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Rapport de supervision de la collecte des données - Niger

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Institut National <strong>de</strong> <strong>la</strong> Statistique(INS)Observatoire National <strong>de</strong> <strong>la</strong> PauvretéEt du Développement Humain Durable----------------------------------------Programme <strong>de</strong>s Nations Uniespour le Développement (PNUD)Etu<strong>de</strong> sur <strong>la</strong> téléphonie mobile et <strong>la</strong> pauvreté en milieux rural eturbain------------------------------<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> <strong>supervision</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>collecte</strong><strong>de</strong>s <strong>données</strong>Juillet - Août 2008


SOMMAIREINTRODUCTION...............................................................................................................................................................31. LES PREPARATIFS DE L’ENQUETE .......................................................................................................................32. LA FORMATION A LA COLLECTE DES DONNEES.............................................................................................33. L’ECHANTILLON DE L’ENQUETE..........................................................................................................................44. DEROULEMENT DES TRAVAUX .............................................................................................................................55. LES OBSERVATIONS SUR LA COLLECTE............................................................................................................66. LES ECHEANCES DANS L’EXECUTION DU CALENDRIER DE COLLECTE.................................................67. CODIFICATION ET SAISIE DES DONNEES ...........................................................................................................6CONCLUSION....................................................................................................................................................................72


IntroductionAu <strong>Niger</strong>, <strong>de</strong>puis l’émergence <strong>de</strong>s opérateurs comme Celtel, Sahel Com ou Télécel (aujourd’huiMoov) ou encore Orange, <strong>la</strong> téléphonie mobile a suffisamment conquis les marchés, tant il estvrai qu’elle est présente dans les ménages que dans les services et les localités urbaines et rurales.Qu’il s’agisse <strong>de</strong>s jeunes comme <strong>de</strong>s vieux, <strong>de</strong>s femmes comme <strong>de</strong>s hommes, <strong>de</strong>s instruitscomme <strong>de</strong>s non alphabétisés, cet outil est quotidiennement utilisé pour informer, communiquer,échanger sur notre environnement interne et externe. A ce sujet, il est d’ailleurs curieux <strong>de</strong>constater que même les individus sans emplois disposent d’un portable pour communiquer. Etpourtant le recours au téléphone portable n’est pas sans coût. Il est alors une source <strong>de</strong> dépenseque les différents abonnés, quelque soit leur source <strong>de</strong> revenu, s’obstinent à utiliser.Dans un autre registre, on n’ignore pas les conditions <strong>de</strong> vie précaires et <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> pauvretéque vit <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s nigériens, eu égard au profil <strong>de</strong> pauvreté <strong>de</strong> l’enquête QUIBB 2005, quiestime l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté monétaire à 62,1%. Ce qui nous <strong>la</strong>isse entrevoir le paradoxeentre <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> faiblesse du pouvoir d’achat du consommateur nigérien et son comportementdépensier à l’égard du téléphone portable. Comment alors le consommateur procè<strong>de</strong>-t-il pourfaire face aux dépenses <strong>de</strong> consommation en téléphone sachant que ses revenus sont mo<strong>de</strong>stes ?A-t-il modifié son schéma <strong>de</strong> dépenses pour s’y ajuster ? A-t-il tendance à adopter un train <strong>de</strong> viequi le dépasse, donc à s’en<strong>de</strong>tter et à s’appauvrir davantage ? Bénéficie-t-il souvent <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>sparents ou <strong>de</strong>s amis proches pour faire face aux dépenses <strong>de</strong> communication ou bien y’a-t-il <strong>de</strong>sraisons sous-jacentes pour