12.07.2015 Views

La mairie - Boulogne - Billancourt

La mairie - Boulogne - Billancourt

La mairie - Boulogne - Billancourt

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>La</strong> <strong>mairie</strong><strong>La</strong> tribune de l’opposition groupe @lternance Gauche.Verts <strong>La</strong> tribune de la majorité municipaleUne ville à vivre<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>est une communedont l’emplacementgéographique est remarquable.Cette situation et l’histoirede notre communeexpliquent l’attraitqu’elle suscite. <strong>La</strong>cité a la chance d’êtreJean-Luc Richard placée dans un desConseiller municipal plus beaux méandres(PS) de la Seine ; la villerésonne d’une mémoirede ce qui a fait sa grandeur : le cinéma et laconstruction automobile.Enfin, la proximité immédiate de Paris et desvilles environnantes permet d’avoir accès àtoutes les commodités de la capitale (dontcertaines font défaut à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>,j’y reviendrai) et à des espaces verts importants.Cependant, à côtés d’avantages évidents,chacun remarque, et vit au quotidien,de nombreux désagréments en raison d’unequalité de vie qui n’est pas à la hauteur denos ambitions.<strong>La</strong> municipalité de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> ne privilégie pasles transports en communet les circulations douces<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> (110 000 habitants) estune des rares grandes villes d’Europe où iln’y a pas de rues piétonnes. Il n’y a aucune pistecyclable dans notre ville. Au pouvoir dans laville depuis 1971, la majorité libérale n’a eude cesse de favoriser le « tout automobile ».Sa découverte récente de l’intérêt des tramwayss’accompagne d’un soutien au gouvernementRaffarin qui diminue le budget duSyndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF),finançant la réalisation des lignes de transportsen commun. <strong>La</strong> majorité municipaledécouvre, avec 20 ans de retard, qu’il faudraitpeut-être envisager la prolongation de la lignede métro n° 9.Enfin, la qualité de la voirie à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>est catastrophique : vous nous l’écrivezrégulièrement, nous le constatons chaquejour.Les installations sportives denotre ville sont insuffisantesAucun gymnase ou stade n’a été construitdepuis que le maire n’est plus de gauche, c’està-diredepuis 1971. Nos établissements scolairesn’ont pas accès aux infrastructures quiseraient nécessaires. Ainsi, le quartier duPoint-du-Jour ne dispose d’aucun équipementsportif de quelque nature que ce soit.Nous devrons attendre longtemps encoreavant d’avoir un bassin olympique de 50mètres et nombre d’entre vous nous ont indiquéles insatisfactions que leur procure lenouvel équipement (tarifs élevés, insuffisancedu personnel, problèmes de voisinage, problèmesde sécurité). <strong>La</strong> rénovation de la piscine-patinoirene saurait jouer le rôle de cachemisère,si l’on peut dire, étant donné ce qu’aété la gabegie de moyens dépensés pour cetteopération.<strong>La</strong> réalisation du centre équestre s’était accompagnéedes mêmes dérapages. Leur coût, cesont des gymnases en moins et une tribunedu stade Le-Gallo toujours pas réparée.Les infrastructures pour la jeunessefont cruellement défautOn nous annonce enfin la réalisation d’unespace consacré à l’expression de groupesmusicaux contemporains. Cet équipement aété attendu, en vain, par plusieurs générationsde jeunes Boulonnais. Espérons, qu’ilne faudra pas attendre encore 20 ans avantque la ville ne se préoccupe de la santé publiquede la jeunesse. Les quelques élus marginauxde la majorité qui savent ce qu’un centremédico-social ou un centre médico-sportifapporte aux jeunes d’une ville n’ont pas étéentendus à ce jour. Des exemples dans descités voisines, dirigées par des municipalitésd’opinions variées, montrent pourtant queces équipements peuvent jouer un rôle intégrateurimportant.L’évolution du marché du logementrejette hors de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>de nombreux jeunes couples etjeunes actifs ou étudiants, quisouhaiteraient pourtant continuerà habiter dans notre ville<strong>La</strong> mixité sociale n’est nullement un objectifde l’équipe municipale en place. Le pourcentageinsignifiant de logement social dansles deux tiers Nord de la ville illustre à merveillele dualisme social que provoque la politiquedes formations de droite qui se sontsuccédées jusqu’à devenir l’UMP. De nombreuxétudiants de l’université Paris V aimeraienttrouver, à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, unecité universitaire publique, projet que la majo-rité de Jean-Pierre Fourcade n’a jamais soutenudans le projet d’aménagement desterrains Renault.D’ailleurs comment ne pas évoquer toutesces années perdues, pour l’aménagement duSud de la ville ? Comme vous le lirez parailleurs (et prochainement dans ces colonneset la presse locale), nous sommes d’ailleurs trèsinquiets de l’évolution des projets dans cedomaine. Non seulement le projet présentedes éléments catastrophiques (la disparitionde tous les bâtiments qui auraient pu êtregardés car répertoriés comme remarquables)mais la majorité UMP-UDF-RPF-MPF-CNIse lance dans des opérations juridiquementet financièrement très risquées. Les débatsdu dernier conseil municipal, le 29 janvier, surla conception du futur parking souterrain de600 places le montrent.En lisant ces lignes, vous aurez compris qu’ellesne sont nullement une simple dénonciationdes insuffisances et inconséquences de la politiquede la majorité municipale : nous proposonsune autre perspective. Vous êtes chaquesemaine plus nombreux à nous contacter etnous rencontrer. Avec vous, nous concrétiseronsune meilleure qualité de vie.