreux 50BLANCHET Benoît Vionnaz 50BLATTI-FIRMINO Jean-Pierre Le Sépey 50BONETTI Yole Blonay 50BORGEAUD Agnès Muraz 50BORLAT-LUGON Fernande Aigle 50BORLOZ Michel et Corinne Rennaz 50BORNEX Roland Yvorne 50BRUNET Jean-François La-Tour-de-Peilz 50BUDRY Anne-Marie Montreux 50BUSSET-OLLOZ Andrée Vers-L’Eglise 50CARDINAUX Robert Blonay 50CHAPPAZ Isabelle Aigle 50CHARDONNENS Yves et Laura Vouvry 50CHERIX Martial et Lucienne Les Plans-sur-Bex 50CHRISTEN Grégoire Vevey 50COMBERNOUS Daniel et Gertrude Val d’Illiez 50COMMUNE D’ORMONT-DESSUS Les Diablerets 50CORONADO Markus Vevey 50COTTIER Henri-Olivier Leysin 50DE GROOT Hans et Karine Val d’Illiez 50DEFAGO William et Irène Troistorrents 50DELALOYE Jacqueline Monthey 50DELEZE Anna Clarens 50DERIVAZ Eric Troistorrents 50DRESHAJ Beke Villeneuve 50DUBOSSON Pascal Troistorrents 50DUPERTUIS Germaine Les Mosses 50DUPERTUIS Jean-Paul Le Bouveret 50EPARS Marianne Ollon 50FASANO Marco et Yvette Les Evouettes 50FATIO-TURRIAN Eric et Anne Château-d’Oex 50FAVEZ Jérôme Val d’Illiez 50FIAUX André Ollon 50FLEISCHMANN Josef Les Diablerets 50FONDATION URGENCES SANTE Lausanne 50FONTANA Aldo La Tour-de-Peilz 50FORNAY Alain St-Gingolph 50FREY Georg Bex 50FUNK-FRICKER Burkhart et Elisabeth Brent 50GAUTHIER Thierry Vevey 50GENILLARD SMETS Anne-Marie Ollon 50GENOVESE Christine et Paul Villeneuve 50GETAZ Jean-Pierre Ollon 50GEX-COLLET Yves Monthey 50GIANINI RIMA Bruno Monthey 50GLOOR Jean-Pierre Vevey 50GRANGER Josiane Collombey 50GULLO Jean-Pierre Vevey 50GYGER Lucile et Arnold Clarens 50HABEGGER Laurence Buchillon 50HALTER THOMI Karl et Valérie Ollon 50HEIMANN SA Montreux 50HELFER-VASTA Jean-Michel et Dominique Blonay 50HUBERT Daniel Bex 50IMPRIMERIE MONTFORT SA Monthey 2 50JAQUEROD-TRAVAINI Simone Villeneuve 50KRUEGER Claude Aigle 50KURATH-VALINO Wendelin et Carmela Villeneuve 50LACK-ROUX Michel et Christiane Ollon 50LAFFELY Marc Montreux 50LASSUEUR Michel Monthey 50LIVERA Léonard Collombey 50MANTONA Elise Rose Monthey 50MARQUET Pierre Bouveret 50MARTI Kurt Aigle 50MEAN Pierre La Tour-de-Peilz 50MERLO-MONBARON Michel et Nicole Aigle 50MERMOD Jean-Pierre Chailly sur Montreux 50MEYLAN Raymond Montreux 50MICHEL-AUBIN André et Louise Villeneuve 50MONNARD SA Plâtrerie-Peinture Fenil-sur-Corsier 50MOSER Cécile Ollon 50MUNETSI Heather Montreux 50NASTASI Salvatore Clarens 50NENESS / STAUB Marine et Ernest Clarens 50NEUWERTH Sonia Montreux 50NGONO ESSOMBA Ruth Bex 50NIEUWLAND Eric et Gabrielle Antagnes 50NOEL-VOLMAN Trees Chesières 50OGI Anne-Marie Bex 50OGUEY Bernard Le Sépey 50OREILLER André et Palmyre Aigle 5050 Hôp nfo

