12.07.2015 Views

La mairie - Boulogne - Billancourt

La mairie - Boulogne - Billancourt

La mairie - Boulogne - Billancourt

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>La</strong> ville dont les écoliers sont les princesVie scolaire : un tour de classesEnfant mélomane ? Une école peutlui apprendre un instrument. Enfantnon francophone ? Des classes spécialiséesexistent pour l’initier aufrançais... Des écoliers qui profitentdes classes d’environnement ou del’écoute individualisée des infirmièresscolaires. Paroles de bancsde classes.Pas si commun, les classesmusicales de l’école <strong>Billancourt</strong>À l’école élémentaire <strong>Billancourt</strong>, les mélomanespeuvent choisir une option musicaledès le CP. Sélectionnés par un jury à la fin dece cycle, les candidats bénéficient ensuite deshoraires aménagés avec le Conservatoire nationalde région. Ils travaillent le solfège en CPavant d’apprendre un instrument (piano,violon, guitare, etc.) « Il y a quatre classesmusicales : un CE1, un CE2, un CM1, un CM2.Le programme scolaire est identique à celui desautres classes, ce qui implique davantage detravail pour des élèves studieux et très motivés», rappelle Anne Le Blevec, directrice.Créées en 1989, ces classes font des heureux.À l’image d’Isabelle, maman de Margot : « Enfin de CP, Margot a passé une audition pourintégrer une classe musicale. Elle a été retenueet a choisi le violon. Aujourd’hui en CM1, ellea cinq heures de musique hebdomadaires. Celalui demande du travail, mais Margot n’arrêteraitpour rien au monde ! »■ Ils sont 89 à suivre actuellement uneformation musicale à l’élémentaire<strong>Billancourt</strong>.Margot a choisi le violon en classe musicale.Trois classes pour élèvesnon-francophonesPour les primo-arrivants, <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>dispose de trois classes d’intégration(CLIN) dans les écoles Casteja, Thiers et Sèvres.« Ces enfants issus de tous les continents qui arriventen France ne possèdent pas notre langue.À la primaire Castéja, 10 écoliers de tous pays s’initient à la langue française.Ils sont alors scolarisés dans une CLIN où ilsseront initiés au français, via un enseignementindividualisé avant de réintégrer un cycle scolairenormal », explique Sucéna De Sousa,directrice de l’école primaire Casteja.■ Cet enseignement destiné auxnon-francophones intéresse40 élèves répartis dans troisétablissements scolaires.Pour les 3-6 ans, une ATSEMpar classe !Leur mission ? Seconder les maîtresses et lesmaîtres d’écoles en participant à l’encadrementdes enfants (les habiller, les coucher,les aider lors d’activités manuelles, etc.) eten effectuant les tâches ménagères. Petitesmains précieuses des maîtresses d’école, lesAgents territoriaux spécialisés des écolesmaternelles (ATSEM) sont largement présentsà <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>. Si la ville disposed’une ATSEM par classe, de nombreusesNelly, atsem à l’école <strong>Billancourt</strong>,entourée d’élèves de grande sectionde maternelle.villes françaises affichent un chiffre inférieurà celui-là. D’une façon générale, leur nombrese décline fréquemment comme suit : unepar petite section de maternelle, une à deuxen moyenne section et une pour deux classesde grande maternelle.■ 120 ATSEM dans 17 écolesencadrent, avec l’enseignant, entre25 et 30 enfants âgés de 3 à 6 ans.Deux particularités boulonnaises :des infirmières scolaireset des repas faits maisonDix infirmières se partagent 11 groupes scolaires(11 élémentaires et 16 maternelles).« Nous sommes présentes tous les jours et celacrée une relation de confiance avec les enfants,confie Véronique <strong>La</strong>vrilleux, infirmière dugroupe scolaire Jean-Baptiste-Clément. L’élèvepeut exprimer un malaise ou une souffrance.Notre rôle est d’assurer le suivi des vaccinations,de réagir à l’urgence ou de détecter de bonneheure des problèmes visuels, auditifs ou autres(maltraitance, malnutrition...). Nous développonsune éducation à la santé, comme par exemple,la prévention de l’obésité. D’ailleurs, suite ausuccès rencontré lors de sa première édition, lamanifestation “Un fruit pour ma récré” est reconduitecette année : deux nouvelles opérationsd’une semaine