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Roger GOUFFAULT - Blogs en classe

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Concours nationnal de laRésistance et de laDéportation 2012<strong>Roger</strong> <strong>GOUFFAULT</strong>Matricule 34534« Quand nous n’étions plusque des numéros… »Collège Paul Langevin11 av<strong>en</strong>ue d’Eti<strong>en</strong>ned’Orves87200 Saint-Juni<strong>en</strong>.Professeur : Monsieur REIXMANNAT AndréaFAURANT OcéanePLAZANET Florine


SOMMAIREI°) Introduction : Page 3II°) Survivre dans les camps : Page 5III°) Les actions d’assistances et desolidarité : Page 9V°) Conclusion : Page 11VI°) Photos : Page 122


I°) Introduction :a) La vie avant la seconde guerre mondiale :Le père de <strong>Roger</strong> <strong>GOUFFAULT</strong>, Clovis a été réquisitionné pour lefront p<strong>en</strong>dant la guerre 14 – 18. En voulant aider un camarade tombédans un trou d’obus, il fut victime des gaz toxiques utilisés parl’armée <strong>en</strong>nemie. En 1918 l’armistice est signé mais Clovis est <strong>en</strong>coreà l’hôpital. Le 2 juin 1919, il repr<strong>en</strong>d le travail aux Chemins de fer duNord.En 1920, Rose (la femme de Clovis et la mère de <strong>Roger</strong>) tombe<strong>en</strong>ceinte mais les deux jumelles prévues n’arriveront jamais. En juin1922, <strong>Roger</strong> leur premier fils naquît mais ne vivra pas longtemps nonplus puisque la méningite l’emporta le 15 août 1923. Pourtant Cloviset Rose ne se sont pas découragés et ils ont eu raison car le 23 avril1924, vinr<strong>en</strong>t au monde <strong>Roger</strong> et Pierre GOUFFAULF.Clovis tomba vraim<strong>en</strong>t malade <strong>en</strong> 1927, il fut atteint de latuberculose. Il est mort pour noël 1929 et fut déclaré « mort pour laFrance ».En 1932, la mère de <strong>Roger</strong> comm<strong>en</strong>ce à toucher unep<strong>en</strong>sion de veuve de guerre.En octobre 1933, à 9 ans et demi, son frère et lui font leurr<strong>en</strong>trée à l’école communale de garçons de Nog<strong>en</strong>t-sur-Marne, aucours élém<strong>en</strong>taire deuxième année. <strong>Roger</strong> n’était pas très doué pourles études comparé à son frère (38eme sur 38) <strong>en</strong> tout cas au premiertrimestre mais il se rattrapa au second et troisième trimestre (iltermina 10eme sur 35). <strong>Roger</strong> n’était <strong>en</strong> aucun cas jaloux de sonfrère, ils étai<strong>en</strong>t solidaires et complém<strong>en</strong>taires. L’année scolaire 19343


- 1935 fut à peu près la réplique de la précéd<strong>en</strong>te. Après ces deuxannées, on leur fit sauter une <strong>classe</strong> à tous les deux pour qu’ilspuiss<strong>en</strong>t essayer de rattraper un peu leur retard. Leur professeur nevoulait donner le certificat d’étude qu’à Pierre mais leur mère insistapour que <strong>Roger</strong> l’ait aussi et elle réussit. <strong>Roger</strong> termina troisième sur300 au concours pour r<strong>en</strong>trer à l’école manuelle. Il finit par êtremécanici<strong>en</strong>-modeleur.b) Le début de la guerre :Au début de la guerre de 39 – 45, <strong>Roger</strong> était consci<strong>en</strong>t que déjàbeaucoup de monde avait été fusillé au Mont-Valéri<strong>en</strong> mais cela nel’empêcha pas de faire de nombreuses actions contre les allemands.Il distribua des tracts mais cela ne dura pas longtemps car il se fitr<strong>en</strong>voyer. Par la suite, il <strong>en</strong>tra dans la F.T.P. (Francs-Tireurs etPartisans) <strong>en</strong> tant qu’ag<strong>en</strong>t de liaison sous le pseudonyme de Léonalors qu’il n’avait que 17 ans. Il se spécialisa dans la fabrication desexplosifs. Mais très vite la police française l’arrêta le 13 décembre1920.Le camp de Mauthaus<strong>en</strong> où resta <strong>en</strong>fermé<strong>Roger</strong> p<strong>en</strong>dant plus de trois ans.<strong>Roger</strong> sur lechemin depierresconduisant àlacarrière degranit.4


