11.07.2015 Views

magazine - Département de Seine-Maritime

magazine - Département de Seine-Maritime

magazine - Département de Seine-Maritime

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

eportage > <strong>de</strong>s artistes au sommet <strong>de</strong> la cathédrale© Alan AubryRestauration... inspirations<strong>Seine</strong>-maritime mag- 40 -« C’est une chance<strong>de</strong> pouvoir contribuerà une restauration <strong>de</strong>cette importance ».Thomas, Moadh, Mohaned et Damien sontseinomarins d’adoption ou <strong>de</strong> souche. Ilssont venus ici par intérêt ou sont nés dansle département. Tous, <strong>de</strong>puis au moins unan et <strong>de</strong>mi, partagent le même atelier etrestaurent les pièces <strong>de</strong> cuivres <strong>de</strong>s quatre clochetons.Adhéneo, l’entreprise angevine qui les emploie,a pris le parti d’embaucher et <strong>de</strong> former <strong>de</strong>s Seinomarinset d’inciter certains <strong>de</strong> ses employés à vivreprès <strong>de</strong> leurs chantiers. C’est le cas <strong>de</strong> Thomas Couillard.Ce chef d’atelier d’origine caennaise a découvertRouen avec le début <strong>de</strong> la réhabilitation <strong>de</strong>sclochetons. « Lorsque j’ai vu qu’ily avait trois ans <strong>de</strong> chantier, je mesuis dit qu’il serait plus simple <strong>de</strong>vivre sur place, explique-t-il. Je mesuis donc installé sur la rive gaucheet au fil <strong>de</strong>s mois j’ai découvertun département que je connaissaismal malgré mes origines. J’aid’abord découvert Rouen du haut<strong>de</strong> la cathédrale et puis, au fil dutemps, je me suis laissé charmer par la vallée <strong>de</strong> la<strong>Seine</strong> et par la côte. » Appelé sur d’autres chantiers,Thomas ne restera peut être pas après la restauration<strong>de</strong>s clochetons, mais comme lui, Moadh et Damienresteront marqués. Ces <strong>de</strong>ux artisans rouennaisont en effet découvert les plaisirs <strong>de</strong> la restaurationpatrimoniale au sein <strong>de</strong> l’atelier <strong>de</strong> Thomas. Moadh, lepeintre en bâtiment, et Damien, le couvreur, ont étéembauchés spécifiquement pour ce chantier. « Nousles avons formés à toutes les tâches », explique Thomas.Pendant un an et <strong>de</strong>mi, ils ont ainsi formé, moulé,sablé, ajusté les 8000 pièces <strong>de</strong> cuivre qui composentles quatre clochetons. Une fierté. « C’est unechance <strong>de</strong> pouvoir contribuer à une restauration <strong>de</strong>cette importance, précise Damien. Et je ne parle pasdu plaisir <strong>de</strong> se rendre sur le clocher pour y poser nospièces. » Et si, <strong>de</strong> son côté, Moadh se plaît à montrerla cathédrale lorsqu’on lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> où il travaille, ilsait aussi que son nom, comme celui <strong>de</strong> tous les artisans,est gravé à jamais sur l’un <strong>de</strong>s clochetons. Unchantier et un événement qui ont fait naître chez eux,<strong>de</strong>ux vocations.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!