seront organisées en avril et enoctobre.» En 2002/2003, « Un fruit pour marécré » avait concerné 5 342 élèves et 10,5tonnes de fruits avaient été distribuées ! Untonnage gustatif dont les « en-cas » occasionnelsn’ont pas le monopole puisqu’en matièrealimentaire, la particularité boulonnaise serévèle aussi en cuisine. Avec des repas faitsmaison : 6 500 déjeuners sont concoctés tousles jours par 40 cuisiniers de la restaurationContrôle de l’auditionpar une infirmière scolaire.municipale scolaire. Comme ils servent aussiles enfants des centres de loisirs, de l’Écolemunicipale des sports les mercredis ou lorsde vacances, ce sont 1 100 000 repas qui sontpréparés chaque année !■ Selon les recommandations del’Éducation nationale, on doitcompter une infirmière scolaire pour2 000 écoliers. À <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,on en compte une pour 850 !Potager ou patrimoinearchitectural ? Dans les écoles,c’est la culture au sens large !Quel que soit l’établissement, il y a toujoursun projet pédagogique en cours durant l’annéescolaire. À l’instar des Projets artistiqueset culturels (PAC) et des Aides pédagogiquesintégrées au projet d’école (APIPE). Leurbut ? Associer les enfants à un travail culturelet artistique mis en place avec des partenairesadéquats (musée, bibliothèques, etc.).En 2003/2004, la ville cofinance cinq PACdans trois maternelles, deux élémentaires etdeux APIPE dans une maternelle et une élémentaire.Comme ce PAC de l’école Clamart :« Une enseignante travaille avec 27 enfants deCE2 et de CM1 sur le patrimoine architecturalde <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, explique CatherineFournié, directrice. Les élèves explorent la villeà la recherche des immeubles des Années 30 etphotographient les façades. » À la différencedes PAC, les projets APIPE font participertoute l’école et non quelques classes. Commeà la maternelle Belle-Feuille où « sur le thèmedu jardinage, 270 enfants découvrent l’art duHyaré, Casilde et Arthur (maternelleBelle-Feuille) découvrent l’art du potager.Depuis 1989, la ville dispense un enseignement informatique aux scolaires.potager, en faisant pousser des graines de blé,de haricot, etc., et plantent des bulbes », relatePatricia Carlier, directrice. L’élémentaire Denfert-Rochereau(350 élèves impliqués) quantà elle, s’intéresse au monde via un APIPE :« 12 classes vont produire des affiches, des peintureset des collages. À la fin de l’année, deuxclasses donneront un spectacle de danse africaine.Chacune a son secteur géographique. Cela va duCaire en passant par New York, les villagesafricains et <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> bien sûr »,raconte Dominique Guillouard, directrice.■ Cette année, plus de 1 000 élèvessont concernés par ces deux projetspédagogiques scolaires (PAC et APIPE).Après les ateliers scientifiques,la ville devient « pilote » pourle numériqueChaque année, 2 300 élèves des maternellesou élémentaires publiques et privées se rendentaux ateliers scientifiques de la Cité desSciences de <strong>La</strong> Villette. Comme ces deuxclasses de CE2 et CM1 de Pierre-Grenier.« Une fois par an, nos élèves partent à <strong>La</strong> Villettepour visiter l’espace électricité ou le Planétarium», explique Christiane Barros, directrice.« Ces ateliers sont proposés par la <strong>mairie</strong>aux enseignants qui le désirent. Cela permetaux enfants d’entrer dans un univers à la foisscientifique et ludique.»Côté nouvelles technologies, si les formationsdes maîtres d’école à l’informatique, viale pôle multimédia de l’espace <strong>La</strong>ndowski, sepoursuivent pour la troisième année, la nouveauté2004 s’affiche en numérique : à partirde mai 2004, un groupe scolaire deviendrasite pilote pour le lancement de l’Espace numériquedes savoirs (ENS). Le but ? Permettre auxenfants d’avoir accès à une base de ressourcesnumériques, rassemblant les fondamentauxdu savoir via une banque de données fourniepar des éditeurs, par l’INA, par l’INSEE, parl’AFP, etc. Une première pour la ville !18<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 2004<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200419

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!