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MINISTERE DE LA REGION WALLONNEDIRECTION GENERALE DES RESSOURCES NATURELLESET DE L’ENVIRONNEMENTAVENUE PRINCE DE LIEGE, 15B-5100 NAMUR


FONTAINE-L’ÉVÊQUE-C H A R L E R O IBernard DELCAMBRE&Jean-Louis PINGOTUniversité catholique <strong>de</strong> LouvainDépartement <strong>de</strong> GéologiePlace Louis Pasteur, 3B-1348 Louvain-La-NeuvePhotographie <strong>de</strong> couverture :Rochers <strong>de</strong> la grotte <strong>de</strong> Montreauà Bouffioulx(Formation <strong>de</strong> Liveset Groupe du Hoyoux)NOTICE EXPLICATIVE2000


Carte Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi n° 46/7-8RésuméLa planche Fontaine-l’Evêque Char<strong>le</strong>roi occupe la bordure<strong>de</strong> la couverture sablo-argi<strong>le</strong>use cénozoïque du Brabantet <strong>de</strong> la partie centra<strong>le</strong> du Hainaut. El<strong>le</strong> est traversée d’ouesten est par la Sambre qui y a creusé une large vallée tapisséed’alluvions argilo-limoneuses à sablo-grave<strong>le</strong>uses. Les terrainscénozoïques comprennent : <strong>de</strong>s dépôts sablo-argi<strong>le</strong>ux landénienscontinentaux piégés dans <strong>de</strong>s dépressions; <strong>de</strong>s dépôtsmarins éocènes, datés <strong>de</strong> l’Yprésien et du Lutétien. Les sériesyprésiennes se biseautent d’ouest en est et disparaissent à l’est<strong>de</strong> Ransart : au nord-est <strong>de</strong> la carte, <strong>le</strong>s sab<strong>le</strong>s grossiers duLutétien (Bruxellien) reposent directement sur <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> silésien.Sur la majeure partie <strong>de</strong> la planche aff<strong>le</strong>urent <strong>le</strong>s terrainsplissés du Paléozoïque qui s’étagent <strong>de</strong> l’Ordovicien auSilésien. Leur structure géologique a été reconnue dans <strong>le</strong>strois dimensions grâce à l’exploitation charbonnière. Cesséries paléozoïques peuvent être réparties en trois gran<strong>de</strong>s unitéstectoniques:- Le Parautochtone formé du Comb<strong>le</strong> Nord (et <strong>le</strong>s massifsassociés du Placard, <strong>de</strong> St Quentin, ...), du Massif duCentre et <strong>de</strong>s massifs imbriqués développés vers l’est <strong>de</strong> lacarte par plissement, serrage et écaillage <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s plateuresexploitées à l’ouest <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (Massifs duGouffre, du Carabinier, du Pays <strong>de</strong> Liège,...) Cette premièreunité tectonique ne comporte en surface que <strong>de</strong>s terrainssilésiens ;- <strong>le</strong> Massif supérieur à houil<strong>le</strong>s grasses, déchiré en une séried’écail<strong>le</strong>s (Massifs <strong>de</strong> Chamborgneau, <strong>de</strong> Masse-Jamioulx,<strong>de</strong>s Wespes, <strong>de</strong> la Tombe s.l., <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne.... ),charrié sur <strong>le</strong>s massifs parautochtones imbriqués à l’est <strong>de</strong>la planchette. Cet ensemb<strong>le</strong> contient outre <strong>de</strong>s terrains silésiens,<strong>de</strong>s couches du Dévonien supérieur et du Dinantien;- <strong>le</strong> Massif du Midi montrant <strong>le</strong>s terrains éodévoniens <strong>de</strong> labordure nord du Synclinorium <strong>de</strong> Dinant recouvrant en discordanceangulaire un étroit ruban <strong>de</strong> terrain ordovicien,formant <strong>le</strong> bord sud <strong>de</strong> la terminaison occi<strong>de</strong>nta<strong>le</strong> <strong>de</strong> laban<strong>de</strong> calédonienne <strong>de</strong> Sambre-et-Meuse. La Fail<strong>le</strong> duMidi constitue la base <strong>de</strong> cette unité tectonique.L’urbanisation intense <strong>de</strong> l’agglomération carolorégiennene permet guère une observation aisée du terrainhouil<strong>le</strong>r. En revanche, <strong>le</strong>s vallées <strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> ses3


affluents (Ernel<strong>le</strong>, Eau d’Heure et Biesme) offrent <strong>de</strong>s coupesremarquab<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s couches anté-silésiennes.4


1. Introduction1.1. Etablissement <strong>de</strong> la CarteLe <strong>le</strong>vé géologique <strong>de</strong> la planche n° 46/7-8, Fontainel’Evêque-Char<strong>le</strong>roi,a été commandé par <strong>le</strong> Ministère <strong>de</strong> laRégion Wallonne dans <strong>le</strong> cadre du programme <strong>de</strong> révision <strong>de</strong> lacarte géologique <strong>de</strong> <strong>Wallonie</strong>. Les <strong>le</strong>vés <strong>de</strong> terrains ont étémenés du 01 septembre 1992 au 01 avril 1994 soit sur unepério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 19 mois. Le <strong>le</strong>vé a été réalisé à 1/10.000e. La cartepubliée en constitue une réduction à 1/25.000e.Les tracés ont été établis à partir :- <strong>de</strong>s données consignées dans <strong>le</strong> dossier «minutes» <strong>de</strong> laCarte géologique <strong>de</strong> Belgique conservé au <strong>Service</strong> Géologique<strong>de</strong> Belgique ;- <strong>de</strong>s archives <strong>de</strong> l’Administration <strong>de</strong>s Mines à Char<strong>le</strong>roi,concernant <strong>le</strong>s exploitations minières;- <strong>de</strong>s observations manuscrites du Professeur A. Beugniesarchivées à la Faculté Polytechnique <strong>de</strong> Mons;- <strong>de</strong>s <strong>le</strong>vés non publiés <strong>de</strong> E. Leblanc, dans <strong>le</strong> terrain houil<strong>le</strong>r<strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Marcinel<strong>le</strong>, Loverval et Couil<strong>le</strong>t;- <strong>de</strong>s archives du professeur F. Kaisin Jr, conservées à l’Universitécatholique <strong>de</strong> Louvain;- <strong>de</strong>s archives du Ministère <strong>de</strong> l’Equipement et <strong>de</strong>s Transports(M.E.T - Char<strong>le</strong>roi) et du <strong>Service</strong> géotechnique du M.E.T(Liège);- <strong>de</strong> documents divers conservés par M. A. Delmer, Directeurhonoraire au <strong>Service</strong> Géologique <strong>de</strong> Belgique;- <strong>de</strong>s observations recueillies lors du <strong>le</strong>vé sur <strong>le</strong> terrain.La révision <strong>de</strong> la carte Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi aabouti à :- une minute détaillée <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3000 points d’aff<strong>le</strong>urementsdécrits et localisés;- une carte géologique minute à 1/10.000e;- une carte d’aff<strong>le</strong>urements;- une carte structura<strong>le</strong> complète sur laquel<strong>le</strong> ont été reportéestoutes <strong>le</strong>s mesures tectoniques;- une carte <strong>de</strong> situation <strong>de</strong>s exploitations minières;- un <strong>fichier</strong> reprenant l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s puits <strong>de</strong> mine couvrant laplanchette et ses abords immédiats.5


Ce dossier peut être consulté :- à la Direction Généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Ressources Naturel<strong>le</strong>s et <strong>de</strong> l’Environnement,Ministère <strong>de</strong> la Région Wallonne, <strong>Service</strong> <strong>de</strong>Documentation, avenue Prince <strong>de</strong> Liège 15, 5100 Namur ;- au <strong>Service</strong> Géologique <strong>de</strong> Belgique, rue Jenner 13, 1000Bruxel<strong>le</strong>s.Ce travail n’aurait pu être réalisé sans <strong>le</strong>s travaux <strong>de</strong> plusieursgénérations <strong>de</strong> géologues belges et étrangers qui ont porté<strong>le</strong>ur regard sur <strong>le</strong> sous-sol <strong>de</strong> la Belgique. Cette carte accompagnée<strong>de</strong> sa notice et <strong>le</strong> dossier <strong>de</strong>s minutes s’inscrivent dans unepolitique <strong>de</strong> meil<strong>le</strong>ure connaissance <strong>de</strong> nos ressources et <strong>de</strong>notre environnement pour une gestion équilibrée <strong>de</strong> notreRégion.1.2. Précé<strong>de</strong>ntes éditionsCette carte géologique constitue la secon<strong>de</strong> édition <strong>de</strong> laplanche Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi. La première a été <strong>le</strong>véepar A. Briart et L. Bayet et a été publiée en 1904 à l’échel<strong>le</strong> du1/40.000e par la Commission Géologique <strong>de</strong> Belgique.Des cartographies partiel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s régions sud-est et sudouestdoivent être aussi mentionnées :- une cartographie <strong>de</strong>s Massifs <strong>de</strong> Chamborgneau et d’Ormontpar H. <strong>de</strong> Dorlodot (1894);- une première carte du Massif <strong>de</strong> la Tombe publiée par A.Briart en 1894;- et plus récemment une nouvel<strong>le</strong> carte du Massif <strong>de</strong> la Tombepar A. Beugnies (1976), amendée par <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s observationsen 1981.1.3. Cadre géographique et géologique général.Dans ses gran<strong>de</strong>s lignes, l’histoire géologique <strong>de</strong> la <strong>Wallonie</strong>peut se résumer <strong>de</strong> manière suivante- dépôt d’une série sédimentaire cambro-silurienne;- plissement lors <strong>de</strong> l’orogenèse calédonienne et érosion;- sédimentation en discordance sur <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> calédonien d’unesérie dévono-carbonifère;- plissement varisque et érosion;- dépôt <strong>de</strong> façon discontinue en discordance sur <strong>le</strong> soc<strong>le</strong>varisque <strong>de</strong> sédiments mésozoïques et cénozoïques, <strong>de</strong>meurésen partie à l’état meub<strong>le</strong>.6


La structuration par l’orogenèse varisque à la fin duWestphalien a produit un raccourcissement dont la directiongénéra<strong>le</strong> est N-S dans <strong>le</strong> Hainaut, marqué par <strong>le</strong> plissement <strong>de</strong>sformations paléozoïques et <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> chevauchementslongitudinaux. Cet ensemb<strong>le</strong> plissé forme un segment <strong>de</strong>la zone externe nord varisque (ou rhéno-hercynienne).La partie méridiona<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’ensemb<strong>le</strong> synanticlinorial a étécharriée sur sa partie septentriona<strong>le</strong> par l’intermédiaire d’unefail<strong>le</strong> <strong>de</strong> charriage d’importance majeure appelée Fail<strong>le</strong> du Mididans <strong>le</strong> Hainaut.La carte Fontaine l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi est bordée au sudpar cet acci<strong>de</strong>nt (fig. 1). El<strong>le</strong> comprend :- au sud <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, quelques terrains d’âge éodévonien,appartenant au flanc nord du Synclinorium <strong>de</strong> Dinantdiscordant sur <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> calédonien;- au nord <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, <strong>de</strong>s formations appartenant auparautochtone <strong>de</strong> Namur, constitué par l’essentiel <strong>de</strong> terrainssilésiens;- la bordure méridiona<strong>le</strong> <strong>de</strong> la couverture cénozoïque non plissée,qui vers <strong>le</strong> nord s’étend sur <strong>le</strong> plateau brabançon.Fig. 1 : Situation <strong>de</strong> la carte Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi dans <strong>le</strong>contexte géologique général <strong>de</strong> la Belgique.La région <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi se situe aumaximum <strong>de</strong> l’élargissement en surface du sillon houil<strong>le</strong>r duHainaut. El<strong>le</strong> est bordée au nord par un plateau montant à plus<strong>de</strong> 180 m d’altitu<strong>de</strong>, recouvert par <strong>le</strong>s <strong>de</strong>rniers lambeaux du terraincénozoïque recouvrant <strong>le</strong> Brabant. Vers <strong>le</strong> sud, la ligned’horizon est dominée par une crête formée <strong>de</strong>s terrains éodévoniensdu Synclinorium <strong>de</strong> Dinant. Le tracé au sol <strong>de</strong> cette fracturemajeure s’évase fortement vers <strong>le</strong> sud entre Montigny-<strong>le</strong>-Til<strong>le</strong>ul et Loverval et délimite l’Anse <strong>de</strong> Jamioulx.7


La Sambre traverse la carte d’ouest en est et reçoit pouraffluent septentrional <strong>le</strong> Piéton et pour affluents méridionauxl’Eau d’Heure et la Biesme (Ry d’Acoz). Les vallées, assezencaissées dans <strong>le</strong>s terrains dévono-dinantiens, s’élargissentconsidérab<strong>le</strong>ment lorsqu’el<strong>le</strong>s pénètrent dans <strong>le</strong>s schistes(sha<strong>le</strong>s) du terrain houil<strong>le</strong>r. L’urbanisation <strong>de</strong> la région jointe àl’intense industrialisation <strong>de</strong> la vallée ont été à l’origine <strong>de</strong> rectificationsdu tracé <strong>de</strong>s cours d’eau qui autrefois développaient<strong>de</strong> larges méandres.2. Description <strong>de</strong>s formations2.1. Les Terrains CalédoniensLe terrain calédonien <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme peut êtredivisé en trois formations :- une première unité située au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, probab<strong>le</strong>mentordovicienne, ressemb<strong>le</strong>, par ses caractères lithologiques,à la Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard;- <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux autres Formations <strong>de</strong> Moncheret et <strong>de</strong>s LonguesRoyes appartiennent au parautochtone et ont été datées duSilurien supérieur (Ludlow). El<strong>le</strong>s n’ont pu être raccordéesavec certitu<strong>de</strong> à cel<strong>le</strong>s qui ont été définies à ce jour dans larégion <strong>de</strong> Fosse-la-Vil<strong>le</strong>. Nous <strong>le</strong>ur avons attribué <strong>de</strong>s nomslocaux.Fig. 2 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements ordovico-siluriensdans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, entre Bouffioulx et Acoz.Disposition <strong>de</strong>s échantillons à taux <strong>de</strong> coalification <strong>de</strong>s débrisvégétaux é<strong>le</strong>vé (✦) et moyen (✧).8


Fig. 3 : Coupe schématique à travers la ban<strong>de</strong> calédonienne <strong>de</strong> Sambreet Meuse au méridien <strong>de</strong> Bouffioulx. Domaines à pouvoir réf<strong>le</strong>cteur(Ro) é<strong>le</strong>vé et moyen.Le passage <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi qui sépare ces <strong>de</strong>uxensemb<strong>le</strong>s a pu être cerné grâce à la mesure du pouvoir réf<strong>le</strong>cteur<strong>de</strong>s palynomorphes contenus dans <strong>le</strong>s schistes <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> calédonienne.Ces analyses complètent cel<strong>le</strong>s réalisées par Steemans(1994), dans la pointe <strong>de</strong> Puagne. Une petite carte et une coupeillustrent <strong>le</strong>s résultats obtenus par ce travail (fig. 2 & 3).Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard (SBN)Origine du nom : tranchée <strong>de</strong> la ligne ferroviaire Namur-Luxembourg, au nord <strong>de</strong> la halte <strong>de</strong> Sart-Bernard (Malaise, 1888).Les schistes sur <strong>le</strong>squels reposent en discordance <strong>le</strong>s terrainséodévoniens du Synclinorium <strong>de</strong> Dinant ont été autrefoisrapportés à l’Arenig <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard (Michot,1928; Renier, 1931). Ils aff<strong>le</strong>urent encore dans <strong>le</strong> lit <strong>de</strong> laBiesme (fig. 2, point 1) et dans <strong>le</strong>s prairies en tête du vallon <strong>de</strong>scendantvers l’église <strong>de</strong> Chamborgneau (fig. 2, point 2). Lesquelques pointements visib<strong>le</strong>s permettent d’observer <strong>de</strong>sschistes noirs assez fins et doux, à patine lustrée. Les <strong>de</strong>uxéchantillons pré<strong>le</strong>vés dans ces schistes noirs montrent un taux <strong>de</strong>coalification é<strong>le</strong>vé et renferment <strong>de</strong>s acritarches ordoviciens(analyses, Ph. Steemans, 1995).Age : dans la coupe-type, la formation est datée Llanvirn-Llan<strong>de</strong>ilo (Martin, 1965).Epaisseur : inconnue sur la planche, puisque base et sommetne sont pas atteints. Michot (1954) propose unminimum <strong>de</strong> 150 m dans la coupe-type <strong>de</strong> Sart-Bernard. (Assises <strong>de</strong> Sart-Bernard et <strong>de</strong> Huyréunies).Usage : pas d’usage connu.9


Formation <strong>de</strong>s Longues Royes (LGR)Origine du nom : la formation porte <strong>le</strong> nom du ruisseau <strong>de</strong>sLongues Royes. La coupe <strong>de</strong> référence occupela secon<strong>de</strong> ravine affluente <strong>de</strong> ce ruisseau,à l’est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme (fig. 2,point 3).La Formation <strong>de</strong>s Longues Royes est constituée <strong>de</strong>schistes verts silteux et <strong>de</strong> siltites, assez homogènes, renfermantquelques ban<strong>de</strong>s plus foncées. Dans la coupe <strong>de</strong> référence, <strong>le</strong>sschistes verts contiennent <strong>de</strong>s intercalations silteuses et micacées<strong>de</strong> plus en plus nombreuses vers l’amont <strong>de</strong> la ravine. Cesterrains sont surmontés géométriquement par <strong>le</strong>s schistes et grès<strong>de</strong> Moncheret (fig. 3) qui aff<strong>le</strong>urent dans <strong>le</strong> lit <strong>de</strong> la Biesme. Cescouches y inclinent vers <strong>le</strong> sud jusqu’au contact par fail<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>calcaire viséen (fig. 2, point 4; fig. 3).Dans <strong>le</strong> village <strong>de</strong> Chamborgneau, la Formation <strong>de</strong> Moncheretaff<strong>le</strong>ure épisodiquement, en petits pointements, notammenten discordance sous <strong>le</strong> Poudingue <strong>de</strong> Bois Godiau (fig. 2,point 5).Les échantillons pré<strong>le</strong>vés dans la formation renferment<strong>de</strong>s flores et <strong>de</strong>s acritarches qui indiquent <strong>le</strong>ur âge silurien supérieur(Ludlow ou Pridoli). Le taux <strong>de</strong> coalification <strong>de</strong> la matièreorganique est faib<strong>le</strong> à modéré comme dans la Formation <strong>de</strong>Moncheret.Age : Ludlow -PridoliEpaisseur : inconnue. La base <strong>de</strong> la formation est tronquée parla Fail<strong>le</strong> du Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t. La coupe du Ryd’Acoz offre une épaisseur minima<strong>le</strong> <strong>de</strong> 150 à 180 m,à moins <strong>de</strong> répétitions par fail<strong>le</strong>s.Usage : pas d’usage connu.Formation <strong>de</strong> Moncheret (MCH)Origine du nom : la formation porte <strong>le</strong> nom <strong>de</strong>s anciennesaciéries jouxtant la gorge <strong>de</strong> la Biesme danslaquel<strong>le</strong> se situe la coupe <strong>de</strong> référence (fig. 2,point 6).La Formation <strong>de</strong> Moncheret contient <strong>de</strong>s schistes silteuxvert foncé incorporant, soit <strong>de</strong>s barres métriques <strong>de</strong> grès noirdivisées en bancs <strong>le</strong>nticulaires, soit <strong>de</strong>s <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s centimétriques àdécimétriques <strong>de</strong> ce même grès. Les schistes sont souvent ponctués<strong>de</strong> traces d’oxydation ferrique ou manganique plus foncées.10


Ces couches peuvent aussi être observées, en tête d’une ravineparallè<strong>le</strong>, à l’est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme, à la lisière nord dubois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t (fig. 2, point 7).Michot (1928) rangeait ces terrains dans la Formation <strong>de</strong>Vitrival-Bruyères (Llan<strong>de</strong>ilien), en continuité avec <strong>le</strong>s schistesnoirs <strong>de</strong> Sart-Bernard. Deux résultats récents obtenus <strong>de</strong> l’examen<strong>de</strong>s flores s’opposent à cette conception :- <strong>le</strong> taux <strong>de</strong> coalification faib<strong>le</strong> à moyen <strong>de</strong> la matière organique<strong>de</strong>s échantillons pré<strong>le</strong>vés dans la Formation <strong>de</strong> Moncheret quiindique l’appartenance <strong>de</strong> ces couches au Parautochtone;- la présence <strong>de</strong> spores trilètes dont Brochotri<strong>le</strong>tes sanpetrensis,renseignant un âge silurien supérieur (Ludlow, voire Pridoli).Ces spores sont accompagnées d’acritarches ordoviciensremaniés (analyses Ph. Steemans, 1995).Age : Ludlow -PridoliEpaisseur : inconnue. La Formation <strong>de</strong> Moncheret est tronquéeà son sommet par la Fail<strong>le</strong> du Midi. La coupedu Ry d’Acoz expose une épaisseur minima<strong>le</strong> <strong>de</strong>50 à 70 m.Usage : pas d’usage connu.Pour en savoir davantage : Fourmarier, P., (1908)Michot, P., (1928, 1934, 1954)Renier, A., (1931)Steemans, Ph., (1994).2.2. Les Terrains éodévoniensFormation <strong>de</strong> Fooz (FOO)Origine du nom : Hameau <strong>de</strong> Fooz (commune <strong>de</strong> Wépion).Ancienne carrière au débouché du ravin etaff<strong>le</strong>urements <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la route en amont.(Gosse<strong>le</strong>t, 1873).Au bord nord du Synclinorium <strong>de</strong> Dinant, la Formation<strong>de</strong> Fooz repose en discordance sur <strong>le</strong>s terrains calédoniens. Dansla vallée <strong>de</strong> la Biesme (Ry d’Acoz), la série surmonte <strong>le</strong>sschistes noirs lustrés <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard.La base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Fooz (Membre d’Ombret)n’aff<strong>le</strong>ure pas. Autrefois une petite ravine, aujourd’hui comblée,exposait <strong>le</strong> contact au sud <strong>de</strong> Chamborgneau (fig. 2, point 8; p. 8).11


Sur <strong>le</strong> plateau, ainsi qu’au versant est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme,la base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Fooz peut toutefois être suivie dans<strong>le</strong>s cultures grâce aux débris <strong>de</strong> grès grossier et <strong>de</strong> microconglomératqui jonchent <strong>le</strong> sol. Ces fragments sont essentiel<strong>le</strong>mentconstitués <strong>de</strong> grès grave<strong>le</strong>ux, peu cohérents, à grains et petitsga<strong>le</strong>ts constitués surtout <strong>de</strong> quartz, à ciment parfois rougeâtre etkaolineux, autrefois dénommés Arkose <strong>de</strong> Dave.Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ce membre grossier, la Formation <strong>de</strong> Foozest constituée <strong>de</strong> siltites vert olive, micacées, pouvant contenir<strong>de</strong>s barres métriques <strong>de</strong> grès grisâtres à structures entrecroisées.Un sondage réalisé au hameau <strong>de</strong>s Wespes (fig. 4) a recoupé untrentaine <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> siltites, <strong>de</strong> schistes et <strong>de</strong> grès <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Fooz. Les schistes et siltites ont une coloration vertolive. Toutefois, quelques intercalations lie-<strong>de</strong>-vin, représentantmoins <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong> la colonne stratigraphique, ont été mises enévi<strong>de</strong>nce par ce forage. Des grès gris per<strong>le</strong>, un peu kaolineux,assez grossiers à la base ont aussi été recoupés, sur <strong>de</strong>s épaisseurs<strong>de</strong> plusieurs mètres.La Formation <strong>de</strong> Fooz renferme aussi <strong>de</strong>s niveaux cariésà remplissage argi<strong>le</strong>ux, surtout dans <strong>de</strong>s horizons bioturbés. Cescaries <strong>de</strong>vaient probab<strong>le</strong>ment renfermer <strong>de</strong>s nodu<strong>le</strong>s calcairesaujourd’hui dissous. La macrofaune est absente <strong>de</strong> la formation.Le passage à la Formation du Bois d’Ausse sus-jacente,est marqué par l’apparition rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s grès quartzitiques.Epaisseur : 150 m au moins dans la vallée <strong>de</strong> la BiesmeAge : Une datation par spores <strong>de</strong> la partie supérieure <strong>de</strong> la formation(Ph. Steemans - inédit) accor<strong>de</strong> à ces séries unâge lochkovien (biozone Si). Dans l’échel<strong>le</strong> belge, cesterrains sont traditionnel<strong>le</strong>ment attribués au Gedinnien(fig. 7, p. 15).Utilisation : Le caractère silteux n’a guère encouragé <strong>le</strong>urexploitation. Seu<strong>le</strong>s, très artisana<strong>le</strong>ment, quelquesbarres gréseuses ont été entaillées pour la production<strong>de</strong> moellons qui ont servi à la construction<strong>de</strong>s maisons avoisinantes.Coupes intéressantes :- dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, <strong>le</strong>s aff<strong>le</strong>urements dans la Formation<strong>de</strong> Fooz sont fort discontinus : la partie inférieuren’est exposée que dans ses faciès <strong>le</strong>s plus gréseux, dansquelques petites excavations creusées <strong>de</strong>rrière <strong>le</strong>s maisonsconstruites au flanc ouest <strong>de</strong> la vallée. Sur l’autre rive, dans<strong>le</strong> Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t, <strong>le</strong>s mêmes grès à stratifications entrecroiséesaff<strong>le</strong>urent, un peu au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la limite sud <strong>de</strong> lacarte. Le passage aux grès du Bois d’Ausse est bien exposéau flanc ouest <strong>de</strong> la vallée, dans <strong>le</strong> versant boisé, en bordure12


Fig. 4 : Illustration <strong>de</strong> la succession lithologique dans la Formation <strong>de</strong>Fooz au sondage <strong>de</strong>s Wespes (UCL n°2 - SGB 153W).13


du sentier montant vers <strong>le</strong> plateau <strong>de</strong>puis la route <strong>de</strong> Gerpinnes,à la lisière orienta<strong>le</strong> du Bois <strong>de</strong>s Malagnes (plancheGozée-Nalinnes n° 52/3-4);- dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre, la Fail<strong>le</strong> du Midi aff<strong>le</strong>ure remarquab<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong>s rochers dominant au sud <strong>le</strong> ravin dudéversoir <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (localisation: fig. 6, point 1). Les siltites<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Fooz, vertes et jaunes par altération etassez nettement micacées, reposent sur <strong>le</strong>s calcaires frasniens,<strong>le</strong> long du sentier parcourant <strong>le</strong> versant. La formation apparaîtencore dans une série <strong>de</strong> pointements dans <strong>le</strong> bas-côté <strong>de</strong> cechemin, à mi-pente du versant, jusqu’au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la carrière,creusée en contrebas dans <strong>le</strong>s calcaires frasniens (fig. 5).Fig. 5 : Vue panoramique <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> village <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies (Les symbo<strong>le</strong>s <strong>de</strong> formations sont ceux <strong>de</strong> la légen<strong>de</strong><strong>de</strong> la carte).Fig. 6 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements dans <strong>le</strong> Dévonieninférieur <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre entre Aulne et Lan<strong>de</strong>lies.Pour en savoir plus : Anthoine, R., 1919Asselberghs, E., 1946Beugnies, A., 1976Go<strong>de</strong>froid, J. et al., 1994.Formation du Bois d’Ausse (BAU).Origine du nom : Coupe du chemin <strong>de</strong> fer Arlon-Namur, aulieu-dit «Bois d’Ausse» (d’Omalius d’Halloy,1868). Un nouveau stratotype dans la vallée14


du Tréko (Fosses-la-Vil<strong>le</strong>), plus proche <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies, a été proposé en remplacement<strong>de</strong> la coupe-type d’origine fortement dégradée(Go<strong>de</strong>froid et al., 1994).La Formation du Bois d’Ausse renferme dans sa partieinférieure <strong>de</strong>s grès gris à gris-vert, contenant <strong>de</strong>s intercalations<strong>de</strong> schiste gris b<strong>le</strong>uté à gris verdâtre, connus dans la littératurecomme Grès noirs <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (Anthoine, 1919, Beugnies,1976). Ces grès, bien stratifiés, assez fins et quartzitiques sontdivisés en bancs décimétriques et montrent parfois <strong>de</strong>s stratificationsobliques.Cette première unité est surmontée par une récurrencesilto-gréseuse plus verte, rappelant à maints égards, la Formation<strong>de</strong> Fooz sous-jacente. Ce membre intermédiaire est forméd’une alternance <strong>de</strong> grès en plaquettes ou en petits bancs et <strong>de</strong>paquets <strong>de</strong> siltites vert olive.La partie supérieure <strong>de</strong> la Formation du Bois d’Ausse estconstituée <strong>de</strong> grès à intercalations <strong>de</strong> siltite et <strong>de</strong> schiste vertolive, ou parfois gris b<strong>le</strong>uté. Les barres <strong>de</strong> grès gris-vert, quartzitiques,souvent <strong>le</strong>nticulaires, contiennent <strong>de</strong> fines laminesparallè<strong>le</strong>s ou obliques à la stratification.Le passage à la Formation d’Acoz qui surmonte la Formationdu Bois d’Ausse est marqué par l’apparition assez rapi<strong>de</strong>d’intercalations <strong>de</strong> siltites lie-<strong>de</strong>-vin.Epaisseur : l’épaisseur <strong>de</strong> la Formation du Bois d’Ausse dansla vallée <strong>de</strong> la Sambre est assez délicate à établir,en raison <strong>de</strong>s nombreux plissotements qui l’affectent.Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme à Acoz, une épaisseurvoisine <strong>de</strong> 150 à 170 m peut être avancée.Age : Lochkovien supérieur - Praguien (zones Si - Su; fig. 7).Traditionnel<strong>le</strong>ment attribuée au Siegenien inférieur(Asselberghs, 1946).Fig. 7 : Echel<strong>le</strong> palynostratigraphique<strong>de</strong> l’Eodévonien <strong>de</strong>la Belgique (Steemans,1989).Extension stratigraphique <strong>de</strong>chaque formation. Un astérisqueindique <strong>le</strong>s zonespalynostratigraphiquesreconnues sur la feuil<strong>le</strong> ou àproximité immédiate.15


