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Informations sur les administrateurs et censeurs (au 31 ... - Bouygues

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Expertise <strong>et</strong> expérienceJean PEYRELEVADE73 rue d’Anjou - 75008 ParisNé le : 24/10/1939 - 1 re nomination : 25/01/1994Échéance du mandat : 2010Actions détenues : 3 750Président du comité de sélectionAncien élève de l'École Polytechnique, de l’Institut d'études politiques (IEP), ingénieur en chef del'aviation civile, Jean Peyrelevade est directeur adjoint du cabin<strong>et</strong> du Premier ministre en 1981. Il estnommé en 1983 président de la Compagnie Financière de Suez <strong>et</strong>, parallèlement, de la BanqueIndosuez. Il est ensuite nommé président-directeur général de la Banque Stern puis, en 1988, présidentde l'UAP, avant de prendre, en 1993, pour dix ans, la présidence du Crédit Lyonnais. Il est actuellementbanquier d’affaires <strong>au</strong> sein de Banca Leonardo.Principa<strong>les</strong> activités exercées hors de <strong>Bouygues</strong> SAVice-président de Leonardo FranceAutres mandats <strong>et</strong> fonctions exercés en dehors du GroupeEn France : administrateur de DNCA Finance ; membre du conseil de <strong>sur</strong>veillance de CMA-CGMÀ l’étranger : administrateur de la Société Monégasque d’Électricité <strong>et</strong> de Gaz (Monaco) <strong>et</strong> de Bonnard<strong>et</strong> Gardel (Suisse) ; membre du Conseil de <strong>sur</strong>veillance de KLM (Pays-Bas)Mandats <strong>et</strong> fonctions expirés <strong>au</strong> cours des cinq dernières années (hors groupe <strong>Bouygues</strong>)2008 - Administrateur de Suez*2005 - Membre du conseil de <strong>sur</strong>veillance du Groupe Express-Expansion ; cogérant de Quadrature(Toulouse & associés)2004 - Représentant permanent du Crédit Lyonnais <strong>au</strong> sein de Lagardère SCA* ; administrateur dePower Corporation of Canada* (Canada)(*) société cotéeExpertise <strong>et</strong> expérienceFrançois-Henri PINAULT10 avenue Hoche - 75008 ParisNé le : 28/05/1962 - 1 re nomination : 22/12/1998(en tant que représentant permanent de Financière Pin<strong>au</strong>lt)2 e nomination : 13/12/2005 (à titre personnel)Échéance du mandat : 2010Actions détenues : 500Membre du comité de sélection <strong>et</strong> du comité de l'éthique <strong>et</strong> du mécénatDiplômé de l’école des H<strong>au</strong>tes études commercia<strong>les</strong> (HEC), François-Henri Pin<strong>au</strong>lt effectue toute sacarrière <strong>au</strong> sein du groupe PPR. Directeur général de France Bois Industries de 1989 à 1990, il estnommé en 1991 président-directeur général de Pin<strong>au</strong>lt Distribution. En 1993, il devient président dela CFAO. Nommé président-directeur général de la Fnac en 1997, il occupe ensuite <strong>les</strong> fonctions dedirecteur général adjoint du groupe PPR, responsable des activités intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> président du conseil de<strong>sur</strong>veillance de PPR-Interactive de 2000 à 2001. Depuis 1998, François-Henri Pin<strong>au</strong>lt est administrateur<strong>et</strong>, depuis 2003, président du conseil d'administration d'Artémis. En 2005, il devient président dudirectoire, puis président-directeur général de PPR.Principa<strong>les</strong> activités exercées hors de <strong>Bouygues</strong> SAPrésident-directeur général de PPR*Autres mandats <strong>et</strong> fonctions exercés en dehors du GroupeEn France : gérant associé de Financière Pin<strong>au</strong>lt ; président du conseil d’administration d’Artémis ;président-directeur général <strong>et</strong> administrateur de Redcats ; vice-président du conseil de <strong>sur</strong>veillance deBoucheron Holding ; administrateur de Sapardis, Fnac SA <strong>et</strong> Soft Computing ; membre du conseil de<strong>sur</strong>veillance d'Yves Saint L<strong>au</strong>rent ; membre du conseil de gérance de la SC du Vignoble de Châte<strong>au</strong>LatourÀ l’étranger : président du conseil de <strong>sur</strong>veillance de Gucci Group NV* (Pays-Bas) <strong>et</strong> Puma*(Allemagne) ; board member de Christies International Plc* (Roy<strong>au</strong>me-Uni) ; vice-président <strong>et</strong>administrateur de Sowind Group (Suisse)Mandats <strong>et</strong> fonctions expirés <strong>au</strong> cours des cinq dernières années (hors groupe <strong>Bouygues</strong>)2007 - Administrateur de Sim<strong>et</strong>ra Obligations2005 - Vice-président <strong>et</strong> membre du conseil de <strong>sur</strong>veillance de PPR* ; membre du directoire de PPR* ;président-directeur général de Sim<strong>et</strong>ra Obligations ; administrateur de Palazzo Grassi <strong>et</strong> d'Afipa2004 - Directeur général délégué d’Artémis ; administrateur de TV Breizh(*) société cotéeAdministrateurs <strong>et</strong> <strong>censeurs</strong> • <strong>Informations</strong> juridiques <strong>et</strong> financières 117


CenseursSCDM32 avenue Hoche - 75008 Paris1 re nomination : 22/10/1991Échéance du mandat : 2010Actions détenues : 65 294 964Autres mandats <strong>et</strong> fonctions exercés <strong>au</strong> sein du GroupeEn France : administrateur du GIE 32 HocheAutres mandats <strong>et</strong> fonctions exercés en dehors du GroupeEn France : président d’Actiby, SCDM Énergie, SCDM Participations, SCDM Investur, SCDM Invest-1,SCDM Invest-2 <strong>et</strong> SCDM InvestcanExpertise <strong>et</strong> expériencePhilippe MONTAGNER20 quai du Point du jour - 92100 Boulogne-BillancourtNé le : 04/12/1942 - 1 re nomination : 24/04/2003Échéance du mandat : 2009Actions détenues : 109 048Diplômé de l’École spéciale des trav<strong>au</strong>x publics (ESTP) <strong>et</strong> du Centre des h<strong>au</strong>tes études du béton armé<strong>et</strong> précontraint, Philippe Montagner entre dans le groupe <strong>Bouygues</strong> en 1968 <strong>et</strong> dirige quelques-unsdes plus grands chantiers du Groupe (Université de Riyad, Tunnel sous la Manche), ainsi que plusieursfilia<strong>les</strong> importantes. Depuis 1994, il as<strong>sur</strong>e la direction de la division Télécommunications du groupe<strong>Bouygues</strong>. Philippe Montagner a été président de <strong>Bouygues</strong> Telecom de juin 1994 à février 2004 <strong>et</strong>exerce à nouve<strong>au</strong> ce mandat d’octobre 2005 à novembre 2007. À compter du 29 novembre 2007,Philippe Montagner devient président non exécutif de <strong>Bouygues</strong> Telecom.Principa<strong>les</strong> activités exercées hors de <strong>Bouygues</strong> SAPrésident <strong>et</strong> administrateur de <strong>Bouygues</strong> TelecomAutres mandats <strong>et</strong> fonctions exercés <strong>au</strong> sein du GroupeEn France : administrateur de Rése<strong>au</strong> Clubs <strong>Bouygues</strong> Telecom <strong>et</strong> de <strong>Bouygues</strong> Immobilier ;représentant permanent de Société Française de Participation <strong>et</strong> de Gestion, administrateur de TF1*Autres mandats <strong>et</strong> fonctions exercés en dehors du GroupeEn France : président <strong>et</strong> membre du conseil de <strong>sur</strong>veillance de Ginger Groupe Ingénierie Europe*(*) société cotée118


• ne pas être administrateur de l’entreprise depuisplus de douze ans, étant précisé que la perte dela qualité d’administrateur indépendant n’intervient<strong>au</strong> titre de ce critère qu’à l’expiration du mandat<strong>au</strong> cours duquel a été dépassée la durée dedouze ans ;• s’agissant des <strong>administrateurs</strong> représentant desactionnaires importants de la société ou de sasociété mère, ils peuvent être considérés commeindépendants dès lors qu’ils ne participent pas <strong>au</strong>contrôle de la société. Au-delà d’un seuil de 10 %en capital ou en droits de vote, il convient quele conseil, <strong>sur</strong> le rapport du comité de sélection,s’interroge systématiquement <strong>sur</strong> la qualificationd’indépendant en tenant compte de la compositiondu capital de la société <strong>et</strong> de l’existence d’un conflitd’intérêts potentiel.Le règlement intérieur reprend également <strong>les</strong> recommandationsde l’Afep <strong>et</strong> du Medef <strong>sur</strong> <strong>les</strong> pointssuivants :• la qualification d’administrateur indépendant estdébattue par le comité de sélection <strong>et</strong> revuechaque année par le conseil d’administration quiexamine la situation de chacun de ses membres<strong>au</strong> regard des critères énoncés ci-avant, puis(avant la publication du rapport annuel) porte <strong>les</strong>conclusions de son examen à la connaissancedes actionnaires dans le rapport annuel présenté àl’assemblée générale ;• le conseil d’administration peut estimer qu’unadministrateur, bien que remplissant <strong>les</strong> critèresd’indépendance, ne soit pas qualifié d’indépendant<strong>et</strong> inversement ;• un administrateur est indépendant lorsqu’il n’entr<strong>et</strong>ient<strong>au</strong>cune relation de quelque nature que cesoit avec la société, son groupe ou sa direction, quipuisse comprom<strong>et</strong>tre l’exercice de sa liberté dejugement. Il doit donc s’agir non seulement d’unadministrateur non exécutif mais <strong>au</strong>ssi d’un administrateurn’exerçant pas de fonctions de directionde la société ou de son groupe, <strong>et</strong> <strong>au</strong>ssi dépourvude lien d’intérêt particulier (actionnaire significatif,salarié, <strong>au</strong>tre) avec ceux-ci.Après avoir examiné la situation de chacun des <strong>administrateurs</strong>,<strong>et</strong> connaissance prise de l’avis du comitéde sélection, le conseil a constaté, dans sa séancedu 2 décembre 2008, que Pierre Barberis, PatriciaBarbiz<strong>et</strong>, Char<strong>les</strong> de Croiss<strong>et</strong>, Lucien Douroux,Jean Peyrelevade, François-Henri Pin<strong>au</strong>lt <strong>et</strong> Helmanle Pas de Sécheval sont des <strong>administrateurs</strong> indépendants<strong>au</strong> regard des critères Afep-Medef. LucienDouroux a exercé des fonctions de direction <strong>au</strong> seind’établissements financiers qui ont des relationsd’affaires avec la société, mais il n’exerce plus d<strong>et</strong>el<strong>les</strong> fonctions depuis plusieurs années dans cesétablissements qui ont, par ailleurs, connu destransformations très importantes. François-HenriPin<strong>au</strong>lt <strong>et</strong> Patricia Barbiz<strong>et</strong> sont respectivementprésident <strong>et</strong> directeur général d’Artémis, société dugroupe Pin<strong>au</strong>lt qui détient, <strong>au</strong> <strong>31</strong> décembre 2008,0,94 % du capital de <strong>Bouygues</strong>, <strong>et</strong> qui avait concluavec SCDM un pacte d’actionnaires. Ce pacte d’actionnairesayant pris fin le 24 mai 2006, <strong>et</strong> compt<strong>et</strong>enu du nive<strong>au</strong> de la participation actuelle d’Artémis<strong>au</strong> capital de la société, le conseil considère queFrançois-Henri Pin<strong>au</strong>lt <strong>et</strong> Patricia Barbiz<strong>et</strong> ne sontpas en situation de conflit d’intérêts potentiel.Le conseil considère qu’<strong>au</strong>cune de ces personnesn’est liée à la société, <strong>au</strong>x actionnaires qui lacontrôlent ou à sa direction par une relation créantun conflit d’intérêts. Ces sept <strong>administrateurs</strong> sontdonc considérés comme indépendants <strong>au</strong> regarddes critères Afep-Medef.Les <strong>administrateurs</strong> indépendants sont ainsi <strong>au</strong>nombre de 7 <strong>sur</strong> 18, soit une proportion supérieureà celle du tiers des membres du conseil d’administration,préconisée par l’Afep <strong>et</strong> le Medef. Le conseilconsidère que sa composition actuelle, caractériséepar la présence d’<strong>administrateurs</strong> représentant