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La mairie - Boulogne - Billancourt

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<strong>La</strong> <strong>mairie</strong>JeunesseTous à l’eau : le bonheur des écoliers.Scolarité, sports et loisirs...<strong>La</strong> ville dont les écolierssont les princesLes écoles ne se contentent plus d’enseigner l’écriture et le calcul, elles sont devenuesde véritables lieux de vie où tout s’apprend. Avec ses 11 160 écoliers qui fréquentent les22 écoles maternelles, les 17 écoles élémentaires publiques et privées, <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> colle bien sûr au programme officiel, mais s’ouvre largement aux activitésfacultatives avec des classes européennes, des enseignements scientifiques outechnologiques. Le résultat est là, l’écolier boulonnais a l’embarras du choix : cyclesscolaires sportifs, ateliers scientifiques, classes musicales ou classes d’environnement...Gros plan sur ce que la ville offre à ses cadets scolarisés. Impressionnant !<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200417


<strong>La</strong> ville dont les écoliers sont les princesVie scolaire : un tour de classesEnfant mélomane ? Une école peutlui apprendre un instrument. Enfantnon francophone ? Des classes spécialiséesexistent pour l’initier aufrançais... Des écoliers qui profitentdes classes d’environnement ou del’écoute individualisée des infirmièresscolaires. Paroles de bancsde classes.Pas si commun, les classesmusicales de l’école <strong>Billancourt</strong>À l’école élémentaire <strong>Billancourt</strong>, les mélomanespeuvent choisir une option musicaledès le CP. Sélectionnés par un jury à la fin dece cycle, les candidats bénéficient ensuite deshoraires aménagés avec le Conservatoire nationalde région. Ils travaillent le solfège en CPavant d’apprendre un instrument (piano,violon, guitare, etc.) « Il y a quatre classesmusicales : un CE1, un CE2, un CM1, un CM2.Le programme scolaire est identique à celui desautres classes, ce qui implique davantage detravail pour des élèves studieux et très motivés», rappelle Anne Le Blevec, directrice.Créées en 1989, ces classes font des heureux.À l’image d’Isabelle, maman de Margot : « Enfin de CP, Margot a passé une audition pourintégrer une classe musicale. Elle a été retenueet a choisi le violon. Aujourd’hui en CM1, ellea cinq heures de musique hebdomadaires. Celalui demande du travail, mais Margot n’arrêteraitpour rien au monde ! »■ Ils sont 89 à suivre actuellement uneformation musicale à l’élémentaire<strong>Billancourt</strong>.Margot a choisi le violon en classe musicale.Trois classes pour élèvesnon-francophonesPour les primo-arrivants, <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>dispose de trois classes d’intégration(CLIN) dans les écoles Casteja, Thiers et Sèvres.« Ces enfants issus de tous les continents qui arriventen France ne possèdent pas notre langue.À la primaire Castéja, 10 écoliers de tous pays s’initient à la langue française.Ils sont alors scolarisés dans une CLIN où ilsseront initiés au français, via un enseignementindividualisé avant de réintégrer un cycle scolairenormal », explique Sucéna De Sousa,directrice de l’école primaire Casteja.■ Cet enseignement destiné auxnon-francophones intéresse40 élèves répartis dans troisétablissements scolaires.Pour les 3-6 ans, une ATSEMpar classe !Leur mission ? Seconder les maîtresses et lesmaîtres d’écoles en participant à l’encadrementdes enfants (les habiller, les coucher,les aider lors d’activités manuelles, etc.) eten effectuant les tâches ménagères. Petitesmains précieuses des maîtresses d’école, lesAgents territoriaux spécialisés des écolesmaternelles (ATSEM) sont largement présentsà <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>. Si la ville disposed’une ATSEM par classe, de nombreusesNelly, atsem à l’école <strong>Billancourt</strong>,entourée d’élèves de grande sectionde maternelle.villes françaises affichent un chiffre inférieurà celui-là. D’une façon générale, leur nombrese décline fréquemment comme suit : unepar petite section de maternelle, une à deuxen moyenne section et une pour deux classesde grande maternelle.■ 120 ATSEM dans 17 écolesencadrent, avec l’enseignant, entre25 et 30 enfants âgés de 3 à 6 ans.Deux particularités boulonnaises :des infirmières scolaireset des repas faits maisonDix infirmières se partagent 11 groupes scolaires(11 élémentaires et 16 maternelles).« Nous sommes présentes tous les jours et celacrée une relation de confiance avec les enfants,confie Véronique <strong>La</strong>vrilleux, infirmière dugroupe scolaire Jean-Baptiste-Clément. L’élèvepeut exprimer un malaise ou une souffrance.Notre rôle est d’assurer le suivi des vaccinations,de réagir à l’urgence ou de détecter de bonneheure des problèmes visuels, auditifs ou autres(maltraitance, malnutrition...). Nous développonsune éducation à la santé, comme par exemple,la prévention de l’obésité. D’ailleurs, suite ausuccès rencontré lors de sa première édition, lamanifestation “Un fruit pour ma récré” est reconduitecette année : deux nouvelles opérationsd’une semaine seront organisées en avril et enoctobre.» En 2002/2003, « Un fruit pour marécré » avait concerné 5 342 élèves et 10,5tonnes de fruits avaient été distribuées ! Untonnage gustatif dont les « en-cas » occasionnelsn’ont pas le monopole puisqu’en matièrealimentaire, la particularité boulonnaise serévèle aussi en cuisine. Avec des repas faitsmaison : 6 500 déjeuners sont concoctés tousles jours par 40 cuisiniers de la restaurationContrôle de l’auditionpar une infirmière scolaire.municipale scolaire. Comme ils servent aussiles enfants des centres de loisirs, de l’Écolemunicipale des sports les mercredis ou lorsde vacances, ce sont 1 100 000 repas qui sontpréparés chaque année !■ Selon les recommandations del’Éducation nationale, on doitcompter une infirmière scolaire pour2 000 écoliers. À <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,on en compte une pour 850 !Potager ou patrimoinearchitectural ? Dans les écoles,c’est la culture au sens large !Quel que soit l’établissement, il y a toujoursun projet pédagogique en cours durant l’annéescolaire. À l’instar des Projets artistiqueset culturels (PAC) et des Aides pédagogiquesintégrées au projet d’école (APIPE). Leurbut ? Associer les enfants à un travail culturelet artistique mis en place avec des partenairesadéquats (musée, bibliothèques, etc.).En 2003/2004, la ville cofinance cinq PACdans trois maternelles, deux élémentaires etdeux APIPE dans une maternelle et une élémentaire.Comme ce PAC de l’école Clamart :« Une enseignante travaille avec 27 enfants deCE2 et de CM1 sur le patrimoine architecturalde <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, explique CatherineFournié, directrice. Les élèves explorent la villeà la recherche des immeubles des Années 30 etphotographient les façades. » À la différencedes PAC, les projets APIPE font participertoute l’école et non quelques classes. Commeà la maternelle Belle-Feuille où « sur le thèmedu jardinage, 270 enfants découvrent l’art duHyaré, Casilde et Arthur (maternelleBelle-Feuille) découvrent l’art du potager.Depuis 1989, la ville dispense un enseignement informatique aux scolaires.potager, en faisant pousser des graines de blé,de haricot, etc., et plantent des bulbes », relatePatricia Carlier, directrice. L’élémentaire Denfert-Rochereau(350 élèves impliqués) quantà elle, s’intéresse au monde via un APIPE :« 12 classes vont produire des affiches, des peintureset des collages. À la fin de l’année, deuxclasses donneront un spectacle de danse africaine.Chacune a son secteur géographique. Cela va duCaire en passant par New York, les villagesafricains et <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> bien sûr »,raconte Dominique Guillouard, directrice.■ Cette année, plus de 1 000 élèvessont concernés par ces deux projetspédagogiques scolaires (PAC et APIPE).Après les ateliers scientifiques,la ville devient « pilote » pourle numériqueChaque année, 2 300 élèves des maternellesou élémentaires publiques et privées se rendentaux ateliers scientifiques de la Cité desSciences de <strong>La</strong> Villette. Comme ces deuxclasses de CE2 et CM1 de Pierre-Grenier.« Une fois par an, nos élèves partent à <strong>La</strong> Villettepour visiter l’espace électricité ou le Planétarium», explique Christiane Barros, directrice.« Ces ateliers sont proposés par la <strong>mairie</strong>aux enseignants qui le désirent. Cela permetaux enfants d’entrer dans un univers à la foisscientifique et ludique.»Côté nouvelles technologies, si les formationsdes maîtres d’école à l’informatique, viale pôle multimédia de l’espace <strong>La</strong>ndowski, sepoursuivent pour la troisième année, la nouveauté2004 s’affiche en numérique : à partirde mai 2004, un groupe scolaire deviendrasite pilote pour le lancement de l’Espace numériquedes savoirs (ENS). Le but ? Permettre auxenfants d’avoir accès à une base de ressourcesnumériques, rassemblant les fondamentauxdu savoir via une banque de données fourniepar des éditeurs, par l’INA, par l’INSEE, parl’AFP, etc. Une première pour la ville !18<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 2004<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200419