II°) Survivre dans les camps :Avant son internem<strong>en</strong>t, <strong>Roger</strong> reçut interrogatoire surinterrogatoire mais il ne lâcha ri<strong>en</strong> de ce qu’il avait fait ousimplem<strong>en</strong>t vu contre les allemands. On retrouva des allumeurs debombes qu’il portait p<strong>en</strong>dant son arrestation. Les interrogatoires secorsèr<strong>en</strong>t et les matraqueurs comm<strong>en</strong>cèr<strong>en</strong>t à frapper.On l’internat finalem<strong>en</strong>t à la prison de Fresnes où il restera <strong>en</strong>cellule 6 mois. Dans cette première prison, il comprit que la solitudeétait l’un des premiers sorts insupportables. A chaque petit bruit qu’il<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dait, il sursautait <strong>en</strong> se demandant si c’était un gardi<strong>en</strong> quiam<strong>en</strong>ait la nourriture, un nouveau dét<strong>en</strong>u de plus ou simplem<strong>en</strong>tune souris ou un rat qui trainai<strong>en</strong>t dans les coins. Au bout de queltemps, il comm<strong>en</strong>ça à fabriquer une lame pour essayer de s’échappermais <strong>en</strong> vain. Deux mois après son arrestation, il fut jugé etcondamné à mort par un tribunal allemand, mais il eut un sursis de 4mois.Cep<strong>en</strong>dant le 23 août 1943, <strong>Roger</strong> ainsi que 11 autresprisonniers fur<strong>en</strong>t am<strong>en</strong>és dans un train p<strong>en</strong>sant aller vers le Mont-Valéri<strong>en</strong> mais ils se trompai<strong>en</strong>t, on les conduisait au camp de NeueBremm où ils restèr<strong>en</strong>t 2 jours, ce qui suffit malheureusem<strong>en</strong>t à tuer4 d’<strong>en</strong>tre eux. Tous les hommes survivants prir<strong>en</strong>t un train vers unedestination qui leur était <strong>en</strong>core inconnue. En tout jusqu’à cemom<strong>en</strong>t-là, <strong>Roger</strong> avait fait 9 mois de prison, coupé du reste dumonde, sans aucune sortie, aucune visite, sans jamais s’être douchéou même s’être changé de sous-vêtem<strong>en</strong>ts ni même de vêtem<strong>en</strong>ts.5