Utilisation : Ce grès a été intensément exploité dans <strong>de</strong> nombreusescarrières pour la production <strong>de</strong> moellonset <strong>de</strong> concassés. La construction du chemin <strong>de</strong> fer<strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi vers Jeumont a été alimentée par <strong>le</strong>sproduits <strong>de</strong> plusieurs <strong>de</strong> ces exploitations.Coupes intéressantes :En amont du village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, un ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> carrièrespermet d’obtenir un aperçu assez comp<strong>le</strong>t <strong>de</strong> la successionobservée dans la Formation du Bois d’Ausse :- <strong>le</strong>s carrières en amont <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières maisons bordant laroute menant <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies à Aulne ont été creusées dans <strong>le</strong>sGrès noirs <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, partie inférieure <strong>de</strong> la Formationdu Bois d’Ausse (fig. 6, point 2);- l’entrée orienta<strong>le</strong> du tunnel d’Aulne ainsi que <strong>le</strong>s carrièrescreusées dans la colline qu’il traverse, recoupent la partiesupérieure <strong>de</strong> la Formation du Bois d’Ausse (fig. 6, point 3).La transition vers la Formation d’Acoz est bien visib<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>chemin <strong>de</strong> promena<strong>de</strong> montant <strong>de</strong> l’institut médico-pédagogiquevers <strong>le</strong> plateau, en empruntant la crête du méandre. Desflores ont été décrites dans ces carrières (Gerrienne, 1993);- La carrière en tête du méandre en amont <strong>de</strong> l’abbayed’Aulne (versant nord <strong>de</strong> la vallée, fig. 6, point 4) est creuséedans la Formation du Bois d’Ausse. Le passage aux siltiteset grès lie-<strong>de</strong>-vin d’Acoz est exposé dans la ravine au sudouest<strong>de</strong> la carrière (fig. 6, point 5);- Au versant sud <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, à la limite <strong>de</strong> laplanche, d’autres carrières ont été creusées dans <strong>le</strong>s grès <strong>de</strong>la Formation du Bois d’Ausse, disposés en plateure ondulante(fig. 6, point 6).Pour en savoir plus : <strong>de</strong> Dorlodot, H.,1892Anthoine, R.,1919Asselberghs, E., 1946Beugnies, A., 1976Steemans, Ph., 1989Gerrienne, Ph., 1993Go<strong>de</strong>froid, J. & al., 1994Formation d’Acoz (ACO)Origine du nom : Coupe bordant la route Bouffioulx - Gerpinnes,au nord du village d’Acoz, dans lavallée <strong>de</strong> la Biesme. (<strong>de</strong> Dorlodot, 1892).Les siltites et <strong>le</strong>s grès rouges <strong>de</strong> la Formation d’Acoz surmontent<strong>le</strong>s Grès du Bois d’Ausse. La transition entre ces <strong>de</strong>uxformations est assez rapi<strong>de</strong> et se traduit par l’apparition <strong>de</strong>16


siltites rouges entre <strong>le</strong>s bancs <strong>de</strong> grès vert. La formation est diviséeen <strong>de</strong>ux membres :- un membre inférieur, constitué <strong>de</strong> siltites rouges auxquel<strong>le</strong>ssont nettement subordonnées <strong>le</strong>s couches gréseuses;- un membre supérieur dans <strong>le</strong>quel se réinstal<strong>le</strong> unesédimentation plus grossière, où alternent <strong>le</strong>s barres <strong>de</strong> grèsrouge, rose ou parfois vert ou crème, souvent fin ou argi<strong>le</strong>ux,divisées en bancs fort <strong>le</strong>nticulaires et peu épais, et <strong>le</strong>s siltitesbor<strong>de</strong>aux semblab<strong>le</strong>s à cel<strong>le</strong>s du membre inférieur. Cemembre supérieur n’aff<strong>le</strong>ure pas sur la carte.Epaisseur : <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation n’est pas atteint sur lacarte. Une épaisseur <strong>de</strong> 300 m est proposée parGo<strong>de</strong>froid et al. (1994) pour la Formation d’Acoz,à l’ouest <strong>de</strong> la Meuse. Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme,nos propres mesures accréditent cette va<strong>le</strong>ur.Age : ces couches ont été datées dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme àAcoz <strong>de</strong> la zone Su (Praguien supérieur - Steemans,1989; fig. 7). El<strong>le</strong>s correspondaient au Siegenien supérieur<strong>de</strong> l’échel<strong>le</strong> stratigraphique belge.Utilisation : -Coupes conseillées:- la vallée <strong>de</strong> la Sambre entail<strong>le</strong> <strong>le</strong>s siltites <strong>de</strong> la partie inférieure<strong>de</strong> la formation, en tête du premier méandre en amont<strong>de</strong> l’abbaye d’Aulne. Une ravine contiguë à la carrièreexpose ces couches et la transition entre la Formation duBois d’Ausse et cel<strong>le</strong> d’Acoz. La coupe se prolonge <strong>de</strong>puis lasortie ouest du tunnel ferroviaire, en direction <strong>de</strong> l’éclused’Aulne (planche <strong>de</strong> Gozée-Nalinnes, n° 52/3-4) (fig. 6, point 5)Pour en connaître d’avantage : <strong>de</strong> Dorlodot, H., 1892Anthoine, 1919Asselberghs, 1946Steemans, 1989Go<strong>de</strong>froid et al., 1994Formation <strong>de</strong> Bois Godiau (BGD)Choix du nom <strong>de</strong> la formation : La formation aff<strong>le</strong>ure aulieu-dit «Bois Godiau» dans <strong>le</strong> versant ouest <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> laBiesme au sud <strong>de</strong> Bouffioulx (Bayet, 1891).La Formation <strong>de</strong> Bois Godiau montre un conglomérat àga<strong>le</strong>ts pluricentimétriques à décimétriques <strong>de</strong> quartzite, <strong>de</strong>quartz, <strong>de</strong> schiste foncé cimentés dans une matrice <strong>de</strong> grès et <strong>de</strong>grès schisteux lie-<strong>de</strong>-vin ou verdâtre. Ce conglomérat surmonte17


en discordance <strong>le</strong>s schistes vert foncé <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong>sLongues Royes.Epaisseur : inconnue. Seuls quelques mètres <strong>de</strong> conglomératapparaissent à l’aff<strong>le</strong>urement.Age : Emsien supérieur - Eifelien ? Nous ne possédons aucunélément permettant la datation <strong>de</strong> ce conglomérat dans lavallée <strong>de</strong> la Biesme. Il a été souvent rattaché par sonfaciès au Poudingue <strong>de</strong> Naninne (<strong>de</strong> Dorlodot, 1894).Usage :- <strong>le</strong> conglomérat <strong>de</strong> Bois Godiau aff<strong>le</strong>ure dans une petite sapinièredominant <strong>le</strong> versant occi<strong>de</strong>ntal <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> laBiesme, au sud <strong>de</strong> Bouffioulx (fig. 2, point 9; p. 8). Il formeune crête dans <strong>le</strong> paysage. Latéra<strong>le</strong>ment, au coeur <strong>de</strong>s prairies,<strong>le</strong>s petits buissons couvrent encore quelques petitspointements du Poudingue <strong>de</strong> Bois Godiau. Sous ce conglomératapparaissent en discordances <strong>le</strong>s schistes siluriens <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong>s Longues Royes.Références : Bayet, L., 1891<strong>de</strong> Dorlodot, H., 1894Bultynck, P. et al., 19912.3. Les terrains frasniens et famenniensFormation <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s (PRE)Origine du nom : coupe au flanc sud <strong>de</strong> la route Char<strong>le</strong>roi -Namur contournant <strong>le</strong> village <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s,(Coen-Aubert et al, 1985).Les Schistes <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s n’ont pas été observés à l’aff<strong>le</strong>urementsur la planche <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi. DéjàBeugnies (1976) supposait <strong>le</strong>ur présence au sein <strong>de</strong> la dépressionbordant au nord-ouest, <strong>le</strong> versant boisé couvrant <strong>le</strong>flanc sud <strong>de</strong> la vallée du ruisseau <strong>de</strong>s Wespes, au-<strong>de</strong>là du carrefouravec la route vers Hameau (localisation, fig. 8, A). Pendantla pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>le</strong>vés, la base du versant a été entaillée pour laconstruction d’une nouvel<strong>le</strong> maison. Le substratum rocheux n’ya pas été atteint, mais <strong>le</strong>s déblais remontés <strong>de</strong>s fondations renfermaient<strong>de</strong> nombreux fragments schisteux qui ne sont pas sansrappe<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s schistes ferrugineux <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s. Laprésence voisine <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong>Lustin, au versant nord <strong>de</strong> la dépression, dans <strong>le</strong> buisson aucoeur <strong>de</strong> la prairie accréditerait <strong>le</strong>ur présence en cet endroit.18


Fig. 8 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements dans <strong>le</strong> Frasnien <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies.Epaisseur : Une dizaine <strong>de</strong> mètres vraisemblab<strong>le</strong>ment. 9,7 mont été reconnus à Pres<strong>le</strong>s, dans la coupe-type.Age : Frasnien inférieur. Zone à Ancyro<strong>de</strong>lla rotundiloba. (fig. 10,p. 21). Aucune datation n’a été réalisée jusqu’ici à Lan<strong>de</strong>lies.Usage : néant.Pour en savoir plus : Beugnies, A.,1976Coen, M., (1976)Coen-Aubert, M. et al, (1985)Formation <strong>de</strong> Lustin (LUS)Origine du nom : Coupe <strong>de</strong>s rochers <strong>de</strong> Frênes à Lustin, sur larive est <strong>de</strong> la Meuse, prolongée par <strong>le</strong>saff<strong>le</strong>urements bordant la route <strong>de</strong> Dinant -Namur. (Coen-Aubert et Coen, 1975).La Formation <strong>de</strong> Lustin est constituée <strong>de</strong> calcairesconstruits et stratifiés. C’est, outre <strong>le</strong>s Schistes <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s, la formationla plus ancienne aff<strong>le</strong>urant dans <strong>le</strong>s Massifs <strong>de</strong> la Tombeet <strong>de</strong> Chamborgneau. Coen (1976) reconstruit une coupe pratiquementcomplète <strong>de</strong> la série à partir <strong>de</strong> données éparses récoltéesdans <strong>le</strong>s carrières entourant <strong>le</strong> village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (fig. 9).La Formation <strong>de</strong> Lustin débute par un premier horizon <strong>de</strong>calcaire construit massif f<strong>le</strong>uri, à stromatopores, <strong>de</strong> teinte souventassez claire et partiel<strong>le</strong>ment dolomitisé. Cet horizon est l’équiva<strong>le</strong>ntdu niveau connu sous <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> Marbre Ste Anne (a, fig. 9).19


Fig. 9 : Colonne stratigraphique reconstituée <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lustin(d’après Coen,1976).Un second ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> calcaire massif (b & c, fig. 9) faitsuite au calcaire Ste Anne sur une épaisseur <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 12 m. Ces<strong>de</strong>ux paquets construits sont séparés par quelques bancs crinoïdiqueset argi<strong>le</strong>ux. Ce premier ensemb<strong>le</strong>, Ste Anne inclus,totalise plus <strong>de</strong> 23 m <strong>de</strong> calcaires.Au-<strong>de</strong>ssus, la série débute par un épiso<strong>de</strong> schisteux etnodulaire (d, fig. 9) sur <strong>le</strong>quel se développe un nouvel horizonconstruit à stromatopores lamellaires (e, fig. 9). Ce niveauconstruit épais <strong>de</strong> 6,2 m, correspond au niveau du Marbre <strong>de</strong>Cousolre. Il est surmonté par <strong>de</strong>s calcaires à stromatoporeslamellaires et un buisson à Phacellophyllum avec au sommet,une série mieux stratifiée <strong>de</strong> calcaires clairs, épaisse <strong>de</strong> 8 m aumoins (f, fig. 9). Ce second épiso<strong>de</strong> essentiel<strong>le</strong>ment construit estépais <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 25 m.L’unité précé<strong>de</strong>nte est surmontée d’un nouvel épiso<strong>de</strong>nodulaire à Hexagonaria (g, fig. 9) puis par près <strong>de</strong> 20 m <strong>de</strong> calcairesstratifiés assez fins, pauvres en faune (h, fig. 9), à l’exceptiond’un <strong>de</strong>rnier niveau sub-continu à stromatopores lamellaires.Le sommet <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lustin est indiqué par laprésence <strong>de</strong>s schistes à nombreux pains <strong>de</strong> Phillipsastrea etFrechastraea <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la Formation d’Aisemont(i., fig. 9).20


Se rattachent aussi à la Formation <strong>de</strong> Lustin <strong>le</strong>s calcairesvisib<strong>le</strong>s dans la lèvre inférieure <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, sur la rivesud <strong>de</strong> la Sambre, en amont du barrage <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (fig. 8, F &G). Ceux-ci étaient jusqu’ici attribués au Viséen supérieur(Briart, 1889; Fourmarier 1912; Pir<strong>le</strong>t, 1972; Beugnies, 1976).La découverte d’Hexagonaria et <strong>de</strong> Thamnopora dans ces calcairesatteste <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur âge dévonien et non dinantien (déterminationsM. Coen-Aubert, non publié).Epaisseur : 70 m environAge : Frasnien. Aucune datation n’a été obtenue au moyen <strong>de</strong>sconodontes. Des Hexagonaria sp. ont été observés sur <strong>le</strong>terrain lors du <strong>le</strong>vé. Les premiers Frechastraea etPhillipsastrea apparaissent seu<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> banc àpains, juste au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la limite supérieure <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lustin (fig. 10).Fig. 10 : Echel<strong>le</strong> biostratigraphique du Frasnien <strong>de</strong> la Belgique. Zieg<strong>le</strong>r(1962), Coen (1973) et Coen-Aubert (1977).Utilisation : Le calcaire n’est plus exploité à Lan<strong>de</strong>lies. Autrefois,il a servi à la production <strong>de</strong> moellons. Lesbancs lamellaires ont été taillés. On en retrouvecertains éléments dans <strong>le</strong>s vestiges <strong>de</strong> l’abbayed’Aulne notamment. Certains blocs riches en stromatoporeslamellaires auraient été utilisés en marbreriepour la production <strong>de</strong> marbre Florence.21


Coupes <strong>de</strong> référence :Les meil<strong>le</strong>ures coupes sont concentrées autour du village<strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Réunies, el<strong>le</strong>s donnent un aperçu comp<strong>le</strong>t <strong>de</strong> lasuccession lithologique:- <strong>le</strong> calcaire massif construit (Marbre Ste Anne) aff<strong>le</strong>ure aucoeur <strong>de</strong> la prairie couvrant <strong>le</strong> flanc sud du vallon du ruisseau<strong>de</strong>s Wespes, face aux anciens fours à chaux (fig. 8, A).- la partie immédiatement supérieure au niveau du Marbre SteAnne, formée <strong>de</strong> calcaires biostromaux peut être observéedans la carrière du four à chaux (fig. 8, B);- la partie plus stratifiée <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lustin est visib<strong>le</strong>dans la carrière du Tri <strong>de</strong>s Gaux, partiel<strong>le</strong>ment occupée parun stand <strong>de</strong> tir (fig. 8, C), au nord <strong>de</strong> l’église <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies.Le sommet <strong>de</strong> la formation est atteint au flanc ouest <strong>de</strong> lacarrière, où aff<strong>le</strong>ure <strong>le</strong> schiste à pains <strong>de</strong> Phillipsastrea <strong>de</strong> labase <strong>de</strong> la Formation d’Aisemont;- <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation est mieux exposé dans <strong>le</strong>s petitescarrières creusées au pied du versant oriental <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong>la Sambre, <strong>le</strong> long du chemin <strong>de</strong> la Malfalise qui longe larive est <strong>de</strong> la Sambre en aval du barrage <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (fig. 8,D et E) Les calcaires stratifiés du sommet <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lustin y sont surmontés par <strong>le</strong> banc à pains <strong>de</strong> la Formationd’Aisemont;- <strong>le</strong> contact <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi est bien visib<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> versantboisé <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre au sud du déversoir. Les calcaires<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lustin, en partie silicifiés sont recouvertspar <strong>le</strong>s grès argi<strong>le</strong>ux micacés <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Fooz(Dévonien inférieur) <strong>le</strong> long du sentier qui partant du ravin dudéversoir parcourt <strong>le</strong> versant à mi-pente (fig. 8, F & G).Pour en savoir plus : Beugnies, A., 1976Coen, M., 1976Coen-Aubert, M., 1977Formation d’Aisemont (AIS)Origine du nom : Coupe <strong>de</strong> la carrière d’Aisemont (Fosses-la-Vil<strong>le</strong>), au bord sud du Synclinorium <strong>de</strong>Namur (Lacroix, 1974).La Formation d’Aisemont est constituée d’une sérieassez hétérogène alliant schistes, calcaires nodu<strong>le</strong>ux et calcaires.La série débute sur <strong>le</strong>s <strong>de</strong>rniers bancs <strong>de</strong> calcaire franc <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong> Lustin par un paquet <strong>de</strong> schistes décarbonatés,surmonté d’un gros banc métrique <strong>de</strong> calcaire nodulaire. Chaquenodu<strong>le</strong> est formé d’un pain <strong>de</strong> stromatopores ou <strong>de</strong> rugueux massifsessentiel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s genres Phillipsastrea et Frechastraea.22


Le banc à pains est recouvert ensuite par un gros banc <strong>de</strong>calcaire massif, biostrome construit essentiel<strong>le</strong>ment par <strong>de</strong>s stromatopores,à taches rousses <strong>de</strong> dolomitisation assez caractéristiques.Il n’est pas exclu que <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> cette massecalcaire soit fort variab<strong>le</strong> latéra<strong>le</strong>ment et qu’en certains points,el<strong>le</strong> ne fasse défaut, donnant au biostrome à stromatopores uncaractère somme toute quelque peu <strong>le</strong>nticulaire. La transitionvers <strong>le</strong>s schistes situés au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> cette masse calcaire n’estmalheureusement pas bien exposée. Les aff<strong>le</strong>urements visib<strong>le</strong>s <strong>le</strong>long du chemin <strong>de</strong> la Malfalise semb<strong>le</strong>nt indiquer un passage trèsrapi<strong>de</strong> aux schistes qui succè<strong>de</strong>nt à la Formation d’Aisemont.Epaisseur : La formation n’atteint probab<strong>le</strong>ment pas 10 m àLan<strong>de</strong>lies. Dans <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau, sonépaisseur reste inconnue à défaut d’aff<strong>le</strong>urements.Age : Frasnien supérieur. La faune <strong>de</strong> conodontes contenuedans <strong>le</strong>s aff<strong>le</strong>urements situés <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la route <strong>de</strong>Hameau a livré Ancyro<strong>de</strong>lla curvata (Coen, 1976). Lecalcaire nodu<strong>le</strong>ux (banc à pains) renferme Phillipsastreasp. et Frechastraea pentagona carinata (fig. 10 - Faune1 <strong>de</strong> Coen-Aubert, M., 1977).Utilisation : néant.Meil<strong>le</strong>ures coupes :- c’est en bordure du chemin <strong>de</strong> la Malfalise que la Formationd’Aisemont peut être observée. La coupe située dans <strong>le</strong>virage un peu avant la maison isolée bordant à l’ouest <strong>le</strong>chemin, permet <strong>de</strong> voir <strong>le</strong> niveau <strong>de</strong> schiste, <strong>le</strong> calcairenodulaire au-<strong>de</strong>ssus et <strong>le</strong> calcaire massif à taches rousses enpointements un peu au sud. La carrière située au nord <strong>de</strong> lamaison (D, fig. 8, p. 19), montre à son sommet, <strong>le</strong> passage <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong> Lustin à cel<strong>le</strong> d’Aisemont.Références : Lacroix, D., 1974Coen, M., 1976Coen-Aubert, M., 1977Formation <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> (FLS)Origine du nom : nouveau nom. Coupe <strong>de</strong> référence (nonpubliée) située au bord nord <strong>de</strong> l’anciennecarrière d’Aisemont, au sud <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong>,dans la vallée du ruisseau <strong>de</strong> Fosses.Aux formations carbonatées du Frasnien (Lustin et Aisemont)succè<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong>, constituée essentiel<strong>le</strong>ment<strong>de</strong> schistes (sha<strong>le</strong>s) fins ou silteux, gris et verts, parfoisviolacés, souvent finement schistosés. Vers <strong>le</strong> haut, ces schistes23


partie supérieure <strong>de</strong>s schistes <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> contient déjàCamarotoechia <strong>le</strong>tiensis (fig. 11).Utilisation : aucun usage.Coupes conseillées :- la meil<strong>le</strong>ure recoupe <strong>de</strong>s Schistes <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> bor<strong>de</strong> <strong>de</strong> partet d’autre la route remontant du village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies vers laroute <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi à Beaumont, dans l’entail<strong>le</strong> pratiquée àl’emplacement <strong>de</strong> l’ancien siège Espérance du charbonnage<strong>de</strong> Forte-Tail<strong>le</strong>, et dans la ravine située au coeur <strong>de</strong>s prairiesau sud <strong>de</strong> la route;- <strong>le</strong>s Schistes <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> aff<strong>le</strong>urent aussi dans <strong>le</strong> talus sudouest<strong>de</strong> la route menant <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies à Leernes, 100 m ausud-est <strong>de</strong> la bifurcation vers Hameau. Au pied du pylôned’éclairage, <strong>le</strong>s schistes contiennent un petit niveau gréseuxlimonitique à faune <strong>de</strong> brachiopo<strong>de</strong>s (fig. 8, H, p. 19).Pour en savoir plus : Beugnies, A., (1973)Beugnies, A., (1976)Formation du Bois <strong>de</strong>s Mouches (BDM)Origine du nom : nouveau nom. Le versant boisé <strong>de</strong> la vallée<strong>de</strong> la Sambre, au nord <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies offreune bonne coupe <strong>de</strong> référence à la Formationdu Bois <strong>de</strong>s Mouches.Le long <strong>de</strong> la Sambre, la Formation du Bois <strong>de</strong>s Mouchesdébute par une barre <strong>de</strong> grès gris brunâtre, micacés, parfois assezgrenus. Ces grès massifs sont divisés en gros bancs marqués <strong>de</strong>nettes stratifications entrecroisées. (Unité Fa2b ou Grès <strong>de</strong>Watissart <strong>de</strong> Beugnies, 1973).Cette barre <strong>de</strong> grès en gros bancs épaisse <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 25 mest surmontée <strong>de</strong> grès silteux, à intercalations <strong>de</strong> minces plaquettes<strong>de</strong> grès micacé ou <strong>de</strong> schiste. Ces couches renfermentquelques bancs <strong>de</strong> calcaire parfois gréseux, souvent assez grossier,à crinoï<strong>de</strong>s et brachiopo<strong>de</strong>s.La partie supérieure <strong>de</strong> la Formation du Bois <strong>de</strong>sMouches (fig. 12), possè<strong>de</strong> un caractère marin plus affirmé. El<strong>le</strong>incorpore <strong>de</strong>s calcaires assez foncés, fort grossiers, crinoïdiques,parfois un peu gréseux. Le sommet <strong>de</strong> la formation est fixé à l’apparition<strong>de</strong>s calcaires crinoïdiques <strong>de</strong> la Formation d’Hastière.Dans <strong>le</strong> massif <strong>de</strong> Chamborgneau, la Formation du Bois<strong>de</strong>s Mouches a été recoupée lors du fonçage du puits n° 3 ducharbonnage du Boubier (Renier, 1931). Recouverte en partiepar <strong>le</strong>s bassins <strong>de</strong> décantation <strong>de</strong> Solvay, el<strong>le</strong> n’y aff<strong>le</strong>ure pas.25


Fig. 12 : La partie supérieure <strong>de</strong> la Formation du Bois <strong>de</strong>s Mouchesdans <strong>le</strong> versant occi<strong>de</strong>ntal <strong>de</strong> la Sambre, au nord <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies.26


2.4. Le DinantienLe Groupe d’Anseremme (ANS)Nous avons jugé nécessaire <strong>de</strong> regrouper <strong>le</strong>s formationstrop peu épaisses, <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> et d’Hastière, en une unité :<strong>le</strong> Groupe d’Anseremme, localité dans laquel<strong>le</strong> la tranchée ferroviaireau nord du pont-rail expose <strong>de</strong> façon parfaitement continueces <strong>de</strong>ux formations.La Formation d’Hastière (HAS)Origine du nom : Coupe dans <strong>le</strong> hameau d’Insemont au sudouestdu village d’Hastière-Lavaux, au sud<strong>de</strong> Dinant. (<strong>de</strong> Dorlodot, 1895).La Formation d’Hastière montre, la division classique entrois membres (fig. 13). Le membre inférieur, habituel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>plus épais dans la région-type, y est fort réduit. Le long <strong>de</strong> laSambre la série se résume comme suit, <strong>de</strong> haut en bas:LithologieEpaisseurmembre : formé d’une alternance <strong>de</strong> bancs <strong>de</strong>calcaire crinoïdique assez grossier,quelque peu argi<strong>le</strong>ux, et <strong>de</strong> schistescarbonatés, marquant <strong>le</strong> retour versla sédimentation argi<strong>le</strong>use <strong>de</strong>sschistes <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong>.membre : <strong>de</strong>ux gros bancs métriques <strong>de</strong> calcairecompact, très crinoïdiques, couvertd’un troisième, moins épais.membre : une série <strong>de</strong> bancs décimétriques<strong>de</strong> calcaire foncé crinoïdiquecontenant vers sa base <strong>de</strong> plus enplus d’intercalations calcschisteuses.3,8 m4,7 m1,8 mLa limite inférieure <strong>de</strong> la formation est marquée par <strong>le</strong> caractèreprédominant <strong>de</strong>s bancs calcaires. Au sommet, la réapparition<strong>de</strong>s schistes détermine la base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong>.Epaisseur : 10,3 m à Lan<strong>de</strong>lies.Age : Hastarien (Cf1 - fig. 16, p. 35). Les calcaires <strong>de</strong>smembre et contiennent une faune <strong>de</strong> foraminifèresuniloculaires (archives R. Conil).Utilisation : Ce calcaire n’a guère suscité que <strong>de</strong> petites carrièresartisana<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> versant <strong>de</strong> la Sambre.28


L’épaisseur <strong>de</strong> la série calcaire n’est guère favorab<strong>le</strong>au développement d’exploitations.La Formation <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> (PDA)Origine du nom : Lieu-dit au pied du hameau d’Insemont àHastière-Lavaux (Groessens, 1974)Les Schistes <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> (fig. 13) forment <strong>le</strong> <strong>de</strong>rnierintermè<strong>de</strong> détritique au sein <strong>de</strong>s roches carbonatées du Dinantien<strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Ces schistes verts à brun-vert contiennent uneriche macrofaune étalée sur certains joints <strong>de</strong> stratification :bryozoaires (fenestel<strong>le</strong>s), crinoï<strong>de</strong>s, brachiopo<strong>de</strong>s, dont Spiriferinellaperacuta. La base <strong>de</strong> la formation renferme encoreFig. 13 : Le Tournaisien inférieur <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre (Archives R.Conil, UCL).29


quelques bancs <strong>de</strong> calcaire crinoïdique, foncé, assez impur. Ausommet, la transition au calcaire <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies est plus tranchée.Dans la coupe <strong>de</strong> la Sambre, ces schistes sont interrompus <strong>de</strong>quelques minces intercalations plus grossières, gréso-silteuses.Michiels (1985) a décrit <strong>de</strong>ux faunes d’ostraco<strong>de</strong>s, indicatricesd’un milieu marin ouvert, <strong>de</strong> zone externe <strong>de</strong> plateforme,dans <strong>le</strong>s bancs calcaires intercalés aux schistes.Epaisseur : 10 m.Age : Hastarien (Cf1, ’). Les quelques bancs calcaires renfermentune faune <strong>de</strong> foraminifères assez peu diversifiée(fig. 16, p. 35).Utilisation : Néant.Coupe <strong>de</strong> référence :- Seu<strong>le</strong> la coupe du versant ouest <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, aunord <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, permet un examen satisfaisant du Grouped’Anseremme : <strong>le</strong>s calcaires <strong>de</strong>s séquences et y reposenthorizonta<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s séries struniennes (fig. 14, A, p. 32).Au-<strong>de</strong>là, <strong>le</strong>s couches <strong>de</strong> la partie supérieure <strong>de</strong> la Formationd’Hastière occupent la partie axia<strong>le</strong> d’un pli anticlinal fortementdéversé au nord. Le flanc nord <strong>de</strong> ce pli exposeremarquab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s schistes <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong>, dans <strong>le</strong> panneausud <strong>de</strong> la petite carrière (fig. 14, B, p. 32) entaillant <strong>le</strong>versant boisé, en arrière <strong>de</strong> l’ancien four à chaux.Pour en savoir plus : <strong>de</strong> Dorlodot, H., 1895Mamet, B., et al., 1970Groessens, E.,1974Coen, M., et al., 1988Groupe <strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> Gendron (SGD)Pour <strong>de</strong>s raisons i<strong>de</strong>ntiques à cel<strong>le</strong>s invoquées pour <strong>le</strong>Groupe d’Anseremme, <strong>le</strong>s Formations <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies et <strong>de</strong> Maurenneont été regroupées dans une seu<strong>le</strong> unité cartographique: <strong>le</strong>groupe <strong>de</strong> <strong>le</strong> Station <strong>de</strong> Gendron. La tranchée ferroviaire au nord<strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Gendron-Cel<strong>le</strong>s (vallée <strong>de</strong> la Lesse) offre unecoupe parfaitement continue <strong>de</strong> ces formations.Formation <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (LAN).Origine du nom : la formation reçoit son nom <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>l’ancien four à chaux, creusée dans <strong>le</strong> versantouest <strong>de</strong> la Sambre, au nord du village <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies. (<strong>de</strong> Dorlodot, 1895) (fig. 14, p. 32).30