<strong>La</strong> ville dont les écoliers sont les princesLe Château de Benais a accueillides générations d’écoliers.Grand luxe : une déclinaisonde classes d’environnementAnnée 2003/2004 : 87 classes d’environnementsont au programme. Anciennementappelées classes transplantées, les classesd’environnement désignent l’ensemble desclasses spécifiques : classes européennes,classes à thème ou encore classes de ski quise tiennent de janvier à juin. « Les enfants etles professeurs boulonnais sont particulièrementgâtés. Ce sont de gros consommateurs de classesd’environnement ! <strong>La</strong> ville propose aux enseignantsvia l’inspection départementale del’Éducation nationale des créneaux et des lieuxoù partir », explique la coordinatrice de cesclasses. Les professeurs consultent un catalogueoù les genres se déclinent au pluriel :écologique, sportif ou culturel, en fonctiondu projet pédagogique du maître. Les écolesse répartissent lieux et dates pour des séjoursde 10 à 16 jours. Depuis des années, les enfantspartent skier à Seytroux ou à Chamrousse.<strong>La</strong>urent Ozanne, instituteur à l’élémentaireClamart raconte : « Je vais à Seytroux depuis1987 et reste un inconditionnel de la classetransplantée, un véritable plus pour les enfantstant au niveau humain que pédagogique. Ellepermet de tisser de vrais liens entre les élèves.Le but de ces classes c’est de donner à tous lesmoyens de partir. » Côté nature ou océan, lesécoliers se suivent au château de Benais (Indreet-Loire)ou au château de Surville (Cotentin).Côté culture, le panel est conséquent :« Il y a un avant, un pendant et un après classetransplantée. C’est la continuité du scolaire,c’est travailler autrement. Il y a des classes européennesavec des séjours en Angleterre, en Italie,en Allemagne, etc. » À partir de mars 2004,trois classes européennes de CM2 vont découvrirVenise sur le thème de la commedia dell’arte,une autre va partir aux grottes de <strong>La</strong>scaux.En mai, une grande section de maternelle part14 jours en Bretagne. Thème de la classe ?<strong>La</strong> découverte du monde du cirque... et unspectacle offert par les enfants sous un chapiteau.Quant aux élèves de CE1 et CE2 del’élémentaire Pierre-Grenier, ils découvriront14 jours durant le milieu marin à l’île d’Oléron.De quoi rendre jaloux les parents !■ Chaque année, 2 000 écoliers,âgés de 5 à 11 ans, venant de plus de80 classes – maternelles incluses –partent en classes environnement.Sports : scolaires ou pasle choix boulonnaisAu-delà du sport dans les écoles élémentaires, dispensé à hauteur de trèsexactement 8 976 heures annuelles pour 166 classes, les enfants peuventgoûter à d’autres disciplines sportives. D’un côté, des cycles scolaires quise tiennent durant les heures de cours. De l’autre, pendant le temps descongés scolaires, une multitude de disciplines proposées par des ateliersou par l’École municipale des sports. À <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, les activitésphysiques ne manquent pas, dont le judo enseigné par un champion deFrance ! Gros plan.Cycles scolaires sportifs :poney, escalade...En matière sportive, les écoliers boulonnaisbénéficient d’une « cerise sur le gâteau ».<strong>La</strong>quelle ? Tout simplement, la possibilité deprofiter de cycles scolairessportifs proposéssur le temps scolaire.Avec un choixconséquent puisquela municipalité offrequatre cycles scolairesUn murd’escaladepour voirla vieautrement.sportifs : poney, escalade,patinage et natation.« Si l’enseignanta un projet pédagogiqueconcernant parexemple le patinage ou l’escalade, il déposera sonprojet auprès de l’inspectrice de l’Académie quivalidera ou non sa demande. Environ 350 écoliers(14 classes, du CP au CM2) suivent lesclasses poney dispensées au château Buchillot.Une discipline qui remporte un vif succès ! »,explique-t-on à la direction des sports. Si leponey entame sa deuxième année, l’activitéescalade existe depuis longtemps.■ Actuellement, quelque 450 élèvesde 18 classes de CM1 et CM2goûtent aux joies de la verticalité !Piscine , patinoire...coucou les revoilou !Rentrée 2003/2004. Première réouverture,celle de la patinoire où les écoliers se succèdentdepuis octobre 2003. De la maternellegrande section au CM2, près de 2 250 écoliers(90 classes) ont droit à des cycles de patinagehebdomadaires de 30 à 45 minutes. Piscine :de janvier à juin 2004, 73 classes de CP et deCE1 (environ 1 825 écoliers concernés) goûtentaux plaisirs aquatiques via des cycles de10 séances d’environ 40 minutes. « Les projetspédagogiques se fondent sur le parcoursaquatique auquel prennent part moniteurs etinstituteurs. » À partir de septembre 2004, lescycles scolaires aquatiques seront égalementouverts aux grandes sections de maternelle.■ Plus de 4 000 écoliers suivent cescycles scolaires piscine et patinoire.Piscine et patinoire :les cours ont repris... dans la joie !Pierre-Mathieu Duhamelmaire-adjoint chargé de la Jeunesseet des Affaires scolaires et universitaires.Il existe une réelle« valeur ajoutée » boulonnaiseBBI : Si l’on devait caractériser la politique de laville en faveur des écoliers boulonnais, commentpourrait-on le faire ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : Par son ampleur et parsa diversité. Peu de villes aujourd’hui interviennent autanten soutien de leurs écoliers que <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>.Santé, aide pédagogique, formation complémentairedes enseignants, cycles scolaires sportifs, ateliers scientifiquesou classes d’environnement. Il y a ce que fonttoutes les villes et ce que j’appelle la « valeur ajoutée boulonnaise.» Un exemple : l’Éducation nationale affecteune infirmière pour 2 000 élèves. C’est du moins le ratiosouhaité. <strong>La</strong> ville pour sa part a embauché son proprepersonnel. Résultat : <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> compte uneinfirmière pour 850 écoliers. Et je pourrais citer biend’autres exemples.BBI : Une politique plus importante que dansd’autres villes donc. Pourquoi ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : C’est ce que soulignenttous les nouveaux Boulonnais – les anciens y sont plushabitués – et notamment les jeunes couples qui s’installenten ville. Le maire et tous mes collègues du conseilmunicipal sont attentifs, non seulement à adapter notreaction en permanence aux nouveaux besoins expriméspar les familles et aux nécessaires avancées pédagogiqueset technologiques, mais aussi à la faire évoluerpour permettre aux enfants de mieux s’intégrer dansleur époque et dans notre société. Tout simplementparce que les enfants sont notre avenir.BBI : Le 16 mars, vous réunissez les représentantsde parents d’élèves, les chefs d’établissements,les élus municipaux et enseignants boulonnaispour dresser un bilan suite au dé-bat national surl’école. Qu’en attendez-vous ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : Beaucoup de choses.De très nombreux enseignants, chefs d’établissementset représentants de parents d’élèves ont participé augrand débat national. J’ai été impressionné par la richessede leurs contributions et la diversité des opinions exprimées.J’attends donc que nous procédions le 16 marsà une synthèse que je transmettrai ensuite au ministredélégué à l’Enseignement scolaire, Xavier Darcos. Pourma part, j’ai noté deux attentes fortes : d’une part dansle domaine d’une meilleure intégration des élèves endifficulté à un titre ou à un autre – qu’ils soient jugés « difficiles» ou qu’ils souffrent d’un handicap par exemple–, d’autre part dans celui du soutien scolaire à ces enfants.D’autres demandes seront exprimées.BBI : À terme, les terrains Renault vont accueillirentre 5 000 et 6 000 logements, ce qui devrait correspondre– selon les taux d’occupation des logementsobservés en région parisienne – à une populationsupplémentaire comprise entre 10 000 et13 000 personnes. <strong>La</strong> ville a-t-elle prévu des équipementsscolaires correspondants ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : Évidemment. Aujourd’hui,outre les crèches et haltes-garderies, deux groupes scolaires– élémentaire et maternelle – sont programmésainsi que l’emprise d’un collège supplémentaire. J’attendsdu conseil régional, responsable des lycées et quela ville a régulièrement informé de l’évolution de ce dossier,une prise de conscience analogue. Au-delà de ceséquipements, je souligne que cette opération d’aménagementde <strong>Billancourt</strong> a également été conçue enfaveur des piétons, donc des enfants. Les espaces publicsreprésentent la moitié de la superficie des terrainsRenault : ils seront ainsi largement accessibles de mêmequ’ils autoriseront les trajets vers l’école en vélo ou àrollers en toute sécurité.BBI : D’autres équipements sont-ils actuellementen cours ou à l’étude ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : Oui et ils sont nombreux.Tout d’abord la Cité de l’enfance qui ouvrira ses portesrue d’Aguesseau en septembre prochain : six classesmaternelles sont prévues ainsi qu’un restaurant scolaire,une crèche, un centre de loisirs et un espace réservéaux familles. De même, la ville vient d’acquérir un terrainsur la route de la Reine afin d’y construire un groupescolaire de 8 à 10 classes élémentaires qui permettra dedécongestionner Denfert-Rochereau et le centre-ville. ÀSèvres-Gallieni, les travaux de construction d’un restaurantscolaire débutent ce mois-ci. Sa vocation : permettrela confection de 2 000 à 2 500 repas/jour pour un certainnombre d’écoles de la ville et permettre ainsi à cesétablissements de récupérer les emplacements dédiésaux cuisines. Enfin, nous restructurons entièrement legroupe scolaire Thiers : trois ans de travaux pour unmontant total de 10 millions d’euros. Nos enfants sontbien une priorité dans les faits.BBI : <strong>La</strong> ville envisage d’implanter un « Espacenumérique des savoirs » dans un groupe scolairepilote. De quoi s’agit -il ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : « L’Espace numériquedes savoirs » est une base de données uniquementdédiée aux enseignants et aux élèves et accessible parInternet. Sous l’égide du ministère de l’Éducation nationale,elle regroupe des dictionnaires comme Le Robert,des encyclopédies comme Tout l’Univers, l’EncyclopaediaUniversalis, Hachette Multimédia, mais aussi lesarchives de l’INA, le site du Louvre, des données statistiqueset économiques de l’INSEE, le site Basile, qui collecteun corpus de textes de la littérature française, desjournaux dont l’Agence France Presse ou encore des animationsscientifiques en mathématiques, physique etsciences de la terre. Tout cela constitue un extraordinaireoutil de connaissances, d’autant plus intéressant qu’ilest adapté à chaque niveau d’enseignement et à sapédagogie. <strong>La</strong> ville entend le mettre à disposition d’uneécole pilote – vraisemblablement Pierre-Grenier, sil’équipe pédagogique en est d’accord – avant les vacancesde Pâques, ainsi que le matériel nécessaire qui équiperales salles informatiques et la bibliothèque. Seulesquelques rares écoles en sont équipées en France :Pierre-Grenier sera la première de l’académie de Versailles,donc des Hauts-de-Seine. ■<strong>La</strong> caisse des écolesaide les parents<strong>La</strong> caisse des Écoles facilite lafréquentation des écoles préélémentaireset élémentaires en soutenant des familles.