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La mairie - Boulogne - Billancourt

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<strong>La</strong> ville dont les écoliers sont les princesLe Château de Benais a accueillides générations d’écoliers.Grand luxe : une déclinaisonde classes d’environnementAnnée 2003/2004 : 87 classes d’environnementsont au programme. Anciennementappelées classes transplantées, les classesd’environnement désignent l’ensemble desclasses spécifiques : classes européennes,classes à thème ou encore classes de ski quise tiennent de janvier à juin. « Les enfants etles professeurs boulonnais sont particulièrementgâtés. Ce sont de gros consommateurs de classesd’environnement ! <strong>La</strong> ville propose aux enseignantsvia l’inspection départementale del’Éducation nationale des créneaux et des lieuxoù partir », explique la coordinatrice de cesclasses. Les professeurs consultent un catalogueoù les genres se déclinent au pluriel :écologique, sportif ou culturel, en fonctiondu projet pédagogique du maître. Les écolesse répartissent lieux et dates pour des séjoursde 10 à 16 jours. Depuis des années, les enfantspartent skier à Seytroux ou à Chamrousse.<strong>La</strong>urent Ozanne, instituteur à l’élémentaireClamart raconte : « Je vais à Seytroux depuis1987 et reste un inconditionnel de la classetransplantée, un véritable plus pour les enfantstant au niveau humain que pédagogique. Ellepermet de tisser de vrais liens entre les élèves.Le but de ces classes c’est de donner à tous lesmoyens de partir. » Côté nature ou océan, lesécoliers se suivent au château de Benais (Indreet-Loire)ou au château de Surville (Cotentin).Côté culture, le panel est conséquent :« Il y a un avant, un pendant et un après classetransplantée. C’est la continuité du scolaire,c’est travailler autrement. Il y a des classes européennesavec des séjours en Angleterre, en Italie,en Allemagne, etc. » À partir de mars 2004,trois classes européennes de CM2 vont découvrirVenise sur le thème de la commedia dell’arte,une autre va partir aux grottes de <strong>La</strong>scaux.En mai, une grande section de maternelle part14 jours en Bretagne. Thème de la classe ?<strong>La</strong> découverte du monde du cirque... et unspectacle offert par les enfants sous un chapiteau.Quant aux élèves de CE1 et CE2 del’élémentaire Pierre-Grenier, ils découvriront14 jours durant le milieu marin à l’île d’Oléron.De quoi rendre jaloux les parents !■ Chaque année, 2 000 écoliers,âgés de 5 à 11 ans, venant de plus de80 classes – maternelles incluses –partent en classes environnement.Sports : scolaires ou pasle choix boulonnaisAu-delà du sport dans les écoles élémentaires, dispensé à hauteur de trèsexactement 8 976 heures annuelles pour 166 classes, les enfants peuventgoûter à d’autres disciplines sportives. D’un côté, des cycles scolaires quise tiennent durant les heures de cours. De l’autre, pendant le temps descongés scolaires, une multitude de disciplines proposées par des ateliersou par l’École municipale des sports. À <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, les activitésphysiques ne manquent pas, dont le judo enseigné par un champion deFrance ! Gros plan.Cycles scolaires sportifs :poney, escalade...En matière sportive, les écoliers boulonnaisbénéficient d’une « cerise sur le gâteau ».<strong>La</strong>quelle ? Tout simplement, la possibilité deprofiter de cycles scolairessportifs proposéssur le temps scolaire.Avec un choixconséquent puisquela municipalité offrequatre cycles scolairesUn murd’escaladepour voirla vieautrement.sportifs : poney, escalade,patinage et natation.« Si l’enseignanta un projet pédagogiqueconcernant parexemple le patinage ou l’escalade, il déposera sonprojet auprès de l’inspectrice de l’Académie quivalidera ou non sa demande. Environ 350 écoliers(14 classes, du CP au CM2) suivent lesclasses poney dispensées au château Buchillot.Une discipline qui remporte un vif succès ! »,explique-t-on à la direction des sports. Si leponey entame sa deuxième année, l’activitéescalade existe depuis longtemps.■ Actuellement, quelque 450 élèvesde 18 classes de CM1 et CM2goûtent aux joies de la verticalité !Piscine , patinoire...coucou les revoilou !Rentrée 2003/2004. Première réouverture,celle de la patinoire où les écoliers se succèdentdepuis octobre 2003. De la maternellegrande section au CM2, près de 2 250 écoliers(90 classes) ont droit à des cycles de patinagehebdomadaires de 30 à 45 minutes. Piscine :de janvier à juin 2004, 73 classes de CP et deCE1 (environ 1 825 écoliers concernés) goûtentaux plaisirs aquatiques via des cycles de10 séances d’environ 40 minutes. « Les projetspédagogiques se fondent sur le parcoursaquatique auquel prennent part moniteurs etinstituteurs. » À partir de septembre 2004, lescycles scolaires aquatiques seront égalementouverts aux grandes sections de maternelle.