La Formation <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies est constituée <strong>de</strong> calcairescrinoïdiques, stratifiés en bancs pluridécimétriques, assez richesen débris <strong>de</strong> macrofaune, contenant dans la partie inférieure,quelques rares intercalations calcschisteuses (fig. 13, p. 29). Lesommet <strong>de</strong> la formation est indiqué par l’apparition rapi<strong>de</strong> d’unesédimentation argilo-carbonatée qui marque <strong>le</strong> passage aux calcschistes<strong>de</strong> Maurenne. Dans la coupe-type <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, <strong>le</strong>caractère massif que revêt la partie supérieure <strong>de</strong> la formationdans <strong>le</strong> Synclinorium <strong>de</strong> Dinant, est peu marqué.Epaisseur : 25 m dans la coupe <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies.Age : Hastarien, Cf1 ” (fig. 16, p. 35).Utilisation : Le calcaire <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies a été exploité dans <strong>le</strong>versant occi<strong>de</strong>ntal <strong>de</strong> la Sambre pour la fabrication<strong>de</strong> chaux (fig. 14, B). C’est <strong>le</strong> calcaire àchaux hydraulique <strong>de</strong> l’ancienne carte. De même,dans la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure (rive droite), où i<strong>le</strong>st présent à côté <strong>de</strong>s anciens fours à chaux.Formation <strong>de</strong> Maurenne (MAU)Origine du nom : Coupe <strong>de</strong> référence située dans la carrièresituée au nord du hameau <strong>de</strong> Maurenne(Hastière) (Groessens, 1974).Aux calcaires <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies font suite <strong>de</strong>s calcschistesgris terne contenant parfois dans <strong>le</strong>s joints <strong>de</strong> stratifications,d’abondants débris coquilliers écrasés (fig. 13, p. 29). La partieinférieure <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Maurenne renferme quelquesbancs <strong>de</strong> calcaire assez grossier. Le passage aux calcaires etdolomies sus-jacentes, n’est pas visib<strong>le</strong> dans la vallée <strong>de</strong> laSambre, ni dans la carrière bordant la route <strong>de</strong> Beaumont à Marchienneà Montigny-<strong>le</strong>-Til<strong>le</strong>ul.Epaisseur : A défaut d’observer <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation, onpeut estimer <strong>le</strong>ur épaisseur à 10 mètres au plusdans la vallée <strong>de</strong> la Sambre. <strong>de</strong> Dorlodot (1895)indique une épaisseur variant entre 10 et 15 mdans cette même coupe à Lan<strong>de</strong>lies.Age : Hastarien supérieur / Ivorien inférieur dans la coupe-type<strong>de</strong> Maurenne. A Lan<strong>de</strong>lies, l’absence d’aff<strong>le</strong>urement nepermet pas <strong>de</strong> fixer l’âge au sommet <strong>de</strong> la formation (fig.16, p. 35).Utilisation : pas d’usage connu.Principa<strong>le</strong>s coupes dans <strong>le</strong> Groupe <strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> Gendron :31


- la meil<strong>le</strong>ure coupe dans <strong>le</strong> Groupe <strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> Gendronse trouve dans <strong>le</strong> prolongement <strong>de</strong> cel<strong>le</strong> proposée pour <strong>le</strong>sFormations <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> et d’Hastière. Située dans <strong>le</strong>versant ouest <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, c’est la coupe-typedu Calcaire <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Au-<strong>de</strong>là, la base <strong>de</strong>s Calcschistes<strong>de</strong> Maurenne, formant la paroi nord-est <strong>de</strong> l’excavation estencore bien exposée. Manque, hélas <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong>s calcschistesrecouvert par <strong>le</strong>s colluvions du versant, et soncontact avec <strong>le</strong>s formations supérieures. (fig. 14, B).Fig. 14 : Localisation <strong>de</strong>s différents membres <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong>Namur, <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la rive gauche <strong>de</strong> la Sambre entre Lan<strong>de</strong>lieset Hameau.Pour en savoir plus : <strong>de</strong> Dorlodot, H., 1895Mamet, B. et al, 1970Groessens, E., et al., 1973Groessens, E., 1974Coen, M. et al., 1988Formation <strong>de</strong> Namur (NMR)Origine du nom : Rochers en aval <strong>de</strong> Namur (Marche-<strong>le</strong>s-Dames), en bordure <strong>de</strong> la Meuse (<strong>de</strong> Dorlodot,1895).La Formation <strong>de</strong> Namur regroupe plusieurs unités que ladolomitisation permet diffici<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> distinguer. La coupe <strong>de</strong>la vallée <strong>de</strong> la Sambre a été à plusieurs reprises décrite (Delépine1911, Mamet et al., 1970, Groessens et al, 1973). La formationpeut être divisée en plusieurs membres constitués:- <strong>de</strong> quelques bancs <strong>de</strong> calcaire à crinoï<strong>de</strong>s et cherts, un peuargi<strong>le</strong>ux, <strong>de</strong> teinte foncée, à débris <strong>de</strong> macrofaune (brachio-32


po<strong>de</strong>s, fenestel<strong>le</strong>s) semblant succé<strong>de</strong>r aux calcschistes <strong>de</strong>Maurenne. <strong>de</strong> Dorlodot (1895) faisait <strong>de</strong> ce terme un équiva<strong>le</strong>ntdu calcaire d’Yvoir. (Membre d’Yvoir, fig. 14, C);- <strong>de</strong> bancs bien stratifiés <strong>de</strong> calcaire et <strong>de</strong> dolomie fortementcrinoïdiques qui aff<strong>le</strong>urent dans une ancienne exploitationmarquant un retrait <strong>de</strong> la paroi. Ce second membre est épaisd’une vingtaine <strong>de</strong> mètres au plus. (membre crinoïdique, fig.14, D);- <strong>de</strong> dolomies gris brunâtre, beaucoup plus massives et nettementmoins crinoïdiques. Loca<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s îlots <strong>de</strong> calcairefoncé assez fin ont été préservés (membre dolomitique inférieur- épaisseur 15 m, fig. 14, E);- <strong>de</strong> dolomies mieux stratifiées lardées <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s discontinues<strong>de</strong> cherts noirs. (membre à cherts <strong>de</strong> 5 à 6 m <strong>de</strong> puissance,fig. 14, F);- <strong>de</strong> dolomie géodique brun-gris, pulvéru<strong>le</strong>nte. Cette dolomieassez massive renferme <strong>de</strong>s crachées <strong>de</strong> crinoï<strong>de</strong>s, souvent<strong>de</strong> gros diamètre. (membre dolomitique supérieur, épais <strong>de</strong>25 m au plus, fig. 14, G);- au-<strong>de</strong>là, <strong>de</strong> couches <strong>de</strong>venant <strong>de</strong> plus en plus calcaires et sestratifiant à nouveau. Les <strong>de</strong>rniers bancs contiennent <strong>de</strong>straînées <strong>de</strong> gros bioclastes (brachiopo<strong>de</strong>s, bryozoaires, gastéropo<strong>de</strong>s,tétracoralliaires). Cette unité correspond aux 30<strong>de</strong>rniers mètres <strong>de</strong> la coupe située au sud <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> paroirocheuse servant à l’escala<strong>de</strong> et aux bancs immédiatement aunord <strong>de</strong> cette dal<strong>le</strong> (membre calcaro-dolomitique, fig. 14, H);- d’une dolomie massive gris beige dont <strong>le</strong> sommet contient<strong>de</strong>s <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s à grosses oolithes. Ces couches occupent <strong>le</strong>sommet <strong>de</strong> la formation (Membre <strong>de</strong>s Avins s.l., in Paprothet al. 1983, épaisseur 15 à 20 mètres, fig. 14, I).Dans <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau, l’absence <strong>de</strong> coupesne permet pas <strong>de</strong> vérifier une tel<strong>le</strong> division.Dans la Vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, la Formation <strong>de</strong> Namurpasse latéra<strong>le</strong>ment aux calcaires et calcaires dolomitiques <strong>de</strong>Mont-sur-Marchienne et aux calcaires <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong>.Epaisseur : 135 m dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre.Age : Tournaisien supérieur - Viséen inférieur (Cf3 - Cf4 ;Cc3). La limite Tn/V a été fixée à l’apparition d’Eoparastaffella,dans <strong>de</strong>s séries dolomitisées, souvent peupropices à la conservation <strong>de</strong> microfaunes carbonatées.El<strong>le</strong> se place dans <strong>le</strong> membre calcaro-dolomitique. Lesfaunes <strong>de</strong> conodontes permettent <strong>de</strong> cadrer plus précisémentla division biostratigraphique dans <strong>le</strong>s membresinférieurs tournaisiens (Groessens et al, 1973). Scaliognathusanchoralis est signalé à hauteur <strong>de</strong> la grottecreusée dans la paroi rocheuse (fig. 16, p. 35).33


Usage : Les bancs inférieurs encrinitiques ont été exploités pourla production <strong>de</strong> moellons. Leur dolomitisation parfoisfort avancée n’est guère favorab<strong>le</strong> à une production <strong>de</strong>qualité. La partie supérieure <strong>de</strong> la formation a été exploitéepour la production <strong>de</strong> concassés, dans <strong>le</strong>s carrièreentaillant <strong>le</strong> versant <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre.Aff<strong>le</strong>urements conseillés :- <strong>le</strong>s aff<strong>le</strong>urements <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre forment pratiquementla seu<strong>le</strong> coupe satisfaisante dans la Formation <strong>de</strong>Namur. On peut la suivre au pied <strong>de</strong> la paroi, ou grimper sur<strong>le</strong> sommet du versant et observer en même temps <strong>le</strong> développement<strong>de</strong> poches karstiques spectaculaires dans <strong>le</strong>s dolomies(fig. 14, p. 32).Pour en savoir plus : Brien, V., 1905Delépine, G., 1911Mamet, B. et al., 1970Groessens, E. et al., 1973Formation <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> (PNL)Origine du nom : Lieu-dit à Mont-sur-Marchienne, au flancoriental <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, siège<strong>de</strong> la carrière GRALEX, où aff<strong>le</strong>urent <strong>le</strong>scalcaires <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong>.Des calcaires gris foncé, dolomitiques et nettement stratifiésen bancs décimétriques constituent la Formation <strong>de</strong> Pont-Fig. 15 : Disposition <strong>de</strong>s différents membres <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> dans la carrière GRALEX-sud, à Mont-sur-Marchienne.34


à-Nô<strong>le</strong>. Ces couches renferment <strong>de</strong> nombreux nodu<strong>le</strong>s calcitiquesen forme <strong>de</strong> chou-f<strong>le</strong>ur qui ponctuent la roche <strong>de</strong> tachesblanches caractéristiques.Ces calcaires peuvent être divisés en trois unités :- <strong>le</strong>s premiers bancs visib<strong>le</strong>s, proches <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la formation,(fig. 15, unité a) montrent une encrinite qui pourraitcorrespondre aux calcaires fortement crinoïdiques autrefoisexploités dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre, dans la partie inférieure<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Namur. On ne connaît pas l’extrêmebase <strong>de</strong> la formation;- au-<strong>de</strong>ssus, <strong>le</strong>s couches, bien stratifiés et assez crinoïdiques(fig. 15, unité b), renferment <strong>de</strong> nombreux cherts foncés;Fig. 16 : Juxtaposition <strong>de</strong> l’échel<strong>le</strong> lithostratigraphique du Dinantien <strong>de</strong>la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi et <strong>de</strong> la division biostratigraphique duDinantien <strong>de</strong> la Belgique.35


- la partie supérieure, dépourvue <strong>de</strong> silicifications, contientquelques ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> dolomie brune caverneuse (fig. 15, unitéc). Certains bancs sont riches en macrofaune : petits tétracoralliaires(Caninia sp.), brachiopo<strong>de</strong>s,.....Les calcaires <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> constituent un équiva<strong>le</strong>ntlatéral peu ou pas dolomitisé <strong>de</strong> la partie inférieure <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Namur observée dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre, et dans <strong>le</strong>Massif <strong>de</strong> Chamborgneau.Epaisseur : diffici<strong>le</strong> à établir en raison <strong>de</strong> la comp<strong>le</strong>xité tectoniquerencontrée dans la carrière. Environ 100 m.Age : Les datations obtenues dans ces calcaires indiquent unâge Ivorien/base Moliniacien (Cf3 - Cf41- Etu<strong>de</strong> micropaléontologique: L. Hance, inédite; fig. 16, p. 35).Utilisation : Ces calcaires sont exploités à Mont-sur-Marchiennepour la production <strong>de</strong> concassés.Coupe conseillée :- la partie sud <strong>de</strong> l’exploitation méridiona<strong>le</strong> <strong>de</strong> la carrièreGRALEX <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne expose la Formation <strong>de</strong>Pont-à-Nô<strong>le</strong>. La partie la plus inférieure (membre encrinitique;fig. 15, a) aff<strong>le</strong>ure dans <strong>le</strong>s petites excavations creuséesdans <strong>le</strong> sous-bois, au sud la gran<strong>de</strong> carrière.Références : Pir<strong>le</strong>t, H., 1972Beugnies, A., 1976Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne (MSM)Origine du nom : Carrière GRALEX à Mont-sur-Marchienne,dans la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure. Coupe <strong>de</strong>référence dans la partie nord <strong>de</strong> l’exploitationcreusée au sud du viaduc.La Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne comprend <strong>de</strong>scalcaires clairs, divisés en gros bancs, ponctués <strong>de</strong> nodu<strong>le</strong>s <strong>de</strong>calcite et renfermant une macrofaune abondante et diversifiée <strong>de</strong>coraux, <strong>de</strong> brachiopo<strong>de</strong>s (Levitusia humerosa). Ces calcairescontiennent <strong>de</strong>s couches riches en oncolithes, rubans algaires,...traces d’un milieu <strong>de</strong> sédimentation peu agité et marqué d’uncertain confinement.La transition <strong>de</strong>puis <strong>le</strong>s calcaires <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> se traduitpar l’éclaircissement progressif du calcaire et <strong>le</strong> développement<strong>de</strong>s faciès algaires. La macrofaune <strong>de</strong>vient rapi<strong>de</strong>ment plusabondante, dès la base <strong>de</strong> la formation. Le passage à la Formation<strong>de</strong> Terwagne n’est pas exposé.36


La Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne n’est pas observée<strong>le</strong> long <strong>de</strong> la Sambre et doit probab<strong>le</strong>ment en partie correspondreaux dolomies du membre supérieur <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong>Namur.Epaisseur : une quarantaine <strong>de</strong> mètres au moins.Age : Moliniacien inférieur (Cf41/2- déterminationsL. Hance). (fig. 16, p. 35).Usage : Ce calcaire est exploité à Mont-sur-Marchienne pour laproduction <strong>de</strong> concassés routiers.Coupes conseillées :- la Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne aff<strong>le</strong>ure dans laparoi nord <strong>de</strong> la carrière GRALEX-sud à Pont-à-Nô<strong>le</strong>. L’extensionvers <strong>le</strong> nord <strong>de</strong> l’exploitation n’a pas encore atteint<strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation (fig. 15, d; p. 34).Formation <strong>de</strong> Terwagne (TER)Origine du nom : commune du Condroz. Coupe <strong>de</strong> la route <strong>de</strong>Seny (Conil, 1967; Hance, 1988).La Formation <strong>de</strong> Terwagne surmonte <strong>le</strong>s Dolomies etCalcaires <strong>de</strong> Namur. Dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre, la formationfait suite au Membre oolithique <strong>de</strong>s Avins (fig. 17). La série ydébute par quelques bancs <strong>de</strong> calcaire fin assez foncé, algaire,contenant <strong>de</strong> minces passées brèchiques. Au-<strong>de</strong>là, el<strong>le</strong> est formée<strong>de</strong> calcaires, parfois dolomitiques, alternant passées stratifiéessouvent plus foncées et calcaires plus clairs et plus grenus,divisés en bancs métriques. Les faciès algaires sont particulièrementdéveloppés : laminations, rubans oncolithiques accompagnés<strong>de</strong> géo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> calcite dénotent un milieu vraisemblab<strong>le</strong>mentpeu profond, mais suffisamment agité pour produire <strong>le</strong>s structuressédimentaires entrecroisées observées dans certains bancs.La macrofaune est peu abondante : quelques brachiopo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>petite tail<strong>le</strong> et <strong>de</strong> rares gastéropo<strong>de</strong>s. Le passage à la Formation<strong>de</strong> Neffe se produit à l’apparition <strong>de</strong>s calcarénites bioclastiquesmassives gris clair à blanc crème et à la disparition du caractèrestratifié <strong>de</strong>s couches.Epaisseur : l’épaisseur <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Terwagne peut êtreestimée à 90 m dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre. Dansla vallée <strong>de</strong> la Biesme, une épaisseur fort semblab<strong>le</strong>peut être avancée, si l’on admet avoirpresque atteint la base <strong>de</strong> la formation dans lagran<strong>de</strong> carrière creusée dans la partie nord <strong>de</strong> laréserve ornithologique.37


Age : Viséen inférieur, Moliniacien, zone Cf4 - , (fig. 16,p. 35).Utilisation : Ces calcaires sont exploités <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la Sambrepour la production <strong>de</strong> granulats.Fig. 17 : La limite entre la Formation <strong>de</strong> Namur et la Formation <strong>de</strong>Terwagne dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre (Archives R. Conil,UCL).38


Coupes conseillées :- <strong>le</strong> flanc sud <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre expose<strong>le</strong>s Calcaires <strong>de</strong> Terwagne. La base <strong>de</strong> la formation aff<strong>le</strong>ureau bord sud <strong>de</strong> la carrière creusée au sud <strong>de</strong> l’exploitationactuel<strong>le</strong> (localisation: fig. 17);- dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, la Formation <strong>de</strong> Terwagneoccupe <strong>le</strong> coeur du pli anticlinal recoupé par <strong>le</strong>s carrièresenglobées dans la réserve ornithologique RNOB <strong>de</strong> Sébastopol.La base <strong>de</strong> la formation est pratiquement atteinte dans<strong>le</strong> quartier nord-ouest <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière gran<strong>de</strong> carrièreentaillant <strong>le</strong> versant, dans la zone axia<strong>le</strong> du pli anticlinal.Pour en savoir davantage : Brien, V., 1905Delépine, G., 1911Mamet, B., et al., 1970Beugnies, A.,1976Formation <strong>de</strong> Neffe (NEF)Origine du nom : Faubourg <strong>de</strong> Neffe à Dinant, coupe <strong>de</strong> la voieferrée au sud du passage à niveau <strong>de</strong> la route<strong>de</strong> Philippevil<strong>le</strong>. (<strong>de</strong> Dorlodot, 1895).Dans <strong>le</strong>s Carrières <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre, <strong>le</strong>s calcaires<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Neffe sont remarquab<strong>le</strong>ment blancs etont un aspect crayeux exceptionnel. Ce faciès du calcaire <strong>de</strong>Neffe est particulier à ce secteur du Massif <strong>de</strong> la Tombe. La formationest divisée en gros bancs <strong>de</strong> plusieurs mètres d’épaisseur,voire <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 m. El<strong>le</strong> montre plusieurs méga-séquences,avec à la base un développement <strong>de</strong> calcarénites grossières(microcalcirudites) et vers <strong>le</strong> sommet, <strong>de</strong>s faciès plus fins voiremême algaires. L’abondance <strong>de</strong>s lumachel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> gros brachiopo<strong>de</strong>sest remarquab<strong>le</strong>, surtout dans la partie médiane <strong>de</strong> la formation.Le sommet <strong>de</strong> la série est marqué par un banc métriqueconglomératique à ciment argi<strong>le</strong>ux, équiva<strong>le</strong>nt du Banc d’Or <strong>de</strong>Bachant, poudingue à ga<strong>le</strong>ts calcaires, dont la matrice provient<strong>de</strong> la dégradation <strong>de</strong> dépôts pyroclastiques vitreux en argi<strong>le</strong>(cinérite L1; Delcambre, 1989).Dans la carrière nord-ouest <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong> la Sambre, labréchification qui affecte la Formation <strong>de</strong> Lives surmontant <strong>le</strong>sCalcaires <strong>de</strong> Neffe pénètre dans <strong>le</strong>s calcaires blancs, formantune brèche à blocaux <strong>de</strong> Calcaire <strong>de</strong> Neffe.Dans la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, <strong>le</strong>s Calcaires <strong>de</strong> Neffeont perdu la coloration blanc crème rencontrée sur la rive gauche<strong>de</strong> la Sambre. Ils adoptent un faciès beaucoup plus habituel<strong>de</strong>puis la rive droite <strong>de</strong> la Sambre, où <strong>de</strong> petites carrières, encontrebas <strong>de</strong> la ligne SNCB l’ont entamé. Certains bancs renfermentDorlodotia briarti.39


Dans <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau, la Formation <strong>de</strong> Neffeapparaît plus stratifiée, sous <strong>de</strong>s faciès plus proches <strong>de</strong> ceux rencontrésplus à l’est au bord sud du Synclinorium <strong>de</strong> Namur.Comme en bord <strong>de</strong> Sambre, la cinérite L1 marque <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong>la formation. La base n’y est pas atteinte.Dans <strong>le</strong> Massif d’Ormont entaillé par la vallée <strong>de</strong> laBiesme, <strong>le</strong>s gran<strong>de</strong>s carrières <strong>de</strong> part d’autre <strong>de</strong> la vallée (carrièreMoreau, carrière Sébastopol) montrent un Calcaire <strong>de</strong>Neffe assez semblab<strong>le</strong> à celui <strong>de</strong> la carrière Solvay : ce sont <strong>de</strong>smasses stratifiées grossièrement <strong>de</strong> calcaires grenus clairs, <strong>de</strong>venantplus foncé vers <strong>le</strong> bas <strong>de</strong> la formation. De part et d’autre <strong>de</strong>l’anticlinal <strong>de</strong> Sébastopol, <strong>le</strong> passage au Calcaire <strong>de</strong> Lives estclairement indiqué par la cinérite L1.Epaisseur : 70 m max. dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre. Epaisseur fortsemblab<strong>le</strong> dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme (Ry d’Acoz).Age : Moliniacien supérieur, zone Cf4, RC5, (fig. 16, p. 35).Utilisation : La Formation <strong>de</strong> Neffe constitue certainement <strong>le</strong>niveau calcaire qui suscite <strong>le</strong> plus d’intérêt <strong>de</strong> la part<strong>de</strong>s industriels. Ce calcaire est encore abondammentexploité sous son faciès blanc remarquab<strong>le</strong>, dans lavallée <strong>de</strong> la Sambre. Il est <strong>de</strong>stiné à diverses industries,parmi <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s la sidérurgie, la verrerie et lasucrerie. Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme (carrière Sébastopol),<strong>le</strong>s Calcaires <strong>de</strong> Neffe ont été extraits directementpar <strong>le</strong>s sociétés sidérurgiques pour alimenter<strong>le</strong>urs haut-fourneaux en fondants (castine). Le calcaireblanc est en partie commercialisé en granulats <strong>de</strong> trèsfin calibre (pulvérulats broyés). Cette opération estfacilitée par la très faib<strong>le</strong> cohésion <strong>de</strong> la roche.Coupes conseillées :- la carrière <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre offre une coupecontinue à travers la Formation <strong>de</strong> Neffe. Le faciès très particuliercrayeux y est superbement développé. La coupecontient plusieurs lumachel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> grosses coquil<strong>le</strong>s <strong>de</strong> brachiopo<strong>de</strong>set montre la transition du calcaire <strong>de</strong> Terwagnevers la Formation <strong>de</strong> Neffe. Au sommet <strong>de</strong> la formation, lacinérite L1 équiva<strong>le</strong>nt du Banc d’Or <strong>de</strong> Bachant indiqueclairement <strong>le</strong> passage aux calcaires algaires <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lives. La secon<strong>de</strong> carrière montre la pénétration <strong>de</strong>la bréchification dans <strong>le</strong> sommet du calcaire <strong>de</strong> Neffe;- la Formation <strong>de</strong> Neffe a aussi été exploitée <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la vallée<strong>de</strong> l’Eau d’Heure, dans la carrière du Rocher Lombot, ausud <strong>de</strong>s exploitations <strong>de</strong> GRALEX (fig. 18, A). Il faut aussi yraccor<strong>de</strong>r <strong>le</strong>s premiers aff<strong>le</strong>urements visib<strong>le</strong>s sur l’autre rive(fig. 18, B), dans <strong>le</strong> prolongement <strong>de</strong> la carrière, dans <strong>le</strong>squelsDorlodotia briarti a été observé;40


Fig. 18 : La Formation <strong>de</strong> Neffe dans la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, entreLa Plagne et <strong>le</strong> Rocher Lombot.- la vallée <strong>de</strong> la Biesme expose aux <strong>de</strong>ux flancs du pli anticlinalrecoupé par <strong>le</strong>s carrières <strong>de</strong> la réserve ornithologique <strong>de</strong>Sébastopol la totalité <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Neffe, dans unfaciès beaucoup plus habituel <strong>de</strong> calcarénite grise en grosbancs;- à Couil<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> Calcaire <strong>de</strong> Neffe aff<strong>le</strong>ure au flanc oriental <strong>de</strong>l’ancienne carrière Solvay. Le passage au Calcaire <strong>de</strong> Livesse traduit par un changement brutal <strong>de</strong> coloration <strong>de</strong>s bancscalcaires du clair au foncé et par l’apparition très rapi<strong>de</strong><strong>de</strong>s faciès algaires, souvent bréchifiés.Pour en savoir plus : Brien, V.,1905Pir<strong>le</strong>t, H.,1972Beugnies, A.,1976Formation <strong>de</strong> Lives (LIV)Origine du nom : Carrière en bordure <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> Namur àHuy, à l’Est du viaduc <strong>de</strong> Beez (E40), sur larive sud <strong>de</strong> la Meuse. (Demanet, 1923).Les séries stratifiées et <strong>le</strong>s brèches qui sont intimementmêlées aux calcaires ont été regroupées dans la Formation <strong>de</strong>Lives. Le caractère aléatoire <strong>de</strong> l’extension <strong>de</strong> la bréchification<strong>de</strong>s calcaires ne permet en aucun cas <strong>de</strong> cartographier <strong>le</strong>slimites, souvent diffuses <strong>de</strong>s brèches.41


De l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s coupes observées, on peut en déduireque la Formation <strong>de</strong> Lives comprend trois membres :- un membre stratifié rythmique, Calcaire <strong>de</strong> Lives sensustricto : développé <strong>de</strong>puis la base <strong>de</strong> la formation jusque aumur <strong>de</strong> la brèche. Des parties <strong>de</strong> ce membre peuvent êtreenglobés dans la brèche (coupe <strong>de</strong> la Sambre, Pir<strong>le</strong>t, 1972);- un membre bréchique, pouvant s’étendre au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>slimites norma<strong>le</strong>s inférieures et supérieures <strong>de</strong> la formation.Cette brèche tantôt grise, tantôt rouge est formée pour unebonne part d’éléments pré<strong>le</strong>vés dans <strong>le</strong>s autres membres. Pir<strong>le</strong>t(1972) signa<strong>le</strong> au coeur <strong>de</strong> la brèche <strong>de</strong>s fragments arrachésà <strong>de</strong>s séries plus récentes (blocaux à microfaune warnantiennedu groupe du Hoyoux, voire <strong>de</strong>s blocs <strong>de</strong> schistenamurien);- un membre massif non bréchique, Membre <strong>de</strong> Bouffioulx,formé <strong>de</strong> calcaire massif, marbré <strong>de</strong> b<strong>le</strong>u, algaire et contenant<strong>de</strong>s traces évaporitiques manifestes. Ce membre est soitenglobé dans la brèche, soit situé au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> cel<strong>le</strong>-ci etstratigraphiquement localisé immédiatement sous <strong>le</strong>s calcairesdu Groupe du Hoyoux.Le mécanisme <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> la brèche est sujet à discussions<strong>de</strong>puis plusieurs décennies. L’importance <strong>de</strong>s évaporites,mise en évi<strong>de</strong>nce dans <strong>de</strong>s horizons stratigraphiquesi<strong>de</strong>ntiques dans <strong>le</strong> sondage <strong>de</strong> St Ghislain, est invoquée par laplupart <strong>de</strong>s modè<strong>le</strong>s génétiques (Pir<strong>le</strong>t, 1972; Claeys & al.,1988; De Putter, 1995). Deux groupes <strong>de</strong> théories s’opposent àpropos <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> brèche :- <strong>le</strong>s théories dynamiques. Depuis Briart, 1894, jusqu’à Pir<strong>le</strong>t,1972, el<strong>le</strong>s proposent un processus <strong>de</strong> bréchification lié auxdéformations tectoniques encaissées par <strong>le</strong>s séries sédimentaires.Pour Pir<strong>le</strong>t, la brèche résulte du glissement gravitaireprécoce <strong>de</strong> l’olistholithe sur <strong>le</strong>s séries évaporitiques;- <strong>le</strong>s théories sédimentaires proposent soit une brèchificationsyn-sédimentaire (Brien, 1905; Fourmarier, 1911; Mamet etal., 1986, partim), soit <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> collapse par dissolutionpost-sédimentaire du matériel évaporitique (Rouchyet al., 1987).Pour obtenir un panorama plus étendu sur <strong>le</strong>s processusgénétiques proposés à la genèse <strong>de</strong> la brèche, on lira la partiehistorique bien documentée <strong>de</strong> De Putter (1995). La figure 19illustre la succession enregistrée dans <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s coupes àtravers la Formation <strong>de</strong> Lives et <strong>le</strong>s relations géométriques entre<strong>le</strong>s faciès stratifiés et la brèche.Epaisseur : L’épaisseur <strong>de</strong> la formation est diffici<strong>le</strong> à établir,en raison du développement très variab<strong>le</strong> <strong>de</strong>sbrèches. Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, au flanc nord<strong>de</strong> l’anticlinal <strong>de</strong> Sébastopol, <strong>le</strong> membre <strong>de</strong> la42


Fig. 19 : Relations géométriques entre <strong>le</strong>s différents membres <strong>de</strong> laFormation <strong>de</strong> Lives et <strong>le</strong>s formations encadrantes.1 : Rive droite <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme à Bouffioulx; 2 : rivegauche <strong>de</strong> la Sambre; 3 : Carrière Solvay à Couil<strong>le</strong>t; 4.Carrière Dullière à Monceau-sur-Sambre et tranchéeferroviaire <strong>de</strong> la Jambe <strong>de</strong> Bois.brèche est fort réduit. La série y est épaisse <strong>de</strong> 150à 170 m. Dans <strong>le</strong>s domaines à développementimportant <strong>de</strong> la brèche, ces va<strong>le</strong>urs peuvent êtrebeaucoup plus faib<strong>le</strong>s.Age : Livien, Cf5, (fig. 16, p. 35). L’âge <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> labrèche varie selon <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s génétiques.Utilisation : Les calcaires <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lives sontencore intensément exploités au sud <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong><strong>de</strong> Monceau, pour la production <strong>de</strong> concassés quiservent notamment à la confection d’enrobés. ACouil<strong>le</strong>t, la carrière a entaillé la même brèchepour la fabrication <strong>de</strong> la sou<strong>de</strong> caustique (procédéSolvay).Le membre bréchique a été extrait pour la production <strong>de</strong>marbres rouges. Des marbres gris clair ont été produits à partirdu membre supérieur algaire (Marbre <strong>de</strong> Bouffioulx).43