<strong>La</strong> ville les aide en participant aupaiement des factures de cantines, descentres de loisirs, des centres de vacances,etc., mais aussi en réduisant les dettesaccumulées auprès du Trésor public surdes titres relatifs aux prestations scolaireset périscolaires. En 2003, 139 famillesont ainsi été aidées.Infos plus...« Marchons vers l’école »Dans le cadre d’une mobilisationnationale, l’opération « Marchons versl’école » est mise en route dans deuxécoles pilotes : l’école primaire Dupanloupet la maternelle Peupliers. Avec deuxopérations prévues en juin et octobre2004 afin de tester les moyens d’yparvenir (sécuriser les abords des écoles)et d’organiser des « bus pédestres »,c’est-à-dire que des parents se chargentd’accompagner et d’encadrer plusieursenfants lors de leurs trajets quotidiens.Le but ? Éviter les déplacements envoiture, sensibiliser parents et enfantsà la marche et au vélo pour aller àl’école, individuellement ou en groupeaccompagné, etc.En chiffres• Formation des maîtres (janvier etmars 2004). 31 instituteurs ou directeursd’établissements bénéficient d’uneinitiation à la photo numérique.• Assistante sociale : contrairementà d’autres villes qui n’en ont pas, troisassistantes sociales se répartissent dansles 11 ensembles scolaires publics.• Classes d’environnement : d’aprèsl’inspection académique de Nanterre,et au prorata du nombre d’habitants,<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> est la ville dusecteur la plus consommatrice de classesd’environnement : un enseignantd’élémentaire sur trois et un enseignantde maternelle sur quatre en bénéficient.Roulez jeunesse !un festival 100 % boulonnaisDepuis 2002, la ville organise, enpartenariat avec le Bureau Informationjeunesse (BIJ), le festival Roulezjeunesse ! Une semaine durant,« les adolescents bénéficient d’activitésgratuites : séances de cinéma,concerts avec des stars montantesde la chanson, démonstration etparticipation à des sports urbains,etc. » À l’occasion, ils sont égalementsensibilisés à une cause humanitaire(en 2003, le handicap)... <strong>La</strong> troisièmeédition est prévue pour septembre2004.<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>20 Information ➛mars 2004<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200421


<strong>La</strong> ville dont les écoliers sont les princesDes éducateurs dans toutesles écolesChaque école élémentaire publique disposed’au moins un éducateur territorial des Activitésphysiques et sportives (APS). 14 éducateurssportifs employés par la municipalitémettent en place des cycles d’éducationphysique. De la gymnastique à une activitémoins classique, les écoles affichent une indéniablevariété. Au-delà du cours de sport,elles développent différents programmes: dessports exotiques comme le Peteca (Brésil) oula crosse québecoise pour le groupe scolaireFerdinand-Buisson. L’école Escudier proposedes cycles VTT, golf, cirque et tennis de table,l’école Thiers des cycles judo et rugby, legroupe scolaire Jean-Baptiste-Clément descycles tir à l’arc, cirque et golf, l’école Albert-Bezançon, des cycles courses d’orientation,etc. Dominique Bozec enseigne le sport depuis20 ans dans les écoles boulonnaises. Elle poursuitun cycle de tir à l’arc à l’élémentaire Silly :« Je travaille par rotation de 12 élèves, avec 4classes, 2 CM1 et 2 CM2. C’est un sport enrichissantpour les enfants car il exige l’obligationabsolue du respect des règles. Les enfants sontalors dans une contrainte qui leur apprend beaucoup.» Dominique conclut : « Avec ces cyclesscolaires, nous avons l’avantage de suivre lesenfants sur cinq ans, du CP au CM2. C’est untravail individualisé et enrichissant. »■ À l’élémentaire Silly, plus de120 élèves s’initient au tir à l’arc.L’École municipale des sports,très demandéeEn 1988, elle a été la première École des sportsde la région. Depuis, les inscriptions toutcomme les sports professés se sont multipliés.2 000 jeunes fréquentent l’École municipaledes sports tous les mercredis quandles congés scolaires font le plein des inscriptions.« Nous recevons entre 600 à 700 jeunesCalme, silence et concentration pour cette heure de tir à l’arc. Au judo, la valeur n’attend pas le nombre des années. Échec au roi : que le meilleur gagne !chaque jour, durant les principales vacances. »Pour les familles, c’est devenu un réflexe d’yinscrire leurs enfants le temps des congés !Hiver comme été, les stages proposés parl’École municipale des sports lors des vacancesrestent très sollicités. D’ailleurs Salomé, 6ans, voudrait « aller tous les jours à l’École dessports même pendant l’école... »Accessible dèsl’âge de 3-4 ans avec la baby-gym, les activitéssont hétéroclites : athlétisme, multisport,badminton, escrime, handball, judo, tennis,VTT, natation, patinoire, gymnastique, jonglage...Impossible de ne pas trouver chaussureà son pied ! Enfin, l’École municipaledes sports, c’est aussi une histoire de famille :d’anciens élèves y exercent comme enseignants.Quant à la section tir à l’arc, certainsenfants débutent tôt et restent jusqu’à leurs17 ans. Entre-temps, ils sont devenus de véritablesRobin des Bois. Le secret de ce « Bou-Les ateliers jeunes, très fréquentésAccessibles à des prix défiant toute concurrence,puisqu’une inscription trimestriellelogne-<strong>Billancourt</strong>, cité sportive » ? À écouterNordine, l’un des professeurs de judo quidonnent des cours au gymnase Paul-Souriau,on le comprend mieux : « Comparé à d’autrescommunes, les Boulonnais bénéficient d’uneinfrastructure sportive énorme. Ils ont la possibilitéde faire des stages sportifs pendant les vacances.Surtout, ce ne sont pas de simples animateursqui encadrent les enfants mais bien des professeursdiplômés !» Nordine sait de quoi il parle.À ses côtés, pour donner des cours aux bambinsboulonnais officie... le champion deFrance judo 2004 des moins de 60 kilos, BaptisteLeroy. Pas moins !■ Dans le cadre des ateliers sportifsproposés tous les mercredis parl’École municipale des sports :une centaine d’enfants de 5 à 11 ansenchaînent les leçons au gymnasePaul-Souriau.Côté loisirs, c’est lacaverne d’Ali Baba !En plus des activités offertes pendant les vacances ou les mercredis, parles centres de loisirs, les enfants peuvent aussi partir en séjours ou fréquenterles ateliers jeunes. Avec les ateliers jeunes, tous les goûts sontservis. « Les parents comme les enfants peuvent choisir parmi 17 activitésmunicipales, explique la directrice de la Jeunesse. Les adhérents s’initientà la comédie musicale, au modélisme, à la sculpture, etc. Ces activités culturelleset artistiques destinées aux 3-17 ans sont encadrées par 28 professeursdiplômés. Pour les “accros”, des stages de perfectionnement sont organiséspendant les vacances.» Exploration ludoéducative.Premiers figures interprétées par ces baby-danseusespressement des parents lors du Forum desactivités qui a lieu chaque année en septembre.« Si tu veux une place, viens le samedi matintôt. Souvent, dès le premier soir, toutes les activitéssont déjà complètes », explique Christine,mère de deux enfants à une nouvellearrivée boulonnaise. Il y a même des ateliersjeunes qui affichent plus de 100 % d’inscritstels que la baby-danse, le microb’art (arts plastiques),l’éveil musical ou la danse classique.■ 1 627 Boulonnais âgés de 3 à 17 ansprofitent de ces divers ateliersmunicipaux.Mercredi, chronique d’une journéeChronique d’un mercredi, jour où se tientl’essentiel des ateliers : 10h, cours de babydansepour les 4-5 ans, rue Yves-Kermen.Douze fillettes swinguent sur les conseilsdébute à 10 € et s’achève à 30 € pour le salairele plus élevé, les ateliers jeunes restent trèsprisés. Et ces tarifs expliquent en partie l’emdeleur professeur Zina Lemière. 14h, coursd’échecs, salle des Fougères. Christian, lemaître, prend soin de ses joueurs, âgés de7 à 17 ans. Toute l’après-midi, il va recevoirtrois groupes de niveaux différents. « Le jeud’échecs développe la logique, la réflexion etl’esprit de créativité. » 16h, groupe scolaireJean-Baptiste-Clément, direction les ateliersinformatique tenus par Jean-Marc et Antony.Scotchés devant leur jeux vidéo, les enfantssemblent imperturbables. « Les jeunes jouentet apprennent en même temps. Qu’ils viennentdes écoles privées ou publiques, ils reviennentsouvent d’une année à l’autre », raconte Jean-Marc.■ Une fois par semaine, 34 jeunesinconditionnels des échecsse retrouvent pour rivaliserd’ingéniosité !Des centres de loisirs visitent leLuxembourg ou vont au cinémaChaque année, les différents directeurs descentres mettent en place différents projetséducatifs. À la maternelle <strong>Billancourt</strong>, parexemple, « les enfants travaillent actuellementsur l’Afrique », confie Lydie, directrice. « ÀNoël, nous sommes partis regarder les automatesdu centre commercial de Vélizy », renchéritIria, animatrice. À budget conséquent, lesresponsables des centres de loisirs peuventoffrir quelques plaisirs culturels ou ludiquesaux jeunes du mercredi : un cinéma, unesortie au Luxembourg ou au Jardin des Plantes,une visite du château de Breteuil, etc.■ Si 16 centres de loisirs maternelsaccueillent tous les jours de 16hà 18h30, 1 500 petits, âgés de3 à 6 ans, ils sont plus de 2 000de 3 à 12 ans à fréquenter l’un des27 centres les mercredis et pendantles vacances.Visite au Jardin des Plantes pourle centre de loisirs de <strong>Billancourt</strong>.Maxi qualité pour séjoursde vacances...Été comme hiver, les Boulonnais en profitent: les prix sont compétitifs, l’encadrementprofessionnel et les destinations à fairerêver ! Au choix : le château de Benais etson poney, le cottage Center Parcs en Normandieou les sports d’hiver à Morzine,Gassnerhof (Autriche)... Très tendance, etpour la deuxième fois, lors des vacances defévrier, la ville a proposé deux séjours chiensde traîneaux. Et la saison printemps-été2004 s’annonce chaude. Avec des stages devoile en Bretagne, un séjour linguistique àPlymouth, du tennis à Tennisland (Aix-en-Provence). <strong>La</strong> nouveauté ? Une croisière àbord d’une péniche depuis Paris jusqu’à Auverssur-Oiseà la découverte des peintres impressionnistes!■ En 2003, plus de 2 000 enfantsont profité des séjours de vacancesofferts par la ville : 703 en juillet,532 en février, 295 au printemps,268 en août, 107 à Noël.■ Dossier réalisé par Sabine Dusch<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>22 Information ➛mars 2004<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200423