■ Plus de 4 000 écoliers suivent cescycles scolaires piscine et patinoire.Piscine et patinoire :les cours ont repris... dans la joie !Pierre-Mathieu Duhamelmaire-adjoint chargé de la Jeunesseet des Affaires scolaires et universitaires.Il existe une réelle« valeur ajoutée » boulonnaiseBBI : Si l’on devait caractériser la politique de laville en faveur des écoliers boulonnais, commentpourrait-on le faire ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : Par son ampleur et parsa diversité. Peu de villes aujourd’hui interviennent autanten soutien de leurs écoliers que <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>.Santé, aide pédagogique, formation complémentairedes enseignants, cycles scolaires sportifs, ateliers scientifiquesou classes d’environnement. Il y a ce que fonttoutes les villes et ce que j’appelle la « valeur ajoutée boulonnaise.» Un exemple : l’Éducation nationale affecteune infirmière pour 2 000 élèves. C’est du moins le ratiosouhaité. <strong>La</strong> ville pour sa part a embauché son proprepersonnel. Résultat : <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> compte uneinfirmière pour 850 écoliers. Et je pourrais citer biend’autres exemples.BBI : Une politique plus importante que dansd’autres villes donc. Pourquoi ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : C’est ce que soulignenttous les nouveaux Boulonnais – les anciens y sont plushabitués – et notamment les jeunes couples qui s’installenten ville. Le maire et tous mes collègues du conseilmunicipal sont attentifs, non seulement à adapter notreaction en permanence aux nouveaux besoins expriméspar les familles et aux nécessaires avancées pédagogiqueset technologiques, mais aussi à la faire évoluerpour permettre aux enfants de mieux s’intégrer dansleur époque et dans notre société. Tout simplementparce que les enfants sont notre avenir.BBI : Le 16 mars, vous réunissez les représentantsde parents d’élèves, les chefs d’établissements,les élus municipaux et enseignants boulonnaispour dresser un bilan suite au dé-bat national surl’école. Qu’en attendez-vous ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : Beaucoup de choses.De très nombreux enseignants, chefs d’établissementset représentants de parents d’élèves ont participé augrand débat national. J’ai été impressionné par la richessede leurs contributions et la diversité des opinions exprimées.J’attends donc que nous procédions le 16 marsà une synthèse que je transmettrai ensuite au ministredélégué à l’Enseignement scolaire, Xavier Darcos. Pourma part, j’ai noté deux attentes fortes : d’une part dansle domaine d’une meilleure intégration des élèves endifficulté à un titre ou à un autre – qu’ils soient jugés « difficiles» ou qu’ils souffrent d’un handicap par exemple–, d’autre part dans celui du soutien scolaire à ces enfants.D’autres demandes seront exprimées.BBI : À terme, les terrains Renault vont accueillirentre 5 000 et 6 000 logements, ce qui devrait correspondre– selon les taux d’occupation des logementsobservés en région parisienne – à une populationsupplémentaire comprise entre 10 000 et13 000 personnes. <strong>La</strong> ville a-t-elle prévu des équipementsscolaires correspondants ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : Évidemment. Aujourd’hui,outre les crèches et haltes-garderies, deux groupes scolaires– élémentaire et maternelle – sont programmésainsi que l’emprise d’un collège supplémentaire. J’attendsdu conseil régional, responsable des lycées et quela ville a régulièrement informé de l’évolution de ce dossier,une prise de conscience analogue. Au-delà de ceséquipements, je souligne que cette opération d’aménagementde <strong>Billancourt</strong> a également été conçue enfaveur des piétons, donc des enfants. Les espaces publicsreprésentent la moitié de la superficie des terrainsRenault : ils seront ainsi largement accessibles de mêmequ’ils autoriseront les trajets vers l’école en vélo ou àrollers en toute sécurité.BBI : D’autres équipements sont-ils actuellementen cours ou à l’étude ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : Oui et ils sont nombreux.Tout d’abord la Cité de l’enfance qui ouvrira ses portesrue d’Aguesseau en septembre prochain : six classesmaternelles sont prévues ainsi qu’un restaurant scolaire,une crèche, un centre de loisirs et