desactionnaires significatifs <strong>et</strong> d’<strong>administrateurs</strong> exerçantdes fonctions dirigeantes dans le Groupe, mais<strong>au</strong>ssi par une proportion élevée d’<strong>administrateurs</strong>indépendants, constitue un facteur de bonne gouvernance.2.2 Conflits d’intérêts potentielsLe règlement intérieur du conseil d’administrationimpose <strong>au</strong>x <strong>administrateurs</strong> d’informer le présidentde toute situation de conflit d’intérêts, mêmepotentiel, <strong>et</strong> leur interdit de prendre part <strong>au</strong> vote <strong>sur</strong>toute délibération <strong>les</strong> concernant directement ouindirectement.Georges Chodron de Courcel est directeur généraldélégué de BNP Paribas, établissement financier quipeut être amené à offrir des services ou concoursbancaires <strong>au</strong> Groupe. Il est également administrateurd’Alstom.Des actionnaires importants du Groupe (SCDM <strong>et</strong>Madame Francis <strong>Bouygues</strong>) sont directement ou indirectementreprésentés <strong>au</strong> conseil d’administration àtravers <strong>les</strong> personnes de Martin <strong>Bouygues</strong>, d'Olivier<strong>Bouygues</strong> <strong>et</strong> de Madame Francis <strong>Bouygues</strong>.Martin <strong>Bouygues</strong>, Olivier <strong>Bouygues</strong>, PatriciaBarbiz<strong>et</strong>, François Bertière, Yves Gabriel, HervéLe Bouc <strong>et</strong> Nonce Paolini exercent des fonctions demandataires soci<strong>au</strong>x ou d’<strong>administrateurs</strong> <strong>au</strong> sein dedifférentes sociétés du groupe <strong>Bouygues</strong>.Patrick Kron est administrateur <strong>et</strong> présidentdirecteurgénéral d’Alstom, société dont <strong>Bouygues</strong>détient, <strong>au</strong> <strong>31</strong> décembre 2008, 29,78 % du capitalsocial <strong>et</strong> dans laquelle Olivier <strong>Bouygues</strong>, la société<strong>Bouygues</strong> représentée par Philippe Marien, <strong>et</strong>Georges Chodron de Courcel exercent des mandatsd’<strong>administrateurs</strong>.À la connaissance de la société, il n’existe pas à cejour d’<strong>au</strong>tres conflits d’intérêts potentiels entre <strong>les</strong>devoirs, à l’égard de la société, des membres duconseil d’administration <strong>et</strong> leurs intérêts privés oud’<strong>au</strong>tres devoirs.2.3 CondamnationsÀ la connaissance de la société, <strong>et</strong> s<strong>au</strong>f ce qui estindiqué ci-après, <strong>au</strong>cun des membres du conseild’administration n’a, <strong>au</strong> cours des cinq dernièresannées :• subi de condamnation pour fr<strong>au</strong>de, d’incrimination,ou de sanction publique officielle de la part d’unequelconque <strong>au</strong>torité statutaire ou réglementaire ;• été associé en qualité de dirigeant à une faillite,une mise sous séquestre ou une liquidation ;• été empêché par un tribunal d’agir en qualité demembre d’un organe d’administration, de directionou de <strong>sur</strong>veillance d’un ém<strong>et</strong>teur ou d’intervenirdans la gestion ou la conduite des affaires d’uném<strong>et</strong>teur.Jean Peyrelevade avait été inculpé (indicted) en2004 par un grand jury du district central deCalifornie, à la demande du procureur fédéral, dansle cadre de l’affaire Executive Life. C<strong>et</strong>te inculpationa été levée à la suite de la signature début 2006par Jean Peyrelevade d’un Alford Guilty Plea parlequel il a accepté un certain nombre de sanctionstout en maintenant son innocence. Ces sanctionsn’affectent en rien sa capacité d’administration ou degestion de sociétés, à la seule exception de sociétésbancaires <strong>au</strong>x États-Unis.2.4 Liens de parentéMartin <strong>Bouygues</strong> <strong>et</strong> Olivier <strong>Bouygues</strong> sont des fils deMadame Francis <strong>Bouygues</strong>. À la connaissance de lasociété, il n’existe pas d’<strong>au</strong>tres liens famili<strong>au</strong>x entredes membres du conseil d’administration.2.5 Autres informationsPatricia Barbiz<strong>et</strong> <strong>et</strong> François-Henri Pin<strong>au</strong>lt avaientété initialement sélectionnés en tant que membresdu conseil d’administration en application du pacted’actionnaires conclu entre SCDM <strong>et</strong> Artémis, mais122


<strong>les</strong> plans d’affaires de chacun des métiers <strong>et</strong> de lasociété mère ont été soumis à l’examen du conseil.Après rapport des comités concernés, le conseil aarrêté, <strong>au</strong> cours de sa séance du 26 février 2008,son rapport de gestion dont le chapitre consacré<strong>au</strong>x rémunérations des mandataires soci<strong>au</strong>x, <strong>les</strong>comptes annuels, le rapport spécial <strong>sur</strong> <strong>les</strong> optionsde souscription ou d’achat d’actions <strong>et</strong> le descriptifdu programme de rachat d’actions soumis àl’assemblée générale mixte du 24 avril 2008. Il apris connaissance des états financiers <strong>et</strong> fixé lemontant du dividende. Il a arrêté le texte des résolutionsà soum<strong>et</strong>tre à l’assemblée générale mixte du24 avril 2008.Le conseil a procédé <strong>au</strong> cours de sa séance du2 décembre 2008 à une évaluation détaillée de sacomposition <strong>et</strong> de son fonctionnement, dont <strong>les</strong>résultats sont exposés ci-avant <strong>au</strong> paragraphe 3.5. Fonctionnement descomités mis en place parle conseilLes attributions <strong>et</strong> <strong>les</strong> règ<strong>les</strong> de fonctionnementdes quatre comités sont définies comme suit par lerèglement intérieur du conseil.5.1 Comité des comptesCréé en 1995, le comité des comptes a pour mission:• d’as<strong>sur</strong>er le suivi du processus d’élaboration del’information financière, <strong>et</strong>, à c<strong>et</strong>te fin :- d’examiner <strong>au</strong> minimum deux jours avant leurprésentation <strong>au</strong> conseil, <strong>les</strong> comptes individuels<strong>et</strong> <strong>les</strong> comptes consolidés ;- de s’as<strong>sur</strong>er de la pertinence <strong>et</strong> de la permanencedes méthodes comptab<strong>les</strong> adoptées pourl’établissement de ces comptes ;- d’examiner <strong>les</strong> procédures de contrôle internerelatives à l’établissement des états financiers,avec l’assistance des services internes <strong>et</strong> desconseils compétents ;- d’examiner <strong>les</strong> changements ayant un impactsignificatif <strong>sur</strong> <strong>les</strong> comptes ;- d’examiner <strong>les</strong> principa<strong>les</strong> options de clôture,estimations <strong>et</strong> jugements, ainsi que <strong>les</strong> principa<strong>les</strong>variations du périmètre de consolidation.• d’as<strong>sur</strong>er le suivi de l’efficacité des systèmes decontrôle interne <strong>et</strong> de gestion des risques ;• d’examiner le détail des honoraires versés parla société <strong>et</strong> son Groupe <strong>au</strong>x commissaires <strong>au</strong>xcomptes, <strong>et</strong> de vérifier que la part de ces honorairesdans le chiffre d’affaires du cabin<strong>et</strong> de chaquecommissaire <strong>au</strong>x comptes n’est pas de nature àporter atteinte à l’indépendance des commissaires<strong>au</strong>x comptes ;• de piloter la procédure de sélection <strong>et</strong> de renouvellementdes commissaires <strong>au</strong>x comptes ;• d’ém<strong>et</strong>tre une recommandation <strong>sur</strong> <strong>les</strong> commissaires<strong>au</strong>x comptes proposés à la désignation parl’assemblée générale ;• de faire tout rapport <strong>et</strong> toute recommandation <strong>sur</strong>ce qui précède, tant <strong>sur</strong> une base périodique àl’occasion de l’arrêté des comptes qu‘à l’occasionde tout événement le justifiant.Pour as<strong>sur</strong>er ces missions, le comité a accès àtout document comptable <strong>et</strong> financier qu'il jugeutile <strong>et</strong> peut entendre, hors la présence des mandatairessoci<strong>au</strong>x, <strong>les</strong> collaborateurs de la sociétéresponsab<strong>les</strong> de l'établissement des comptes, de latrésorerie <strong>et</strong> de l'<strong>au</strong>dit interne, ainsi que <strong>les</strong> <strong>au</strong>diteursexternes.Le comité peut recueillir <strong>les</strong> observations des commissaires<strong>au</strong>x comptes, hors la présence des représentantsde la société, afin de s’as<strong>sur</strong>er qu’ils ont euaccès à toutes <strong>les</strong> informations <strong>et</strong> qu’ils disposentde tous <strong>les</strong> moyens nécessaires à l’exercice de leursresponsabilités. Les commissaires <strong>au</strong>x comptes présentent<strong>au</strong> comité une synthèse de leurs trav<strong>au</strong>x <strong>et</strong>des options comptab<strong>les</strong> r<strong>et</strong>enues dans le cadre desarrêtés comptab<strong>les</strong>.Lors de l’examen des comptes, <strong>les</strong> commissaires <strong>au</strong>xcomptes rem<strong>et</strong>tent <strong>au</strong> comité une note soulignant <strong>les</strong>aspects essentiels du périmètre de consolidation,des résultats <strong>et</strong> des options comptab<strong>les</strong> r<strong>et</strong>enus. Ledirecteur financier rem<strong>et</strong> également une note décrivantl’exposition <strong>au</strong>x risques <strong>et</strong> <strong>les</strong> engagementshors bilan significatifs de l’entreprise.Le comité des comptes est composé d’<strong>au</strong> moins troismembres choisis parmi <strong>les</strong> <strong>administrateurs</strong> possédantune compétence financière ou comptable. Ilne comporte <strong>au</strong>cun dirigeant mandataire social. Aumoins deux de ses membres, dont le président ducomité, sont des <strong>administrateurs</strong> indépendants <strong>au</strong>sens du code Afep-Medef. Le comité des comptesrend ses avis à la majorité simple de ses membres.En cas de partage des voix, le président du comitédispose d’une voix prépondérante. Lors de leurnomination, <strong>les</strong> membres reçoivent une information<strong>sur</strong> <strong>les</strong> particularités comptab<strong>les</strong>, financières <strong>et</strong> opérationnel<strong>les</strong>de l’entreprise.Un administrateur ne peut être nommé membredu comité des comptes si un mandataire social ouadministrateur salarié de <strong>Bouygues</strong> est membredu comité analogue d’une société dans laquellec<strong>et</strong> administrateur exerce lui-même une fonction demandataire social.Actuellement, le comité des comptes est composéde Helman le Pas de Sécheval (président), PatriciaBarbiz<strong>et</strong>, Georges Chodron de Courcel <strong>et</strong> ThierryJourdaine. Helman le Pas de Sécheval <strong>et</strong> PatriciaBarbiz<strong>et</strong> sont des <strong>administrateurs</strong> indépendants <strong>au</strong>sens du code Afep-Medef. Thierry Jourdaine a éténommé à la demande des salariés actionnaires.Helman le Pas de Sécheval a rejoint le comité le3 juin 2008, en remplacement de Michel Rouger,dont le mandat d’administrateur avait pris fin le24 avril 2008.Le comité des comptes s’est réuni quatre fois en2008. Le t<strong>au</strong>x de présence de ses membres a été de87,5 %. Les comptes trimestriels lui ont été présentés<strong>et</strong> il a examiné <strong>les</strong> thèmes suivants :• couverture de l’<strong>au</strong>dit <strong>et</strong> méthodes comptab<strong>les</strong>utilisées pour comptabiliser <strong>les</strong> avantages en finde carrière ;• état d’avancement des grands chantiers complexesde <strong>Bouygues</strong> Construction (notamment enAfrique du Sud <strong>et</strong> en Hongrie) ;• incidence <strong>et</strong> impact de l’opération d’épargnesalariale <strong>Bouygues</strong> Confiance 4 <strong>et</strong> des opérationsprécédentes ;• traitement de la participation de TF1 dans leGroupe AB, valorisation des programmes chezTF1 <strong>et</strong> conclusion du test de valeur effectué <strong>sur</strong> laparticipation de <strong>Bouygues</strong> dans TF1 ;• provision pour fidélisation chez <strong>Bouygues</strong>Telecom ;• traitement de l’option dont bénéficie <strong>Bouygues</strong>dans le cadre des accords portant <strong>sur</strong> sa participationdans Alstom Hydro ;• situation de <strong>Bouygues</strong> Immobilier <strong>sur</strong> <strong>les</strong> marchésespagnol <strong>et</strong> polonais ;• proj<strong>et</strong> d’optimisation du contrôle interne.Dans le cadre de ses missions, le comité descomptes a entendu le directeur financier du Groupe(notamment <strong>sur</strong> <strong>les</strong> risques <strong>et</strong> engagements horsbilan significatifs de l’entreprise), le directeur de lacomptabilité <strong>et</strong> de l’<strong>au</strong>dit, ainsi que <strong>les</strong> commissaires<strong>au</strong>x comptes, hors la présence des dirigeants.5.2 Comité des rémunérationsMis en place en 1996, le comité des rémunérations,en s’inspirant des recommandations <strong>sur</strong> la rémunérationdes dirigeants <strong>et</strong> mandataires soci<strong>au</strong>x desociétés cotées reprises dans le code Afep-Medef124