<strong>La</strong> <strong>mairie</strong>Vacances jeunesseForums d’inscriptions pour coloniesde vacances et centres de loisirsAttention changements !Les inscriptions des adolescents pour les colonies d’été 2004 se font désormais parcorrespondance ; les formalités d’inscription en centres de loisirs pendant les vacancesscolaires subissent, elles aussi, des modifications et le centre de vacances de Chamrousserevoit sa formule. Ce qui change et ce qui ne change pas : tour d’horizon.Colonies de printempspour les 4 - 14 ansAucun changement. Les inscriptions pourles colonies de vacances du mois d’avril sefont le samedi 6 mars, pendant le forum deprintemps qui se tient dans le hall du rezde-jardinde l’hôtel de ville, de 8h30 à 11h30.Colonies de printempspour les 15 - 17 ansAucun changement là non plus (voir ci-dessus)Colonies d’été pour les 4 - 14 ansAucun changement. Les inscriptions pourles colonies de vacances des mois d’été, juilletet août, se font le samedi 13 mars, pendantle forum d’été qui se tient dans le hall du rezde-jardinde l’hôtel de ville, de 8h30 à 11h30.Colonies d’été pour les 15 - 17 ansPlus de forum ! Les inscriptions des adolescents,âgés de 15 à 17 ans, pour les vacancesd’été 2004, se font désormais par correspondance,exclusivement, et doivent respecterun calendrier très strict. Tous les formulairesd’inscription, à détacher dans la brochureVacances jeunesse, printemps-été 2004 (voirencadré), sont à poster impérativement entrele 25 et le 27 mars 2004. Seules les demandesd’inscription expédiées par la poste sont prisesen compte. Pour s’inscrire, il faut :• être âgé de 15 à 17 ans et résider à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,• faire une seule demande par famille et parenfant, pour le mois de juillet ou pour le moisd’août,• adresser les bulletins d’inscriptions desenfants qui souhaitent partir ensemble (maximumdeux) dans une même enveloppe,• joindre impérativement un chèque d’acompteà l’ordre du Trésor public, de 30 euros pourles séjours inférieurs à 8 jours et de 75 eurospour les autres. En cas d’absence l’inscriptionn’est pas prise en compte et tout chèquemal libellé est systématiquement retourné àson expéditeur. L’attribution des places se faitensuite en fonction des dates d’arrivée desdemandes postées entre le 25 et le 27 mars,le cachet de la poste faisant foi, et en fonctiondes places disponibles. Si le nombre dedemandes est supérieur au nombre de placesdisponibles, il est procédé à un tirage au sort.Chaque inscription retenue est suivie de l’envoid’un dossier administratif, par la directionde la Jeunesse. Il indique à chaque familleles modalités définitives d’inscription etcontient une quittance de paiement. Dans lecas contraire, le chèque d’acompte est retournépar la poste.Aucun renseignement n’est délivré par téléphone.Les courriers sont à adresser à la directionde la Jeunesse, 26, avenue André-Morizet.92104 <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> cedex.Pour les retardataires, inutile d’écrire aprèsle 27 mars, une permanence téléphoniquesera ouverte à partir du 15 avril 2004 aubureau des inscriptions pour savoir s’il restedes places. Tél. : 01 55 18 49 99.Centres de loisirs pour les 2 - 12 ansLes inscriptions préalables sont désormaisobligatoires pour les centres de loisirs destinésaux enfants de moins de 12 ans. Elles sefont en <strong>mairie</strong> au bureau des inscriptions etdoivent être effectuées du lundi 8 au mercredi31 mars 2004, pour les vacances de printemps; du lundi 17 mai au samedi 26 juin,pour les vacances de juillet ; du lundi 17 maiau samedi 24 juillet pour les vacances d’août.Des fiches d’inscriptions sont également misesà disposition dans les centres de loisirs. Elles sontà retourner en <strong>mairie</strong>, au plus tard, 10 joursavant chaque période de vacances scolaires.Gare ! Dès le mois de juillet, une pénalité decinq euros par enfant et par semaine de facturationsera appliquée en cas de non-respectdu délai. Toute inscription sera facturée, enfonction du nombre de jours réservés, si ellen’est pas annulée par écrit trois jours ouvrésavant le début des vacances. Les courriers<strong>La</strong> brochure éditée parla ville sur les séjours devacances et les centresde loisirs sera envoyée,comme l’an passé parla poste, à chaquefamille boulonnaise,titulaire de la carte B plusB, avant le premier forum. Elle contienttoutes les informations nécessaires auxinscriptions des enfants pour les prochainesvacances, printemps et été, et les formulairesdétachables à renvoyer au bureau desinscriptions à la <strong>mairie</strong>. Le livret est égalementdisponible à la direction de la Jeunesse etauprès des hôtesses dans les bornes d’accueilde l’hôtel de ville. Elle sera également distribuéedans les établissement scolaires privés.sont à adresser au : bureau des inscriptions -direction de la Jeunesse - hôtel de ville, 26,avenue André-Morizet. 92104 <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>cedex, ou par fax, 01 55 18 46 29,en respectant les mêmes délais.Centre de vacances de ChamrousseMalgré un changement de formule imminent– le syndicat mixte de Bachat-Bouloud, propriétairede l’ensemble de Chamrousse, a eneffet décidé de vendre les domaines à un spécialistede la gestion des stations de ski, latransaction est en cours – les activités du centrede Chamrousse se poursuivent jusqu’à la findes congés scolaires de Pâques, fin avril.Pour compenser l’absence de séjours d’étécette année à Chamrousse, la ville proposedifférentes solutions de remplacement, aubord de la mer, à Oléron, ou à la montagne,dans trois stations présentant le même cadrefamilial et sportif que Chamrousse, dans l’Isèreà Villard-de-<strong>La</strong>ns et, en Haute-Savoie, auxGets et à Val-d’Abondance. Par ailleurs, laville étudie d’ores et déjà la possibilité d’envoyerl’hiver prochain, à Chamrousse, lesfamilles boulonnaises par l’intermédiaire dunouveau prestataire. ■<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200425


<strong>La</strong> <strong>mairie</strong>Actualités en brefAntennes-relaisune charte départementalede bonne conduiteLe 26 janvier dernier, les maires de 28 communes(sur 36) des Hauts-de-Seine, les opérateursde téléphonie mobile (Bouygues Telecom,Orange, SFR) et l’État, représenté parle préfet Michel Delpuech, ont signé à la préfecturede Nanterre une charte commune desantennes-relais de téléphonie mobile. <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,par délibération de sonconseil municipal le 10 juillet, avait été lapremière ville à adhérer à cet accord, qui formaliseles engagements des opérateurs (transparenceet information) et des communes(dialogue avec les opérateurs pour unemeilleure insertion des équipements dans lepaysage urbain) et porte création d’une instancedépartementale de concertation réunissanttous les acteurs de la téléphonie mobile.Conseil Communaldes enfants et des jeunespremière séance plénièreLes 56 jeunes élus du nouveau conseil Communaldes enfants et des jeunes (CCEJ) sesont réunis dans la salle du conseil, pour leurpremière séance plénière présidée par Jean-Pierre Fourcade, sénateur-maire, en présencede Gérard de Vassal, premier maire adjoint.Ce conseil, institué en 1997, offre à des jeunesde CM1, CM2, quatrième et troisième la possibilitéd’être entendus sur la vie de leur ville,dans des domaines comme l’environnement,les loisirs, ou la sécurité. Élus pour deux ans,les membres de cette assemblée peuvent proposer,décider et mettre en œuvre les projetsL’espace <strong>La</strong>ndowskilabelisé « espace culture multimédia »Le ministère de la Culture et de la Communication a validé le dossier de demande de labelisationde l’espace <strong>La</strong>ndowski et de son pôle multimédia au titre du programme EspacesCulture Multimédia. Ce programme soutient la mise en place de lieux d’accès publics aumultimédia au sein de structures culturelles et socio-culturelles. Cette labelisation confirmela richesse et l’originalité du travail réalisé progressivement sur le terrain, de la créationet des pratiques artistiques, qu’elles soient amateurs ou professionnelles, et plus globalementsur celui de la culture multimédia.