Les Amis de l'Hôpital Riviera-Chablais - Les amis de l'Hopital ...
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éussi à obtenir, petit à petit, une manière commune<strong>de</strong> travailler, aussi bien dans le domaine médical qu’administratif. Il faut dire aussi que la prescriptionélectronique grâce au système CATO, qui permet lasécurité et la traçabilité, a joué un rôle important. Parexemple, on fait une prescription qui est enregistréedans le programme et quand celle-ci est validée, celagénère <strong>de</strong>s instructions au pharmacien <strong>de</strong> préparerles perfusions et <strong>de</strong> les livrer. Ce système permet <strong>de</strong>savoir qui a fait quoi, ce qui évite <strong>de</strong>s erreurs pourles préparations et les prescriptions. C’est un outil <strong>de</strong>gran<strong>de</strong> qualité qui va se répandre dans tous les hôpitauxsuisses et européens concernés par l’oncologieet l’hématologie.—— À votre avis, une bonne idée le service<strong>de</strong> radiothérapie à Vevey ?Excellente, et voilà pourquoi. Premier élément, unevision bassement économique, car nous sommesdans une situation où l’on commence un petit affrontementavec <strong>de</strong>s structures privées. Sans lacréation <strong>de</strong> ce service, on courrait le risque d’avoirune clinique ou une structure privée qui offre <strong>de</strong>la radio-oncologie. Le but n’est pas une oppositionpublic-privé, cela n’a pas <strong>de</strong> sens. Mais, on est sûrque dans le secteur public que nous représentons,on recrute <strong>de</strong>s collègues <strong>de</strong> haute qualité comme leDr Matzinger, quelqu’un à la pointe dans le domaine<strong>de</strong> la radio-oncologie et qui par ses choix, va permettred’emblée d’avoir un équipement au top. Ainsi,nous créons déjà un secteur propre à l’oncologiepour l’Hôpital <strong>Riviera</strong>-<strong>Chablais</strong>. Le fait d’intégrer laradio-oncologie <strong>de</strong> suite, sans attendre l’ouverture<strong>de</strong> Rennaz, permet aussi d’avoir une équipe qui vaêtre rôdée dans nos <strong>de</strong>ux institutions, avec les différenteséquipes d’autres disciplines. On va doncdéjà construire dans nos murs une unité utile pournos <strong>de</strong>ux institutions. Ce qui permet pour certainspatients d’être traités et d’autres <strong>de</strong> se rapprocher.Le choix actuel, c’est le CHUV ou l’Hôpital du Valaisà Sion. Pour les patients encore, si l’on a besoind’un avis, on l’a plus vite avec nos collègues dansnos murs qu’avec <strong>de</strong>s collègues distants <strong>de</strong> 20 ou60 kilomètres. On limite aussi les risques <strong>de</strong> transfert<strong>de</strong> patients hospitalisés au CHUV ou à Sion. On lesprend sur place. Le fait <strong>de</strong> n’avoir plus qu’un service,à terme, permettra aux patients <strong>de</strong> n’avoir affairequ’à un seul service, aux mêmes mé<strong>de</strong>cins, au mêmesecrétariat.—— Quelles ambitions pour les années quinous séparent <strong>de</strong> Rennaz et pour la suite ?L’ambition est justement d’offrir <strong>de</strong> manière bienrôdée, cette prise en charge globale <strong>de</strong>s patients etnotamment pour les patients oncologiques. En ayantun système qui fonctionne bien dans le domaine <strong>de</strong>la chirurgie, <strong>de</strong> l’oncologie et <strong>de</strong> la radio-oncologie.Tout ceci nous permettra d’arriver à Rennaz enétant complètement opérationnels. La cohérence <strong>de</strong>fonctionnement d’un gros service unique avec <strong>de</strong>séquipes communes est un gain appréciable à la foispour les institutions actuelles et pour celles à venir.Sans compter d’ailleurs sur le gain en qualité et enefficacité <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>s patients qui sontau centre <strong>de</strong> nos préoccupations.D r Cédric BlatriePharmacien PHEL—— La préparation <strong>de</strong>s cytostatiques : en quoiça consiste ?D’abord, un cytostatique est une substance qui permet<strong>de</strong> bloquer la synthèse, le fonctionnement oula multiplication cellulaire. Ce sont ces moléculesqui sont utilisées aujourd’hui pour lutter contre lecancer. L’optique prise en milieu hospitalier <strong>de</strong>puisplus d’une dizaine d’années a été <strong>de</strong> centraliser leschimiothérapies. Ces produits étant relativementdangereux pour un humain non atteint par un cancer,il faut protéger ceux qui fabriquent ces substancesau sein d’une enceinte dédiée. Une antenne<strong>de</strong> notre pharmacie à la Provi<strong>de</strong>nce est affectée àcette activité. Nous préparons ainsi au plus prochedu département d’oncologie, les cytostatiques pourl’Hôpital <strong>de</strong> la <strong>Riviera</strong> et, <strong>de</strong>puis début janvier, pourl’Hôpital du <strong>Chablais</strong>.—— Au terme <strong>de</strong>s 6 premiers mois, quel bilanpouvez-vous tirer <strong>de</strong> la préparation unifiée <strong>de</strong>scytostatiques HDC-HR ?Le sujet <strong>de</strong> contentement principal est d’avoir réussià sécuriser au maximum la fabrication qui se faitdans notre unité (PhelOnco). De plus, notre systèmeest informatisé, ce qui évite toute retranscription,32 Hôp nfo