comprendre ce paradoxe ?Pour répondre à ces interrogations il s’est avéré nécessaire d’organiser une enquête par <strong>la</strong>métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quotas afin <strong>de</strong> recueillir le sentiment <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions rurales et urbaines sur lesmoyens utilisés pour gérer les dépenses quotidiennes liées à <strong>la</strong> téléphonie mobile. Le présentrapport qui est une <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> terrain couvre essentiellement les préparatifs <strong>de</strong>l’enquête, <strong>la</strong> <strong>collecte</strong> et <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong>s <strong>données</strong>.1. Les préparatifs <strong>de</strong> l’enquêteLes préparatifs <strong>de</strong> l’enquête ont débuté par une mission d’information et <strong>de</strong> sensibilisation sur leslocalités rurales choisies, à savoir Hamdal<strong>la</strong>ye et Torodi, afin <strong>de</strong> prévenir les autorités concernéesdu démarrage imminent <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> <strong>collecte</strong>. Ainsi, <strong>de</strong>ux équipes ont été envoyées sur leterrain et ont pu rencontrer le maire et le chef <strong>de</strong> canton <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux localités. Leséchanges avec les autorités ont été cordiaux et enrichissants et chacune <strong>de</strong>s équipes a eu <strong>la</strong>promesse ferme <strong>de</strong>s autorités par rapport à l’adhésion massive <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions pour garantir lesuccès <strong>de</strong> cette opération menée par l’INS, à travers son observatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté (ONAPAD).2. La formation à <strong>la</strong> <strong>collecte</strong> <strong>de</strong>s <strong>données</strong>Cette formation a été dirigée par l’équipe <strong>de</strong>s experts <strong>de</strong> l’observatoire. Elle a concerné treize(13) agents enquêteurs sélectionnés en fonction <strong>de</strong> leurs qualifications en sciences sociales(maîtrise et licence ou équivalents), et leurs expériences en matière d’enquêtes <strong>de</strong> terrain dontcelles basées sur les quotas dans <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Elle a débuté le vendredi 25 juillet 2008 avec lespréparatifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation sur les aspects administratifs, financiers, logistiques et techniques. Les3


séances <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s enquêteurs se sont déroulées les 26 et 27 juillet 2008 et ont débuté parune présentation synthétique <strong>de</strong> l’enquête par <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quotas. A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> cetteprésentation par le Coordonnateur <strong>de</strong> l’Observatoire, le questionnaire quantitatif a été expliquéquestion par question aux enquêteurs et <strong>la</strong> traduction en <strong>la</strong>ngue nationale a été fournie pourchacune d’entre elles. Au terme du premier jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s questionnaires ont été remisà chacun <strong>de</strong>s enquêteurs pour une interview test en guise <strong>de</strong> phase pilote, afin d’assimiler lequestionnaire et recueillir par <strong>la</strong> même occasion <strong>de</strong>s observations pertinentes éventuelles.Le <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation a été consacré à l’examen <strong>de</strong>s questionnaires remplis <strong>la</strong> veille.Dans l’ensemble, les enquêteurs qui ont tous connu une expérience <strong>de</strong> <strong>collecte</strong> <strong>de</strong> <strong>données</strong> ontassimilé le contenu du questionnaire sauf quelques rares questions ouvertes pour lesquellescertaines réponses n’étaient pas assez précises. A ce sujet, <strong>de</strong>s explications complémentaires ontété apportées aux enquêteurs. Après l’examen <strong>de</strong>s questionnaires, les fiches <strong>de</strong> quotas ont étédistribuées et expliquées aux enquêteurs. A ce niveau, il convient <strong>de</strong> préciser que les quotas ontété formés par âge et par sexe pour chaque milieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce conformément à <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s utilisateurs <strong>de</strong> téléphonie mobile issue <strong>de</strong> <strong>la</strong> troisième Enquête Nationale sur