<strong>et</strong> la recommandation AMF de décembre 2008, apour mission :• de proposer <strong>au</strong> conseil d’administration la rémunérationà allouer <strong>au</strong>x mandataires soci<strong>au</strong>x, ainsi que<strong>les</strong> avantages de toute nature mis à leur disposition;• de proposer à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> – <strong>et</strong> de contrôler chaqueannée – <strong>les</strong> règ<strong>les</strong> de fixation de la part variablede la rémunération des mandataires soci<strong>au</strong>x, enveillant à la cohérence avec l’évaluation de leursperformances <strong>et</strong> la stratégie à moyen terme de lasociété ;• de proposer une politique générale d’attributiondes options, étant précisé que c<strong>et</strong>te politique devraprévoir la suppression de toute décote en cas d’attributiond’options <strong>au</strong>x dirigeants du Groupe, enparticulier <strong>les</strong> mandataires soci<strong>au</strong>x de la société ;• d’examiner le ou <strong>les</strong> plans de souscription oud'achat d'actions, en faveur des mandatairessoci<strong>au</strong>x <strong>et</strong> des collaborateurs ; de transm<strong>et</strong>tre uneproposition <strong>au</strong> conseil d’administration portantnotamment <strong>sur</strong> le choix entre options d’achat oude souscription ;• d’ém<strong>et</strong>tre des propositions <strong>sur</strong> <strong>les</strong> systèmes derémunération <strong>et</strong> d’incitation des dirigeants duGroupe ;• d’ém<strong>et</strong>tre des propositions, en cas d’attributiond’options ou d’attribution gratuite d’actions <strong>au</strong>président, <strong>au</strong> directeur général ou à un directeurgénéral délégué, <strong>sur</strong> le nombre d’actions issuesde levées d’options ou d’actions attribuées gratuitementque l’intéressé sera tenu de conserverjusqu’à la fin de ses fonctions ;• de soum<strong>et</strong>tre chaque année <strong>au</strong> conseil le proj<strong>et</strong> derapport exigé par le Code de commerce :- <strong>sur</strong> la rémunération <strong>et</strong> <strong>les</strong> avantages de toutenature consentis <strong>au</strong>x mandataires soci<strong>au</strong>x parla société <strong>et</strong> <strong>les</strong> sociétés contrôlées <strong>au</strong> sens del’article L. 233-16 du Code de commerce ;- <strong>sur</strong> <strong>les</strong> options de souscription ou d’achatd’actions consenties <strong>au</strong>x, <strong>et</strong> levées par, <strong>les</strong> mandatairessoci<strong>au</strong>x <strong>et</strong> <strong>les</strong> dix salariés de la société,princip<strong>au</strong>x bénéficiaires ;- <strong>sur</strong> <strong>les</strong> options consenties <strong>au</strong>x, <strong>et</strong> levées par, <strong>les</strong>salariés des sociétés contrôlées majoritairementpar <strong>Bouygues</strong>.Pour l'accomplissement de ses trav<strong>au</strong>x, le comitépeut entendre le président du conseil d'administrationou toute personne désignée par celui-ci.Le comité des rémunérations est composé d’<strong>au</strong>moins deux membres. La présidence du comitéest as<strong>sur</strong>ée par un administrateur indépendant <strong>au</strong>sens du code Afep-Medef. Il ne comporte <strong>au</strong>cunmandataire social <strong>et</strong> est composé majoritairementd’<strong>administrateurs</strong> indépendants.Un administrateur ou censeur ne peut être nommémembre du comité des rémunérations si un mandatairesocial ou un administrateur salarié de <strong>Bouygues</strong>est membre du comité analogue d’une société danslaquelle c<strong>et</strong> administrateur ou censeur exerce luimêmeune fonction de mandataire social.Actuellement, le comité est composé de PierreBarberis (président) <strong>et</strong> de Patricia Barbiz<strong>et</strong>. Tousdeux sont des <strong>administrateurs</strong> indépendants <strong>au</strong>sens du code Afep-Medef.Le comité des rémunérations s’est réuni deux fois en2008. Le t<strong>au</strong>x de présence a été de 100 %. Il a examinéla rémunération des mandataires soci<strong>au</strong>x <strong>et</strong> <strong>les</strong>attributions d’options qui leur ont été consenties. Il aproposé <strong>les</strong> critères servant à déterminer la partievariable de la rémunération. Il a été consulté <strong>sur</strong> lamise à jour du règlement intérieur en vue de préciserle régime des stock-options (période d’attribution,fenêtres négatives). Il a formulé des propositions ence qui concerne la conservation par <strong>les</strong> mandatairessoci<strong>au</strong>x d’une partie des actions résultant d’unelevée de stock-options ; il a proposé la mise en placed’un nouve<strong>au</strong> plan d’options. Le comité a égalementexaminé <strong>et</strong> proposé <strong>au</strong> conseil <strong>les</strong> rapports <strong>sur</strong> <strong>les</strong>rémunérations des mandataires soci<strong>au</strong>x, ainsi que<strong>sur</strong> <strong>les</strong> attributions <strong>et</strong> levées de stock-options <strong>au</strong>cours de l’exercice.Le comité des rémunérations a procédé à l’examendes vingt-huit recommandations publiées par l’Afep<strong>et</strong> le Medef en octobre 2008. Il a constaté que laquasi-totalité de ces recommandations avaient déjàété mises en œuvre par la société. Celle-ci respectenotamment <strong>les</strong> deux recommandations principa<strong>les</strong>puisque <strong>les</strong> deux dirigeants mandataires soci<strong>au</strong>x nebénéficient ni d’un contrat de travail, ni d’une indemnitéde départ ("parachute doré").Lors de sa réunion du 2 décembre 2008, le présidentdu comité des comptes a rendu compte de c<strong>et</strong>te analyse.Dans son communiqué de presse publié aprèsc<strong>et</strong>te réunion, le conseil a indiqué que <strong>les</strong> quelquesdispositions complémentaires seront adoptées dèsl’exercice 2009.5.3 Comité de sélection des<strong>administrateurs</strong>Le comité de sélection a été créé en juill<strong>et</strong> 1997. Il apour mission :• d'examiner périodiquement <strong>les</strong> questions relativesà la composition, à l'organisation <strong>et</strong> <strong>au</strong> fonctionnementdu conseil d'administration, en vue de fairedes propositions à ce dernier ;• de veiller notamment à ce que le conseil comporte<strong>au</strong> moins un tiers d’<strong>administrateurs</strong> indépendants<strong>au</strong> sens du code Afep-Medef ;• d'examiner <strong>les</strong> proj<strong>et</strong>s de création de comitésd’études du conseil <strong>et</strong> de proposer la liste de leursattributions <strong>et</strong> de leurs membres ;• de donner un avis <strong>sur</strong> <strong>les</strong> propositions de nomination,de renouvellement ou de révocation dumandat d’un administrateur ou d’un dirigeantmandataire social, présentées <strong>au</strong> conseil d’administration; le comité apporte une attentionparticulière à la compétence, à l’expérience <strong>et</strong> à laconnaissance des métiers du Groupe que chaquecandidat à un poste d’administrateur doit posséderpour participer efficacement <strong>au</strong>x trav<strong>au</strong>x du conseild’administration ;• de réfléchir <strong>au</strong>x solutions de succession des dirigeantsmandataires soci<strong>au</strong>x en cas de vacanceimprévisible.Pour l'accomplissement de ses trav<strong>au</strong>x, le comitépeut entendre toute personne qui lui paraît susceptibled'être candidate <strong>au</strong>x fonctions à pourvoir.Le comité de sélection est composé de deux outrois <strong>administrateurs</strong>. Aucun administrateur mandatairesocial de <strong>Bouygues</strong> ne peut être membre ducomité de sélection. Il est composé majoritairementd’<strong>administrateurs</strong> indépendants <strong>au</strong> sens du codeAfep-Medef.Ce comité est composé actuellement de JeanPeyrelevade (président) <strong>et</strong> de François-Henri Pin<strong>au</strong>lt,tous deux <strong>administrateurs</strong> indépendants <strong>au</strong> sens ducode Afep-Medef.Le comité de sélection s’est réuni une fois en 2008.Le t<strong>au</strong>x de présence a été de 100 %. Le comité adonné un avis <strong>sur</strong> la candidature d’Hervé Le Bouc,de Nonce Paolini <strong>et</strong> de Helman le Pas de Séchevalà des mandats d’<strong>administrateurs</strong>, ainsi que <strong>sur</strong>le renouvellement du mandat d’administrateur dePatricia Barbiz<strong>et</strong>. Il a rendu un avis positif <strong>sur</strong> la qualificationd’<strong>administrateurs</strong> indépendants de PierreBarberis, Patricia Barbiz<strong>et</strong>, Char<strong>les</strong> de Croiss<strong>et</strong>,Lucien Douroux, Jean Peyrelevade, François-HenriPin<strong>au</strong>lt <strong>et</strong> Helman le Pas de Sécheval.Rapport du président du conseil d'administration • <strong>Informations</strong> juridiques <strong>et</strong> financières 125