■ Jean-Luc RichardPermanencesLes permanences du groupe @lternancegauche.verts ont lieu au 63, ruede <strong>Billancourt</strong> du lundi au jeudi de 9h30à 12h30 et de 14h à 19h, et le samedi de10h à 12h. Fermé le lundi matin.Tél. : 01 48 25 63 61. Fax : 01 48 25 73 97.Courriel: alternance.gauche.verts@freesbee.frLogement social : notre engagementpour <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>« Sans la liberté deblâmer, il n’est pasd’éloge flatteur »P. DE BEAUMARCHAIS<strong>La</strong> formule de Beaumarchaisa libéré l’« espritcritique » à une époqueoù il était dangereux des’exprimer. <strong>La</strong> critiqueest à l’usage de tousdepuis fort longtemps,Ariane Lebon elle est indispensableMaire adjoint pour prendre du reculchargée des Affaires face aux décisions importantesà prendre, poursociales et du CCAS,ne pas retomber dans desde la Famille, et duerreurs, etc. Accepter laLogement socialcritique c’est faire preuved’ouverture d’esprit etc’est souvent l’occasion d’introduire un dialoguecontradictoire, avec la volonté d’être constructif.Hélas, à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> il semblerait que lacritique soit plus largement employée, par lesmembres de l’opposition municipale, aux fins d’ouvrirde larges chantiers de démolition et, ceci, danstous les secteurs qui relèvent de la vie quotidiennede nos concitoyens. Dénoncer les projets, critiquersystématiquement toute réalisation, mettre enaccusation, blâmer, annoncer l’ère du « catastrophisme» : est-ce réellement utiliser la critique demanière constructive ? <strong>La</strong> critique utilisée à outranceperd de sa valeur ; elle peut même, en certain cas,aboutir à l’incohérence.Enfin, des propositions ont-elles été avancées quipuissent pallier les manques, les erreurs, les insuffisancesqui sont régulièrement stigmatisées ? Non,sans doute !Le logement social :une priorité depuis 1995Si nous abordons la question du logement socialdans notre ville c’est pour reconnaître d’emblée,qu’avec 5 338 logements à vocation sociale(décompte établi par la direction départementalede l’Équipement pour 2003), la ville reste encoreloin du quota des 20 % imposé par la loi relativeà la solidarité et au renouvellement urbain. Il fautcependant souligner que la loi SRU donne du logementlocatif social une définition restrictive puisqu’elleexclut les logements dit intermédiaires, quiont pourtant bénéficié de financements publics,et les logements non conventionnés ou en coursde conventionnement. Ceci permet de dire qu’actuellementon peut chiffrer à 7 074 le nombreexact de logements à vocation sociale de notreville. Ce chiffre correspond à 12,98 % des résidencesprincipales de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>. Cequota, est insuffisant et nous en sommes parfaitementconscients.Jean-Pierre Fourcade, sénateur maire de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, écrivait dans son éditorial de janvier :« <strong>La</strong> lutte contre l’exclusion ne doit pas connaître derépit. » Mettre tout en œuvre pour développer leparc de logements sociaux est une des prioritésqui est engagée depuis 1995 par la municipalité pourlutter, notamment, contre une exclusion qui, dansle contexte économique actuel, concerne un largepublic : familles nombreuses, jeunes ménages,familles aux revenus modestes, familles monoparentales,jeunes en premier emploi, apprentis, étudiants...Cessons de penser que logements sociauxsignifient « cas sociaux. » D’autre part, on peutaffirmer que la mixité sociale est au cœur de lapolitique qui est menée afin de préserver l’équilibresocioprofessionnel de la ville.Si on a pu noter une forte diminution des demandeursde logements entre 1995 et 2002 – de 3 774en 1995 on était parvenu à 2 900 en 2002 –, onconstate que la demande augmente de façon importantedepuis un an : en janvier 2003, on relevait lechiffre de 2 860 demandeurs et, en janvier 2004,le chiffre de 3 000 demandeurs est dépassé, alors que357 familles ont été relogées sur la ville en 2003.Quelle stratégie la ville a-t-elle suivi pour tenter deremédier à son déficit en logements sociaux ?Des programmes de constructions,d’acquisitions et d’améliorationsAfin de rattraper son déficit, la municipalité s’étaitengagée dès 1995, dans le cadre d’un ProgrammeLocal de l’Habitat, valable pour une durée de sixannées, à construire 200 logements par