Coupes intéressantes :Les coupes dans la Formation <strong>de</strong> Lives sont particulièrementabondantes et riches en enseignements divers. Certainesd’entre el<strong>le</strong>s ont été décrites avec détail par divers auteurs <strong>de</strong>puisBriart (1894). D’autres sont inédites (Couil<strong>le</strong>t).- La vallée <strong>de</strong> la Sambre montre une coupe exceptionnel<strong>le</strong>dans la brèche viséenne et <strong>le</strong>s calcaires qui l’encadrent. Lacoupe débute au flanc nord-est <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>s Calcaires<strong>de</strong> la Sambre, se prolonge dans <strong>le</strong> versant <strong>de</strong> la vallée, puisse poursuit à travers la tranchée ferroviaire <strong>de</strong> la Jambe <strong>de</strong>Bois (fig. 20, F) et la carrière Dullière, près <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong> <strong>de</strong>Monceau/Sambre (fig. 20, G).Fig. 20 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements du Viséen supérieur<strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, entre Lan<strong>de</strong>lies et la centra<strong>le</strong> <strong>de</strong>Monceau-sur-Sambre.44


Au flanc nord-est <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong> la Sambre,<strong>de</strong>s calcaires stratifiés mêlés à <strong>de</strong>s brèches font suite à la Formation<strong>de</strong> Neffe. La Formation <strong>de</strong> Lives débute par <strong>de</strong>s calcaires,algaires, fins, assez clairs, à rubans stromatolithiques(fig. 20, A). Ces couches passent latéra<strong>le</strong>ment à <strong>de</strong>s brèchesdont l’extension vers <strong>le</strong> bas dépasse parfois la base norma<strong>le</strong><strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lives (Carrière du Pré F<strong>le</strong>uri à Monceau,carrière nord-ouest <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre; Pir<strong>le</strong>t, 1972;Beugnies, 1976; fig. 20, E). Le long du chemin montant versHameau, la succession décrite avec détail par Pir<strong>le</strong>t (1972) seprolonge par <strong>de</strong>s séries fortement disloquées. La stratificationn’apparaît à nouveau clairement qu’à hauteur <strong>de</strong> la séquence-1 (fig. 20, B) au pied ouest du grand bassin <strong>de</strong> décantation.La partie supérieure algaire <strong>de</strong> la séquence 0 contient la cinériteL3. Au-<strong>de</strong>là s’opère graduel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> passage à la brèchemassive (fig. 20, C). Cette brèche parfois colorée en rougeaff<strong>le</strong>ure <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la paroi bordant <strong>le</strong> bassin <strong>de</strong> décantationjusqu’au viaduc autoroutier du R3. Sous ce pont, la brèche recouvre<strong>de</strong> gros bancs <strong>de</strong> calcaire fin, marbré et à cherts duMembre <strong>de</strong> Bouffioulx (fig. 20, D). Surmontant stratigraphiquementla brèche, ils précè<strong>de</strong>nt <strong>le</strong>s premiers bancs duGroupe du Hoyoux (séquences bioclastiques inférieures). Au<strong>de</strong>là,dans <strong>le</strong>s carrières creusées à l’est du viaduc autoroutier,débutent <strong>le</strong>s calcaires bien stratifiés du Groupe du Hoyoux;- Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme (Ry d’Acoz), la Formation <strong>de</strong>Lives est bien exposée au flanc N <strong>de</strong> l’anticlinal <strong>de</strong> Sébastopol.L’extension <strong>de</strong>s faciès stratifiés est remarquab<strong>le</strong> <strong>de</strong>puisla cinérite L1 (= Banc d’Or <strong>de</strong> Bachant), jusqu’aux premiersbancs du Groupe du Hoyoux. Le caractère rythmique <strong>de</strong> lasédimentation est perceptib<strong>le</strong> dès <strong>le</strong>s premières séquencesfaisant suite aux bancs algaires et stromatolithiques <strong>de</strong> labase <strong>de</strong> la Formation, dans <strong>le</strong>s petites carrières creusées aunord <strong>de</strong> la réserve ornithologique (fig. 21, A, p. 46).Au nord <strong>de</strong> la route remontant du fond <strong>de</strong> la vallée vers la Patted’Oie et la Gou<strong>le</strong>tte (fig. 21, B, p. 46), <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lives contient une énorme masse <strong>de</strong> calcaire massif,finement grenu, marbré, loca<strong>le</strong>ment riche en macrofaune(brachiopo<strong>de</strong>s, bryozoaires) du Membre <strong>de</strong> Bouffioulx ;- La carrière Solvay à Couil<strong>le</strong>t illustre dans <strong>le</strong>s trois dimensions<strong>le</strong>s relations géométriques entre <strong>le</strong>s membres <strong>de</strong> laFormation <strong>de</strong> Lives. La conservation <strong>de</strong> lambeaux intacts duMembre <strong>de</strong> Bouffioulx dans la brèche et la présence <strong>de</strong>reliques évaporitiques dans ces calcaires sont remarquab<strong>le</strong>mentexposés dans <strong>le</strong>s niveaux inférieurs <strong>de</strong> la carrière.Pour en savoir plus : Briart, A.,1894Brien, V.,1905Corin, F.,1943Pir<strong>le</strong>t, H.,1969Pir<strong>le</strong>t, H.,1972Claeys, Ph. et al., 1988De Putter, Th., 199545


Fig. 21 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements dans <strong>le</strong> Viséensupérieur <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme.Groupe du Hoyoux (HOY)Origine du nom du groupe : coupes <strong>de</strong> référence à Royseuxet Modave, dans la Vallée duHoyoux. (Commission nationa<strong>le</strong><strong>de</strong> stratigraphie du Dinantien).Le Groupe du Hoyoux rassemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s séries calcaires <strong>de</strong>sFormations <strong>de</strong> Thon-Samson, Poilvache et Anhée, ainsi que <strong>le</strong>s<strong>de</strong>rniers bancs calcaires du V3c (auct.). Cette succession traduitla division en trois unités <strong>de</strong>s calcaires du V3b par Pir<strong>le</strong>t (1968),rangées au rang <strong>de</strong> formation par Paproth et al. (1983). La quatrièmeunité correspond aux calcaires du V3c <strong>de</strong>s auteurs. Cesformations distinctes sur <strong>le</strong> terrain pour un oeil averti sontcependant suffisamment voisines et peu épaisses pour être cartographiéesen un seul groupe : <strong>le</strong> Groupe du Hoyoux.46


Formation <strong>de</strong> Thon-Samson (V3b auct.)La partie inférieure <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Thon-Samsondébute par <strong>de</strong>ux rythmes à base bioclastique développée, souventlardés <strong>de</strong> cherts. Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ces séquences, la série sepoursuit par <strong>de</strong>s calcaires en plaquettes, riches en joints argi<strong>le</strong>uxcinéritiques, à développement <strong>de</strong> faciès rubanés typiques,connus sous <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> Plates Escail<strong>le</strong>s (séquences +3 à +5,Pir<strong>le</strong>t, 1968). La succession s’achève par <strong>de</strong>ux séquences <strong>de</strong> calcairestratifié à développement important <strong>de</strong> la phase algaire,renfermant encore quelques cherts.Formation <strong>de</strong> Poilvache (V3b auct.)La Formation <strong>de</strong> Poilvache montre dans sa partie inférieureune série <strong>de</strong> calcaires rythmiques gris en bancs régulierspluridécimétriques. Ces séquences contiennent quelques grospaquets <strong>de</strong> calcaire à rubans algaires et un gros intercalaire argi<strong>le</strong>uxcinéritique. Les bases bioclastiques <strong>de</strong>s séquences sont souventpeu développées, voire même absentes. Vers <strong>le</strong> haut <strong>de</strong> lasérie, la formation développe <strong>de</strong> gros bancs <strong>de</strong> calcaire algairegris clair, parfois rubané, parfois bréchique. Les <strong>de</strong>rnièresséquences contiennent <strong>de</strong>s intercalations argilo-charbonneuses.Les calcaires re<strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> nouveau plus foncés.Formation d’Anhée (V3b auct)La Formation d’Anhée débute par <strong>de</strong>s calcaires stratifiés,foncés, en bancs décimétriques à pluridécimétriques dans <strong>le</strong>squelss’interca<strong>le</strong>nt quelques minces couches <strong>de</strong> charbon terreux(terrou<strong>le</strong>). Les bases <strong>de</strong> séquence bioclastiques sont plus développéesque dans la Formation <strong>de</strong> Poilvache. Les calcaires <strong>le</strong>splus fins du sommet <strong>de</strong>s rythmes, très foncés, ont un aspect lustrécaractéristique. C’est dans la partie supérieure <strong>de</strong> cette formationque se situent <strong>le</strong>s bancs marbriers dits B<strong>le</strong>u belge. Ausommet <strong>de</strong> la formation, <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s couches <strong>de</strong> terrou<strong>le</strong>s’interca<strong>le</strong>nt entre <strong>le</strong>s bancs calcaires. Les parties basa<strong>le</strong>s <strong>de</strong>srythmes renferment <strong>de</strong>s faunes <strong>de</strong> tétracoralliaires et <strong>de</strong> brachiopo<strong>de</strong>s,<strong>le</strong> plus souvent absents <strong>de</strong>s formations sous-jacentes.Couches <strong>de</strong> passage (V3c inf. auct.)La sédimentation carbonatée du Viséen s’achève par <strong>de</strong>scalcaires algaires gris clair, contenant <strong>de</strong>s cherts foncés, enbancs assez irréguliers. Le contact avec <strong>le</strong>s schistes noirs siliceuxdu Namurien se produit sans transition, par une surfacebosselée.Epaisseur : 105 m à Monceau/Sambre. Son épaisseur décroîtlorsque la brèchification entail<strong>le</strong> sa partie inférieure.47


Age : Warnantien (Cf6; RC 6 sup., RC7-RC8; fig. 16, p. 35)Utilisation : Ces calcaires ont été extraits <strong>de</strong> nombreuses carrièrespour la production <strong>de</strong> concassés. Beaucoup<strong>de</strong> murs <strong>de</strong> maisons anciennes ont été construitsavec <strong>le</strong>s bancs rubanés caractéristiques du Groupedu Hoyoux, dont <strong>le</strong> débit régulier permettait unemise en oeuvre aisée. Aujourd’hui, ces calcairessont encore exploités avec la brèche viséennedans la carrière <strong>de</strong> Monceau/Sambre, où ils serventà la production <strong>de</strong> concassés.Coupes <strong>de</strong> référence :La région <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi forme, avec lavallée du Samson, une <strong>de</strong>s régions <strong>le</strong>s plus favorab<strong>le</strong>s à l’examen<strong>de</strong>s calcaires du Viséen supérieur. Plusieurs carrières ont entailléces terrains dans <strong>le</strong>s vallées <strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> ses affluents :- la carrière Dullière montre dans <strong>le</strong> grand pli couché visib<strong>le</strong>au nord <strong>de</strong> l’excavation, <strong>le</strong>s séries du Groupe du Hoyoux,<strong>de</strong>puis son contact avec la brèche jusqu’à la partie inférieure<strong>de</strong> la formation d’Anhée, et ses ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> charbonterreux, à proximité <strong>de</strong>s ateliers du carrier. La partie supérieure<strong>de</strong> cette formation est partiel<strong>le</strong>ment enfouie sous <strong>le</strong>sdécouvertures <strong>de</strong> l’exploitation. Le sommet du groupe (V3cauct.) aff<strong>le</strong>ure dans la rampe d’accès aux bureaux <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong>et sous <strong>le</strong> convoyeur alimentant la centra<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique,au nord <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> la carrière (fig. 20, G, p. 44);- la tranchée ferroviaire creusée dans <strong>le</strong> méandre <strong>de</strong> la Jambe<strong>de</strong> Bois, souvent illustrée (Brien, 1905; Kaisin, 1936; Pir<strong>le</strong>t,1972 - fig. 20, F) et <strong>le</strong>s carrières immédiatement au sud exposentremarquab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> contact <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong> Thon-Samson avec la brèche viséenne. Les calcaires <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Thon-Samson, en polarité inverse, sont affectés d’unesérie <strong>de</strong> pli à vergence variab<strong>le</strong>, en blague à tabac, dansl’entrée occi<strong>de</strong>nta<strong>le</strong> <strong>de</strong> la tranchée. Puis, vers l’est, cesbancs <strong>de</strong>ssinent un pli antiforme à plan axial très fortementdéversé vers <strong>le</strong> nord. Les couches impliquées par ce pli seprolongent dans la digitation sud-ouest <strong>de</strong> la carrière Dullière,où el<strong>le</strong>s passent sous la brèche rouge;- dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, <strong>le</strong> Groupe du Hoyoux aff<strong>le</strong>uredans <strong>de</strong> très nombreuses carrières. Le contact <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lives (Membre <strong>de</strong> Bouffioulx) avec la base <strong>de</strong>s calcairesdu Groupe du Hoyoux s’opère dans la carrière aunord <strong>de</strong> la Gou<strong>le</strong>tte (fig. 21, C, p. 46);- dans <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau, à Couil<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> flanc oriental<strong>de</strong> la carrière Solvay est formé <strong>de</strong>s couches du Groupe duHoyoux, séparées par fail<strong>le</strong> du reste du gisement. Lescouches décrivent un dressant renversé puis sont ramenéesen plateure faib<strong>le</strong>ment inclinée vers l’ouest par un pli syncli-48


nal. Ensuite, dans <strong>le</strong> quartier nord-ouest, <strong>de</strong> la carrière, cescouches se renversent à nouveau complètement dans un plianticlinal à plan axial fortement déversé au nord-ouest. Lasérie exposée ne monte pas plus haut que dans la secon<strong>de</strong>moitié <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Poilvache. Pour observer la partiesupérieure <strong>de</strong> la série, il convient <strong>de</strong> parcourir <strong>le</strong>saff<strong>le</strong>urements bordant <strong>le</strong> versant boisé limitant à l’ouest lacarrière, au bord est du village <strong>de</strong> Loverval. Dans <strong>le</strong>s taillis,d’anciennes excavations ont été creusées dans <strong>le</strong>s calcaires<strong>de</strong> la Formation d’Anhée. Quelques pointements montrent<strong>de</strong>s faunes riches en tétracoralliaires (Lithostrotion pauciradia<strong>le</strong>)et gros productidés.Pour en savoir plus : Briart, A., 1894Pir<strong>le</strong>t, H.,1968Pir<strong>le</strong>t, H.,19722.5. Le Groupe Houil<strong>le</strong>r (HOU)Le Groupe Houil<strong>le</strong>r rassemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s schistes et <strong>le</strong>s grès duCarbonifère supérieur. Comme une subdivision en formationsprésentant <strong>de</strong>s caractères lithologiques bien reconnaissab<strong>le</strong>sn'est pas possib<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s géologues belges ont utilisé <strong>de</strong>s horizonslithologiques (veines <strong>de</strong> charbon, horizons marins) pour délimiter<strong>le</strong>s ensemb<strong>le</strong>s principaux au sein <strong>de</strong> la succession dontl'épaisseur tota<strong>le</strong> dépasse 1500 m. Dans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi,ce sont <strong>de</strong> bas en haut <strong>le</strong>s Assises <strong>de</strong> Chokier, d'An<strong>de</strong>nne, <strong>de</strong>Châte<strong>le</strong>t et <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (fig. 22, p. 50). A la suite <strong>de</strong> Paproth etal. (1983), nous délaissons <strong>le</strong> terme assise pour celui <strong>de</strong> formationbien que <strong>le</strong>s unités lithologiques correspondantes ne soientni très homogènes, ni très tranchées.- la Formation <strong>de</strong> Chokier débute la sédimentation houillère.Ce sont <strong>de</strong>s schistes noirs siliceux, à faune marine. La limitesupérieure <strong>de</strong> cette première unité n'est pas établie très précisément.Au sommet, ces schistes se chargent d'intercalationsgréseuses <strong>de</strong> plus en plus fréquentes ;- la Formation d'An<strong>de</strong>nne a un caractère plus gréseux. El<strong>le</strong> nerenferme que loca<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s intercalations à faune marine,parfois calcaires (calcaires <strong>de</strong> Spy, <strong>de</strong> Soye, d'Arsimont).Ces incursions marines se produisent <strong>le</strong> plus souvent au toit<strong>de</strong> veinettes ou dans <strong>de</strong>s schistes surmontant <strong>de</strong>s sols <strong>de</strong>végétation (murs à radicel<strong>le</strong>s). Une barre <strong>de</strong> grès grossier àgrains <strong>de</strong> charbon, <strong>le</strong> Poudingue Houil<strong>le</strong>r, constitue un bonrepère dans la partie supérieure <strong>de</strong> la formation ;- la Formation <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t enregistre encore <strong>de</strong>ux incursionsmarines : l'Horizon marin <strong>de</strong> Sainte Barbe <strong>de</strong> Ransart et celui49


Fig. 22 : Echel<strong>le</strong> lithostratigraphique généra<strong>le</strong> du Groupe Houil<strong>le</strong>r dansla région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi. ( : faune marine)<strong>de</strong> Ste Barbe <strong>de</strong> Floriffoux. El<strong>le</strong> renferme aussi <strong>le</strong>s premièrescouches <strong>de</strong> charbon exploitées industriel<strong>le</strong>ment (Léopold,Ste Barbe, Drion). Son sommet est fixé à la veine Gros Pierre(Loup, Ahurie, Fou<strong>le</strong>tte .... - fig. 24 à 26) ;- la Formation <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi clôt la série houillère reconnuedans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (fig. 27 à 29). El<strong>le</strong> est divisée parl'Horizon marin <strong>de</strong> Quaregnon (à lingu<strong>le</strong>s) qui sépare <strong>le</strong>sMembres <strong>de</strong> Mons à la base et <strong>de</strong> Quaregnon au-<strong>de</strong>ssus(Paproth et al, 1983). Cette formation renferme l'essentiel<strong>de</strong>s couches exploitées. Les veines <strong>de</strong> charbon sont irrégulièrementdistribuées, concentrées dans <strong>de</strong>s niveaux riches quialternent avec <strong>de</strong>s séries moins intéressantes économiquement.Ce sont respectivement <strong>le</strong>s faisceaux et <strong>le</strong>s stampesstéri<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la terminologie <strong>de</strong>s mineurs. La Formation <strong>de</strong>Char<strong>le</strong>roi comporte 3 faisceaux principaux, <strong>de</strong> bas en haut :+ <strong>le</strong> Faisceau <strong>de</strong> 10 Paumes ou du Gouffre (partie inférieure<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi);+ <strong>le</strong> Faisceau <strong>de</strong>s Ardinoises comprenant <strong>le</strong>s couches <strong>de</strong>part et d'autre <strong>de</strong> l'Horizon marin <strong>de</strong> Quaregnon;+ <strong>le</strong> Faisceau <strong>de</strong> Sablonnière, formant la partie supérieuredu gisement.50


Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> sédimentation houillère résulte <strong>de</strong> l’alternance<strong>de</strong> phases <strong>de</strong> stabilité et <strong>de</strong> phases <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>nce dans unbassin situé :- soit en domaine continental (bassin limnique);- soit dans un contexte littoral <strong>de</strong> type <strong>de</strong>ltaïque ou palustre (bassinparallique). Le bassin houil<strong>le</strong>r wallon est <strong>de</strong> type parallique.En pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>nce, la sédimentation est détritique.Des dépôts souvent fins s’accumu<strong>le</strong>nt et compensent l’enfoncementdu bassin.En pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> stabilité, <strong>le</strong>s apports argilo-sab<strong>le</strong>ux diminuent :un sol sur <strong>le</strong>quel croissent <strong>de</strong>s végétaux et s’accumu<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>urs débrispeut alors se développer (phase phytogéne). Le milieu réducteur <strong>de</strong>la tourbière houillère peu favorab<strong>le</strong> à l’oxydation <strong>de</strong> la matière organique,permet la formation d’un horizon pédologique d’accumulationépais et empêche <strong>le</strong> développement d’horizons <strong>de</strong> dégradation.Lors d’une nouvel<strong>le</strong> phase d’instabilité, <strong>le</strong> dépôt d’argi<strong>le</strong>s<strong>de</strong> toit, souvent très fines, se produit et piège <strong>le</strong>s flores détruiteslors <strong>de</strong> la nouvel<strong>le</strong> inondation. Si cette instabilité démarre bruta<strong>le</strong>ment(subsi<strong>de</strong>nce rapi<strong>de</strong>, développement <strong>de</strong> chenaux fluviauxou wash out), <strong>de</strong>s sédiments plus grossiers se déposent. Cettesédimentation plus dynamique peut parfois provoquer l’érosion<strong>de</strong> la couche <strong>de</strong> débris végétaux sous-jacente. Si <strong>le</strong> systèmes’ouvre vers <strong>le</strong> large, l’accroissement <strong>de</strong> la salinité du milieupermet la colonisation temporaire par <strong>de</strong>s organismes marins :ce sont <strong>le</strong>s horizons marins qui divisent <strong>le</strong> Westphalien.Après enfouissement, <strong>le</strong>s dépôts organiques sont progressivementtransformés en tourbe, lignite, charbon brun, charbonsflambants, gras et maigre et enfin en anthracite. Cette évolutioncorrespond à une décomposition tota<strong>le</strong> ou partiel<strong>le</strong> <strong>de</strong>smolécu<strong>le</strong>s organiques végéta<strong>le</strong>s (cellulose, ..) en molécu<strong>le</strong>sminéra<strong>le</strong>s plus simp<strong>le</strong>s : carbone graphite, méthane (grisou),eau, et à un accroisement du pouvoir calorifique du combustib<strong>le</strong>formé. La température, à laquel<strong>le</strong> ces dépôts végétaux sont amenés,agit sur <strong>le</strong>ur <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> maturation :- en augmentant la proportion <strong>de</strong> carbone graphite ;- en abaissant la teneur en matières volati<strong>le</strong>s (dont <strong>le</strong> CH 4méthane) ;- en diminuant <strong>le</strong>ur teneur en eau constitutive.L'épaisseur <strong>de</strong>s couches <strong>de</strong> charbon n'excè<strong>de</strong> qu'exceptionnel<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux mètres. Beaucoup <strong>de</strong> veines et <strong>de</strong> veinettesne dépassent pas <strong>le</strong> <strong>de</strong>mi-mètre. Sous la couche <strong>de</strong> charbon(<strong>le</strong> mur), <strong>le</strong>s schistes et <strong>le</strong>s grès sont pétris <strong>de</strong> radicel<strong>le</strong>sperforantes. Le toit qui surmonte la veine, lorsqu'il n'a pas étéérodé par la mise en place <strong>de</strong> barres <strong>de</strong> grès (wash-out), est souventformé <strong>de</strong> schistes doux renfermant <strong>de</strong>s flores et/ou <strong>de</strong>sfaunes d'eau douce (lamellibranches, ostraco<strong>de</strong>s, poissons,...).51


Epaisseur : Le sommet du groupe n'est pas atteint. A Char<strong>le</strong>roi,son épaisseur excè<strong>de</strong> 1500 m se répartissantcomme suit : Chokier, 90 m; An<strong>de</strong>nne, 300m;Châte<strong>le</strong>t, 200m; Char<strong>le</strong>roi, plus <strong>de</strong> 900 m.Les variations d'épaisseur (en m) enregistrées dans<strong>le</strong>s différentes unités tectoniques sont reprisesdans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au suivant :Comb<strong>le</strong> Nord Massif Gisement gras MassifM. du Placard du Centre <strong>de</strong> Marcinel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la TombeChar<strong>le</strong>roi (M. <strong>de</strong> Mons) 250 280 à 340 >300 ?>300Châte<strong>le</strong>t 80 155 à 195 200 200An<strong>de</strong>nne 300 ? ? 250Chokier 40 ? ? 90Age : Silésien; du Namurien au Westphalien B. Les Formations<strong>de</strong> Chokier et d'An<strong>de</strong>nne sont namuriennes. Cel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>Châte<strong>le</strong>t et <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi sont westphaliennes.Fig. 23 : Division biostratigraphique du Silésien <strong>de</strong> la Belgique par <strong>le</strong>sgoniatites.Horizons à goniatites reconnus dans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi(✤✤) (<strong>de</strong> Dorlodot et Delépine, 1930 ; Demanet, 1941, 1943 &1952 ; Bouckaert, 1967).Correspondance entre <strong>le</strong>s horizons à goniatites et <strong>le</strong>s niveauxrepères <strong>de</strong> Stainier, 1932 (✤).52


Zonation à goniatites : étalées <strong>de</strong>puis la zone E2b1(Arnsbergien à Eumorphoceras bisulcatum et Cravenocerasket<strong>le</strong>singensis) à la zone à Gastrioceras listeri (WestphalienA (fig. 23).Utilisation : <strong>le</strong> terrain houil<strong>le</strong>r a été intensément exploité enmines souterraines pour son charbon jusqu'en1984. Quelques exploitations à ciel ouvert ontprolongé cette activité jusqu'il y a peu (Gosselies,Jumet, Lo<strong>de</strong>linsart).Loca<strong>le</strong>ment, <strong>de</strong>s grès houil<strong>le</strong>rs ont été extraits pourla confection <strong>de</strong> moellons <strong>de</strong> construction.Coupes conseillées :- la base du Groupe Houil<strong>le</strong>r est remarquab<strong>le</strong>ment exposée àMont-sur-Marchienne, au flanc est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> laSambre, dans la tranchée d'accès aux anciennes carrièresqui entaillaient <strong>le</strong> versant (fig. 30, B);- sur l'autre versant <strong>de</strong> la vallée, la route d'accès à la centra<strong>le</strong><strong>de</strong> Monceau-sur-Sambre (Hameau) offre une coupe intéressantedans <strong>le</strong>s schistes noirs <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Chokier(fig. 30, A). La coupe se prolonge <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la rivière, dansla tranchée pratiquée pour <strong>le</strong> passage du gazoduc (Formationd'An<strong>de</strong>nne et base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Chokier - fig. 30, C);Fig. 30 : Le Namurien autour <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique <strong>de</strong> Monceau-sur-Sambre : localisation <strong>de</strong>s coupes.53


- la tranchée du canal <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi à Bruxel<strong>le</strong>s à Gosseliesrecoupe la série productive <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi;- <strong>le</strong> Poudingue Houil<strong>le</strong>r peut être observé entre Monceau-sur-Sambre et Leernes : au nord du terril <strong>de</strong>s Bas-Longs-Près(n°19 <strong>de</strong> Monceau-Fontaine), <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la route reliantLeernes aux Wespes et dans <strong>le</strong> talus du ring R3.Pour en savoir plus : Stainier, X, 1901<strong>de</strong> Dorlodot, J. & Delépine, G., 1930Stainier, X., 1932Demanet, F., 1941, 1943Kaisin Jr., F., 1947Delmer, A. & Ancion, Ch., 1954Paproth, E., et al., 19832.6. Les terrains <strong>de</strong> la couverte cénozoïqueFormation d’Erquelinnes (ERQ)Origine du nom : Sab<strong>le</strong>s d’Erquelinnes : sablières <strong>le</strong> long <strong>de</strong>l’ancienne voie ferrée Erquelinnes - Binche(Rutot, 1881).La Formation d’Erquelinnes n’a pas été observée lors dunouveau <strong>le</strong>vé <strong>de</strong> la carte. El<strong>le</strong> était autrefois bien exposée dans<strong>de</strong>s sablières à l’ouest <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque, à Leernes, et surtoutautour <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t. Ces excavations ont toutes étéremblayées.Quelques sondages récents (153W 690 à 693; fig. 31)réalisés pour l’édification du métro au sud-ouest <strong>de</strong> Fontainel’Evêqueont recoupé sur près <strong>de</strong> 15 m, <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s argi<strong>le</strong>ux assezfins, gris à gris brunâtre, et <strong>de</strong>s argi<strong>le</strong>s silteuses <strong>de</strong> même teinte.Ces couches renferment <strong>de</strong>s intercalations argi<strong>le</strong>uses plus foncéesgris brunâtre ou noires. De l’ambre a été observée dans l’un<strong>de</strong>s sondages (Hance, 1988). La Formation d’Erquelinnesrepose en discordance sur <strong>le</strong> substratum paléozoïque.Dans l’une <strong>de</strong>s nombreuses sablières creusées dans <strong>le</strong>plateau entre Couil<strong>le</strong>t et Châte<strong>le</strong>t, Rutot (1887) puis Briart(1888) décrivent <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s landéniens. Briart (1888) indique laprésence <strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s gris (L3) ou blancs (L4) parfois argi<strong>le</strong>ux surmontés<strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s roux ou veinés <strong>de</strong> roux (L5) contenant <strong>de</strong>samas argi<strong>le</strong>ux et recouverts par un horizon <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> noir(fig. 32). Les sab<strong>le</strong>s blancs (L4) renferment <strong>de</strong>s bancs <strong>de</strong> grèsmamelonnés semblab<strong>le</strong>s à ceux décrits dans <strong>le</strong>s dépôts landéniens<strong>de</strong> Gozée.54


Fig. 31 : La Formation d’Erquelinnes autour <strong>de</strong> Leernes et Fontainel’Evêque.Illustration par quelques sondages <strong>de</strong>s variationslithologiques observées.55