5.4 Comité de l’éthique <strong>et</strong>du mécénatCréé en mars 2001, le comité de l’éthique <strong>et</strong> dumécénat a pour mission :• dans le domaine de l'éthique :- de contribuer à la définition des règ<strong>les</strong> deconduite ou principes d'actions qui doiventinspirer le comportement des dirigeants <strong>et</strong> descollaborateurs ;- de proposer ou donner un avis <strong>sur</strong> des actionsvisant à promouvoir un comportement professionnelexemplaire dans ce domaine ;- de veiller <strong>au</strong> respect des valeurs ou règ<strong>les</strong> deconduite ainsi définies.• dans le domaine du mécénat :- de définir <strong>les</strong> règ<strong>les</strong> ou recommandations quedevra suivre <strong>Bouygues</strong> en matière de mécénat ;- de donner son avis <strong>au</strong> président du conseild’administration <strong>sur</strong> <strong>les</strong> actions de mécénat proposéespar <strong>Bouygues</strong>, lorsqu'el<strong>les</strong> représententun engagement financier significatif ;- de vérifier la mise en œuvre de ses recommandations<strong>et</strong> la conduite de ces actions.Le comité de l'éthique <strong>et</strong> du mécénat est composéde trois ou quatre <strong>administrateurs</strong>. La présidence ducomité est as<strong>sur</strong>ée par un administrateur indépendant<strong>au</strong> sens du code Afep-Medef.Actuellement, le comité est composé de LucienDouroux (président), François-Henri Pin<strong>au</strong>lt, <strong>et</strong>Jean-Michel Gras. Michel Derbesse a quitté lecomité à l’expiration de son mandat d’administrateur,le 24 avril 2008. Lucien Douroux <strong>et</strong> François-HenriPin<strong>au</strong>lt sont des <strong>administrateurs</strong> indépendants <strong>au</strong>sens du code Afep-Medef.Le comité de l’éthique <strong>et</strong> du mécénat s’est réuni troisfois en 2008. Le t<strong>au</strong>x de présence des membres aété de 80 %. Après examen des nombreux dossiersproposés à <strong>Bouygues</strong>, le comité a donné un avisfavorable <strong>au</strong> lancement ou à la poursuite de trentesixactions de mécénat dans le domaine des activitéshumanitaires, médica<strong>les</strong>, socia<strong>les</strong> <strong>et</strong> culturel<strong>les</strong>.III • Principes <strong>et</strong> règ<strong>les</strong>de détermination desrémunérations accordées<strong>au</strong>x mandataires soci<strong>au</strong>xLe conseil d’administration a pris en compte dèsl’exercice 2007 <strong>les</strong> recommandations Afep-Medefqui ont été publiées en janvier 2007 <strong>et</strong> qui traitent desrémunérations des dirigeants, mandataires soci<strong>au</strong>xde sociétés cotées. L’Afep <strong>et</strong> le Medef ayant publiéde nouvel<strong>les</strong> recommandations le 6 octobre 2008, leconseil d’administration a constaté qu’el<strong>les</strong> étaientdéjà mises en œuvre pour la quasi-totalité d’entreel<strong>les</strong>. Les dispositions devant être introduites ont étéadoptées par le conseil d’administration début 2009.1. Rémunération fixe <strong>et</strong>avantages en natureLes règ<strong>les</strong> de détermination de la rémunération fixeont été définies en 1999 <strong>et</strong> ont été appliquées depuisde façon constante.La rémunération fixe est déterminée en prenant encompte le nive<strong>au</strong> <strong>et</strong> la difficulté des responsabilités,l’expérience dans la fonction, l’ancienn<strong>et</strong>é dans leGroupe, ainsi que <strong>les</strong> pratiques relevées dans <strong>les</strong>groupes ou dans <strong>les</strong> entreprises exerçant des activitéscomparab<strong>les</strong>.Les avantages en nature consistent en la mise à dispositiond’une voiture de fonction, à laquelle s’ajoutent,pour Martin <strong>Bouygues</strong> <strong>et</strong> Olivier <strong>Bouygues</strong>,la mise à disposition pour des besoins personnelsd’une partie du temps d’une assistante de direction<strong>et</strong> d’un ch<strong>au</strong>ffeur-agent de sécurité.2. Rémunération variableLes règ<strong>les</strong> de détermination de la rémunérationvariable ont également été arrêtées en 1999 <strong>et</strong>n’ont pas été modifiées jusqu’en 2007. Le conseil adécidé en février 2007 de modifier <strong>les</strong> critères de larémunération variable, en tenant compte des recommandationsAfep-Medef.La rémunération variable est individualisée : leconseil a défini, pour chaque dirigeant mandatairesocial, des critères de détermination de la rémunérationvariable <strong>et</strong> plafonné celle-ci à un pourcentage dela rémunération fixe. Le plafond a été fixé à un pourcentagede la rémunération fixe, qui peut varier lui<strong>au</strong>ssi selon le dirigeant mandataire social concerné.La rémunération variable est fondée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> performancesdu Groupe, cel<strong>les</strong>-ci étant déterminéespar référence à des indicateurs économiques significatifs:• progression du résultat opérationnel courant ;• évolution du bénéfice n<strong>et</strong> consolidé (part duGroupe) de <strong>Bouygues</strong> ;• cash-flow libre, avant BFR, de <strong>Bouygues</strong>.Chaque critère détermine une partie de la rémunérationvariable.En cas de circonstances exceptionnel<strong>les</strong>, le conseild’administration, après avis du comité des rémunérations,s’est réservé la faculté d’attribuer une primeexceptionnelle.3. Autres informations <strong>sur</strong><strong>les</strong> rémunérationsLes rémunérations de Martin <strong>Bouygues</strong> <strong>et</strong> d'Olivier<strong>Bouygues</strong> sont versées par SCDM <strong>et</strong> facturées parSCDM à <strong>Bouygues</strong> dans le cadre de la conventionrégissant <strong>les</strong> relations entre <strong>Bouygues</strong> <strong>et</strong> SCDM,qui a été soumise à la procédure des conventionsréglementées.IV • Modalitésparticulières departicipation desactionnaires à l’assembléegénéraleLes modalités particulières de participation desactionnaires à l’assemblée générale sont prévuespar l’article 19 des statuts <strong>et</strong> r<strong>et</strong>ranscrites ci-dessous:«19.2. Tous <strong>les</strong> actionnaires ont vocation à participer<strong>au</strong>x assemblées dans <strong>les</strong> conditions prévuespar la loi.19.3. Tout actionnaire remplissant <strong>les</strong> conditionsrequises pour participer à l’assemblée peut <strong>au</strong>ssise faire représenter, dans <strong>les</strong> conditions prévuespar la loi.19.4. Tout actionnaire peut encore voter par correspondance,dans <strong>les</strong> conditions prévues par laloi. Les formulaires de vote par correspondance nesont r<strong>et</strong>enus que s’ils ont été reçus effectivement parla société, à son siège social ou <strong>au</strong> lieu fixé par <strong>les</strong>avis de réunion <strong>et</strong> de convocation publiés <strong>au</strong> BALO,<strong>au</strong> plus tard le troisième jour précédant la date de laréunion de l’assemblée.19.5. Les propriétaires d'actions de la sociétén'ayant pas leur domicile <strong>sur</strong> le territoire françaispeuvent être inscrits en compte <strong>et</strong> être représentésà l'assemblée par tout intermédiaire inscrit pourleur compte <strong>et</strong> bénéficiant d'un mandat général degestion des titres, sous réserve que l'intermédiaireait préalablement déclaré <strong>au</strong> moment de l'ouverturede son compte <strong>au</strong>près de la société ou de l'intermédiairefinancier teneur de compte, conformément<strong>au</strong>x dispositions léga<strong>les</strong> <strong>et</strong> réglementaires, sa qualitéd'intermédiaire détenant des titres pour compted'<strong>au</strong>trui.126


La société est en droit de demander à l'intermédiaireinscrit pour le compte d'actionnaires n'ayant pas leurdomicile <strong>sur</strong> le territoire français <strong>et</strong> bénéficiant d'unmandat général de gestion des titres de fournir laliste des actionnaires qu'il représente dont <strong>les</strong> droitsde vote seraient exercés à l'assemblée.Le vote ou le pouvoir émis par un intermédiaire quine s'est pas déclaré comme tel, conformément <strong>au</strong>xdispositions léga<strong>les</strong> <strong>et</strong> réglementaires ou des présentsstatuts, ou qui n'a pas révélé l'identité des propriétairesdes titres, ne peut être pris en compte.»V • Mention de lapublication desinformations de l’articleL. 225-100-3 du Code decommerceLes éléments susceptib<strong>les</strong> d’avoir une incidence<strong>sur</strong> le cours en cas d’offre publique sont publiésdans le rapport de gestion du conseil, <strong>au</strong> chapitre"<strong>Informations</strong> juridiques".VI • Procédures decontrôle interne mises enplace par la société1. Introduction<strong>Bouygues</strong> <strong>et</strong> ses filia<strong>les</strong> sont particulièrement sensib<strong>les</strong>à l’importance du contrôle interne, processuscontribuant à fournir une as<strong>sur</strong>ance raisonnablequant à la réalisation des princip<strong>au</strong>x objectifs duGroupe.La maîtrise des risques a toujours constitué un élémentimportant de la culture du groupe <strong>Bouygues</strong>.C<strong>et</strong>te gestion des risques est <strong>au</strong> cœur des préoccupationsdes managers du Groupe, <strong>et</strong> s’appuie <strong>sur</strong>des dispositifs de contrôle interne fondés <strong>sur</strong> desprincipes appliqués depuis fort longtemps <strong>au</strong> seindes métiers.Les organes <strong>et</strong> procédures du contrôle interneparticipent ainsi à l’identification, à la prévention <strong>et</strong>à la maîtrise des princip<strong>au</strong>x facteurs de risques denature à contrarier la réalisation des objectifs duGroupe.Si le contrôle interne vise de façon générale laréalisation des grands objectifs du Groupe, il aégalement pour obj<strong>et</strong> de veiller à ce que <strong>les</strong> actesde gestion ou la réalisation des opérations, ainsi quele comportement des collaborateurs, s’inscriventdans le cadre du respect de la réglementation <strong>et</strong> desrèg<strong>les</strong> <strong>et</strong> principes que la société <strong>Bouygues</strong> souhaitevoir appliquer <strong>au</strong> sein de son Groupe.C’est bien évidemment dans <strong>les</strong> domaines comptab<strong>les</strong><strong>et</strong> financiers que le contrôle interne trouve unelarge application chez <strong>Bouygues</strong>, compte tenu del’importance majeure que peuvent revêtir la qualité<strong>et</strong> la fiabilité des états comptab<strong>les</strong> <strong>et</strong> financiers dansle Groupe.Le contrôle interne est également très présent dansle domaine opérationnel <strong>et</strong> la gestion des risquesest totalement intégrée dans <strong>les</strong> processus clés desdifférents métiers du groupe.Comme tout système de contrôle, celui mis enplace par <strong>Bouygues</strong> ne peut cependant fournir unegarantie totale à l'entreprise quant à sa capacitéd'atteindre ses objectifs.À la suite de la loi de sécurité financière (LSF), l’AMFa créé un groupe de place qui a élaboré en octobre2006 un cadre de référence de contrôle internesusceptible d’être utilisé par <strong>les</strong> sociétés cotéesfrançaises.En janvier 2007, une recommandation de l’AMF préconisaitl’utilisation de ce cadre de référence.C’est dans ce contexte, <strong>et</strong> en s’appuyant <strong>sur</strong> le nouve<strong>au</strong>cadre de référence, que la société <strong>Bouygues</strong> asouhaité lancer en septembre 2007 un proj<strong>et</strong> transverseréunissant l’ensemble des métiers du groupe<strong>Bouygues</strong> afin de réfléchir <strong>sur</strong> le renforcement <strong>et</strong> lamodernisation de ses dispositifs de contrôle interne.La démarche du groupe <strong>Bouygues</strong> intégrait <strong>les</strong> deuxvol<strong>et</strong>s du cadre de référence :• <strong>les</strong> "Principes génér<strong>au</strong>x" du cadre de référence,• le "Guide d’application" relatif <strong>au</strong> contrôle internede l’information comptable <strong>et</strong> financière.C<strong>et</strong>te démarche s’est traduite par la mise en placed’un véritable proj<strong>et</strong> d’entreprise.C’est ainsi que le groupe <strong>Bouygues</strong> a créé deuxgroupes de travail réunissant des représentants dechaque métier, l’un travaillant <strong>sur</strong> <strong>les</strong> principes génér<strong>au</strong>xde contrôle interne, l’<strong>au</strong>tre <strong>sur</strong> <strong>les</strong> aspects liésà l’information comptable <strong>et</strong> financière. Ces groupesde travail sont animés par une équipe proj<strong>et</strong> constituée<strong>au</strong> sein de la société mère sous la supervisiond’un comité de pilotage présidé par un membre dela direction générale de <strong>Bouygues</strong>. Les princip<strong>au</strong>xobjectifs poursuivis à travers la mise en place de cesgroupes de travail consistaient à :• rassembler <strong>et</strong> compléter <strong>les</strong> grands principes ducontrôle interne du Groupe,• mieux identifier <strong>les</strong> bonnes pratiques communes<strong>au</strong>x différents métiers,• traiter de façon homogène <strong>les</strong> suj<strong>et</strong>s transversesimportants.Les trav<strong>au</strong>x des groupes de travail ont permis deformaliser fin 2008 <strong>les</strong> grands principes communsde contrôle interne applicab<strong>les</strong> <strong>au</strong> sein de tous <strong>les</strong>métiers du groupe <strong>Bouygues</strong> (principes génér<strong>au</strong>x <strong>et</strong>principes