À l’espace <strong>La</strong>ndowski, le pôle multimédia accompagne et soutient l’appropriation par legrand public des technologies de l’information et de la communication, ainsi que la créationmultimédia. Ainsi, l’espace initiation propose un accompagnement personnalisé à ladécouverte de l’univers Internet, la consultation de cédéroms, l’utilisation d’applicationsmultimédia aux 5 000 utilisateurs inscrits aux activités depuis mai 2001. Plus de 800 personnesont participé aux ateliers ou animations proposées depuis mars 2002 par l’espacecréation.D’autre part, au sein du club senior Auguste-Perret, le cybersenior inauguré en mars 2002connaît une audience significative, avec 270 inscriptions enregistrées. Le public seniorpeut s’y connecter à Internet et y suivre une formation. Enfin, inauguré en juin 2003, lecyberforum du Pont-de-Sèvres enregistre près de 300 inscriptions. Il soutient particulièrementles projets associatifs intégrant un volet multimédia.qui leur tiennent à cœur. Les enfants travaillentau sein de cinq commissions : Solidarité,Vie scolaire, Multimédia, Communicationet Un enfant dans la ville. Et les jeunesdans quatre commissions : Un jeune dans laville, Manifestations, Vie scolaire et Communication.Lors de cette première séance, diverses questionsont été étudiées.L’assemblée a approuvé le projet, rapportépar Amine Baha, de rapprochement entre leconseil communal des jeunes de Sèvres et leCCEJ, dans le cadre de la communauté de Réunis dans la salle du conseil municipal, les 56 jeunes élus du CCEJont approuvé différents projets proposés en commissions pour l'année à venir.commune Val-de-Seine qui réunit, depuis le31 décembre dernier, Sèvres et <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>.Elle s’est prononcé en faveur des propositionsd’Elise Gadaud et Léa Chocron, rapporteursde la commission Solidarité, portantsur la visites d’enfants hospitalisés àl’hôpital boulonnais Ambroise-Paré et à l’hôpitalde Garches, et sur l’organisation d’unesoirée au profit de sans-abri et la participationà la journée « Conversion du regard » àl’attention des personnes handicapées.Petite enfanceun forum pour s’informerPour la 3 e année consécutive, la municipalitéorganise le 3 avril un Forum de lapetite enfance, destiné aux parents boulonnaisde jeunes enfants.Les familles y découvriront les différentsmodes de garde existant sur laville pour l’accueil des tout-petits (0 à4 ans).Des représentants des structuresmunicipales, associatives, privées et desorganismes officiels comme la CAFseront présents.Cette manifestation est ouverte à tous.Aucune inscription ne sera prise à cetteoccasion.Samedi 3 avril. De 9h30 à 12h30. Sallede conférences. Espace <strong>La</strong>ndowski.28, avenue André-Morizet.Les décisions du conseil municipaldu 29 janvierCommunauté d’agglomérationdu Val-de-Seine• Commission locale d’évaluation des charges :le conseil a élu ses représentants pour siégerau sein de cette commission. Sa mission :évaluer les transferts de charge des communesà la communauté, en vue de déterminerla compensation qui sera versée àchaque commune. Les quatre représentantsboulonnais sont Bernard Monginet, maireadjoint chargé des Finances et des Affaireséconomiques, Carla Zazzali, conseiller municipalrapporteur de la commission desfinances, Éric Vincent, conseiller municipalchargé des relations avec les entreprises etJean-Luc Richard conseiller municipal dugroupe @lternance Gauche.verts.• Personnel communal : les 203 agents exerçantleurs emplois au sein d’un service transféréà la Communauté d’Agglomération (voirie,collecte et enlèvement de déchets ménagers)seront transférés au 1 er mai 2004.• Sport : l’association « Kangourous Val-de-Seine », très dynamique à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,s’est rapprochée de son homologue de Sèvreset prépare une mise en commun des moyens,des organisations sportives et humaines pouraccroître leurs performances sportives et leurimpact. Le conseil autorise le maire à signeravec elle une convention d’objectifs.Culture• Création de « l’Association pour la préservationet le rayonnement du patrimoineRuhlmann ». Créée pour promouvoir, acquériret réhabiliter le patrimoine du décorateur L’atelier et la maison du sculpteurJoseph Bernard seront préservéset soutenus par l’Association pourla préservation et le rayonnementdu patrimoine Ruhlmann.Jacques-Émile Rulhmann, figure emblématiquede la période art-déco, cette associationréunit la chambre de Commerce de Paris,André Bettencourt, l’académie des Beaux-Arts, et la ville de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, oùce patrimoine est très présent. On trouve lesmeubles de Ruhlmann aussi bien au muséedes Années 30 qu’à la célèbre maison du sculpteurJoseph Bernard, décorée et meublée parRuhlmann et inscrite « murs et décors » àl’inventaire supplémentaire des Monumentshistoriques. L’atelier du sculpteur a été donnéà la ville avec tous les plâtres originaux del’artiste.• Signature de la charte « Netpublics ». <strong>La</strong>ville dispose aujourd’hui de cinq espaces multimediasqui connaissent depuis leur ouvertureun succès confirmé : le Bureau InformationJeunesse, l’espace Cyber Jeunes, lepôle multimédia de l’espace <strong>La</strong>ndowski,le Cybersenior du club Auguste-Perret et leCyberforum du Pont-de-Sèvres. L’adhésionà la charte « Netpublics » permet de renforcerle partenariat avec l’État pour développerla politique d’accès public à Internet etde bénéficier des actions de coordinationet de soutien.Mission locale• <strong>La</strong> composition du conseil d’administrationde la mission locale est modifiée.Elle est désormais la suivante :Agnès Bauche, Christian Granger, FatimaCardétas, Jean-Michel Cohen, Valérie Alain,Hugues Sirven-Vienot, Gérard de Vassal,maires adjoints territoriaux, Bernard Monginet,maire adjoint chargé des Finances etdu Développement économique, ThierrySolère, maire adjoint chargé des Sports,Marie-Noëlle de Portzamparc, conseillèremunicipale présidente de la mission locale,Mady Claitte et Marc Fusina, conseillersmunicipaux du groupe @lternance Gauche.Verts.Solidarité• Aide aux victimes du tremblement de terreen Iran.<strong>La</strong> ville de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> qui a consacrécette année sa saison culturelle à l’Iran,témoigne sa solidarité aux personnes sinistréeslors du violent séisme du 26 décembredernier en versant à la Fondation de Francela somme de 15 000 €.Réponses aux questions oralesAvenir de l’écoleTous les établissements scolaires publics ontparticipé au débat national sur l’avenir del’école. D’ores et déjà de grandes tendances sontperceptibles. Tous les établissements ont traitéla question de la prise en charge des enfantsen grande difficulté ou des moyens nécessairespour motiver les élèves. Les autrespoints portent sur l’exercice du métier d’enseignant,les limites du collège unique et lavalorisation des filières professionnelles.Un espace débat a également été proposé surle site Internet de la ville sur lequel, dès lapremière semaine, plus d’une centaine deBoulonnais se sont exprimés.Enfin, la ville a organisé avec l’Éducationnationale un débat ouvert à tous les enseignantsboulonnais et aux représentants desfédérations de parents d’élèves. Pierre-MathieuDuhamel, maire-adjoint chargé des Affairesscolaires et universitaires présentera la synthèsede ce débat mardi 16 mars à l’espace<strong>La</strong>ndowski.Le règlement de publicitéLe règlement communal de publicité entréen vigueur le 1 er janvier 2001 prévoit unediminution du nombre d’espaces publicitaireset de leurs formats. Après deux ans de délaide mise en conformité accordé aux sociétésd’affichage, le nombre d’emplacements estpassé de 205 à 159. Les formats d’affichage ontété réduits et les dispositifs sont désormaismieux intégrés à leur environnement. Lessociétés qui ne se sont pas mises aux nouvellesnormes ont dû déposer certains de leursdispositifs.Chiffres de la délinquanceL’examen des chiffres de la délinquance à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>en 2003 fait apparaître unebaisse de 10 % du nombre de faits constatéspar rapport à 2002. Néanmoins, dans le mêmetemps, le nombre des atteintes aux personnesa augmenté de 11 %.Prochain conseil municipaljeudi 18 mars à 19 heures.<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>26 Information ➛mars 2004<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200427


mars 2004<strong>La</strong> <strong>mairie</strong>Actualités en brefFaçade-enveloppe de l’île Seguin12 équipes sélectionnéesUn concours international de maîtrise d’œuvre pour la conception de la « façade-enveloppe» de l’île Seguin a été lancé en novembre dernier par la société d’économie mixteVal-de-Seine Aménagement, chargée de l’aménagement des terrains Renault de <strong>Billancourt</strong>et de l’île Seguin. <strong>La</strong> façade-enveloppe est un ouvrage original qui rappelle la formepassée de l’île et perpétue sa mémoire dans une écriture résolument contemporaine. Cinquante-cinqéquipes de concepteurs français et étrangers (architectes, artistes, ingénieurs,spécialistes de la lumière, paysagistes...) se sont portés candidats. Le 21 janvier, le jurycomposé de Anne-José Arlot, directrice chargée de l’Architecture au ministère de la Cultureet de la Communication, Alfred Pacquement, directeur du musée d’Art moderne ducentre Pompidou, François Barré, des architectes Jean Nouvel, François Chaslin, Xaveerde Geyter, de l’architecte-urbaniste François Grether, et présidé par Jean-Pierre Fourcade,président de la SAEM Val-de-Seine Aménagement, a sélectionné douze équipes.Il s’agit de :• ARM Architecture Poitevin-Reynaudet Stéphane Maupin avec Jérôme Sans.• Berger & Parkkinen et l’atelier Puccinelli,avec Christoph Hinterhuber.• Berthelier, Fichet et Tribouillet avecPatrick Raynaud• BTUA Bernard Tschumi.• Massimiliano Fuksas Architectureavec Maurizio Nannucci.• Manuelle Gautrand avec SamuelRousseau• Gigon-Guyer avec Adrian Schiess.• <strong>La</strong>caton & Vassal.• Rémy Marciano avec MA Studio,Marc Aurel• Nicolas Michelin avec Yann Kop,Bertrand Segers, Antonio Gallego.• Dominique Perrault avec Daniel Buren.