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Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca - Fédération ...

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➜ I ACTUALITé I➜ I P.5ASTRANOVA.comEntreprendre dans l'horeca. Une pure folie ?La profession d'entrepreneur horecaLe bureau de conseil <strong>Ho</strong>recaPartners a invité plusieursentrepreneurs horeca renommésà une réunion consacrée à leurprofession. Pourquoi se sontilslancés dans l'horeca ? Quepensent-ils de leur métier ?Quels conseils donnent-ils à leurscollègues ? S'ils le pouvaient,choisiraient-ils à nouveau unecarrière dans l'horeca ou fautilêtre un peu fou pour oser selancer dans une telle aventure ?Autour de la table, les réponses sontunanimes : tous replongeraient dansl'horeca, sans même y réfléchir.Kristof Krekels : « Mon travail, c'estma vie. J'aime voir les gens apprécierce que je fais. C'est tout simplementun travail très plaisant. » Jan Buytaertconfirme les dires de son collègue :« Dans un restaurant, on apprend àconnaître des gens très intéressants,de manière extrêmementpersonnalisée. Beaucoup d'hommespolitiques, d'hommes d'affaires etd'artistes s'asseyaient à ma table.Ils appréciaient mes plats et pourma part, je m'enrichissais de leursparoles »ChiffresMais il faut bien sûr garder un œilattentif sur les comptes. Après tout,l'objectif reste de faire du bénéfice.On n’insistera jamais assez surl'importance de la qualité. « Laqualité ne peut être garantie quesi l'offre reste raisonnable » confieFreddy Oudshoorn. « Etre réceptif àla critique est important également »ajoute Kristof Krekels. « Et soyezcontent d'en recevoir. Toute critiqueest bonne à prendre ! »A la question de savoir si les réseauxde franchise vont continuer à sedévelopper, force est de constater quetout dépend de l'établissement. Leshôtels et les boulangeries commeCroissy n'auront pas de mal à le faire.Mais à chacun de mettre en œuvre sapropre formule. Ainsi, Kristof Krekelsne jure que par la participationprogressive des collaborateurs. Ilspeuvent acheter des actions, voir àquel point le fait d'entreprendre leurconvient et peu à peu, reprendrel'affaire.Un métier d'hommesLes femmes brillent par leur absenceAutour de la tableEddy Bolle, <strong>Ho</strong>reca PartnersJan Buytaert, ancien Chef étoilé du « Bellefleur » et actuellement consultantAlexander Dupont, Director Franchise Development Belux ACCOREddy Francken, Administrateur délégué de CroissyKristof Krekels, Administrateur de plusieurs restaurants (« Grand <strong>Ca</strong>fédeSingel », « Zuiderterras », « Grand <strong>Ca</strong>fé Lamot », « Tassso », « Dijk 34 »)Freddy Oudshoorn, Gérant de Food & Beverage OrganizationSerge Verboven, Gérant du Loberge Groepautour de la table. L'horeca serait-ilun métier d'hommes ? « Etre chefest physiquement très contraignant »affirme Jan Buytaert. « Il y a en effetpeu de chefs féminins, surtout au topniveau. Gageons que tôt ou tard, unefemme sera nommée Lady Chef. »L'horeca et la vie de famille ne fontpas bon ménage : travailler en soiréeet le week-end compromet l'éducationdes enfants. Serge Verboven :« Cela dépend beaucoup du typed'établissement. Je gère plusieursétablissements et des entreprises derestauration et je peux travailler engrande partie de chez moi. »Faire tourner un établissement encouple semble la meilleure formule,pour autant que vous ayez des accordsclairs et que vous regardiez dans lamême direction. Kristof Krekels :« L'horeca vous occupe jour et nuit.A la longue, vous ne parlez plusque de ça. Alors évidemment, il estimportant que votre partenaire sachede quoi il retourne. » Eddy Franckenpointe, lui aussi, les avantages : « Laplupart des franchisés qui gèrent unmagasin depuis plus de 20 ans le fonten couple. » Alexander Dupont : « Larègle du couple est parfaite pour leshôtels de famille mais elle ne vautpas pour les plus grandes chaînes.Tout le monde y est collaborateur, dumanager au franchisé et représenteun maillon d'une grande chaîne. »Nouvelles technologiesLes innovations les plus importantesassurent des économies de personnelet du confort. Le matériel permettantde cuire et de réchauffer plus vite etavec moins de mains ainsi que lesproduits de grande consommationfont désormais partie intégranted'une cuisine moderne. L'inductiondevient, elle aussi, un incontournable.En outre, les commandes à distancefacilitent le travail des serveurs.Médias sociauxAlexander Dupont est un ferventdéfenseur des nouveaux médias : « Lesmartphone a généré énormémentde chiffre pour nous. Certainesapplications vous permettent detrouver l'hôtel le plus proche. Interneta fortement changé la donne au seindu secteur hôtelier. » Facebook etTwitter sont, eux aussi, considéréscomme des supports publicitairesfaciles à l'emploi et bon marché.« L'horeca vous occupejour et nuit. A la longue,vous ne parlez plus quede ça. Alors évidemment,il est important que votrepartenaire sache de quoi ilretourne »FaillitesSi les entrepreneurs réunis autour dela table mènent leurs affaires avecsuccès, les innombrables faillitesdans le secteur restent un point noir.Serge Verboven : « Nous travaillonsà deux vitesses : les professionnelscontre les amateurs, ceux qui selancent dans l'horeca à défaut detrouver autre chose. Ces derniersternissent l'image du secteur. Ilfaut également tenir compte dela concurrence déloyale et de laconcurrence des établissements quiprennent de larges libertés avec lesrègles. Une professionnalisation pluspoussée est nécessaire. »Bref, nul besoin d'être un peu fou pourse lancer dans l'entreprise horeca.Il suffit de surveiller les chiffres, derespecter une politique du personnelet de la communication adéquate,d'être en prise avec les innovationset surtout, d'être passionné par sontravail.Katia BelloyChaises - tables - tabouretsbanquettes - fauteuils900 modèles (bois -alu-rotin-métal)sur mesure - aussi recouvrement - anti-feuShowroom en Ardenneuniquement le LUNDI de 10h à16h (ou sur RdV)24, Rue de Libin 6890 Smuid/Libin (E411 sorti n°24)Showroom à Gent 2000 m²Destelbergenstr. 28-34 9040 Gent (St-Amandsberg)ouvert du lundi au vendredi 9h-12h et 13h-17h.info & catalogue gratuit :09/228.80.20 ou 061/61.43.10


➜ I P.6➜ I MEMBRE <strong>Ho</strong>.re.ca SOUS LA LOUPE I« Le Smiley est de plus en plus à notre portée »LA TAVERNE DEN HOORN, JEUNE DE 25 ANSYves De Sloovere, Vice-présidentde <strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> Brabant flamand etpatron de la taverne Den <strong>Ho</strong>ornà Kapelle-op-den-Bos, étaitprédestiné à marcher sur lestraces de son père et à devenirboucher. Mais lorsque sa mèrea voulu l’inscrire à l’école deboucherie, il ne restait déjà plus deplaces pour un nouvel étudiant. Ila alors fallu se tourner vers l’écolehôtelière, ce qui lui a au finalparfaitement convenu.Cela fait maintenant 25 ans qu’YvesDe Sloovere et sa femme Anita VanHamme gèrent la taverne Den <strong>Ho</strong>ornà Kapelle-op-den-Bos. Et depuis peu,leur fils Kristof a également rejointl’équipe. Le 25e anniversaire del’établissement fut l’occasion idéaled’entièrement rénover la cuisine :ils jouissent à présent d’une cuisineflambant neuve, conviviale et pratique,qui répond aux normes HACCP les plusstrictes. « L’étape suivante consiste àdécrocher le « Smiley » annonce YvesDe Sloovere, le regard confiant.La cuisine est principalement l’universd’Anita. « Je m’y suis retrouvée quandj’étais enceinte, pour ne plus jamais laquitter. »La nouvelle cuisine n’est certainementpas la première rénovation que vousavez apportée à la taverne, en 25 ans.Yves : « Bien sûr que non. Nous avonsrénové et adapté régulièrement notreétablissement. C’est pour cette raisonque je dis toujours que nous sommesjeunes de 25 ans et non âgés de 25ans. »La dernière rénovation en datea dû représenter un sérieuxinvestissement.Yves : « En effet, mais c’étaitréellement nécessaire. En salle, nousétions en train de courir une coursede Formule 1, avec une petite Ladaen cuisine. Et cela nous faisait perdrebeaucoup de temps car la cuisinene pouvait pas toujours suivre leroulement. Qui plus est, nous voulionsrépondre à toutes les normes portantsur la sécurité alimentaire. Le Smileyest maintenant de plus en plus à notreportée. Nous avons également investidans un système d’osmose inverse, uninvestissement de fond mais qui estvite rentabilisé. Plus besoin d’essuyerla vaisselle et les verres dans l’étagèredu bar ne prennent plus la poussière. »Est-ce que les travaux de rénovationont pris beaucoup de temps ?Yves : « Nous n’avons fermé nos portesque pendant 14 jours. Mais il va de soiqu'il faut ensuite apprendre à connaîtreune toute nouvelle cuisine commecelle-ci. Nous avons aussi décidé depasser du gaz à l’induction. Et ce n’estque maintenant que nous découvronsvraiment les avantages de notrecuisine flambant neuve. »Anita : « L’induction présente vraimentdes avantages. Elle est plus rapide quela cuisine au gaz, gaspille moins dechaleur et la cuisinière est nettementplus facile à entretenir. Avec la saisondes moules qui approche, nous allonspouvoir apprécier le gain de temps quecela représente. »Comment décririez-vous votreétablissement ?Anita : « C’est un endroit où tout lemonde est le bienvenu, à n’importequelle heure de la journée. Chez nous,vous pouvez commander le menu ousimplement manger une crêpe ouboire un verre. »Yves : « Nous mettons un pointd’honneur à ce que les gens puissentaussi s’installer pour juste boire unverre et ce, même pendant les heuresde table. Ils voient alors les platspasser et reviennent bien souvent pourmanger un bout. »Vous êtes situés près de l’eau. Est-ce quevous avez aussi la visite de promeneursou cyclistes du dimanche?Yves : « A coup sûr, pendant lesmois d’été. Vous avez l’intersectiond’itinéraires à vélo qui passe le long ducanal et ça se remarque. »Est-ce que vous venez d’une familleactive dans l’horeca ?Yves : « Mes grands-parents, tant ducôté de ma mère que de mon père,avaient leur propre café. Mais monpère est, lui, devenu boucher, bienque ce métier reste tout à fait dansla même lignée. C’est aussi uneprofession indépendante. J’aurais doncnormalement dû moi-même devenirboucher mais le sort en a décidéautrement. »Est-ce que vous vous êtes lancéavec conviction dans la gestion d’unétablissement ?Anita : « Dès le début, mon mari m'aclairement fait comprendre qu’il voulaitavoir sa propre affaire et dans cecas-là, mieux vaut être deux pour s’ylancer. »Yves : « C’est d’ailleurs grâce à mafemme que nous avons trouvé cetendroit, à l'époque. Elle s'occupaitdu ménage chez Alfred Van Roy,du groupe Palm et nous étions à larecherche d'un établissement pourouvrir notre propre affaire. Palmnous a aidé à obtenir ce bâtiment etnous a soutenus financièrement pournous permettre de nous lancer. Legroupe Palm applique des contrats debrasserie très corrects. »Est-ce que votre fils a toujours su qu’ilrejoindrait l’affaire familiale ?Anita : « Non, il a suivi des étudesà l’opposé de l’horeca et a d’abordtravaillé dans un bureau. Mais cen’était pas du tout son truc et il estalors venu travailler dans la taverne.Pour mon mari, la seule conditionétait qu’il décroche un diplôme dechef cuisinier et Kristof y travailleactuellement en cours du soir. L’arrivéede