leBudget et <strong>la</strong> Consommation <strong>de</strong>s ménages (ENBCIII). A l’issue <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation, <strong>de</strong>s conseils ontété donnés aux enquêteurs sur les manières d’abor<strong>de</strong>r les enquêtés et <strong>de</strong> poser les questions afind’obtenir le maximum d’information.Précisons que le volet <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> s’intéressant à <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> carte <strong>de</strong> recharge aexclusivement concerné Niamey. Le support <strong>de</strong> <strong>collecte</strong> est un questionnaire très simple qui a étéfacilement expliqué aux <strong>de</strong>ux enquêteurs engagés pour l’opération <strong>de</strong> <strong>collecte</strong> <strong>de</strong>s <strong>données</strong>.3. Les outils <strong>de</strong> <strong>collecte</strong>Dans le cadre <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> sur <strong>la</strong> téléphonie mobile et <strong>la</strong> pauvreté, les outils <strong>de</strong> <strong>collecte</strong> conçuspar l’Observatoire et validés <strong>de</strong> concert avec le PNUD, sont les suivants :-un (1) questionnaire <strong>de</strong>stiné aux utilisateurs du téléphone portable ;-un (1) questionnaire <strong>de</strong>stiné aux reven<strong>de</strong>urs exclusifs <strong>de</strong> cartes <strong>de</strong> recharges ;-un focus-group <strong>de</strong>stiné aux opérateurs <strong>de</strong> téléphonie mobile <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce.3. L’Echantillon <strong>de</strong> l’enquêteLa <strong>collecte</strong> <strong>de</strong>s <strong>données</strong> s’est orientée vers <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion :-<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s utilisateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> téléphonie mobile en milieux urbain et rural (échantillon <strong>de</strong>800);-<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s reven<strong>de</strong>urs exclusifs <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong> recharge téléphonique prépayée (échantillon<strong>de</strong> 303).Concernant le volet « utilisateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> téléphonie mobile » <strong>de</strong> l’enquête, <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>l’échantillon est donnée dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssous. La taille <strong>de</strong> l’échantillon est <strong>de</strong> 800 individusqui sont tous détenteurs et utilisateurs <strong>de</strong> téléphones portables. Comme on peut le constater sur letableau, l’échantillon est réparti selon le milieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce (urbain, rural), le sexe et l’âgeregroupé en <strong>de</strong>ux catégories qui sont les « 15 à 29 ans » et les « 30 ans et plus ».4


Tableau 1 : fiche <strong>de</strong> quotasAGEMILIEU SEXE 15 à 29 ans 30 ans et plus TOTALhommes 113 137 250Urbainfemmes 61 75 136RuralEnsembleTotal 174 212 386hommes 121 147 268femmes 66 80 146Total 187 227 414hommes 234 285 518femmes 127 155 282Ensemble 361 439 800Le volet « reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> cartes <strong>de</strong> recharge » a porté sur un autre échantillon <strong>de</strong> 303 individusqui sont tous <strong>de</strong>s reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> cartes <strong>de</strong> recharge <strong>de</strong> téléphonie mobile. Pour ce volet, il n’a pasété nécessaire <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r par les quotas, du fait d’une certaine homogénéité <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tioncible. En effet, les reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> cartes sont <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s individus ayant un vécu difficile sur lep<strong>la</strong>n social et économique, en plus d’avoir <strong>de</strong>s profils socioéconomiques proches.A défaut <strong>de</strong> disposer du chiffre total exact <strong>de</strong> ces reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> carte au moment <strong>de</strong> l’enquête, lesenquêtés ont été interviewés, par ratissage <strong>de</strong> leurs zones d’activité. Ces zones sont les suivantes :rond-point hôpital, axe boulevard malibéro, rond-point sixième, avenue maurice <strong>de</strong>lens,harobanda, petit marché et hôtel rivoli, grand-marché, rond-point justice. Les <strong>de</strong>ux enquêteurschoisis à cet effet ont travaillé pendant 5 jours 1 , en réalisant <strong>de</strong>s interviews avec chaque ven<strong>de</strong>urexclusif <strong>de</strong> cartes rencontré sur leurs itinéraires.4. Déroulement <strong>de</strong>s travauxLes travaux <strong>de</strong> terrain ont débuté le lundi 28 juillet 2008 par <strong>la</strong> commune rurale <strong>de</strong> Hamdal<strong>la</strong>yesituée à une trentaine <strong>de</strong> kilomètres au Nord-Est <strong>de</strong> Niamey. Les dix enquêteurs se sont dispersésdans le vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Hamdal<strong>la</strong>ye les 28 et 29 juillet 2008 pour rencontrer les habitants détenteurs etutilisateurs <strong>de</strong> téléphone portable tout en respectant <strong>la</strong> répartition par quotas. Au total 251individus hommes et femmes <strong>de</strong> 15 à 29 ans et <strong>de</strong> 30 ans et plus ont pu être enquêtés dans <strong>la</strong>commune rurale <strong>de</strong> Hamdal<strong>la</strong>ye.Le troisième jour <strong>de</strong> <strong>collecte</strong> <strong>de</strong>s <strong>données</strong>, le mercredi 30 juillet, a été consacré à <strong>la</strong> communerurale <strong>de</strong> Torodi. Etant donné que les enquêteurs se sont familiarisés avec le questionnaire, ils ontpu enquêter <strong>la</strong> commune rurale en une journée, soient 163 individus enquêtés. Là encorel’échantillon est composé d’hommes et <strong>de</strong> femmes <strong>de</strong> 15 à 29 ans et <strong>de</strong> 30 ans et plus. Dans <strong>la</strong>communauté urbaine <strong>de</strong> Niamey, <strong>la</strong> <strong>collecte</strong> s’est déroulé du 31 juillet au 03 août et a concerné386 individus hommes et femmes <strong>de</strong> 15 à 29 ans et <strong>de</strong> 30 ans et plus.1 Au terme <strong>de</strong>s 5 jours d’enquête, <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> nouveaux reven<strong>de</strong>urs sont apparues avec acuité, ce quia justifié <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>collecte</strong> après 303 interviews réalisées dans <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Niamey.5


Concernant le volet re<strong>la</strong>tif aux reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> cartes <strong>de</strong> recharge téléphonique, les travaux ontdébuté le jeudi 31 juillet pour finir le mercredi 06 août, soit six jours <strong>de</strong> <strong>collecte</strong>. Cette <strong>collecte</strong> aété réalisée par <strong>de</strong>ux agents enquêteurs qui ont sillonné <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Niamey à <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong>sreven<strong>de</strong>urs ambu<strong>la</strong>nts exclusifs <strong>de</strong> carte <strong>de</strong> recharge. In fine, ils ont pu enquêter 303 reven<strong>de</strong>urs<strong>de</strong> carte à partir d’une fiche <strong>de</strong> <strong>collecte</strong>.5. Les observations sur <strong>la</strong> <strong>collecte</strong>Comme indiqué plus haut, <strong>la</strong> <strong>collecte</strong> a commencé par <strong>la</strong> commune rurale <strong>de</strong> Hamdal<strong>la</strong>ye.L’équipe <strong>de</strong> <strong>supervision</strong> a ainsi procédé car le <strong>de</strong>uxième jour <strong>de</strong> <strong>collecte</strong>, le mardi 29 juillet,coïncidait avec le jour du marché <strong>de</strong> Hamdal<strong>la</strong>ye et donc <strong>de</strong> nombreux habitants <strong>de</strong> vil<strong>la</strong>gesenvironnants pouvaient être enquêtés. Ce qui a été effectivement le cas car <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>vil<strong>la</strong>ges comme Saga Gorou, Fandoga, ouratondi ou encore bokotchili…. ont pu être enquêtés.Cette diversité <strong>de</strong> <strong>la</strong> localité <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’enquêté confère une plus gran<strong>de</strong> représentativité àl’échantillon enquêté.Dans l’ensemble, <strong>la</strong> <strong>collecte</strong> s’est déroulée dans <strong>de</strong> bonnes conditions à Hamdal<strong>la</strong>ye comme àTorodi et Niamey et les enquêteurs ont pu avoir le maximum possible d’information sur lesrépondants. Il faut cependant noter que les premiers jours <strong>de</strong> <strong>collecte</strong> ont été marqués par <strong>de</strong>sdéfail<strong>la</strong>nces <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> certains