Fig. 32 : Géométrie <strong>de</strong>s dépôts sab<strong>le</strong>ux dans l’une <strong>de</strong>s sablièrescreusée au sud <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t (repris <strong>de</strong> Briart, 1888).Légen<strong>de</strong> :Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>ta : à grès fistu<strong>le</strong>ux et à grès calcarifères fort nombreux et enbancs minces et serrés vers la base, où ils se terminentbrusquement. Ces sab<strong>le</strong>s sont jaunes et passent auverdâtre à la partie inférieure.Formation d’ErquelinnesL5 : Sab<strong>le</strong> sans cailloux, roux, surmonté d’amas <strong>le</strong>nticulairesd’argi<strong>le</strong> et <strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s noirs.L4 : Sab<strong>le</strong> blanc veiné <strong>de</strong> roux, renfermant <strong>de</strong>s blocs <strong>de</strong> grèsblanc mamelonné avec empreintes végéta<strong>le</strong>s.L3 : Sab<strong>le</strong> gris plus ou moins foncé.Rutot (1887) fournit une <strong>de</strong>scription similaire, en ajoutantà la base <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s blancs (L3 et L4 <strong>de</strong> Briart) un gravier <strong>de</strong>base et une couche d’argi<strong>le</strong> verte sous-jacente aux terrains landéniens(fig. 32). La géométrie synclina<strong>le</strong> <strong>de</strong>s couches recoupéesdans la sablière est attribuée à la <strong>de</strong>scente <strong>de</strong>s terrains cénozoïquesdans <strong>de</strong>s effondrements karstiques du soc<strong>le</strong>paléozoïque. Dans certaines <strong>de</strong> ces poches, la Formationd’Erquelinnes est recouverte par <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s à glauconie <strong>de</strong> laFormation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t attribués au Bruxellien par Rutot (1887)ou à l’Yprésien par Leriche (1936).La géométrie, <strong>le</strong> faciès sédimentaire et <strong>le</strong>s restes fossi<strong>le</strong>sindiquent un milieu <strong>de</strong> dépôt continental, essentiel<strong>le</strong>ment fluviati<strong>le</strong>(Rutot, 1881, 1887; Stevens, 1913; Leriche, 1928). Ce mo<strong>de</strong><strong>de</strong> sédimentation expliquerait la préservation du Landénien dans<strong>de</strong>s dépressions creusées dans <strong>le</strong> substratum paléozoïque schisteuxau sud-ouest <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque.Epaisseur : variab<strong>le</strong>. L’un <strong>de</strong>s sondages à Fontaine-l’Evêque arecoupé une quinzaine <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s et d’argi<strong>le</strong>s<strong>de</strong> la Formation d’Erquelinnes.Age : Landénien supérieur (Thanetien).Usage : Les sab<strong>le</strong>s ont été jadis exploités au nord <strong>de</strong> Leernes etautour <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur utilisation pourla construction, ces sab<strong>le</strong>s étaient <strong>de</strong> qualité suffisante(teneur en argi<strong>le</strong>, granulométrie et résistance au feu)pour servir au moulage dans la fon<strong>de</strong>rie.56


Les argi<strong>le</strong>s ont été à la source <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong>s céramiquesdans la basse vallée du Ry d’Acoz (Biesme). L’industrie<strong>de</strong>s Grès <strong>de</strong> Bouffioulx fut florissante jusqu’à l’apparition <strong>de</strong>sproduits synthétiques qui progressivement <strong>le</strong>s ont supplantés(conduites d’égout, poteries, ....).Pour en savoir plus : Rutot, A., 1881; 1887Briart, A.,1888Stevens, Ch., 1913Leriche, M., 1928Formation <strong>de</strong> Carnières (CRN)Origine du nom : Nouveau nom, sablière Saint-Eloi à Carnièreset sondage adjacent.La Formation <strong>de</strong> Carnières est composée <strong>de</strong> sédimentsargi<strong>le</strong>ux à argilo-sab<strong>le</strong>ux à teinte dominante grise à gris brunâtre.Les sab<strong>le</strong>s sont souvent argi<strong>le</strong>ux et fins, parfois colorés envert par la glauconie. Dans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi, la distinctionancienne entre un Yprésien argi<strong>le</strong>ux (Yc) et un Yprésien sab<strong>le</strong>ux(Yd) ne se justifie nul<strong>le</strong>ment (Kaasschieter, 1961).Les sondages réalisés en préparation aux constructions <strong>de</strong>sautoroutes ceinturant l’agglomération carolorégienne et <strong>de</strong> la rectification<strong>de</strong> la ligne SNCB Mons - Char<strong>le</strong>roi permettent <strong>de</strong> mieuxcerner la composition <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Carnières au nord et àl’ouest <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (fig. 33). Ces couches renferment <strong>de</strong>s faunesmarines dont Nummulites planulatus. El<strong>le</strong>s correspon<strong>de</strong>nt pour<strong>le</strong>ur plus gran<strong>de</strong> part à l’Argilite <strong>de</strong> Morlanwelz <strong>de</strong> Mourlon(1880). Il ne s’agit toutefois pas d’une réel<strong>le</strong> argilite, mais plutôtd’argi<strong>le</strong>s fort compactes intercalées à <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s argi<strong>le</strong>ux fins, grisfoncé à gris brunâtre, contenant <strong>de</strong> la glauconie et <strong>de</strong>s micas.Les argi<strong>le</strong>s et sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Carnières reposent directement endiscordance sur <strong>le</strong> substratum paléozoïque composé <strong>de</strong>s schistes(sha<strong>le</strong>s) du Silésien. Il n’est toutefois pas exclu que quelques résiduslandéniens puissent avoir été préservés entre cette formationet <strong>le</strong>s terrains paléozoïques. Base et sommet <strong>de</strong> la formation s’enfoncentgraduel<strong>le</strong>ment du sud vers <strong>le</strong> nord et d’est en ouest.Sur la planche, la Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s recouvre cel<strong>le</strong><strong>de</strong> Carnières. El<strong>le</strong> s’en distingue par la dominance <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>sjaunes à jaune-vert et l’apparition <strong>de</strong> concrétions gréso-carbonatées(grès fistu<strong>le</strong>ux et en plaquettes). Vers <strong>le</strong> nord-est <strong>de</strong> laplanche, <strong>le</strong>s sab<strong>le</strong>s et argi<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Carnières disparaissent.Les Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s recouvrent directement <strong>le</strong>substratum paléozoïque (Pironchamps-Campinaire). En <strong>de</strong>hors<strong>de</strong> la carte, vers l’ouest, La Formation <strong>de</strong> Carnières est surmontée<strong>de</strong>s Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Mons-en-Pévè<strong>le</strong> datés <strong>de</strong> l’Yprésien.57


Fig. 33 : La Formation <strong>de</strong> Carnières dans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi illustréepar quelques sondages.Epaisseur : <strong>de</strong> 0 à 17 m. L’épaisseur <strong>de</strong> la formation est assezirrégulière. Globa<strong>le</strong>ment el<strong>le</strong> s’amenuise progressivementvers l’est. La Formation <strong>de</strong> Carnières aprobab<strong>le</strong>ment été partiel<strong>le</strong>ment érodée avant lamise en place <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s.Age : Nummulites planulatus indique un âge Yprésien. Dans latranchée <strong>de</strong> l’échangeur <strong>de</strong> Gouy-<strong>le</strong>z-Piéton, <strong>le</strong> sommet58


<strong>de</strong> cette unité est daté <strong>de</strong> la zone NP 11 - unité I, (King inSteurbaut, 1990).Usage : ces argi<strong>le</strong>s et ces sab<strong>le</strong>s ont été loca<strong>le</strong>ment pré<strong>le</strong>vésavec <strong>le</strong>s limons pour la confection <strong>de</strong> briques.Pour en savoir plus : Mourlon, M.,1880Kaasschieter, J., 1961Maréchal, R. & Laga, P., 1988Steurbaut, E., 1990Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t (CLL)Origine du nom : nouveau nom.Les sab<strong>le</strong>s recouvrant <strong>le</strong>s dépôts landéniens piégés dans<strong>le</strong>s poches karstiques situées autour <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t ont été rangésdans la Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t. Ils n’ont pas été assimilés auxsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong> faisait l’anciennecarte 1/40.000e, par analogie aux sab<strong>le</strong>s à Nummulites laevigatus<strong>de</strong> la sablière <strong>de</strong>s Monts à Nalinnes (Briart, 1888). En effet, sil’on en croit <strong>le</strong>s données paléontologiques recueillies par Leriche(1936), <strong>le</strong>s sab<strong>le</strong>s jaune-vert glauconieux <strong>de</strong>s sablières creuséesentre Couil<strong>le</strong>t et Châte<strong>le</strong>t datés par Nummulites planulatus,<strong>de</strong>vraient être rattachés aux sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Peissant, d’âge yprésien.La figure 32 (p. 56) illustre la succession observée dans l’une<strong>de</strong> ces sablières par Rutot (1887). Les sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t renferment<strong>de</strong> minces couches argi<strong>le</strong>uses et ravinent <strong>le</strong> sab<strong>le</strong> landénien continental<strong>de</strong> la Formation d’Erquelinnes. Un gravier indique <strong>le</strong>ur base.Au sommet, ces sab<strong>le</strong>s contiennent <strong>de</strong>s plaquettes <strong>de</strong> grès en lits discontinusrenfermant <strong>le</strong>s Nummulites planulatus, foraminifères yprésiens.Ces terrains ne sont plus accessib<strong>le</strong>s à l’observation. D’après<strong>le</strong>s éléments <strong>de</strong> <strong>de</strong>scription disponib<strong>le</strong>s, ces sab<strong>le</strong>s sont assez différents<strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s lutétiens <strong>de</strong> Nalinnes, siliceux et grossiers.Epaisseur : inconnue. Le sommet <strong>de</strong> la formation n’est probab<strong>le</strong>mentpas atteint.Age : Yprésien, datée par Nummulites planulatus. La Formation<strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t est peut-être un équiva<strong>le</strong>nt latéral <strong>de</strong>ssab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Peissant (Leriche, 1936).Usage : sab<strong>le</strong> <strong>de</strong> construction. Ce sab<strong>le</strong> mêlé à celui <strong>de</strong> la Formationd’Erquelinnes a servi <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> <strong>de</strong> moulage pourla fon<strong>de</strong>rie.Pour en savoir plus : Rutot, V., 1887Briart, A., 1888Leriche, M., 193659


Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s (BXL)Origine du nom : Sablières dans la région <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s(Dumont, 1839; Omalius d’Halloy, 1842).Le nord <strong>de</strong> la carte est couvert par la Formation <strong>de</strong>Bruxel<strong>le</strong>s. Ces sab<strong>le</strong>s montrent <strong>de</strong>s faciès assez différents si l’onse déplace d’ouest en est :- dans <strong>le</strong>s sablières creusées dans <strong>le</strong> bois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont, entre Gillyet F<strong>le</strong>urus, <strong>le</strong>s quelques pointements conservés montrent <strong>de</strong>ssab<strong>le</strong>s jaunes à roussâtres, ferriques, <strong>de</strong> granulométrie variab<strong>le</strong>, àstratifications entrecroisées. Les travaux d’égouttage pratiquésdans <strong>le</strong>s rues <strong>de</strong> Ransart ont recoupé <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s jaune ocre, assezgrossiers, à gros grains <strong>de</strong> quartz enrobés d’oxy<strong>de</strong> ferrique.- à Gosselies, la Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s conserve un caractèrenettement carbonaté. Ce sont <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s fins jaune crème,dans <strong>le</strong>squels sont intercalés <strong>de</strong>s bancs assez continus <strong>de</strong> grèscarbonaté blanc, plus clair que <strong>le</strong> sab<strong>le</strong>. Les sondages réaliséspour la rectification <strong>de</strong> la ligne ferroviaire Char<strong>le</strong>roi-Mons etpour la construction <strong>de</strong> l’échangeur à l’ouest <strong>de</strong> l’aéroport <strong>de</strong>Gosselies illustrent la succession à la base <strong>de</strong> la formation. Lasérie comporte <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s assez fins parfois carbonatés, parfoisargi<strong>le</strong>ux, contenant <strong>de</strong>s rognons <strong>de</strong> grès calcaire et <strong>de</strong>vrais bancs <strong>de</strong> calcaire gréseux (fig. 34). Les sab<strong>le</strong>s comme<strong>le</strong>s grès fistu<strong>le</strong>ux renferment un peu <strong>de</strong> glauconie.Ces observations et <strong>le</strong>s sondages disponib<strong>le</strong>s laissent àpenser qu’à mesure que l’on se déplace d’ouest en est, <strong>le</strong> facièscarbonaté gréseux laisse place à un faciès <strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s souvent plusgrossiers, pas ou peu carbonatés, à structures entrecroisées.Jusqu’à Ransart, la formation repose sur <strong>le</strong>s argi<strong>le</strong>s etsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Carnières dont el<strong>le</strong> éro<strong>de</strong> la partiesupérieure. Parfois, la base <strong>de</strong>s Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s est marquéepar un horizon <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> grossier à ga<strong>le</strong>ts <strong>de</strong> si<strong>le</strong>x (Puits n° 6 <strong>de</strong>Bascoup, puits n° 3 du Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi). Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> la méridienne<strong>de</strong> Ransart, <strong>le</strong>s sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s reposent directementet en discordance sur <strong>le</strong> substratum paléozoïque silésien.Epaisseur : <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation n’a pas été atteint. Aupuits n° 6 <strong>de</strong> Bascoup, 22 m <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> ont étérecoupés lors du fonçage du puits.Age : ces sab<strong>le</strong>s sont pauvres en faune, surtout dans <strong>le</strong>s partiesdécarbonatées. La Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s est d’âgeLutétien. On connaît Nummulites laevigatus dès la base<strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s, 10 km à l’est <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (Rutot, 1887).Usage : <strong>le</strong> sab<strong>le</strong> bruxellien <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi n’est plus exploité surla carte. Il a servi <strong>de</strong> matériau <strong>de</strong> construction, voire <strong>de</strong>sab<strong>le</strong> <strong>de</strong> moulage pour la métallurgie (Mignion, 1969).60


Fig. 34 : Evolution latéra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s sondagesau nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi.61


Aff<strong>le</strong>urements significatifs :- dans <strong>le</strong> bois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont, quelques sablières exposentencore <strong>le</strong>s Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s. Ce sont <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s jauneroux, assez fins, peu pourvus <strong>de</strong> bancs <strong>de</strong> grès. Les coupessont malheureusement assez mal conservées;- à Gosselies, à l’est immédiat <strong>de</strong> son passage sous la routeN5, l’ancienne voie ferrée Gosselies - Jumet - Forchies-la-Marche, a été récemment recreusée. La coupe montre unsab<strong>le</strong> blanc crème assez fin contenant une série <strong>de</strong> bancs <strong>de</strong>grès calcaire finement glauconieux, surmonté d’un empi<strong>le</strong>ment<strong>de</strong> rognons <strong>de</strong> grès fistu<strong>le</strong>ux à glauconie, sous unemince couche <strong>de</strong> sol.Pour en savoir, plus : Rutot, A.,1887Leriche, M.,1922Kaasschieter, J., 1961Gulinck, M., 1965Mignion, G., 19692.7. Alluvions récentes (AMO)La carte est traversée d’ouest en est par la vallée <strong>de</strong> laSambre. Sur son parcours, cette rivière col<strong>le</strong>cte <strong>le</strong>s eaux <strong>de</strong> plusieursaffluents; <strong>le</strong>s plus importants sont l’Eau d’Heure et laBiesme (Ry d’Acoz) sur sa rive sud et <strong>le</strong> Piéton sur son bord nord.Les vallées <strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> l’Eau d’Heure sont fortementencaissées dans <strong>le</strong>ur traversée <strong>de</strong>s terrains anté-silésiens.Les dépôts alluviaux y sont limités aux fonds <strong>de</strong> vallées. Au<strong>de</strong>là, la vallée s’ouvre dès qu’el<strong>le</strong> entre dans <strong>le</strong> Houil<strong>le</strong>r, formépour l’essentiel <strong>de</strong> terrains schisteux. Dans ces domaines, laSambre et ses affluents s’éten<strong>de</strong>nt dans <strong>de</strong> larges plaines alluvia<strong>le</strong>ssur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>urs dépôts ont été épandus.L’épaisseur <strong>de</strong>s alluvions <strong>de</strong> la Sambre est fort variab<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> peut dépasser <strong>le</strong>s 10 m <strong>de</strong> graviers, sab<strong>le</strong>s et limons.Quelques couches argilo-limoneuses renferment d’importantsdébris végétaux (bois flottés, tourbe,...).Les versants peu inclinés <strong>de</strong>s domaines confluents <strong>de</strong>l’Eau d’Heure et <strong>de</strong> la Sambre sont recouverts <strong>de</strong> graviers jusqu’aupied <strong>de</strong> la vallée actuel<strong>le</strong>. Il n’a pas été possib<strong>le</strong> à défautd’observations récentes et en raison du remo<strong>de</strong>lage du relief parl’urbanisation, <strong>de</strong> séparer ces dépôts situés un peu au-<strong>de</strong>ssus duniveau actuel <strong>de</strong>s rivières, <strong>de</strong>s sédiments <strong>le</strong>s plus récents. Lescrêtes <strong>de</strong> partage entre l’Eau d’Heure et la Sambre, ainsi que lapartie supérieure du versant sud <strong>de</strong> la vallée, entre Marchienneet Mont-sur-Marchienne conservent <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> terrasse, soiten place, soit formés d’éléments remaniés (graviers, limonssab<strong>le</strong>ux), que nous avons distingués <strong>de</strong>s alluvions récentes.62


3. Esquisse structura<strong>le</strong> du Paléozoïque(Voir coupes et carte structura<strong>le</strong> en cartouche <strong>de</strong> la planche).La planche Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi couvre un tronçon<strong>de</strong> la longue ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> terrain houil<strong>le</strong>r qui relie <strong>le</strong> Nord <strong>de</strong> laFrance à Aix-la-Chapel<strong>le</strong>.Des fail<strong>le</strong>s découpent ce terrain plissé en <strong>de</strong> nombreusesunités structura<strong>le</strong>s désignées <strong>le</strong> plus souvent sous <strong>le</strong> terme <strong>de</strong>massif dans la littérature et qui, en principe, portent <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> lafail<strong>le</strong> qui <strong>le</strong>s limite à la base. L’emploi du terme massif est discutab<strong>le</strong>et n’est conservé ici que pour <strong>le</strong>s unités pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>scet usage relève <strong>de</strong> la tradition.Dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> ce texte explicatif, il n’est pas possib<strong>le</strong>d’entrer dans <strong>le</strong> détail <strong>de</strong> chaque unité structura<strong>le</strong>, ni <strong>de</strong> commenterchaque fail<strong>le</strong>. Nous nous limiterons aux traits principaux,en mentionnant <strong>le</strong>s références principa<strong>le</strong>s donnant accèsaux données plus détaillées.Fig. 35 : Relations géométriques entre <strong>le</strong>s différentes unités tectoniquesdu bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi.63


Trois grands ensemb<strong>le</strong>s structuraux se dégagent (fig. 35,p. 63). Du nord au sud, ce sont :- <strong>le</strong>s massifs parautochtones, formés du Comb<strong>le</strong> Nord (et <strong>de</strong>smassifs associés du Placard, <strong>de</strong> Saint-Quentin) et du Massifdu Centre (s.l.) en gran<strong>de</strong> plateure à la méridienne <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque,imbrication <strong>de</strong> petits massifs à l’est <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi(Massif du Roton, du Gouffre, du Carabinier, du Pays<strong>de</strong> Liège, supérieur du Trieu Kaisin,....);- <strong>le</strong> massif charrié, à houil<strong>le</strong>s grasses, découpé en plusieursécail<strong>le</strong>s (Massifs d’Ormont, <strong>de</strong> Chamborgneau, <strong>de</strong> la Tombe) etlimité à sa base par une épaisse zone fail<strong>le</strong>use : la Zone fail<strong>le</strong>usedu Borinage (Stainier, 1913) ou d’Ormont (Kaisin, 1947);- <strong>le</strong> Massif du Midi, constitué <strong>de</strong> terrains éodévoniens et calédonienssurmontant la Fail<strong>le</strong> du Midi.3.1. Les massifs parautochtones3.1.1. Le Comb<strong>le</strong> NordLa structure majeure du Comb<strong>le</strong> Nord a la forme d’unsynclinal ouvert à l’ouest, à flanc sud redressé vers l’est, où il estrecoupé par la Fail<strong>le</strong> du Placard. Un bombement transversal affectece synclinal entre Courcel<strong>le</strong>s et Gosselies et sépare <strong>le</strong> gisement<strong>de</strong> Courcel<strong>le</strong>s-Nord <strong>de</strong> celui du Grand Conty qui s’éten<strong>de</strong>ntsurtout sur la bordure sud <strong>de</strong> la planche Gouy-<strong>le</strong>z-Piéton -Gosselies. Des fail<strong>le</strong>s <strong>de</strong> faib<strong>le</strong> rejet (inverses ou norma<strong>le</strong>s) découpentéga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> Comb<strong>le</strong> Nord. Certains <strong>de</strong> ces acci<strong>de</strong>ntsnormaux semb<strong>le</strong>nt être associés aux effondrements <strong>de</strong> puitsnaturels dans <strong>le</strong> calcaire dinantien sous-jacent.3.1.2. Le Massif du PlacardCette unité est structurée en plis serrés, déversés vers <strong>le</strong>nord et affectés <strong>de</strong> fractures moins importantes. A l’est <strong>de</strong> la valléedu Piéton, <strong>le</strong> Massif du Placard se confond avec <strong>le</strong> Comb<strong>le</strong> Nord.3.1.3. Les Massifs <strong>de</strong> Saint Quentin, du Nord, <strong>de</strong> 100m etd’AppauméeEntre la Fail<strong>le</strong> du Centre et <strong>le</strong> Massif du Placard s’interca<strong>le</strong>une série d’écail<strong>le</strong>s délimitées par <strong>le</strong>s Fail<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Saint-Quentin, du Nord, <strong>de</strong> 100 m et d’Appaumée. Ces fail<strong>le</strong>s sontrecoupées par la Fail<strong>le</strong> du Centre à l’est <strong>de</strong> Ransart. Les couchescomprises entre ces fractures décrivent <strong>de</strong> longues plateures quis’enfoncent sous <strong>le</strong> Massif du Centre.64


aFig. 36 : Evolution <strong>de</strong> la déformation dans <strong>le</strong> Massif du Centre entreFontaine-l’Evêque et Châte<strong>le</strong>t. Les coupes correspon<strong>de</strong>nt auxlignes 1 à 4 sur la carte a.3.1.4. Le Massif du CentreLa Fail<strong>le</strong> du Centre traverse <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> la planched’ouest en est. A la méridienne <strong>de</strong> Fontaine l’Évêque, <strong>le</strong> Massif duCentre forme une longue plateure découpée et étirée par un réseau<strong>de</strong> fail<strong>le</strong>s subhorizonta<strong>le</strong>s. Cette plateure s’enfonce loin vers <strong>le</strong>sud sous <strong>le</strong>s écail<strong>le</strong>s du Massif charrié (coupe bb’; fig. 36,1).65


Depuis la méridienne <strong>de</strong> Monceau-sur-Sambre, versl’est, <strong>le</strong> Massif du Centre se structure progressivement par <strong>le</strong>développement <strong>de</strong> courts dressants (coupe dd’; fig. 36, 2). A l’est<strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi, ces plis s’accentuent par <strong>le</strong> jeu <strong>de</strong> fail<strong>le</strong>s inversesjusqu’à former une structure imbriquée (coupe ee’; fig. 36,3 & 4), qui comporte du nord au sud :- Le Massif du Roton (Cambier, 1921);- Le Massif du Gouffre (Smeysters, 1880) ;- Le Massif du Carabinier (Smeysters, 1880).3.2. Le Massif charriéLe bord sud du Bassin Houil<strong>le</strong>r est constitué <strong>de</strong> massifsreposant sur <strong>le</strong> Parautochtone et sur sa structure imbriquée développéeà l’est <strong>de</strong> la carte. Cet ensemb<strong>le</strong>, unique à l’origine, a étédécoupé en plusieurs écail<strong>le</strong>s et est limité à sa base par uneépaisse zone fortement dérangée connue sous <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>zone fail<strong>le</strong>use du Borinage et du Centre <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> Nord <strong>de</strong> laFrance. Cette gran<strong>de</strong> unité rassemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s gisements à houil<strong>le</strong>grasse et à terrou<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> comporte <strong>le</strong>s Massifs d’Ormont, <strong>de</strong>Chamborgneau, <strong>de</strong> Jamioulx (prolongation vers l’est du Massif<strong>de</strong> Masse), <strong>de</strong>s Wespes, <strong>de</strong> la Tombe (divisé en sous-unités <strong>de</strong>Conception, <strong>de</strong> Forêt, <strong>de</strong> Monceau et <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne)et du Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t (Silurien).3.2.1. Le Massif d’OrmontLe Massif d’Ormont (= Massif <strong>de</strong> Bouffioulx; <strong>de</strong> Dorlodot,1894) aff<strong>le</strong>ure au sud-est <strong>de</strong> la planche. La fail<strong>le</strong> qui <strong>le</strong>limite a été reconnue dans <strong>le</strong> puits Saint-Xavier <strong>de</strong>s charbonnagesd’Ormont : sous 80 m <strong>de</strong> schistes noirs <strong>de</strong> la base duNamurien, <strong>le</strong>s couches productives westphaliennes du Massif duCarabinier ont été recoupées. La trace <strong>de</strong> la fail<strong>le</strong> d’Ormontpasse donc un peu au nord <strong>de</strong> ce puits. Cette fracture incline vers<strong>le</strong> sud <strong>de</strong> 20° environ.Le Massif d’Ormont est structuré en plis déversés au sud.Il s’enfonce vers l’ouest sous <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau. Iln’atteint pas <strong>le</strong> sondage n° 31, où <strong>le</strong>s dressants du Massif du Carabinierreconnus au sondage n°32 reposent directement sous <strong>le</strong>Dévonien moyen du Massif <strong>de</strong> Chamborgneau. Le Viséen supérieurou moyen recoupé lors du fonçage du puits n°3 du Boubieren constituerait l’extension maxima<strong>le</strong> vers l’ouest sous <strong>le</strong> Massif<strong>de</strong> Chamborgneau.3.2.2. Le Massif <strong>de</strong> ChamborgneauLe Massif <strong>de</strong> Chamborgneau (= Massif <strong>de</strong> Loverval; <strong>de</strong>Dorlodot, 1893) repose sur une épaisse zone dérangée dénom-66


mée zone fail<strong>le</strong>use d’Ormont (Kaisin, 1947), prolongation versl’est <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> zone fail<strong>le</strong>use du Borinage et du Centre. Il estconstitué du gisement gras <strong>de</strong> Marcinel<strong>le</strong> et au bord sud-est <strong>de</strong> laplanche <strong>de</strong>s couches dévono-dinantiennes <strong>de</strong> Loverval.Vers l’ouest, il s’étend sous <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> la Tombe et correspondau gisement en dressants renversés du puits Espinoy <strong>de</strong>Forte Tail<strong>le</strong> auquel se raccor<strong>de</strong> <strong>le</strong> gisement gras <strong>de</strong>s dressants <strong>de</strong>Fontaine-l’Evêque (coupes gg’ et hh’).3.2.3. Le Massif <strong>de</strong> Masse-JamioulxLe Massif <strong>de</strong> Masse-Jamioulx repose sur <strong>le</strong> gisement gras<strong>de</strong> Marcinel<strong>le</strong> (Massif <strong>de</strong> Chamborgneau) par la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong>Jamioulx (Fourmarier, 1920) connue à l’ouest <strong>de</strong> la planche etqui se raccor<strong>de</strong> à la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Masse (Tricot et Wéry, 1959). Cetteunité plonge vers l’est sous <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> la Tombe. El<strong>le</strong> réapparaîtdans la fenêtre tectonique <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies et a été déhouillée par<strong>le</strong>s puits creusés entre Lan<strong>de</strong>lies et Montigny-<strong>le</strong>-Til<strong>le</strong>ul.Les gisements du Massif <strong>de</strong> Masse-Jamioulx contiennentune qualité particulière <strong>de</strong> charbon dite terrou<strong>le</strong>, charbon pulvéru<strong>le</strong>nt,probab<strong>le</strong>ment en gran<strong>de</strong> partie dégazé naturel<strong>le</strong>ment.3.2.4. Le Massif <strong>de</strong>s WespesAu sud du hameau <strong>de</strong>s Wespes se situe une petite écail<strong>le</strong>constituée <strong>de</strong> calcaires dinantiens et <strong>de</strong>s couches <strong>de</strong> la base duSilésien. Cette unité formée <strong>de</strong> couches renversées repose sur <strong>le</strong>splateures du gisement supérieur <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque (Massif<strong>de</strong> Masse-Jamioulx). On lui raccordait autrefois <strong>le</strong> petit lambeau<strong>de</strong> calcaire aff<strong>le</strong>urant dans la fenêtre <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, au versantsud <strong>de</strong> la Sambre, en amont du déversoir. Ce lien ne peut plusêtre retenu : la découverte <strong>de</strong> faunes frasniennes dans ces calcairesinterdit cette relation. Il est dès lors plus vraisemblab<strong>le</strong> <strong>de</strong>croire que <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong>s Wespes, très limité en épaisseur, soits’enfonce plus au sud sous <strong>le</strong> Massif du Midi, à la méridienne <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies, soit s’amenuise rapi<strong>de</strong>ment et n’atteint pas la fenêtre<strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Vers l’ouest, son extension ne dépasse la limite <strong>de</strong>la carte que <strong>de</strong> quelques centaines <strong>de</strong> mètres (Beugnies, 1976).3.2.5. Le Massif <strong>de</strong> la Tombe et ses sous-unités.Le Massif <strong>de</strong> la Tombe s’étend <strong>de</strong>puis Fontainel’Evêque,à l’ouest, jusqu’au hameau <strong>de</strong> la Tombe à Marcinel<strong>le</strong>.Sa présence insolite au coeur du Bassin Houil<strong>le</strong>r a suscité bonnombre <strong>de</strong> modè<strong>le</strong>s. C’est Briart (1874) qui <strong>le</strong> premier l’interprètecomme une écail<strong>le</strong> reposant par l’intermédiaire d’unefail<strong>le</strong> peu inclinée sur <strong>le</strong>s terrains houil<strong>le</strong>rs sous-jacents, aprèsque <strong>le</strong>s charbonnages aient prolongé <strong>le</strong>urs exploitations sous <strong>le</strong>Dévono-Dinantien du Massif <strong>de</strong> la Tombe.67