comptab<strong>les</strong> <strong>et</strong> financiers).Les principes génér<strong>au</strong>x de contrôle interne duGroupe s’articulent <strong>au</strong>tour de cinq composantes :• l’organisation,• la communication interne <strong>et</strong> externe,• <strong>les</strong> principes <strong>et</strong> méthodes de gestion des risques,• <strong>les</strong> activités de contrôle,• la <strong>sur</strong>veillance permanente du contrôle interne.Chaque composante traite d’un certain nombre d<strong>et</strong>hèmes pour <strong>les</strong>quels des principes de contrôleinterne sont édictés. À titre d’exemple, la composante"Organisation" comporte à elle seule plus de225 principes dans des domaines <strong>au</strong>ssi variés quela gouvernance, <strong>les</strong> ressources humaines ou <strong>les</strong>systèmes d’informations.Les principes comptab<strong>les</strong> <strong>et</strong> financiers ont été déclinésà partir de 26 thèmes <strong>et</strong> processus <strong>et</strong> comportentplus de 200 principes communs.Ces principes ont été soumis courant 2008 à un testde validité <strong>sur</strong> un périmètre adapté afin d’en validerle potentiel d’évaluation.Chaque métier est également appelé à approfondirc<strong>et</strong>te approche Groupe par une réflexion propredestinée à traiter des aspects spécifiques de sondispositif de contrôle interne <strong>et</strong> à compléter en 2009<strong>les</strong> principes communs <strong>au</strong> Groupe par des principesspécifiques liés à ses activités propres.Toujours en 2009, le proj<strong>et</strong> "Contrôle interne" dugroupe <strong>Bouygues</strong> devrait perm<strong>et</strong>tre d’aboutir àl’établissement d’une cartographie des risques dechaque métier, ainsi qu’à une cartographie desrisques majeurs du Groupe.En 2009, il s’agira également de vérifier le degréd’application de ces principes <strong>au</strong> sein du Groupeen réalisant un premier test d’évaluation. Chaquemétier procédera ensuite <strong>au</strong> déploiement progressifde l’évaluation de manière à couvrir une part significativede son périmètre <strong>au</strong> plus tard en 2011.Rapport du président du conseil d'administration • <strong>Informations</strong> juridiques <strong>et</strong> financières 127


Le but de ces évaluations consiste à définir desobjectifs de progrès <strong>et</strong> à m<strong>et</strong>tre en place desplans d’action afin d’atteindre progressivement cesobjectifs.Le périmètre couvert par le présent rapport estcelui du groupe <strong>Bouygues</strong> (société mère, <strong>Bouygues</strong>Construction, Colas, <strong>Bouygues</strong> Immobilier, <strong>Bouygues</strong>Telecom, TF1).Pour la rédaction du présent rapport, il a été faitappel à la contribution des différents métiers <strong>et</strong> <strong>les</strong>informations nécessaires ont été recueillies <strong>au</strong>prèsdes princip<strong>au</strong>x acteurs du contrôle interne. Leprésent rapport a été soumis pour approbation <strong>au</strong>conseil d’administration de <strong>Bouygues</strong>.2. Le processus de contrôleinterne du Groupe2.1 Environnement général decontrôle interneLa société mère <strong>et</strong> ses princip<strong>au</strong>x dirigeants s’attachentà créer un environnement propice à la sensibilisationdes collaborateurs du Groupe <strong>au</strong> besoin decontrôle interne.• Dans le domaine du respect de l’éthique <strong>et</strong> del’intégrité, le président-directeur général passerégulièrement des messages forts <strong>au</strong>près desprincip<strong>au</strong>x dirigeants du Groupe <strong>sur</strong> la nécessitéd’adopter, à tous <strong>les</strong> nive<strong>au</strong>x, des comportementsirréprochab<strong>les</strong>, ce qui intègre à la fois le respectdes lois <strong>et</strong> règlements en vigueur, mais égalementle respect de l’éthique <strong>et</strong> des valeurs du Groupe.Il le fait, tout d’abord, <strong>au</strong> sein du conseil de Groupe,instance regroupant une fois par trimestre <strong>les</strong>princip<strong>au</strong>x dirigeants, mais également dans lecadre de l’Institut du Management <strong>Bouygues</strong>(IMB) qui organise tous <strong>les</strong> mois un séminaire"Développement des Valeurs <strong>Bouygues</strong>" destinéà sensibiliser <strong>les</strong> cadres dirigeants à la nécessitéde respecter, en toutes circonstances, <strong>les</strong> lois <strong>et</strong>règlements, ainsi que <strong>les</strong> règ<strong>les</strong> éthiques quifondent l’état d’esprit du Groupe. Le présidentdirecteurgénéral de <strong>Bouygues</strong>, ainsi que certainsmembres de la direction générale, interviennentsystématiquement lors de ces séminaires.Le secrétaire général du Groupe anime périodiquementdes séminaires à destination des cadres,axés plus spécifiquement <strong>sur</strong> un rappel de laréglementation applicable dans différents domainesen lien avec <strong>les</strong> problématiques juridiquesrencontrées par <strong>les</strong> métiers.Le conseil d’administration de <strong>Bouygues</strong> s’est dotéd’un comité de l’éthique <strong>et</strong> du mécénat. Celui-ci anotamment pour mission :- de contribuer à la définition des règ<strong>les</strong> deconduite ou principes d'actions qui doiventinspirer le comportement des dirigeants <strong>et</strong> descollaborateurs,- de proposer ou donner un avis <strong>sur</strong> des actionsvisant à promouvoir un comportement professionnelexemplaire dans ce domaine,- de veiller <strong>au</strong> respect des valeurs ou règ<strong>les</strong> deconduite ainsi définies.Le comité de l’éthique <strong>et</strong> du mécénat de <strong>Bouygues</strong>est composé de quatre <strong>administrateurs</strong>. La présidencedu comité est as<strong>sur</strong>ée par un administrateurindépendant.Pour l'accomplissement de ses trav<strong>au</strong>x, le comitépeut entendre le président du conseil d'administrationou toute personne désignée par celui-ci.La société mère a souhaité aller plus loin dansc<strong>et</strong>te démarche de progrès continu. Elle a élaboré<strong>et</strong> diffusé depuis 2006 le code d’éthique du Groupe.Dans ce code d’éthique, <strong>Bouygues</strong> affirme <strong>les</strong>valeurs essentiel<strong>les</strong> qu’elle entend respecter <strong>et</strong>voir respecter par ses collaborateurs dans leur vieprofessionnelle. La création de ce code participeà l’objectif d’amélioration des comportements <strong>et</strong>vise à aider <strong>les</strong> collaborateurs à se déterminer enface de situations concrètes par référence à desprincipes clairs <strong>et</strong> précis.• Le maintien d’un h<strong>au</strong>t nive<strong>au</strong> de compétencedes collaborateurs de la société <strong>Bouygues</strong> <strong>et</strong>du Groupe constitue également un objectif de lasociété mère, car il contribue à créer un environnementfavorable <strong>au</strong> contrôle interne. <strong>Bouygues</strong>s’attache, en conséquence, à m<strong>et</strong>tre en place unepolitique volontariste de formation de ses collaborateurs,tout en cherchant à fidéliser ses princip<strong>au</strong>xcollaborateurs afin de maintenir un nive<strong>au</strong> d’expérience<strong>et</strong> de connaissance de l’entreprise propiceà la transmission de la culture <strong>et</strong> des valeurs duGroupe.En animant l’Institut du Management <strong>Bouygues</strong>,la société mère contribue de façon significative,par le biais des séminaires qu’elle organise, àformer <strong>les</strong> princip<strong>au</strong>x cadres du Groupe tout enleur transm<strong>et</strong>tant <strong>les</strong> exigences <strong>et</strong> <strong>les</strong> attentes del’entreprise tant en termes de compétences qued’état d’esprit.• Plus généralement, la philosophie que la sociétémère souhaite faire partager par <strong>les</strong> métiers estcelle d’un Groupe où <strong>les</strong> dirigeants sont prochesde leurs princip<strong>au</strong>x collaborateurs <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tent enœuvre une gestion transparente, prudente <strong>et</strong>rigoureuse.Ces principes sont rappelés <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du comitéde direction générale, puis relayés dans <strong>les</strong>métiers à tous <strong>les</strong> nive<strong>au</strong>x (conseil d’administration,direction générale, comité de direction). Lesgrandes décisions prises <strong>au</strong> plus h<strong>au</strong>t nive<strong>au</strong> parle Groupe s’inspirent de c<strong>et</strong>te gestion rigoureuse<strong>et</strong> prudente <strong>et</strong> servent de référence pour la gestionquotidienne des métiers.• La société mère joue également un rôle dans lapolitique de gestion des ressources humaines <strong>au</strong>nive<strong>au</strong> du groupe <strong>Bouygues</strong>.Ainsi, le directeur général adjoint des Ressourceshumaines <strong>et</strong> Administration du groupe <strong>Bouygues</strong>anime <strong>et</strong> coordonne le comité Ressources humainesGroupe qui constitue un maillon essentiel de latransmission des valeurs du Groupe.La charte des ressources humaines de <strong>Bouygues</strong>,entièrement refondue en 2008, contribue à latransmission de la culture du Groupe en rappelantque le développement de l’entreprise reposeessentiellement <strong>sur</strong> <strong>les</strong> hommes.• Enfin, comme cela a été indiqué en introduction,le Groupe dans son ensemble a initié en 2007,sous l’impulsion de sa société mère, une réflexionen profondeur <strong>sur</strong> ses principes <strong>et</strong> dispositifsde contrôle interne. Un travail très important deformalisation a été effectué, aboutissant à l’établissementde principes de contrôle interne communs<strong>au</strong>x différentes entités du groupe <strong>Bouygues</strong>,<strong>les</strong>quels seront complétés <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de chaquemétier par des principes spécifiques. Au-delà dela gestion des risques <strong>au</strong> quotidien par <strong>les</strong> managersdes métiers, l’objectif clairement affirmé estde disposer à court terme d’un système visant àrecenser <strong>et</strong> analyser <strong>les</strong> princip<strong>au</strong>x risques <strong>et</strong> às’as<strong>sur</strong>er du traitement de ces risques.2.2 Objectifs/activités <strong>et</strong>procédures de contrôle - Risques2.2.1 Objectifs/Cycle de managementLa mise en place des procédures de contrôle interneest liée à la définition d’objectifs compatib<strong>les</strong> avec<strong>les</strong> risques <strong>au</strong>xquels le Groupe est confronté.La définition des objectifs génér<strong>au</strong>x du Groupe estappréhendée à travers le cycle de management,processus qui perm<strong>et</strong> à la direction générale duGroupe de participer, en amont, à la définition desstratégies de chaque métier, d’approuver <strong>les</strong> plansqui s’inscrivent dans ce cadre stratégique, puis desuivre en cours d’exercice la réalisation progressivedes objectifs.Les principes du cycle de management sont direc-128


