CRPG-RA_1997-2000.pdf
CRPG-RA_1997-2000.pdf
CRPG-RA_1997-2000.pdf
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
tie très faible des formations érodées ( Pierson<br />
Wickman et al. 2000). Le bilan de flux d'érosion à<br />
l'échelle d'un bassin himalayen complet suggère<br />
-- -- -- --<br />
Figure 4 - Composi- 14<br />
ti ons isotopiques<br />
d'Os et concentrations<br />
en 1880s des sédiments<br />
de rivières et<br />
12 ---- LH black shales<br />
des principales fo rmations<br />
géologiques<br />
dans le bassin de la<br />
en<br />
0<br />
Narayani au Népal<br />
co<br />
co .. ..<br />
Central (Pierson-<br />
Wickman et al.,<br />
,... .... en<br />
0<br />
10<br />
(2)<br />
8<br />
6<br />
1"-<br />
2000). Les rivières<br />
co<br />
principales à l' exutoi<br />
re du bassin ont des<br />
4<br />
rapports isotopiques<br />
de 2 à 4 essentielle-<br />
2<br />
ment lié à l'érosion<br />
•<br />
des schiste noirs.<br />
0<br />
0 5<br />
10 15<br />
que d'autre sources d'Os radiogénique que les<br />
schistes noirs existent dans le bassin ou bien que<br />
l'érosion ne soit pas à l'état stationnaire pour l'Os.<br />
[188Qs] (1Q-1 4 mole/g)<br />
*<br />
Bedrock Bedload<br />
6.. TSS 0<br />
"'- HHC •<br />
"'- LH •<br />
Main rivers *<br />
Mixing curve <br />
20 25<br />
3 - T<strong>RA</strong>ÇAG E DES T<strong>RA</strong>NS PORTS ATMOSPHÉRIQUES PAR LES LICHENS<br />
ÉPIPHYTES ET LES PLUIES.<br />
Ces travaux consistent en l'étude de la chimie de l'atmosphère à travers différents enregistrements : 1)<br />
les pluies et les neiges qui sont des enregistrements instantanés et 2) les lichens épiphytes qui fournissent un<br />
enregistrement moyenné sur un à deux ans. Les lichens épiphytes vivant sur les branches d'arbres sont de<br />
bons «filtres» naturels de la matière atmosphérique à la fois pour le gaz, les eaux et les particules. Depuis<br />
environ quatre ans, nous mettons au point de nouvelles méthodes d'analyses pour le dosage de différents<br />
éléments en traces dans les lichens, que nous validons à l'aide d'échantillons de référence.<br />
Dans les lichens, certains éléments, traceurs des<br />
aérosols silicatés (ferres Rares et l'aluminium) sont<br />
en proportions relatives similaires à celles estimées<br />
pour les roches de la croûte continentale supérieure.<br />
La composition chimique des lichens épiphytes<br />
nous renseigne donc sur la composition moyenne<br />
des roches à l'érosion. D'autres éléments, tels les<br />
halogènes, le bore et le sodium, sont au contraire<br />
des traceurs des apports atmosphériques marins.<br />
La composition des lichens pour certains<br />
éléments traces dont les Terres Rares sont très semblables<br />
aux compositions des rivières et implique<br />
que les lichens enregistrent bien une moyenne continentale.<br />
Les âges modèles calculés à partir des<br />
compositions isotopiques de Nd sont compatibles<br />
avec ceux des roches des provinces géologiques<br />
caractéristiques des lieux d'échantillonnage. On observe<br />
une corrélation entre les rapports Sm/Nd et<br />
les âges modèles calculés qui peuvent être interprétés<br />
comme le reflet d'une variation séculaire du<br />
43<br />
1 4 7 Sm/ 144 Nd de la croûte continentale en réponse<br />
au fractionnement Sm-Nd lors de la fusion partielle<br />
du manteau. Par contre, certains lichens, aérosols<br />
et lœss se situent de part et d'autre de cette tendance<br />
générale dans le diagramme 1 43 Ndt 1 44 Nd<br />
vs 1 47 srnJ 1 44 Nd. Nous pensons que des fractionnements<br />
Sm-Nd peuvent avoir lieu lors des processus<br />
d'altération des roches, avant la formation<br />
des aérosols ou pendant le transport.<br />
Les compositions en B, Na et halogènes<br />
dans les lichens sont identiques à celles des eaux<br />
météoriques locales moyennes. Elles tracent donc<br />
efficacement les apports atmosphériques gazeux et<br />
dissous de ces éléments. La chimie des eaux de<br />
pluie permet de mieux comprendre la distribution<br />
du B dans l'atmosphère et sont transfert à partir<br />
des océans (figure 5). Ces résultats nous ont permis<br />
d'estimer les proportions relatives et les temps<br />
de séjours relatifs des formes gazeuses et dissoutes<br />
de ces éléments dans l'atmosphère. Ces données<br />
apportent des informations sur les mécanis-