Le Massif <strong>de</strong> la Tombe ne constitue en réalité pas uneécail<strong>le</strong> unique, mais est morcelé en quatre unités (coupes bb’,gg’ et hh’, fig. 37) :Fig. 37 : Coupe schématique WNW-ESE au travers du Massif <strong>de</strong> laTombe.- l’Unité <strong>de</strong> Monceau découpée par la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Gaux dans sapartie occi<strong>de</strong>nta<strong>le</strong>. S’y rattachent <strong>le</strong>s terrains dévono-dinantiens<strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, ainsi que ceux situés sur larive ouest <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure;- l’Unité <strong>de</strong> Forêt;- l’Unité <strong>de</strong> Conception formant la partie orienta<strong>le</strong> du Massif<strong>de</strong> la Tombe. Cette unité comme la précé<strong>de</strong>nte n’est constituéeque <strong>de</strong> terrain houil<strong>le</strong>r;- l’Unité <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne, à l’est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Eaud’Heure;3.2.5.1. L’Unité <strong>de</strong> MonceauLa structure généra<strong>le</strong> est cel<strong>le</strong> d’un anticlinal fortementdéversé vers <strong>le</strong> nord et ennoyé vers <strong>le</strong> nord-ouest (coupe ff’). Aucontact <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, <strong>le</strong> flanc sud peu incliné <strong>de</strong> cet anticlina<strong>le</strong>st découpé par un jeu <strong>de</strong> fail<strong>le</strong>s qui répètent <strong>le</strong>s calcaireset schistes du Frasnien et forment un dup<strong>le</strong>x, avec au mur laFail<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Tombe et au toit, la Fail<strong>le</strong> du Midi (fig. 38). Le flancnord <strong>de</strong> cet anticlinal se déverse <strong>de</strong> plus en plus vers <strong>le</strong> nord dansla vallée <strong>de</strong> la Sambre au point d’amener à l’horizonta<strong>le</strong> <strong>le</strong>scouches du Viséen supérieur dans la tranchée <strong>de</strong> la Jambe-<strong>de</strong>-Bois, au sud <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique <strong>de</strong> Monceau. Ce flanc renverséest affecté <strong>de</strong> plis coffrés.A l’ouest <strong>de</strong> la carte, dans la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque,la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Gaux met en contact <strong>de</strong>s schistes <strong>de</strong> la base duNamurien du versant sud <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Ernel<strong>le</strong>, à la brèchecalcaire <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lives dominant <strong>le</strong> versant nord. LeFig. 38 : Coupe à travers la structure en dup<strong>le</strong>x dans <strong>le</strong> Frasnien <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies, à la lèvre inférieure <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi.68


tracé donné à cette fail<strong>le</strong> sur la base <strong>de</strong>s données récoltées lors <strong>de</strong>la construction du métro et <strong>de</strong> la ceinture autoroutière <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roioblige à modifier <strong>le</strong>s interprétation <strong>de</strong> Briart (1874 = Fail<strong>le</strong><strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque), <strong>de</strong> Fourmarier (1920) ou <strong>de</strong> Beugnies(1976).3.2.5.2. Les Unités <strong>de</strong> Forêt et <strong>de</strong> Conception.Dans la Vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, <strong>le</strong>s anciens charbonnages<strong>de</strong> la Réunion et <strong>de</strong> Saint Martin ont mis en évi<strong>de</strong>nce lasuperposition <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux gisements séparés par la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Forêt.Le plus inférieur a été exploité <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> puits Conception, <strong>le</strong>supérieur par <strong>le</strong> puits Forêt (coupes bb’, gg’ & hh’).L’Unité <strong>de</strong> Forêt s’enfonce sous l’Unité <strong>de</strong> Monceau. Iln’est pas possib<strong>le</strong> <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>r <strong>le</strong> gisement supérieur du puits StMartin (Unité <strong>de</strong> Forêt) avec <strong>le</strong> Namurien <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> laSambre. La fail<strong>le</strong> qui limite à l’ouest <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Forêt est laFail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Monceau.3.2.5.3. L’Unité <strong>de</strong> Mont-sur-MarchienneLe Massif <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne se situe à l’est <strong>de</strong> lavallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure. Les coupes établies <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong>la vallée ne peuvent être reliées : <strong>le</strong>s séries observées sur la riveouest prolongent cel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre et appartiennentau Massif <strong>de</strong> Monceau. Sur la rive est (fig 39), la carrièreGra<strong>le</strong>x-sud entail<strong>le</strong> <strong>le</strong>s calcaires du Tournaisien supérieur et <strong>de</strong>la base du Viséen disposés en dressants. A l’étage inférieur <strong>de</strong>cette exploitation, ces couches reposent par <strong>le</strong>ur tranche sur <strong>de</strong>scouches subhorizonta<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lives. La fail<strong>le</strong> quisépare ces <strong>de</strong>ux unités est la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne. Ausud, cette fail<strong>le</strong> d’allure listrique superpose <strong>le</strong>s couches famenniennes<strong>de</strong> la tranchée <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> Beaumont aux calcaires <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong> Neffe <strong>de</strong> la carrière du Rocher Lombot.Fig. 39 : La Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne au flanc est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong>l’Eau d’Heure.69


3.2.6. Le Massif silurien du Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t (coupe ee’).Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme (Ry d’Acoz), une écail<strong>le</strong>constituée <strong>de</strong> terrains siluriens s’interca<strong>le</strong> entre <strong>le</strong> Massif d’Ormontet la Fail<strong>le</strong> du Midi.3.2.7. Le Massif du MidiAux ang<strong>le</strong>s sud-ouest et sud-est <strong>de</strong> la carte aff<strong>le</strong>urent <strong>le</strong>sterrains du Massif du Midi. Le tracé en surface <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> duMidi <strong>de</strong>ssine une courbe autour du village <strong>de</strong> Jamioulx. A laméridienne <strong>de</strong> Leernes, la Fail<strong>le</strong> du Midi est inclinée <strong>de</strong> 15° vers<strong>le</strong> sud. A Bouffioulx, son inclinaison est proche <strong>de</strong> 40°.Le Dévonien inférieur du Massif du Midi est intensémentplissé jusqu’à la bordure orienta<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’Anse <strong>de</strong> Jamioulx. Ceplissement produit l’élargissement <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> éodévonienne ausud <strong>de</strong> la carte. Ces terrains reposent en discordance sur <strong>le</strong>sschistes ordoviciens dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme.4. Industries du passé et ressources pour l’avenirLa richesse du sous-sol est à l’origine <strong>de</strong> l’industrialisationintense <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi : la proximité <strong>de</strong>s gisements<strong>de</strong> houil<strong>le</strong>, <strong>de</strong> minerai <strong>de</strong> fer, <strong>de</strong> calcaire, <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> et d’argi<strong>le</strong>,autour d’une voie fluvia<strong>le</strong>, la Sambre, a favorisél’installation <strong>de</strong> l’industrie verrière et <strong>de</strong> la sidérurgie.4.1. La Houil<strong>le</strong>De nombreux documents attestent l’importance acquisepar l’exploitation du charbon dans la région carolorégienne dès<strong>le</strong> Moyen-Age. Cette extraction est menée artisana<strong>le</strong>ment jusqu’àla fin <strong>de</strong> l’Ancien Régime. Le tracé général <strong>de</strong>s concessionstel qu’il est <strong>de</strong>meuré jusqu’ici date <strong>de</strong> la première moitié duXIX e sièc<strong>le</strong>. A cette époque, <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> l’exploitationcharbonnière est entraîné par <strong>le</strong>s besoins croissants en combustib<strong>le</strong>salimentant l’industrie et <strong>le</strong>s transports en p<strong>le</strong>in essor, etpar <strong>le</strong> remplacement progressif du charbon <strong>de</strong> bois par la houil<strong>le</strong>(transformée en coke) dans l’industrie sidérurgique. L’exploitation<strong>de</strong>s houillères est toutefois émaillée <strong>de</strong> crises qui amènentvers la faillite certaines sociétés (crises <strong>de</strong> 1848, <strong>de</strong> 1880). Lasous-capitalisation et <strong>le</strong>s difficultés financières rencontrées par<strong>le</strong>s premiers patrons conduisent à la concentration <strong>de</strong>s petitesconcessions au sein <strong>de</strong> sociétés à capitaux partagés.Dès la fin du XIX e sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong> regroupement <strong>de</strong>s activitésréduit <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> sièges d’exploitations. Grâce à la maîtrise <strong>de</strong>l’aérage et <strong>de</strong> l’exhaure, et à la suite <strong>de</strong> l’épuisement progressif70


Fig. 40 : Evolution <strong>de</strong> la production charbonnière dans <strong>le</strong>s exploitationscouvertes par la carte et ses abords immédiats.<strong>de</strong>s gisements superficiels, la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s puits s’accroît, <strong>de</strong>même que <strong>le</strong> rayonnement <strong>de</strong>s exploitations autour <strong>de</strong> chaquesiège. Economiquement, cette secon<strong>de</strong> partie du XIX e sièc<strong>le</strong>constitue à coup sûr l’âge d’or <strong>de</strong> l’exploitation charbonnière àChar<strong>le</strong>roi. Les statistiques <strong>de</strong> l’Administration <strong>de</strong>s Mines montrentque dans ses meil<strong>le</strong>ures années, à l’aube du XX e sièc<strong>le</strong>, laproduction annuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s concessions couvertespar la carte tournait autour <strong>de</strong> 7.500.000 <strong>de</strong> tonnes (fig. 40).Les dégâts occasionnés par la première guerre mondia<strong>le</strong>,puis la crise <strong>de</strong>s années 30 marquent un premier tassement <strong>de</strong> laproduction. Dans l’entre-<strong>de</strong>ux-guerres, 6.000.000 <strong>de</strong> tonnes sontencore extraites annuel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s concessions couvrant la carte.Cette baisse <strong>de</strong> la production s’explique aussi en partie par lafermeture progressive <strong>de</strong>s premières concessions épuisées aubord nord du bassin (Falnuée, Courcel<strong>le</strong>s-Nord, Masse-Diarbois,La Rochel<strong>le</strong> et Charnois, ...). La secon<strong>de</strong> guerre mondia<strong>le</strong>marque un brutal recul <strong>de</strong> la production.Au début <strong>de</strong>s années 50, <strong>le</strong> redressement <strong>de</strong> la productionest spectaculaire. Sous l’impulsion du plan charbon <strong>de</strong> la C.E.C.A.,el<strong>le</strong> atteint encore 6.120.000 tonnes en 1951. Mais la faib<strong>le</strong> ouverture<strong>de</strong>s veines, la profon<strong>de</strong>ur croissante <strong>de</strong>s chantiers et la comp<strong>le</strong>xitéstructura<strong>le</strong> du gisement interdisant une mécanisation systématique<strong>de</strong>s tail<strong>le</strong>s n’autorisent plus une production rentab<strong>le</strong>. Apartir <strong>de</strong> 1960, l’accélération du processus <strong>de</strong> fermeture <strong>de</strong>s siègesd’exploitation provoque un net recul du tonnage encore extrait.L’histoire minière <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi s’achève fina<strong>le</strong>ment en septembre1984 par la fermeture du puits Ste Catherine <strong>de</strong>s charbonnages duRoton à Farciennes. Au même moment, <strong>le</strong>s parties superficiel<strong>le</strong>sdu gisement sont mises à profit durant quelques années par <strong>de</strong>sexploitations à ciel ouvert (SOCMIN - Gosselies & Jumet).L’histoire du charbon à Char<strong>le</strong>roi n’est pas encore définitivementclose. Bon an mal an quelques dizaines <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong>tonnes <strong>de</strong> charbon sont encore retirées du lavage <strong>de</strong>s terrils quidisparaissent progressivement du paysage du Pays Noir.71


Fig. 41 : Classification <strong>de</strong>s houil<strong>le</strong>s suivant <strong>le</strong>ur teneur en matièrevolati<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s différentes parties du Bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong>Char<strong>le</strong>roi.La qualité <strong>de</strong>s charbons n’est pas uniforme dans <strong>le</strong> bassin<strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi. En règ<strong>le</strong> généra<strong>le</strong>, la teneur en matières volati<strong>le</strong>sdiminue à mesure que l’on s’enfonce dans <strong>le</strong> gisement (règ<strong>le</strong> <strong>de</strong>Hilt). A Char<strong>le</strong>roi, la teneur en matière volati<strong>le</strong> s’accroît du nordau sud, en passant d’un massif à l’autre: <strong>le</strong>s massifs charriésfournissent <strong>de</strong>s houil<strong>le</strong>s grasses, <strong>le</strong>s massifs sous-jacents, <strong>de</strong>scharbons plus maigres (fig. 41).De nettes variations sont aussi mesurées d’est en ouest ausein d’une même unité tectonique. Le Comb<strong>le</strong> Nord livre <strong>de</strong>shouil<strong>le</strong>s maigres voire anthraciteuses, à l’est <strong>de</strong> la planchette.El<strong>le</strong>s y sont plus grasses dans la région <strong>de</strong> Trazegnies - Courcel<strong>le</strong>s(Bascoup, puits 5 et 6, gisement <strong>de</strong> Courcel<strong>le</strong>s-N, du Nord<strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi sous la Fail<strong>le</strong> du Centre).Le Massif du Centre et <strong>le</strong>s massifs imbriqués contiennent<strong>de</strong>s charbons maigres à mi-gras (8 à 15% M.V.), dont la teneur enmatières volati<strong>le</strong>s tend à s’accroître vers <strong>le</strong> sud. Les massifs supérieursse distinguent par <strong>de</strong>s houil<strong>le</strong>s grasses, riches en matièresvolati<strong>le</strong>s (<strong>de</strong> 17 à plus <strong>de</strong> 30%). Plusieurs étu<strong>de</strong>s détaillées <strong>de</strong>svariations qualitatives <strong>de</strong>s charbons ont été proposées jusqu’ici(Delmer 1920, Legraye 1944). El<strong>le</strong>s indiquent un net changement<strong>de</strong>s teneurs en matières volati<strong>le</strong>s à hauteur <strong>de</strong> la fail<strong>le</strong> qui sépare <strong>le</strong>Massif charrié à houil<strong>le</strong>s grasses (Tombe-Ormont-Chamborgneau)<strong>de</strong>s massifs sous-jacents (Massifs du Centre et ses divisions).4.2. La pierre calcairea. Concassés et produits cuitsLa pierre calcaire est exploitée intensément dans <strong>le</strong>s vallées<strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> l’Eau d’Heure. Trois gran<strong>de</strong>s carrièressont encore en activité :- <strong>le</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre exploitent la Formation <strong>de</strong> Neffeet fournissent un calcaire blanc très pur aux industries <strong>de</strong> lasucrerie et du verre, ainsi qu’à la sidérurgie;72


- la carrière Dullière à Monceau-sur-Sambre, extrait <strong>le</strong>s calcairesdu Viséen supérieur pour la production <strong>de</strong> concassésroutiers;- la carrière GRALEX, à Mont-sur-Marchienne concasse <strong>le</strong>s calcairesdu Tournaisien supérieur et <strong>de</strong> la partie inférieure duViséen à <strong>de</strong>s fins i<strong>de</strong>ntiques.Dans <strong>le</strong> Massif d’Ormont-Chamborgneau, l’industrie <strong>de</strong>la pierre calcaire autrefois florissante a cessé <strong>de</strong>puis la fermeture<strong>de</strong> la carrière Solvay à Couil<strong>le</strong>t. Les produits tirés <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lives entraient dans la fabrication <strong>de</strong> la sou<strong>de</strong>.Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, <strong>le</strong>s fours <strong>de</strong> la carrièreSébastopol sont aujourd’hui éteints. La cuisson <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong>Neffe fournissait la chaux <strong>de</strong>stinée à l’industrie sidérurgique.Des traces <strong>de</strong> cette activité chaufournière sont aussi visib<strong>le</strong>sautour <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque (carrière et fours <strong>de</strong> l’Ermitage) età Bouffioulx (carrière Moreau et fours contigus).b. Les pierres <strong>de</strong> tail<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s marbresAutour <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, <strong>de</strong>s pierres <strong>de</strong> tail<strong>le</strong>s et <strong>de</strong>s marbresont été produits à partir <strong>de</strong>s calcaires du Frasnien et du Dinantien.Le Frasnien exploité dans <strong>le</strong> village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies a livré à lafois <strong>de</strong>s calcaires polis (marbre Florence) et <strong>de</strong>s pierres tailléesque l’on retrouve notamment dans <strong>le</strong>s éléments maçonnés <strong>de</strong>l’abbaye d’Aulne.Quelques tentatives <strong>de</strong> produire du marbre et <strong>de</strong> la pierre<strong>de</strong> tail<strong>le</strong> à partir <strong>de</strong>s calcaires dinantiens ont été menées dans labrèche rouge <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies et dans l’encrinite du Tournaisiensupérieur. Ces produits ont été pré<strong>le</strong>vés dans <strong>de</strong> petites carrièresqui entail<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s versants <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, en aval duvillage <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Les moellons bruts extraits <strong>de</strong> ces exploitationsont servi à l’édification <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong>s villages a<strong>le</strong>ntour.A Bouffioulx, la brèche viséenne et <strong>le</strong> calcaire massif <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong> Lives ont été exploités sur la rive droite <strong>de</strong> lavallée <strong>de</strong> la Biesme.4.3. Les grèsLes grès autrefois exploités sur la planche proviennent <strong>de</strong>trois formations :a. Les grès du Terrain Houil<strong>le</strong>rDans <strong>le</strong> Groupe houil<strong>le</strong>r, quelques <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s gréseuses ontété exploitées loca<strong>le</strong>ment pour la confection <strong>de</strong> moellons. D’anciennescarrières subsistent, notamment au lieu-dit l’Amérique à73


Marcinel<strong>le</strong>, et dans <strong>le</strong> versant sud <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre dans<strong>le</strong> bois du Boubier. D’autres sont encore signalées, à l’est <strong>de</strong>Jumet, au bord sud du bois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont, et dans <strong>le</strong> versantboisé du ruisseau <strong>de</strong> la Charbonnière, ainsi que dans <strong>le</strong> parccommunal <strong>de</strong> Monceau-sur-Sambre. Des maisons anciennesrenferment encore dans <strong>le</strong>urs murs <strong>le</strong>s produits <strong>de</strong> ces exploitationsartisana<strong>le</strong>s.b. Les grès du FamennienAu nord <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, dans <strong>le</strong> versant ouest <strong>de</strong> la vallée<strong>de</strong> la Sambre, une carrière a tenté <strong>de</strong> tirer profit <strong>de</strong> la barre <strong>de</strong>grès qui surmonte <strong>le</strong>s schistes du Famennien inférieur. La qualité<strong>de</strong> ce produit aurait été insuffisante pour poursuivre l’exploitation<strong>de</strong> façon plus industriel<strong>le</strong>.c. Les grès du Bois d’Ausse (Dévonien inférieur du Massif duMidi).Les grès du Bois d’Ausse ont été extraits <strong>de</strong>s versants <strong>de</strong>la Sambre en amont du village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Cette productionconnut son apogée lors <strong>de</strong> l’édification <strong>de</strong> la ligne ferroviaireChar<strong>le</strong>roi-Erquelinnes (ballast, empierrement, parement <strong>de</strong>stranchées,...). Au début du sièc<strong>le</strong>, ces carrières étaient déjàtoutes abandonnées (Anthoine, 1919).4.4. Les sab<strong>le</strong>sD’autres produits à l’origine <strong>de</strong> l’industrialisation <strong>de</strong> larégion <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi ont été retirés <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sablières creuséesautour du village <strong>de</strong> Leernes, sur <strong>le</strong> plateau entre Couil<strong>le</strong>t etChâte<strong>le</strong>t, à l’emplacement <strong>de</strong>s grands bassins <strong>de</strong> décantation <strong>de</strong>Solvay et dans <strong>le</strong> bois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont, entre F<strong>le</strong>urus et Gilly.Les Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s, glauconieux et contenant <strong>de</strong>sban<strong>de</strong>s gréseuses ont été utilisés loca<strong>le</strong>ment (sab<strong>le</strong>s maçons). Ilsont été exploités au sud <strong>de</strong> F<strong>le</strong>urus dans la partie haute du bois<strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont. Selon Mignion (1969) la partie supérieure dugisement enrichie en argi<strong>le</strong> pouvait offrir un sab<strong>le</strong> sidérurgique.Le sab<strong>le</strong> fin argi<strong>le</strong>ux <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t était<strong>de</strong>stiné aux fon<strong>de</strong>ries. Mélangé avec <strong>le</strong> sab<strong>le</strong> d’Erquelinnessous-jacent, il servait au moulage <strong>de</strong>s pièces métalliques.Certains sab<strong>le</strong>s plus purs et pauvres en argi<strong>le</strong>, pré<strong>le</strong>vésdans la Formation d’Erquelinnes ont été autrefois utilisés pour laverrerie. Leur qualité et <strong>le</strong>ur pureté ont rapi<strong>de</strong>ment été jugéesinsuffisantes pour la production <strong>de</strong> verres <strong>de</strong> qualité (traces colorantestrop abondantes notamment).74


4.5. Argi<strong>le</strong>s et limonsDans la région <strong>de</strong> Bouffioulx, l’industrie céramique <strong>de</strong>sGrès <strong>de</strong> Bouffioulx fut autrefois florissante. El<strong>le</strong> pré<strong>le</strong>vait dans<strong>le</strong>s dépressions karstiques du Viséen, <strong>le</strong>s argi<strong>le</strong>s intercalées auxsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation d’Erquelinnes. Outre la poterie, <strong>de</strong>sconduites <strong>de</strong> distribution d’eau et d’égouttage étaient fabriquéesdans plusieurs ateliers <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme.L’essor urbanistique et industriel <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi s’estaccompagné d’un besoin important en matériaux <strong>de</strong> construction.Des briques ont été produites dans un nombre important <strong>de</strong>petites briqueteries, à partir d’une gamme <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> basetrès variée : limons alluviaux, limons éoliens, produits d’altérationdu houil<strong>le</strong>r et argi<strong>le</strong>s yprésiennes. A ce jour, il n’existeplus aucune briqueterie en activité sur la carte.4.6. Le minerai <strong>de</strong> ferDans <strong>le</strong> Bassin <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi, l’industrie sidérurgiquetrouve naturel<strong>le</strong>ment son origine dans la proximité géographique<strong>de</strong>s gisements <strong>de</strong> minerai <strong>de</strong> fer et <strong>de</strong> houil<strong>le</strong>. Quelquesgîtes métalliques y ont été exploités artisana<strong>le</strong>ment au XIX e sièc<strong>le</strong>.La minéralisation enrichie superficiel<strong>le</strong>ment en limonitejaune (FeOOH) se compose vers la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> sidérose(FeCO 3 ) et <strong>de</strong> pyrite (FeS 2) . La minéralogie détaillée <strong>de</strong> ces gisementsn’est connue que par <strong>le</strong>s anciennes <strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong>Bouhy (1856). Ces gisements coïnci<strong>de</strong>nt la plupart du temps auxinterfaces entre <strong>le</strong>s calcaires et <strong>le</strong>s schistes, interfaces liés tant àla succession stratigraphique, qu’à <strong>de</strong>s contacts par fail<strong>le</strong>. Lefaciès limonitique supérieur, économiquement <strong>le</strong> plus intéressant,résulte vraisemblab<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> l’enrichissement supergènepar oxydation du gisement sidéro-pyritique primaire.De petites exploitations sont indiquées par Bouhy (1856)et par Delmer (1913) :- A Leernes, un gîte <strong>de</strong> limonite épais <strong>de</strong> 0,5 à 3,5 m a étéexploité par ga<strong>le</strong>rie jusqu’à 15 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur, entre 1846et 1852. Il occupe <strong>le</strong> contact par fail<strong>le</strong> entre <strong>le</strong>s calcaires duMassif <strong>de</strong> la Tombe et <strong>le</strong>s schistes du Silésien sous-jacent;- Le gisement <strong>de</strong> Montigny-<strong>le</strong>-Til<strong>le</strong>ul occupe une situationassez semblab<strong>le</strong>, entre <strong>le</strong> Dinantien calcaire du Massif <strong>de</strong> laTombe et <strong>le</strong>s schistes du Houil<strong>le</strong>r. Il se prolonge à l’ouest <strong>de</strong> laroute <strong>de</strong> Beaumont au contact entre <strong>le</strong>s grès famenniens et <strong>le</strong>scalcaires tournaisiens. L’exploitation par puits et ga<strong>le</strong>ries y aatteint la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 50 m. Selon Bouhy (1856), <strong>le</strong> mineraibien que phosphoreux était d’excel<strong>le</strong>nte qualité et permettait75


d’obtenir une bonne fonte <strong>de</strong> moulage avec un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>30 à 40 %. L’activité minière dans ces gisements couvre <strong>le</strong>spério<strong>de</strong>s s’étalant <strong>de</strong> 1845 à 1847 et <strong>de</strong> 1853 à 1854;- Trois gisements <strong>de</strong> fer occupent <strong>le</strong> contact entre <strong>le</strong>s calcaireset <strong>le</strong>s schistes du Frasnien, dans <strong>le</strong> vallon situé au nord duhameau <strong>de</strong> Chamborgneau. Le premier situé au lieu-dit Bois<strong>de</strong>s Minières a livré un minerai <strong>de</strong> bonne qualité pourl’époque. Son ren<strong>de</strong>ment en fonte atteignait 28 %. Plus àl’ouest, <strong>le</strong> second site dit <strong>de</strong> Champ Borniau (Bouhy, 1856)prolongeait <strong>le</strong> gisement du Bois <strong>de</strong> Minières. Son mineraiétait <strong>de</strong> même qualité. La localisation précise du troisièmegisement est perdue.Pour en savoir plus : Bouhy, V., 1856Stainier, X., 1900Delmer, A., 1913Delmer, A., 1920Legraye, M., 1944Mignion, G., 19695. Hydrogéologie et phénomènes karstiques5.1. Nappes aquifèresLe sous-sol <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi renfermeplusieurs nappes aquifères. Leur exploitation n’est pas sansrisques et inconvénients : ou <strong>le</strong>ur vulnérabilité aux pollutions estimportante dans une région fortement urbanisée, ou la qualité <strong>de</strong><strong>le</strong>ur eau est mauvaise, ou <strong>le</strong>ur capacité est trop réduite.1° Les nappes <strong>de</strong>s formations dévono-carbonifères :- Les nappes renfermées dans <strong>le</strong>s calcaires <strong>de</strong>s Massifs d’Ormont-Chamborgneauet <strong>de</strong> la Tombe constituent à coup sûr <strong>le</strong>sprincipa<strong>le</strong>s sources d’approvisionnement local en eau. Cesaquifères sont notamment exploités à Lan<strong>de</strong>lies, dans unerégion restée à l’abri du développement urbain. Au pied du versant,la source adossée à la carrière du Tri <strong>de</strong>s Gaux est captée.- Le Famennien schisto-gréseux, quoique ayant une capacitéd’emmagasinement moindre, constitue un aquifère d’appointnon négligeab<strong>le</strong> en raison <strong>de</strong> la présence d’intercalationscalcaires et surtout dans sa partie superficiel<strong>le</strong> altérée .L’eau contenue dans ces nappes est diffusée dans <strong>le</strong>réseau <strong>de</strong> joints et <strong>de</strong> conduits karstiques qui affectent <strong>le</strong>s calcaires.Ces aquifères <strong>de</strong>meurent fort vulnérab<strong>le</strong>s aux agents polluantsdéversés à la surface.76


2° La nappe <strong>de</strong>s alluvionsLes alluvions <strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> l’Eau d’Heure constituentun réservoir d’eau volumétriquement important. Lesindustries qui jalonnent <strong>le</strong> fond <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong>puis Monceau jusqu’àChâte<strong>le</strong>t puisent assez abondamment dans la nappe <strong>de</strong> laSambre <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> qualité «industriel<strong>le</strong>». D’abondants captagesdans <strong>le</strong>s zones basses <strong>de</strong>s vallées ont aussi été rendusnécessaires à la suite <strong>de</strong>s affaissements miniers liés à l’exploitation<strong>de</strong> la houil<strong>le</strong>. A Marchienne-au-Pont <strong>de</strong> nombreux captagespermettent <strong>de</strong> pré<strong>le</strong>ver l’excé<strong>de</strong>nt d’eau et d’éviter <strong>le</strong>s inondationsqui autrefois recouvraient régulièrement <strong>le</strong>s parties basses<strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> et <strong>de</strong> ses environs (démergement).3° La nappe <strong>de</strong> la couverture cénozoïqueLa couverture cénozoïque surmontant <strong>le</strong>s schistes et grèsdu Houil<strong>le</strong>r au bord nord <strong>de</strong> la planche forme aussi un aquifère <strong>de</strong>surface assez important en raison <strong>de</strong> la granulométrie assez grossière<strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s. Le percement <strong>de</strong>s puits <strong>de</strong> mine dans cette couvertures’est toujours déroulé <strong>de</strong> façon délicate en raison <strong>de</strong>s abondantesvenues d’eau observées à l’approche <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s grossiers(boulants) <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s. Les couchesargilo-sab<strong>le</strong>uses <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> Carnières limitent vers <strong>le</strong> bas lanappe en formant une couche imperméab<strong>le</strong> qui sépare l’aquifère<strong>de</strong>s terrains houil<strong>le</strong>rs sous-jacents. Des sources marquent la basedu Sab<strong>le</strong> <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s entre Forchies-la-Marche et Jumet.4° Le terrain Houil<strong>le</strong>rLes formations essentiel<strong>le</strong>ment argi<strong>le</strong>uses du terrainhouil<strong>le</strong>r ne constituent pas a priori une lithologie favorab<strong>le</strong> àl’emmagasinement d’eau et la constitution <strong>de</strong> réserves abondantes.Toutefois, très loca<strong>le</strong>ment quelques horizons gréseuxpeuvent renfermer <strong>de</strong>s quantités d’eau non négligeab<strong>le</strong>s susceptib<strong>le</strong>sd’être captées par <strong>de</strong>s puits <strong>de</strong> faib<strong>le</strong> ren<strong>de</strong>ment. Cesnappes en raison <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur forte compartimentation sont beaucoupmoins vulnérab<strong>le</strong>s aux contaminations à partir <strong>de</strong> la surface.Il est bien certain que l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> ces aquifères necouvre pas <strong>le</strong>s besoins en eau <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi etqu’une part non négligeab<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’eau consommée provient <strong>de</strong>captages situés plus au sud, dans l’Entre-Sambre-et-Meuse.5.2. Phénomènes karstiquesLes calcaires du Massif <strong>de</strong> la Tombe ainsi que ceux d’Ormont-Chamborgneausont affectés <strong>de</strong> phénomènes karstiquesimportants. Les plus spectaculaires sont visib<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s barresrocheuses qui bor<strong>de</strong>nt la vallée <strong>de</strong> la Biesme au sud du village <strong>de</strong>77