Kristof à plein temps au Den <strong>Ho</strong>orna permis de beaucoup nous soulager. »Vous affichez une carte des bièresbien remplie.Anita : « Mon mari est un grandconnaisseur de bières. En 2000, il aremporté le concours de dégustationde bières à l’occasion d’<strong>Ho</strong>recatel. »Yves : « Et j’en suis plutôt fier carc'était un concours de haut niveau. Il yavait une dégustation à l’aveugle, unepartie théorique et un test à la pompe.Au Den <strong>Ho</strong>orn, nous promouvons laconsommation de bière avec le repasainsi que la cuisine à base de bière.Nous avons également participé« En salle, nous étions en train de courir une course de Formule 1, avec une petiteLada en cuisine. »© Michael De Lausnayactivement à la campagne "Leven in deBrouwerij" (La vie dans la brasserie) del'Asbl Tafelen in <strong>Vlaanderen</strong>. »Comment vous êtes vous retrouvé ausein de la fédération ?Yves : « Je suis d’abord devenumembre. Puis l’ancien président desection a pris contact avec moi pourm’inviter à une assemblée et c’est ainsique les choses se sont enchainées.Je siège au sein de la direction depuisl’an 2000. Et ce n’est qu’après 10 ansd’expérience que je peux affirmerconnaitre suffisamment bien le secteuret la <strong>Fédération</strong> pour y apporter uneréelle plus-value. »Pourquoi une <strong>Fédération</strong> est-ellenécessaire ?Anita : « Seul, on ne peut rien réaliser.Par le biais de la <strong>Fédération</strong>, lesgérants d’établissements horecapeuvent s’entraider. »Yves : « Trop de patrons horecapréfèrent rester dans leur coin.C’est une mentalité à court terme.En outre, la <strong>Fédération</strong> peut aiderchaque exploitant individuellementen leur donnant des conseils eten les informant des nouvellesréglementations ou nouveautés dansle secteur. La <strong>Fédération</strong> est trèsactive et personnellement, j’ai déjàappris énormément en faisant partiedu conseil d’administration de FED.<strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> <strong>Vlaanderen</strong>. Certes, pourpouvoir faire partie de la direction,il faut pouvoir dégager du temps etpour un gérant qui vient de lancerson affaire, c’est assez difficile. Maispar contre, s’affilier n’exige pas uneminute de votre temps. Nous sommesparfaitement armés pour vousinformer de a à z. »Le nombre de membres a d’ailleursgonflé au cours des dernières années.Yves : « Les gens se rendentheureusement compte de la force dela <strong>Fédération</strong> et du rôle actif qu’ellejoue. »Den <strong>Ho</strong>orn, Diepestraat 21, 1880Kapelle-op-den-Bos, tél. 015/71.38.64,➜ www.tavernedenhoorn.beKatia Belloy


➜ I CUISINER AVEC DES PRODUITS REGIONAUX I➜ I P.7« Assis sur une véritable mine gastronomique »Afrique du Sud si je vois un chevreuilgambader dans mon jardin ? »Les produits régionaux ont-ilstoujours eu votre préférence ?« Que voulez-vous ! Inutile d'allervoir ailleurs lorsque l'on disposed'une telle richesse de produits.Nous ne sommes pas peu fiersd'afficher le label Ponts Gourmandset sommes depuis toujours membresdes Maisons du Terroir. Il y aquelques années de cela, j'allaismoi-même chercher des produitslocaux à la ferme. Nos deux joursde repos sur la semaine y étaiententièrement consacrés. Toutefois,ce mode d'approvisionnementétant devenu intenable, je travailledésormais avec des fournisseurs.Mais je reste passionné par montravail et je continue à utiliser lesmêmes délicieux produits que notremagnifique région a à nous offrir. Ilfaudrait d'ailleurs la protéger en tantque patrimoine culinaire. »porc accompagné d'une purée detopinambours et de cèpes, lors dusalon <strong>Ho</strong>recatel. Un délice ! »Quels sont les autres atouts de larégion ?« Au risque d'en oublier quelquesuns...Nous avons le formidablefromage de brebis de Madame Culotet le Fromage de L'Isebelle, dans lehameau de Laidprangdeleux. Il y a lafabuleuse chocolaterie Defroimont,à Erezée. Le bœuf de Bomal estmondialement connu. Je n'iraispas chercher mon agneau ailleursqu'à La Roche ou Nassogne. Il enva de même pour le poulet fermier.Le lapin provient de Melreux. A LaRoche toujours, je trouve un foie grasà tomber par terre. Pour ce qui estdu gibier, je me rends directement àl'abattoir de Bastogne ou de Ciney,où les chasseurs le déposent. Etpour arroser le tout, nous avons lasavoureuse bière régionale de lapetite brasserie La Fantôme, à Soy. »La truite fait-elle partie de votremenu ?« Naturellement. Bénies soient lespiscicultures sacrées de la région.Nous tentons de cuisiner la truitede manière originale. Un de nosclassiques est le filet de truiteen rouleaux, farci aux épices dujardin. Chaque année, les clientsnous demandent de remettre cetterecette au menu. Cela change destruites meunières classiques, quel'on peut manger partout. Le secretd'une bonne truite ? Tout commenceà la ferme piscicole. Nous nousapprovisionnons chez L'Aqualienneou au Château d'Argimont. Et encuisine, il convient de faire nager lepoisson dans le meilleur beurre quisoit. »« Inutile d'aller voirailleurs lorsque l'ondispose d'une telle richessede produits »Serge David : « Le secret d'une bonne truite ? Tout commence à la ferme piscicole.Et en cuisine, il convient de faire nager le poisson dans le meilleur beurre qui soit. »© Anne-<strong>Ca</strong>therine Pierrot<strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> Journal sillonne lepays en quête de produitsrégionaux et de plats du terroir.Fort heureusement, ils figurentencore au menu de nombreuxrestaurants ou y réapparaissent.Ce mois-ci, nous avons pris laroute des Ardennes profondes,pour aller à la rencontre deSerge David (« Le Rucher ») et desa fameuse truite.Le triangle « La Roche-Marche-Durbuy » abrite un joyau de lagastronomie du terroir ardennais.Les fins gourmets de la région sontdes clients fidèles du restaurant« Le Rucher » où le duo, composéde Serge et Sonia David, crée et sertde délicieux mets contemporains enfaisant honneur à l'énorme richesseculinaire locale, depuis presque 20ans.Vous êtes situé au beau milieud'une magnifique région, dotée d'unexcellent patrimoine culinaire etd'un fort pouvoir d'attraction auprèsdes touristes. La saison touristiqueest-elle votre haute saison ?« En fait, non. Nous fermonsmême pendant les deux premièressemaines de juillet afin d'un peusouffler après la saison intensequ'est le printemps. Sur le plantouristique, nous devons lutter contrela concurrence ardue des centres deLa Roche, de Durbuy et de Marcheen-Famenne.Nombreux sont ceuxqui snobent <strong>Ho</strong>tton et Hampteau.Seuls les connaisseurs savent noustrouver et c'est un fait que nousapprécions grandement. On retrouveà nos tables des gens de la région,des propriétaires d'une résidencesecondaire et des touristes amateursde bonne cuisine. Ils forment notreclientèle fidèle et nous en sommestrès satisfaits. Je peux même vousconfier que nous ne proposonspas de frites en accompagnement.Notre haute saison se situe toujoursen automne et en hiver, lorsqueresplendissent les nuances rougesdes arbres et que la chasse estouverte. »Comment vous êtes-vous retrouvédans ce coin isolé ? Seriez-vous dela région ?« Ma femme Sonia est originaired'Hampteau. J'ai fait sa connaissancelorsque je prestais mon stage aurestaurant « L'Isebelle », situé nonloin. Par la suite, nous avons exploitéle restaurant du domaine vacancierprovincial « La Forge » de Nassogne,avant d'être concessionnaires de« l'Auberge Prévost » du Musée dela Vie Rurale de Wallonie à Saint-Hubert, pendant 9 ans. L'équivalentdu Bokrijk en Wallonie, en quelquesorte. Voilà comment j'ai appris àconnaître la région et découvertses finesses culinaires et sespetits secrets. En ce qui concerneles produits du terroir, j'estimeêtre assis sur une véritable minegastronomique. Pourquoi devraisjecommander un springbok en« Nous tenons de cuisinerla truite de manièreoriginale. Un de nosclassiques est le filet detruite en rouleaux, farciaux épices du jardin »Vous nous donnez l'eau à la bouche.Un exemple ?« Prenons le porc. Nous nousapprovisionnons chez MonsieurMagerotte qui tient une boucherieà Nassogne. Enfin, pas qu'uneboucherie : il élève lui-même sesbêtes et les laissent courir dans uneprairie où il a aménagé plusieurshuttes, permettant aux animauxde s'abriter. Il collabore avec leséleveurs de porcs, qui élèvent pourlui les porcelets. De plus, il a fondéson propre abattoir, fabrique sacharcuterie lui-même et fume sesjambons pour créer son fabuleuxjambon d’Ardennes. Ensemble,nous avons présenté un carré deIngrédients■ 2 truites fraîches■ 50 g de céleri français coupéfinement■ 50 g d'oignon coupé finement■ 1 bouquet d'épices■ 1 échalote hachée■ Mélange d'épices du jardin(persil, cerfeuil, estragon, basilic,etc.)■ 1 c. à s. d’huile d’olive■ 50 g de beurre de ferme non salé■ 10 cl de vin blanc■ 20 cl d'eau■ 1 pincée de fleur de sel deGuérande■ Sel et poivreLe gibier est-il toujours l'égérie dela gastronomie ardennaise ?« Oui et à raison. Si certaines chosesont changé, la qualité est toujoursrestée la même. Par exemple, nousne pouvons plus acheter le gibierdirectement auprès des chasseurs.La viande est d'abord testéedans le laboratoire des abattoirs.Comprenez-moi bien : je ne suis pascontre les règles favorisant l'hygièneen cuisine, bien au contraire.D'ailleurs, je ne prends aucun risqueen la matière. La seule différence,c'est que nous devons maintenantacheter la viande à l'abattoir. Lesanglier règne en maître dans laforêt. Les chevreuils et les cerfs sont,eux aussi, d'excellente qualité. Lesgens, même étrangers, n'hésitentpas à prendre la route pour venirgoûter au vrai gibier des Ardennes.Toutefois, je regrette la quasidisparitiondu gibier à plumes et dulièvre de notre région. Pour trouverces produits, il faut se tourner vers laFlandre. »PréparationCoupez les truites en filets etenlevez le gras et les arêtes.Préparez le fumet : faites cuire à feudoux le céleri, l'oignon et la peau despoissons dans le beurre et l'huile.Vous avez parlé d'épices du jardin.Peut-on en déduire que vousentretenez un potager ?« Bien entendu ! Nous cultivons icitoutes nos épices et même quelquesfruits et légumes. J'utilise, parexemple, notre rhubarbe pour lesdesserts. Nous travaillons à deuxet toute la nourriture préparée estfraîche, même les desserts. Pendantles week-ends, nous avons la chancede recevoir l'aide de nos deux filles. »Quel est votre secret en tant quecuisinier ?« La qualité est le seul critère. Etpour le reste, c’est l’amour de ce qu’onfait! »Le Rucher, rue du Moulin 24, 6990Hampteau/<strong>Ho</strong>tton, tél. 084/46 79 01.Henk Van NieuwenhoveRoulade de truite fraîche auxépices du jardin, nappée d'uneémulsion de beurre de fermeAjoutez l'eau et le vin ainsi que lebouquet d'épices. Salez et poivrez.Poursuivez la cuisson pendant20 minutes. Passez au tamis etréservez la moitié de la préparation.Versez l'autre moitié dans unecocotte, ajoutez l'échalote et portezà mi-cuisson.Couvrez les filets de truite dumélange d'épices avant de lesenrouler et de les maintenir à l'aided'un cure-dents.Versez l'autre moitié du fumet dansune casserole et pochez-y les filetspendant 5 minutes, sous couvercle.Faites monter le fumet avec lebeurre de ferme et relevez sinécessaire.Saupoudrez d'herbes fraîches.