an. <strong>La</strong> promessea été respectée.Le développement du parc de logements sociauxneufs est programmé et un échéancier est rigoureusementtenu qui permet de comptabiliser leslivraisons. En 2003, 62 logements ont été livrés ;en 2004-2005, il est prévu 541 logements ; en2006, on peut compter, d’ores et déjà, 565 logementssupplémentaires ; en 2007 sont programmés pourêtre livrés 153 logements. Ceci nous conduit à untotal de 1 321 logements sur quatre ans. Il s’agitlà de la programmation prévisionnelle, ce qui n’exclutpas, bien évidemment, l’aboutissement d’autresopérations d’ici 2007. Des opérations sont en coursde négociation, que ce soit des opérations deconstructions ou des opérations d’acquisitionsaméliorations,ces dernières pouvant être menéesrapidement. <strong>La</strong> politique actuelle de soutenir cesopérations d’acquisitions-améliorations permetd’implanter des logements sociaux dans le diffusde la ville introduisant, ainsi, plus de mixité sociale.Trois opérations ont été ainsi menées très rapidementen 2003, (2, rue du Parc ; 10, rue Bartholdi ; 1, ruedu Commandant-Guilbaud) dans le nord de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>.Les terrains Renault constitueront pour la villeune opportunité de rattraper son déficit en logementssociaux. En effet, il est envisagé la constructionde 5 800 à 6 000 logements dont 30 % serontà vocation sociale.Le montant des dépenses engagées par la ville surles opérations programmées ou en cours s’est élevé,pour l’année 2003, à 1 362 456 €. En effet, la villeparticipe au financement des opérations par le versementd’une subvention dite « subvention poursurcharge foncière. » Cette subvention est le plussouvent assortie d’une garantie communale d’emprunts.Les nouveaux logements, rappelons-le, n’appartiennentpas à la ville, elle ne dispose que de droitsde réservation sur les opérations ainsi subventionnéeset le nombre de ces réservations estproportionnel à l’effort financier qu’elle fournit.Pour l’année 2002, 237 logements ont été proposéssur tout le territoire de la commune par tous lesréservataires. Pour l’année 2003, ce sont 357 logementsqui ont été attribués, augmentation importantedue à la livraison de deux programmes neufs.Notre programmation comporte deux résidencespour jeunes : apprentis, étudiants, premiers emplois(123 studios) ; une maison relais, un foyer pouradultes handicapés. Dans les logements à construire,des réservations sont obtenues pour les personneshandicapées.Réhabiliter les logementsles plus anciensUn autre sujet de préoccupation est l’état de certainslogements, les plus anciens de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, qui sont inconfortables, souventvétustes et même insalubres. Pour y remédier, laville a lancé deux Opérations Programmées d’Améliorationde l’Habitat. <strong>La</strong> durée des ces OPAH estde trois années.<strong>La</strong> première a eu lieu dans le quartier des Menus,du 1 er avril 2000 au 31 décembre 2002.204 logements ont pu être subventionnés pourdes travaux portant, notamment, sur l’améliorationde la sécurité, l’économie d’énergie, l’isolationacoustique, le ravalement, etc. Le montant total dessubventions de la ville s’est monté à 113 463 €,soit44 % des aides et 7,5 % des travaux.<strong>La</strong> deuxième OPAH a débuté dans le secteur sudde la ville le 21 mars 2003. Après neuf mois desuivi et animation de cette opération, on constateque la ville a déjà engagé un montant de subventionhuit fois plus élevé que sur les neuf premiers moisde l’OPAH des Menus (13 925 € contre 1761 €.)Remettre sur le marchéles logements vacantsIl est indispensable de mettre en œuvre tous lesmoyens nécessaires pour réduire le déséquilibreentre l’offre et la demande locative dans le parcprivé de la ville. L’Agence Nationale pour l’Améliorationde l’Habitat (ANAH) accorde une primede 3 000 € aux propriétaires qui remettent leurbien sur le marché locatif, après deux ans de vacance,quelle que soit la localisation du logement. Lenombre de logements déclarés vacants, après lerecensement de 1999, était de 5 080, chiffre quisemble contestable lorsque la Direction généraledes impôts taxe 943 propriétaires au titre de lavacance. Quel que soit le chiffre, il est souhaitabled’inciter les propriétaires à remettre leurs logementsvacants sur le marché locatif.Un autre de nos soucis est de favoriser l’accès dansles lieux de nouveaux locataires ayant de petitsrevenus et le maintien dans les lieux de ceux quirencontrent des difficultés passagères. Pour celades aides sont apportées par le Fonds Local deSolidarité de <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> qui en 2003 aversé 147 882 € d’aides dont 27% pour l’accèsdans les lieux et 49% pour le maintien.<strong>La</strong> solidarité sous-tend notre action, notre volontéest de n’en exclure personne. Nous nous engageonsà faire toujours mieux.■ Ariane Lebon<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>32 Information ➛mars 2004<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200433

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!