Bouffioulx. Les massifs calcaires sont percés <strong>de</strong> grottes et <strong>de</strong>conduits karstiques (grottes <strong>de</strong> Montreau, Trou Quinet, ...). Unimportant réseau <strong>de</strong> ga<strong>le</strong>ries et <strong>de</strong> sal<strong>le</strong>s part <strong>de</strong> ces orifices. Sur<strong>le</strong> plateau, quelques dépressions, la plupart pratiquement remblayées,indiquent d’anciennes dolines. A Couil<strong>le</strong>t, la préservation<strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s d’Erquelinnes et <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t n’a été permise quegrâce à <strong>le</strong>ur piégeage dans <strong>de</strong> vastes poches <strong>de</strong> dissolution aucoeur <strong>de</strong>s calcaires viséens.Les découvertures <strong>de</strong>s carrières <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> laSambre mettent à nu <strong>le</strong>s roches carbonatées du Viséen inférieur.Le sommet du calcaire forme un relief très découpé (lapiez)marqué d’entonnoirs profonds <strong>de</strong> 10 mètres au plus et séparéspar un alignement <strong>de</strong> chicots résiduels. Cette structure est aussivisib<strong>le</strong> au sommet <strong>de</strong>s grands rochers dolomitiques au sud <strong>de</strong>cette exploitation.Pertes et résurgences occupent presque toutes <strong>le</strong>s interfacesentre substratum carbonaté et bed-rock schisto-gréseux(perte et résurgences du ruisseau <strong>de</strong>s Wespes à Leernes, du ruisseau<strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> à Mont-sur-Marchiene, du Ry <strong>de</strong> Sinry etdu ruisseau <strong>de</strong>s Longues Royes à Bouffioulx,...).78


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AnnexesAnnexe 1 : Coordonnées et dénomination <strong>de</strong>s principaux puits<strong>de</strong> mine indicés sur la carte.Annexe 2 : Epaisseur et altitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la base <strong>de</strong>s formationscénozoïques dans <strong>le</strong>s sondages réalisés sur la carteFontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi.La nature du soc<strong>le</strong> paléozoïque est indiquée entre parenthèsesdans la <strong>de</strong>rnière colonne : TH : terrain houil<strong>le</strong>r; V : calcaireviséen. Ces sondages sont indiqués sur la carte par <strong>le</strong>ur n° SGB.Annexe 3 : Description <strong>de</strong>s terrains cénozoïques recoupés par<strong>le</strong>s puits <strong>de</strong> mine. Ces puits sont indiqués par <strong>le</strong>urn° SGB.Annexe 4 : Description <strong>de</strong>s sondages profonds réalisés sur laplanchette <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi. Cessondages sont repris (S1 à S12) sur <strong>le</strong> documentcartographique.Annexe 5 : Liste <strong>de</strong>s captages d’eau recensés sur <strong>le</strong> carteFontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi (Données : Ministère<strong>de</strong> la Région Wallonne - Division <strong>de</strong> l’Eau, 1994).87


Annexe 1 : coordonnées et dénomination <strong>de</strong>sprincipaux puits <strong>de</strong> mineLes chiffres <strong>de</strong> la première colonne du tab<strong>le</strong>au à la suite correspon<strong>de</strong>ntà ceux illustrés sur la carte.Dans la secon<strong>de</strong> colonne sont données <strong>le</strong>s dénominations en usage <strong>de</strong>chaque ouvrage ou siège, pour chaque société ou concessions (division1947 - répartition <strong>de</strong>s concessions, fig. 42).Fig. 42 : Carte <strong>de</strong>s concessions houillères <strong>de</strong> la planche Fontainel’Evêque- Char<strong>le</strong>roi.Les colonnes 3, 4 et 5 donnent <strong>le</strong>s coordonnées <strong>de</strong>s puits repris enannexe: longitu<strong>de</strong>, latitu<strong>de</strong> et altitu<strong>de</strong>/mer. Les <strong>de</strong>ux coordonnées horizonta<strong>le</strong>ssont référencées par rapport au beffroi <strong>de</strong> Mons (coordonnéesdu Corps <strong>de</strong>s Mines).Cette liste est loin d’être exhaustive et ne représente qu’une infime partie<strong>de</strong>s ouvrages recensés lors <strong>de</strong> l’établissement <strong>de</strong> la carte. Un <strong>fichier</strong>plus détaillé, complété <strong>de</strong> données complémentaires peut être consultédans <strong>le</strong> nouveau dossier archives.Y Mine = Y Lambert - 127111,96X Mine = 120262,70 - X Lambert88


Ch. d’Amercoeur1 Naye à Bois -31846,5 -2840,5 127,52 Bel<strong>le</strong> Vue -32758,5 -2522,5 180,83 Chaumonceau -34153,5 -2190,- 146,54 Puits <strong>de</strong> la Marine -34286,5 -2441,5 144,8Ch. d’Appaumée - Ransart - Bois du Roi et Fontenel<strong>le</strong>5 n°1 Appaumée -38371,5 -285,- 161,66 n°2 St Char<strong>le</strong>s -38649,5 +72,- 159,57 n°3 Marquis -41119,- +280,- 185,-8 n°4 St Auguste -40391,- +457,5 183,2Ch. <strong>de</strong> Mariemont-Bascoup9 Puits n°6 -26565, -357,- 181,9Ch. <strong>de</strong> Bayemont et Sacré-Madame10 St Char<strong>le</strong>s -32872,- -3725,8 132,611 St Théodore -33138,8 -4060,0 119,912 St Auguste -33172,8 -3443,8 143,513 Puits <strong>de</strong>s Piges -34603,6 -4033,8 123,114 Puits <strong>de</strong> la Campagne -34413,5 -4241,- 134,415 Ste Suzanne -33263,8 -3739,3 117,916 Ste Barbe -33915,- -4018,- 138,517 St Henri -33057,4 -3065,7 160,718 Pts <strong>de</strong> la Blanchisserie -34264,6 -4811,- 137,5Ch. <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque (Beaulieusart et Leernes)19 Puits n°1 (Pétria) -25843,8 -5102,5 166,4Ch. Elisabeth (Bois Communal <strong>de</strong> F<strong>le</strong>urus)20 Puits Ste Henriette -40542,- -497,5 176,7Ch. du Bois du Cazier21 Puits St Char<strong>le</strong>s -35015,5 -8212,5 145,-22 Puits St Ernest -35067,5 -8810,- 172,-Ch. du Boubier23 Puits n° 1 -39906,5 -5925,4 106,324 Puits n°2 -38949,5 -6385,- 107,125 Puits n°3 -39200,- -8042,- 185,-Ch. du Carabinier Français26 Puits n°1 -41148,2 -6002,7 126,-27 Puits n°2 -40913,6 -5891,5 116,589


Ch. <strong>de</strong>s Houillères Unies (Centre <strong>de</strong> Gilly)28 Puits <strong>de</strong>s Vallées n°1 -37482,5 -2935,- 163,-29 Puits du Moulin -36782,3 -3362,5 173,-30 Puits St Bernard -36825,- -2805,2 166,-Ch. du Centre <strong>de</strong> Jumet31 St Quentin -32190,5 -1136,5 167,532 Puits n°3 -32950,- -2002,- 166,733 Puits Sart-<strong>le</strong>-Moine -32527,5 -93,5 112,734 Puits St Louis -33474,5 -808,- 159,2Ch. Courcel<strong>le</strong>s-Nord35 Puits n° 6 -28430,- +411,2 176,-36 Puits n° 8 -28375,- +760,0 116,5Ch. Forte-Tail<strong>le</strong>.37 Puits Espérance -29700,- -8873,- 17838 Puits Espinoy -30443,2 -7510,1 150,4Ch. Grand Conty & Spinois39 Puits Spinois -33274,- +1077,5 132,5Ch. du Gouffre40 Puits n° 7 -40348,- -3550,- 140,641 Puits n° 8 -40484,3 -2722,2 183,-42 Puits n° 3 -40602,5 -4151,- 123,-43 Puits n° 5 -40538,5 -4507,- 111,-44 Puits n°10 -39380,- -3250,- 160,-45 Puits n°9 -39920,- -2180,- 152,-Ch. du Mambourg (Grand Mambourg et Bonne Espérance)46 Puits Résolu -36760,5 -5044,- 146,-47 Puits n°1 Neuvil<strong>le</strong> -36098,5 -4535,- 152,-48 Puits Ste Zoé - St Auguste -36559,5 -4074,2 152,-49 Mécanique du Pied -36545,9 -4101,7 153,-50 Puits <strong>de</strong>s Comb<strong>le</strong>s -36905,5 -3862,5 150,551 Puits <strong>de</strong> l’Epine -37311,4 -4636,3 156,-Ch. <strong>de</strong> Masse et Diarbois52 Puits n°5 -36076,0 -658,3 176,553 Puits n° 4 -37126,- -100,- 188,-Ch. <strong>de</strong> la Masse Saint-François.54 Puits Mazarin -41727,5 -2659,7 +15390


Ch. Monceau-Fontaine et Marcinel<strong>le</strong>-Nord55 Puits n°3 (Fosse du Bois) -26692,- -2757,- 162,356 Puits n°4 (Martinet) -31024,- -2732,- 118,757 Puits n°8 (Forchies) -26517,5 -2393,- 181,358 Puits n°2 (St Léonard) -30902,- -4462,5 143,-59 Puits n°12 (Goutroux) -28457,5 -4417,5 160,-60 Puits n°14 -28506,3 -3176,- 171,-61 Puits n°19 Bas Longs Près -30755,6 -5861,7 107,462 Puits n°18 Provi<strong>de</strong>nce -32243,8 -4379,3 98,-63 Puits Ste Barbe -31561,5 -5859,5 119,-64 Puits St Joseph -32656,7 -5818,5 137,-65 Puits 23 Cerisier -33549,5 -8258,8 175,-66 Puits n°3 Forêt -32562,8 -6497,2 143,-67 Puits Ste Marie -31872,- -8792,5 153,268 Puits St Martin -31554,5 -6298,5 123,569 Puits Ste Sophie -31196,7 -5981,2 111,570 Puits Conception -32702,5 -6081,6 138,-71 Puits St Jacques -37768,3 -6294,6 135,-72 Puits n°3 (M-N) -34854,- -6621,1 120,-73 Puits n°5 (M-N) -34253,5 -6329,- 133,-74 Puits n°6 (M-N) -34693,5 -6992,5 137,-75 Puits n°10 (M-N) -35433,- -6993,- 122,-76 Puits n°21 (n°11 M-N) -34679,5 -6077,- 119,-77 Puits n°25 Blanchisserie -36272,5 -6512,- 108,-78 Puits n°22 (n°12 M-N) -34339,- -7404,5 146,579 Puits n°24 (n° 4 Fiestaux) -37382,- -7408,5 155,-Ch. Noël Sart-Culpart80 Puits St Xavier -38186,1 -2025,6 157,-Ch. Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi81 Puits n°6 Périer -28733,2 -688,8 163,682 Puits n°3 -28572,5 -2338,5 188,-83 Puits n°2 -28966,- -2190,- 185,484 Puits n°4 -30064,- -406,2- 131,5Ch. Nord <strong>de</strong> Gilly85 Puits n°1 -39615,2 -1330,5 177,5Ch. d’Ormont86 Puits n°2 -40864,5 -6277,8 177,-87 Puits St Xavier -41013,5 -7122,5 165,-Ch. du Poirier88 Puits St Char<strong>le</strong>s -36014,5 -5371,4 143,289 Puits St André -37111,0 -5852,5 128,-90 Puits Ste Célénie -36667,0 -5469,0 138,991 Puits Ste Barbe -36125,5 5446,0 137,-92 Puits St Louis -37237,5 -5441,4 135,591


Ch. Réunis <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi.93 Puits <strong>de</strong>s Hamen<strong>de</strong>s -36635,3 -1694,2 172,394 Puits S-F n°1 «Phénix» -34122,0 -3632,5 144,895 Puits Sacré Français n°2 -34294,2 -3370,3 137,996 Puits n°1 Mambourg -35963,8 -3721,3 163,797 Puits n°2 Mambourg -35186,4 -3913,8 126,298 Puits n°7 -34806,2 -3043,7 140,499 Puits n°12 Sablonnière -35725,- -4124,- 147,5100 Puits n°13 Ste Barbe -36105,- -3921,5 157,-101 Puits n°15 Ste Thérèse -36365,0 -3660,5 166,8102 Puits n°3 Ch. Lo<strong>de</strong>linsart -35758,8 -3107,- 137,5103 Puits n°3 Trop me coûte -35517,5 -3288,- 132,-104 Puits n°1 14 Actions -34872,5 -3282,0 123,1105 Puits Ste Barbe -35747,5 -3873,4 130,8106 Puits n°2 Drion Strivet -35841,0 -4305,- 145,-Ch. <strong>de</strong> La Rochel<strong>le</strong> et Charnois107 Puits Paradis -31657,- -1623,- 116,5Ch. du Roton-Ste Catherine108 Puits Ste Catherine -41760,- -2330,- 145,5Charbonnage du Trieu Kaisin109 Puits n°11 <strong>de</strong> la Remise -37204,- -4026,4 153,-110 Puits n°1 <strong>de</strong>s Viviers -38276,5 -3839,5 150,-111 Puits Ste Marie -37446,5 -3686,- 163,-112 Puits Simon Lambert -37467,- -3871,- 152,-113 Puits Bel<strong>le</strong> F<strong>le</strong>ur -37406,9 -3860,- 162,-114 Puits Ste Al<strong>de</strong>gon<strong>de</strong> -37680,- -3869,- 160,-115 Puits n°7 St Jacques -38066,- -5002,- 136,5116 Puits n°6 <strong>de</strong> la Duchère -37930,3 -5134,3 136,6117 Puits n°4 Sébastopol -39127,5 -4763,5 132,-118 Puits n° 8 Pays Bas -39062,5 -5442,- 123,6119 Puits n° 10 -38873,5 -4918,5 134,5120 Puits n° 12 <strong>de</strong> la Ferme -38888,8 -4252,592


Annexe 2 : terrains Cénozoïques :petits sondagesNuméro Côte Epaisseur Epaisseur Epaisseur Epaisseur Côte topo.SGB topo <strong>de</strong>s (et base) (et base) (et base) dudu du terrains Formation Formation Formation sommet duSondage sondage quaternaires Bruxel<strong>le</strong>s Carnières Erquelinnes Paléozoïque46/7-0357 175, 4,5 15,2 (n.a.) - - -46/7-0366 180,5 1,0 8.2 (172,3) - - -46/7-0425 165, 1,6 3,0 (160,40) 9,65 (150,75) - 150,75 (TH)46/7-0437 145, 11,8 - - 6,2 (n.a.) -46/7-0454 169,56 0,8 9,75 (159.01) 11,93 (147,08) - 147,08 (TH)46/7-0455 154,1 0,4 4,6 (149,10) 5,30 (143,80) - 143,8 (TH)46/7-0458 160, 3,8 - 4,15 (152,05) - 152,05 (TH)46/7-0463 163,4 2,6 - 14,73 (146,08) - 146,08 (TH)46/7-0560 183,7 7,1 7,0 (n.a.) - - -46/7-0561 184,2 6,3 13,3 (n.a.) - - -46/7-0570 187, 7,3 7,6 (n.a) - - -46/7-0579 180,3 2,3 9,7 (n.a) - - -46/7-0582 173,4 4,1 4,1 (165,20) 3,8 (n.a) - -46/7-0672 161,2 2,0 - 10,00 (149,2) - 149,2 (TH)46/7-0676 182,75 2,2 14,0 (166,55) 2,8 (n.a.) - -46/7-0679 184,2 2,08 15,42 (166,07) 5,5 (n.a.) - -46/7-0683 178,5 1,7 6,8 (170,00) 11,5 (n.a.) - -46/7-0684 160, 3,35 - - - 165,65 (TH)46/7-0690 156,83 8,0 - - 7,0 (n.a.) -46/7-0691 156,28 6,4 - - 16,5 (133,38) 133,38 (TH)46/7-0692 156,29 5,8 - - 14,2 (n.a) -46/7-0693 157,21 6,3 - - 8,7 (n.a.) -46/7-0847 150, 0,25 - - - 149,75 (V)46/7-0848 142,5 4,9 - - 5,5 (132,10) 132,1 (V)46/7-0849 140, 5,2 - - 8,8 (n.a.) -46/7-0850 147,5 5,15 - - 4,05 (138,30) 138,1 (V)46/7-0851 131,05 5,75 - - - 125,3 (V)46/7-0853 154,83 8,25 - - - 146,58 (V)46/7-0854 153,4 9,5 - - 6,5 (n.a.) -46/7-0855 155,27 5,85 - - - 149,42 (TH)46/7-0857 177,3 2,0 8,0 (n.a.) - - -46/7-0860 176,5 0,5 5,5 (170,50) 11,0 (n.a.) - -46/7-0881 153,04 4,0 - - - 153,04 (TH)46/7-0882 159,18 1,0 - 2,5 (155,68) - 155,68 (TH)46/7-1126 137,3 2,0 - - 2,0 (133,30) 133,3 (V)46/7-1127 148,5 7,3 - - 7,7 (133,50) 133,5 (V)46/7-1128 155,5 1,7 - - - 153,8 (V)46/7-1129 162,1 1,55 - - - 160,55 (V)46/7-1130 163, 2,5 - - 2,7 (n.a.) -46/7-1132 174,8 4,5 - - - 170,3 (V)46/7-1134 175,4 10,0 - - 5,0 (160,40) 160,4 (V)46/7-1161 144,98 2,0 - - - 142,98 (V)46/7-1167 149,4 5,0 - - 5,6 (138,20) 138,2 (V)46/8-0353 185,5 10,0 16,0 (170,0) ?18 (142,0) - ?142,0 (TH)93


46/8-0357 180,78 2,5 16,0 (162,28) 5,5 (156,80) - 156,8 (TH)46/8-0359 183,09 3,0 18,0 (162,10) 7,0 (155,10) - 155,1 (TH)46/8-0363 174,73 1,6 - 5,7 (167,43) - 167,43 (TH)46-8/0367 186,89 5,5 17,5 (163,90) 9,5 (154,39) - 154,39 (TH)46/8-0386 177,74 0,5 6,5 (170,74) 15 (155,74) - 155,74 (TH)46/8-0388 176,93 7,0 - 13 (156,93) - 156,93 (TH)46/8-0394 181,15 0,0 9,0 (172,15) 13,5 (158,65) - 158,65 (TH)46/8-0505 186, 6,0 15,0 (171,0) - - 171,0 (TH)46/8-0798 184,76 3,0 7,0 (n.a.) - - -46/8-0845 170,2 5,1 - 2,0 (163,10) - 163,1 (TH)94


Annexe 3 : recoupe <strong>de</strong>s terrains cénozoïquespar <strong>le</strong>s puits <strong>de</strong> mineNuméro Dénomination Côte Epaisseur Epaisseur Epaisseur Epaisseur Côte topo.SGB <strong>de</strong> topo <strong>de</strong>s (et base) (et base) (et base) dudu l'ouvrage du terrains Formation Formation Formation sommet duPuits <strong>de</strong> Mine Puits quaternaires <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Carnières d'Erquelinnes Paléozoïque46/7-0032 n°14 Monceau-Fontaine 188,3 2,7 9,75 (175,85) 9,9 (165,95) 1,8 (164,15) 164,15 (TH)46/7-0033 n°12 Monceau-Fontaine 174 4,7 2,5 (166,4) - 166,4 (TH)46/7-0036 n°6 "Périer" Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi 163,6 1,5 - 10,7 (151,1) - 151,1 (TH)46/7-0037 n°6 Courcel<strong>le</strong>s-Nord 176,6 1 15,2 (160,4) 12,6 (147,8) - 147,8 (TH)46/7-0038 n° 8 Courcel<strong>le</strong>s-Nord 182,5 5 9,4 (168,1) 12,91 (155,2) - 155,2 (TH)46/7-0047 n°3 Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi 188 8 12,5 (167,5) 12,5 (155,5) - 155,5 (TH)46/7-1253 n°6 Bascoup 181,93 2,5 32,25 (144,18) 13,3 (137,38) 137,38 (TH)46/7-1254 n°8 Monceau-Fontaine 181,3 3 8,0 (170,3) 22,0 (138,3) - 138,3 (TH)46/7-1255 n°2 Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi 185,4 7 12,4 (166,4) 13,6 (153,4) - 153,4 (TH)46/8-1169 n°3 Appaumée-Ransart 187,6 10 15,0 (162,6) 0 - 162,6 (TH)46/8-1171 n° 5 Masse-Diarbois 176,5 4,5 5,5 (166,5) 1 (165,5) - 166,5 (TH)46/8-1172 n°4 Masse-Diarbois 188 4,5 7,5 (176) 2 (174) - 174,0 (TH)46/8-1173 S te Henriette (Bois Communal) 170,7 - 3,4 (167,3) - - 167,3 (TH)95


Annexe 4 : sondages profonds, localisation etterrains recoupésN° Numéro N° Dénominationsur SGB Carte dula du <strong>de</strong>s forageCarte Sondage MinesS1 46/7-0034 Ferme <strong>de</strong> LuzeS2 46/7-0041 Tout VentS3 46/7-0168 20 Les MarlièresS4 46/7-0241 MalfaliseS5 46/7-0308 23 EspinoyS6 46/7-0311 25 Marcinel<strong>le</strong>-Nord(Les Gonceries)S7 46/7-0326 GonneliesS8 46/8-0071 34 Chamborgneau(Ormont)S9 46/8-0072 35 Chamborgneau(Bois du Cazier)S10 46/8-0073 33 Long BoisS11 46/8-0233 Masse & DiarboisS12 46/8-0282 Fonçage Fossen°3 du Boubier96


CôteTerrains recoupéstopodu <strong>de</strong> à Lithologieforage (m) (m)144 0,25 25,5 Sab<strong>le</strong> et argi<strong>le</strong>s25,5 106 Calcaire viséen106 124,4 Houil<strong>le</strong>r124,4 203,63 Calcaire viséen203,6 354,1 Houil<strong>le</strong>r152,5 0 187 Calcaire viséen145 0 338,1 Calcaire viséen338,1 348,6 Houil<strong>le</strong>r inférieur348,1 1326,5 Houil<strong>le</strong>r supérieur160 0 29,2 Schistes et grès famenniens29,2 207 Calcaires et dolomies dinantiens207 211 Houil<strong>le</strong>r productif148 0 215 Calcaire viséen215 1103,63 Houil<strong>le</strong>r162 0 322,75 Houil<strong>le</strong>r (non décrit)322,75 1216,2 Houil<strong>le</strong>r133 0 200 Calcaire viséen168 0 2,5 Limons2,5 563 Calcaire viséen561 920,25 Houil<strong>le</strong>r166,5 0 10,5 Limons10,5 520,2 Calcaire viséen520,2 909 Houil<strong>le</strong>r174 0 8,75 Limons8,75 303,5 Calcaire dévonien303,5 1270 Houil<strong>le</strong>r170 0 10,1 Yprésien10,1 295,1 Houil<strong>le</strong>r295,1 299 Calcaire viséen185 0 307,5 Schistes et grès famenniens307,5 395 Calcaire395 445 Houil<strong>le</strong>r inférieur445 888 Houil<strong>le</strong>r97


Annexe 5 : Captages (localisations etdénominations)Dénomination loca<strong>le</strong> Commune X Y 1 2du captageCroix Tourné Fontaine-l’Evêque 148.110 125.910 XSiège n°5 Courcel<strong>le</strong>s 146.590 127.530 XTri aux Agneaux (lavoir Perfecta) Courcel<strong>le</strong>s 150.940 126.860 XBrasserie l’Union Char<strong>le</strong>roi 153.260 125.530 XCarrière <strong>de</strong> l’Ermitage Fontaine-l’Evêque 147.380 121.860 XPuits Fanvel Char<strong>le</strong>roi 150.850 121.770 XCentra<strong>le</strong> <strong>de</strong> compression Char<strong>le</strong>roi 152.840 121.770 XMarchienne-état Char<strong>le</strong>roi 152.100 122.080 XPuits Lixon (route <strong>de</strong> Mons) Char<strong>le</strong>roi 153.240 122.300 XConfluent Char<strong>le</strong>roi 152.340 122.200 XLe Barbieu (hall 26) Char<strong>le</strong>roi 151.500 122.400 XFontaine du Moulin Montigny 148.925 119.070 XPuits Constr. et entr. industriel<strong>le</strong>s Char<strong>le</strong>roi 151.720 119.550 XCarrière Dupuis Char<strong>le</strong>roi 151.615 119.445 XLe Beau site Char<strong>le</strong>roi 154.000 121.000 XLieu-dit «La Sambre» Char<strong>le</strong>roi 152.350 121.420 XPuits ACEC Fontaine-l’Evêque 153.655 121.330Puits Wéry-Jacobeus Courcel<strong>le</strong>s 147.890 127.370Puits Olivier Courcel<strong>le</strong>s 147.565 128.070Puits Dr Hautain Fontaine-l’Evêque 147.390 120.855Brasserie Mahy Fontaine-l’Evêque 147.560 120.635Puits ACEC Char<strong>le</strong>roi 153.680 121.700Charbonnages du Centre Courcel<strong>le</strong>s 146.275 128.160Puits Beckeart-Cokerill Fontaine-l’Evêque 147.555 122.430Puits Cokerill Char<strong>le</strong>roi 152.095 122.400Puits Potasco Char<strong>le</strong>roi 152.200 122.180Puits Thy-Marcinel<strong>le</strong>-Provi<strong>de</strong>nce Char<strong>le</strong>roi 152.395 121.030Jumet-Est Char<strong>le</strong>roi 154.540 127.050 XJean Froie Char<strong>le</strong>roi 159.170 127.470 XBois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont F<strong>le</strong>urus 159.700 126.110 XBosquetvil<strong>le</strong> Char<strong>le</strong>roi 155.720 121.570 XChaussée <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi Char<strong>le</strong>roi 157.500 123.460 XLa Duchère Char<strong>le</strong>roi 158.060 121.700 XLe Falau Châte<strong>le</strong>t 160.460 122.020 XMarché Vespéral Char<strong>le</strong>roi 155.900 119.820 XParc <strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong>tte Char<strong>le</strong>roi 154.300 121.500 XQuai au bois Bosquetvil<strong>le</strong> Char<strong>le</strong>roi 158.040 120.400 XUsine Marcinel<strong>le</strong> Char<strong>le</strong>roi 158.040 120.400 XCarrière Bois <strong>de</strong>s Cloches Char<strong>le</strong>roi 157.790 118.610 XRoute <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t Châte<strong>le</strong>t 158.480 120.310 XRue <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t Char<strong>le</strong>roi 158.410 120.450 XLes Coutures Châte<strong>le</strong>t 160.580 120.700 XRue du Beau Moulin Châte<strong>le</strong>t 160.750 121.000 XUsine Dauchot Char<strong>le</strong>roi 154.650 127.890La Poudrière (Adm. com. F<strong>le</strong>urus) F<strong>le</strong>urus 161.120 127.37098


Dénomination loca<strong>le</strong> Commune X Y 1 2du captageLavoir <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Terre Châte<strong>le</strong>t 160.300 122.445Lavoir <strong>de</strong> Châtelineau Châte<strong>le</strong>t 160.735 122.245Puits De Cock Châte<strong>le</strong>t 159.300 120.825Puits Usine métallurgique Char<strong>le</strong>roi 157.550 120.255Puits Dupuis Char<strong>le</strong>roi 156.020 120.720Faïencerie <strong>de</strong> Bouffioulx Châte<strong>le</strong>t 160.630 120.840Puits Delhaize Char<strong>le</strong>roi 159.065 127.150Brasserie Delbruyère Châte<strong>le</strong>t 160.480 121.470Lavoir mo<strong>de</strong>rne Châte<strong>le</strong>t 161.540 120.990Usine Fairey Char<strong>le</strong>roi 154.900 127.355Puits ADEC F<strong>le</strong>urus 161.450 127.400Données :Division <strong>de</strong> l’EauMinistère <strong>de</strong> la Région Wallonne1. Captage en activité2. Captage arrêté99


Farben- und Zeichenerklärung - Legen<strong>de</strong> - LegendFormationsgrenze - Formatiegrens - GeologicalboundaryFormationsgrenze unter Be<strong>de</strong>ckung o<strong>de</strong>rhypothetischer VerlaufFormatiegrens on<strong>de</strong>r be<strong>de</strong>kking of hypothetische -Geological boundary un<strong>de</strong>r covering orhypothetical geological boundaryÜberschiebungOverschuivingOverthrustHypothetische ÜberschiebungHypothetisch overschuivingHypothetical overthrustÜberschiebung unter Be<strong>de</strong>ckungOverschuiving on<strong>de</strong>r <strong>de</strong>kterreinen of hypothetischOverthrust un<strong>de</strong>r covering or hypothetical overthrustNorma<strong>le</strong> VerwerfungNorma<strong>le</strong> breukNormal faultHypothethische Norma<strong>le</strong> VerwerfungHypothetisch breukHypothetical normal faultNorma<strong>le</strong> Verwerfung unter Be<strong>de</strong>ckungNorma<strong>le</strong> breuk on<strong>de</strong>r <strong>de</strong>kterreinenNormal fault un<strong>de</strong>r coveringStreichen und Fal<strong>le</strong>n (n) <strong>de</strong>r Schichten - Strekkingen helling (a) - Strike and dip (a)aSchichten normal gelagert- norma<strong>le</strong> hel<strong>le</strong>n<strong>de</strong>lagen - inclined strataSchichten vertikal gelagert- vertika<strong>le</strong> lagen -vertica<strong>le</strong> strataaSchichten überkippt- omgekeer<strong>de</strong> lagenoverturnedstrataxxTiefbohrung (Beschreibung : siehe n° xx in <strong>de</strong>rErlaüterungen)Diepe boringen ( beschrijving : ziee nr xx van <strong>de</strong>verkalren<strong>de</strong> tekst)Deep boreho<strong>le</strong> (<strong>de</strong>scription, see n° xx in the notice)100


ab46/x-xxxK<strong>le</strong>ine Bohrung (Tiefe <strong>de</strong>r Deckenformation : a;Teufe <strong>de</strong>s Bohrlochs : b).K<strong>le</strong>ine boring (a :diepte :van <strong>de</strong> <strong>de</strong>kterreinen, bdiepte van <strong>de</strong> boring)Small boreho<strong>le</strong> (a : <strong>de</strong>ep of the superficial<strong>de</strong>posits, b : <strong>de</strong>pth of the boreho<strong>le</strong>)Borhungen in <strong>de</strong>r caenozoischen Be<strong>de</strong>ckung(Beschreibung : siehe n° 46/y-xxx) i n <strong>de</strong>rErläuterungen)Boringen in het caenozoischen <strong>de</strong>kterrein (zie nr46/x-xxx van <strong>de</strong> verklaren<strong>de</strong> tekst)Boreho<strong>le</strong> in the cenozoic <strong>de</strong>posits (see n°46/x-xxxin the notice)MinenschachtMijnschachtMineshaftxxMinenschacht mit Koordinaten und Benennung(Beschreibung : siehe n° xx in <strong>de</strong>r Erläuterungen)Mijnschacht met referenties (benaming encoordinaten sie nr XX van <strong>de</strong> verklaren<strong>de</strong> tekst)Mineshaft with references (coordinates and<strong>de</strong>signation, see n° xx in the notice)Steinbruch im BetriebSteengroeve in uitbatingQuarry in useVerlassener SteinbruchVerlaten steengroeveDisused quarryAugeschütetter SteinbruchOpgevul<strong>de</strong> steengroeveFil<strong>le</strong>d quarryVerlassene SandgrubeVerlaten zandgroeveDisused sand pitAufgeschütetterSandgrubeOpgevul<strong>de</strong> zandgroeveFil<strong>le</strong>d sand pitDolineDolineDoline101