tement applicab<strong>les</strong> dans toutes <strong>les</strong> structures duGroupe, perm<strong>et</strong>tant ainsi une construction solide <strong>et</strong>structurée de l’ensemble.Ce processus itératif perm<strong>et</strong> à la direction généraledu Groupe de s’as<strong>sur</strong>er en permanence de la cohérencedes objectifs avec <strong>les</strong> stratégies, de contrôler<strong>les</strong> décalages éventuels entre <strong>les</strong> réalisations <strong>et</strong> <strong>les</strong>objectifs <strong>et</strong> d’anticiper <strong>les</strong> me<strong>sur</strong>es à m<strong>et</strong>tre en place<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du Groupe ou des métiers pour y remédier(besoins de financement, recadrages, <strong>et</strong>c.).Il vise également à m<strong>et</strong>tre à la disposition de ladirection générale du Groupe <strong>et</strong> du conseil d’administrationde la société <strong>Bouygues</strong>, tous <strong>les</strong> élémentsd’informations nécessaires à la prise de décisions.Les princip<strong>au</strong>x membres de la direction générale dela société mère sont présents <strong>au</strong> sein des conseilsd’administration des différentes sociétés de tête desmétiers qui arrêtent <strong>les</strong> orientations stratégiques <strong>et</strong><strong>les</strong> plans.a) Plan stratégique <strong>et</strong> plan d’affairesEn tenant compte des orientations généra<strong>les</strong> duGroupe <strong>et</strong> de ses caractéristiques propres, chaquemétier définit ses orientations stratégiques à moyenterme (horizon de trois ans). Le plan stratégique estprésenté à la direction générale Groupe par chaquedirection générale métier, ainsi qu’<strong>au</strong> conseil d’administrationde <strong>Bouygues</strong> de juin.Les plans d’action qui en découlent perm<strong>et</strong>tentensuite d’établir <strong>les</strong> plans d’affaires <strong>sur</strong> trois ans, quisont présentés à la direction générale Groupe parchaque direction générale métier, ainsi qu’<strong>au</strong> conseild’administration de <strong>Bouygues</strong> de décembre.Un réajustement des plans d’affaires est effectué enmars pour prendre en compte l’arrêté comptable del’exercice écoulé, <strong>et</strong> faire ressortir toute éventuelleévolution significative par rapport <strong>au</strong> plan initial.b) Plan annuelDans le cadre du plan d’affaires de décembre, lapremière année fait l’obj<strong>et</strong> d’un plus grand détail <strong>et</strong>constitue un engagement de chaque métier vis-à-visde la direction générale Groupe, dénommé le planannuel.Un premier point d’avancement du plan annuel(actualisation) pour l’année en cours est effectué enjuin à l’occasion de la présentation du plan stratégiqueà la direction générale Groupe.Une deuxième actualisation a lieu en novembre <strong>et</strong>est intégrée dans le nouve<strong>au</strong> plan d’affaires.À côté des objectifs génér<strong>au</strong>x du Groupe, la sociétémère se fixe également des objectifs plus spécifiquesqui concernent, en particulier, la fiabilité desinformations comptab<strong>les</strong> <strong>et</strong> financières, élémentessentiel pour une société cotée, ou encore laconformité <strong>au</strong>x lois <strong>et</strong> règlements, <strong>les</strong>quels sont unecondition déterminante de la réussite du Groupe.2.2.2 Activités <strong>et</strong> procédures decontrôleLe contrôle interne suppose l’identification <strong>et</strong> l’analysedes facteurs susceptib<strong>les</strong> de contrarier la réalisationdes objectifs (notion de risques) <strong>et</strong> parfois lamise en place de moyens visant à <strong>les</strong> maîtriser. Il secaractérise par l’existence d’organes ou de structuresexerçant des missions de contrôle interne, ainsique par la mise en place de normes <strong>et</strong> procéduresde contrôle.a) Risques majeurs génér<strong>au</strong>x – Rôle de lasociété mèreLes différents comités (risques majeurs - QSE - développementdurable)La société mère, dans le cadre de sa politique demaîtrise des risques majeurs, avait mis en place unestructure – le comité de management des risquesmajeurs – dont la mission consistait à renforcer <strong>et</strong>mieux organiser la démarche de gestion des risquesmajeurs <strong>au</strong> sein des différents métiers.Ce comité, qui a existé jusqu’en 2005, a pleinementrempli sa fonction puisque tous <strong>les</strong> métiers ont étésensibilisés <strong>et</strong> ont mis en place des procédures<strong>et</strong>/ou structures pour la gestion des risques majeurs(analyses des risques, gestion des crises, formations,<strong>et</strong>c.).Les principa<strong>les</strong> questions examinées par <strong>les</strong> métiers,dans le cadre de la maîtrise de leurs risques majeurs,concernent en général (en fonction des activités) :• <strong>les</strong> risques technologiques,• <strong>les</strong> risques environnement<strong>au</strong>x,• la santé des personnes,• la protection des actifs stratégiques.Fin 2005, <strong>Bouygues</strong> a pris une nouvelle initiativeen créant une direction du développement durab<strong>les</strong>ous la responsabilité d’Olivier <strong>Bouygues</strong>. Savocation est d’aider <strong>les</strong> métiers à partager <strong>les</strong>meilleures pratiques, de sensibiliser <strong>et</strong> de formerdes collaborateurs, d’assister <strong>et</strong> de conseiller <strong>les</strong>représentants développement durable des métiersdans leurs réflexions. La société <strong>Bouygues</strong> joueégalement son rôle d’animation en matière de QSE(Qualité-Sécurité-Environnement). Elle anime deuxcomités réunissant régulièrement <strong>les</strong> responsab<strong>les</strong>métiers <strong>sur</strong> ces questions jugées essentiel<strong>les</strong> pourla société mère.Des principes directeurs de management des risquesmajeurs <strong>au</strong> proj<strong>et</strong> "Contrôle interne" du groupe<strong>Bouygues</strong>La société mère avait élaboré dès 2004 des principesdirecteurs du management des risques majeurs duGroupe que <strong>les</strong> filia<strong>les</strong> étaient invitées à appliquer.Ces principes directeurs incitaient <strong>les</strong> filia<strong>les</strong> à m<strong>et</strong>treen place un processus de maîtrise des risquesrespectant <strong>les</strong> étapes suivantes :• identification <strong>et</strong> classement des risques,• évaluation, sélection, hiérarchisation des risques,• traitement, maîtrise, suivi <strong>et</strong> contrôle des risques.Ces principes directeurs suggéraient également <strong>au</strong>xfilia<strong>les</strong> de m<strong>et</strong>tre en place un dispositif de gestionde crise, incluant la définition de seuils d’alerte <strong>et</strong>l’organisation d’un système d’astreinte.Dans le cadre de son proj<strong>et</strong> "Contrôle interne" initiéen 2007 <strong>et</strong> de la formalisation des principes decontrôle interne du groupe <strong>Bouygues</strong>, l’accent a étémis <strong>sur</strong> <strong>les</strong> principes <strong>et</strong> méthodes de gestion des risques.Dans ce cadre, une démarche visant à suivrede manière exh<strong>au</strong>stive <strong>et</strong> systématique <strong>les</strong> risquesmajeurs a été arrêtée. Elle vise principalement àperm<strong>et</strong>tre :• l’identification <strong>et</strong> le suivi des risques majeurs àpartir du terrain,• la transmission des savoir-faire entre <strong>les</strong> générations.C<strong>et</strong>te démarche, qui a vocation à être mise en œuvrepar l’ensemble des métiers, envisage <strong>les</strong> différentesétapes clés de la gestion des risques :• identification,• caractérisation,• évaluation,• hiérarchisation,• traitement,• reporting <strong>et</strong> communication.Pour chaque étape dont le concept est précisémentdéfini, des principes essentiels sont posés qui,pris dans leur ensemble, constituent une véritableméthode de gestion des risques.Aspects juridiquesLe secrétariat général Groupe as<strong>sur</strong>e des missionsde suivi juridique des enjeux Groupe.Dans ce cadre, le secrétaire général <strong>et</strong> <strong>les</strong> juristes dela société mère peuvent intervenir ponctuellement<strong>au</strong>x côtés des métiers dans la gestion des grandscontentieux ou des grands dossiers ayant un impact<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du Groupe.Rapport du président du conseil d'administration • <strong>Informations</strong> juridiques <strong>et</strong> financières 129


Le secrétaire général de <strong>Bouygues</strong> anime le comitéjuridique Groupe qui réunit <strong>les</strong> directeurs juridiquesdes métiers. Il joue ainsi un rôle d’animation <strong>et</strong> decontrôle de la filière juridique Groupe.Le secrétaire général est également le responsablede l’éthique du Groupe.Au nive<strong>au</strong> de la société mère, en dehors des pouvoirsde représentation appartenant <strong>au</strong>x mandatairessoci<strong>au</strong>x (président-directeur général, directeursgénér<strong>au</strong>x délégués), il existe un système de délégationsde pouvoirs formalisé (délégations écrites)<strong>et</strong> centralisé.Ainsi, certaines délégations sont données directementpar le président-directeur général à certainsbénéficiaires dans des domaines d’activités trèsclairement identifiés (exemple : Alain Pouyat, directeurgénéral Informatique <strong>et</strong> Technologies nouvel<strong>les</strong>,bénéficie de pouvoirs étendus pour représenter lasociété dans son domaine d’activité).Par ailleurs, le président-directeur général confie desdélégations assez larges à ses princip<strong>au</strong>x collaborateurs(directions fonctionnel<strong>les</strong>) pour l’exercice deleurs fonctions respectives.Enfin, le président-directeur général peut confierégalement à certains collaborateurs des délégationsspécia<strong>les</strong> pour l’exécution de missions limitées.As<strong>sur</strong>ancesLa direction centrale Risques <strong>et</strong> As<strong>sur</strong>ances duGroupe joue un rôle d’assistance, de conseil <strong>et</strong> desoutien <strong>au</strong>x filia<strong>les</strong> du Groupe. Elle intervient égalementen ce qui concerne le contrôle interne appliquéà la gestion des risques.Grâce à sa vision globale de la politique d’as<strong>sur</strong>ancedes différents métiers, la direction centrale Risques<strong>et</strong> As<strong>sur</strong>ances m<strong>et</strong> en place des as<strong>sur</strong>ances Groupeen complément des as<strong>sur</strong>ances souscrites <strong>au</strong> nive<strong>au</strong>des métiers.La direction centrale Risques <strong>et</strong> As<strong>sur</strong>ances veille àce que <strong>les</strong> filia<strong>les</strong> aient des polices souscrites <strong>au</strong>prèsde compagnies de premier ordre <strong>et</strong> présentant unnive<strong>au</strong> de couverture, de franchise <strong>et</strong> de prime enadéquation avec le risque couru.Par ailleurs, la direction centrale Risques <strong>et</strong>As<strong>sur</strong>ances assume la gestion directe des as<strong>sur</strong>ancesdu pôle Finagestion.b) Gestion des risques des métiersC<strong>et</strong>te problématique est examinée <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> dechacun des métiers qui m<strong>et</strong>tent en place <strong>les</strong> procéduresappropriées en fonction de la nature desrisques identifiés.Avant le proj<strong>et</strong> "Contrôle interne" du Groupe lancé en2007, qui a défini <strong>les</strong> principes Groupe en la matière<strong>et</strong> qui invite chaque métier à compléter ce référentielpar l’élaboration de ses principes spécifiques, certainsmétiers avaient conçu un véritable dispositif degestion des risques à la fois global <strong>et</strong> structuré.Les risques spécifiques <strong>au</strong>x métiers peuvent être denature très différente selon <strong>les</strong> métiers. À titre de simp<strong>les</strong>exemp<strong>les</strong>, il peut s’agir de risques liés à la réglementation(TF1, <strong>Bouygues</strong> Telecom), de risques liésà la santé publique (<strong>Bouygues</strong> Telecom), de risquestechnologiques (TF1, <strong>Bouygues</strong> Telecom), de risquesliés à la concurrence (<strong>Bouygues</strong> Telecom),de risques environnement<strong>au</strong>x (Colas, <strong>Bouygues</strong>Immobilier) ou encore de risques pays (voir <strong>sur</strong> cepoint le chapitre "Les risques" du présent documentde référence).Les métiers ont mis en place des procédures formaliséesde nature à as<strong>sur</strong>er une meilleure maîtrise deleurs risques.Tel ou tel risque métier pourra faire l’obj<strong>et</strong> d’une missiond’<strong>au</strong>dit spécifique à la demande de la directiongénérale du métier ou du Groupe (<strong>au</strong>dit externe ou<strong>au</strong>dit interne par la direction Audit du métier).