Après leur voyage <strong>en</strong> train, ils arrivèr<strong>en</strong>t à la gare et <strong>en</strong>desc<strong>en</strong>dir<strong>en</strong>t. De là, allait comm<strong>en</strong>cer leur <strong>en</strong>fer. Ils pénétrèr<strong>en</strong>t dansle village, les g<strong>en</strong>s de leur balcon leur crachai<strong>en</strong>t dessus et même les<strong>en</strong>fants sur le trottoir leur lançai<strong>en</strong>t des cailloux. Ensuite, ils fur<strong>en</strong>tcontraints de monter une côte de plus de 3 km de long. Ilscomm<strong>en</strong>cèr<strong>en</strong>t à apercevoir le camp mais ne savai<strong>en</strong>t toujours pas cequi les att<strong>en</strong>dait. Ils pénétrèr<strong>en</strong>t à l’intérieur et observèr<strong>en</strong>t que toutle monde parlait allemand sans exception. Ce fut pour lui le début del’<strong>en</strong>fer.Organisation du camp de Mauthaus<strong>en</strong> :Le camp ouvre <strong>en</strong> 1938,il est composé de deux secteurs, un premier constitué de 4 baraquesde quarantaines où sont <strong>en</strong>tassés les nouveaux arrivants et ledeuxième constitué de 15 autres baraques où étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tassés lesdét<strong>en</strong>us suivant leur nationalité. Les dét<strong>en</strong>us travaillai<strong>en</strong>t surtoutpour fournir l’armée allemande <strong>en</strong> armes… A la fin 1944, le campcompté 10 000 dét<strong>en</strong>us. A la libération, le camp s’ét<strong>en</strong>dait sur plus de15 hectares et 100 bâtim<strong>en</strong>ts. A la carrière il y avait des poste de S.S.qui contrôlai<strong>en</strong>t le travail des dét<strong>en</strong>us les tuai<strong>en</strong>t quand cela n’allaitpas ou tout simplem<strong>en</strong>t quand l’<strong>en</strong>vie les pr<strong>en</strong>ait.6


L’escalier de lamort avec ses186 marchesque les dét<strong>en</strong>usdoiv<strong>en</strong>tremonterchaque soiravec une pierrede 50 kg sur ledos.<strong>Roger</strong> Gouffault dit : « Pour chacunede ces pierres ils y a un mort. »Ils r<strong>en</strong>trèr<strong>en</strong>t dans un premier bâtim<strong>en</strong>t, on les mit tout nu eton leur rasa tous les poils de la tête au pied avec un rasoir qui coupaitmal. Ensuite <strong>Roger</strong> reçu un triangle rouge sur ses vêtem<strong>en</strong>ts quidésignait qu’il était un dét<strong>en</strong>u politique. Il intégra tout d’abord labaraque 17 puis la baraque 13, celledes espagnols où il y étaitchouchouté car il était le plus jeune.Le premier jour sur la place de rassemblem<strong>en</strong>t, un S.S. faisaitl’appel et criait <strong>en</strong> allemand le matricule de <strong>Roger</strong>, qui ne vint pasp<strong>en</strong>sant que ce n’était pas à lui que l’on s’adressait, vu qu’il ne parlaitpas un mot d’allemand. Le S.S. se rapprocha alors de lui et lui donna3 coups de matraque sur la tête. <strong>Roger</strong> tomba et deux de sescamarades l’aidèr<strong>en</strong>t à se relever (car tout homme qui restait à terreétait tué) et lui sauvèr<strong>en</strong>t ainsi la vie. Les espagnols t<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>ttellem<strong>en</strong>t à lui qu’ils lui avai<strong>en</strong>t trouvé une place <strong>en</strong> tant que mineurà la carrière (ce qui était moins dur car il ne remontait pas 15 fois parjour « l’escalier de la mort » avec une pierre de 50 kg sur le dos maisseulem<strong>en</strong>t une fois, ce qui était déjà très pénible).A la carrière alors qu’il travaillait pour la première fois, unPolonais lui dit qu’il allait aux toilettes (ce qui été <strong>en</strong>faite qu’un7


