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magazine - Département de Seine-Maritime

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eportage > <strong>de</strong>s artistes au sommet <strong>de</strong> la cathédraleLanfry,l'expert localL'entreprise seinomarine est une habituée<strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> la cathédrale. Une passionnée avec Georges Lanfry et transmise àceux qui lui ont succédé.<strong>Seine</strong>-maritime mag- 38 -On lui doit le théâtre <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> Rouen, la rénovation <strong>de</strong>l’église Saint-Joseph du Havre ainsi que quelques bellesdécouvertes comme le déambulateur <strong>de</strong> l’église romane<strong>de</strong> Jumièges ou la maison sublime du Palais <strong>de</strong> Justice<strong>de</strong> Rouen. Depuis quatre générations, et surtout <strong>de</strong>puisla fin <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> guerre mondiale, l’entreprise Lanfry se porterégulièrement au chevet <strong>de</strong> la cathédrale rouennaise. Pas étonnant,qu’aujourd’hui son nom figure encore sur la liste <strong>de</strong>s entreprisesprésentes sur le chantier <strong>de</strong>s clochetons. Certes, les 25 tailleurs <strong>de</strong>pierre <strong>de</strong> la société n’ont pas été mobilisés pour cette restauration,mais l’entreprise s’estDepuis quatrediversifiée. Les ouvriersqui montent et <strong>de</strong>scen<strong>de</strong>ntgénérations, l’entreprisechaque jour <strong>de</strong> la flèche <strong>de</strong>Lanfry se portela cathédrale lui doiventune partie <strong>de</strong>s échafaudageset ascenseurs. Avantrégulièrement au chevet<strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> dame. même que le chantier nedébute, c’est elle qui avaitété sollicitée pour renforcer les attaches <strong>de</strong>s clochetons et poser lespoutrelles métalliques qui ont permis la pose <strong>de</strong> nouveaux échafaudagesà 90 mètres au-<strong>de</strong>ssus du sol. Aujourd’hui pourtant, les 120compagnons et artisans <strong>de</strong> l’entreprise dévillaise ne se contententplus <strong>de</strong>s chantiers locaux. S'ils œuvrent encore sur la rosace <strong>de</strong> la faça<strong>de</strong>sud-ouest, si souvent reproduite par Clau<strong>de</strong> Monet, c’est vers <strong>de</strong>nouveaux horizons que se tourne l’entreprise Lanfry. « Nous avonseu à faire face à <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> concurrence dans la région, nousnous sommes donc portés <strong>de</strong> plus en plus vers les chantiers <strong>de</strong> larégion parisienne », explique Régis Leclerc, responsable <strong>de</strong>s travauxdans l’entreprise. Aujourd’hui, l’église Saint-Paul-Saint-Louis <strong>de</strong> Paris,l’hôtel <strong>de</strong> la Monnaie ou encore Versailles ont profité ou bénéficienttoujours <strong>de</strong> son expertise et <strong>de</strong> son talent bonifiés <strong>de</strong>puis 1774.

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