Sanitaires : baigner d➜ I P.8➜ I theme IUn espace sanitaire agréable,bien équipé et entretenu dansles moindres détails est sansconteste un incontournable pourtout établissement horeca qui serespecte. Et pour que l'ensembletienne la route, il est souhaitableque le style de la maison soitrespecté jusque dans l'espacesanitaire. Les établissementshoreca sont de plus en plusattentifs à ces considérationsesthétiques.Le profil du client ou de l'hôte estdéterminant pour l'aménagementde l'espace sanitaire. Ce dernierdoit, en effet, se sentir chez lui,partout dans l'établissement. Lesétablissements « Bed & Breakfast »ou les petits hôtels charmants etagréables, parfaits pour la détente,optent ainsi pour l'installation d'unebaignoire, tandis que les hôtelsd'affaires prévoient plutôt desdouches pour les hommes d'affairestoujours pressés. La combinaisonbain-douche pour ceux qui souhaitentoffrir ces deux options dans unespace réduit est toujours plusréfléchie, plus fonctionnelle, plussobre et plus confortable. En outre,les variantes avec porte hermétiquepermettent d'entrer facilementdans la baignoire. Afin d'exploiter aumieux l'espace disponible, il existedes meubles de salle de bains peuprofonds, des plans biseautés, desbaignoires se terminant en pointe,des petits meubles à fontaine, deschasses élancées et des Spatoiletsavec douchette de nettoyage commealternative au bidet. Les meubles desalle de bains plus arrondis, moinsmassifs et moins profonds créentdavantage d'espace et dégagentplus de légèreté. Les revêtementsbrillants (laque de piano ou verrelaqué) ont la cote.Moins les clients ont àtoucher le distributeur,plus la solution estintéressante en termesd'hygiène et d'économieLes évacuations ne dépareillent plusla douche : de subtiles rainures, descaches en applique ou des grilles(une jolie bande avec des trous)évacuent l'eau avec élégance. En casde conduite murale, les revêtementsde sol et de la douche se rejoignentparfaitement, sans transition.Les douches sans marche sontfacilement accessibles pour tout lemonde et représentent un plus nonnégligeable.Eviter le mélange des stylesLors du choix des installationssanitaires, il est conseillé derester fidèle à un seul fabricantet d'éviter le mélange entresystèmes anciens et récents, pourdes raisons esthétiques. Tenezégalement compte du nombre declients que vous accueillez. Optez depréférence pour des distributeursprofessionnels. Ils ont une plusgrande capacité et permettent unrechargement en temps voulu detoutes les installations. Le typede distributeur peut dépendre del'utilisation escomptée, voire dutype de clientèle. Ainsi, il existe surle marché des distributeurs plussolides, qui résistent au vandalisme.Le style du papier toilette, du papieressuie-mains et du savon peut luiaussi être harmonisé à celui del'établissement : classique, éco,trendy, économique ou luxueux...Et pour offrir un petit plus auclient dans la chambre d'hôtel,prévoyez un miroir grossissant,un sèche-cheveux, un distributeurde mouchoirs, des espaces derangement pour les produits debeauté et des pantoufles. Pourceux qui ne jurent que par le luxe, ilest même possible d'installer unetélévision à écran plat résistant àl'eau pour la salle de bains.Tendances et évolutionsLes fabricants de sèche-mainset de distributeurs de savon, depapier toilette et de désodorisantsprivilégient l'aspect économique.Ainsi, certains distributeurs de papiertoilette prévoient une distributionfeuille par feuille afin d'éviter touteconsommation exagérée du rouleauet de ce fait, le gaspillage et lapollution qui y sont associés. Il enva de même pour le séchage desmains : les distributeurs récentspermettent à l'utilisateur de prendreles serviettes en papier une par une,ce qui se révèle plus efficace.Les papiers « écologiques » ontla cote et l’offre dans ce domainene cesse de croître. Le prix etl'apparence (aussi blanc queADVERTORIALDes toilettes qui ne sentent plus, sans papiers qui trainentpartout, Hygiéniques, ecologiques et economiques. c’estaujourD’Hui possible et à moinDre frais !!!ecoDryers by urimat :le sècHe mains Du 3ème millénaireUrinoirs sans eau URIMAT :Depuis 1999, les allemands, lesAutrichiens et les Suisses lesutilisent.Plus d’Eau, Plus d’Odeurs, pasde Produits Chimiques.RinceR à l’eau ?entiè<strong>Re</strong>ment SupeRflu !Aucun produit chimique n’estrequis afin de garder le localpropre et hygiénique. Nos urinoirsn’ont besoin d’aucun additifartificiel ou d’agents nettoyantsagressifs. Le nettoyant URIMATMB-Active Cleaner travaille auniveau biologique et n’a doncaucune conséquence directe surnotre environnement.pluS d’eau = pluS d’odeuRS ?Les mauvaises odeurs dansles toilettes sont bien souventle résultat de décompositionsorganiques dus aux attaquesde bactéries. Ces bactéries nepeuvent survivre qu’à l’aide d’eaupotable! Une urine saine est stérileet sans germes tant qu’elle n’estpas combinée à l’eau. Ce quireviendrait à dire qu’en installantun URIMAT, il n’y aurait plus demauvaises odeurs.Grâce au siphon breveté, lesodeurs des canalisations nepeuvent plus remonter et déjà biendiminuer le niveau de mauvaisesodeurs de la pièce. Et sans pourcela recourir au principe d’eaustagnante ou à d’autres méthodes.Hygiénique ? complètement !Aucun contact n’est nécessaire,l’hygiène est donc garantie.La forme même de l’urinoira été étudiée pour éviter leséclaboussures. L’installationd’URIMATs, réduit lescontaminations par contact directde deux tiers.ent<strong>Re</strong>tien SanS effoRtS !La forme spéciale de l’urinoir etsa surface bien lisse, ne laissentpas beaucoup de possibilitésaux bactéries et aux dépôts des’accumuler. L’urinoir est pourles bactéries comme une voied’écoulement. Notre URIMATMB-Active Cleaner est la solutionefficace pour l’élimination de lasaleté, des bactéries et des odeurs,aussi bien dans l’urinoir qu’autourde celui-ci et même dans toute lapièce. Pour ne rien gâcher, il faitpartie des moins chers du marché.leS pieR<strong>Re</strong>S d’uRine fontpaRtie du paSSé !C’est le mélange des sels contenusdans l’urine et l’eau qui formentles pierres d’Urine. Puisque nousn’utilisons plus d’eau, ou demanière infime, plus de risqued’avoir des pierres d’urines!tRanSfoRmationS –Rapide et facile!Un urinoir URIMAT peut êtreaccroché à n’importe quel mur,sans devoir renforcer celui-ci. Saforme et son poids plume font delui un des urinoirs les plus facile àinstaller. Il est très aisé de changerd’anciens urinoirs par des URIMAT.Dans la plupart des cas, ils sontplus grands que les anciens et nelaissent entrevoir aucune trace survos murs.T. +32.2.420.15.90www.urimat.beSèche-mains Ultra Rapide:Durée totale de séchage :10-15 secondes sans aucunmouvement des mains.Séchage Rapide + Pas d’AirChaud = Faible ConsommationElectrique par rapport auxséchoirs conventionnels.Des Micro-Courants d’air circulentà grande vitesse accomplissantun séchage efficace, rapide etplaisant, tout en procurant à vosmains la sensation d’un agréablemassage. Au travers de plusde 300 buses, l’air repoussetoute l’eau de vos mains qui estrécupérée dans un bac situé àl’intérieur de l’appareil. DesignHygiénique: les mains ne touchentaucunement l’appareil et l’eau necoule ni sur le sol, ni sur vous.Le sèche-mains n’est passeulement hautement efficacemais aussi stylé de manière à letransformé en un élément décoratifde votre salle de bain. Si vousutilisez du papier : plus besoin derecharger les distributeurs, Plusbesoin d’espace de stockage, plusde poubelles à sortir … Absence deDéchets. En comparaison à Dyson :30 % moins bruyant, 30 % moinscher, 10 cm moins profond, avecbac récupérateur d’eau intégré,disponible en 10 coloris différents,composants certifiés Microban(anti-Bactéries), …T. +32.2.420.15.90www.ecodryers.euadver_21-1000-0220.indd 1 23-06-11 13:23


➜ I theme I➜ I P.9ans le luxepossible) restent déterminantspour le choix. En outre, le papierrecyclé se défait peu à peu de saréputation de papier « gris », « dur »et « inconfortable ». L'écologie gagneen popularité.Au niveau des couleurs, le choix sefait également de plus en plus vaste.Le blanc, l'aluminium ou la teinteinox restent les couleurs les plusfréquentes pour les sèche-mains, lesdistributeurs de savon et de papiertoilette ainsi que les désodorisants.De temps en temps, une autrecouleur apparaît sur le marché.Généralement, il s'agit du bleu.L'individualisation, qui fait la partbelle aux souhaits personnels, estune nouvelle tendance. Le style Etno,avec ses formes et patrons décoratifsissus de cultures exotiques, estsaisissant. A l'inverse, la tendance« ma maison, ma culture » soulignel'atmosphère caractéristique del'établissement et introduit denouvelles couleurs (le brun, le noir,le wengé, le rose indien, le rouge etle cerise, pour ne citer que quelquesexemples). Les couleurs cassis etespresso rendent particulièrementbien sur les éviers, baignoires,toilettes et meubles de salle de bains.UN ENTRETIEN OPTIMALLorsque vous choisissez de nouveauxappareils sanitaires, optez depréférence pour des matériaux lisses,des distributeurs sans nervuresou sans joints, dans lesquels lesbactéries pourraient se développer.Moins les clients ont à toucher ledistributeur, plus la solution estintéressante en termes d'hygièneet d'économie. En outre, grâce auxappareils automatiques, fini lesdéboires lorsqu'un client oublied’arrêter l'appareil ou de fermer lerobinet.Nettoyer à l’aide d’un chiffonhumide est une manière detravailler totalement dépassée etn'est absolument pas hygiénique.Il est nettement plus efficaced’utiliser un vaporisateur avec unspray désinfectant. Il suffit alorsde sécher l'excédent à l’aide dequelques feuilles de papier toiletteavant de jeter le tout et de tirer lachasse. Cette méthode se révèleplus hygiénique pour la personne encharge du nettoyage ainsi que pourle client.Pour l'entretien de l'espace sanitairedans son ensemble, les produitsanticalcaires ne nécessitant pas derinçage représentent une solutionefficace et intéressante.Lore D’hontPublireportageUne hygiène optimale grâce à TorkLa réglementation HACCPl’établit sans détour : l’hygièneest essentielle dans l’<strong>Ho</strong>reca. Lenon-respect des règles d’hygièneau travail et dans les sanitairespeut avoir des conséquencesincalculables, tant pour votreclientèle que pour vos affaires.En tant qu’employeur, vousportez une lourde responsabilité.Tork, division de la marque SCA,répond intelligemment auxprescriptions en matière d’hygièneet propose une gamme étendue deproduits. Tork est leader de marchédans le domaine des produitssanitaires. Les produits Tork sontprésents mondialement dans plusde 90 pays, ce qui représente desmillions