enquêteurs car ils ne cherchaient pas assez <strong>de</strong> précision sur lesquestions ouvertes ou encore ils enquêtaient en focus groupe. Mais ces quelques problèmes ontété vite réglés car lors du contrôle <strong>de</strong>s questionnaires remplis, dès que les superviseursrencontrent <strong>de</strong>s valeurs aberrantes ou incohérentes ils appellent directement l’enquêté concernésur son numéro <strong>de</strong> portable disponible sur le questionnaire pour réparer <strong>la</strong> réponse indiquée.6. Les échéances dans l’exécution du calendrier <strong>de</strong> <strong>collecte</strong>Au départ il était prévu que le volet quantitatif <strong>de</strong> l’enquête se déroule en sept jours dont quatrejours pour le milieu rural (Hamdal<strong>la</strong>ye et Torodi) et trois pour le milieu urbain (Niamey) sur unéchantillon <strong>de</strong> 500 individus. Mais vu que l’enquête progressait plus vite que prévu, <strong>la</strong> taille <strong>de</strong>l’échantillon a été augmentée à 800 individus. A contrario, <strong>la</strong> <strong>collecte</strong> s’est déroulée à Niameysur quatre jours (du 31 juillet au 03 août). En résumé, <strong>la</strong> <strong>collecte</strong> du volet quantitatif s’estdéroulée en sept jours comme prévu mais sur un échantillon <strong>de</strong> taille plus importante et avecinterversion <strong>de</strong>s jours <strong>de</strong> <strong>collecte</strong> entre milieu rural et milieu urbain.La <strong>collecte</strong> du volet « reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> cartes <strong>de</strong> recharge » s’est déroulée en six jours (du 31 juilletau 06 août) au lieu <strong>de</strong> cinq jours prévus. Ce prolongement <strong>de</strong> jours <strong>de</strong> <strong>collecte</strong> a permisd’enquêter plus <strong>de</strong> reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> cartes <strong>de</strong> recharge que prévu. Au total 300 reven<strong>de</strong>urs ont étéenquêtés au lieu <strong>de</strong>s 200 prévus.7. Codification et saisie <strong>de</strong>s <strong>données</strong>La codification <strong>de</strong>s questions ouvertes et <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong>s <strong>données</strong> se sont effectuéesconcomitamment en huit jours (du 31 juillet au 07 août) par une équipe <strong>de</strong> trois agents. Pour <strong>la</strong>codification, étant donné que <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s questions sont déjà pré codées, elle a concernéseulement trois questions. La saisie <strong>de</strong>s <strong>données</strong> du volet qualitatif a été effectuée sous le logicielCSPro avant d’être exportées sous SPSS pour traitement alors que celles du volet qualitatif ontété directement saisies sur SPSS.6


ConclusionEn définitive, <strong>la</strong> <strong>collecte</strong> <strong>de</strong>s <strong>données</strong> s’est déroulée dans <strong>de</strong> bonnes conditions. Il faut dire quepour cette phase <strong>de</strong> terrain <strong>la</strong> bonne gestion du temps et <strong>de</strong>s ressources financières, aura permis àl’Observatoire d’aller au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’objectif qu’il s’est fixé. Ainsi, l’enquête a couvert 800individus en milieux urbain et rural au lieu <strong>de</strong>s 500 prévus. Par ailleurs, 303 reven<strong>de</strong>urs exclusifs<strong>de</strong> cartes <strong>de</strong> recharge ont été interviewés au lieu <strong>de</strong>s 200 annoncés au départ.En définitive, l’équipe <strong>de</strong> <strong>supervision</strong> constituée par les experts <strong>de</strong> l’observatoire et <strong>de</strong> l’assistanttechnique stagiaire <strong>de</strong> l’ENSEA d’Abidjan, s’est dép<strong>la</strong>cée avec les enquêteurs tout au long <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>collecte</strong>, ce qui lui a permis d’oeuvrer pour garantir <strong>la</strong> fiabilité <strong>de</strong>s <strong>données</strong> collectées enexaminant progressivement <strong>la</strong> cohérence <strong>de</strong>s réponses recueillies sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>s procédures<strong>de</strong> contrôle, ou si ce<strong>la</strong> est nécessaire en appe<strong>la</strong>nt directement les enquêtés pour s’assurer <strong>de</strong>l’exactitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s informations fournies.7

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