<strong>Bouygues</strong> TelecomTel est le cas chez <strong>Bouygues</strong> Telecom qui a mis enplace un véritable processus transverse de gestiondes risques intégré <strong>au</strong> cycle de gestion courantde l’entreprise. Un responsable de la gestion desrisques anime le processus avec vingt-deux correspondantsreprésentant <strong>les</strong> grandes directions del’organisation, chargés principalement de collecter<strong>les</strong> risques <strong>et</strong> de <strong>les</strong> évaluer. L’identification des risquesest formalisée <strong>et</strong> résulte d’une démarche descendante<strong>et</strong> ascendante. Les risques sont évaluésselon des règ<strong>les</strong> <strong>et</strong> principes communs à <strong>Bouygues</strong>Telecom. La cohérence du système <strong>et</strong> son évolutionsont as<strong>sur</strong>ées par le biais des correspondants <strong>et</strong> vi<strong>au</strong>n groupe "validation". Des reporting réguliers sonteffectués trimestriellement à la direction générale <strong>et</strong>une présentation annuelle est faite <strong>au</strong> conseil d’administration.Des enjeux très importants sont liés <strong>au</strong>x offres commercia<strong>les</strong>.C’est la raison pour laquelle cel<strong>les</strong>-ci sontexaminées par un comité des offres <strong>au</strong>quel participela direction générale de la société. Un comité dit de"bilan des offres" as<strong>sur</strong>e également un suivi desoffres commercia<strong>les</strong> proposées <strong>et</strong> contrôle <strong>les</strong> résultats<strong>au</strong> regard des prévisions initia<strong>les</strong>. Par ailleurs,des procédures spécia<strong>les</strong> régissent également leprocessus d'achats compte tenu de l’importancedes investissements réalisés <strong>et</strong> des risques qui ysont associés.De nombreux investissements ont été réalisés en2007 pour as<strong>sur</strong>er la redondance des élémentstechniques majeurs du rése<strong>au</strong>. La société m<strong>et</strong> enplace des plans de continuité de nature à garantir<strong>au</strong>tant que possible un maintien du service pendantle traitement d’un dysfonctionnement.TF1Chez TF1, la direction des Technologies <strong>et</strong> Systèmesd’information (DTSI) œuvre à la formalisation d’unepolitique de sécurité de l’information <strong>et</strong> à la constitutiond’un référentiel commun <strong>au</strong> groupe. Unedémarche d’identification des risques majeurs, afinde définir un système décisionnel de gestion decrise, a été initiée. Elle a donné lieu à la créationde la structure Réagir dont l’objectif est de bâtir <strong>et</strong>m<strong>et</strong>tre à jour <strong>les</strong> princip<strong>au</strong>x schémas de reprisedes processus clés en cas d’incidents. Le comitéRéagir effectue un travail de veille <strong>et</strong> de préventiondes risques majeurs associés <strong>au</strong>x processus clés dugroupe. Il as<strong>sur</strong>e le maintien <strong>et</strong> l’enrichissement desdifférentes procédures.Une attention particulière est portée <strong>au</strong> processusd’achats qui peut générer des engagements trèsimportants (par exemple : contrats d’achats dedroits). Ces contrats suivent un circuit de validationtrès précis intégrant <strong>les</strong> différents services <strong>et</strong> parfoisla direction générale en fonction du montant de l’engagement<strong>et</strong> de la nature du contrat.Il f<strong>au</strong>t préciser l’importance du rôle de :• la direction de l’Antenne, avec le contrôle de laconformité des programmes <strong>et</strong> le respect desobligations du cahier des charges ;• la direction des Technologies <strong>et</strong> Moyens internes,<strong>au</strong> travers de la maîtrise de la diffusion <strong>et</strong> de sasécurisation par le biais d’un site secours externe<strong>et</strong> protégé opérationnel pour trois processus clés :la diffusion des programmes, la fabrication desjourn<strong>au</strong>x télévisés, l’élaboration des écrans publicitaires.<strong>Bouygues</strong> ConstructionChez <strong>Bouygues</strong> Construction, la gestion des risquesest complètement intégrée dans <strong>les</strong> processus del’entreprise : à titre d’exemple, des procédures trèsstrictes encadrent la sélection <strong>et</strong> la remise des offrescommercia<strong>les</strong>, qui font l’obj<strong>et</strong> de comités d’engagementformalisés pour passer en revue l’ensembledes risques des contrats. Des équipes financières,juridiques <strong>et</strong> techniques importantes sont associéesen amont <strong>au</strong>x proj<strong>et</strong>s. Le nive<strong>au</strong> de risque financier(courbe de risques) est suivi en permanence <strong>sur</strong> <strong>les</strong>grands contrats. La fonction de contrôle de gestiondispose de moyens <strong>et</strong> d’une <strong>au</strong>torité lui perm<strong>et</strong>tant130


de suivre mensuellement le résultat de chaquechantier, <strong>et</strong> de signaler <strong>les</strong> écarts par rapport <strong>au</strong>budg<strong>et</strong> prévisionnel.En fonction du nive<strong>au</strong> des engagements financiersou du montant des trav<strong>au</strong>x ou encore en tenantcompte des enjeux techniques, <strong>les</strong> différentes entitésde <strong>Bouygues</strong> Construction sont dans l’obligationde présenter leur dossier <strong>et</strong> de solliciter l’accord dela direction générale de <strong>Bouygues</strong> Construction.En 2008, dans le cadre de son proj<strong>et</strong> Édifice, unprogiciel de gestion intégrée, perm<strong>et</strong>tant d’unifier l<strong>et</strong>raitement de l’information comptable <strong>et</strong> financière, acommencé à être déployé.<strong>Bouygues</strong> ImmobilierChez <strong>Bouygues</strong> Immobilier, le référentiel de procéduresinternes a été revu en 2007 dans le cadre deson proj<strong>et</strong> interne Optimus <strong>et</strong> fait l’obj<strong>et</strong> de mises àjour régulières.Une attention particulière est portée <strong>au</strong> processusd’engagement foncier (signature des promesses deventes, acquisition des terrains) <strong>et</strong> de démarragedes trav<strong>au</strong>x.ColasChez Colas, <strong>les</strong> risques financiers <strong>et</strong> comptab<strong>les</strong> onttoujours fait l’obj<strong>et</strong> de principes <strong>et</strong> procédures biendéfinis. Quant à la politique de gestion des risques,elle est centrée principalement <strong>sur</strong> <strong>les</strong> actions deprévention <strong>et</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong> couvertures d’as<strong>sur</strong>ance.Une très forte culture de la décentralisation s’accompagned’un dispositif de contrôle des engagements,tant <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> des engagements commerci<strong>au</strong>x (soumissiondes proj<strong>et</strong>s à des commissions de marchés)que pour <strong>les</strong> opérations de croissance externe,<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> doivent faire l’obj<strong>et</strong> d’une présentation<strong>et</strong> d’un accord préalable de la direction générale deColas, <strong>et</strong> même parfois du conseil d’administration.c) Contrôle de gestionL’organisation du contrôle de gestion perm<strong>et</strong> uneapproche globale de telle sorte qu’<strong>au</strong>cune sociétédu Groupe n’échappe <strong>au</strong> processus de contrôle. Lessociétés qui ne sont pas rattachées à un métier sontgérées <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de la société mère.Par ailleurs, la société mère effectue un contrôlede gestion à son nive<strong>au</strong> <strong>et</strong> <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du Groupe àtravers différents types de procédures.Les principes de fonctionnement entre la sociétémère <strong>et</strong> <strong>les</strong> métiers ont été regroupés dans un documentde synthèse élaboré en 2001 par la directioncentrale Stratégies <strong>et</strong> Développement, dont unemise à jour a été effectuée en 2005. Ce guide sert deréférentiel pour l’ensemble des métiers.Contrôle de gestion de la société mèreUn budg<strong>et</strong> annuel des dépenses de la sociétéest établi par la direction centrale Stratégies <strong>et</strong>Développement, en étroite collaboration avec <strong>les</strong>directions de la société mère.Le contrôle des dépenses de structure engagéesest effectué chaque mois pour perm<strong>et</strong>tre d’identifierrapidement <strong>les</strong> écarts par rapport <strong>au</strong> budg<strong>et</strong> <strong>et</strong> d’enfaire l’analyse.C<strong>et</strong>te analyse perm<strong>et</strong> d’identifier <strong>les</strong> écarts qui impliquentde rem<strong>et</strong>tre en c<strong>au</strong>se la prévision annuelle.Deux fois par an, la direction centrale Stratégies <strong>et</strong>Développement effectue une actualisation du budg<strong>et</strong>des dépenses de l’année en cours, en liaison avec<strong>les</strong> directions concernées.Reporting GroupeLa société mère exerce un contrôle systématique <strong>sur</strong>la gestion de ses filia<strong>les</strong> par le biais du plan annuel<strong>et</strong> des actualisations, ainsi qu’à travers <strong>les</strong> table<strong>au</strong>xde bord mensuels. Ces derniers sont communiquésdirectement à la direction générale Groupe <strong>et</strong> centralisés<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de la direction centrale Stratégies<strong>et</strong> Développement, qui joue un rôle pivot dans lecontrôle de gestion du Groupe.Ces table<strong>au</strong>x de bord mensuels qui remontent à lasociété mère sont ceux-là mêmes qui sont établispar <strong>les</strong> métiers à destination des directions généra<strong>les</strong>métiers.Trimestriellement, ces table<strong>au</strong>x de bord se doublentdes résultats comptab<strong>les</strong>.Ainsi, le cycle de management <strong>et</strong> <strong>les</strong> procédures decontrôle <strong>et</strong> de reporting perm<strong>et</strong>tent un suivi <strong>et</strong> un dialoguepermanent avec <strong>les</strong> métiers. Des recadragespeuvent être opérés. La société mère se trouve enme<strong>sur</strong>e de contrôler la gestion des filia<strong>les</strong> <strong>et</strong> d’interveniren amont dans <strong>les</strong> décisions stratégiques.Proj<strong>et</strong>s métiersAu nive<strong>au</strong> des métiers, le contrôle de gestion s’exerceégalement à travers <strong>les</strong> services dédiés <strong>et</strong> <strong>les</strong>systèmes d’information spécifiques mis en place.