d’espaces sanitaires. Qu’ils’agisse de balayer, de sécher, delaver ou de nettoyer, Tork offreune solution. Une solution garanted’hygiène optimale et d’efficacitérenforcée. Une solution qui contribueau confort des utilisateurs.Des sanitaires irréprochables :le consommateurL’entreprise a commandé une enquêteauprès de 264 Belges et quelque 2 500Européens sur le rôle que jouent lestoilettes dans le choix d’un restaurant.Il en ressort que plus de la moitié(55 %) des clients des restaurantsétablissent un lien entre la propretédes toilettes et la propreté de lacuisine. En outre, l’étude montre queseulement 53 % des Belges utilisentles toilettes et ne le font pas quelorsqu’ils ne peuvent faire autrement.La réputation d’un restaurant estdonc clairement influencée parl’impression d’hygiène qu’il laisse surses hôtes. Rien ne peut être laissé auhasard, de l’apparence de propretédes toilettes à la qualité des mets.Des sanitaires propres et soignéspeuvent donc jouer un rôle de premierplan pour votre entreprise. Ils sontvotre carte de visite. Et Tork vous aideà rendre et à maintenir cette carte devisite aussi attrayante que possible. Enoutre, les surfaces lisses et les formesarrondies des produits Tork simplifientles opérations de nettoyage.Les solutionsNombre d’études indiquent que lesserviettes de toilette en papier sontplus hygiéniques que les souffleriesà air chaud. Plus de 60 % desutilisateurs préfèrent les serviettessanitaires en papier à tout autresystème de séchage des mains. Àcet égard, le distributeur Tork deserviettes de toilette à pliage Interfoldest la réponse parfaite. Le système nedistribue qu’une serviette à la fois, cequi limite au minimum les risques depropagation des bactéries. Le modèleà grande capacité réduit la fréquencede remplissage.Grâce au distributeur de savon aveccommande au coude, vous ne touchezplus rien. L’idéal pour les espacesqui doivent satisfaire à des normesrigoureuses en matière d’hygiène,au rang desquels les cuisines,évidemment. Le système anti-gouttegarantit une hygiène impeccable,et la capacité de 1 000 doses limitele remplissage. La version sanscommande à coude est idéalementadaptée aux espaces sanitaires.Le distributeur de papier toiletteCompact Roll Auto Shift peutcontenir deux rouleaux de papierde 90 à 135 mètres. Les rouleauxvides restent dans le distributeur,de sorte qu’aucun déchet ne tombeau sol. Son design compact enfait l’accessoire parfait des petitsespaces sanitaires.Chiffons de travail et denettoyage à portée de mainTork a également pensé au confortde travail de vos collaborateurs. Lessystèmes de distribution à placerdans la cuisine leur facilitent la vie etleur permettent ce faisant d’exécuterleurs tâches en toute efficacité.Les systèmes de distributeurs Torksont, en effet, spécialement conçuspour soutenir une gestion efficaceet appropriée de votre cuisine. Ilsprotègent les chiffons de travail etde nettoyage, lesquels, en outre, sesaisissent aisément d’une main.Les produits d’hygiène Tork sontcertifiés ISEGA et ne contiennentrien qui soit susceptible de mettreen péril la sécurité des denréesalimentaires. À recommander dans lacuisine : les chiffons à code couleur etles serviettes épaisses en non-tisségrand volume résistantes à la chaleur.Quand il est question d’hospitalité,Tork est la solution qui s’impose. À larecherche de solutions hygiéniquespour votre cuisine, votre restaurant, vosespaces sanitaires ou vos chambresd’hôtels ? Prenez contact avec :SCA Tissue EuropeAway From <strong>Ho</strong>meTwin Squares, Culliganlaan 1D1831 DiegemTél : +32 (0) 2 766 05 30E-mail: info@tork.be➜ www.tork.beProduits d’accueilDécorationEquipementSITEM sa/nvAv. J. Dubrucq 36-38 J. DubrucqlaanBruxelles 1080 BrusselTel: 32 2 426 99 70Fax: 32 2 426 46 56E-mail: hotel@sitem.beWeb: www.sitem.beVENEZ VISITER NOTRE NOUVEAUSITE WEB !


➜ I P.10➜ I theme I➜ I sous la loupe IDifférents systèmes permettantd'économiser et de recycler l'eauexistent sur le marché.EcoplayLa machine est remplie d'eaucourante. Des microbulles oxygénéessont ajoutées à la solution. Lesmolécules d'eau deviennent ainsichargées électriquement et l'eauacquiert toutes les propriétés d'unagent nettoyant universel.Consommation d'eau : les petits ruisseaux font les grandes rivièresLa durabilité se doit de fairepartie intégrante de l'horeca.De nombreuses mesures sontenvisageables pour travaillerdans le respect de la nature.Pensez aux mesures relativesà la consommation d'eau etconsidérez le double aspect positifde la chose : outre préserverl'environnement, vous en tirezun avantage (financier) en tantqu'entrepreneur horeca. A cetégard, réduction et recyclage sontles mots-clés.L'horeca est particulièrementgourmand en eau, utilisée pour lacuisson des aliments, la vaisselle, lerinçage des verres, les chasses d'eau, lenettoyage, etc. Les mesures prises parle secteur pour limiter la consommationd'eau peuvent avoir un impact nonnégligeable. Et pas uniquement surla facture d'eau. La différence se feraégalement sentir sur les facturesd'électricité, de gaz ou de déchets.Que pouvez-vous faire pour réduirevotre consommation d'eau ?- Ne laissez pas le robinet couler.- Réduisez le débit des robinets.Un débit élevé est synonyme degaspillage élevé. Fixer un petitaccessoire au robinet permet de neconsommer que 4 à 8 litres d'eaupar minute, au lieu de 12 à 16.- Le débit des douches peut êtreréglé en installant un accessoireentre le mitigeur et le cordon. Vouséconomisez ainsi 10 litres d'eau parminute.- Installez un pommeau de doucheéconomique, qui « casse » lesgouttes pour mieux les répandre surla surface du corps. Vous obtenezainsi le même effet, en utilisantmoins d'eau.- Placez des vannes thermostatiques.Vous et vos clients ne devez ainsiplus attendre plusieurs minutes pourobtenir l'eau à bonne température.- Investissez dans des équipementsqui permettent d'économiser l'eau.A long terme, ils vous assurent uneéconomie considérable.- Les chasses d'eau à double boutonsont désormais présentes presquepartout. Elles permettent au clientde déterminer lui-même la quantitéd'eau nécessaire à la chasse. Qu'enest-il dans votre établissement ? Sivous avez encore d'anciens modèlesde toilettes, placez une bouteilled'eau remplie dans le réservoir afind'en diminuer la capacité.- Lavez les fruits et les légumes dansune bassine d'eau et non sous lerobinet.- <strong>Re</strong>tirez au maximum les déchetsrestant sur les casseroles et lavaisselle avant de les laver.- Faites réparer toute fuite.Même un robinet qui ne fuit quesporadiquement entraîne une pertede plusieurs litres d'eau par jour.- Utilisez le lave-vaisselle de manièreefficace. Veillez à ce qu'il soit pleinavant de le faire tourner.- Assurez-vous de faire les lessivesau programme et à la températureadaptés. <strong>Re</strong>mplissez les machinesau maximum.- Balayez les chemins et allées plutôtque d'utiliser de l'eau à chaque fois.- Installez une minuterie sur lesystème d'arrosage des plantes etde la pelouse.Bien entendu, ces gestes seront vainssi votre personnel n'en est pas informéet n'en tient pas compte. En effet, ilrevient également à vos collaborateursd'utiliser l'eau de manière réfléchie.Dites-leur que chacun peut faire ladifférence s’il agit de la sorte. Motivezlesen les informant régulièrement, parexemple, de la quantité d'eau épargnéependant une période déterminée.Il est également possible d'agir pourimpliquer la clientèle : affichez, parexemple, une petite note ou un cartonhumoristique dans les toilettes ou dansles salles de bains, les invitant à nepas laisser couler l'eau lorsqu'ils sesavonnent les mains ou se brossent lesdents.Enfin, lors de l'achat de (nouveaux)équipements de cuisine ou lors del'installation de toilettes et de sallesde bains, assurez-vous d'être bieninformé de la consommation en eaudes produits achetés. Une petitedépense supplémentaire à l'achat peutréduire considérablement votre facturede consommation !<strong>Re</strong>cyclageL'eau consommée (l'eau de vaisselleou l'eau du bain) est appelée « l'eaugrise ». Une grande quantité de cetteeau peut être recyclée. Pour autantqu'elle ne soit pas trop sale, vouspouvez, par exemple, la réutiliserau jardin en période de sécheresse.Toutefois, servez-vous en depréférence pour irriguer le sol et nonpour arroser les plantes. A cet égard,les eaux usées du lave-vaisselle ou dela machine à lessiver sont inutilisablescar elles contiennent trop d'agentsnocifs. Pensez à réutiliser l'eau grisele plus rapidement possible. Elleprendra vite une odeur nauséabonde sivous la conservez pour une utilisationultérieure.Il existe également des systèmespermettant de réutiliser les eaux uséesdu bain et de la douche pour la chassed'eau. Ces systèmes récupèrent l'eaudu bain ou de la douche et la filtre :les particules les plus lourdes coulentvers le fond tandis que les particulesplus légères sont extraites de lacouche supérieure. Ainsi, les restesde savon et les poils disparaissent del'eau. L'eau filtrée est ensuite stockéedans une cuve qui est utilisée pour leschasses d'eau des toilettes.Vous pouvez également filtrer leseaux usées en vue de les réutiliser. Unfiltre hélophyte permet d'épurer l'eaujusqu'à ce qu'elle ne soit plus nuisiblepour l'environnement. Ce filtre est unesorte de « marais miniature ». Il peuts'agir d'un récipient avec du sable et dugravier ainsi que des hélophytes telsque du roseau et de la massette. Il peutêtre utilisé à plus grande échelle dansles établissements horeca. En réglantde manière idoine l'acheminementdes eaux usées et de l'eau propre, oncrée un flux régulier traversant le filtreet les racines des hélophytes. Cesracines abritent des bactéries qui senourrissent des déchets contenus dansl'eau, l'épurant ainsi partiellement.Il existe aussi des filtres à sable, quel'eau traverse sans rencontrer deplantes. Il s'agit d'un filtre mécanique,qui présente un inconvénient : lacrasse s'entasse sur la couchesupérieure du sable.L'eau de pluie peut également êtreréutilisée dans l'horeca. Elle constitueune alternative idéale pour le rinçagedes toilettes, le nettoyage, le lavagedes véhicules, l'arrosage du gazon,etc. Différentes sortes de pompespermettent d'acheminer l'eau vers lesrobinets. <strong>Re</strong>nseignez-vous auprès d'unprofessionnel.Leo VernimmenLe système breveté Ecoplay peutentraîner une économie considérable(jusqu'à 30 %) de la consommationd'eau courante. Le systèmeintégré de douche WTW (en coursd'homologation) veille à ce que lachaleur de l'eau de la douche soitrécupérée et réutilisée pour ladouche suivante.Avec le temps, l'eau du bain peutprovoquer des odeurs désagréables.Pour éviter cela, l'Ecoplay disposed'un microprocesseur qui contrôlela durée de stockage de l'eau dansla cuve. Lorsque l'eau stockée estconsidérée comme usée, elle estévacuée et remplacée.Grâce au système Ecoplay, la cuvecontient toujours suffisamment d'eaupour rincer les toilettes. Si la quantitéd'eau filtrée provenant du bain ou dela douche est insuffisante, elle estcomplétée par de l'eau courante.Le système Ecoplay ne nécessitequasiment pas d'entretien. Laquantité d'eau est automatiquementcontrôlée par le processeur etéventuellement renouvelée, sur basede la consommation des occupants.En cas de panne du système, l'unitécentrale peut être démontée etremplacée en toute simplicité.