simple tonneau coupé <strong>en</strong> deux). Au bout de dix minutes, <strong>Roger</strong>demanda à un autre camarade où le Polonais avait bi<strong>en</strong> pu passer etvoulut aller voir ce qu’il faisait. L’autre camarade lui dit : « Creuse testrous et ne pose pas de question ! ». <strong>Roger</strong> apprit par la suite que soncamarade Polonais avait été victime de la chute d’un gars que lesallemands avai<strong>en</strong>t lancé depuis le « mur parachute » qui se trouvaitjuste à côté du tonneau.Un soir on vint le chercher, il quitta la baraque 13 sans savoir cequ’il allait faire n’y où il allait. La première p<strong>en</strong>sée qui lui vînt àl’esprit fut que son heure était v<strong>en</strong>ue et qu’il allait être gazé. Maisfinalem<strong>en</strong>t il intégra la baraque 9 (une mauvaise baraque). Ilpartagea son lit avec un allemand (très sympathique âgé d’<strong>en</strong>viron 40– 50 ans et dét<strong>en</strong>u politique comme lui). Cet homme lui appritd’abord quelques mots <strong>en</strong> allemand et par la suite des expressionsqui pouvai<strong>en</strong>t lui servir comme « Tu vas bi<strong>en</strong>… Je suis <strong>en</strong> bonnesanté… Je suis malade… J’ai mal à la gorge… ».Noël 1943 fut un peu particulier. Le soir, un grand sapin avaitété dressé sur la place d’appel qui était illuminé de guirlandesélectriques. Les s<strong>en</strong>tinelles S.S. chantai<strong>en</strong>t et fêtai<strong>en</strong>t Noël. Il y avaitquelque chose de surréaliste à célébrer cette fête de paix dans unlieu de souffrances et de tortures, d’autant plus que, au mêmemom<strong>en</strong>t, des flammes de plus de deux mètres de haut sortai<strong>en</strong>t de lacheminée du four crématoire… Et cette flamme qui montait vers leciel était visible de l’extérieur à des kilomètres à la ronde. Leshabitants al<strong>en</strong>tour voyai<strong>en</strong>t ce qu’il se passait mais ne faisai<strong>en</strong>t ri<strong>en</strong>.Un jour où <strong>Roger</strong> ne pouvait plus supporter l’<strong>en</strong>fer qu’il vivait aucamps,s’était coupé la main avec une lame qu’il avait gardé <strong>en</strong> cas decoup dur, p<strong>en</strong>sant qu’il allait être gazé et que ce cauchemar serait<strong>en</strong>fin terminé ; mais la solidarité a <strong>en</strong>core prit le dessus : le médecin a8


avec son revolver. Son second, Büner, était un jeune athlète àl’appar<strong>en</strong>ce plutôt sympathique, mais qu’il valait mieux éviter carlorsque l’<strong>en</strong>vie lui pr<strong>en</strong>ait, il choisissait un dét<strong>en</strong>u au hasard et lefrappait jusqu’à ce que mort s’<strong>en</strong> suive.<strong>Roger</strong> allait tous les jours au tunnel pour creuser des trous ettoujours des trous mais à force de creuser, il avalait de la poussière,trop de poussière. Très vite il tomba malade au tunnel à forced’inspirer trop de poussière, on l’emm<strong>en</strong>a donc à l’infirmerie. Lemédecin fit acte de solidarité <strong>en</strong>core une fois, le soigna et lui dit ques’il voulait ne pas se faire tuer il devait dégager la neige de la placed’appel et dire au S.S. que c’était pour qu’il n’ait pas les chaussuressales. La neige tomba p<strong>en</strong>dant un mois et demi et p<strong>en</strong>dant ce temps<strong>Roger</strong> fut sauvé.Une fois que la neige s’arrêta de tomber, <strong>Roger</strong> devait trouverd’autres occupations pour éviter le pire (se faire tuer ou retourner autunnel). Il trouva donc un moy<strong>en</strong>. Un jour un S.S. demanda 50hommes pour décharger un camion plein de sacs de cim<strong>en</strong>t, il sautasur l’occasion et se porta volontaire. Il n’avait plus trop de force donclorsqu’on lui chargea le sac de plus de 50 kg sur le dos une idée luipassa par la tête : il jeta le sac de cim<strong>en</strong>t sur l’un des S.S. qui setrouvait à l’<strong>en</strong>trée du wagon. Aussitôt <strong>Roger</strong> fut mis à terre et tapé, ilperdit connaissance. Il se réveilla un peu plus tard ne pouvant ri<strong>en</strong>faire et voyant tous les hommes morts et <strong>en</strong>tassés comme on <strong>en</strong>tassedes boîtes, il reperdit connaissance et ce ne fut que plus tard que descamarades vinr<strong>en</strong>t le chercher et le soignèr<strong>en</strong>t.Un jour, alors que <strong>Roger</strong> travaillait, il <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dit une conversation<strong>en</strong>tre deux hommes, un S.S. qui demandait à un kapo de lui fabriquerun jeu d’échec. Il intervint dans la conversation et dit qu’il pouvaitfabriquer le jeu <strong>en</strong> échange de se faire embaucher à la m<strong>en</strong>uiserie <strong>en</strong>10