À titre d’exemple, le proj<strong>et</strong> Édifice de <strong>Bouygues</strong>Construction a pour objectif de moderniser la gestionfinancière des chantiers, ainsi que d’améliorerle contrôle budgétaire <strong>et</strong> le reporting par le biaisde la mise en place d’un nouve<strong>au</strong> logiciel, dont ledéploiement a démarré en 2008 <strong>au</strong> sein du groupe<strong>Bouygues</strong> Construction.Chez <strong>Bouygues</strong> Immobilier, la modernisation dusystème d’information se poursuit avec pour objectifd’améliorer la performance de l’entreprise (gestionde la relation client, gestion financière desopérations) <strong>et</strong> d’en simplifier le pilotage (reportingdécisionnel, gestion RH), dans le cadre d’un schémadirecteur validé par la direction générale.d) Trésorerie <strong>et</strong> financesLa direction centrale Trésorerie <strong>et</strong> Finances de lasociété mère définit <strong>et</strong> veille à l’application de principesde bonne gestion <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du Groupe. Elle joueun rôle d’animation <strong>et</strong> de coordination.Les principes de fonctionnement concernent enparticulier <strong>les</strong> centra<strong>les</strong> de trésorerie <strong>Bouygues</strong>Relais <strong>et</strong> Uniservice qui sont gérées <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> dela société mère, ainsi que <strong>les</strong> centra<strong>les</strong> de trésoreriedes métiers. Ils s’appliquent également en matièrede financement des filia<strong>les</strong>.Les règ<strong>les</strong> essentiel<strong>les</strong> de gestion prudente concernenten particulier la sécurité interne (double signaturepour <strong>les</strong> paiements, <strong>et</strong>c.), la sécurité externe(chèques sécurisés, paiement par BOR, <strong>et</strong>c.), leprincipe de liquidité (lignes de crédit confirmées, placementde la trésorerie, <strong>et</strong>c.), la qualité des contreparties,la documentation juridique des dispositionsdes conventions de crédit, ainsi que l’appréciation<strong>et</strong> la couverture éventuelle des risques de t<strong>au</strong>x dechange.L’amélioration de la gestion de la trésorerie <strong>et</strong> la maîtrisedes risques financiers constituent égalementune préoccupation des métiers. À titre d’exemple, ladirection de la trésorerie de <strong>Bouygues</strong> Constructiona déployé en 2006 un nouve<strong>au</strong> progiciel (Amelis)visant à renforcer la maîtrise de l’exposition dugroupe <strong>Bouygues</strong> Construction en matière d’encoursd’engagement par signature (avals, c<strong>au</strong>tions,garanties, <strong>et</strong>c.).e) Audit interneL’<strong>au</strong>dit constitue un outil d’analyse, de contrôle <strong>et</strong>d’information qui joue un rôle essentiel dans l’analyse<strong>et</strong> le contrôle des risques.Chaque métier dispose d’un service <strong>au</strong>dit internestructuré exerçant des missions dans des domainestrès variés (comptabilité, gestion, trésorerie, fiscalité,organisation, <strong>et</strong>c.).La réalisation des missions s’effectue suivant uneméthodologie rigoureuse (plan d’<strong>au</strong>dit annuel arrêtépar la direction générale <strong>et</strong> le comité des comptesdes métiers). Chaque mission d’<strong>au</strong>dit donne lieu àl’établissement d’un rapport diffusé à la directiongénérale <strong>et</strong> <strong>au</strong> comité des comptes comportant uneanalyse <strong>et</strong> des recommandations, <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> fontl’obj<strong>et</strong> d’un suivi.Au nive<strong>au</strong> de la société mère, une direction centraleAudit Groupe effectue des <strong>au</strong>dits <strong>au</strong> sein de la sociétémère mais également <strong>au</strong>près des métiers dans leRapport du président du conseil d'administration • <strong>Informations</strong> juridiques <strong>et</strong> financières 1<strong>31</strong>


domaine informatique, à la demande de la directiongénérale du Groupe ou à la demande de la directiongénérale d’un métier.f) Dispositif d’alerte professionnelleUn dispositif d’alerte professionnelle existe <strong>au</strong> seindu groupe <strong>Bouygues</strong>. Ce dispositif vise à perm<strong>et</strong>tre<strong>au</strong>x collaborateurs du Groupe de signaler des irrégularitésen matière d’éthique.Ce dispositif a été mis en conformité avec <strong>les</strong> préconisationsde la Commission nationale informatique <strong>et</strong>libertés (Cnil). Conformément à la recommandationde la Commission européenne du 15 février 2005relative <strong>au</strong> rôle des <strong>administrateurs</strong>, il fonctionnesous le contrôle du comité de l’éthique du conseild’administration.2.3 Information <strong>et</strong> communicationLa production <strong>et</strong> la diffusion d’informations, tant eninterne que vis-à-vis des tiers, participent largement<strong>au</strong> développement du contrôle interne.Les systèmes d’information mis en place perm<strong>et</strong>tentde gérer <strong>et</strong> contrôler l’activité. La communicationcontribue à la fois à sensibiliser <strong>les</strong> collaborateurs àl’importance du contrôle <strong>et</strong> à transm<strong>et</strong>tre en dehorsdu Groupe des informations fiab<strong>les</strong>, pertinentes <strong>et</strong>conformes <strong>au</strong>x exigences léga<strong>les</strong>.2.3.1 Communication interneLa direction centrale Communication participe activementà la diffusion de l’information <strong>au</strong>près descollaborateurs du Groupe. Elle contribue ainsi àl’affirmation de l’identité du Groupe <strong>et</strong> joue un rôlefédérateur <strong>au</strong>près des collaborateurs du groupe<strong>Bouygues</strong>.Rattachée directement <strong>au</strong> président-directeur généralde <strong>Bouygues</strong>, elle est notamment en charge de lal<strong>et</strong>tre d’information bimensuelle Challenger Expressdestinée <strong>au</strong>x directeurs <strong>et</strong> chefs de services <strong>et</strong> dumagazine Le Minorange (publication bi-annuelle) quiconstituent le véritable trait d’union de l’ensembledes collaborateurs du Groupe.Elle pilote également e.by <strong>et</strong> e.bysa, <strong>les</strong> portailsintran<strong>et</strong> du groupe <strong>Bouygues</strong> <strong>et</strong> de la société mère,qui perm<strong>et</strong>tent d’accéder en temps réel à de trèsnombreuses informations <strong>et</strong> constituent un véritableoutil de travail pour <strong>les</strong> collaborateurs du Groupe <strong>et</strong>de la société <strong>Bouygues</strong>.La direction centrale Communication Groupe réaliseégalement L’Abrégé (synthèse annuelle des informationsfinancières <strong>sur</strong> <strong>les</strong> comptes), une brochurediffusée tant à l’extérieur du Groupe qu’<strong>au</strong>près descadres <strong>et</strong> Etam.Le conseil de Groupe, qui réunit quatre fois par an <strong>les</strong>princip<strong>au</strong>x managers <strong>et</strong> directeurs du Groupe, joueégalement un rôle essentiel dans la communicationinterne <strong>et</strong> participe à la transmission de la culture <strong>et</strong>des valeurs du Groupe. Il constitue un vecteur importantperm<strong>et</strong>tant à la direction générale du Groupe d<strong>et</strong>ransm<strong>et</strong>tre l’information <strong>et</strong> <strong>les</strong> messages essentiels<strong>au</strong>x princip<strong>au</strong>x dirigeants du Groupe.2.3.2 Communication externeLa direction centrale Communication développe sonaction en lien avec <strong>les</strong> métiers avec <strong>les</strong>quels ell<strong>et</strong>ravaille en étroite collaboration selon le principe del’information réciproque.Les principa<strong>les</strong> missions de la direction consistent :• à gérer l’image du Groupe (relations presse, relationspubliques, mécénat-sponsoring, <strong>et</strong>c.),• à transm<strong>et</strong>tre à la direction générale <strong>et</strong> <strong>au</strong>x managersdu Groupe <strong>les</strong> informations provenant desources externes dont ils peuvent avoir besoin.3. Le processus de contrôlerelatif à l’élaboration <strong>et</strong> <strong>au</strong>traitement de l’informationcomptable <strong>et</strong> financière3.1 Direction centraleConsolidationAu sein de la société mère, il existe une directioncentrale Consolidation-Comptabilité. C<strong>et</strong>te directiona notamment pour mission de définir <strong>et</strong> d’implanterdes règ<strong>les</strong> <strong>et</strong> méthodes de consolidation homogènespour le Groupe <strong>et</strong> d’assister <strong>les</strong> métiers dansleur gestion consolidée. Elle établit également <strong>les</strong>comptes individuels de la société mère.La consolidation s’effectue <strong>sur</strong> une base trimestriel<strong>les</strong>elon la méthode des paliers. Chaque métier consolideà son nive<strong>au</strong>, selon des méthodes identiquesdéfinies par la direction centrale qui effectue laconsolidation globale des comptes du Groupe.L’outil principal utilisé pour la consolidation descomptes <strong>au</strong>x différents nive<strong>au</strong>x est un logiciel spécifiqueédité par une société spécialisée. Il est utilisépar un très grand nombre de sociétés cotées. Celogiciel est utilisé <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de tous <strong>les</strong> métiers dansle cadre de la consolidation par paliers. L’utilisationde c<strong>et</strong> outil de consolidation perm<strong>et</strong> d’exercer uncontrôle rigoureux <strong>sur</strong> l’élaboration des comptes quisont ainsi régis par des procédures normées.En dehors du système comptable informatisé,la direction centrale Consolidation dispose d’unmanuel des règ<strong>les</strong> <strong>et</strong> procédures de consolidationregroupant <strong>les</strong> principes essentiels applicab<strong>les</strong> parl’ensemble des entités du Groupe en matière deconsolidation. Ce manuel constitue un outil importantperm<strong>et</strong>tant de servir de cadre de référence pourl’établissement des comptes consolidés. Il est mis àla disposition de tous <strong>les</strong> collaborateurs comptab<strong>les</strong>du Groupe <strong>au</strong> moyen d’un site intran<strong>et</strong> dédié quiénonce <strong>les</strong> différents principes <strong>et</strong> options applicab<strong>les</strong>dans le Groupe.La direction centrale Consolidation as<strong>sur</strong>e, parailleurs, une mission d’animation <strong>et</strong> de coordinationen diffusant régulièrement <strong>au</strong>près des métiers <strong>les</strong>règ<strong>les</strong> <strong>et</strong> méthodes applicab<strong>les</strong> (organisation deséminaires, envoi de l<strong>et</strong>tres-circulaires, <strong>et</strong>c.). Ellecontribue ainsi à maintenir la cohérence du systèmed’élaboration des comptes consolidés. Tel est le casen particulier pour <strong>les</strong> normes IAS-IFRS, leur interprétation<strong>et</strong> leur évolution.La société utilise un logiciel comptable d’engagement<strong>et</strong> de contrôle des dépenses (Adam<strong>au</strong>), ainsiqu’un logiciel comptable de contrôle des notesde frais (Ulysse), qui perm<strong>et</strong>tent l’application deprocédures formalisées <strong>et</strong> sécurisées pour <strong>les</strong> engagementsde dépenses.3.2 Comité des comptesLe conseil d’administration de la société <strong>Bouygues</strong>s’est doté d’un comité des comptes en 1995. Lecomité des comptes a notamment pour missionde s’as<strong>sur</strong>er de la pertinence <strong>et</strong> de la permanencedes méthodes adoptées pour l’établissement descomptes <strong>et</strong> de vérifier <strong>les</strong> procédures internes decollecte <strong>et</strong> de contrôle des informations concourantà l’établissement des comptes.En sus de ses vérifications généra<strong>les</strong> <strong>et</strong> régulières,le comité sélectionne des suj<strong>et</strong>s particuliers <strong>au</strong>xquelsil réserve un examen approfondi. Ainsi, il peutexaminer <strong>les</strong> conséquences d’opérations de cessionou de croissance externe. Il vérifie le traitementcomptable des grands risques encourus par <strong>les</strong> différentessociétés du Groupe, notamment <strong>les</strong> risquespays <strong>et</strong>, chez <strong>Bouygues</strong> Construction, le traitementdes risques que recèle l’exécution de certains chantiers.Le comité accorde une attention particulière<strong>au</strong>x changements de méthodes comptab<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>au</strong>xgrandes options de clôture des comptes.Présidé par un administrateur indépendant, il seréunit régulièrement (quatre fois en 2008). Ce comitédes comptes s’entr<strong>et</strong>ient avec <strong>les</strong> commissaires <strong>au</strong>xcomptes hors la présence des représentants de132

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