➜ www.ecoplay.nlIonatorTennantL'Ionator est un pulvérisateur dotéde la technologie ec-H2O de Tennant,qui transforme l'eau en un puissantagent de nettoyage. Il permetd'éliminer l'impact environnementaldes produits de nettoyage chimiqueset de réduire la consommation en eaude 70 % par rapport aux méthodes derécurage traditionnelles.Révolution dans l’hygiène des mains...Sèche-mains Mitsubishi Jet towel...rentable et contribue à un meilleurenvironnement...➜ www.tennantco.comAquafoxL'Aquafox est un système automatiséqui contrôle la qualité de l'eaude rinçage et réalise une énormeéconomie d'eau. Grâce à des sondes,l'Aquafox compte le nombre deverres dans le bac et ajoute de l'eauet du savon en fonction de son calcul.Placé sur le bac de rinçage et lerobinet, le système permet d'avoirdes verres plus propres et amélioremême la qualité des bières servies.Le système promet une économie dequelque 30.000 litres d'eau par bacde rinçage.➜ www.aquafox.nlOsmoseRobinet Miscea...la solution ultime pour votrecuisine ou vos clients.Pour plus amples informations vous pouvez nous contacter par horeca@miscea.com.L’eau du robinet contient encoreune infime quantité de minusculesimpuretés, telles que sels,calcaire, zinc, nickel, manganèseet ammonium. Lorsque vous filtrezcette eau et que vous la faitespasser sous haute pression à traversune membrane pourvue d’orificesultrafins, ces impuretés sontéliminées. Le résultat est un liquidecomposé presque exclusivementd’hydrogène et d’oxygène, appeléperméat dans le processusd’épuration. L’osmoseur recueillece perméat dans un réservoir quialimente l’installation de lavage.Grâce à l’eau traitée par osmose,vos verres et vos assiettes peuventsécher sans la moindre trace et sansdevoir utiliser d’essuie de vaisselle.Vous vous épargnez du travail et vousavez la garantie d’avoir des verrespropres. Vous pouvez même lesranger dans votre bar ouvert puisqueles verres lavés avec de l’eau traitéepar osmose repoussent la poussière.a new standard


➜ I reportage I➜ I P.11Le whisky à l’honneurCe qui avait débuté par lacombinaison entre deuxpassionnés, trois bouteillesde whisky et un tour d’Ecosse,a finalement donné lieu à lacréation d’un restaurant offrantplus de 800 sortes de whiskys.Dans leur établissement « DeCluysenaer », Stef et KrienRoesbeke-Puts ne vous proposentpas uniquement de découvrircette boisson, ils vous la serventaussi avec vos plats.La combinaison unique du whiskyaccompagnant les aliments a permisà l’établissement « De Cluysenaer »de décrocher le titre de restaurantwhisky de l'année, en 2008 et en2010. Nous nous sommes doncrendus, cornemuse sous le bras,dans le village de Kluizen pour faireconnaissance avec le couple qui secache derrière toutes ces bouteilles.Pour Stef et Krien, le whisky ne sertpas uniquement de thème pour leurrestaurant : il s'agit d'une véritablepassion. Depuis le jour où Stef a étécontaminé par le virus du whisky, iln’existe pas une distillerie en Grande-Bretagne où il n’ s’est pas rendu, avecpas moins de 110 d’entre elles visitéesuniquement en Ecosse. Il a égalementcontribué à un certain nombre delivres sur le sujet et rêve d’« écrireun nouveau livre sur les voyages et lewhisky combiné à la nourriture ».C’est débordant d’enthousiasmeque le couple nous explique lescentaines de goûts et d’intensité quicomposent le whisky. Contrairementau vin, la saveur du whisky ne dépendpas du terroir. « C'est ainsi quesuite au succès commercial connudans les premières distilleries, lewhisky fumé est devenu un produitque presque toutes les distilleriesoffrent aujourd’hui » nous raconteKrien. Outre le goût, le nombred’embouteillements de la boissonest, lui aussi, quasiment illimité.« Les distilleries ne sont pas lesseules à mettre en bouteille. Il existeégalement des embouteilleursindépendants qui apportent leurtouche personnelle au produit final.L’histoire et le caractère authentiquequi se cachent derrière chaque whiskyet chaque distillerie en font un sujetabsolument fascinant. »Tant des novices que des passionnésfranchissent les portes del’établissement. « Il y a des personnesqui arrivent avec des listes et nousdemandent si nous avons tel ou telwhisky en réserve » explique Krien.« Il y a aussi des clients qui, avecle temps, ont appris à connaîtrele produit et se sont constitué unecollection de centaines de bouteillesà la maison. » « De Cluysenaer »vous offre également la possibilité desimplement acheter une bouteille dewhisky. « L'avantage par rapport àla plupart des magasins spécialisés,c’est que chez nous, vous pouvezd’abord goûter avant d’acheter. »Du whisky au menuEn raison de la vaste gamme de goûtsque présente le whisky, recourir à ceproduit est particulièrement payant.Stef nous donne son avis : « C’esttoujours passionnant de faire naître denouvelles combinaisons de saveurs etde nouvelles nuances entre les platset le whisky. On peut ainsi associerun whisky au goût amer à du poissonou encore un whisky à l’arôme debeurre à des asperges à la flamande.En raison de la grande diversité desgoûts, il est également difficile detrouver les touches idéales. Mais d’unautre côté, c'est aussi un sentimentfantastique de parvenir à créer uneharmonie parfaite avec un plat ou,au contraire, de faire contraster lesgoûts entre eux. L'objectif est aussid'allier les saveurs de la nourriture etdu whisky, de les offrir ensemble auconsommateur. Ce n’est que de cettemanière que l’interaction idéale entreles goûts survient. »A l’instar d’autres restaurantsqui proposent des vins ou bièresadaptés au menu choisi, chez« De Cluysenaer », vous pouvezcommander un menu avec leswhiskys qui y correspondent. Dansce cas-là, Krien vous servira deuxcentilitres du breuvage par plat.« Le but n’est pas qu’à la fin durepas, vous rouliez sous la table. Autotal, les clients reçoivent entre dixet douze centilitres de whisky. Decette manière, ils ne doivent pas sepréoccuper des contrôles de police. »«Il y a des personnes quiarrivent chez nous avec deslistes et nous demandentsi nous avons tel ou telwhisky en réserve»Si toute l’année durant, vous pouvezdéguster les whiskys correspondantaux produits frais du jour quicomposent votre menu, Stef et Krienproposent également un menu spécialwhisky, chaque année. Selon ceconcept, un certain nombre de whiskysspécifiques sont mis à l’honneur tandisque Stef prépare une série de recettesautour d’eux. Au cours de ces soiréeslà,les cornemuses résonnent dansl’établissement et les clients se voientconter toute l'histoire qui se cachederrière le whisky qui occupe la carte.A cela s’ajoutent encore les ‘lady’swhisky night’ que Krien organise deuxfois par an, exclusivement pour cesdames.Au boulot !A tous leurs collègues qui souhaitentdonner une plus grande place auwhisky sur leur carte, Stef et Krienconseillent avant tout d’en goûter unmaximum. « Mais goûter, ça se fait dubout des doigts, pas en se remplissantun verre » rigole Stef. « Au début, ilest important de se composer unegamme qui comprend un certainnombre de saveurs de base. A partirde là, vous pouvez étendre votre carteen continuant constamment à goûterde nouveaux produits et à les allierà vos plats. Lorsque vous associezdes whiskys à la nourriture, il estextrêmement important de recourir àdes whiskys qui s’accordent l’un avecl’autre et avec le menu. Il faut qu’uneharmonie générale se dégage del’ensemble des plats. »Rien ne sert de courir…Stef et Krien croient en une évolutionméthodique des affaires. « Nousavons commencé comme traiteursà la maison, avant d’ouvrir « DeCluysenaer », en 2000. Depuis lors,cela fait onze ans que nous travaillonsdans ce restaurant et nous avons déjàtraversé beaucoup de difficultés. »La clé de ce succès consiste, entreautres, à ne pas vouloir tout de suiteun établissement de grande ampleuret à être prêt à travailler soi-mêmedans le restaurant. « Si, en tant querestaurateur, vous dépendez d’un chefqui travaille pour vous, cela vous rendtrès vulnérable. En plus, en prestantvous-même les heures qu’il fautdans votre restaurant, vous veillez àmaintenir vos frais de personnel à unniveau raisonnable. » Qui plus est, entant que couple actif en cuisine et ensalle, Stef et Krien peuvent endosserl'entière responsabilité de tout. « Celanous permet de garder un œil presquemilitaire sur les moindres détails. »Enfin, une bonne politique d’achatsjoue également un rôle important.« L’essentiel est finalement d’offrirun bon rapport qualité-prix, complétéd’une expérience unique. »Un élément interpellant est le faitque seuls 15 % des personnesqui viennent demander un emploià « De Cluysenaer » disposentd’une formation dans l’horeca.Plus surprenant encore : parmi lescinquante étudiants qui ont décrochéleur diplôme en même temps queStef, à peine deux travaillent encoredans l'alimentaire. « Les horaires yjouent sans aucun doute un rôle. Biensouvent, on opte pour une voie plusfacile qu’un boulot dans l’horeca. »Une réglementation rigideStef et Krien s’accordent tousdeux à dire que « l’horeca est undomaine très flexible soumis àune réglementation beaucouptrop rigide. » Ils estiment ainsique l’emploi de personnesBiscuits à la noix :■ 350 g de farine■ 100g de sucre■ 4 c. à s. de noix de coco râpée■ 125 g de beurre de crème■ 6 c. à s. d’huile de tournesolA tous leurs collègues qui souhaitent donner une plus grande place au whiskysur leur carte, Stef et Krien conseillent avant tout d’en goûter un maximum.