Epaisseur : Environ 15 m.Age : Carbonifère inférieur, Viséen, Warnantien.Formation <strong>de</strong> Blaton (BLA)Cette formation est bien visible dans la tranchée ducanal au Mont <strong>de</strong>s Groseilliers (Bouckaert et al., 1961). Elle aété nommée «Schistes <strong>de</strong> Blaton» par Paproth et al. (1983,pp. 208-209).La formation est constituée principalement <strong>de</strong> schistes(shales) noirs, parfois calcareux ou siliceux. Présentant, à labase, au milieu et au sommet, <strong>de</strong>s bancs calcaires et <strong>de</strong>sniveaux <strong>de</strong> calcschistes et <strong>de</strong> phtanites noirs.Epaisseur : Environ 54 m.Age : Carbonifère inférieur, Viséen, Warnantien.Formation <strong>de</strong> Gottignies (GOT)Cette formation est bien visible dans la tranchée ducanal au Mont <strong>de</strong>s Groseilliers (Bouckaert et al., 1961). Elle aété nommée «Phtanites tachetés <strong>de</strong> Gottignies» (Conil, 1959,pp. 45 et 94) et «Phtanites <strong>de</strong> Gottignies» (Paproth et al., 1983,pp. 208-209).Il s’agit <strong>de</strong> phtanites (silicites litées), riches en radiolaires,en bancs réguliers, minces (<strong>de</strong> 1 à 10 centimètres), pouvantêtre séparés par <strong>de</strong>s interbancs schisteux. La couleur estgris foncé à noir. Cette teinte foncée est le fait du carboned’origine organique, celui-ci pouvant atteindre 5 % en poids <strong>de</strong>la roche (Scheere et Van Tassel, 1967, p. 764; Scheere etLaurent, 1970, p. 226; Laurent et Scheere, 1971). Quelquesbancs présentent une straticulation millimétrique, alternativementclaire et foncée. On peut observer aussi <strong>de</strong>s bancs <strong>de</strong>phosphorites, <strong>de</strong> 4 à 10 centimètres (Scheere et Van Tassel,1969). Les joints présentent parfois <strong>de</strong>s concrétions secondaires<strong>de</strong> crandallite et d’une gran<strong>de</strong> variété d’autres minéraux (VanTassel, 1956, 1959, 1966; Melon et al., 1976; Peacor et al.,1987).Epaisseur : Environ 77 m.Age : Carbonifère inférieur, Viséen, Warnantien. Il faut noterqu’un niveau radioactif, repéré par R. Legrand, dans latranchée du canal au Mont <strong>de</strong>s Groseilliers, au <strong>de</strong>uxièmetiers <strong>de</strong> la formation, a été pris arbitrairement comme13
limite Viséen-Namurien (Bouckaert et al., 1961, p. 250).Comme dans le Synclinorium <strong>de</strong> Dinant les principauxpics radioactifs précè<strong>de</strong>nt la limite Viséen-Namurien(Ndziba, 1982; Charlet et al., 1985; Quinif et Charlet,1985), on peut difficilement assigner au pic <strong>de</strong> Blatonune telle valeur <strong>de</strong> limite; celle-ci pourrait être recherchéeplus haut, peut-être au contact <strong>de</strong>s Phtanites <strong>de</strong> Gottigniesavec les Schistes <strong>de</strong> Baudour (Paproth et al.,1983, p. 214).Groupe houiller (HOU)Le Groupe houiller n’affleure pas sur la planche Laplaigne-Péruwelz.Il existe à faible profon<strong>de</strong>ur et a fourni <strong>de</strong> lahouille dans la région <strong>de</strong> Wiers. On peut distinguer, dans cegroupe, plusieurs entités lithostratigraphiques <strong>de</strong> rang inférieur.Epaisseur : au moins 1000 m sur la planche Laplaigne -Péruwelz.Age : Carbonifère supérieur, Namurien et Westphalien.Schistes <strong>de</strong> BaudourSchistes (shales) et schistes calcareux noirs, dépourvus<strong>de</strong> niveaux <strong>de</strong> calcaire ou <strong>de</strong> phtanite. Les 70 à 80 mètres <strong>de</strong> lapartie inférieure présentent une alternance <strong>de</strong> schistes (shales)et <strong>de</strong> schistes légèrement calcarifères, assez fossilifères (flore etfaune), alors que la partie supérieure est constituée <strong>de</strong> schistes(shales) non calcarifères, mais présentant <strong>de</strong>s épiso<strong>de</strong>s micacésou gréseux (Marlière, 1977).Epaisseur : Environ 160 m.Age : Carbonifère supérieur, Namurien, Pendleien, Arnsbergienet Chokierien.Grès <strong>de</strong> VillerotLe «Grès <strong>de</strong> Villerot» a aussi été appelé «Grès du Bois<strong>de</strong> Ville». Il s’agit d’un grès-quartzite blanc jaunâtre, gris ougrisâtre à la base (Marlière, 1977).Epaisseur : Environ 20 m.Age : Carbonifère supérieur, Namurien, Chokierien (àAlportien ?).14
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