Modélisation de sons bruités par la Synth`ese Granulaire
Modélisation de sons bruités par la Synth`ese Granulaire
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compatibles avec le générateur aléatoire du module <strong>de</strong> synthèse. De plus,bien que l’échelle <strong>de</strong>s fréquences <strong>de</strong>s atomes du dictionnaire soit linéaire,nous avons préféré, au regard <strong>de</strong>s considérations psychoacoustiques sur <strong>la</strong>discrimination <strong>de</strong>s variations fréquentielles en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> hauteur, d’utiliserune échelle logarithmique pour l’histogramme. Ceci était <strong>de</strong> plus en accordavec le module <strong>de</strong> synthèse granu<strong>la</strong>ire qui acceptait <strong>de</strong>s distributions stochastiquessous cette forme. Par ailleurs à propos <strong>de</strong> l’histogramme d’amplitu<strong>de</strong>,on peut remarquer que les valeurs sont très ramassées sur 0, avec un maximum<strong>de</strong> nombre d’occurence à 0. Il ne s’agit bien evi<strong>de</strong>mment pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> réelleamplitu<strong>de</strong> détectée mais a à voir avec <strong>la</strong> discrétisation impliquée <strong>par</strong> l’utilisation<strong>de</strong> l’histogramme. Pour contourner ce problème, on peut diminuerle pas <strong>de</strong> l’histogramme en prenant bien en compte <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion qu’il maintientavec le nombre <strong>de</strong> données analysées. Un autre point remarquable est <strong>la</strong>forme <strong>de</strong> l’histogramme <strong>de</strong>s durées <strong>de</strong>s atomes. Elle est directement liée à <strong>la</strong>discrétisation <strong>de</strong>s <strong>par</strong>amètres lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction du dictionnaire. En effet,le logiciel LastWave utilise uniquement <strong>de</strong>s longueurs d’atomes sous <strong>la</strong> forme2 p . Ce choix a ap<strong>par</strong>emment été fait pour optimiser le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> corré<strong>la</strong>tionentre les atomes. Ce<strong>la</strong> peut dans notre cas être problématique ayant unerésolution <strong>de</strong> plus en plus faible pour les longues durées. Néanmoins, nousvoulons ici évaluer <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> Matching Pursuit et non le logiciel lui-même.Il nous faut simplement considérer cette limitation dans nos résultats, <strong>la</strong>métho<strong>de</strong> générale n’ayant pas <strong>de</strong> telles restrictions.Il a aussi fallu pour appliquer ces resultats en synthèse estimer <strong>la</strong> fréquenced’occurence <strong>de</strong>s grains. Or les temps d’occurence sont eux aussi discrétisésamenant ainsi à <strong>la</strong> détection <strong>de</strong> nombreux atomes synchrones (au mêmetemps). Or le module <strong>de</strong> synthèse ne pouvait déclencher <strong>de</strong>ux grains exactementsynchrones. C’est pourquoi, en remarquant que le nombre <strong>de</strong> grainsdétectés <strong>par</strong> unité <strong>de</strong> temps était re<strong>la</strong>tivement constant, nous avons choisid’utiliser, pour déterminer <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> déclenchement, <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong>sdifférences <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> détection entre <strong>de</strong>ux atomes successifs. Nous avonsdonc approximé cette fréquence à F = 1/0.0009 ≃ 1000Hz.Application en synthèse L’extraction <strong>de</strong>s <strong>par</strong>amètres et leurs propriétésstochastiques ainsi faites, nous pouvons maintenant appliquer ces résultatsen synthèse pour évaluer <strong>la</strong> validité <strong>de</strong> l’analyse. Nons avons donc en premierlieu, en accord avec les choix d’analyses, utilisé <strong>de</strong>s grains d’enveloppe gaussiennemodulée <strong>par</strong> une forme d’on<strong>de</strong> sinusoidale. Mais le son résultant, bienque pouvant se rapprocher d’un bruit d’eau dans sa distribution fréquentielle,n’était pas réellement probant d’un point <strong>de</strong> vue perceptif. Les composantesfréquentielles discernables dans le son naturel étaient en effet trop marquées,41