© Wouter Van Voorencomplémentaires qui, après leurtravail quotidien, souhaitent gagnerquelques euros supplémentairesdans l'horeca, devrait être encouragéen réduisant les charges sur leursrevenus.D’après Stef et Krien, la baisse dutaux de TVA était « une questionde survie pour certains collègues.Pour quelques établissements, cetteréduction de TVA a fait la différenceentre pouvoir rester ouvert ou devoirfermer leurs portes. » Dans le casFromage blanc, fruits des bois, tiramisu, meringues, biscuit à la noix de cocoIngrédients■ 1 œuf■ 1 sachet de sucre vanilléensemble et ajoutez-y le jus decitron, à la fin. Mettez le mélangeBavarois de fromage blanc :■ 70 g de coulis de fruits des boissucré■ 100 g de fromage blanc (sans sucre)■ 6 g de feuilles de gélatine■ 40 g de champagne rosé■ 10 g de whisky Bowmore■ 1 sachet de levure en poudre(il s’agit d’une recette pourréaliser plusieurs biscuits)■ Des baies des bois■ Du sorbet de baies des boisPréparationdans une poche à douille et faites depetites boules de pâte sur du papierde cuisson. Faites cuire la meringuependant 80 minutes dans le four, à90°C. Laissez ensuite reposer le toutpendant 30 minutes dans le four.Biscuits à la noix de coco:Tiramisu au citron :■ 1 jaune d’œuf■ 150 g de mascarpone■ 50 g de sucre■ Le jus d’1 citronBavarois au fromage blanc:Faites chauffer le coulis avec lechampagne et le whisky. Ajoutez-yles feuilles de gélatine. Laissezrefroidir 15 minutes dans un endroitfrais. Ajoutez le fromage et laissezMélangez dans un bol le sucre, lanoix de coco, le beurre de crème,l’huile, l’œuf et le sucre vanillé.Ajoutez-y un peu de farine et lalevure en poudre et mélangez bienle tout. Roulez de petites boules deMeringue au citron :■ 4 blancs d’œuf■ 150 g de sucre■ Zeste de citronmonter le tout dans le frigo. Séparezle bavarois en petites tours etarrosez-le de coulis de fruits rouges.pâte et aplatissez-les quelque peu.Placez-les sur du papier de cuissonen laissant suffisamment de placeentre chaque et faites cuire 15minutes, jusqu’à ce que les biscuitssoient bien dorés. Laissez refroidirsur une grille.Tiramisu au citron :Battez pendant 10 minutes lesjaunes d’œuf avec le sucre. Ajoutez-yle mascarpone et le jus de citron.Meringue au citron :Battez le sucre et les blancs d’œufde « De Cluysenaer », les économiesréalisées grâce à cette nouvellemesure ont été immédiatementréinvesties sous la forme d’uneaugmentation de salaire pour lepersonnel.Etablissement « De Cluysenaer »,Kluizendorpstraat 829940 Ertveldetél. 09/357 73 37➜ www.cluysenaer.beWillem BonneuxDressez le tout sur une assiette avecle sorbet et les baies de bois.


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➜ I Vos regions IArden’Break, des séjoursthématiques en Luxembourg belgede la Province du Luxembourg vatoujours plus loin en proposantdes séjours « Pow Wow avec matribu » pour des congés en famille,avec propositions d’activités pourles tout-petits « explorateurs », les« aventuriers » un rien plus grands etles 6-12 ans, les « téméraires ».➜ I P.13PublireportageUne toiture de terrasse :une zone fumeursagréable ou un espaceextérieur d’ambianceA l’abri du soleil, du vent, de la pluie ou du froidLe site de la <strong>Fédération</strong> du Tourismeest très attrayant. A la page, ilpermet de se tenir au courant desdisponibilités et de réserver en ligne.« Cela fonctionne très bien et c’estpratique, tant pour les hôteliers quepour les touristes ».© OPT/Emmanuel MathezLa verte province regorged’idées pour offrir des séjours àthèmes. A la Maison du Tourismedu Luxembourg, à la pointe duprogrès, on est plutôt fier del’offre proposée au visiteur d’unweek-end ou plus… si affinités.Envie de vous activer, à pied, à vélo,à cheval, sur l’eau, avec un moteurou en deux roues, surfez sur lesite « évasion » de l’Arden’Breaket découvrez des formules toutcompris pour bouger en provinceluxembourgeoise. Vous avez justeenvie de vous régaler, vous relaxerou bien même de vous révéler ou devivre les saisons à l’état pur ? Toutest possible. Côté restauration, làaussi, la gamme est large. Le site➜ www.arden-break.be, disponibleaussi au départ de celui de la<strong>Fédération</strong> du Tourisme de laProvince du Luxembourg, vouspropose de vivre un momentgastronomique, tant chez un étoiléque « comme un châtelain » ou bienà la ferme, voire encore de miser surles meilleures caves de la région.Surfant sur la vague de surprendresans cesse ses visiteurs, Arden’Breakpropose aussi de vous offrir un séjourvraiment pas comme les autres, audépart de Rochehaut.A la manière du génial photographeYann Arthus-Bertrand, ce séjouroriginal permet au touriste dedécouvrir du ciel « la bataille desArdennes », avec un commentairede qualité. Après un repas et laprojection d’un film sur l’aérodromede St Hubert, embarquement et capsur Bastogne, puis sur la vallée de laSemois, à la rencontre de la pierre etdu schiste.Surfant sur la vague desurprendre sans cesse sesvisiteurs, Arden’Breakpropose de vous offrir unséjour vraiment pas commeles autresCe type de mini-trip n’est qu’unexemple de ce que proposent lespages évasions de la <strong>Fédération</strong> duTourisme luxembourgeois.Un site interactif« On a voulu un site en lien directavec les attentes des touristes denotre région. On tente de répondreaux attentes, de proposer sans cessedes nouveautés et de tenir le visiteurau courant de ces nouveautés »précise-t-on à la <strong>Fédération</strong>. C’estainsi que la <strong>Fédération</strong> du TourismeEn plus de ses itinéraires GPStéléchargeables qui remportent unfranc succès, tant pour les cavaliersque pour les cyclistes, la <strong>Fédération</strong>du tourisme est désormaisdisponible sur smartphone. « On sedoit de coller aux nouveaux outilstechnologiques aussi » y précise-t-onencore, pas peu fier.En outre, proactive, la dynamique<strong>Fédération</strong> touristique invite lescommunes au célèbre Challenge« Luxembourg, province propreet fleurie » qui depuis 1983, incitevilles et villages de la Provincede Luxembourg à faire preuved’originalité et de créativité enmatière d’embellissement et defleurissement de l’espace publicluxembourgeois. Le concours porteessentiellement sur la décorationarbustive et florale des rues, desmaisons, des parterres et des placespubliques.En 2010, 68 inscriptions ont étéenregistrées. Les inscriptions pourle Challenge 2011 s’achèvent le21 juin. A la veille de la saisonestivale, la fédération est sur lesstartings-blocks mais, à en croirela vitalité qui y règne, n’est-ce pasle cas toute l’année ? Alors, faites-yun break !➜ www.ftlb.beRégine KerzmannL’interdiction totale de fumer dans lescafés depuis le 1er juillet 2011 obligeles brasseries et les gestionnairesde cafés à trouver une solution.Ils souhaitent continuer à offrir àleurs clients un excellent serviceet ceci implique désormais unezone pour fumeurs agréable, horsde l’établissement. Une toiture deterrasse vous offre la solution idéale.Mais une toiture de terrasse vousoffre davantage. Les entreprisesdu secteur <strong>Ho</strong>reca qui possèdentune terrasse peuvent faire desbonnes affaires. Qui veut s’asseoirdehors doit aussi tenir compte descaprices de la nature. Une pergolavous permet d’utiliser votre terrassechaque jour, du matin tôt jusque tardle soir, à l’abri du soleil, du vent, de lapluie ou même du froid.Vous ne serez pas gêner par le soleilou la pluie, grâce à une structureen aluminium comportant un égoûtet une protection solaire en toilerésistante au vent, étanche à l’eaumais néanmoins translucide.A l’abri du vent et du froid, grâceaux screens résistants au vent surles côtés et/ou sur la face avant(éventuellement avec des ‘fenêtres’).Toute l’annéeLorsque le soir tombe, vous pouvezallumer l’éclairage. S’il fait froid,vous pouvez utiliser les élémentsde chauffage. On peut égalementintégrer des haut-parleurs.S’adapte à toute situationLes éléments de fixation et les câblesélectriques ne sont pas visibles.La gamme de couleurs de toiles etde profils vous permet de l’intégrer àn’importe quel style de construction.On peut sans problème faireimprimer et personnaliser la toile.Info: +32 56 62 93 87info@rensoscreens.be➜ www.renson.eu/laguneLe nouveau service chez Dupont. De cette façon nous apportons des matériaux dequalité soigneusement sélectionnés plus proche du Chef. Depuis 1986 nous avons laconfiance et l’assurance de nos fournisseurs fidèles.Grace à ces fournisseurs, Dupont peut vous garantir une bonne qualité, de l’innovationet un très bon service après-vente.CHEF UTILITIES BY DUPONT NV‘t <strong>Ho</strong>ge 98 - BE 8500 Courtrai - T 056 20 32 09 - info@chefutilities.be - www.chefutilities.beouvert tous les jours de la semaine de 9h à 18h30 - le Samedi à 18h - fermé le Dimanche


➜ I P.14➜ I divers I<strong>Re</strong>nault Grand Espace, 25 ans de succeset pas une ride…Ce mois-ci, l’équipe d’<strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong>Journal a eu le plaisir de testerpour vous la <strong>Re</strong>nault GrandEspace, dans sa version 2ldCI, boîte automatique. Inutilede préciser que <strong>Re</strong>nault nousavait réservé le véhicule danssa version « Initial », le haut degamme du modèle. On approcheles 50.000 euros mais très vite oncomprend pourquoi… <strong>Re</strong>venons àl’essai détaillé.D’aspect extérieur, la <strong>Re</strong>nault nepeut cacher ses fonctionnalités.Le véhicule est long, quelque peuencombrant en usage urbain, massifà l'arrière mais assez aérodynamiqueà l’avant. Les angles morts sonttrès réduits, les fenêtres larges tantque possible. En résumé, pour unvéhicule familial, le look est quandmême attrayant. La portière ouvertevous laisse penser un instant quevous êtes dans un Range full équipé.Très vite, le conducteur pourras’apercevoir de l’ergonomie duvéhicule. Le siège réglable multifonctionsest magnifique. Un trèsgrand confort. La sellerie de cuirest d’excellente qualité, le fauteuilrehaussé de la présence d’un doubleaccoudoir. Merveilleux. Le levier dela boîte de vitesse est disposé aubon endroit. Pas d’effort inutile pourle bras du conducteur. La directionassistée est très légère, ce qui faitoublier la longueur du véhicule etles difficultés inhérentes au parking.La console centrale qui permet lesréglages du GPS et du système audioest facile d’usage. Une différencede taille parmi les concurrents ; letableau de bord. <strong>Re</strong>nault a toujoursune longueur d’avance en matière demodernisme épuré. Qu’on aime ouqu’on n’aime pas, c’est innovant parrapport aux autres marques. On peutregretter l’éloignement de l’écranGPS, pas facile de voir la cartelorsqu’on a plus vingt ans.Les espaces de rangement sontnombreux et très fonctionnels. Vouspourrez facilement emporter avecvous votre collection de CD, vosquatre paires de lunettes de soleil,ainsi que votre collection de cartesessence.A la conduite, c’est très agréable.Tant pour le passager que pour leconducteur. Le confort règne enmaître. Les kilomètres passentsans troubler le sentiment de bienêtredes passagers. Il convient denoter l’excellente insonorisationdu véhicule, qui permet de profiterpleinement de la station audio, degrande qualité. Les bouches d’airconditionné, présentes également àl’arrière, permettent aux passagersde bénéficier des aménagements duvéhicule. La suspension est superbe,y compris sur route dégradée. Onintègre de plus en plus la justificationdu prix. Les fauteuils à l’arrière sontmodulables, les sièges peuvent êtreenlevés facilement. Cette voiturerépondra facilement à toutes vosattentes : déménager, transportervos marchandises, partir envacances ; elle est véritablementmulti-fonctions.