tant que sculpteur. Le S.S. accepta, <strong>Roger</strong> réussit à faire le jeu dansles délais fixés et intégra la m<strong>en</strong>uiserie. A partir de ce mom<strong>en</strong>t-là, ilavait des conditions de vie plus faciles. Il pouvait sortir du camp(même si c’était pour travailler) et dormait mieux. Lorsqu’il allait chezles S.S. pour leur poser par exemple une étagère, il s’arrangeaittoujours pour récupérer un peu de nourriture qu’il partageait <strong>en</strong>suiteavec ses autres camarades. Plusieurs fois il a pris des pommes deterre ou du pain. Ce souffle de vie arriva malheureusem<strong>en</strong>t trop peude temps avant sa libération. Les atroces souffrances étai<strong>en</strong>t déjàgravées au fond de son cœur.IV°) Conclusion :<strong>Roger</strong> r<strong>en</strong>tre chez lui, à Paris, fin mai. Là-bas il va passer dessoins médicaux, mais surtout la première chose qu’il fait <strong>en</strong> sortantdu métro c’est de prév<strong>en</strong>ir sa mère de son arrivé. Une fois tous lesexam<strong>en</strong>s médicaux passés, il se r<strong>en</strong>d au domicile de sa mère, laretrouve et la serre dans ses bras. Quelques jours après son frèrejumeau est aussi de retour. Ils sont heureux de se retrouver.Plus tard, <strong>Roger</strong> crée l’amicale de Mauthaus<strong>en</strong> avec tous sescamarades rescapés et font diverses actions pour montrer à quelpoint ils ont souffert mais les g<strong>en</strong>s ne les croi<strong>en</strong>t pas. Ils multipli<strong>en</strong>tles confér<strong>en</strong>ces pour que personnes n’oublie ce qui s’est passé.Après la libération, <strong>Roger</strong> est parti à Brive pour revoir sesanci<strong>en</strong>s camarades. Là-bas, il est tombé sous le charme d’Angèle, etva s’installer auprès d’elle. Ensemble ils vont monter une <strong>en</strong>treprisede modeleur mécanici<strong>en</strong>s, ils se mari<strong>en</strong>t et ont une fille : Rose. Plustard, leur petit-fils nait, le jour de la libération, ce qui leur fait unimm<strong>en</strong>se plaisir, de plus il va repr<strong>en</strong>dre l’<strong>en</strong>treprise de ses grandspar<strong>en</strong>ts.11


A prés<strong>en</strong>t, <strong>Roger</strong> <strong>GOUFFAULT</strong> vi<strong>en</strong>t régulièrem<strong>en</strong>t dans leslycées et collèges pour raconter son histoire et pour que lesgénérations futures n’oubli<strong>en</strong>t jamais ce qu’il s’est passé.Quelques photosVoici le four crématoire deMauthaus<strong>en</strong> à l’intérieur duquelsont morts des milliers depersonnes.Ceci est le « mur parachute » d’où lesallemands jetai<strong>en</strong>t les dét<strong>en</strong>us qu’ilsvoulai<strong>en</strong>t.L’intérieur du camp deMauthaus<strong>en</strong>.12

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