PABST Jean-Paul Aigle 50PERREAZ Mady Aigle 50PERREAZ-BRIAND Martine Yvorne 50PERRET Georges et Marie Yvorne 50PERRET Maurice Yvorne 50PETRICCIOLI Janine Monthey 50PETTER Aude Les Diablerets 50PFISTER Michel et Marie-Thérèse Aigle 50PHOTO GREZZI Bex 50PRADERVAND Jacques-François St-Légier 50RAU Eliane et Michel La-Tour-de-Peilz 50RÄZ Hans Monthey 50REY Marcel Vevey 50REY-BELLET Jean Monthey 50REYMOND-GERMANIER Patrick et GilberteVilleneuve 50RIEM Claude et Antoinette Vouvry 50ROUSSY-MAURER Robert et Elisabeth Aigle 50ROUX Yvette Bex 50RUBIN Pascal Collombey 50SADOWSKI Siegfried et Eva Clarens 50SAVOLDELLI Carlo Chesières 50SCHMIDLI Alice Massongex 50SCHNEIDER Sylvia Gryon 50SCHUBIGER Gianfranco et Lise La-Tour-de-Peilz 50SCUPOLA Gianpiero Vevey 50SECURITAS SA Zollikofen 50SERAIN-OGUEY Jean-Pierre Leysin 50SIMONET Philippe St-Légier 50STOFFEL Andrea et Catherine Glion 50STUCKI-DUGERDIL André et Elisabeth Aigle 50TAGAN Damien Vevey 50TAXI CITY Monthey 50THIEBAUD Monique Aigle 50TORRENT Georgette Aigle 50TORRENT J. SA Vevey 50TRAEGER Henri Estavayer-le-Lac 50TRISCONI-ANCHISE SA Vionnaz 50UNIFIL SA Monthey 50VAUDAN Hubert Bex 50VIONNET Georges Monthey 50WAGEN Anne-Marie Vevey 50WILLEN Charles Villeneuve 50WISMER Georgette Montreux 50WYSKIEL Anne-Marie Les Diablerets 50Hôp nfo 51

Les amis de l’hôpitalRiviera-ChablaisComité del’AssociationDes personnalités de tous horizons qui s’investissentet soutiennent activement la réalisation d’un HôpitalRiviera-Chablais performant à Rennaz :M. Jean-Paul Jotterand PrésidentM me Christine Chevalley Vice-PrésidenteM. Olivier Thétaz Vice-PrésidentM. Michel Chammartin SecrétaireM me Annie OgueyTrésorièreM. Ernest Cardis MembreM. Bruno Gianini-Rima MembreM. Pascal Gross MembreM. Jean-Pierre Müller MembreActivités en 2012— Edition à 92’000 exemplaires du bulletin annuelHôp!nfo distribué à tous les ménages de nosdeux régions— Soutien au film sur la création de l’Hôpital Riviera-Chablais à Rennaz— Refonte du site internet des Amis de l’HôpitalRiviera-Chablais— Réalisation d’un nouveau design pour le magazineHôp!nfoDécouvrez notre nouveau site internet :www.amishrc.chVotre adhésion,si indispensable !Resserrer les liens entre l’Hôpital et la Populationet apporter son soutien à la réalisation de l’HôpitalRiviera-Chablais sont les objectifs prioritaires desAmis de l’Hôpital Riviera-Chablais.Participez vous aussi à cette belle aventure et marquezvotre soutien à un nouvel hôpital de qualité,au coeur du Chablais et de la Riviera, en devenantmembre de notre Association.Pour plus d’informations :Les Amis de l’Hôpital Riviera-ChablaisChemin du Grand-Chêne 1860 AigleCCP 17-228149-7Tel. 024 468 86 88Fax. 024 468 80 88Commentadhérer ?Il suffit de vous inscrire :sur notre site internet :www.amishrc.chpar courriel :info@amishrc.chpar le versement d’une cotisationannuelle minimale de Fr. 20.- au moyendu bulletin de versement encarté aucentre de ce numéro d’Hôp!nfoA bientôt !www.amishrc.ch52 Hôp nfo

Hôp nfo N°15Bulletin d’informationdes Amis de l’HôpitalRiviera-Chablaisp. 6-9Communication :une campagne pour en parlerp. 10-25Les professionnelss’exprimentp. 36-39Rive-Neuve :un nouvel établissementp. 52Les amis :refonte du site internet