<strong>Re</strong>venons maintenant à lamotorisation. Le 2l dCI en boîteautomatique est parfait pour leslongs trajets. C’est un moteur decroisière. On est parfois un peusurpris par les rapports qui ont dumal à passer les vitesses, lorsque leconducteur est un rien plus nerveux.C’est oublier le poids du véhiculequi atteint les 2T. Mais il ne faut passe tromper, il s’agit d’un véhiculefamilial ou professionnel, et non pasd'un cabriolet nerveux. En guise deconclusion, cette voiture répondraparfaitement aux attentes du futuracheteur.Les points positifs :Confort, espace disponible,équipement, ergonomie,aménagement de l’intérieur,consommation maîtrisée, rapportqualité/prixLes points négatifs :Moteur un peu faible, boîteautomatique manquant un rien detonicitéLaurent NysPeugeot Partner tepee,un utilitaire qui a du look…Autre véhicule essayé par notreéquipe, la Peugeot Partner Tepee1.6 HDi. Véhicule à mi-cheminentre utilitaire et mono-volume,la Tepee offre réellement unsuperbe compromis pour ceuxqui ont besoin d’un véhiculepolyvalent. Au niveau design, rienà redire.La Peugeot Partner d’antan estoubliée. Les formes sont plusgénéreuses, tant en largeurqu’en longueur. Esthétiquementc’est très réussi. On en oublieraitmême l’utilitaire. Les optiques,la calandre et le design généralséduiront le candidat acheteur. Lesparticularités de la Tepee : sonhabitabilité. De nombreux espaces derangement viendront au secours duprofessionnel de la route.Le coffre est énorme et pourraaccueillir les marchandises sansproblème. Sous le capot, le 1,6l HDioffre une excellente tenue de route.C’est nerveux et agréable. On estloin de la camionnette. Le levier deboîte est ergonomique et bien placépar rapport à la position de conduite.La consommation, même en usagemixte, relève de la performance.La suspension est souple et trèsagréable. On se croirait presque dansune berline, en fermant les yeux.La direction est souple, ce quipermet de maîtriser le véhiculetrès rapidement. Un seul pointnoir, l’isolation extérieure. Vousn’aurez pas l’occasion de tenir uneconversation sans devoir éleverla voix. Ce qui est quand mêmeremarquable en comparaison avecle prix d’achat du véhicule (auxalentours de 20.000 euros dans uneversion bien équipée).Les points positifs :Espaces de rangement, habitabilité,ligne générale, ergonomieLes points négatifs :Bruit à l’intérieur de l’habitacleLaurent NysCHEF11 : un salon professionnel exclusif, dédié aux restaurantsC’est en septembre 2010 ques’est tenue la première éditionde CHEF, un salon professionnelexclusif, dédié au secteur dela restauration. La prochaineédition, CHEF11, promet unepalette d’exposants encore pluslarge ainsi qu’un programmeincomparable.En raison de son caractère exclusif etde sa focalisation sur les nouveautéset les produits et équipementsde qualité, CHEF11 se distingueclairement des grands salons horecatraditionnels. L’offre présentée ausalon est préalablement évaluée parun comité consultatif, composé dechefs. Sur base de critères stricts,ceux-ci effectuent une sévèresélection de tous les produits que lesexposants désirent présenter lors dusalon. Cette méthode garantit auxprofessionnels une visite intéressanteainsi qu’un maximum de découvertes,d’informations et d’inspirations.L’accent étant placé sur le secteurde la restauration, les visiteurs ydécouvriront en un minimum detemps une offre parfaitement cibléesur la gastronomie.Un concept de stands uniformeEn 2011 également, les exposantsprésenteront leurs produitssélectionnés selon un concept destands uniforme, qui permettraaux visiteurs de se concentrer surl’essentiel : le produit.En raison de son caractèreexclusif, CHEF11 se distingueclairement des grandssalons horeca traditionnelsAu programme de CHEF11 :dégustations permanentes,masterclasses, sessions Meet theExpert (lors desquelles vous recevrezdes informations et des conseils surdes sujets d’actualité, dans le cadred’un entretien personnel avec unspécialiste), ainsi que le Foodpairing<strong>Re</strong>staurant. Avec l’exposition LocalInspiration, CHEF11 place sousles projecteurs de petits éleveurs,cultivateurs et producteurs de produitslocaux et artisanaux de qualité.CHEF11 : dimanche 18, lundi 19 etmardi 20 septembre 2011 (de 11 à 19heures), à Kortrijk Xpo (B).➜ www.chefxpo.be


➜ I divers I➜ I petites annonces I➜ I P.15Des étoiles belgesau firmament grec© Wouter Van VoorenLe Belge aime manger, cela nefait aucun doute. Il en va de mêmependant ses vacances à l’étranger.Or, cette cuisine étrangèreest souvent une surprise, unevéritable découverte. Ce constatn’a pas échappé au secteurtouristique. Le résultat est unecollaboration culinaire belgogrecque.A la fin de l’année passée, VIPSelection, une société sœur de Jetair,les Jeunes <strong>Re</strong>staurateurs d’Europeet Atlantica <strong>Ho</strong>tels & <strong>Re</strong>sorts ont unileurs forces pour se lancer dans uneaventure unique. La clientèle VIPSelection, qui attache de l’importanceau raffinement et à un service correct,restait parfois sur sa faim, à l’étranger.D’où l’idée d’unir leurs forces. Nonpas en imposant un menu ou uneapproche mais en élaborant ensembleun menu exclusif, qui reflète aussibien la cuisine grecque authentiqueque la cuisine belge créative.Dans un premier temps, KristofCoppens (A-Priori à Haaltert, 1 étoile)et Franky Vanderhaeghe (<strong>Ho</strong>stellerieSaint-Nicolas à Elverdinge, 2 étoiles)sont allés prendre la températureen Grèce, chez les chefs ChristosKaragiannakos et Kotsi Athanasios.Pendant les mois d’hiver,C. Karagiannakos et K. Athanasiossont venus en Belgique afin detravailler avec K. Coppens etF. Vanderhaeghe. Ces rencontresont donné lieu à un échange detechniques, de saveurs et de plats,dans le respect des conseils mutuels.Le résultat est à la mesure du touristele plus exigeant : un menu raffinéet de qualité, à base d’ingrédientslocaux, belges et de produits de laMéditerranée.Le résultat est à lamesure du touriste leplus exigeant : un menuraffiné et exclusif, à based’ingrédients locaux,belges et de produits de laMéditerranée.Le menu est disponible depuisla mi-mai, dans les hôtels cinqétoiles Atlantica Sensatori <strong>Re</strong>sort etAtlantica Imperial <strong>Re</strong>sort, en Crèteet à Rhodes. Après les vacancesd’été, le projet sera évalué etéventuellement étendu à d’autresdestinations de vacances.Leo VernimmenA LOUER <strong>Ho</strong>tel 3*** 20 chambres,totalement renouvelé, entre La Rocheet St Hubert.<strong>Re</strong>staurant 50 p,bar, lounge, salle pour séminaires oufêtes 60p,grande terrasse, jardin, parking. Mountainbike, ski de fond,Nordic Walking info 0498/03.71.73<strong>Ho</strong>tel La Réserve - Knokke-Heist est à la recherche depersonnel pour la cuisine et la salle, base permanente,semaine de 5 jours. Veuillez contacter Ivan Verhaeghe050/61 06 06 - mv@la-reserve.beHOTEL FAMILIAL à reprendre. A proximite du centre, plage,casino, parc. 15 chambres. Grande occupation grâce à la clientèlefidèle. Ascenseur. nouvelle location. Sprl sans dette.Cession pour cause de retraite.TEL: 0478-416784 - 0473-111648L’horeca en EuropeAssemblée générale de l’<strong>Ho</strong>trecA l'occasion de sa 62e Assembléegénérale, organisée du 12 au 13mai, à Zurich, l’<strong>Ho</strong>trec, l'organismeeuropéen de défense des intérêtsde l'horeca, a exprimé des doutesquant à une nouvelle proposition del'ISO, l'Organisation internationale denormalisation.Récemment, l'ISO a avancé plusieurspropositions afin que la qualité et leservice de tous les hôtels européensrépondent à des critères fixes.L’<strong>Ho</strong>trec craint que la diversité et lapersonnalité du secteur hôtelier n'enpâtissent. Kent Nyström, Présidentde l’<strong>Ho</strong>trec, a déclaré à ce sujet : « LaPETITESANNONCESEnvie de placer une annonce ?RENDEZ-VOUS SUR NOS SITESET REMPLISSEZ-Y LE FORMULAIRE.WWW.FEDHORECAVLAANDEREN.BE/ANNONCES ETWWW.HORECAWALLONIE.BEdiversité de nos hôtels représenteune plus-value importante, quileur permet de se maintenir ausein d'un marché touristique trèsconcurrentiel. »Au cours de l'assemblée générale,l’<strong>Ho</strong>trec a accueilli quatre nouveauxmembres, issus de Chypre, deTurquie et du Luxembourg : la Cyprus<strong>Ho</strong>tel Association (CHA), l'HORESCALuxemburg, la Touristic <strong>Ho</strong>tels& Investors Association (TUROB)et la <strong>Fédération</strong> hôtelière turque(TUROFED). Les <strong>Fédération</strong>s <strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> <strong>Vlaanderen</strong>, Bruxelles et Wallonieétaient également de la partie.➜ I colophon I<strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> Journal est la publicationofficielle des FED. <strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong>Bruxelles, Wallonie et <strong>Vlaanderen</strong>.FED. <strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> BruxellesBld. Anspach 111, 1000 BruxellesTél. 02/513 78 14, fax: 02/503 57 17horeca@fedhorecabruxelles.bewww.horecabruxelles.beFED. <strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> WallonieAv. G. Bovesse 35 bte 1, 5100 JambesTél. 081/72 18 88, fax: 081/72 18 89info@horecawallonie.bewww.horecawallonie.beEditeur responsableJan De HaesRédactionVerduyn Publishing, Katia BelloyBld. Anspach 111/4, 1000 Bruxellestél. 0473/92 75 04 - fax: 02/213 40 11journal@horeca.beDevenez membredès à présent !Et bénéficiez de nombreux avantages➜ des conseils juridiques➜ la disponibilité immédiate dedocuments officiels➜ des bulletins d’informations, desflashes, <strong>Ho</strong>reca Echo➜ des séances d’informations gratuites➜ et bien d’autres avantages réservésaux membresN’hésitez plus un instant et affiliez-voussur www.horecabruxelles.be (cliquez sur“Affiliation”, dans la colonne de gauche)ou sur www.horecawallonie.be (cliquezsur “Devenez membre”, dans la colonnede droite).Annoncer?Elma MultimediaLakenmakersstraat 302800 Mechelentél.: 015/55 88 88 - fax: 015/55 88 40info@elma.beContactSteven Hellemanss.hellemans@elma.beCollaborateurs de rédaction:Lore D’hontRégine KerzmannHendrik LensJeroen MarisJonas MarisWilfried Vanden BosscheLuc Vander ElstLudwig VerduynLeo VernimmenWillem BonneuxDeze publicatie is ook verkrijgbaar inhet Nederlands op eenvoudig verzoek.