un espace réservéaux familles. De même, la ville vient d’acquérir un terrainsur la route de la Reine afin d’y construire un groupescolaire de 8 à 10 classes élémentaires qui permettra dedécongestionner Denfert-Rochereau et le centre-ville. ÀSèvres-Gallieni, les travaux de construction d’un restaurantscolaire débutent ce mois-ci. Sa vocation : permettrela confection de 2 000 à 2 500 repas/jour pour un certainnombre d’écoles de la ville et permettre ainsi à cesétablissements de récupérer les emplacements dédiésaux cuisines. Enfin, nous restructurons entièrement legroupe scolaire Thiers : trois ans de travaux pour unmontant total de 10 millions d’euros. Nos enfants sontbien une priorité dans les faits.BBI : <strong>La</strong> ville envisage d’implanter un « Espacenumérique des savoirs » dans un groupe scolairepilote. De quoi s’agit -il ?■ Pierre-Mathieu Duhamel : « L’Espace numériquedes savoirs » est une base de données uniquementdédiée aux enseignants et aux élèves et accessible parInternet. Sous l’égide du ministère de l’Éducation nationale,elle regroupe des dictionnaires comme Le Robert,des encyclopédies comme Tout l’Univers, l’EncyclopaediaUniversalis, Hachette Multimédia, mais aussi lesarchives de l’INA, le site du Louvre, des données statistiqueset économiques de l’INSEE, le site Basile, qui collecteun corpus de textes de la littérature française, desjournaux dont l’Agence France Presse ou encore des animationsscientifiques en mathématiques, physique etsciences de la terre. Tout cela constitue un extraordinaireoutil de connaissances, d’autant plus intéressant qu’ilest adapté à chaque niveau d’enseignement et à sapédagogie. <strong>La</strong> ville entend le mettre à disposition d’uneécole pilote – vraisemblablement Pierre-Grenier, sil’équipe pédagogique en est d’accord – avant les vacancesde Pâques, ainsi que le matériel nécessaire qui équiperales salles informatiques et la bibliothèque. Seulesquelques rares écoles en sont équipées en France :Pierre-Grenier sera la première de l’académie de Versailles,donc des Hauts-de-Seine. ■<strong>La</strong> caisse des écolesaide les parents<strong>La</strong> caisse des Écoles facilite lafréquentation des écoles préélémentaireset élémentaires en soutenant des familles.<strong>La</strong> ville les aide en participant aupaiement des factures de cantines, descentres de loisirs, des centres de vacances,etc., mais aussi en réduisant les dettesaccumulées auprès du Trésor public surdes titres relatifs aux prestations scolaireset périscolaires. En 2003, 139 famillesont ainsi été aidées.Infos plus...« Marchons vers l’école »Dans le cadre d’une mobilisationnationale, l’opération « Marchons versl’école » est mise en route dans deuxécoles pilotes : l’école primaire Dupanloupet la maternelle Peupliers. Avec deuxopérations prévues en juin et octobre2004 afin de tester les moyens d’yparvenir (sécuriser les abords des écoles)et d’organiser des « bus pédestres »,c’est-à-dire que des parents se chargentd’accompagner et d’encadrer plusieursenfants lors de leurs trajets quotidiens.Le but ? Éviter les déplacements envoiture, sensibiliser parents et enfantsà la marche et au vélo pour aller àl’école, individuellement ou en groupeaccompagné, etc.En chiffres• Formation des maîtres (janvier etmars 2004). 31 instituteurs ou directeursd’établissements bénéficient d’uneinitiation à la photo numérique.• Assistante sociale : contrairementà d’autres villes qui n’en ont pas, troisassistantes sociales se répartissent dansles 11 ensembles scolaires publics.• Classes d’environnement : d’aprèsl’inspection académique de Nanterre,et au prorata du nombre d’habitants,<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> est la ville dusecteur la plus consommatrice de classesd’environnement : un enseignantd’élémentaire sur trois et un enseignantde maternelle sur quatre en bénéficient.Roulez jeunesse !un festival 100 % boulonnaisDepuis 2002, la ville organise, enpartenariat avec le Bureau Informationjeunesse (BIJ), le festival Roulezjeunesse ! Une semaine durant,« les adolescents bénéficient d’activitésgratuites : séances de cinéma,concerts avec des stars montantesde la chanson, démonstration etparticipation à des sports urbains,etc. » À l’occasion, ils sont égalementsensibilisés à une cause humanitaire(en 2003, le handicap)... <strong>La</strong> troisièmeédition est prévue pour septembre2004.<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>20 Information ➛mars 2004<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong>Information ➛mars 200421

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