Aufgeschütette DolineOpgevul<strong>de</strong> dolineFil<strong>le</strong>d dolineKarstquel<strong>le</strong>KarstbronResurgenceSchlucklochVerdwijngatStreamsinkPumpwerkWaterwinningWater-catchmentFeLimonitischer Erzkörper (verlassener Betrieb)Limonietlichaam (ou<strong>de</strong>n mijnen)Limonitic ore body (disused mine)Deutsche Zeichen-und Farbenerklärungen -Ne<strong>de</strong>rlands <strong>le</strong>gen<strong>de</strong> - English <strong>le</strong>gendAMOBXLCLLRezente alluvia<strong>le</strong> Talablagerungen : Kies, Sand,Lehm und Ton. Einige torfige LagenRecent alluvium : grind, zand en <strong>le</strong>em. VeenlagenRecent alluvial <strong>de</strong>posit : Gravels, sands, loam andclays of val<strong>le</strong>y bottoms. Peat Levels.Bruxel<strong>le</strong>s Formation : Gelber und rostfarbenerSand, grobkörnig im unteren Teil, manchmalglaukonitisch. Zwischenlagen aus karbonatischeno<strong>de</strong>r kieseligen knolligen Sandsteinen.Formatie van Bruxel<strong>le</strong>s : Ge<strong>le</strong> en rosse zand,grofkorrelige aan <strong>de</strong> basis van <strong>de</strong> formatie,dijkwils glauconiethou<strong>de</strong>n<strong>de</strong>. Tussenlagen vankalkhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> of verkieselt fistu<strong>le</strong>use zandsteenBruxel<strong>le</strong>s Formation : Yellow and reddish-brownsand, coarse at the basis (gravels), sometimes withglauconite. Levels of calcareous and siliceoussandstone.Couil<strong>le</strong>t Formation : Feinkörniger tonigerglaukonitfürhen<strong>de</strong>r Sandstein, mit TonlagenFormatie van Couil<strong>le</strong>t : Fijnkorreligek<strong>le</strong>ihou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> zand met glaukoniet en k<strong>le</strong>ilagenCouil<strong>le</strong>t Formation : Fine argillaceous sands withglauconite and clay layers102


CARERQCarnières Formation : Grauer o<strong>de</strong>r cremefarbener,feinkörniger Sand, Lehm und Ton. Grünerglaukonitischer Sand. Kiesbett an <strong>de</strong>r Basis.Formatie van Carnières : Grijs tot roomgek<strong>le</strong>ur<strong>de</strong>wit fijnkorrelige zand, <strong>le</strong>em en k<strong>le</strong>i. Groeneglaukoniethou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> zand. Kiezenlagen aan <strong>de</strong>basis van <strong>de</strong> formatieCarnières Formation : Fine sands, siltstone andgrey to cream-white clays. Green glauconiticsands. Broken stones at the basis of the formation.Erquelinnes Formation : Komp<strong>le</strong>x aus grauemo<strong>de</strong>r weibgrauem Sand, Lehm und Ton mitPflanzenresten, Lignite und Bernsteintröpchen.Formatie van Erquelinnes : Komp<strong>le</strong>x van grijs totwit-grijs zan<strong>de</strong>n, met plantenresten, ligniet enbarnsteendruppelsErquelinnes Formation : Compound of sands andgrey to greyish-white clays, with plant remains,lignite and amber drop<strong>le</strong>ts.Steinkoh<strong>le</strong>n Gruppe -Steenkoh<strong>le</strong>n Groep - Coal Measures:HOUSteinkolhen GruppeSchiefer, Siltite und Sandstein mit Kolhenflözen,Vegetationbö<strong>de</strong>n. Horizonte mit Pflanzenresteno<strong>de</strong>r marinen Faunen.Grobkörniger Sandstein (Poudingue Houil<strong>le</strong>r);kieselige schwarze Schiefer mit marinen Faunenim unteren Teil <strong>de</strong>s Gruppe.Abgebil<strong>de</strong>te Lagen :BroseBorKolhenflözen (mit seiner Benennung unter <strong>de</strong>rLage auf <strong>de</strong>r Karte)QQKolhenflözen unter Be<strong>de</strong>ckung o<strong>de</strong>rhypothetischer VerlaufMariner Horizont von Quaregnon (Q)SBRHorizont mit marinen Faunen : Sainte Barbe <strong>de</strong>Ransart (SBR)Grobkorniger Sandstein : Poudingue Houil<strong>le</strong>rPoudingue Houil<strong>le</strong>r unter Be<strong>de</strong>ckung o<strong>de</strong>rhypothetischer VerlaufSteenkolhen Groep103


Schiefers, siltite en zandstenen metsteenkoollagen, vegetationbo<strong>de</strong>n en horizon metplantenresten of marine fauneGrofkorrelige zandsteen (Poudingue Houil<strong>le</strong>r);zwarte kieselhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> schiefers met marine faunaAfgebeel<strong>de</strong> horizonten :Steenkoollaag (met zijn benaming on<strong>de</strong>r <strong>de</strong> laagop <strong>de</strong> kaart geschreven)Steenkoollaag on<strong>de</strong>r <strong>de</strong>kterreinen of hypothetischMarine Horizon te Quaregnon (Q)Horizon met marine fauna : Ste Barbe <strong>de</strong> Ransart(SBR)Grofkorrelige zandsteen : Poudingue Houil<strong>le</strong>rPoudingue Houil<strong>le</strong>r on<strong>de</strong>r <strong>de</strong>kterreinen ofhypothetischSha<strong>le</strong>s, siltite and sandstone with coal seams,vegetation ground and horizon with plant fossilsor marine fauna.Coarse sandstone (Poudingue Houil<strong>le</strong>r); blacksiliceous sha<strong>le</strong> with marine faunaCoal seam (with its <strong>de</strong>signation un<strong>de</strong>r the seam onthe map)Coal seamFigured horizons :Quaregnon marine band (Q)Sainte Barbe <strong>de</strong> Ransart (SBR)Coarse sandstone : Poudingue Houil<strong>le</strong>rPoudingue Houil<strong>le</strong>r un<strong>de</strong>r covering bedsHOYHoyoux Gruppe - Groep van <strong>de</strong> Hoyoux - HoyouxGroup«Couches <strong>de</strong> Passage»Hellgraue, meist feinkörnige Kalksteine, mitzalreichen Hornsteinknol<strong>le</strong>n. WelligeSchichtflächen an <strong>de</strong>r obere Grenze <strong>de</strong>rFormation.«Couches <strong>de</strong> Passage»»-Lichtgrijze kalksteen, fijnkorrelige, met talrijkecherts. Aan <strong>de</strong> top van <strong>de</strong> formatie, onregelmatigeoppervlaakteTransitional bedsPa<strong>le</strong> grey, often fine grained limestone withnumerous cherts. At the top of the formation:embossing surface of stratificationAnhée FormationGutgeschichtete dunk<strong>le</strong> Kalksteine. «Marbre b<strong>le</strong>ubelge - belgischer blauer Marmor» mitrhythmischen LagerungenFormatie van Anhée104


Gelaag<strong>de</strong> ritmische donkergrijze kalksteen«Blauwe belgien marmer»Anhée FormationDark, well-stratified limestone (Belgian bluemarb<strong>le</strong> - «Marbre b<strong>le</strong>u belge») with well<strong>de</strong>velopedsedimentary rythm.Poilvache FormationGutgeschichteter hellgrauer o<strong>de</strong>r hel<strong>le</strong>r Kalkstein,oft algenführend. Dicke gebän<strong>de</strong>n Bänken. EinigeHornsteinknol<strong>le</strong>n.Formatie van PoilvacheLicht- en donkergrijze kalksteen. Dikkenlintvormige banken. Sommige chertsPoilvache FormationStratified dark to pa<strong>le</strong> grey limestone, often algallimestone. Broad ban<strong>de</strong>d beds. Some cherts.Thon-Samson FormationGutgeschichtetter hellgrauer ritmischer Kalkstein,stel<strong>le</strong>nweise mit Algenresten. Schwarzerfeingechichteter Kalkstein mit dünen tonigencineritischen Zwischenlagen. EinigeHornsteinknol<strong>le</strong>n.Goed gestratifieer<strong>de</strong> donkergrijze kalkstenen.Zwarte fijngeschichte banken met k<strong>le</strong>iachtigecineritische intercalaties. Enke<strong>le</strong> chertsFormatie van Thon-SamsonFijngelaagerd zwarte kalksteen, met fijnen k<strong>le</strong>iencineritischen tussenlagen. Weinig chertsThon-Samson Formation : Dark grey, wellstratified,sequential, often algal limestone. Blackslaty beds with fine argillaceous cineritic <strong>le</strong>vels.Rare cherts.LIVLives FormationBouffioulx Schichtglied : massiver feinkornigerlichtgrauer Kalkstein, mit blauen Venen,Algenresten und evaporitische Knol<strong>le</strong>nBrekzie Schichtglied : Kalkbrekzie, rot- o<strong>de</strong>rgraufarben, in die bei<strong>de</strong>n an<strong>de</strong>ren Schichtglie<strong>de</strong>rzwinschengeschaltet, stel<strong>le</strong>nweise in an<strong>de</strong>renKalkformationen eingreifend.Lives Kalkstein Schichtglied s.s. : geschichteterdunkelgrauer Kalkstein in rhythmischenSequenzenFormation van Lives.Lid van Bouffioulx : lichtgrijs massive kalksteen,fijnkorrelige, blauw, gebouwd en algaire, metevaporitische knol<strong>le</strong>nLid van <strong>de</strong> Breccie : ro<strong>de</strong> of grijze kalkachtige105


eccie, in <strong>de</strong> gelageer<strong>de</strong> li<strong>de</strong>n tussengevoegd.Lid van <strong>de</strong> kalksteen van Lives s.s. : gelageerdritmische donkergrijs kalksteenLives FormationBouffioulx member : pa<strong>le</strong> grey, fine, bluish,buil<strong>de</strong>d and algal massive limestone withevaporitic nodu<strong>le</strong>s.Breccia member : red or grey calcareous breccia,interbed<strong>de</strong>d between two other members, localin<strong>de</strong>ntation in bor<strong>de</strong>ring limestone formations.Lives limestone member s.s. : dark, grey, wellstratifiedlimestone with sedimentary rythm.NEFTERMSMNeffe FormationBioklastischer, hellgrauer Kalkstein im dickenBänken. Weisser und verkrei<strong>de</strong>ter Kalkstein <strong>de</strong>r«Calcaires <strong>de</strong> la Sambre» Steinbruch.Konglomerat mit tonigem Zement im höchstenTeil <strong>de</strong>r Formation (Banc d’Or <strong>de</strong> Bachant)Formatie van NeffeBioclastiche lichtgrijs kalksteen in dikken banken.Wtte krijtige kalksteen van <strong>de</strong> «Calcaires <strong>de</strong> laSambre» steengroeve. Konglomerat metk<strong>le</strong>iachtige matrix aan <strong>de</strong> top van <strong>de</strong> formatie.Neffe FormationPa<strong>le</strong> grey, bioclastic limestone divi<strong>de</strong>d in broadbeds. White chalky limestone of the quarry of the«Calcaires <strong>de</strong> la Sambre». At the top of theformation, conglomerate with argillaceous cement(Banc d’or <strong>de</strong> Bachant).Terwagne FormationGrauer geschichteter Kalkstein und dolomitischerKalkstein, mit Algenresten, trogförmigerSchrägschichtung, Bän<strong>de</strong>n mit Oncolithen undkalzitischen Knol<strong>le</strong>n.Formatie van TerwagneGelageer<strong>de</strong> kalksteen en dolomitische kalksteen,algaire, lichtgrijze en evaporitische.Doorgekruis<strong>de</strong> laminaties en ban<strong>de</strong>n vanoncolithen.Terwagne FormationWell-stratified, algal, grey, limestone anddolomitic sandstone. Crossed stratifications,oncolithic bands and calcitic nodu<strong>le</strong>s.Mont/Marchienne FormationMassiver bis geschichteter hellgrauer Kalksteinund dolomitischer Kalkstein, mit kalzitischenKnol<strong>le</strong>nFormatie van Mont-sur-Marchienne106


Massive tot gelageer<strong>de</strong> lichtgrijze kalksteen endolomitische kalksteen met calcitische knol<strong>le</strong>nMont-sur-Marchienne FormationMassive to stratified, pa<strong>le</strong> grey limestone todolomitic limestone with calcitic nodu<strong>le</strong>sPNLNMRPont-a-Nô<strong>le</strong> FormationDunkelgrauer Kalkstein und dolomitischeKalkstein, krinoi<strong>de</strong>nführend, mit Bän<strong>de</strong>rn braunenDolomitsteinsGrobkörniges und krinoi<strong>de</strong>nführen<strong>de</strong>sSchichtglied an <strong>de</strong>r Basis. Kalzitische Knol<strong>le</strong>n.Zalreiche Hornsteine im unteren Teil <strong>de</strong>rFormation.Formatie van Pont-à-Nô<strong>le</strong>Donkergrijze crinoï<strong>de</strong>nhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> kalksteen, metban<strong>de</strong>n van bruine dolomiet. Grofkorreligcrinoï<strong>de</strong>nrijk lid aan <strong>de</strong> basis. Gecalcitiseer<strong>de</strong>knol<strong>le</strong>n. Talrijke cherts in het laagst <strong>de</strong>el van <strong>de</strong>formatiePont-à-Nô<strong>le</strong> FormationDark grey, crinoidal limestone to dolomiticlimestone with brown dolomitic beds. In the lowerpart of the formation, coarse encrinitic member.Calcitic nodu<strong>le</strong>s. Numerous cherts at the basis.Namur FormationMassive bis geschichtete Dolomitstein,dolomitische Kalkstein und Kalkstein,stel<strong>le</strong>nweise Krinoï<strong>de</strong>nführend, mitZwischenlagen von Hornsteinen.Schwarzer Kalkstein und Krinoï<strong>de</strong>nkalkstein imuntere Teil (Yvoir und «Petit Granit»Schichtglied).Hel<strong>le</strong>r Dolomitstein mit Oolithen im höchsten Teil<strong>de</strong>r Formation (Les Avins Schichtglied).Entspricht <strong>de</strong>n dolomitisierten Mont-sur-Marchienne und Pont-à-Nô<strong>le</strong> KalksteinenFormatie van NamurDonkergrijze dolomiet en dolomitische kalksteen,massive of gelageer<strong>de</strong>, somtijds crinoi<strong>de</strong>nrijke,met tussenlagen en knol<strong>le</strong>n van chertsLichtgek<strong>le</strong>ur<strong>de</strong> en oolitische dolomiet aan <strong>de</strong> topvan <strong>de</strong> formatie (Lid van Les Avins).Vertegenwoordigt aan <strong>de</strong> Formaties van Mont-sur-Marchienne en Pont-à-Nô<strong>le</strong> gedolomitiseer<strong>de</strong>nNamur FormationMassive or well-stratified, often crinoidaldolomite or dolomitic limestone with cherty beds.At the basis, black limestone and encrinite (PetitGranit and Yvoir member). At the top of the107


formation, pa<strong>le</strong> dolomite with oolithes (Avinsmember). Equiva<strong>le</strong>nt to dolomitised formations ofMont-sur-Marchienne and Pont-à-Nô<strong>le</strong>.SGDANSBDMStation <strong>de</strong> Gendron Gruppe.Maurenne Formation : matt graue Kalschiefer undtoniger KalksteinLan<strong>de</strong>lies Formation : gutgeschichteter,dunkelgrauer krinoi<strong>de</strong>nführen<strong>de</strong>r KalksteinGroep van <strong>de</strong> «Station <strong>de</strong> Gendron»Formatie van Maurenne : matgrijze kalkschiefersen k<strong>le</strong>ihou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> kalkstenenFormatie van Lan<strong>de</strong>lies : crinoi<strong>de</strong>nrijkedonkergrijze gelageer<strong>de</strong> kalksteenStation <strong>de</strong> Gendron GroupeMaurenne Formation : Ha<strong>le</strong>rs and dark greyargillaceous limestoneLan<strong>de</strong>lies Formation : Well-stratified dark greycrinoidal limestoneAnseremme GruppePont d’Arco<strong>le</strong> Formation : braune karbonatischeSchiefer, Schichtflächen be<strong>de</strong>ckt mit Fossilfaunen(Bryozoen, Krinoi<strong>de</strong>n, Fenestella, Brachiopo<strong>de</strong>ndarunter Spiriferina peracuta).Formation d’Hastière : krinoi<strong>de</strong>nführen<strong>de</strong>rKalkstein in metermächtigen Bänken, mitkalkschiefartigen Zwischenlagen im höchsten Teil<strong>de</strong>r Formation.Groep van AnseremmeFormatie van Pont d’Arco<strong>le</strong> : Bruinegecarbonateer<strong>de</strong> schiefers met rijke fauna(bryozoaire, crinoï<strong>de</strong>n, fenestella, brachiopo<strong>de</strong>no.a. Spiriferina peracuta)Formatie van Hastière : Crinoi<strong>de</strong>nrijke kalksteenin meterdikken banken, met kalkschieferigentussenlagenPont d’Arco<strong>le</strong> Formation : brown calcareousschist, with stratification surface covered by fauna(bryozoans, crinoids, fenestella, brachiopodsamong Spiriferina peracuta).Hastière Formation : crinoidal limestone divi<strong>de</strong>din metric beds, sha<strong>le</strong> intercalations at the top of theformationBois <strong>de</strong>s Mouches FormationBraünlichgraue Sandsteine und Siltite, zuwei<strong>le</strong>nglimmerführend, meistens in k<strong>le</strong>inen Lagen.Karbonatische Zwischenlagen. Grobkörnigersandiger Kalkstein im höchsten Teil <strong>de</strong>r Formation(Strunien).108


Formatie van Bois <strong>de</strong>s MouchesZandstenen en siltstenen, soms micahou<strong>de</strong>n<strong>de</strong>, ink<strong>le</strong>ine banken. Kalkhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> tussenlagen.Grofkorrelige kalksteen en zandige kalksteen aan<strong>de</strong> top (Struniaan). Zandsteen in dikken banken an<strong>de</strong> basis van <strong>de</strong> formatieBois <strong>de</strong>s Mouches FormationGey brownish, sometimes micaceous sandstoneand siltstone, more often in small beds. Calcareousintercalations in the upper part (Strunian).FLSAISLUSFalisol<strong>le</strong> FormationGrüner o<strong>de</strong>r bor<strong>de</strong>auxfarbener Schiefer.Kavernöse, hematititischer Bän<strong>de</strong>r mitBrachiopo<strong>de</strong>n. K<strong>le</strong>ine sandige Bänken im oberenTeil <strong>de</strong>r Formation.Formatie van Falisol<strong>le</strong>Groene of ro<strong>de</strong>wijngek<strong>le</strong>ur<strong>de</strong> schiefers.Hematitische knollige ban<strong>de</strong>n met brachiopo<strong>de</strong>n.K<strong>le</strong>in zandsteendige tussenlagen aan <strong>de</strong> top.Falisol<strong>le</strong> FormationBor<strong>de</strong>aux or green sha<strong>le</strong>s. Cavernous beds withhematite and brachiopods. Small sandy beds at thetop of the formation.Aisemont FormationAus verschie<strong>de</strong>nen Tei<strong>le</strong> zusammen<strong>de</strong>setzteFormation grüner Schiefer, die in zweiKalkhorizonte eingeschlossen ist. Bank ausknolligen Schiefer an <strong>de</strong>r Basis : «Banc à pains»aus Phillipsastrea. Biostroma<strong>le</strong> Kalksteinbank mitStromatoporen und rosttroten Dolomietf<strong>le</strong>cken imobere Teil.Formatie van Aisemont.Groene schiefer tussen twee biostroma<strong>le</strong>kalkstenen. Aan <strong>de</strong> bassis, knollige schiefer metPhillipsastrea. Aan <strong>de</strong> top, dikke bank vangebouwd kalksteen met stromatoporen en bruinetaken van dolomiet.Aisemont FormationDual formation composed by green sha<strong>le</strong>s flankedby two horizons of buil<strong>de</strong>d limestone. At the basis,bed of nodular schist «banc à pains» withPhillipsastrea.Lustin FormationWechselfolge massiger Riffkalke undgutgeschichteter KalksteineBiostroma<strong>le</strong> Fazies an <strong>de</strong>r Basis (Marbre SteAnne» - Ste Anne «Marmor). Dolomitisierte Tei<strong>le</strong>und gutgeschichtete feingebän<strong>de</strong>rte Kalksteine109


Formatie van LustinAfwissseling van massive gebouw<strong>de</strong> en gelageer<strong>de</strong>kalkstenen. Biostroma<strong>le</strong> facies aan <strong>de</strong> basis van <strong>de</strong>Formatie (Marbre Ste Anne). Gedolomitiseer<strong>de</strong><strong>de</strong><strong>le</strong>n en fijngelamineer<strong>de</strong> gelageer<strong>de</strong> kalkstenenLustin FormationAlternation of build massive limestone and wellstratifiedlimestone. In the lower part of theformation, biostromal facies (Ste Anne «Marb<strong>le</strong>»).Dolomitised parts and tiny laminated, stratifiedlimestone.PREBGDACOBAUPres<strong>le</strong>s FormationKarbonitische, hematitische SchieferFormatie van Pres<strong>le</strong>sHematitische kalkhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> schiefersPres<strong>le</strong>s FormationCarbonated schist with hematiteBois Godiau FormationKonglomerat aus Sandsteinkiesel, Quarziten undQuarze, mit siltisch-sandigem, grünem o<strong>de</strong>r rotemZement.Formatie van Bois GodiauKonglomerat met kiezen van sandsteen, kwartziteen kwarts, met ro<strong>de</strong> of groene siltige zandsteenigematrixBois Godiau FormationConglomerate with pebb<strong>le</strong>s of sandstone, quartziteand quartz with silty-sandy red or green cement.Acoz FormationWeinrote Sandsteine und Siltite. Seltene Bänkeaus tonigem, grünem Sandstein.Formatie van AcozRo<strong>de</strong>wijngek<strong>le</strong>ur<strong>de</strong> siltstenen en zandstenen.Zeldzame banken van groene k<strong>le</strong>iachtigezandsteen.Acoz FormationBor<strong>de</strong>aux siltstones and sandstones. Rare beds ofargillaceous green sandstone.Bois d’Ausse FormationGeschichtete Sandsteine, Quartzite und Siltite,grau-grün bis bläulichgrau (Fazies <strong>de</strong>r SchwarzenSandsteinschichten von Lan<strong>de</strong>lies).Zwischenlagen von grünen Siltiten undvio<strong>le</strong>ttblauen Schiefer (in <strong>de</strong>r Lan<strong>de</strong>lies Fazies).Formatie van Bois d’AusseGrijsgroene tot Blaugrijze (Facies van <strong>de</strong> ZwarteZandstenen van Lan<strong>de</strong>lies) gelageer<strong>de</strong>110


zandstenen, kwartziten en siltstenen. Tussenlagenvan groenen siltstenen en van blaue tot paarssiltige schiefer (Facies van Lan<strong>de</strong>lies).Bois d’Ausse Formation : well-stratified greenishgreyto bluish-grey sandstone, siltstone andquartzite (facies of the Lan<strong>de</strong>lies blackSandstones). Intercalations of green siltstones andpurp<strong>le</strong> blue silty schist (facies of Lan<strong>de</strong>lies)FOOMCHLGRSBNFooz FormationOlivgrüne Siltite, oft glimmerführend, mit Bänkengrobkörniger Sandsteine mit trogförmigerSchrägschichtung.Konglomerat und Arkosesandstein an <strong>de</strong>r Basis(Ombret Schichtglied)Formatie van FoozOlivegroene siltstenen, dijkwils micahou<strong>de</strong>n<strong>de</strong>,met <strong>le</strong>nseformige banken van grofkorreligezandsteen met doorgekruis<strong>de</strong> laminatiesKonglomerat en arkosige zandsteen aan <strong>de</strong> basis(Lid van Ombret)Fooz Formation : greenish, often micaceoussiltstone with some beds of coarse sandstone withcrossed-bedding stratification. In the lower part ofthe formation, conglomerate and arkosic sandstone(Ombret member)Moncheret FormationDunkelgraue und grüne Schiefer (Sha<strong>le</strong>s undSiltites) mit Bänken und Linsen aus dunkelgrauemschwarzem SandsteinFormatie van MoncheretGroene en donkergrijze schiefers en siltstenen metbanken en <strong>le</strong>nsen van donkergrijze tot zwartezandsteen.Moncheret Formation : dark grey and green schistand siltstone with <strong>le</strong>nticular beds of dark grey toblack sandstone.Longues-Royes FormationLeicht tonige, manchmal siltige, grüne Schiefer.Schwarze o<strong>de</strong>r rötliche Zwischenlagen.Formatie van Longues-RoyesGroene lichtk<strong>le</strong>iige schiefers, somtijds siltige.Zwarte of rosachtige tussenlagenLongues-Royes FormationSilty green schist. Black or reddish intercalations.Sart-Bernard FormationFeinkörnige, weiche, glänzen<strong>de</strong>, schwarzeSchiefer111


HOYFormatie van Sart-BernardZwarte, fijne en zachte gelustreer<strong>de</strong> schiefers.Sart-Bernard FormationGlassy, soft, black, fine schist.112


TABLES DES MATIÈRESRésumé................................................................................ 31. Introduction ................................................................... 51.1. Etablissement <strong>de</strong> la carte ....................................... 51.2. Précé<strong>de</strong>ntes éditions .............................................. 61.3. Cadre géographique et géologique général ........... 62. Description <strong>de</strong>s formations............................................ 82.1. Les Terrains calédoniens....................................... 8Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard (SBN) ........................ 9Formation <strong>de</strong> Longues Royes (LGR) .................... 10Formation <strong>de</strong> Moncheret (MCH) .......................... 102.2. Les Terrains éodévoniens...................................... 11Formation Fooz (FOO).......................................... 11Formation du Bois d’Ausse (BAU)....................... 14Formation d’Acoz (ACO) ..................................... 16Formation <strong>de</strong> Bois Godiau (BGD) ........................ 172.3. Les Terrains frasniens et famenniens .................... 18Formation <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s (PRE) .................................. 18Formation <strong>de</strong> Lustin (LUS) ................................... 19Formation d’Aisemont (AIS) ................................ 22Formation <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> (FLS) ................................ 23Formation du Bois <strong>de</strong>s Mouches (BDM) .............. 252.4. Le Dinantien.......................................................... 28Le groupe d’Anseremme (ANS) ........................... 28Formation d’Hastière (HAS).............................. 28Formation <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> (PDA) ................... 29Le groupe <strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> Gendron (SGD) .......... 30Formation <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (LAN).......................... 30Formation <strong>de</strong> Maurenne (MAU)........................ 31Formation <strong>de</strong> Namur (NMR) ............................. 32Formation <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> (PNL) ...................... 34Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne (MSM)..... 36Formation <strong>de</strong> Terwagne (TER).......................... 37Formation <strong>de</strong> Neffe (NEF)................................. 39Formation <strong>de</strong> Lives (LIV).................................. 41Le groupe du Hoyoux (HOY)................................ 46Formation <strong>de</strong> Thon-Samson............................... 47Formation <strong>de</strong> Poilvache ..................................... 47Formation d’Anhée ............................................ 472.5. Le Groupe Houil<strong>le</strong>r (HOU) ................................... 492.6. Les terrains <strong>de</strong> la couverture cénozoïque .............. 54Formation d’Erquelinnes - ERQ............................ 54Formation <strong>de</strong> Carnières (CRN) ............................. 57Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t (CLL) ................................ 59Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s (BXL).............................. 602.7. Alluvions récentes (AMO).................................... 623. Esquisse structura<strong>le</strong> du bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi..... 633.1. Les massifs parautochtones................................... 643.1.1. Le Comb<strong>le</strong> Nord.......................................... 643.1.2. Le Massif du Placard................................... 64113


3.1.3. Les Massifs <strong>de</strong> Saint Quentin, du Nord<strong>de</strong> 100 m et d’Appaumée ............................ 643.1.4. Le Massif du Centre .................................... 653.2. Le Massif charrié................................................... 663.2.1. Le Massif d’Ormont.................................... 663.2.2. Le Massif <strong>de</strong> Chamborgneau....................... 663.2.3. Le Massif <strong>de</strong> Masse-Jamioulx..................... 673.2.4. Le Massif <strong>de</strong>s Wespes................................. 673.2.5. Le Massif <strong>de</strong> la Tombe et ses sous-unités ... 673.2.5.1. L’Unité <strong>de</strong> Monceau....................... 683.2.5.2. Les Unités <strong>de</strong> Forêt et <strong>de</strong> Conception 693.2.5.3. L’Unité <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne .. 703.2.6. Le Massif <strong>de</strong> silurien du Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t... 703.2.7. Le Massif du Midi....................................... 704. Industrie du passé et ressources pour l’avenir............... 704.1. La Houil<strong>le</strong>.............................................................. 704.2. La pierre calcaire................................................... 72a. Concassés et produits cuits................................ 72b.Les pierres <strong>de</strong> tail<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s marbres........................ 734.3. Les grès ................................................................. 73a. Les grès du Terrain Houil<strong>le</strong>r.............................. 73b.Les grès du Famennien ...................................... 74c. Les grès du Bois d’Ausse................................... 744.4. Les sab<strong>le</strong>s .............................................................. 744.5. Argi<strong>le</strong>s et limons ................................................... 754.6. Le minerai <strong>de</strong> fer ................................................... 755. Hydrogéologie et phénomènes karstiques..................... 765.1. Nappes aquifères ................................................... 761° Les nappes <strong>de</strong>s formations dévono-carbonifères. 762° La nappe <strong>de</strong>s alluvions...................................... 773° La nappe <strong>de</strong> la couverture cénozoïque.............. 774° Le terrain Houil<strong>le</strong>r ............................................ 775.2. Phénomènes karstiques ......................................... 77Bibliographie ...................................................................... 79Annexe ................................................................................ 87Farben- und Zeichernerklärung - Legen<strong>de</strong> – Legend.......... 100114

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