➜ I P.16➜ I actualite I<strong>Ho</strong>reca et politiquecitations« Auparavant, les restaurantsétoilés servaient les restes de laveille comme en-cas. Aujourd'hui,impossible de commander un cafésans recevoir une petite confiserie,une praline glacée ou une tartelette.<strong>Ca</strong> n'arrête pas !Et cela a un prix ! Et pas questiond'y échapper, comme a essayé de lefaire un homme d'affaires allemand,récemment. Il a prétendu ne pasavoir commandé ces en-cas et ademandé à ce qu'ils soient déduitsde l'addition. »Willem Asaert, journalisteculinaire, dans la Gazet vanAntwerpen.« Un barman se doit d'êtretrès polyvalent : il doit pouvoirtravailler avec différentes sortesde boissons et savoir comment lescombiner avec d'autres saveurs. Ilconvient, en outre, de respecter lesclassiques : leur longévité n'est pasdue au hasard. »L’horeca fait partie intégrante denotre vie en société. Nombreuxsont les hommes politiquesfortement intéressés par lesdernières tendances du secteur.Ils interrogent les ministrescompétents, en quête de faitsconcrets et d'informations sur lesecteur. <strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> Journal les adiscrètement observés.Dirk Van der Maelen est le spécialistefiscal du SP.a à la Chambre. « Aucours des mois précédents et de cesdernières semaines, un débat animéa eu lieu quant aux résultats de labaisse du taux de TVA sur les repasdans l'horeca ». Ainsi commence saquestion écrite au Ministre sortant desFinances Didier <strong>Re</strong>ynders (MR). Uncertain cynisme transparaît dans sarequête. « Le Ministre est convaincuque la mesure a eu un impact positif »poursuit-il, en demandant les chiffresd'affaires du secteur pour la périodeallant de 2006 à 2010. Les chiffresdonnent raison à D. <strong>Re</strong>ynders. Laconsommation finale totale dans lesecteur horeca a augmenté de 5,93 %en 2010 par rapport à 2009. Au coursdes cinq dernières années, seule2007 a enregistré une croissanceplus forte (6,22 %). Il s'agissaittoutefois de l'année précédant lacrise financière. Si nous excluons ducalcul les auberges de jeunesse etles chambres d'hôtes, plus atypiques,la croissance de 2010 passe même à6,20 %. Plus surprenant encore est desubdiviser les chiffres pour les hôtelset restaurants uniquement : l'annéedernière, ceux-ci ont connu unecroissance de 8,29 %. En 2009, celle-cine s'élevait qu'à 0,91 %.*La prudence est de mise lorsquel'on cherche à étayer ses dires pardes chiffres et des statistiques. Onrisque, en effet, de se retrouver àcomparer des pommes avec despoires. Ainsi, l'horeca est souventmis à mal lorsque d'édifiants chiffressont révélés à la suite d'une action decontrôle quelconque. Mais la majeurepartie de ces chiffres s'explique parle fait que les instances de contrôledes autorités ciblent de plus en plusleurs contrôles. Bref, la pertinenceprime sur la quantité, une affirmationconfirmée au Sénat par le Secrétaired'Etat à la Coordination de la luttecontre la fraude <strong>Ca</strong>rl Devlies (CD&V),lors de sa réponse à une questiondu sénateur SP.a Bert Anciaux. « Ily a quelques mois, le Secrétaired'Etat à la Coordination de la luttecontre la fraude nous communiquaitd'excellentes nouvelles » commenceB. Anciaux. « Une approche plusefficace de la fraude aux allocationssociales et aux cotisations a permisde générer une plus-value de 10millions d'euros. » B. Anciauxmodère ensuite ses propos enindiquant que le nombre d'infractionsdans l'horeca a augmenté de 27 %.« Je félicite le Secrétaire d'Etatpour ces bons résultats » conclutil,snobant quelque peu le rôled'opposition de son nouveau parti.Dans sa réponse, C. Devlies soulignequ'il convient de relativiser leschiffres. Selon le Secrétaire d'Etat,il a été demandé aux cellules desarrondissements de donner prioritéà la qualité des contrôles, en lesaxant sur les secteurs fortementtouchés par la fraude, tels que laconstruction, le nettoyage, l'industriealimentaire et l'horeca et de plutôtmettre l'accent sur la constatationdes infractions que sur le nombrede contrôles. « Si auparavant, nousnous concentrions sur le nombrede contrôles à des fins statistiques,nous avons désormais reporténotre attention sur le nombre deconstatations. Ce nombre peutêtre significatif si l’on opère unebonne sélection des entreprises àcontrôler. »*Flor Van Noppen, député N-VA à laChambre, est le frère de l'expertvétérinaireKarel Van Noppen,assassiné en 1995. Un lien deparenté qui inspire très clairementson travail parlementaire. En effet,aucun autre député ne pose autantde questions que Flor Van Noppenau sujet de l'Agence fédérale pourla sécurité de la chaîne alimentaire(AFSCA). Ce mois-ci, nous apprenonsainsi que l'horeca est le client« privilégié » de l'AFSCA, avec 54.129entreprises à contrôler, suivi parl'agriculture (40.238) et le commercede détail (35.137). Au total, le nombred'établissements à contrôler s'élèveà 143.121. En 2010, l'AFSCA a mené154.836 contrôles, soit près de lamoitié en plus qu'en 2007 (102.215contrôles). Sur cette même période,le nombre de contrôles négatifs estpassé de 10,6 à 15,2 %. En 2010, cepourcentage s'est traduit par plusde 9.000 procès-verbaux rédigéset 2.364 amendes administrativesperçues. Ces dernières ont rapportéune cagnotte de 1,1 million d'eurosdans les caisses de l'Etat.*Toujours à la Chambre, la députéeEcolo Zoé Genot s'interroge sur lenouveau règlement pour le travail desétudiants. « Il y a un gros problèmeavec votre nouveau règlementpour le travail des étudiants »lance-t-elle à l'encontre de laMinistre sortante du Travail JoëlleMilquet (CdH). Selon Z. Genot, lenouveau règlement s'apparente àune concurrence déloyale qui viseune partie des professions à faiblequalification. J. Milquet n'est pas dutout d'accord là-dessus. D'après laMinistre, le nouveau règlement estune proposition équilibrée qui a vu lejour après une concertation intenseavec tous les acteurs concernés.Il ressort des chiffres que la partde travail estudiantin était plusélevée l'an passé. Toutefois, cetteconstatation découle de l'évolutiondémographique dans certaines villeset régions où les étudiants candidats àun job sont plus nombreux. J. Milquetpoursuit en disant que le nouveausystème peut être mis en œuvresans difficultés par le gouvernementen affaires courantes, étant donnéqu'une décision a été prise avant ladissolution du parlement et ce, surtous les principes du règlement. LaMinistre suppose que la question seraencore traitée avant les vacancesparlementaires.Ludwig Verduyn© Michael De LausnayOlivier Jacobs (« <strong>Ca</strong>fé Theatre »,Gand), participant à la finaleeuropéenne du World ClassBartender Contest à Berlin, dansWeekend Knack.« Aujourd'hui, la mode est au foodpairing, à l'association des alimentsentre eux. Certains veulent pousserla tendance à fond. J'ai ma proprethéorie là-dessus. Pour moi, le foodpairing s'apparente à un poisson quinage la gueule ouverte en mer. Etqui prend le goût de ce qu'il mange.Moi, le food pairing, je ne vais pasen faire une maladie. Je vais justeajouter quelque chose qui relève legoût. »« C'est tellement enrichissant etplaisant, socialement parlant, derencontrer des gens passionnéspar leur métier. D'un autre côté,il est triste de constater que lescultivateurs d'asperges, de houblonou de chicons, par exemple, sontprincipalement des personnesplus âgées et que les jeunes prêtsà prendre la relève se font rares.Les pertes seront immenses. Quelgâchis impardonnable ! »Le Chef étoilé Johna Segers(« ’t Fornuis »), dans Feeling.

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