• Rudy Ricciotti avec AIK, Yann Kersale.Ces équipes sélectionnées participerontà un concours de service sous anonymatet remettront leurs propositions à laSAEM. Une deuxième réunion du juryse tiendra en avril.Plan local d’Urbanisme : le rapport de la commission d’enquête est favorableAprès l’adoption par le conseil municipal du registres, sur le site Internet de la ville, soitprojet de plan local d’urbanisme l’année passée, encore envoyés par correspondance.celui-ci a été soumis à l’enquête publique. Le 22 janvier dernier, le rapport d’enquête aEntre le 17 octobre et le 1 er décembre derniers,les Boulonnais ont eu l’occasion de tique systématique d’information et de concer-été rendu public. Après avoir souligné la poli-venir consulter les plans, panneaux et documentsmis à leur disposition et de donner émis un avis favorable au projet de PLU établitation menée par la ville, la commission aleur sentiment sur les registres ouverts à cette par la municipalité, assorti de six réserves etoccasion. Parallèlement, une commission de cinq recommandations.indépendante de trois enquêteurs nommés Le projet définitif de PLU, qui prendra enpar le tribunal Administratif de Paris a tenu compte ces réserves et recommandations,des permanences et reçu tous les visiteurs devrait être examiné au conseil municipal duqui le désiraient, afin de prendre en compte mois d’avril.les observations des uns et des autres. L’enquête D’ici là, le rapport de la commission est consultableà l’hôtel de ville, direction de l’Urba-close, la commission a étudié tous les avisémis, soit auprès de ses membres, soit sur les nisme, tél. : 01 55 18 49 46.Jeunesse au plein air : les écoles boulonnaises récompenséesMichel Delpuech, préfet des Hauts-de-Seine, tous les enfants de partir en vacances. Cettea rassemblé le 22 janvier dans les salons de campagne de solidarité est relayée par lesla préfecture à Nanterre, les 45 établissementsscolaires du département qui ont sont reversées sous formes de bourses. Sur lesinstituteurs et les professeurs. Les recettesobtenu en 2003 les meilleurs résultats, dans 752 établissements scolaires du département,leur catégorie, de la campagne de solidarité 139 ont participé à la campagne 2003, soit 29Jeunesse au plein air. Pour <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,il s’agit des écoles maternelles Billan-s’élèvent à 16 891,09 €, en augmentation dede plus que l’année précédente. Les recettescourt, Jean-Guillon, <strong>La</strong>zare-Hoche, et de 752,73 € sur 2002. <strong>La</strong> collecte sur la voiel’école élémentaire Albert-Bezançon. Créée en publique réalisée par les Éclaireurs et Éclaireusesde France ont rapporté à <strong>Boulogne</strong>-1938, l’association Jeunesse au plein air organisechaque année une collecte dans tous les <strong>Billancourt</strong> 243 € et à Meudon 1 740,44 €,établissements scolaires pour permettre à soit 654,33 € de moins qu’en 2002.InondationsInformation et préventionEn raison de sa situation géographique, lesquartiers boulonnais limitrophes de la Seinesont exposés au risque de crue majeure dufleuve. Dans son numéro de février, BBI donnaitune série de conseils pratiques pour faireface aux inondations et présentait le plancommunal de prévention et de secours. Dansce cadre, la ville vient de distribuer aux habitantsdes quartiers concernés un courrierannonçant l’affichage prochain d’un documentd’information où sont rappelées lesconsignes élémentaires à respecter en cas demontée des eaux (ci-dessus).Ces affiches seront apposées dans les hallsdes immeubles d’habitation, dans les équipementspublics et dans les entreprisesemployant plus de 50 personnes. Michel Delpuech, préfet des Hautsde-Seine,a félicité les 45 établissementsscolaires du département qui ont participéà la campagne 2003 de Jeunesse au pleinair, et notamment, ici à droite, les élèvesde l’école élémentaire Albert-Bezançonet leur directrice Hélène Berdnikoff.Recensementl’exempleboulonnaisJean-Pierre Fourcadesénateur maire, etChristine Bruneau,maire-adjoint chargéede l’Administrationgénérale, ontreçu le 13 févrierles maires des villesde, Versailles, Montreuilet Argenteuilafin d’aborder aveceux et Jean-MichelCharpin, directeurgénéral de l’INSEE le sujet du recensementrénové de la population, en cours de réalisation.Il s’agit pour les différentes communesd’échanger leurs méthodes, et d’évaluer leurimpact sur les résultats.Dès juillet 2003, <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> a misen place à cet effet un « Observatoire de lapopulation et recensement rénové » dédié àcette activité. Il emploie trois permanents,26 agents recenseurs et deux contrôleurs pourle recensement.Stationnement en zone rougenouveaux horodateursQuarante-quatre nouveaux horodateurs mixtes,acceptant à la fois le paiement par carte Moneoet par pièces, sont en cours d’installation surles voies classées zone rouge de la ville, (boulevardJean-Jaurès, avenues Édouard-Vaillantet du Général-Leclerc, une partie de la routede la Reine, de la rue Escudier et de l’avenueJ.-B.-Clément) ce qui portera le nombre d’appareils,dans cette zone, à 56 pour un totalde 113 horodateurs. <strong>La</strong> zone rouge a été crééepour faciliter l’accès aux commerces et auxentreprises ; le stationnement y est limité à deuxheures. Fin mars, la ville comptera donc unecentaine d’horodateurs mixtes sur un totalde près de 600 machines. Les représentants des maires d’Ile-de-France ont examiné le déroulement durecensement rénové à <strong>Boulogne</strong>-billancourt.Artisans de qualitéla brochureLe service du commerceet de l’artisanatde la ville et lachambre de Métierspublient une brochurede présentationdes 59 entreprisesboulonnaisesbénéficiant d’uneCharte qualité (voirBBI n° 320) : 13 sontdans le secteur de lafabrication, 17 danscelui des services, 5dans celui de l’alimentationet enfin 24 dans le secteur du bâtiment.• <strong>La</strong> brochure est disponible au servicedu commerce et de l’artisanat.35, rue Paul-Bert. Tél. : 01 55 18 48 58.Fleurs en ville :au voleur !Le fleurissement de notre ville et le travaildes jardiniers municipaux ont été récompensésà plusieurs reprises par le jury duconcours villes et villages fleuris. Les Boulonnaisl’apprécient également, un peu troppour certains d’entre eux qui n’hésitent pasà se servir dans les massifs fraîchement plantéspour fleurir à peu de frais leurs balcons etfenêtres.<strong>La</strong> plantation des massifs de printemps, commencéecourant octobre, s’est traduite par ladisparition de plus de 2 000 plantes – dontdeux pieds de vigne dans les jardins de l’hôtelde ville. Certains massifs ont été replantésà plusieurs reprises ... jusqu’à épuisementtotal du stock de fleurs.Si le fleurissement 2004 vous paraît de moindrequalité que les années précédentes, ce seraen raison de l’incivisme de certains de nosconcitoyens.Le chiffredu mois8 330C’est le nombre de visiteurs de la saisonIran, un regard persan qui s’est dérouléedu 6 novembre au 11 janvier.Avec 2 666 auditeurs, ce sont les conférencesdu centre Georges-Gorse qui ont attiré leplus large public, suivies de près par l’expositionHaft du musée des Années 30 quia accueilli 2 439 visiteurs.Gratuit, disponible,mensuel et exhaustif,pour tout savoirdes décisionset des débatsdu conseil municipal...Retrouvez-le surwww.boulognebillancourt.comListe des points de distributionau 01 55 18 40 61.<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>28 Information ➛mars 2004<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛


<strong>La</strong> <strong>mairie</strong>VoteCantonales, régionales, européennesÉlections : revue de détail302004 est une année électorale. Les 21 et 28 mars, les conseillers régionaux et les conseillers généraux serontrenouvelables ; le 13 juin, ce sera au tour des députés européens. Plusieurs nouveautés interviennent quechaque électeur doit connaître avant de voter. Tout d’abord, les élections régionales se déroulent dorénavantsur deux tours (s’il y a lieu) et non plus sur un seul. Ensuite, les ressortissants des 10 pays qui seront admisdans l’Union européenne le 1 er mai prochain peuvent s’inscrire sur les listes électorales complémentairesjusqu’au 15 avril afin de pouvoir voter le 13 juin. Le taux de participation et les résultats seront affichés endirect sur le site de la ville et les panneaux lumineux.1 - Les Menus – J.-B.-Clément48, rue des Abondances 21 Ecole maternelle (préau)31, rue Saint-Denis 22 Ecole maternelle (préau)25 Ecole primaire (réfectoire)7, rue de Montmorency 23 Maison Walewska27, rue de Silly 24 Ecole maternelle (gymnase)26 Ecole maternelle (réfectoire)34 Ecole maternelle (préau)26, rue de l'Ancienne-Mairie 28 C.E.S. (préau)28, rue de l'Ancienne-Mairie 29 C.E.S. (préau)Cantonrenouvelable2 - Silly-Gallieni36, rue de Sèvres 30 Ecole primaire (préau est)31 Ecole primaire (préau ouest)32 Ecole primaire (préau ouest)34 bis, rue de Sèvres 33 Ecole maternelle (préau)210, rue Galliéni 35 Ecole maternelle (préau)176, rue de <strong>Billancourt</strong> 36 Ecole maternelle (préau)174, rue de <strong>Billancourt</strong> 38 Ecole primaire A (préau)39 Ecole primaire A (préau)178, rue de <strong>Billancourt</strong> 40 Ecole primaire B (préau)33222521Av. Jean-Baptiste-Clément30313235242634232829Av. André-Morizet383940Bd. Jean-JaurèsRoute de la Reine0102414245482743464737Av. Victor-HugoBd. de la RépubliqueAv. du Général-Leclerc Av. Edouard-Vaillant16043605173 - Renault-<strong>Billancourt</strong>53495208077 - Château-Les Princes-Marmottan52, rue Escudier 27 Ecole maternelle (préau A)43 Ecole maternelle (préau B)46 Ecole maternelle (préau B)47 Ecole maternelle (préau A)24, rue Fessart 41 Ecole primaire (réfectoire)42 Ecole primaire (réfectoire)45 Ecole primaire (préau)48 Ecole primaire (préau)131844505154100609141bis, rue <strong>La</strong>zare-Hoche 44 Ecole maternelle (réfectoire)50 Ecole maternelle (préau)92, rue Denfert-Rochereau 51 Ecole primaire (préau)54 Ecole primaire (gymnase)26, rue de la Belle-Feuille 53 Ecole maternelle (préau)031920111512Av. Pierre-Grenier156, rue Castéjà 04 Ecole maternelle (préau)1384, rue du Vieux-Pt-de-Sèvres 05 Ecole primaire (préau)17 Ecole primaire (préau)85, rue du Point-du-Jour 09 Ecole primaire B (préau)113, rue du Point-du-Jour 13 Ecole maternelle (réfectoire)18 Ecole maternelle (salle de jeux)87, rue du Point-duJour 14 Ecole maternelle (préau)72, allée du Forum 16 Ecole maternelle (préau)6 - Jean-Jaurès – Reine26, av. André-Morizet 01 Hôtel de ville (hall sud)02 Hôtel de ville (hall nord)63, rue Marcel-Dassault 03 Ecole maternelle (réfectoire)87, rue Thiers 06 Ecole primaire A (préau)14, rue de Clamart 07 Ecole primaire (préau)147, rue du Vieux-Pt-de-Sèvres 08 C.E.S. (salle 10)85, rue Thiers 10 Ecole primaire B (préau)12-14, rue du Dôme 12 Ecole maternelle (préau)64, rue de la Saussière 37 Annexe de l'Hôtel de ville (hall)60, rue de la Belle-Feuille 49 L.E.C. (préau sud)52 L.E.C. (préau nord)29, av. Pierre-Grenier 11 Ecole primaire A (préau sud)15 Ecole primaire A (préau nord)16, av. Pierre-Grenier 19 Ecole maternelle (salle A)20 Ecole maternelle (salle B)>>5 - Vaillant-Marcel Sembat4 - Point-du-JourPour tout renseignement,le Service des Affaires généraleset des Élections de la <strong>mairie</strong> està votre dispositionau 01 55 18 53 00.CompositionnationaleDate des électionsPublicMode de scrutinNombre d’élusDurée du mandat 6 ansCompétencesElections cantonales> 4 015 cantons dont trois cantons à<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> : seul le cantondu nord-ouest est renouvelable en2004.> Les cantons du nord-est et du sudseront renouvelés dans trois ans soiten 2007.> 1 er tour : 21 mars> 2 ème tour: 28 mars (si nécessaire)> Tous les Boulonnais inscrits sur leslistes électorales et domiciliés sur lecanton nord-ouest : les quartiers LesMenus-Jean-Baptiste-Clément etSilly-Gallieni (bureaux de vote dun° 21 au n° 40)> 19 717 électeurs (à la date du28/02/2003)> 2 tours> Uninominal – majoritaire> Le président du conseil général estélu par les conseillers généraux.> 1 conseiller général pour <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> (canton nord-ouest)> Aide sociale : RMA, agréments desassistantes maternelles, aide àl’enfance, assistantes sociales, etc.APA (Allocation personnaliséed’autonomie)> Collèges : construction, entretien,équipement> Transports> Voirie : routes départementales,ports maritimes de pêche et decommerce> Patrimoine : muséesdépartementaux, bibliothèquesdépartementales, archives> Equipement des communesElections régionales> 26 régions> 1 er tour : 21 mars> 2 ème tour: 28 mars(si nécessaire)> Tous les Boulonnaisinscrits sur les listesélectorales58 919 électeurs (à la datedu 28/02/2003)> 2 tours> Liste - à la proportionnelle> Le président du conseilrégional est élu par lesconseillers régionaux.> 29 conseillers régionauxpour les Hauts-de-Seine sur209 élus en Ile-de-France.6 ans> Développementéconomique de la Région> Aménagement du territoireet notamment les zonesurbaines, les transportspublics, le logement> Défense du patrimoine> Action culturelle> Formationprofessionnelle etapprentissage> Lycées : construction,équipement etfonctionnement (nonpédagogique)> Environnement<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛Elections européennes> 8 circonscriptions interrégionales> 13 juin> Tous les Boulonnais inscrits sur leslistes électorales, ainsi que lesressortissants européens y comprisceux des nouveaux états membres(Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie,Lituanie, Malte, Pologne, RépubliqueTchèque, Slovénie et Slovaquie)> 1 tour> Liste - à la proportionnelle> Le président du parlementeuropéen est élu par les députés.> 14 députés européens en Ile-de-Francesur 78 en France5 ans> Les communautés européennes :politique agricole commune,politique commerciale commune, laconservation des ressources depêche, la concurrence, la politiqueéconomique et monétaire...> <strong>La</strong> politique étrangère et desécurité commune : transport d'aidehumanitaire, pacte de stabilité pourl'Europe centrale...> <strong>La</strong> coopération policière etjudiciaire en matière pénale : la luttecontre la fraude internationale (traficde drogue, terrorisme...)mars 2004Les élections pratiquesOuverture des bureaux de votede 8H à 20H les 21 et 28 mars. de 8H à 22Hle 13 juin.Transport gratuitDes voitures avec chauffeur sont à la dispositiondes personnes à mobilité réduite pour lesconduire à leur bureau de vote. Contactez leservice des Affaires générales et des Électionspour réserver un véhicule.Formalités d’inscriptionsLes inscriptions sont closes depuis le 31décembre sauf pour quelques exceptions : lesjeunes Boulonnais ayant 18 ans jusqu’à la veilledu premier tour de l’élection sont inscritsd’office sur les listes électorales et en serontinformés par un courrier de la <strong>mairie</strong> (en cas dedoute, ceux-ci peuvent venir s’inscrire par euxmêmesà la <strong>mairie</strong> en apportant un justificatif dedomicile et une pièce d’identité) ; lesressortissants des nouveaux Etats membres del’union européenne au 1 er mai 2004, peuvents’inscrire à la <strong>mairie</strong> sur une liste électoralecomplémentaire. <strong>La</strong> demande doit être déposéeavant le 15 avril 2004 : il sera demandé, en plusdes pièces obligatoires, une déclaration écritequi mentionne la nationalité, le lieu d’inscriptionà l’étranger, la plénitude du droit de vote dans lepays d’origine et l’engagement de ne voter qu’à<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>.Pièces à présenter au momentdu vote au président du bureau<strong>La</strong> carte électorale et un titre d’identité, soit lacarte nationale d’identité ou le passeport (encours de validité ou périmés), la carte ducombattant de couleur chamois ou tricolore, lacarte d’invalidité civile ou militaire avecphotographie, la carte d’identité de fonctionnaireavec photo délivrée par le directeur du personneld’une administration centrale, le préfet ou lemaire au nom d’une administration d’état, lepermis de conduire, le permis de chasse avecphoto, le titre de réduction SNCF avec photo.Le vote par procurationToute personne absente le jour des électionspeut donner procuration à un tiers. Au vu desdélais, il est recommandé d’effectuer lesdémarches le plus tôt possible. Pour faire établirla procuration, vous devez vous adresser aucommissariat, à la gendarmerie, ou au tribunald’Instance. Un impératif, le mandant et lemandataire doivent être inscrits sur les listesélectorales à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>.31


<strong>La</strong> <strong>mairie</strong><strong>La</strong> tribune de l’opposition groupe @lternance Gauche.Verts <strong>La</strong> tribune de la majorité municipaleUne ville à vivre<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>est une communedont l’emplacementgéographique est remarquable.Cette situation et l’histoirede notre communeexpliquent l’attraitqu’elle suscite. <strong>La</strong>cité a la chance d’êtreJean-Luc Richard placée dans un desConseiller municipal plus beaux méandres(PS) de la Seine ; la villerésonne d’une mémoirede ce qui a fait sa grandeur : le cinéma et laconstruction automobile.Enfin, la proximité immédiate de Paris et desvilles environnantes permet d’avoir accès àtoutes les commodités de la capitale (dontcertaines font défaut à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,j’y reviendrai) et à des espaces verts importants.Cependant, à côtés d’avantages évidents,chacun remarque, et vit au quotidien,de nombreux désagréments en raison d’unequalité de vie qui n’est pas à la hauteur denos ambitions.<strong>La</strong> municipalité de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> ne privilégie pasles transports en communet les circulations douces<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> (110 000 habitants) estune des rares grandes villes d’Europe où iln’y a pas de rues piétonnes. Il n’y a aucune pistecyclable dans notre ville. Au pouvoir dans laville depuis 1971, la majorité libérale n’a eude cesse de favoriser le « tout automobile ».Sa découverte récente de l’intérêt des tramwayss’accompagne d’un soutien au gouvernementRaffarin qui diminue le budget duSyndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF),finançant la réalisation des lignes de transportsen commun. <strong>La</strong> majorité municipaledécouvre, avec 20 ans de retard, qu’il faudraitpeut-être envisager la prolongation de la lignede métro n° 9.Enfin, la qualité de la voirie à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>est catastrophique : vous nous l’écrivezrégulièrement, nous le constatons chaquejour.Les installations sportives denotre ville sont insuffisantesAucun gymnase ou stade n’a été construitdepuis que le maire n’est plus de gauche, c’està-diredepuis 1971. Nos établissements scolairesn’ont pas accès aux infrastructures quiseraient nécessaires. Ainsi, le quartier duPoint-du-Jour ne dispose d’aucun équipementsportif de quelque nature que ce soit.Nous devrons attendre longtemps encoreavant d’avoir un bassin olympique de 50mètres et nombre d’entre vous nous ont indiquéles insatisfactions que leur procure lenouvel équipement (tarifs élevés, insuffisancedu personnel, problèmes de voisinage, problèmesde sécurité). <strong>La</strong> rénovation de la piscine-patinoirene saurait jouer le rôle de cachemisère,si l’on peut dire, étant donné ce qu’aété la gabegie de moyens dépensés pour cetteopération.<strong>La</strong> réalisation du centre équestre s’était accompagnéedes mêmes dérapages. Leur coût, cesont des gymnases en moins et une tribunedu stade Le-Gallo toujours pas réparée.Les infrastructures pour la jeunessefont cruellement défautOn nous annonce enfin la réalisation d’unespace consacré à l’expression de groupesmusicaux contemporains. Cet équipement aété attendu, en vain, par plusieurs générationsde jeunes Boulonnais. Espérons, qu’ilne faudra pas attendre encore 20 ans avantque la ville ne se préoccupe de la santé publiquede la jeunesse. Les quelques élus marginauxde la majorité qui savent ce qu’un centremédico-social ou un centre médico-sportifapporte aux jeunes d’une ville n’ont pas étéentendus à ce jour. Des exemples dans descités voisines, dirigées par des municipalitésd’opinions variées, montrent pourtant queces équipements peuvent jouer un rôle intégrateurimportant.L’évolution du marché du logementrejette hors de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>de nombreux jeunes couples etjeunes actifs ou étudiants, quisouhaiteraient pourtant continuerà habiter dans notre ville<strong>La</strong> mixité sociale n’est nullement un objectifde l’équipe municipale en place. Le pourcentageinsignifiant de logement social dansles deux tiers Nord de la ville illustre à merveillele dualisme social que provoque la politiquedes formations de droite qui se sontsuccédées jusqu’à devenir l’UMP. De nombreuxétudiants de l’université Paris V aimeraienttrouver, à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, unecité universitaire publique, projet que la majo-rité de Jean-Pierre Fourcade n’a jamais soutenudans le projet d’aménagement desterrains Renault.D’ailleurs comment ne pas évoquer toutesces années perdues, pour l’aménagement duSud de la ville ? Comme vous le lirez parailleurs (et prochainement dans ces colonneset la presse locale), nous sommes d’ailleurs trèsinquiets de l’évolution des projets dans cedomaine. Non seulement le projet présentedes éléments catastrophiques (la disparitionde tous les bâtiments qui auraient pu êtregardés car répertoriés comme remarquables)mais la majorité UMP-UDF-RPF-MPF-CNIse lance dans des opérations juridiquementet financièrement très risquées. Les débatsdu dernier conseil municipal, le 29 janvier, surla conception du futur parking souterrain de600 places le montrent.En lisant ces lignes, vous aurez compris qu’ellesne sont nullement une simple dénonciationdes insuffisances et inconséquences de la politiquede la majorité municipale : nous proposonsune autre perspective. Vous êtes chaquesemaine plus nombreux à nous contacter etnous rencontrer. Avec vous, nous concrétiseronsune meilleure qualité de vie.■ Jean-Luc RichardPermanencesLes permanences du groupe @lternancegauche.verts ont lieu au 63, ruede <strong>Billancourt</strong> du lundi au jeudi de 9h30à 12h30 et de 14h à 19h, et le samedi de10h à 12h. Fermé le lundi matin.Tél. : 01 48 25 63 61. Fax : 01 48 25 73 97.Courriel: alternance.gauche.verts@freesbee.frLogement social : notre engagementpour <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>« Sans la liberté deblâmer, il n’est pasd’éloge flatteur »P. DE BEAUMARCHAIS<strong>La</strong> formule de Beaumarchaisa libéré l’« espritcritique » à une époqueoù il était dangereux des’exprimer. <strong>La</strong> critiqueest à l’usage de tousdepuis fort longtemps,Ariane Lebon elle est indispensableMaire adjoint pour prendre du reculchargée des Affaires face aux décisions importantesà prendre, poursociales et du CCAS,ne pas retomber dans desde la Famille, et duerreurs, etc. Accepter laLogement socialcritique c’est faire preuved’ouverture d’esprit etc’est souvent l’occasion d’introduire un dialoguecontradictoire, avec la volonté d’être constructif.Hélas, à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> il semblerait que lacritique soit plus largement employée, par lesmembres de l’opposition municipale, aux fins d’ouvrirde larges chantiers de démolition et, ceci, danstous les secteurs qui relèvent de la vie quotidiennede nos concitoyens. Dénoncer les projets, critiquersystématiquement toute réalisation, mettre enaccusation, blâmer, annoncer l’ère du « catastrophisme» : est-ce réellement utiliser la critique demanière constructive ? <strong>La</strong> critique utilisée à outranceperd de sa valeur ; elle peut même, en certain cas,aboutir à l’incohérence.Enfin, des propositions ont-elles été avancées quipuissent pallier les manques, les erreurs, les insuffisancesqui sont régulièrement stigmatisées ? Non,sans doute !Le logement social :une priorité depuis 1995Si nous abordons la question du logement socialdans notre ville c’est pour reconnaître d’emblée,qu’avec 5 338 logements à vocation sociale(décompte établi par la direction départementalede l’Équipement pour 2003), la ville reste encoreloin du quota des 20 % imposé par la loi relativeà la solidarité et au renouvellement urbain. Il fautcependant souligner que la loi SRU donne du logementlocatif social une définition restrictive puisqu’elleexclut les logements dit intermédiaires, quiont pourtant bénéficié de financements publics,et les logements non conventionnés ou en coursde conventionnement. Ceci permet de dire qu’actuellementon peut chiffrer à 7 074 le nombreexact de logements à vocation sociale de notreville. Ce chiffre correspond à 12,98 % des résidencesprincipales de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>. Cequota, est insuffisant et nous en sommes parfaitementconscients.Jean-Pierre Fourcade, sénateur maire de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, écrivait dans son éditorial de janvier :« <strong>La</strong> lutte contre l’exclusion ne doit pas connaître derépit. » Mettre tout en œuvre pour développer leparc de logements sociaux est une des prioritésqui est engagée depuis 1995 par la municipalité pourlutter, notamment, contre une exclusion qui, dansle contexte économique actuel, concerne un largepublic : familles nombreuses, jeunes ménages,familles aux revenus modestes, familles monoparentales,jeunes en premier emploi, apprentis, étudiants...Cessons de penser que logements sociauxsignifient « cas sociaux. » D’autre part, on peutaffirmer que la mixité sociale est au cœur de lapolitique qui est menée afin de préserver l’équilibresocioprofessionnel de la ville.Si on a pu noter une forte diminution des demandeursde logements entre 1995 et 2002 – de 3 774en 1995 on était parvenu à 2 900 en 2002 –, onconstate que la demande augmente de façon importantedepuis un an : en janvier 2003, on relevait lechiffre de 2 860 demandeurs et, en janvier 2004,le chiffre de 3 000 demandeurs est dépassé, alors que357 familles ont été relogées sur la ville en 2003.Quelle stratégie la ville a-t-elle suivi pour tenter deremédier à son déficit en logements sociaux ?Des programmes de constructions,d’acquisitions et d’améliorationsAfin de rattraper son déficit, la municipalité s’étaitengagée dès 1995, dans le cadre d’un ProgrammeLocal de l’Habitat, valable pour une durée de sixannées, à construire 200 logements par an. <strong>La</strong> promessea été respectée.Le développement du parc de logements sociauxneufs est programmé et un échéancier est rigoureusementtenu qui permet de comptabiliser leslivraisons. En 2003, 62 logements ont été livrés ;en 2004-2005, il est prévu 541 logements ; en2006, on peut compter, d’ores et déjà, 565 logementssupplémentaires ; en 2007 sont programmés pourêtre livrés 153 logements. Ceci nous conduit à untotal de 1 321 logements sur quatre ans. Il s’agitlà de la programmation prévisionnelle, ce qui n’exclutpas, bien évidemment, l’aboutissement d’autresopérations d’ici 2007. Des opérations sont en coursde négociation, que ce soit des opérations deconstructions ou des opérations d’acquisitionsaméliorations,ces dernières pouvant être menéesrapidement. <strong>La</strong> politique actuelle de soutenir cesopérations d’acquisitions-améliorations permetd’implanter des logements sociaux dans le diffusde la ville introduisant, ainsi, plus de mixité sociale.Trois opérations ont été ainsi menées très rapidementen 2003, (2, rue du Parc ; 10, rue Bartholdi ; 1, ruedu Commandant-Guilbaud) dans le nord de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>.Les terrains Renault constitueront pour la villeune opportunité de rattraper son déficit en logementssociaux. En effet, il est envisagé la constructionde 5 800 à 6 000 logements dont 30 % serontà vocation sociale.Le montant des dépenses engagées par la ville surles opérations programmées ou en cours s’est élevé,pour l’année 2003, à 1 362 456 €. En effet, la villeparticipe au financement des opérations par le versementd’une subvention dite « subvention poursurcharge foncière. » Cette subvention est le plussouvent assortie d’une garantie communale d’emprunts.Les nouveaux logements, rappelons-le, n’appartiennentpas à la ville, elle ne dispose que de droitsde réservation sur les opérations ainsi subventionnéeset le nombre de ces réservations estproportionnel à l’effort financier qu’elle fournit.Pour l’année 2002, 237 logements ont été proposéssur tout le territoire de la commune par tous lesréservataires. Pour l’année 2003, ce sont 357 logementsqui ont été attribués, augmentation importantedue à la livraison de deux programmes neufs.Notre programmation comporte deux résidencespour jeunes : apprentis, étudiants, premiers emplois(123 studios) ; une maison relais, un foyer pouradultes handicapés. Dans les logements à construire,des réservations sont obtenues pour les personneshandicapées.Réhabiliter les logementsles plus anciensUn autre sujet de préoccupation est l’état de certainslogements, les plus anciens de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, qui sont inconfortables, souventvétustes et même insalubres. Pour y remédier, laville a lancé deux Opérations Programmées d’Améliorationde l’Habitat. <strong>La</strong> durée des ces OPAH estde trois années.<strong>La</strong> première a eu lieu dans le quartier des Menus,du 1 er avril 2000 au 31 décembre 2002.204 logements ont pu être subventionnés pourdes travaux portant, notamment, sur l’améliorationde la sécurité, l’économie d’énergie, l’isolationacoustique, le ravalement, etc. Le montant total dessubventions de la ville s’est monté à 113 463 €,soit44 % des aides et 7,5 % des travaux.<strong>La</strong> deuxième OPAH a débuté dans le secteur sudde la ville le 21 mars 2003. Après neuf mois desuivi et animation de cette opération, on constateque la ville a déjà engagé un montant de subventionhuit fois plus élevé que sur les neuf premiers moisde l’OPAH des Menus (13 925 € contre 1761 €.)Remettre sur le marchéles logements vacantsIl est indispensable de mettre en œuvre tous lesmoyens nécessaires pour réduire le déséquilibreentre l’offre et la demande locative dans le parcprivé de la ville. L’Agence Nationale pour l’Améliorationde l’Habitat (ANAH) accorde une primede 3 000 € aux propriétaires qui remettent leurbien sur le marché locatif, après deux ans de vacance,quelle que soit la localisation du logement. Lenombre de logements déclarés vacants, après lerecensement de 1999, était de 5 080, chiffre quisemble contestable lorsque la Direction généraledes impôts taxe 943 propriétaires au titre de lavacance. Quel que soit le chiffre, il est souhaitabled’inciter les propriétaires à remettre leurs logementsvacants sur le marché locatif.Un autre de nos soucis est de favoriser l’accès dansles lieux de nouveaux locataires ayant de petitsrevenus et le maintien dans les lieux de ceux quirencontrent des difficultés passagères. Pour celades aides sont apportées par le Fonds Local deSolidarité de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> qui en 2003 aversé 147 882 € d’aides dont 27% pour l’accèsdans les lieux et 49% pour le maintien.<strong>La</strong> solidarité sous-tend notre action, notre volontéest de n’en exclure personne. Nous nous engageonsà faire toujours mieux.■ Ariane Lebon<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>32 Information ➛mars 2004<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200433

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